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Questions sur le coût de la guerre



Questions sur le coût de la guerre
Un constat : la crise budgétaire des grands interventionnistes occidentauxLire la suite dans B. Badie, D. Vidal, Nouvelles guerres. L'état du monde 2015, La découverte, Paris, 2014 
Depuis l'avènement en 1989-91 d'un « entre-deux stratégique » ouvert par la fin de la bipolarité vers un système international encore incertain, les trois puissances militaires occidentales américaine, britannique et française, parfois accompagnées de partenaires, ont assuré la plupart des grandes interventions militaires et leur commandement. A l'exception de la guerre irakienne de 2003 (à laquelle la France de Jacques Chirac a refusé de participer), ce sont bien ces trois alliés que l'on retrouve ensemble, du Golfe (1991) à la Libye (2011), du Kosovo (1999) à l'Afghanistan (à partir de 2003). Agissant parfois plus individuellement, chacun des trois a conservé le soutien des autres: les États-Unis en Somalie en 1992, ou dans de nombreuses opérations contre « la terreur » après 2001, du Yémen jusqu’aux Philippines ; la France principalement en Afrique, comme en Côte d'Ivoire depuis 2001 (opération Licorne), en Ituri à la tête d'une opération labellisée Union européenne (2003), au Mali ou en Centrafrique aujourd'hui.
Or ce sont ces mêmes puissances qui affichent désormais, dans une grande transparence d'ailleurs, les restrictions imposées à leurs appareils de défense par une contrainte budgétaire que la crise financière internationale de 2008 a considérablement accentuée. Si sa marge de manœuvre reste énorme (37% des dépenses militaires mondiales en 2013, un budget militaire de 460 milliards d'euros), les coupes annoncées par l'Amérique sont impressionnantes (-7,8% en 2013, près de 500 milliards de dollars sur dix ans à partir de 2012).  Épuisée par ses deux aventures irakienne et afghane auprès de l'allié américain, l'armée britannique subit le programme d'austérité décidé par David Cameron en 2011 (8% de réduction sur la défense). La France a amorcé, avec le Livre Blanc de 2008 sur la défense et la sécurité nationale, un nouveau modèle d'armée, c'est à dire une réduction de son outil militaire intensifiée encore par le livre blanc de 2013. Si le budget global est à peu près maintenu du fait d'un effort sur les équipements (autour de 31 milliards d'euros annuels), ce sont 78.000 personnels qui sortent des effectifs (54.000 entre 2009 et 2015, plus 24.000 autres annoncés en 2013).
Un point amène certes à relativiser cette tendance: le temps n'est plus aux armées de masse, de conscrits ou de chair à canon, mais plutôt à des professionnels entraînés et équipés pour des missions de haut niveau. Et de ce point de vue les trois armées concernées maintiennent leur savoir-faire, ainsi qu'un niveau technologique peu égalé ailleurs. Elles conservent l’outil de la dissuasion nucléaire, qui leur confère un statut politique précieux. Mais comment ne pas voir également les rééquilibrages et les défis ? D'une part, ces trois puissances peuvent de moins en moins compter sur l'appoint de leur propre camp, otanien ou européen : les États membres de l'UE ont quasiment renoncé à la puissance, avec des budgets de défense dérisoires et la volonté politique qui va avec (-0,7% pour l'UE en 2013, mais huit pays ont diminué leur budget de plus de 10%, dont l’Italie, les Pays Bas et le Royaume-Uni). D'autre part, d'autres puissances, ailleurs, développent un instrument militaire à la vocation agressive peu dissimulée, tandis que des régions entières s'adonnent à la course aux armements. La Chine, avec un budget estimé depuis l'Ouest à environ 100-150 milliards de dollars annuels, travaille au développement de sa puissance maritime, et à des systèmes de déni d'accès aux espaces qu'elle considère comme siens en Mer de Chine du sud (les fameux A2/AD, ou anti-access/area denial). Elle a augmenté ses dépenses militaires de 7,4% en 2013 et annonce une augmentation de 12,2% de son budget défense pour 2014. La Russie, qui n'a pas la même marge de manœuvre, a augmenté son budget de 4,8% en 2013, et semble réhabiliter le fait accompli militaire, comme on l’a vu en Géorgie puis en Crimée. Dans le monde, 23 pays ont doublé leurs dépenses en dix ans, et aucun n'appartient à l'Alliance atlantique (par exemple l’Angola, tandis que l’Arabie Saoudite, avec 67 millliards de dollars et 9,1% de son PIB consacré à la défense, devient le 4e pays du monde pour les dépenses militaires, devant la France et après les Etats-Unis, la Chine et la Russie). A l'heure où de surcroît les troubles de sécurité issus du monde non étatique se multiplient (piraterie maritime, bandes armées, contestation religieuse armée, guerres de cartels…), le paysage se transforme, et le fossé, pour les grands intervenants occidentaux, semble se creuser entre les défis et les moyens.

