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Indications pour la proposition d'articles dans l'AFRI

Centre Thucydide - ven, 20/03/2015 - 19:54





Les auteurs qui souhaitent proposer des textes à l'AFRI sont priés de respecter les indications suivantes. Les articles proposés seront soumis au Comité de rédaction et de lecture qui les acceptera ou non, et pourra demander précisions, corrections, compléments.

1. - Un article comprend au maximum 40 000 – 45 000 signes, espaces et notes compris. Sa présentation répond aux règles académiques et éditoriales ordinaires en ce qui concerne le plan, les notes et citations. Merci de respecter les règles de présentation suivante : Garamond 12, interligne 1, pas de style prédéfini, subdivisions en I, A, 1..., notes de bas de page en garamond 10 avec noms des auteurs référencés en petites majuscules soit, par exemple, Geneviève Dreyfus-Armand, L'exil des républicains espagnols en France, Albin Michel, 1999, 490 p.").

2. - Au texte doivent s'ajouter :
(a) Un résumé en français (10 lignes max.) et un abstract en anglais (si vous ne pouvez pas le fournir, le résumé sera traduit par le Centre Thucydide)
(b) Une liste de mots clés pour l'index matières, et une liste des noms propres cités au texte (et non dans les notes) pour l'index des noms
(c) Une courte bio, publiée en fin de volume, et vos coordonnées postales pour l'envoi du volume et des tirés à part

3. - La date de remise des articles est fixée au 15 novembre, date qui est nécessaire à la mise au point du manuscrit en vue de sa publication au printemps suivant. Passé cette date, la publication de l'article ne peut plus être garantie.

4. - Des corrections et actualisations pourront être apportées au texte remis jusqu'au 15 janvier. Elles doivent figurer en gras dans le texte initial, afin de faciliter leur insertion dans le manuscrit.

5. - Les textes des articles, accompagnés des résumés, abstracts, mots clés, bio et adresse postale sont à envoyer, de préférence par courriel doc. joint au format Word, à Sophie Enos Attali, secrétaire de rédaction ou à Serge Sur, directeur de l'AFRI.

Adresses courriel : enatt@voila.fr, enattso@yahoo.fr ou sergesur@club-internet.fr

6. – Afin d'éviter toute confusion, il est demandé aux auteurs d'intituler les documents joints qui contiennent leurs articles de la façon suivante : AFRI (année en cours) – Auteur – Titre de l'article – Date d'envoi

7. - La mise au point du manuscrit (CDRom) est assurée par la direction et le secrétariat de rédaction de l'AFRI, et les épreuves papier sont corrigées par un correcteur professionnel.

8. - Un an après la publication du volume papier, l'AFRI est mis en ligne sur le site Internet du Centre Thucydide (afri-ct.org). Le sommaire et les résumés/abstracts du dernier volume, ainsi que la chronologie et la rubrique bibliographique sont quant à eux placés sans délai sur le site. L'ensemble des articles bénéficie ainsi d'une audience considérablement renforcée.


Avec les remerciements de la rédaction de l'AFRI dd

Real Time Brussels - WSJ: Donald Tusk Falls Foul of Some With His European Summit Style

Blogginportal.eu - ven, 20/03/2015 - 18:50
The new European Council president's style ruffles a few feathers.
Catégories: European Union

Common Security and Defence Policy (CSDP) [What Think Tanks are thinking]

Written by Marcin Grajewski

The recent interview by Jean-Claude Juncker, President of the European Commission, in which he advocated ‘a joint EU army’ as a means to strengthen European foreign policy and ‘allow Europe to take on responsibility in the world’ has revived an on-going debate in think-tank and academic circles about how to maximise the effectiveness of existing national and Europe-wide efforts in the field of Common Security and Defence Policy (CSDP). The European Council adopted an extensive set of conclusions on the subject in December 2013.

This note highlights a selection of recent studies, reports and commentaries by some of the major international think tanks and research institutes that analyse issues surrounding the development of CSDP.

