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Afrique

Les Premiers ministres tunisien et algérien discutent de la sécurité entre leurs pays

Panapress (FR) - Tue, 28/01/2014 - 11:50
Tripoli, Libye (PANA) - Le Premier ministre algérien, Abdel Maleck Salal, a affirmé dimanche que son pays ''est soulagé'' par les développements de la situation en Tunisie
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La mission militaire africaine de la France

Afrique-défense (Blog) - Sun, 26/01/2014 - 19:11
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Article de la voix de la Russie   La mission militaire africaine de la France
Par La Voix de la Russie |  Les résultats des opérations militaires des pays occidentaux en Orient en témoignent : les problèmes complexes sont devenus intraitables, et les malheureux sont devenus encore plus malheureux. La France est-elle prête à accepter de tels résultats de ses missions dans la politique étrangère ?
Le 19 janvier dernier, le président syrien Bachar al-Assad a déclaré dans un entretien accordé à l’AFP: « Aujourd'hui, soit c’est la politique européenne, qui est formulée avec la bénédiction américaine, soit c’est la politique américaine qui est perçue par les européens comme leur propre ». Selon le président syrien, ni l’Europe en général, ni la France en particulier, ne sont capables de jouer un rôle quelconque dans l’avenir de la Syrie et des pays voisins.
Mais la France envisage jouer ce rôle dans les pays d’Afrique, qui sont restés sous son influence. Le 21 janvier le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a parlé de l’« expansion de la présence militaire » dans les pays du Sahel, une zone d’influence traditionnelle de la France. A Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire, un centre logistique d’approvisionnement militaire pour les bases militaires et les opérations des troupes françaises sera créé. Et dans la capitale tchadienne N'Djamena, c’est un centre Régional de l'Armée de l'air française et une base aérienne de l'armée qui vont être mis en place. Enfin, les véhicules aériens sans pilote (UAV) seront basés dans la capitale du Niger Niamey.
Cette séparation des zones d’influence satisfait totalement les Etats-Unis. Selon l’analyste de Stratfor Mark Schroeder, la France prive ainsi les Etats-Unis de la nécessité de réagir à des crises dans les pays qui n’intéressent pas vraiment les Américains.
Cependant, tout n’est pas si simple. La protection des intérêts nationaux implique des coûts importants. Sur le fond des réductions budgétaires considérables, le ministre de la Défense de la France a réussi à préservé le budget de la Défense au même niveau que les années précédentes – à 31,4 milliards d’euros. Des dépenses pour des opérations d’outre-mer ne sont pas prévus dans ce budget, alors que l’opération au Mali a coûté 650 millions d’euros à la France. Le montant du budget de l’opération qui vient de commencer en République centrafricaine est difficile à déterminer : la situation y est bien pire qu’on ne le prévoyait.
Les voisins européens de la France ne se bousculent pas au portillon pour aider la France à financer cette campagne. Lors du sommet de l'UE à Bruxelles en décembre 2013, le président François Hollande a tenté d'obtenir la reconnaissance de l'opération militaire en RCA à l'échelle européenne pour bénéficier d’une aide financière d’office, mais on ne lui a pas accordé cette reconnaissance. Comme l'a indiqué Angela Merkel : « Nous ne pouvons pas financer ces opérations, car nous n’avons pas participé au processus de prise de décision dès le début. » Il y a quelques jours, Le Drian a rencontré à Paris son homologue allemande, Ursula von der Leyen. Les deux diplomates discutaient notamment des « opérations des forces de l’UE » en Afrique.
Malgré cela, le problème de financement ne perturbe pas les plans militaires de la France. Dans une interview accordée à Associated Press, Jean-Yves Le Drian a déclaré que dans sa lutte contre le terrorisme, la France s’avance vers une approche régionale, qui englobe le Tchad, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Niger et le Mali. « Nous sommes en train de réorganiser les méthodes de déploiement des forces militaires en Afrique pour mieux faire face aux crises potentielles », a indiqué le ministre français de la Défense.
L’imposition de la paix nécessite non seulement du temps, mais aussi de l’argent et des soldats. Avant 2019, la France prévoit de réduire les effectifs de ses forces armées de 80.000 personnes. On ignore quelle influence cela aura sur les forces d’expédition. D’ailleurs, il n’est pas prévu d’élargir le contingent militaire en Afrique. Selon Le Drian, « le même nombre de soldats restera dans la région du Sahel – 3000. Mais ils seront organisés différemment.»
L'expérience montre qu’il est difficile de prédire comment évoluera la situation dans ce cas. Au Mali, le contingent français est déjà en passe d’être réduit. Quant à la RCA, il s’est avéré que 1600 soldats qui y sont déployés, ce n’est pas suffisant. La présidente par intérim du pays Catherine Samba Panza a déjà déclaré que «… le nombre de soldats actuel ne suffit même pas à remettre de l'ordre à Bangui. Si on veut rétablir la paix sur toute l'étendue du territoire.»
Les récentes opérations des pays occidentaux à l’Est étaient menées par des coalitions de pays avec des ressources et des budgets illimités. Les résultats de ces opérations sont déplorables. La France espère obtenir un résultat différent en Afrique. Et l’Afrique l’espère aussi. Rédaction en ligne, Vadim Fersovitch  ----

