Le président de la coordination de la société civile de Walikale, Fiston Misonna, a plaidé lundi 2 avril pour l’assistance aux déplacés de cette entité se trouvant actuellement à Kisangani.Selon lui, ce plaidoyer est motivé par les conditions sécuritaires et humanitaires qu’il qualifie de calamiteuses.
La Première ministre, Judith Suminwa a exprimé, mardi 1 avril, son profond regret à la suite de la mort brutale du brigadier Fiston Kabeya Senda, policier de circulation routière.
Dans un communiqué publié par son cabinet mardi tard dans la soirée, Judith Suminwa regrette la disparition « d'un homme dévoué à servir notre pays ».
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de la mise en oeuvre des activités, le ProSol dans sa composante 4 prévoit la construction d'un centre de transformation des produits forestiers non ligneux (Miel, Beurre de Karité, Soumbala), d'un service de foresterie communautaire et d'un périmètre maraîcher. A cet effet, il compte réaliser des ouvrages hydrauliques au profit des bénéficiaires des desdites infrastructures.
L'objectif général est la sélection d'un bureau d'études techniques pour effectuer les études géophysiques sur les sites de construction des infrastructures de 3 transformations des produits forestiers non ligneux, du service de foresterie communautaire et du périmètre maraîcher afin de déterminer les sites optimaux de réalisation de forages et maximiser ainsi le taux de réussite dans la réalisation des points d'eaux.
La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à toutes les structures remplissant les conditions énumérées dans le Dossier d'Appel d'Offres. Les prestataires intéressés peuvent obtenir le dossier d'Appel d'Offres en envoyant une demande à l'adresse BF_Inquiry@giz.de avec en objet « Dossier N°83486015_ Sélection d'un bureau d'études pour effectuer les études géophysiques et la supervision de travaux ». Date limite de soumission le 23.04.2025 à 23h59.
L'élection du gouverneur, du vice-gouverneur et des sénateurs de la province du Kwilu se tient ce mercredi 2 avril, conformément au dernier calendrier publié récemment par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pour l'instant, tout est prêt pour que ces élections aient lieu.
L'Agence belge de développement (ENABEL) a organisé, mardi 1er avril, une séance de sensibilisation de plus de trente des filles et femmes des établissements de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) de la Tshopo sur leur accès aux ressources de leur pays, la RDC. Selon les organisateurs, cette sensibilisation permettra à ces femmes et jeunes filles de contribuer au développement de leurs milieux.
La situation sécuritaire est confuse ce mercredi 2 avril dans la cité de Walikale, au Nord-Kivu, rapportent des acteurs locaux. Selon ces sources, des crépitements d’armes lourdes et légères sont entendus depuis tôt le matin dans les villages Ngora, Wenga et Mutakato sur l’axe Walikale-Goma. Cependant, ces mêmes sources ne fournissent aucun détail sur la cause de ces tirs d’armes.
Le panel d'experts de la société civile a saisi, mardi 1er avril, le procureur général près la Cour de cassation pour dénoncer ce qu’il qualifie de « discours d’incitation à la haine » propagé par le vice-Premier ministre des Transports et voies de communication à travers ses meetings de sensibilisation des jeunes pour adhérer à l’armée.
Trois Américains condamnés à mort lors du procès de la tentative de coup d’État du 19 mai 2024 à Kinshasa-Gombe ont bénéficié de la grâce présidentielle, selon l’ordonnance présidentielle lue mardi 1er avril sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC).
Des habitants des quartiers Cogelos, Manenga, Kimwenza, Masanga Mbila, Ngafani et Sebo dans la commune de Mont-Ngafula vivent un calvaire pour accéder au centre-ville de Kinshasa, la capitale. Ils perdent chaque jour plus de 5 heures sur la route, a pu observer, mardi 1er avril, le reporter de Radio Okapi.
Le prix « Julienne Lusenge » a été remporté, mardi 1er avril, par l’Association des femmes pour la nutrition à assise communautaire (AFNAC), une ONG de Beni qui œuvre dans le domaine de la défense des droits des femmes.