Commentaries

© TebNad / Shutterstock

Federalist rhetoric or political tactics? The what, where, who, when and why of Juncker’s call for a common European army  European Policy Centre (EPC), March 12, 2015

Does the EU need its own army?  Carnegie Europe, March 11, 2015

The illusion of an independent EU army  Carnegie Europe, March 10, 2015

If not now, when? The Nordic EU battle-group

European Union Institute for Security Studies (ISS), February 17, 2015

The EU and the UN: together for peace

European Union Institute for Security Studies, December 18, 2014

Europe’s global power potential: locked in the EU28’s defence silos  Friends of Europe, December 4, 2014

2014: a centenary and a discovery  Egmont, December 2014

Analyses

The EU neighbourhood in shambles  Bertelsmann Stiftung, March 3, 2015

More Union in European defence  Centre for European Policy Studies (CEPS), February 26, 2015

European Defence Trends  Center for Strategic and International Studies (CSIS), January 6, 2015

Report: EU as a security provider  Clingendael, December 18, 2014

Why Europe must stop outsourcing its security

European Council on Foreign Relations (ECFR), December 15, 2014

Peacemaking: Can the EU meet expectations?  Norwegian Institute of International Affairs, December, 2014

Europe’s changing security landscape: What role will the EU play in security and defence?

Finnish Institute of International Affairs, December 12, 2014

Actors in the European defence policy area: roles and developments

Istituto Affari Internazionali, November 24, 2014

Constructing the defence dimension of the EU

International Security Information Service Europe, June, 2014

Security and defence: an issue for the European citizen?

Trans European Policy Studies Association (TEPSA), March, 2014

Livre blanc français de la défense 2013 : lignes de forces autour de la sécurité-défense européenne

L’Institut royal supérieur de défense, December, 2013

Why do Europeans need armed forces?  Fride, November, 2013

 Related publications

Why peacekeeping matters to Europe  Friends of Europe, March 11, 2015

The Wales pledge revisited: A preliminary analysis of 2015 budget decisions in NATO member states

European Leadership Network, February, 2015

In the belly of the beast: A European view on sending arms to Ukraine

Brookings Institution, February 4, 2015

Challenges for European Foreign Policy in 2015: How others deal with disorder  Fride, January 12, 2015

A new European security order: The Ukraine crisis and the missing post-Cold War bargain

Fondation pour la Recherche Strategique, December 8, 2014

Integrating EU defence and migration policies in the Mediterranean  Fride, November, 2014

EP publication

The Cost of Non-Europe in Common Security and Defence Policy

European Parliamentary Research Service (EPRS), European Added Value Unit, June 2013

Read this At a glance on Common Security and Defence Policy (CSDP) in PDF
Filed under: International Relations, PUBLICATIONS Tagged: Common Security and Defence Policy (CSDP), CSDP, Marcin Grajewski, what think tanks are thinking

HAROPA en mission au Sénégal

MeretMarine.com - ven, 20/03/2015 - 17:54

L’alliance HAROPA s’est rendue au Sénégal les 11 et 12 mars afin de présenter à la communauté portuaire dakaroise les offres de transport et solutions logistiques proposées par les ports de l’axe Seine.

Catégories: Défense

Lost in EUrope: Wie Tsipras den Gipfel verkauft

Blogginportal.eu - ven, 20/03/2015 - 16:51
Der griechische Premier wartete, bis Kanzlerin Merkel fertig war. Dann erst gab er seine Pressekonferenz – und stellte den EU-Gipfel als Erfolg dar. Zwar hat er nicht die erhoffte Soforthilfe gegen die drohende Pleite bekommen. Es war auch kein...
Catégories: European Union

Thèses soutenues au Centre Thucydide

Centre Thucydide - ven, 20/03/2015 - 11:50

En cliquant sur un titre vous serez redirigé(e) soit vers la page correspondante de l'éditeur (pour les thèses publiées), soit vers la version pdf de la thèse soit vers son résumé

2015
Aurélien BARBE : La puissance et les relations internationales – Essai sur un concept controversé


2014
Yann BEDZIGUI : Normalisation de la relation euro-africaine (2000-2008) – D'une logique de développement à une logique sécuritaire

2013
Floriane PALAU-LEGUAY : Union européenne et aide humanitaire – la DG Echo à l'aune de la malnutrition au Sahel

2012
Maxime LEFEBVRE : Union européenne – La fédération d'Etats nations entre préférences nationales, jeux de puissance et coopération institutionnelle (thèse sur travaux)
Samir BATTISS : Les relations transatlantiques dans le cadre de la PESD – L'Alliance Atlantique face à l'émergence d'un acteur stratégique européen

