L'ancien président égyptien Mohamed Morsi a été condamné à mort en première instance, samedi, pour des évasions de prison et des violences durant la révolte de 2011. Cette sentence devra être confirmée ou infirmée le 2 juin.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies s'est félicité des résultats du Forum national de Bangui, qui a réuni du 4 au 11 mai divers acteurs de la crise en République centrafricaine (RCA), et a appelé à mettre en uvre rapidement les recommandations formulées dans le cadre de ce forum.
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est dit vivement préoccupé par les « tensions et troubles actuels » au Burundi et a souligné le besoin urgent d'une réconciliation entre tous les Burundais pour résoudre la crise de façon « pacifique, transparente et inclusive ».
Alors qu'une tentative de coup d'Etat au Burundi a échoué, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a exprimé vendredi son inquiétude concernant la situation dans le pays, craignant une instabilité prolongée et de possibles représailles.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est réjoui vendredi de la signature à Bamako de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali par le gouvernement malien et une partie des groupes armés, ceux dits de la Plateforme.
Plus de 300 enfants –dont plusieurs de moins de 12 ans- ont été libérés par des groupes armés en République Centrafricaine aujourd'hui à la suite d'un accord conclu sous l'égide du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), à travers lequel les dirigeants de ces groupes s'engagent à rendre leur liberté à tous les enfants se trouvant dans leurs rangs.
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour le Soudan du Sud, Ellen Margrethe Loej, a exprimé jeudi devant le Conseil de sécurité sa profonde préoccupation concernant la détérioration de la situation en matière de sécurité en avril et en mai.
Avec le démarrage imminent de la saison des semis au Soudan du Sud, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé jeudi qu'elle redoublait d'effort pour acheminer semences, outils et autres matériaux aux agriculteurs les plus vulnérables du pays.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est déclaré jeudi fortement préoccupé par l'évolution de la situation au Burundi depuis fin avril et a condamné toute tentative d'évincer le gouvernement par la force.
Non, ceux qui meurent par milliers en Méditerranée ne sont pas des « migrants qui cherchent une vie meilleure » mais des gens en danger de mort dans des pays livrés à des bandes armées ou des pays mouroirs où l'« espérance de vie » est très réduite. Il ne s'agit pas d'individus épris d'aventure, qui ne prennent généralement que des risques calculés, mais de familles entières, y compris les nourrissons et les femmes enceintes, réduites au désespoir, fuyant l'horreur au risque de se précipiter dans une autre (...)
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246 - mai 2015
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Un rapport des Nations Unies publié mercredi révèle que de graves violations du droit international humanitaire ont été commises par des combattants des Forces alliées démocratiques (ADF), un groupe rebelle d'origine ougandaise, dans le territoire de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), au cours d'une période de trois mois fin 2014.
L'Experte indépendante des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en République centrafricaine (RCA), Marie-Thérèse Keita-Bocoum, a salué mercredi l'adoption du Pacte républicain pour la paix, la réconciliation nationale et la reconstruction en République centrafricaine à l'issue du Forum de Bangui sur la réconciliation nationale.
Face à l'annonce d'une tentative de coup d'Etat au Burundi, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban-Ki moon, a appelé instamment mercredi les parties à faire preuve de retenue.
La croissance économique et démographique de l'Afrique attire enfin les investisseurs. Surtout dans les transports et l'énergie, où les projets se multiplient. Reste le problème de leur gestion par les États.
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Les Nations Unies ont fermement condamné mardi l'escalade de la violence au Soudan du Sud, manifestée par l'intensification des combats dans l'Etat d'Unité et l'éruption de tensions intercommunautaires entre personnes déplacées internes à Juba, la capitale du pays.
La Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a estimé mardi devant le Conseil de sécurité de l'ONU que la communauté internationale devrait étudier des solutions pour lutter contre l'impunité en Libye, notamment la formation d'un groupe international de contact sur les questions judiciaires.
Analyse de Bernard LuganL'on se bat à nouveau dans le nord du Mali. Pas contre les islamistes cette fois, mais entre Touareg, dans un conflit se nourrissant d'une rivalité séculaire entre les "nobles" Iforas composant le noyau dur du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) et leurs anciens tributaires Imghad du GATIA ( Groupe d'auto défense touareg Imghad et alliés) dirigés par le colonel Ag Gamou. Les premiers sont partisans d'un confédéralisme alors que les seconds obéissent au régime de Bamako qui les utilise afin d'affaiblir le MNLA; avec, semble t-il, le soutien de la Minusma (Mission des Nations Unies au Mali). Résultat: la signature des accords de paix prévue le 15 mai à Bamako est compromise.
