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Military-Today.com - dim, 21/12/2014 - 00:55

American M1911 Semi-Automatic Pistol
Catégories: Defence`s Feeds

"La sauvegarde de notre monde humain n'est nulle part ailleurs que dans le coeur humain, la pensée humaine, la responsabilité humaine." (Vaclav Havel)

Regards citoyens - sam, 20/12/2014 - 14:56
" La sauvegarde de notre monde humain n'est nulle part ailleurs que dans le coeur humain, la pensée humaine, la responsabilité humaine." (Vaclav Havel)
Catégories: Union européenne

P. Blanc, J-P. Chagnollaud, Violence et politique au Moyen-Orient



P. Blanc, J-P. Chagnollaud, Violence et politique au Moyen-Orient, Presses de Sciences Po, Paris, 2014  
Retrouvez les autres notes de lectures dans la Lettre de l'IRSEM n°8-2014
 
Pourquoi la violence politique au Moyen-Orient ? Hélas, les facteurs explicatifs ne manquent pas et les deux auteurs de cet ouvrage nous en dressent une liste. L’histoire coloniale d’abord, a engendré la violence territoriale (de la part du colonisateur) et sa réaction chez le colonisé, ou chez les nouvelles entités ainsi créées, notamment autour de l’enjeu Israël-Palestine. La trajectoire des idéologies, ensuite – sionisme, nationalisme arabe, islamisme – n’a rien fait pour désamorcer cet engrenage. Nationalismes et communautarismes ont fait à leur tour de la question identitaire un multiplicateur de violence, violence que les systèmes autoritaires ont encore exacerbée selon plusieurs modalités (violence physique, économique, exclusive aussi par le système de l’asabiyya – les violences faites aux femmes sont comprises dans cette catégorie). Enfin, le (mauvais) traitement de la région par le système international, ses instances et les détenteurs de son droit, n’ont pas permis – pour dire le moins – de compenser ces dynamiques. Au final, l’instabilité aujourd’hui paroxystique de cet ensemble régional (que l’année 2014 a encore démontré avec la double guerre civile irakienne et syrienne, la crise de gaza, les crispations autoritaires égyptiennes, entre autres) s’explique d’abord par une « désertion du politique », dont le prix à payer est désormais élevé.

P. Buhler, La puissance au XXIe siècle




P. Buhler, La puissance au XXIe siècle, Biblis, Editions du CNRS, 2014
Retrouvez les autres notes de lectures dans la Lettre de l'IRSEM n°8-2014
La réédition augmentée et en poche de ce travail désormais classique de Pierre Buhler (première édition en 2011) vient utilement mettre à jour sa réflexion sur la puissance, notamment à la lumière des événements ukrainiens, mais aussi moyen-orientaux. Diplomate de carrière doté d’une expérience d’enseignement de quatre années à Sciences Po, l’auteur excelle là où on l’attendait (notamment sur la conception russe de la puissance, sur la situation ukrainienne et centre-européenne, sur la puissance américaine, sur l’Asie – autant de champs qu’il a pratiqués amplement), mais également là où on l’attendait moins, à savoir sur la partie plus académique de sa réflexion (dont on pouvait imaginer qu’elle exigeait un investissement en temps moins accessible à un acteur qu’à un universitaire). Les quelque 600 pages de Pierre Buhler offrent en effet en toile de fond, au-delà de l’analyse du concept de puissance,  une véritable introduction aux relations internationales qui mobilise les auteurs clefs et les commente avec pertinence. Sur le concept de puissance lui-même, la mise en abîme historique (chapitre 1), les passages sur la relation de la puissance au droit et, partant, à la légitimité (chapitre 3), à la géographie, à la démographie ou à l’économie, sont particulièrement éclairants. P. Buhler plaide notamment, chiffres alarmants à l’appui, pour un plus grand investissement français et européen en faveur de la R&D, éléments incontournables de la puissance de demain. Sans parti pris théorique, il adopte néanmoins (p.330-331) l’une des définitions les plus modernes et convaincantes de la puissance, à savoir celle de Susan Strange (The Retreat of the State, 1996), comme : « la capacité d’une personne ou d’un groupe de personnes d’influer sur un résultat de telle manière que ses préférences l’emportent sur celles des autres ». A méditer.