2011
Fayçal BOUZENNOUT : Le double effet du phénomène terroriste sur le droit international humanitaire

2010
Juliette MAYALEH-MAYARD : Le programme nucléaire iranien – Les implications pour les pays arabes
Sophie AGOSTINI : La relation triangulaire entre la Chine, l'Inde et les Etats-Unis (1991-2008)
Vanessa BROCHOT : Etude comparée des normes antiterroristes – Canada – Espagne – Etats-Unis – France – Royaume-Uni
Maria LEONTE : L'institutionnalisation du Lobbying aux Etats-Unis et auprès de l'Union européenne

2009
Ali LAIDI : La guerre économique dans les relations internationales – La France à la recherche d'une doctrine d'intelligence économique
Leah PISAR : Orage sur l'Atlantique : la confrontation diplomatique entre les Etats-Unis et la France au sujet de la guerre en Iraq (2001-2003)
Célia BELIN : Religion et politique étrangère – Etude de cas : le sionisme chrétien et la politique étrangère américaine à l'égard d'Israël
Julian FERNANDEZ : La politique extérieure des Etats-Unis à l'égard de la CPI, Éditions Pédone, Paris, 2010, 650 p.
Paul DAHAN : Romain Gary à l'épreuve de la diplomatie et des relations internationales
Jean-Marie CHASLES : Le mythe de la démocratisation internationale

2008
Dorothée SCHMID : Le partenariat euro-méditerranéen – Une politique étrangère libérale
Xavier PACREAU : La légitime défense préventive
Elizabeth CAREY : Origines, objectifs et implications de l'intervention politico-militaire dans les crises des Balkans (1991-2003)

2007
Frédéric JORAM : Les opérations de paix et l'obligation de respecter le droit humanitaire

2006
Rolla MOUMNE : La clause sociale dans les échanges internationaux
Mathea GIACOMETTI : L'évolution des dispositifs de contrôle des exportations des produits de défense en Europe – Conséquences sur les relations entre Etats et entreprises

2005
Baskar ROSAZ : L'Inde : une diplomatie nucléaire au service de la puissance
Georges AYACHE : La puissance et l'influence dans les relations internationales (thèse sur travaux)
Marie GHANTOUS : Les hameaux de Chebaa – Contribution à l'étude des territoires contestés en droit international
Baptiste CHATRE : La question minoritaire en Europe centrale et orientale

2001
Abdalla ALASHAAL : La mise en oeuvre des mesures coercitives du Conseil de sécurité en droit international et en droit interne

2000
Pascal LOROT : Thèse sur travaux

1999
Virgile PACE : L'OMC et le renforcement de la réglementation juridique des échanges commerciaux internationaux
Juliette CHAMPAGNE : Contribution à une théorie générale des instruments concertés non conventionnels
Chantal DE JONGE OUDRAAT : Les Nations Unies et les conflits internes - Mesures économiques coercitives et force armée
Alexandra NOVOSSELOFF : Le Conseil de sécurité des Nations unies et la maîtrise de la force armée. Dialectique du politique et du militaire en matière de paix et de sécurité internationales, Bruylant, Bruxelles, 2003, 660 p.

1998
Shyong LU : Les relations entre Taiwan et les communautés européennes

«La loi sur le renseignement est une révolution juridique»

Blog Secret Défense - ven, 20/03/2015 - 11:44
Le ministère de la Défense parle d'un «changement d'échelle» en matière de surveillance comme de contrôle des services.
Catégories: Défense

Chile : Politischer Nachwuchs und Dezentralisierung

Hanns-Seidel-Stiftung - ven, 20/03/2015 - 11:01
Chile ist zweifelsohne das am weitesten entwickelte Land Lateinamerikas. Dennoch besteht beispielsweise bei der Dezentralisierung und der Förderung des politischen Nachwuchses noch immer Handlungsbedarf.

Les salons de l'Hotel de la Marine seront ouverts au public à partir de 2017

Blog Secret Défense - ven, 20/03/2015 - 10:51
L'état-major de la marine quittera les lieux avant la fin de l'année.
Catégories: Défense

Le BPC Sevastopol achève ses premiers essais en mer

MeretMarine.com - ven, 20/03/2015 - 10:42

Parti lundi pour sa première campagne d’essais en mer, le second bâtiment de projection et de commandement réalisé pour le compte de la Russie doit rentrer ce vendredi à Saint-Nazaire. Le Sevastopol (Sébastopol)  réalisera d’autres sorties dans les prochaines semaines. 