Je reproduis ici  un article de la Voix de la Russie qui parle de la mission de la France en Afrique. Le média stigmatise la difficulté de ces opérations, leur cout élevé pour la France et le manque de solidarité européenne. la critique est évidente et la France est accusée d'agir en lieu et place des États-Unis. Cela rappelle la guerre froide. 

Bien que membre du conseil de sécurité, le pays ne prend pas sa part dans la résolution des conflits. On pourra même noter sa quasi absence des opérations de maintien de la paix sur le continent africain. L’Ukraine de son côté est un meilleur élève et fourni au delà de détachements d'hélicoptères, des moyens dans le cadre de la lutte contre la piraterie. photo : site du ministère de la défense de Russie      
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Une conférence économique sur la Libye recommande de maintenir la parité du dinar libyen

Panapress (FR) - Tue, 21/01/2014 - 23:09
Tripoli, Libye (PANA) - Les participants à la conférence économique sur la Libye, qui a pris fin lundi soir à Benghazi, ont recommandé le maintien de la parité actuelle du dinar libyen afin d'éviter que l'économie du pays ne soit exposée à un déficit de son budget général et de sa balance de paiements (le dollar américain = 1
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Changement à la tête du haut commandement du Nigeria

Afrique-défense (Blog) - Fri, 17/01/2014 - 16:59
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Le président Jonathan Goodluck a dans l'exercice des pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution de la République fédérale du Nigeria décidé des changements importants au sein du haut commandement militaire de son pays


L’Air Marshal Alex (général de corps d’armée) Alex Badeh remplace l'amiral Ola Saad Ibrahim comme chef de l'état-major général (CDS). Le major-général  (général de division) Kenneth Tobie Jacob Minimah prend le relais du lieutenant-général (général de corps d’armée) Azubike O. Ihejirika au poste de chef d'état-major de l'armée de terre.
Le contre-amiral Usman Jibrin succède au vice-amiral Joseph Dele Ezeoba en tant que chef d'état-major de la Marine. L’Air Vice Marshal (général de division) Adesola Nunayon Amosu prend le relais du L’Air Marshal Badeh tant que chef d'état-major de l'Armée de l’air.


Toutes ces nominations  sont avec effet immédiat mais devront être confirmés par le parlement. Les intéressés seront sans doute très rapidement promus au grade supérieur.


Selon la BBC : « cette mesure survient alors que l'inquiétude monte face à l'incapacité des forces armées nigérianes à mettre un terme à l'insurrection des islamistes armés dans le nord du Nigeria »L’armée nigériane fait face à de nombreuses difficultés dans le nord du pays face aux islamistes. Elle a aussi perdu un peu de son rayonnement régional en raison du retrait de son personnel de la mission au Mali (MISMA puis MINUSMA).


