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Défense

Le 3e RG procède à l'arrestation d'un pickpocket

Le 1er juillet 2015, dans le cadre de l’opération SENTINELLE, une patrouille du 3e régiment du génie (3e RG) a procédé à l’arrestation d’un clown pickpocket sous l’Arc de Triomphe, à Paris.
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Liban : La FCR est Semper Collegatum

Le 23 juillet 2015, la Force Commander Reserve (FCR), a conduit sur le camp de Naqoura l’exercice Semper Collegatum (toujours relié), visant à exploiter les différents moyens du système d’information et de communication (SIC) de la Force intérimaire des Nation-Unies au Liban (FINUL).
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DCNS : Un nouveau plan stratégique pour les 10 prochaines années

MeretMarine.com - ven, 24/07/2015 - 00:01

Améliorer les performances, réduire les coûts, se développer à l’international et augmenter significativement le chiffre d’affaires. Ce sont les principaux axes du nouveau plan stratégique de DCNS, dont les grandes lignes ont été dévoilées le 23 juillet par Hervé Guillou. Moins d’un an après son arrivée à la tête du groupe naval français, le patron de DCNS avait dès l’an dernier entrepris de réorganiser l’entreprise afin d’en améliorer l’efficacité et accroître ses capacités de développement.

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La France très intéressée par le projet indien de nouveau porte-avions

MeretMarine.com - ven, 24/07/2015 - 00:01

Le groupe français se positionne pour assister l’Inde dans la conception de son prochain porte-avions. Il succèdera au Vikrant, premier bâtiment de ce type réalisé dans le pays. Long de 262 mètres pour un déplacement de 40.000 tonnes, le navire, mis à flot en 2013, doit être livré à partir de 2017. Il s’ajoutera au Vikramaditya (ex-Gorshkov) livré en 2014 après refonte par la Russie.

 

Le Vikramaditya (© : MARINE INDIENNE)

 

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Hermione : De Saint-Pierre et Miquelon à Brest

MeretMarine.com - jeu, 23/07/2015 - 22:26

L'Hermione a été légèrement retardée, ce mercredi, par des conditions météo difficiles au niveau de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Son arrivée est malgré tout, toujours prévue, à 15 heures (19 heures en France) au sud de l'archipel français. Après un passage dans la collectivité d'outre-mer, la frégate prendra la direction de Brest avec un départ prévu le 24 juillet à 18 heures. 

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La cible, sur une carte

Le mamouth (Blog) - jeu, 23/07/2015 - 22:04
Avant même le passage du ministre et de ses annonces dans ces pays, une carte diffusée par l'EMA
Plus d'infos »
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Les propositions de Eurodéfense pour un livre blanc de la Défense

Bruxelles2 - jeu, 23/07/2015 - 19:12

(B2) L’association Eurodéfense – France a publié, sous la signature de plusieurs anciens hauts responsables militaires, à la mi-juin, un appel à rédiger un « Livre Blanc de la Défense » en donnant des pistes sur le contenu de ce document comme les perspectives d’exploitation. Cet appel mérite d’être relayé alors que s’engage un débat qui devrait aboutir en juin prochain sur une nouvelle Stratégie européenne de sécurité (juin 2016).

« Les récentes évolutions du contexte de sécurité mondial fragilisent dangereusement le système de défense actuel des pays européens. L’augmentation des conflits et des menaces aux frontières de l’Europe, conjuguée à une baisse régulière et risquée des budgets de défense des pays européens depuis plus de 20 ans et à un désengagement inéluctable des Etats-Unis, en est principalement responsable. Cette situation incertaine incite à une mutualisation des forces et des capacités au sein de l’Union Européenne, mais force est de constater que la volonté politique des Etats a fait défaut jusqu’ici. (…)

