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Bosnie-Herzégovine (BiH : Bosna i Hercegovina, Босна и Херцеговина ) : Dossier

OPÉRATIONS, MISSIONS RÉCENTES EN BOSNIE
  • FORPRONU/UNPROFOR en Bosnie-Herzégovine (Force de protection des Nations unies, 06/1992-20/12/1995)
  • > MINUBH/UNMBIH (Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine, 12/1995-31/12/2002)
  • > EUPM (European Union Police Mission, 01/01/2003 - 30/06/2012)
  • IFOR (Implementation Force, Opération Joint Endeavour - OTAN, 20/12/1995-21/12/1996
  • > SFOR (Force de stabilisation, OTAN, 21/12/1996-02/12/2004
  • >>"Operation Joint Guard" (21/12/1996-19/06/1998) : opération de restauration de la paix, pour éviter la reprise du conflit ;
  • >>"Operation Joint Forge" (20/06/1998 - 02/12/2004) : opération de maintien de la paix, de surveillance, de désarmement et de protection des autorités civiles, mises en place par l'ONU en collaboration avec les chefs de gouvernements de la nouvelle fédération autonome croato-musulmane et de la république autonome bosno-serbe.
  • > EUFOR ALTHEA 02/12/2004 -


DECISIONS / ACTIONS COMMUNES DU CONSEIL DE L'UNION EUROPEENNE

- Décision 2010/111/PESC du Conseil du 22 février 2010 prorogeant le mandat du représentant spécial de l’Union européenne en Bosnie-et-Herzégovine
- Action commune 2009/181/PESC du Conseil du 11 mars 2009 portant nomination du représentant spécial de l''Union européenne en Bosnie-et-Herzégovine
- Action commune 2007/749/PESC du Conseil du 19 novembre 2007 concernant la Mission de police de l'Union européenne (MPUE) en Bosnie-Herzégovine
- Action commune 2005/824/PESC du Conseil, du 24 novembre 2005, relative à la Mission de police de l'Union européenne (MPUE) en Bosnie-et-Herzégovine
- Action commune 2005/825/PESC du Conseil, du 24 novembre 2005, modifiant le mandat du représentant spécial de l'Union européenne en Bosnie-et-Herzégovine
- Action commune 2004/569/PESC du Conseil, du 12 juillet 2004, relative au mandat du représentant spécial de l'Union européenne en Bosnie-et-Herzégovine
- Action commune 2004/570/PESC du Conseil du 12 juillet 2004, concernant l'opération militaire de l'Union européenne en Bosnie-et-Herzégovine (Mission Althea)
- Action commune 2002/211/PESC du Conseil, du 11 mars 2002, relative au mandat du représentant spécial de l'Union européenne en Bosnie-et-Herzégovine


VIDEOS

CHRONOLOGIE

(...)
- illyres, thraques, macédoins-épirotes
- IVe siècle ap. J-Ch. : le pays fut envahi par les Goths;
- 6 av. J.Ch. - 9 ap. J.Ch. : Octavianus occupe l'Illyrie du Nord (le territoire en Bosnie) qui fait partie de l'Empire occidentale
- Romains, Illyriens, Wisigoths, Huns tribus iraniennes et turcs s`installèrent
- au milieu du VIe : apparurent les Slaves;
- 610 : les tribus croates et serbes s'établirent définitivement sous le règne de l'empereur Héraclius

- Vers le Xe siècle : La Bosnie s'organise en un banat vassal de la couronne croate, mais dont les chefs (les bans), s'efforcent à diverses reprises d'acquérir une complète indépendance.
- 1082-1085 : La Bosnie obéit pendant quelque temps à l'empire byzantin et au prince de la Zeta (Monténégro).

Sous l'influence hongroise (1137-1525)
- 1137: Le roi hongrois Béla II (l'Aveugle) occupe toute la Bosnie ("Rama" qui vient du fleuve Rama)
- Le premier ban dont on connaisse le nom s'appelait Boris; c'était un fils naturel du roi de Hongrie Kalman (Koloman). Il régna dans la première moitié du XIIe siècle.
- 1180-1240 : Avec le ban Kulin la Bosnie entre réellement dans l'histoire. Sous son règne, l'hérésie des Bogomiles se répandit dans le pays et lui-même l'embrassa. Il refusa obéissance au rois de Hongrie, successeurs des rois de Croatie, et étendit les frontières du pays.
- 1204-1232 : Sous le successeur de Kulin, Etienne, l'hérésie continua de se propager et le pape Honorius IV prêcha la croisade contre les Bosniaques.
- 1232-1250 : Le ban Ninoslav voit ses Etats envahis par le roi de Hongrie, mais grâce à l'invasion des Mongols qui détourna l'attention des hongrois, il réussit à recouvrer son indépendance. Après sa mort le pays tomba dans l'anarchie et fut annexe par le roi hongrois Bela, qui le démembra en diverses provinces.
- 1280 : Le roi hongrois Ladislas le Cuman (Kun) nomme sa mère Elisabeth duchesse de Bosnie, et en 1282 il donne le titre de duc à son beau frère, le prince serbe Etienne Dragoutin, qui de l"orthodoxie passa au catholicisme.
- 1322-1352 : Une autre partie de la Bosnie appartient à Etienne Kostrman dont les descendants gardèrent pendant quelque temps le titre de bans. Ce personnage est un vassal dévoué de la couronne de Hongrie; grâce à la protection des rois Charles-Robert et Louis Ier, il étend les limites de son banat jusqu'à la mer Adriatique, et tient tête aux armées de son redoutable voisin, le tsar serbe Douchan.
- 1326 : Chulmia (la future Herzégovine) qui jusque là appartenait au royaume de Croatie, fut réunie à la Bosnie. Kostroman aide les Hongrois occuper Knin ancienne capitale de la Croatie. (La Herzégovine englobait les régions de Hum ou Zahumlje et Travunije. La partie ouest de l'Herzégovine appartenait au royaume de Croatie uni au royaume de Hongrie en 1102. Plus tard, l'ouest vint sous la juridiction du Ban bosniaque Stjepan Kotromanić II et du roi Tvrtko I Kotromanić.)