 

Le Sevastopol à son appareillage lundi (© MER ET MARINE)

Catégories: Défense

United Nations Claims Israel Is #1 Violator of Women's Rights

Daled Amos - ven, 20/03/2015 - 04:54


For Immediate Release:
March 19, 2015Contact: info@humanrightsvoices.org
Follow us on Twitter


Top Violator Of Women's Rights Around The World?
It's Israel Says UN




This article by Anne Bayefsky originally appeared on FoxNews.



Guess who is the number one violator of women's rights in the world today? Israel. Violating the rights of Palestinian women.

At least that is the view of the UN's top women's rights body, the Commission on the Status of Women (CSW). CSW ends its annual meeting on Friday, March 20 by condemning only one of the 193 UN member states for violating women's rights – Israel.

Not Syria. Where government forces routinely employ rape and other sexual violence and torture against women as a tactic of war. Where in 2014 the Assad regime starved, tortured and killed at least 24,000 civilians, and three million people – mostly women and children – are refugees.


Not Saudi Arabia. Where women are physically punished if not wearing compulsory clothing, are almost entirely excluded from political life, cannot drive, cannot travel without a male relative, receive half the inheritance of their brothers, and where their testimony counts for half that of a man's.

Not Sudan. Where domestic violence is not prohibited. There is no minimum age for "consensual" sex. The legal age of marriage for girls is ten. 88% of women under 50 have undergone female genital mutilation. And women are denied equal rights in marriage, inheritance and divorce.

Not Iran. Where every woman who registered as a presidential candidate in the last election was disqualified. "Adultery" is punishable by death by stoning. Women who fight back against rapists and kill their attackers are executed. The constitution bars female judges. And women must obtain the consent of their husbands to work outside the home.

In fact, not only is there no possibility that the UN Commission on the Status of Women will criticize Iran, Iran is an elected member of CSW. Sudan – whose president has been indicted for genocide and crimes against humanity – is currently a CSW Vice-Chair.

The 2015 CSW resolution on Israel will repeat, as it does every year, that "the Israeli occupation remains the major obstacle for Palestinian women with regard to their advancement, self-reliance and integration in the development of their society..."

Not Palestinian men. Not religious edicts and traditions. Not a culture of violence. Not an educational system steeped in rejection of peaceful coexistence and of tolerance.

Instead, the fault for a UN statistic like this one – an average of 17% of Palestinian women are in the labor force as compared to 70% of Palestinian men – lies with the Jewish scapegoat.

That fact comes from one of only nine official documents produced by the UN for the 2015 annual CSW meeting. Eight were procedural or general in nature, and one was entitled: "Situation of and assistance to Palestinian women."

By comparison, there was no report on Chinese women and girls, half a billion people without elementary civil and political rights, who still face the prospect of forced abortion and sterilization.

There was no report on women in Somalia, where female genital mutilation is ubiquitous, sexual violence is rampant, and women are systematically subordinate to men.

There was no report on women in Yemen, where the penal code goes easy on the killers of women for "immodest" or "defiant" behavior, there is no minimum age for "marriage," and women have no equal rights to property, employment, credit, pay, education, or housing.

And the women's rights scene is not the only liberal sham at the UN.

The UN's top human rights body, the Human Rights Council (HRC), will wrap up a major session next week by adopting a minimum of four times as many resolutions slamming Israel than any other country on earth.

Condemnations of Israel will include a resolution demanding Israel immediately give back the Golan Heights to Syria – the place where Syrians run from their own government for life-saving Israeli medical care.

Tallying all the resolutions and decisions condemning a specific state over the history of the Human Rights Council, one-third has been directed at Israel alone.

Remember Ukraine? In the past year, there have been at least 5,500 confirmed killed – with recent reports from Germany suggesting the total may be as high as 50,000 dead – in addition to a million people displaced. But the score is 67 Council resolutions and decisions attacking Israel and zero on Russia.

So who is calling the shots at the Council? A closer look at its members reveals human rights luminaries like Qatar – that bankrolls the terrorist organization Hamas – along with China, Pakistan, Russia and Saudi Arabia.

It is impossible to add this all up and conclude that the UN's treatment of Israel is anything but wildly discriminatory. In the twisted language of UN rights, the means is the verbiage of equality, while the end game is prejudice.

The Obama administration has an answer to this dilemma. Vote against the resolutions, while paying the fees to run the bodies that adopt them. Join and legitimize the institution, while consoling the delegitimized that it feels their pain.