Guerres hybrides et processus décisionnels incertains



Editorial de la Lettre de l'IRSEM n°8-2014
Le débat sur les guerres dites hybrides, relancé en 2014 par l’action russe dans l’est de l’Ukraine, n’est pas nouveau pour la littérature de relations internationales ou de war studies. Mais le plus frappant aujourd’hui est sans doute l’interconnexion entre ce « brouillard de la guerre », et le brouillard des processus décisionnels étatiques qui y participent. Une mise en abîme en trois temps confond aujourd’hui l’observateur : 1- les acteurs et logiques des situations de conflit contemporaines sont multiples, 2- elles échappent aux Etats qui croyaient pouvoir les instrumentaliser, d’autant que 3- ces Etats eux-mêmes n’ont pas de processus décisionnel clairement identifiable, au moins depuis l’extérieur.
Dans son ouvrage classique New and old Wars (Cambridge, 2012, 3d ed.), Mary Kaldor insiste sur les contradictions des conflits nouveaux : intégration ou exclusion des sociétés dans la globalisation, homogénéisation et diversification des pratiques, universalisation etlocalisme des revendications, coexistent en effet dans des situations héritées de la fin de la guerre froide. Les objectifs de ces conflits sont désormais politiques, identitaires et symboliques, plutôt que territoriaux ou idéologiques comme dans le passé. Ces guerres sont menées suivant des techniques héritées à la fois de la guérilla et de la contre-insurrection, ce qui fait leur complexité : c’est le contrôle politique d’un territoire et de sa population qui fait foi, plutôt que sa possession ; c’est la multiplicité des acteurs (paramilitaires, seigneurs de guerre, gangs, forces de police, mercenaires et fraction détachées d’armées régulières) qui prime, plutôt que la qualité organisationnelle d’une seule force officielle ; enfin c’est l’interconnexion de l’économie de guerre avec la société mondiale qui s’impose, y compris dans ses aspects informels (flux financiers issus des diasporas, « prélèvements » sur l’aide humanitaire, soutien de gouvernements voisins, mais aussi trafics d’armes, de produits ou d’êtres humains, drogue…).
Franck Hoffman (Conflict in the XXIst Century: The Rise of Hybrid Wars, 2011) a également théorisé ce concept de guerre hybride, insistant davantage sur la rencontre entre ses dimensions publique et privées, étatiques et non étatiques, formelles et informelles. Qu’on invoque encore le « degenerate warfare » (Martin Shaw), les « vestiges » de la guerre (John Mueller) ou la guerre « post-moderne » (Chris Hables Gray), le phénomène est connu, et la phase 1 de notre problème (multiplication des acteurs et des logiques dans les conflits) est donc plutôt bien identifiée, sinon résolue, par la littérature consacrée. 
Mais une question essentielle demeure : ces logiques concurrentes que l’on peut observer, ces acteurs multiples qui interagissent, sont-ils mis en musique par des stratégies cohérentes ? C’est bien la question du pilote dans l’avion, du deus ex machina, de la manipulation ou au contraire de l’autonomisation de cette diversité, qui est posée. Pour être plus clair encore : la Russie de Vladimir Poutine a-t-elle une chance de maîtriser les acteurs et processus aujourd’hui déchaînés en Ukraine ? L’Iran domptera-t-il éternellement le levier Hezbollah, ou d’autres encore, au Proche-Orient ? Le Pakistan peut-il impunément instrumentaliser