Le mois de mars, dédié à la promotion des droits des femmes, s’est clôturé lundi 30 mars. Dans la ville de Beni, les organisations de personnes vivant avec handicap se disent satisfaites de l’intégration graduelle de leurs membres dans la communauté et de la reconnaissance de leurs droits. Toutefois, elles recommandent que le gouvernement priorise également la scolarisation des filles et femmes vivant avec handicap.
Les délégations du gouvernement congolais et des rebelles du M23/AFC, soutenus par le Rwanda, vont se retrouver le 9 avril prochain au Qatar, a rapporté mardi 1er avril la télévision française France 24.
L’objectif de la rencontre, selon ce média, est d’entamer des négociations directes entre Kinshasa et la rébellion en vue de trouver une issue à la guerre qui endeuille les populations de l’Est de la RDC et qui a contraint des millions de personnes à l’errance.
Plusieurs centaines de policiers ayant fui les affrontements dans leurs zones d’affectation se sont retrouvés à Uvira, siège provisoire des institutions de la province du Sud-Kivu. Logés au commissariat urbain de la Police nationale congolaise (PNC) à Uvira, ces policiers mènent une vie difficile, étant impayés depuis deux mois.
Revue de presse de mercredi 2 avril 2025
Deux sujets ont retenu l’attention des journaux parus ce mercredi 2 avril à Kinshasa : le décès tragique d’un policier de la circulation qui impliquerait la garde de la Première ministre, et la poursuite des consultations politiques.
Face aux violations massives des droits humains dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), notamment les exécutions sommaires, violences sexuelles et enrôlements forcés d’enfants, l’ONU a appelé, mardi 1er avril, la communauté internationale à une réponse immédiate et coordonnée.
Le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, s'est adressé à la nation à travers un discours diffusé sur la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), ce mardi 1er avril 2025. Cette allocution a marqué le début du 2e trimestre de l'année et a été l'occasion pour le chef de l'État de faire un bilan du 1er trimestre tout en esquissant les perspectives. À l'issue de la montée des couleurs, le président du Faso a ainsi, rendu hommage aux forces combattantes, dénoncé l'impérialisme, et appelé à la vigilance sur le plan sécuritaire. « Nous sommes bien en révolution progressiste populaire », a entre autres annoncé le chef de l'État. L'intégralité de son discours ci-dessous.
Camarades,
Nous sommes le 1er avril, qui marque le début du deuxième trimestre de l'année 2025 et bien sûr la fin du premier trimestre. Je suppose que tous les chefs de bureau, chefs de service ont pu faire le bilan de ce premier trimestre et aussi se donner des perspectives pour le deuxième trimestre.
En tout état de cause, l'idée est de se sacrifier, de toujours donner le meilleur de soi-même pour le bonheur de notre peuple. J'invite tout un chacun à pouvoir se tracer de nouvelles lignes, donner le meilleur de soi-même tant au service mais aussi dans la vie courante pour que notre patrie puisse continuer de rayonner. Quant aux différentes forces combattantes sur le terrain, je tiens à leur rendre hommage ici pour l'exceptionnel travail qui a été fait tout le long du trimestre passé.
Nous avons pu progresser significativement sur le terrain, nous avons pu reconquérir des zones qui étaient sous emprise terroriste il y a 4-5 ans de cela. Nous avons pu libérer ces zones. D'autres zones sont en phase de consolidation actuellement, ce qui est donc un progrès très significatif.
Mais, il faut aussi appeler les autres forces dans les zones qui sont dans une relative accalmie à la vigilance et aux guets permanents parce que la perfidie de l'ennemi fait que lorsqu'on baisse l'attention, on peut souvent prendre des coups. J'invite donc tous ceux qui sont en posture de sécurité relative de pouvoir toujours être vigilants et ne pas se faire surprendre. Et aux autres forces vives de la nation, je les invite toutes à redoubler d'ardeur pour que 2025 soit une année couronnée de succès à tous les niveaux.