As Secretary Kerry told the Council on March 2, 2015: "President Obama and I support the HRC..." and "the HRC's obsession with Israel actually risks undermining the credibility of the entire organization." "Risks undermining" – as opposed to "has grossly undermined already."

This attitude towards the UN's demonization of Israel foreshadows the administration's Israel policy in the days ahead – a policy unaffected by Israeli election results.

The Palestinians will continue to use the UN and the International Criminal Court to attempt to accomplish with lethal politics what they have never been able to do with lethal force. And President Obama will hold open the door.

Anne Bayefsky is director of the Touro Institute on Human Rights and the Holocaust. Follow her@AnneBayefsky.

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Catégories: Middle East

Le Laplace part en mission hydrographique en Afrique

MeretMarine.com - ven, 20/03/2015 - 02:33

Le bâtiment hydrographique Laplace a quitté Brest le 17 mars 2015 pour une mission qui va le conduire à Cotonou (Bénin) et à Lomé (Togo). Son retour à Brest est programmé le 22 juin, soit après 98 jours de mission (57 jours sur zone hors transit). Il s'agira de la mission ZMAtO 2015.

Catégories: Défense

Pindad SS2

Military-Today.com - ven, 20/03/2015 - 00:00

Indonesian Pindad SS2 Assault Rifle
Catégories: Defence`s Feeds

"Alliances et mésalliances", fiche de lecture

EGEABLOG - jeu, 19/03/2015 - 22:01

Th. Lamidel, auteur du blog "Le fauteuil de Colbert", blog de stratégie navale (et membre d'EchoRadar), vient de publier une fiche de lecture d’Alliances et mésalliances dans le cyberespace. Utile car décrivant bien l'articulation du livre, elle ouvre sur une question finale intéressante, posée par un stratégiste naval qui s'intéresse aux "Global commons" ou "espaces d'intérêt commun". L'analogie du cyberespace comme "océan" tient-elle vraiment ? Je la reproduis ci-dessous.

C'est avec un grand plaisir que j'ai pu lire le dernier ouvrage d'Olivier Kempf - Alliances et mésalliances dans le Cyberespace (2014, Economica) pour plusieurs raisons.

La première est que ce nouvel opus s'inscrit dans une continuité. L'auteur est directeur de la collection cyberstratégie aux éditions Economica. Qui plus est, entre la deuxième édition de son Introduction à la Cyberstratégie (2015, Economica - avec, notamment, un ajout sur la question de la géographie politique, la géopolitique et la géostratégie dans le cyberespace) et sa participation comme co-auteur au livre de Quentin Michaud (Edward Snowden - Une rupture stratégique, 2014, Economica). Ou encore, avec sa participation aux ouvrages collectifs dont il assurait la direction (Le Cyberespace - Nouveau domaine de la pensée stratégique (2013, Economica) et Penser les réseaux - Une approche stratégique (2014, L'Harmattan). Alors, nous ne pouvons qu'espérer à l'avenir un travail de systématisation de toutes ces approches exploratoires qui se complètent par de nombreux articles dans plusieurs revues (la Revue Défense nationale, Hérodote, etc.).

Deuxièmement, si l'objet central du livre se construit autour de la question des alliances dans le cyberespace, il s'accompagne d'une capacité à englober la question. Bien des annexes au propos central offrent autant de réflexions pour autant de milieux différents du cinquième.

Plongeons dans le cœur du sujet. Une des parties qui pourra grandement intéresser le lecteur est la théorie des alliances (II-Théorie des alliances). Source d'inspiration pour tous les milieux, ce qui en fait son grand intérêt. Nous pouvons en retenir, entre autres exemples, que les alliances se fondent pour partie sur un rapport de forces entre partenaires. Aussi, les alliances observées depuis les premières années du XXe siècle (début de la mondialisation selon une approche stratégique pour l'auteur) peuvent devenir permanente (à l'instar de l'OTAN, du défunt Pacte de Varsovie ou la question du réseau Echelon et ses évolutions). Mais elles peuvent encore et toujours être des alliances de circonstances.

Les première (I. Complexité stratégique et cyberconflictualité) et troisième parties (III. Conditions stratégiques du cyberespace) se complètent à merveille. Elles permettent d'entrer dans la seconde moitié du sujet : la conflictualité dans le cyberespace. Cette troisième partie est une trop brève synthèse d'Introduction à la Cyberstratégie. Nous ne pouvons qu'inviter le lecteur à s'y reporter. Tout comme la lecture d'Attention : Cyber - Vers le combat cyberélectronique de A. Bonnemaison et St. Dossé permettra d'appréhender les angles tactiques et opératifs dans le cyberespace.