les Talibans et les confiner au seul théâtre afghan ? Ce dernier exemple augure déjà d’une réponse sceptique.Là encore, les travaux sur les processus décisionnels comparés en matière d’action extérieure sont assez étoffés pour que l’on sache, depuis longtemps, que les multiples obstacles à une maîtrise parfaite de dynamiques aussi piégées rendent l’affaire quasiment impossible. Il y a toute chance qu’entre les biais de perception des décideurs (R. Jervis, Perceptions and misperceptions in international Politics, 1976), les affres bureaucratiques (compétition entre acteurs, conseillers, ministères, bureaux…) ou les perversités des modes opérationnels choisis (du leader solitaire qui perd de sa lucidité, au groupthink qui dégage des propositions consensuelles mais politiquement impraticables – voir A. Mintz, K. DeRouen, Understanding foreign policy decision making, 2010), l’Etat qui tenterait de manipuler le conflit hybride finisse par s’y perdre, et par faire sombrer la stabilité régionale voire internationale dans l’illusion de ses calculs.
Il se trouve, qui plus est, que les acteurs étatiques soupçonnés aujourd’hui de se livrer à un tel aventurisme sont souvent les plus opaques et les plus rétifs au décryptage. Laissons de côté l’étrange Corée du Nord, pour ne retenir que les trois acteurs déjà mentionnés (Iran, Pakistan ou même Russie). Sur ce dernier cas, les analyses actuelles des plus fins connaisseurs du sujet infirment largement le mythe d’un Poutine joueur d’échec implacable aux multiples coups d’avance, pour privilégier la double piste d’un cercle décisionnel de plus en plus restreint (on retrouverait alors le schéma de l’isolement et de la perte de lucidité dans la crispation autoritaire), et de tensions entre plusieurs types d’acteurs (acteurs économiques, de la sécurité au sens large – ou siloviki, les différents cercles proches du Kremlin…). Ce serait alors le risque de perte de contrôle plutôt que celui du « génie du mal », qui rendrait les guerres hybrides – celle d’Ukraine en l’occurrence – plus dangereuses encore (sur le cas russe, voir entre autres les articles réguliers de Jeffrey Mankoff ou Andrei Tsygankov, respectivement auteurs de Russian Foreign Policy: The Return of Great Power Politics, 2011, et Russia's Foreign Policy: Change and Continuity in National Identity, 2013).
Retenons de ces différents travaux l’hypothèse suivante : les guerres dites hybrides sont en partie incontrôlables du fait que la complexité des facteurs qui président à la conflictualité aujourd’hui n’est pas maîtrisable par ceux qui gardent pourtant l’illusion de la maîtriser, tentant de jouer sur des subtilités stratégiques ou sociologiques qui finiront en réalité par s’autonomiser. Dès lors, préviennent plusieurs auteurs, sanctionner la puissance d’Etat soupçonnée de nourrir ces processus n’est pas la seule clef de réponse aux guerres hybrides. Une autre clef consisterait selon eux à consacrer des efforts importants à consolider les sociétés victimes de ce type de guerre précisément sans tenir compte du fauteur de trouble. Il est difficile d’admettre telle quelle cette piste, sans voir immédiatement les risques qu’elle comporte à l’épreuve des faits. Mais les réflexions qu’elle provoque, et le sérieux des recherches empiriques qui y ont conduit, méritent incontestablement d’être pris en compte.
Frédéric Charillon, directeur de l’IRSEM