La réalisation d’un Livre Blanc européen pour la sécurité et la défense marquerait une prise de conscience des insuffisances et des lacunes du dispositif de défense actuel de l’Europe. A l’abri de la puissance américaine dans l’Otan, les capacités d’action militaires individuelles de la plupart des Etats européens sont devenues marginales. Quant à leurs capacités d’action commune dans l’UE, celles-ci demeurent ridiculement faibles en regard de l’enjeu économique et patrimonial que représente l’Europe, conséquence notoire du déclin relatif de ses nations et de dépenses de défense insuffisantes, engagées de façon non coordonnée. Pourtant les Etats européens doivent faire face à des menaces et des risques largement communs, même si leurs priorités peuvent différer. Le retrait américain les met pourtant dans l’obligation de reprendre la responsabilité de leur défense, ce qu’ils ne peuvent assumer qu’en analysant ensemble leurs besoins et en mutualisant leurs efforts. C’est en jouant de l’addition de leurs capacités et de leurs complémentarités qu’ils pourront atteindre la masse critique nécessaire, devenue un critère central de la puissance dans un monde globalisé.

Un certain nombre d’obstacles doivent cependant être surmontés pour y parvenir. L’absence d’une véritable Politique étrangère commune vient au premier rang mais pourrait être partiellement comblée par un approfondissement des convergences entre Etats, dossier par dossier, dans le cadre d’une nouvelle analyse stratégique au niveau européen (d’ailleurs envisagée par la nouvelle Haute Représentante). Il faudra ensuite vaincre les réticences et les craintes des responsables nationaux, inquiets de devoir modifier leurs priorités pour ne pas étaler leurs divergences, de se trouver contraints par des positions agréées au niveau européen et de devoir justifier des options qui pourraient être vues par leurs concitoyens comme des abandons de souveraineté. L’hétérogénéité des cultures politiques et militaires des Etats européens et de leur conception de la puissance ne doit pas être sous-estimée, mais pourrait toutefois se réduire dans une analyse considérant l’UE comme une entité globale dont chaque Etat serait partie. Une telle analyse réveillerait sans doute le débat sur l’objectif recherché par la construction européenne et ses limites, mais aurait l’intérêt de clarifier la vision de nos concitoyens, notamment face aux fausses alternatives nationalistes. Quant à l’argument d’un affaiblissement de l’Otan résultant du renforcement des capacités européennes, celui-ci paraît totalement spécieux au moment où notre partenaire américain réclame un rééquilibrage du partage du fardeau de la sécurité européenne.

Des opportunités pour agir ?

En contrepoint, le nouveau paysage des menaces et des risques tout autour de l’UE et notamment dans son voisinage, offre des opportunités à saisir en faveur d’une approche européenne de la défense.

La prise en compte de ces risques de façon globale dans leur diversité et en fonction de leur dangerosité à l’échelle européenne permettrait de fixer des priorités, de mieux répartir les efforts entre les Etats, de jouer sur leurs complémentarités et donc d’améliorer le rapport coût/efficacité de la défense européenne. Le problème actuel des flux migratoires incontrôlés en Méditerranée donne une bonne illustration de ce besoin d’apporter des solutions au niveau européen.

Une telle approche favoriserait aussi la définition d’un meilleur partage des rôles entre Européens et Américains dans la défense de l’Europe mais aussi pour la défense de nos valeurs et la protection de nos intérêts communs au niveau mondial.

Elle permettrait d’identifier les capacités stratégiques que les Etats européens ne pourront acquérir individuellement dans l’avenir, mais indispensables à leur indépendance et leur liberté d’action (moyens spatiaux, transport stratégique, systèmes d’armes majeurs du futur…)

Quel contenu ?

Un Livre blanc européen devrait exprimer la volonté politique des Etats de l’UE, en accord avec leurs opinions publiques, de penser et d’organiser leur défense au niveau européen, sans que cela débouche obligatoirement sur un système de défense européen totalement intégré, (armée européenne).