Armées de riches, guerres de pauvres?
La question dépasse la simple promenade chiffrée, qui se résumerait comme au temps de la guerre froide à compter les missiles, chars et avions des uns et des autres. Car la mesure du rapport de force, avec les mutations de la guerre, a changé. Après l’armée rouge dans les années 1980, ce sont les Etats-Unis qui sortent d’Afghanistan sans avoir atteint leurs objectifs. Après le camouflet somalien de 1992 et peu de temps avant sa retraite afghane, la même Amérique quittait en 2011 un Irak en ruine. La France qui pouvait jadis, disait-on, « changer le cours de l’histoire » en Afrique avec quelques avions et une poignée d’hommes, s’est trouvée à la peine en Côte d’Ivoire (depuis le lancement de l’opération Licorne en 2002). Plus efficace dans l’opération Serval au Mali (depuis janvier 2013), elle fut prise ensuite dans une mission difficile en Centrafrique (opération Sangaris, depuis décembre 2013), sans jamais se trouver face à une armée régulière. Avec l’appui de son allié britannique et force soutien logistique américain, elle dut mobiliser des moyens importants pour venir à bout de la garde et des mercenaires d’un colonel Kadhafi tué dans l’opération, mais auquel ont succédé le chaos en Libye et la prolifération de violence au Sahel. Face aux machettes, aux pick-up et aux combattants de fortune, les riches peuvent-ils encore faire les guerres des pauvres ?

Scania CaRaPACE

Military-Today.com - lun, 29/09/2014 - 00:55

Swedish Scania CaRaPACE Fuel Tanker
Catégories: Defence`s Feeds

Uzbin`s Ambush (updated)

CSDP blog - dim, 28/09/2014 - 16:41

Six years ago...

About the French presence in Afghanistan (in French)
Magazine vidéo de l'armée de Terre n° 32 sur le GTIA de Kapisa (Groupement Tactique Inter Armées) en Afghanistan.

Language Undefined Tag: AfghanistanUzbinSarkozyMorin

Rendőrök verték meg a miniszterelnök testvérét a melegfelvonuláson

Serbia Insajd - dim, 28/09/2014 - 15:33

Andrej Vučić, Aleksander Vučić szerb miniszterelnök bátyja, a Crvena Zvezda kosárlabda klub alelnöke volt a közelmúltig. Sokan támadták azzal, hogy családi kapcsolatai révén érvényesül. Valamelyest sikerült is érvényesülnie az biztos, mert testőreivel jelent meg a szerb Gay Pride-on, és a rendőrkordonon keresztül szerettek volna "csatlakozni a felvonulókhoz", adta hírül a szerb Tanjug hírügynökség. A Kurir információ szerint a miniszterelnök testvérét a belgrádi központi katonai kórházba szállították.


Catégories: Nyugat-Balkán

KrAZ Spartan

Military-Today.com - dim, 28/09/2014 - 00:35

Ukrainian KrAZ Spartan Armored Personnel Carrier
Catégories: Defence`s Feeds

Antey-2500

Military-Today.com - sam, 27/09/2014 - 01:55

Russian Antey-2500 Long-Range Air Defense Missile System
Catégories: Defence`s Feeds

UN Senior Mission Leaders Course

GCSP (Training Courses) - ven, 26/09/2014 - 12:21

The SML is held to identify and prepare newly appointed and future mission leaders of UN peacekeeping operations and to familiarize them with their roles and responsibilities in peacekeeping operations.