Si en France le CEMA est le seul à changer, le président nigérian a renouvelé les trois chefs d’état-major et le  CEMA. Il y a un risque réel de désorganisation au sein des forces armées.L'armée de l'air est moins touchée car son ancien chef d''état major devient CDS.

photo: site de l'armée de l'air du Nigeria
 
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BBC Infos

BBC Afrique - Tue, 14/01/2014 - 11:27
Le journal télévisé international de BBC Afrique. Reportages, éclairages, analyses, l’équipe de BBC Afrique est mobilisée pour vous faire vivre les temps forts de l’actualité tout au long de la semaine.
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Afrique : les nouveaux territoires que la France veut explorer

Jeune Afrique / Finance - Tue, 17/12/2013 - 15:04
Chahut�es par la concurrence mondiale, les firmes hexagonales tentent de r�sister en s'ouvrant au reste de l'Afrique. Apr�s avoir longtemps consid�r� les pays francophones, quelles sont leurs nouvelles cibles ?
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Quelles seront les 15 villes africaines les plus riches en 2030 ?

Jeune Afrique / Finance - Mon, 18/11/2013 - 11:41
La croissance �conomique des villes africaines d'ici � 2030 sera plus importante que dans les autres r�gions du monde selon le cabinet Oxford Economics, qui a publi� un classement des 15 premi�res villes africaines en 2030. Johannesburg sera toujours la ville la plus riche du continent, mais Libreville sera la plus riche en termes de revenu par habitant.
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Blanchiment : Sherpa porte plainte contre BNP Paribas dans l'affaire de la "lessiveuse africaine"

Jeune Afrique / Finance - Wed, 13/11/2013 - 18:01
L'affaire dite de la lessiveuse africaine d�signe un vaste r�seau qui aurait �t� mont� au sein de la filiale mon�gasque de la banque fran�aise BNP Paribas afin de blanchir des dizaines de millions d'euros provenant de Madagascar, du S�n�gal, du Burkina Faso et du Gabon. L'association Sherpa a d�cid�, mardi, de d�poser une plainte pour, entre autres, escroquerie et blanchiment.
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Les Belges au Congo : prospères dynasties d'affaires

Jeune Afrique / Finance - Mon, 12/08/2013 - 12:31
Ils s'appellent Damseaux, Bia, Lippens... Enfants du plat pays, ils ont b�ti de v�ritables empires dans cet �tat d'Afrique centrale. Transmis de p�re en fils, leurs groupes ont r�sist� aux convulsions de l´Histoire. Non sans mal.
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Ces banques de l'ombre qui menacent la Chine

Jeune Afrique / Finance - Mon, 29/07/2013 - 14:55
Depuis 2008, la Chine est drogu�e � la dette. L'envol�e des cr�dits informels, accord�s en dehors de toute surveillance, menace l'�quilibre �conomique.
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A Vous L'Antenne (2ème partie)

BBC Afrique - Fri, 19/07/2013 - 15:31
Du lundi au vendredi, les auditeurs réagissent à chaud sur les sujets qui rythment l'actualité.
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A Vous L'Antenne (1ère partie)

BBC Afrique - Fri, 19/07/2013 - 15:29
Du lundi au vendredi, les auditeurs réagissent à chaud sur les sujets qui rythment l'actualité.
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C'est le Moment

BBC Afrique - Fri, 12/07/2013 - 17:38
C'est le Moment
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Le Journal de la Culture

BBC Afrique - Fri, 12/07/2013 - 17:33
Les échos de la culture africaine et de la diaspora africaine, dans toute sa vitalité, avec Valérie Bony tous les samedis à 06:45 GMT.
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Le Grand Reportage

BBC Afrique - Fri, 12/07/2013 - 17:15
Un sujet traité en profondeur et qui fait appel aux différents genres journalistiques
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Partenaires

BBC Afrique - Tue, 02/07/2013 - 13:58
Partenaires
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A propos de « Notre guerre secrète au Mali »*

Amadou Amath Blog - Mon, 27/05/2013 - 20:33
Sorti avec les premiers ouvrages sur la crise malienne, après les phases choc et reconquête de l’opération Serval, le premier intérêt du livre d’Isabelle Lasserre et Thierry Oberlé, journalistes au Figaro, est sans doute leur récit de ce qui a … Lire la suite →
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Soudan du Sud:De DSK aux ex-mercenaires de BlackWater, pourquoi misent-ils tous sur le Soudan du Sud ?