Il devrait traiter en particulier de:

  • l’approfondissement de la notion de masse critique pour la puissance d’influence des Etats ;
  • l’expression de la puissance et l’emploi de la force armée par l’UE ;
  • l’expression de la solidarité dans le domaine de la sécurité et de la défense au sein de l’UE dans le but non seulement de protéger les intérêts communs des Etats membres mais de défendre en commun tous leurs intérêts (communs et nationaux) ;
  • la mise en œuvre du principe de subsidiarité entre l’UE et ses Etats membres dans la défense, la finalité de l’approche européenne étant d’apporter des solutions communes là où les nations sont individuellement défaillantes et non de se substituer à elles ;
  • la problématique d’une approche concertée de la dissuasion nucléaire et de la défense anti-missiles balistiques dans la défense de l’UE ;
  • les conditions d’une autonomie stratégique de l’UE pour atteindre ses objectifs et les moyens nécessaires pour y parvenir.

Avec des besoins, des ambitions et des capacités réévalués au niveau européen, il devrait montrer comment l’UE se prépare à prendre en compte le désengagement partiel des Etats-Unis et à redéfinir un partenariat transatlantique adapté aux réalités du 21ème siècle.

Les besoins capacitaires devraient être exprimés par finalité : anticipation, prévention, protection, intervention, dissuasion, en référence à l’autonomie stratégique recherchée.

Ouvrage court et pédagogique, il devrait être complété par des stratégies de mise en œuvre détaillées dans les domaines de la sécurité intérieure, de la sécurité extérieure, par régions du monde avec des priorités.

Un tel livre blanc devrait servir d’instrument de cohérence et d’optimisation au niveau européen, en étant un cadre de référence pour les livres blancs nationaux. Il ne devrait pas être un document technique, mais avoir une vocation pédagogique, être de portée générale et accessible au grand public.

Elément constitutif de l’approche globale de sa défense par l’UE, il permettrait la définition de stratégies régionales (par ex. Sahel, Corne de l’Afrique) et thématiques (par ex. stratégie de sécurité maritime, de cyberdéfense, énergétique ou le lien entre la PSDC et la politique de voisinage), l’organisation (commandement et contrôle), la réalisation des budgets nécessaires (par ex. PESC et Athéna), le corpus doctrinal, le plan de développement des capacités (CDP), en lien avec la sauvegarde d’une base industrielle et technologique et les engagements opérationnels envisagés. Le Livre blanc européen pourrait également établir le niveau de relation et de coordination souhaitable avec les grandes organisations telles que l’ONU, l’OSCE, l’OTAN ou l’Union africaine

Dans le climat actuel d’euroscepticisme, l’élaboration d’un Livre Blanc Européen pourrait être un exercice à vocation pédagogique salutaire permettant de faire prendre conscience à nos concitoyens, des défis sécuritaires posés aux pays membres de l’UE mais aussi de proposer des solutions possibles au niveau européen. Son but principal serait de clarifier les conditions permettant de renforcer concrètement la sécurité de tous les Etats et de leurs citoyens en développant leurs solidarités.

Général de corps d’armée (2s) Jean-Paul Perruche ; Ingénieur général de l’armement (2s) Patrick Bellouard ; Pierre Lépinoy ; Général de division (2s) Maurice de Langlois ; Béatrice Guillaumin ; Général de brigade(2s) Patrice Mompeyssin.

Télécharger la proposition détaillée d’Eurodéfense (pdf)

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Une distinction de 1re classe mémorable !

Le 11 juillet 2015, le cavalier Tanguy de la section équestre militaire des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC)  a eu le privilège de se voir remettre la distinction de 1ère classe par le ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian à Rennes.
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La Russie pratique-t-elle une «politique de puissance» ?

Blog Secret Défense - jeu, 23/07/2015 - 16:06
Un débat étonnant à l'Assemblée nationale
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La Russie pratique-t-elle une «politique de puissance» ?

Blog Secret Défense - jeu, 23/07/2015 - 16:06
Un débat étonnant à l'Assemblée nationale
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La Russie pratique-t-elle une politique de puissance ?

Blog Secret Défense - jeu, 23/07/2015 - 16:06
Un débat étonnant à l'Assemblée nationale
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La Russie pratique-t-elle une politique de puissance ?