Dîner du Club Choiseul 100

Institut Choiseul - ven, 19/12/2014 - 16:09

À l’occasion du cinquième dîner du Club Choiseul 100 – qui s’est tenu le 10 décembre 2014 au Cercle de l’Union interalliée, l’Institut Choiseul a reçu Cédric Villani, mathématicien, lauréat de la médaille Fields (2010).

Retrouver ci dessous la vidéo (1.56 min) de cette soirée exceptionnelle ainsi que l’interview de Cédric Villani.

 

 

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Pourquoi François Hollande a t-il décidé d'abandonner la Centrafrique à la Séléka ?

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - ven, 19/12/2014 - 10:38
Les affrontements qui opposent actuellement anti-balaka et Séléka montrent que la Centrafrique est plus que jamais en perdition. Or, c'est le moment choisi par Paris pour annoncer que d'ici le printemps 2015, l'essentiel du dispositif Sangaris sera retiré. Une décision ahurissante et insolite tout à la fois. En effet :

1) Des élections présidentielles étant "prévues" en 2015, le retrait français va laisser le champ libre à la Sélékaqui occupe déjà le centre, le nord et l'est du pays, ainsi que les zones minières. Dans les territoires qu'elle contrôle, les chrétiens sont persécutés ou islamisés et les élections seront "arrangées".

2) Comme les 8000 hommes du volapükmilitaire baptisé Minusca (Mission des Nations Unies pour la Centrafrique) seront incapables de se faire respecter, le pays va donc être de fait abandonné à la Séléka. L'Opération Sangaris n'aura donc finalement servi à rien.
Dans le dossier de la RCA, François Hollande a constamment tergiversé et accumulé les erreurs :

1) La première date de la fin de l'année 2012 (voir mes communiqués de l’époque) quand, avec peu de moyens, il était possible de « traiter » rapidement et efficacement les coupeurs de route de la Séléka[1]. Mais François Hollande hésita.

2) Au mois de mars 2013, alors que tous les connaisseurs du pays le pressaient d'agir, il laissa la Séléka prendre Bangui. La Centrafrique sombra alors dans le chaos cependant que les chrétiens -95% de la population de souche-, étaient persécutés.

3) Début 2014, face au désastre humanitaire dont ses hésitations étaient la cause, François Hollande décida finalement d’intervenir mais en précisant que l'entrée en scène des forces françaises n'avait pas de but militaire... Nos troupes ne reçurent donc pas d'ordres clairs puisque ni l’ « ami », ni l’ « ennemi » ne furent désignés, Paris demandant simplement à nos soldats de jouer les « bons samaritains ».

4) Le déploiement de notre contingent se fit d'une manière insolite. Alors que l'objectif militaire prioritaire aurait dû être le verrou de Birao dans l'extrême nord du pays[2], il fut au contraire décidé d'enliser les forces françaises à Bangui dans une mission d'interposition relevant de la gendarmerie mobile. L'intérieur de la Centrafrique fut donc laissé à la Séléka qui eut tout le loisir d'y poursuivre ses massacres. L'actuelle situation catastrophique est clairement la conséquence de ce choix incompréhensible par tous ceux qui connaissent la Centrafrique car la prise de Birao aurait forcé la Séléka à se replier au Soudan et donc à abandonner le pays.

5) Dès le début de l’Opération Sangaris, au lieu de leur demander de détruire les bandes de la Séléka, Paris demanda à nos soldats de simplement séparer agresseurs et agressés, bourreaux et victimes. Alors qu’il fallait leur donner les moyens de sidérer l’adversaire et de saturer l’objectif, les chiches moyens alloués à nos troupes ne leur permirent que de lancer des patrouilles, non de quadriller et de tenir le terrain. L’impression d’impuissance fut accentuée par le fait qu’à Bangui, au lieu d’être désarmée, la Séléka voulut bien accepter d’être cantonnée...en conservant ses armes et en gardant ses gains territoriaux à travers le pays.