Géopolitique de la Corne de l'Afrique - Mon, 27/05/2013 - 16:21
-Il existe un point commun entre l’ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, et l’ex-fondateur de la sulfureuse société militaire privée BlackWater, Erik Prince : leur intérêt pour le pays le plus jeune du monde, le Soudan du Sud.
Le 14 mai dernier, un petit comité de financiers de haut vol inaugurait en grande pompe une nouvelle banque à Juba, la capitale du Soudan du Sud. Sous les applaudissements de quelques investisseurs étrangers et nationaux, Dominique Strauss-Kahn illustrait son retour aux affaires par un discours de bienvenue à la toute jeune National Credit Bank. « Ce n’est pas une banque venue de l’étranger, ce sera l’une de vos banques et c’est important pour votre pays », assurait alors l’ancien patron du FMI.
Invité comme « consultant financier indépendant », DSK a été mis en avant afin d’attirer le regard des Occidentaux. Il faut convaincre du potentiel économique du Soudan du Sud. Parmi les actionnaires de cette nouvelle banque, on trouve des natifs du pays, mais aussi des étrangers, parmi lesquels la société de gestion d’actifs Assya Asset Management (AAM), gros actionnaire minoritaire de cette nouvelle banque, dont on ne connaît pas le détail de la capitalisation.
Pour cette occasion, le principal actionnaire d’Anatevka, maison mère d’AAM basée au Luxembourg, décrypte les enjeux de cette présence à Juba. Thierry Leyne explique ainsi « l’occasion rêvée » qu’est la création d’un nouvel Etat. Dans le Soudan du Sud, né le 9 juillet 2011, tout est à faire : infrastructures, développement d’une économie locale, nationale, régionale, mais surtout d’un système bancaire et financier. « On en revient aux fondamentaux d’il y a cent ans », se félicite Thierry Leyne, enthousiaste.
« Ce sont des gens qui achètent des tickets de loterie », estime de son côté l’historien Gérard Prunier, spécialiste de la Corne de l’Afrique. « Ils viennent pour faire un coup et récupérer l’argent qui circule. » Pour lui, la situation sécuritaire au Soudan du Sud est si catastrophique que les investissements restent suicidaires. Il évalue les pertes du gouvernement en place à quelque sept milliards de dollars, détournés ou gaspillés.
Petites affaires entre bons amis
Si le groupe d’investissement luxembourgeois s’intéresse au Soudan du Sud, ce serait avant tout une histoire d’hommes. Voilà des années de cela, son fondateur a rencontré à Londres des expatriés sud-soudanais travaillant dans la finance, Abdelkarim Isai et Dawd Abate. Lorsque ceux-ci sont revenus dans leur pays pour participer à sa construction, ils se sont très naturellement tournés vers leur ancien ami pour obtenir de bons conseils.
Ces discussions ont amené les connaissances à devenir partenaires d’affaires, le cercle s’élargissant rapidement à DSK : un ancien patron du FMI, ce doit être rassurant pour les investisseurs. Le pays présente un fort potentiel de croissance économique qui attire déjà d’importants groupes asiatiques, notamment dans le secteur pétrolier.
La National Credit Bank espère capter des marchés auprès des investisseurs, mais aussi sur le territoire : « Il s’agit de convaincre à l’étranger. Mais nous voulons aussi inviter les Sud-Soudanais à venir déposer leurs salaires à la banque », admet Thierry Leyne.
Juba peut en effet miser sur d’importantes potentialités. Son économie, très exposée, repose pour l’instant sur le pétrole, dont le pays tire 98 % de ses recettes. Il espère pouvoir profiter des investissements dans les infrastructures menés par les exploitants de l’or noir pour développer d’autres activités.
Le Soudan du Sud est particulièrement riche en matières premières : du pétrole, certes, mais aussi des forêts, des minerais et des zones à fort potentiel hydroélectrique. L’agriculture à elle seule représente une ressource inestimable : 90 % du sol est cultivable, dont la moitié composée de terres de première qualité, presque inexploitées à l’heure actuelle.
Reconversion de mercenaires