Blog Secret Défense - jeu, 23/07/2015 - 16:06
Un débat étonnant à l'Assemblée nationale
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Remise de chèque à Terre Fraternité par les lieutenants du Génie

Jeudi 16 juillet, à l’occasion de la cérémonie de fin d’année scolaire de l’école du Génie d’Angers, les lieutenants de la division d’application ont remis un chèque de 22 010 euros au général Thorette, président de Terre Fraternité.
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Premier largage de parachutistes militaires depuis l’A400M Atlas

Le 16 juillet 2015, 91 parachutistes se sont élancés depuis la tranche arrière de l’A400M Atlas : une grande première pour les forces armées.
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Nationalisme et politique étrangère : pratiques émergentes


(publié dans L'ENA hors les murs, juillet 2015)
Le possible retour de politiques étrangères nationalistes a longtemps hanté les Européens. Le spectre d’un nouveau Sonderweg allemand, moins tragiquement d’un néo-gaullisme français, la crainte d’une résurgence identitaire en Europe orientale, depuis l’Autriche (avec les succès électoraux de Jörg Haider jadis) jusqu’à la Hongrie, continuent d’alimenter le débat stratégique. Les guerres balkaniques des années 1990 avaient rappelé, il est vrai, que les scénarios du pire n’étaient jamais à exclure. Plus particulière est la crainte, récurrente, d’un nationalisme américain de politique étrangère, lorsque le grand allié d’outre-Atlantique se prend à refaire le monde au nom de son intérêt national. Plus connue, la peur d’une déstabilisation du voisinage méditerranéen refait surface à chaque crispation israélienne, turque ou arabe. Mais la grande énigme de cette décennie 2010 est à la fois plus lointaine et plus insaisissable. Elle émane d’au moins trois géants non occidentaux, qualifiés rapidement d’ « émergents » : la Russie, la Chine et l’Inde.
La première – la Russie – est plus « ré-émergente » qu’émergente, dans la mesure où toute sa problématique consiste à rappeler la place qui fut la sienne pendant près d’un demi-siècle, aux temps de la bipolarité. La seconde, la Chine, n’est « émergente » qu’à l’échelle des deux derniers siècles, tant son prestige avait rayonné précédemment sur l’histoire mondiale. L’Inde enfin, passée dans un premier temps du statut de joyau de l’Empire britannique à celui de leader du Tiers-Monde, joue désormais dans la cour des puissances économiques aussi bien que nucléaires. Et ces passés sont importants.
Car ces trois Etats posent aujourd’hui de façon originale la question du nationalisme et de sa traduction en politique étrangère. La Chine, en écho elle-même à d’autres expressions nationalistes régionales comme celles du Japon ou du Vietnam, pose ses revendications territoriales (notamment en mer de Chine du Sud) et exalte sa souveraineté retrouvée par rapport aux temps des humiliations japonaises et occidentales (à la fin du XIXesiècle). La Russie exhume son passé au risque de la réécriture et invoque la présence de nationalités russes à l’extérieur pour affirmer ses droits sur son ex-étranger proche et ses anciennes républiques. L’Inde enfin, sur un autre mode, porte une nouvelle fois au pouvoir le parti nationaliste hindou (le Bharatiya Janata Party ou BJP), dont le discours repose sur un socle ethno-nationaliste et religieux qui n’est pas sans poser de questions pour la relation déjà tendue avec le voisin pakistanais, mais également avec le reste du monde.