Panavia Tornado ECR

Military-Today.com - ven, 26/09/2014 - 01:55

Panavia Tornado ECR Electronic Warfare and Reconnaissance Aircraft
Catégories: Defence`s Feeds

Enhancing Leadership for Peacebuilding: 7th Senior Level Course on Peacebuilding

GCSP (Training Courses) - jeu, 25/09/2014 - 16:49

This five day Leadership Course provides an opportunity for current and potential leaders to enhance their understanding of sustainable peacebuilding and leadership styles. Although the body of knowledge about peacebuilding is growing, a lack of clarity about what makes peacebuilding effective persists. Similarly, considerable knowledge exists on leadership, but fails to permeate in the peacebuilding field. This course provides an opportunity for practitioners to enhance their understanding of both leadership and sustainable peacebuilding.

6th GCSP-European Security and Defence College (ESDC) Course on Peacebuilding

GCSP (Training Courses) - jeu, 25/09/2014 - 15:10

With this course on “Peacebuilding” experts from governments, civil society, the private sector, international institutions and agencies as well as international non-governmental organisations will be prepared and supported for their engagement in crisis prevention, crisis management, humanitarian aid and development cooperation. This Peacebuilding Course is jointly organized by the  Austrian Study Centre for Peace and Conflict Resolution  (ASPR), the Austrian Ministry of Defence and Sports, and the Geneva Centre for Security Policy (GCSP) in the framework of the Academic Programme of the  European Security and Defence College  (ESDC).

L'Etat islamique, produit de la guerre entre chiites et sunnites

Géopolitique (Blog Pierre Rousselin) - jeu, 25/09/2014 - 14:43
Barack Obama a tout essayé pour éviter d'en arriver là. Sa volonté d'extraire les Etats-Unis du Moyen Orient est même l'une des causes principales de la catastrophe qui le force à agir maintenant, là où il ne voulait pas. Comme... Pierre Rousselin http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/pierre-rousselin.html
Catégories: Union européenne

Maritime Security and the Legal Order of the Oceans

GCSP (Training Courses) - jeu, 25/09/2014 - 14:05

“Sea is free to all and nobody has the right to deny others access to it.
Every nation is free to travel to every other nation, and to trade with it.”
Mare Liberium, Hugo Grotius 1609

This one-day training module focuses on the nature of maritime security today, the strategic, legal and operational frameworks employed by international security institutions as well as by select individual states to combat this complex and increasingly international security challenge.

Cybersecurity Module

GCSP (Training Courses) - jeu, 25/09/2014 - 12:29

The Cyber world is evolving very quickly. It is becoming a growing challenge for the nations and internationally. The key question is how to improve the preparedness of the modern societies and how to build new capacities in the cyber word. Awareness is crucial to further development as the weakest links in the chain are the users, be they individuals, companies or governments, while education is decisive in mitigating the shortage of skilled cyber-professionals. New collaboration models are needed and the role of the private sector in cyber security is crucial.

Cyber security has also become a integral dimension of global security policy and almost every crisis is having its “cyber front”. The most recent case is the Ukrainian crisis. Edward Snowden’s disclosures have been a serious blow to citizens’ trust of governments. Can political leaders still impact users’ online behavior? Is personal data gathering an infringement of human rights or a “necessary evil”? How can governments be held more accountable in cyber-space? Cyber-security’s concepts and legislation clearly need to be better defined.

Développement des capacités pour une mise en oeuvre efficace du Traité sur le Commerce des Armes (TCA)

GCSP (Training Courses) - jeu, 25/09/2014 - 12:04

Ce cours propose de former des fonctionnaires gouvernementaux des Etats signataires du Traité sur le Commerce des Armes (TCA) sur la meilleure façon de mettre en oeuvre efficacement ses dispositions. Le but du cours est de contribuer à la réalisation des deux principaux objectifs du TCA: «Instituer les normes communes les plus strictes possibles aux fins de réglementer ou d’améliorer la réglementation du commerce international d’armes classiques ; [p]révenir et éliminer le commerce illicite d’armes classiques et empêcher le détournement de ces armes.»

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