6) Alors que la solution était d'abord militaire, le Quai d’Orsay ne cessa d'affirmer que la résolution de la crise se ferait par la reconstruction de l’Etat à travers un mirage électoral prévu pour 2015. L’aveuglement des diplomates semble sans limite car le fossé de sang creusé entre nordistes et sudistes interdit toute reconstitution d’un « Etat » centrafricain lequel n'a d'ailleurs jamais existé ; sauf peut-être à l'époque de Bokassa. Quel administrateur sudiste osera en effet s’aventurer dans le Nord pour s’y faire massacrer et quel fonctionnaire nordiste décidera de venir se faire lyncher à Bangui ?
Aujourd’hui, après avoir désolé une grande partie de la RCA, les bandes de la Séléka tiennent plus de la moitié du pays. Les malheureuses populations occupées sont ainsi revenues aux temps des raids à esclaves lancés depuis le Soudan et dont leurs grands-parents avaient été délivrés par la colonisation. Elles avaient naïvement cru que les troupes françaises étaient venues pour les libérer. Leur illusion fut de courte durée car l'Elysée n'avait décidé qu'une gesticulation humanitaire sous habillage militaire.
Pourquoi un tel gâchis ? Pourquoi François Hollande abandonne-t-il au pire moment la Centrafrique à des bandes islamo-mafieuses qui vont être tentées d'en faire une base idéalement située au cœur du continent ? Pourquoi avoir décidé de lancer l'Opération Sangaris si c'était pour lui donner une fin aussi "discutable" ? Ces questions sont sans réponse.
Bernard Lugan

[1] « La Séléka, une nébuleuse criminelle (…) une internationale criminelle organisée et prospère ». Rapport de la fédération internationale des droits de l’homme du mois de septembre 2013 intitulé « RCA : un pays aux mains des criminels de guerre de la Séléka ».[2] Cette position clé avait été évacuée le 30 mars 2010 sur ordre du président Sarkozy.
Catégories: Afrique

TT

Military-Today.com - ven, 19/12/2014 - 00:55

Russian TT Semi-Automatic Pistol
Catégories: Defence`s Feeds

Pakistan: under the Taliban threat

The FRIDE blog - jeu, 18/12/2014 - 12:23

The school attack in Peshawar has set all eyes on Pakistan. The war between the military forces and the Talibans has evolved into a spiral of violence that is difficult to resolve. Clare Castillejo, senior researcher at FRIDE, analyses the factors behind the attack and the state of the Pakistani talibans.

What are the implications for the country and for the troubled region?

Catégories: European Union

Measuring green growth: why standardisation is (sometimes) not desirable

The need to find a suitable alternative to our present carbon-based production pattern is currently the subject of international discussion, not least because economic growth usually goes hand in hand with increased resource consumption. As part of such an alternative, all economic decisions would have to take into account environmental concerns and the value of natural assets. The discussion is mainly focused on different concepts of green growth, now a buzzword. The hope is that we can find a solution to our world's most pressing issues, one that enables us to achieve economic growth while conserving ecosystems, preventing environmental degradation and contributing to the aims of climate stability and poverty reduction.
In addition to the important debate on the different ways of achieving this, it is also essential to discuss how we can effectively map the achievement of green growth. A number of international organisations have proposed sets of indicators for measuring green growth, and initiatives such as the Green Growth Knowledge Platform (GGKP) have been set up to pool existing knowledge, identify gaps in knowledge and provide a platform for discussion.
In this context, finding a standardised way of measuring green growth is far less trivial than it may appear at first glance, as there are at least two sources of heterogeneity that need to be taken into account: the different concepts of green growth that exist and the specific conditions of each country that require different priorities to be set. Differing income levels mean that countries will have varying degrees of scope for action and will set different policy priorities. Furthermore, there are often fundamental structural differences between economies, with implications for environmental impact and the use of natural resources. There must also be a certain degree of political stability for green growth strategies to be planned and implemented properly. Finally, it is necessary when measuring green growth to (be able to) distinguish between cyclical and structural changes in the economy.
This results in several sets of indicators for measuring green growth. However, the goal should not necessarily be to develop one sole set of universally valid indicators.
If we are to clearly delimit the concept of green growth to prevent its arbitrary use, then we need firstly to come up with a comprehensive way of defining it and secondly find overarching key indicators for measuring it that reflect central categories. At the same time, the different baseline conditions in developing countries, emerging economies and industrialised nations mean that green growth strategies must be adapted to individual situations. Accordingly, sets of indicators for measuring green growth need not only to allow a certain degree of flexibility, but also to be capable of reflecting this diversity.