Doit-on néanmoins aborder ces trois cas au prisme des analyses classiques de la politique étrangère ? Notre hypothèse ici sera que l’approche par le nationalisme ne permet pas de saisir ce qui fait depuis peu la spécificité commune de ces trois Etats, à savoir une relation au monde marquée par un prisme moins national qu’impérial. Qu’est-ce qu’une politique étrangère de type « impérial » ? En premier lieu, celle-ci ne saurait se confondre avec l’accusation d’impérialisme qui touche potentiellement, dans le débat public, toute politique étrangère de puissance dominante (les Etats-Unis en font souvent les frais). Le prisme impérial se réfère davantage à une sphère d’influence englobante et héritée du passé, qu’à la défense d’un intérêt national particulariste. La relation avec les voisins considérés comme appartenant à cette sphère d’influence participe alors d’une relation patron-client, fondée en grande partie sur le rayonnement culturel et politique ancien de l'Etat « patron ». Davantage que dans un jeu à somme nulle, elle s’inscrit dans la conception d’un rapport d’allégeance naturelle du « petit » vis-à-vis du grand, rapport dans lequel le grand ne dicte pas nécessairement la conduite à tenir, à condition que le petit reste dans les limites d’un comportement « adéquat ». Si des concepts comme celui d’hégémonie (qui implique une domination acceptée voire appelée par le dominé), ou de finlandisation (qui implique la sagesse autocontrainte du petit Etat situé aux portes d’un voisin infiniment plus puissant) peuvent s’approcher de la description de cette pratique impériale, le vocabulaire hérité de la guerre froide ne permet d’en saisir la subtilité ni surtout les conséquences internationales actuelles. Car l’approche impériale de la politique étrangère est également, par essence, révisionniste. En ressuscitant des subordinations anciennes comme autant de nouvelles souverainetés limitées, elle transgresse le jeu étatique hérité de l’ordre de 1945 et plus encore les recompositions de la période 1989-91.
Ce sont bien de telles dynamiques que l’on voit à l’œuvre aujourd’hui dans ce qu’ils est à nouveau convenu d’appeler le « monde chinois » ou le « monde russe ». En retrouvant les mécanismes d’un Empire du milieu qui dominait sans conteste l’Asie jusqu’à la fin du XIXe siècle, Pékin conteste l’interprétation occidentale du droit de la mer selon la convention de Montego Bay et revendique ainsi un domaine maritime et territorial étendu, ou table sur la proximité culturelle entretenue par une diaspora chinoise influente dans les pays de la zone, pour développer une politique d’influence. En revenant au passé et/ou aux sources de la formation progressive de la grande Russie, Moscou annexe la Crimée, reconnaît des républiques séparatistes en Géorgie, fait craindre la manipulation des populations russophones pour déstabiliser une aire qui peut inclure l’est de l’Ukraine mais aussi la Transnistrie ou les Pays Baltes. Dans les deux cas, il s’agit de punir ceux qui, après s’être émancipés dans les dernières années, auraient l’imprudence de vouloir résister à la restauration de rapports de dominations anciens. Comme si, pour convoquer Max Weber, le temps de la domination traditionnelle, à laquelle certains tentent d’ajouter la domination charismatique, était revenu, mettant fin aux dominations légales-rationnelles plus récentes (celles de l’UE sur l’Ukraine, ou des Etats-Unis en Asie). L’Inde est un cas différent dans la mesure où contrairement à la Russie et à la Chine qui furent des empires avérés, elle fut dominée plutôt que dominante, par les empires musulmans d’abord, britannique ensuite. Mais la constitution, selon un habitus impérial du coup bien intériorisé (convoquons Bourdieu après Max Weber…), d’une sphère d’influence sur les petits Etats de l’Océan Indien ou sur les Etats tampons d’Asie du Sud (Bhoutan, Népal…), la volonté de revoir la situation du Cachemire, et la perception d’un monde indien auquel le nouveau Premier ministre Narendra Modi pourrait insuffler une dynamique charismatique, sont bien à l’ordre du jour.
Analyser ces politiques étrangères dans toute la complexité culturelle, historique, et dès lors politique qui caractérise le rapport à leur voisinage mais aussi à « l’Occident », réclame une boîte à outil conceptuelle nouvelle, qui dépasse de loin les cadres réalistes hérités de la bipolarité. L’agenda de recherche en est passionnant, mais toute interprétation erronée, sur ce chemin de la compréhension, peut être lourde de conséquences dans le jeu international à venir.