Ce potentiel, nos financiers européens ne sont pas les seuls à l’avoir remarqué. Une autre personnalité cultive depuis de nombreuses années des relations ambigües avec le Soudan : Erik Prince. Le fondateur de la société militaire privée Blackwater, controversée pour ses méthodes musclées, notamment en Irak, s’est reconverti dans le conseil après avoir revendu sa compagnie. Basé depuis 2010 à Abu Dhabi, il lance une nouvelle entreprise, Frontier Ressource Group, pour faire commerce de ses bonnes idées sur la gestion du risque dans certains pays : Somalie, République démocratique du Congo et Soudan du Sud.
Gardant ses bonnes habitudes, cet ancien Navy Seal (une unité de commandos d’élite de l’armée américaine) puise chez d’anciens marines le gros de sa troupe. Il s’entoure d’un spécialiste des matières premières, Gregg Smith, passé par la 2nd Marine Divison, et le géant de l’audit financier Deloitte. Il récupère aussi Paul Habenicht, un ancien chef d’unité sniper en Afghanistan et en Irak. Enfin, il débauche chez la société militaire privée Saladin un jeune prodige sorti de la prestigieuse université de Georgetown (US), Rachel Braun, spécialiste du lobbying pétrolier et du Sud-Soudan.
Miser sur le pétrole pour planter du maïs
Ce commando de choc du consulting semble idéal pour conseiller un investisseur sur un marché risqué comme le Soudan du Sud. Client de choix pour Frontier Ressource Group : Pékin. La Chine, mais aussi la Malaisie et l’Inde, est en première ligne des investissements au Soudan du Sud. Leurs compagnies pétrolières nationales (CNPC, Sinopec, Petronas et ONGC) s’attèlent à l’extraction quotidienne de 200 à 350 000 barils – lorsque les relations avec Khartoum le permettent – qui assurent la survie de Juba. Des investisseurs qui sécurisent leurs ressources énergétiques, mais aussi alimentaires : tous trois figurent parmi les principaux locataires et acheteurs de terres arables en Afrique.
Les compagnies asiatiques ont une approche du risque différente des sociétés occidentales. Malgré la situation explosive du Soudan du Sud, elles n’hésitent pas à investir ce marché à fort potentiel. Car si Juba ne fait pas office de grande puissance pétrolière mondiale, elle pourrait s’imposer comme un exportateur conséquent sur le long terme. L’insécurité du pays a en effet limité son exploration géologique : certains s’attendent à découvrir d’importantes ressources pétrolières non encore dévoilées.
Francis Perrin, consultant sur l’énergie et les matières premières, remarque que les investissements dans le secteur pétrolier peuvent avoir des retombées positives pour le pays. « La question des infrastructures est importante : il faut des routes et des aéroports pour acheminer du personnel, du matériel », explique-t-il. C’est d’ailleurs ce qui pourrait expliquer l’intérêt d’Occidentaux pour une banque sud-soudanaise : « Il n’y a pas d’économie qui fonctionne sans un système bancaire et financier qui fonctionne. »
Dans cette course au pétrole, les Occidentaux ont pourtant déserté le territoire soudanais dans les années quatre-vingt. Trop risqué, trop instable. Ou presque : Total reste à la tête d’un consortium qui est détenteur des autorisations pour explorer un bloc de 120 000 km². Si le niveau d’insécurité diminuait, le pétrolier français pourrait de nouveau envisager d’investir au Soudan du Sud. Reste à savoir si l’enthousiasme de Dominique Strauss-Kahn sera contagieux.
Par RFI
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Chinafrique : ces banques chinoises qui oeuvrent dans l'ombre

Jeune Afrique / Finance - Mon, 27/05/2013 - 11:48
Les �tablissements chinois, de plus en plus actifs, appuient l'offensive �conomique de l'empire du Milieu sur le continent. Politique ou commercial, � chacun son r�le.
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Tunisie : malgré les tensions, les introductions en bourse se multiplient

Jeune Afrique / Finance - Fri, 24/05/2013 - 13:16
Apr�s une ann�e 2012 atone et malgr� un contexte politico-�conomique difficile, les introductions se multiplient � la BVMT. Principale cause de cette ru�e : l'ass�chement des cr�dits bancaires.
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