Explication et point de la situation.
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Le Coordonnateur humanitaire des Nations Unies au Soudan du Sud, Toby Lanzer, a prévenu lundi que les hostilités dans l'Etat d'Unité ont forcé les organisations humanitaires à interrompre leur assistance, laissant 300.000 personnes dans le besoin.
Il est impossible de célébrer les 70 ans de la victoire contre le fascisme sans la volonté d'arracher de l'oubli ce qui s'est passé en Algérie ce même 8 mai et les jours suivants. Une manifestation pacifique à Sétif, Guelma, Khératta et la région été réprimée dans le sang ; des dizaines de milliers de civils algériens ont été massacrés par la police, la gendarmerie, les milices armées par les autorités locales, l'armée française, agissant sur ordre de l'exécutif. Amputer notre histoire commune par l'occultation (...)
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Sommaire : Actualité - Kenya : Garissa, les raisons d'un massacre- Nigeria : analyse du scrutin présidentiel
Dossier : Rwanda, l'héritage du juge Trévidic - Attentat du 6 avril 1994 : le point sur l'enquête française- Comment l'Etat français a torpillé l'enquête sur l'attentat du 6 avril 1994- Où en est l'enquête espagnole ? Entretien avec M° Jordi Palou-Loverdos
Editorial de Bernard Lugan :
La repentance, notamment au sujet de Sétif, interdit de construire une vraie politique franco-algérienne
Les nations n'ont ni amis ni ennemis éternels. Leurs intérêts présents doivent donc prendre le pas sur les tragédies qui, hier, ont pu les opposer. Cependant, il n'est possible d'aller de l'avant qu'à la condition que ne subsiste pas le non-dit, ce terreau de la repentance qui met l'un des partenaires en position de faiblesse.Que la situation actuelle conduise la France et l'Algérie à se rapprocher et même à construire un partenariat, notamment dans la lutte contre le terrorisme islamique et contre le « grand remplacement », pourquoi pas ? Mais que le président socialiste français décide de fonder cette nouvelle relation entre les deux pays en envoyant à Sétif, sur le chemin de Canossa, un membre de son gouvernement, est inadmissible politiquement, insupportable moralement, inconcevable historiquement.
Pour être clair :
1) Tant que le postulat de l'exploitation coloniale permettra aux dirigeants algériens d'expliquer leurs échecs, aucune relation solide ne pourra être construite avec la France. Gouvernée par l' « alliance des baïonnettes et des coffres-forts »[1], l'Algérie est en effet, de toutes les possessions françaises, celle qui reçut le plus de son ancienne métropole: de 1830 à 1962, la France l'unifia et lui offrit un Sahara qu’elle n’avait par définition jamais possédé. En 1962, elle lui légua 70.000 kilomètres de routes et 4300 de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, d'immeubles ; 31 centrales hydroélectriques ou thermiques ; une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc. ; des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités, d’hôpitaux, de maternités, de dispensaires, de centres de santé etc. Sans parler d’une agriculture largement exportatrice et des hydrocarbures que ses géologues et prospecteurs avaient découverts[2].
2) Tant que le mythe de l'unité de la population dressée contre le colonisateur français permettra aux satrapes qui ont fait main basse sur l'Algérie de cacher les profondes divisions du pays, rien de durable ne pourra être édifié entre Paris et Alger. En effet, entre 1954 et 1962, 200 000 Algériens combattirent dans les rangs de l’armée française (tirailleurs, spahis, harkis, moghaznis etc.), ce qui constitua des effectifs au moins quatre fois supérieurs à ceux des maquisards de l’intérieur ou des membres de l’ALN stationnés en Tunisie ou au Maroc.
3) Tant que les nombreuses associations d’ayants-droit composées d'auto proclamés acteurs ou héritiers de la « guerre de libération », imposeront aux historiens leur propre lecture de l'histoire, aucune vraie politique franco-algérienne ne pourra être fondée. Or, ces rentiers de l'indépendance qui forment le noyau dur du régime prélèvent, à travers le ministère des anciens combattants, 6% du budget de l'Etat algérien, soit plus que ceux des ministères de l'Agriculture (5%) et de la Justice (2%)...
[1] L'expression est d'Omar Benderra (Algeria-Watch, décembre 2014), en ligne.[2] Pierre Goinard, Algérie : l’œuvre française. Paris, 1986.
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