La Vigie 21-22 Quelques suites stratégiques à l’accord avec l’Iran | En finir avec les livres blancs

EGEABLOG - mer, 22/07/2015 - 22:27

La Vigie, lettre d'analyse stratégique publiée par Jean Dufourcq et Olivier Kempf et paraissant tous les deux mercredis, vous propose son numéro double 21 et 22.

Vous trouverez dans ce numéro daté du 23 juillet 2015 un texte intitulé Quelques suites géopolitiques de l'accord avec l'Iran, un autre sur En finir avec les Livres Blancs, une Lorgnette sur Réagir aux crises.Enfin, pour ce numéro double d'été (prochaine parution prévue pour le 19 août), nous vous présentons en Lectures d'été une sélection d'ouvrages qui nous ont marqués cette année et qui pourraient susciter votre attention pour creuser tel ou tel sujet. Si vous êtes déjà abonné à La Vigie, vous pouvez accéder directement au numéro 21-22 en vous rendant sur cette page. N'oubliez pas de vous connecter afin d'y accéder.

Enfin, pour ceux qui n'auraient pas reçu le courriel signalant le numéro 20 (Conséquences géopoitiques d'un Grexit | Place de l'universel en stratégie), en voici les liens :https://www.lettrevigie.com/?p=831

Vous pouvez également lire les billets publiés en livre accès sur le site :

Suites stratégiques de l'accord avec l'Iran

  • La signature, le 13 juillet dernier, de l’accord entre le P5+1 (les cinq membres du Conseil de sécurité plus l’Allemagne) avec l’Iran revêt une autre qualité que celui obtenu le même jour entre l’UE et la Grèce. Dans un cas, 17 h de discussion pour un résultat qu’on sait déjà instable (voir billet de jeudi sur LV), dans l’autre 17 mois de négociations serrées, techniques, tendues, mais aboutissant à un résultat remarquable. L’un est fondé sur la peur et la coercition, l’autre parie sur une volonté d’aboutir et, qui sait ? de rétablir la confiance. Il a plusieurs significations stratégiques qu’il convient d’établir ... (...)

En finir avec les Livres Blancs

  • La pratique s’en est installée dans notre pays : à chaque législature, son Livre blanc sur la défense. Si le catalogue des experts consultés varie peu, chaque nouvel exécutif se croit obligé de refonder ce domaine régalien pour se l’approprier. Est-ce si utile et quoi faire d’autre en cette période de fluidité stratégique ? Les principales critiques à adresser à cet exercice désormais convenu sont bien connues . (...)

Pour avoir accès au numéro 21-22 en entier, rendez-vous sur le site de La Vigie et abonnez-vous : l'abonnement découverte pour 3 mois vaut 16 €, l'abonnement annuel pour les particuliers vaut 60 €, l'abonnement pour les entreprises et organisations (5 licences) vaut 250 €. Pour s'abonner, cliquer sur le lien “Vigie n° 21-22”, ajoutez au panier, cliquez sur “régler ma commande", payez, comme sur n'importe quel site de commande en ligne. Une fois que vous serez abonnés, vous recevrez un courriel avec un lien direct vers le numéro et à l'avenir, chaque numéro arrivera directement dans votre boite mail.

Vous pouvez aussi vous procurer le numéro à l'unité, de la même façon.

L'avenir de La Vigie et son développement (pour apprécier le projet, lire “à propos”) dépend de vos abonnements. Nous espérons que vous nous souviendrez dans cette aventure. Bien cordialement,

Jean Dufourcq et Olivier Kempf

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La FREMM Tahya Misr prête à rejoindre l’Egypte

MeretMarine.com - mer, 22/07/2015 - 19:53

Arrivée lundi matin dans la base navale de Brest, la frégate égyptienne Tahya Misr a quitté le port du Ponant ce mercredi 22 juillet. Elle arborait d'un bord les pavillons de son indicatif (Sierra-Sierra-Mike-Quebec - SSMQ) et de l'autre ceux de son numéro de coque, le 1001.

 

La Tahya Misr quittant Brest (© : MICHEL FLOCH)

 

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