Courrier des Balkans / Serbie

Depuis l'effondrement mortel de l'auvent de la gare de Novi Sad, le 1er novembre 2024, la Serbie se soulève contre la corruption meurtrière du régime du président Vučić et le respect de l'État de droit. Cette exigence de justice menée par les étudiants a gagné tout le pays. Suivez les dernières informations en temps réel et en accès libre.

Harcèlement, bas salaires, heures supplémentaires, problèmes de sécurité et de santé au travail... Le Centre pour les politiques d'émancipation de Belgrade livre un rapport édifiant sur les conditions de travail dans le secteur du textile.

Avec le début de la guerre en Ukraine, l'Union européenne avait relancé, en théorie, la dynamique de l'élargissement. Mais combien de pays des Balkans occidentaux parviendront-ils à se saisir du « momentum », alors que Berlin siffle déjà la fin de la partie ? Analyse.

C'est une première depuis le début de la vague de contestation qui embrase la Serbie. Les étudiants ont rejoint les syndicats de travailleurs pour un 1er mai de combat, marqué par une mobilisation d'ampleur. Dans le même temps, des milliers de personnes défilaient aussi à Novi Sad, six mois après la chute tragique de l'auvent de la gare.

Ils ont combattu sur les fronts les plus sanglants des années 1990, mais aujourd'hui, les vétérans serbes veillent sur les étudiants en lutte contre le régime d'Aleksandar Vučić, formant un rempart contre les violences du pouvoir, unis dans une même bataille pour la justice et la démocratie. Reportage.

Depuis l'effondrement mortel de l'auvent de la gare de Novi Sad, le 1er novembre 2024, la Serbie se soulève contre la corruption meurtrière du régime du président Vučić et le respect de l'État de droit. Cette exigence de justice menée par les étudiants a gagné tout le pays. Suivez les dernières informations en temps réel et en accès libre.

Après avoir pédalé plus de 1300 km depuis Novi Sad, les étudiants ont puisé dans leurs ressources pour mener à bien leur mission : alerter les institutions européennes à Strasbourg sur la situation en Serbie. Et ils comptent bien continuer leur chemin, certains projettent désormais un marathon vers Bruxelles.

Un ministre de l'Information connu pour avoir incendié le drapeau européen, un ministre de l'Éducation accusé de harcèlement sexuel et connu pour ses sorties provocatrices sur les plateaux télés... Le nouvel exécutif serbe ressemble à une galerie des horreurs. Portraits choisis.

Mardi soir, plus d'un millier de personnes ont accueilli dans une ambiance effervescente l'arrivée à Strasbourg des étudiants venus à vélo de Serbie pour dénoncer les dérives du régime du Vučić. Selon les eurodéputés présents, cette action symbolique brise le silence européen sur la situation en Serbie.

D'Amsterdam à Strasbourg en passant par Bruxelles, des membres de la diaspora serbe du Benelux ont parcouru 626 km à vélo pour soutenir les étudiants mobilisés contre les dérives autoritaires en Serbie et dénoncer l'inaction des institutions européennes. Une initiative citoyenne symbolique et transnationale qui rappelle que la solidarité active est un moteur puissant du changement.

Depuis l'effondrement mortel de l'auvent de la gare de Novi Sad, le 1er novembre 2024, la Serbie se soulève contre la corruption meurtrière du régime du président Vučić et pour le respect de l'État de droit. Rappel de la chronologie et des revendications, non satisfaites, des étudiants, qui mènent le mouvement.

Mitar Subotić, dit Suba (Novi Sad, 23 juin 1961 - São Paulo, 2 novembre 1999) est un compositeur et musicien serbe, reconnu comme l'un des pionniers de la musique électronique en Yougoslavie.
Après des études à l'académie de musique de l'Université de Novi Sad où il apprend l'orchestration et la composition, il signe en 1983 ses premiers titres sous le pseudonyme de Rex Ilusivii qui sont diffusés de manière anonyme par Radio Novi Sad. Suba fut l'un des premiers artistes à s'expérimenter à (…)

Depuis l'effondrement mortel de l'auvent de la gare de Novi Sad, le 1er novembre 2024, la Serbie se soulève contre la corruption meurtrière du régime du président Vučić et le respect de l'État de droit. Cette exigence de justice menée par les étudiants a gagné tout le pays. Suivez les dernières informations en temps réel et en accès libre.

On les surnomme les ćaci, ces pseudo-étudiants que le régime essaie de mobiliser pour contrer le soulèvement. Dans leur camp de tentes établi au cœur de Belgrade, on trouve des vétérans des guerres yougoslaves et surtout de pauvres gens payés pour faire acte de présence. Reportage.

Le vernissage de l'exposition « Militch Céleste – Retour à Paris » aura lieu le jeudi 13 février 2025 à 19h30 au Centre culturel de Serbie. L'exposition dédiée au peintre serbe Militch de Matchva (Milić od Mačve) présente les 30 premières années de création du « Dalí serbe ». L'exposition est organisée par la Maison de Jevrem Grujić de Belgrade, en collaboration avec la famille de l'artiste et plusieurs collectionneurs privés, sous le patronage du ministère de la Culture de la République (…)

La Cour maudite, c'est le surnom d'une prison mal famée de Constantinople. On y rencontre tous les types humains : des malfaiteurs et des innocents, des gueux et des princes. On les y enferme en nombre, car la police ottomane « s'en tient au sacro-saint principe qu'il est plus facile de relâcher de la Cour maudite un innocent que de rechercher un coupable dans tous les recoins de la ville ». Le maître des lieux, Karagöz, est un policier manipulateur, marionnettiste envoûtant, qui, en (…)

Les plus jeunes sont descendues dans la rue, sifflet à la bouche et pancarte à la main, pour la première fois en novembre dernier. D'autres répondent présentes à chaque manifestation depuis trente ans. Certaines étaient déjà sur les barricades de 68. De 17 à 77 ans, paroles de femmes en lutte.

Le Parlement s'est enfin réuni mardi. Il devait examiner la démission du Premier ministre, mais la séance s'est terminée en pugilat généralisé. Les étudiants et l'opposition appellent à la désobéissance civile. Ce vendredi, la Serbie est en grève générale.