La quatrième partie (IV. Le difficile calcul stratégique dans le cyberespace) aborde les conditions de l'action stratégique dans sphère cyber. L'opacité permise par ce milieu, notamment par l'existence du tiers, permet le retour à l'offensive stratégique. "Il n'y a plus de régime suffisamment totalisant pour forcer à la schématisation de l'ami et de l'ennemi." (p. 60). Nous pourrions oser la comparaison avec les XVIIe et XVIIIe siècle quand la chambre noire espionnait toute l'Europe depuis la France. Plus en phase avec notre temps, nous retrouvons là une description des causes et conséquences faisant, selon l'auteur, que les faiblesses se partagent, non les forces.

Ces prérequis stimulants passés, le lecteur s'avance, bien armé, pour la lecture des parties consacrées aux alliances et mésalliances dans le cyberespace. Les parties V à XI tentent d'embrasser la question. Nous passons alors en revue les objectifs de l'alliance dans le cinquième milieu (V), les cas de l'Alliance Atlantique (VI) et de l'Union européenne (VII). Surtout, l'auteur explique les raisons du peu de succès des alliances multilatérales (VIII). Ce qui montre bien toute la pertinence des réflexions sur le pourquoi du comment l'action stratégique dans le cyberespace demeure l'apanage d'une poignée d’États et ne se partage pas, ou très difficilement.

Aussi, nous apprécions le traitement de l'évolution du réseau Echelon au programme PRISM. Un passage qui mériterait un développement tout entier (voir à ce sujet les réflexions de Bonnemaison et Dossé qualifiant cette alliance de traité de Tordessillas dans le cyberespace).

Les parties IX et X invitent à une nouvelle marche en avant grâce à une description systématique des alliances étatiques bilatérales (IX) et des alliances composites (X). L'auteur le souligne : si nous avons peu d'exemples d'alliances multilatérales, nous avons par contre de nombreuses alliances étatiques bilatérales supposées. En effet, les deux acteurs s'entendent pour tenir secrète leur coopération affirme l'auteur. Ce qui renvoie à la question de la diplomatie secrète rejetée avec force lors de la négociation du traité de Versailles (1919) par la diplomatie américaine. Et offre une nouvelle prise à la comparaison avec les autres actions clandestines ou spéciales, dont les opérations sous-marines.

La partie X appréhende les alliances composites dont surtout les actions réciproques entre États et entreprises. Quelque part, nous touchons là aux rouages les plus sensibles de l’État. L'auteur rappelait avec pertinence en première partie que la défense est la première mission de l’État. L'avant dernière partie du livre se propose d'aborder le refus d'alliance. Surtout, ce qui retient mon attention est la question de l'alliance universelle. Le lecteur est invité à partager les réflexions de l'auteur sur la question d'une alliance universelle. Nous n'avons pas, encore, de volonté interétatiques fortes de réguler le cyberespace comme ont pu l'être les mers et océans avec la convention de 1982.

La toute dernière partie de l'ouvrage - "De la souveraineté dans le cyberespace" - semble être la conséquence logique de toute la thèse avancée. Les réflexions portent loin, grâce à toutes les fondations précédentes, sur la capacité, ou non, d'un État à être finalement indépendant des États-Unis dans le cyberespace. Là, nous touchons à un point sensible entre ce qu'est le cyberespace et ce qui le distingue d'autres espaces. En particulier, nous aurions peut-être une rupture avec l'analogie maritime, souvent usitée pour aborder le cyberespace.

Th. Lamidel

Catégories: Défense

Bilan 2014 du CROSS Méditerranée

MeretMarine.com - jeu, 19/03/2015 - 18:30

La préfecture maritime de la Méditerranée publie sur son site Internet le bilan annuel du CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) Méditerranée. Ce bilan fait ressortir une activité très soutenue avec de nombreux chiffres sur les opérations de recherche et de sauvetage ainsi que sur la mission de surveillance de la navigation qui incombe au CROSS. Il invite surtout à réfléchir sur les grands principes de la prévention des accidents en mer rappelés notamment à l’occasion des campagnes de sécurité qui précèdent la saison estivale.

Catégories: Défense

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