Et à la masse populaire, j'invite les gens à la vigilance parce qu'aujourd'hui, plus que jamais, les apatrides, les ennemis de la Nation sont très actifs. Du côté de la lagune, ils sont réunis depuis plusieurs jours. Leur objectif, c'est de faire vivre au Burkina Faso les événements tragiques de 1987, oubliant que les époques ont changé.
Et nous sommes sur le pied de guerre. Nous les attendons de pied ferme, leurs mercenaires et leurs actions. Et je tiens à le dire, nous serons impitoyables !
Ils peuvent continuer à rêver, mais le Burkina Faso va poursuivre. Et c'est pourquoi, depuis Ziniaré, la dernière fois, j'invitais chacun à être très vigilant, à ne pas céder à la manipulation. Comme vous pouvez le constater, leur action se résume à la désinformation, la manipulation, la subversion.
Restons sereins sur notre objectif et ne pas nous laisser détourner, parce que nous serons aussi sans état d'âme pour ceux qui vont se laisser manipuler.
Seuls ceux qui sont cupides, ceux qui veulent tout pour eux-mêmes, peuvent se faire manipuler par les apatrides.
Restons concentrés et s'il faut qu'on le dise haut et fort ici, nous ne sommes pas dans une démocratie. Nous sommes bien en révolution progressiste populaire. Il faut que tout le monde comprenne cela. Et c'est d'ailleurs plus étonnant que ceux-là qui sont censés être les intellectuels, qui ont fait l'école, peuvent imaginer qu'un pays peut se développer dans la démocratie. C'est faux ! Qu'on nous cite un seul pays qui s'est développé dans la démocratie, ce n'est pas possible. La démocratie n'est que l'aboutissement. On passe forcément par une révolution et nous sommes bel et bien en révolution. Ceux qui ne l'avaient pas compris, on le dit encore haut et fort. Il faut que tout le monde incorpore cela et notre rôle de communiquer, d'expliquer, de faire comprendre ce que c'est-ce que notre révolution, nous allons continuer à le jouer.
Donc, cette question de démocratie ou de libertinage d'action ou d'expression, n'a pas sa place. Je l'ai dit une fois, autant que vous pensez que vous êtes libre de parler et d'agir, l'autre est libre de parler et d'agir également. Et là, nous déboucherons à une société de désordre.
Et comme d'ailleurs nous sommes en pleine célébration des journées d'engagement patriotique et de participation citoyenne, dont le thème est « l'ordre et la discipline ». On ne fait pas de révolution dans le désordre, c'est impossible. Et nous allons faire régner l'ordre et la discipline pour que nous puissions progresser. Parce que les réformes sociales, économiques, politiques, idéologiques ont besoin d'ordre et de discipline. Et chacun a son rôle à jouer.
Appropriez-vous donc la révolution parce que beaucoup de gens, depuis deux ans maintenant, ont embarqué dans le bateau par opportunisme. Nous sommes en train de surfer sur des vagues géantes. Nous sommes dans la tempête, nous sommes dans des vents de face très forts. Et ces gens-là ne pourront jamais rester dans la barque. Au fur et à mesure, ils vont tomber à l'eau et vous les verrez. Mais nous allons poursuivre parce que notre objectif, c'est de trouver les eaux calmes et de pouvoir naviguer paisiblement. Lorsqu'on va quitter la tempête, sur les eaux calmes, je pense que nous allons surfer sans problème.
Donc, j'invite tout le monde à la vigilance parce que l'ennemi sait recruter et il recrute encore des traîtres. Pas plus qu'il y a quelques jours, des traîtres ont été arrêtés ; et qui j'appelle traîtres : ce sont ceux-là qui sont parmi nous, qui continuent de travailler, d'être des agents pour des ambassades des pays impérialistes implantées au Burkina Faso. Certains ont été arrêtés et nous poursuivrons pour démasquer d'autres.
Ils sont là dans notre administration ; ils sont là dans les organisations de sociétés civiles ; ils sont là dans les organisations politiques et ils manipulent les autres pour les amener sur des chemins contraires au progrès de notre Patrie. Et c'est lorsqu'on les arrête qu'on se rend compte qu'ils sont effectivement des agents de ces pays impérialistes. Restons vigilants parce que notre révolution ne plaît pas à beaucoup de personnes !