2014: de la montée des périls à la fin des illusions

Géopolitique (Blog Pierre Rousselin) - jeu, 18/12/2014 - 08:00
L'année 2014 se termine comme elle avait commencé, sans que les démocraties occidentales aient trouvé un début de réponse aux nombreux défis auxquels elles sont confrontées. Le déballage sur la torture aux Etats-Unis est un écho aux révélations, il y... Pierre Rousselin http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/pierre-rousselin.html
Catégories: Union européenne

Military Helicopter Procurement & Requirements 2014-15: Interactive Map

DefenceIQ - jeu, 18/12/2014 - 06:00
Defence IQ’s Military Helicopter Procurement & Requirements Worldwide Map 2014-15 is an abridged and interactive guide to some of the most significant military acquisition programmes around the world today, providing an overview of 69 nations. Click on the image below to expl
Catégories: Defence`s Feeds

Glock 18

Military-Today.com - mer, 17/12/2014 - 22:35

Austrian Glock 18 Automatic Pistol
Catégories: Defence`s Feeds

Advancing female education by improving democratic institutions and women’s political representation

Reducing gender gaps in education, employment and political decision making, among other dimensions, has long been an important development objective. This is confirmed by the international consensus reached over Millennium Development Goal 3 (MDG 3): “Promote Gender Equality and Empower Women”. Ensuring equal access to education, in particular, is a central component of this effort, as reflected in the goal’s target, which is to eliminate gender disparities in education by 2015.
Are countries that have adopted democratic political institutions more successful at reducing the gender gap in education? And can higher levels of political representation of women contribute to achieving this objective?
Democracy advances the cause of women’s education in the absolute, although there is no conclusive evidence on whether it improves women’s situation relative to men’s. When it comes to political representation, the evidence is clear: larger numbers of women in politics and elected office improve overall educational outcomes and reduce the gender gap in education.
What lessons can be learnt regarding the linkages between democratic institutions, women’s political representation and the gender gap in education?

- The fact that democracies have a better track record than autocratic regimes when it comes to education and development provides additional justification for development cooperation policies that support gradual political opening in autocracies as well as the stabilisation and consolidation of democracy in countries that have chosen to go down this path. Moreover, it suggests that the adoption of specific democratic institutions, such as allowing women to run for office, can make a difference, even in countries that are not formally democratic.

- Multiple policy objectives could be reached with one policy tool: women’s political representation. Progress in this dimension improves not only girls’ education but also health and political participation, among other outcomes.

- Policy-makers and international donors should exercise caution in adopting and supporting the implementation of quick fixes to increase women’s political representation, such as gender quotas. In countries with high levels of gender inequality, such as India, quotas alone are likely to have limited effects. Instead, these should be integrated into a larger set of interventions aimed at diminishing gender gaps in employment, assets and decision making.

Overall, these arguments speak directly to the current debate on the post-2015 agenda. The ratio of girls to boys in education and the proportion of seats held by women in national parliament are two indicators for MDG 3. As these topics are also likely to be central in the post-2015 agenda, it is important to consider the studies showing that making progress in the second indicator advances the first one. This, in fact, can help when analysing the feasibility of these objectives and in the planning of the resources required to achieve them. Moreover, these findings point to the importance of including governance in the global develop¬ment agenda.

La Crimée, un bastion stratégique sur le flanc méridional de la Russie

Mon dernier article mis en ligne cette semaine par la Fondation pour la Recherche Stratégique. Résumé L’annexion de la Crimée par la Russie au mois de mars 2014 a accru sensiblement l’empreinte stratégique russe dans la région de la mer Noire. La Crimée...
Catégories: Défense

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