Ces valets locaux et ces sous-préfets qui sont là à exécuter les ordres de leur maître, croyant pouvoir mettre fin à notre révolution, qu'ils comprennent que nous avons pris toutes les mesures et je le dis une fois de plus, nous serons impitoyables et sans état d'âme face à ceux-là qui pensent pouvoir se mettre au travers du développement de notre Patrie. Nous allons poursuivre notre révolution.
Nous allons développer nos infrastructures dans les secteurs de la santé, de l'éducation, et des routes. Nous allons développer notre industrie, transformer ce que nous voulons et consommer ce que nous avons transformé.
Camardes,
Restons concentrés, restons vigilants, traçons-nous des sillons pour le trimestre à venir et pour la suite de l'année et nous resterons sur ce chemin de la victoire. Nous continuerons de combattre sur le terrain, à reconquérir nos différentes zones. Je puis vous assurer que le progrès qui est fait, les terrains reconquis au cours de ce premier trimestre sont d'ordre stratégique et cela nous a permis d'aller nous implanter jusqu'à la frontière. Et ça, c'est très remarquable. Nous allons poursuivre dans ce sens, zone par zone, étape par étape, pour nettoyer le territoire et reconquérir l'entièreté de notre pays.
Je vous souhaite donc très bonne chance, bonne semaine, un bon trimestre. Et soyez ceux-là aussi qui véhiculent notre idéologie au sein de la masse populaire.
Dieu bénisse notre chère Patrie !
La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons
Dans une adresse à la nation diffusée sur la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) ce mardi 1er avril 2025, le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a appelé le peuple burkinabè à s'approprier pleinement la révolution en cours. Il a dénoncé l'opportunisme de certaines personnes qui, selon lui, ont embarqué dans le processus sans véritable engagement. « Beaucoup de gens, depuis deux ans maintenant, ont embarqué dans le bateau par opportunisme », a-t-il affirmé, avant d'illustrer la situation par une métaphore maritime.
« Nous sommes en train de surfer sur des vagues géantes. Nous sommes dans la tempête, nous sommes dans des vents de face très forts. Et ces gens-là ne pourront jamais rester dans la barque. Au fur et à mesure, ils vont tomber à l'eau et vous les verrez », a confié le président du Faso. Toutefois, il a réaffirmé sa détermination à poursuivre la lutte jusqu'à ce que la stabilité soit atteinte : « Notre objectif, c'est de trouver les eaux calmes et de pouvoir naviguer paisiblement ».
Le chef de l'État a également mis en garde contre les actions de l'ennemi, qui continue, selon lui, de recruter des traîtres au sein de la nation. « Pas plus qu'il y a quelques jours, des traîtres ont été arrêtés », a-t-il déclaré, précisant que ces individus sont souvent des agents à la solde de puissances étrangères. Il a dénoncé leur infiltration dans différents secteurs : « Ils sont là dans notre administration ; ils sont là dans les organisations de sociétés civiles ; ils sont là dans les organisations politiques et ils manipulent les autres pour les amener sur des chemins contraires au progrès de notre Patrie ».
Le président a insisté sur la nécessité d'une vigilance accrue, affirmant que la révolution en cours, dérange de nombreux acteurs extérieurs et leurs relais locaux. « Notre révolution ne plaît pas à beaucoup de personnes ! ». Il a par conséquent averti que le gouvernement ne fera preuve d'aucune clémence envers ceux qui complotent contre le pays. « Nous avons pris toutes les mesures et je le dis une fois de plus, nous serons impitoyables et sans état d'âme face à ceux-là qui pensent pouvoir se mettre au travers du développement de notre Patrie ».
En tout état de cause, le Capitaine Ibrahim Traoré a réaffirmé son engagement à mener la révolution jusqu'à son terme, malgré les oppositions et les turbulences.
Hamed Nanéma
Lefaso.net