Source des images : http://library.kiwix.org:4212/A/Diocl%C3%A9e.html

- 1353-1391 : Après la bataille de Maritza dans laquelle Vukašin Mrnjavčević roi de Serbie perdit, contre les Ottomans, le fils d'Etienne Kostrman, Etienne Tvrtko Ier réussit à s'emparer d'une partie des pays serbes.
A l'époque l'empire serbe a été divisé par l'ordre suivant :
# Le Ban Tvrtko Ier de Bosnie avait autorité sur une partie des terres serbes de Rascie et il fut couronné sur le tombeau de saint Sava à Mileševa (après avoir conquis à Sandaljhranic) roi de Bosnie de Serbie et du Littoral en 1377. (>Bosnie)
# le Duc Sandaljhranič contrôlait toutes les terres de la Neretva jusqu'à Konjic à l'ouest, jusqu'à Gorazde au nord et à l'est du monastère de Mileševa à Budva. (>Sud-Est-Bosnie)
# Radenović lui était le maître de la ville de Trebinje, Cavtat ainsi que les terres aux alentours, (>Herzégovine + littoral)
# Lazar Hrebeljanović avait le plus grand territoire qui regroupait les terres serbes du Danube au nord au sud Novo brdo(ville à 20 km à l'est de Pristina), la Drina à l'ouest jusqu'à Nis. (> Serbie)
# des Balšić qui contrôlaient la Zeta et la côte du sud de Kotor jusqu'à Ulcinj, (> Crna Gora)
# le Despote Vuk Branković qui contrôlait l'actuel Kosovo et le nord de la Macédoine,


La Bosnie et la Serbie en 1371 - Source : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1e/La_serbie_du_debut_du...

- 1391-1398 : Etienne (Stéphane) Dabisa dut restituer le Hongrois la Croatie et la Dalmatie, mais il garda le titre de roi. Sa femme Hélène Gruba lui succéda comme régente.
- 1398 : les Turcs pénétrèrent pour la première fois en Bosnie.
- 1398-1404 : Les nobles bosniaques appelèrent à régner Etienne Ostoja qu'ils renversèrent peu de temps après.
- 1404-1408 : Etienne Tvrtko Il, fils du premier roi, essaya en vain de maintenir contre la Hongrie l'indépendance de la Bosnie. L'empereur Sigismond envahit ses Etats avec soixante mille hommes. Etienne Tvrtko Il fut fait prisonnier à la bataille de Dobor et emmené à Bude. Cent vingt-six seigneurs furent décapités par l'ordre du vainqueur. Etienne ne fut mis en liberté qu'en 1415, mais il ne put reprendre possession de la couronne; les nobles avaient rappelé sur le trône Etienne Ostoja. Le pays tomba dans l'anarchie; les Turcs commencèrent à intervenir dans les querelles des différents partis. Etienne Tvrtko Il, qui régna de nouveau de 1421 à 1443, vit le pays envahi une seconde fois par les Turcs.

- 1448 : La naissance du duché d'Herzégovine (de Herzog, c. à d. duc en allemand). Suite à l'affaiblissement de la couronne de Bosnie après la mort de Tvrtko I, les seigneurs Kosača, le Grand-Duc Sandalj Hranić et son neveu, Herzog Stefan Vukčić, ont statué sur la région d'Hum la plaçant de façon officielle sous la juridiction du herzog Stefan Vukčić. Dans un document adressé à Frédéric III le 20 janvier 1448, le duc Stefan Vukčić Kosača appelé lui-même Herzog (duc), seigneur de Hum et Primorje, grand duc du royaume de Bosnie et ses terres officialise le contrat. Ces terres seront alors connues sous le nom de Herzégovine ce qui veut dire "Herzog terres" ou les terres de l'Herzog.
- 1463 : Les Ottomans s'emparent de la Bosnie, presque sans livrer bataille.
- 1483 : Les Ottomans s'emparent de l'Herzégovine et créent le sandjak Hersek.

- 1520 : population musulmane : 39%, population chrétienne 61%

Sous l'Empire ottomane (1525-1878)
- 1525 et 1528 : Les Ottomans occupent Tuzla et Jajca, la Hongrie perd définitivement ainsi les 2 derniers "bansag" (territoire du ban créé pour un rôle défensif).

- 1821 :
- 1832-1865 : La révolte du beg Hussein en Bosnie contre Istambul est ravagée avec l'aide de la fidele Herzégovine. Pour honorer cette fidélité, le territoire de Herzégovine est coupé de Bosnie et il est gouverné par Rizvanbegovic Ali.
- 1876 : La Herzégovine du Sud est occupée par les révolutionnaires qui sont soutenus par le duc de Monténégro.


La Bosnie-Herzégovine en 1878 - Source : http://terkepek.adatbank.transindex.ro/belso.php?nev=73

Sous l'Empire Austro-Hongroise (1878-1914)
- 13 juin 1878 : Le Congrès de Berlin ouvre : la Grande-Bretagne propose l'occupation de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche-Hongrie et un gain territorial grec en Epire et en Thessalie, contre l'Empire ottoman. Les révolutionnaires ne gardent qu'une petite partie de la Herzégovine du Sud sous l'autorité du duc de Monténégro.
- Depuis 1878 : Les Croates sont devenus majoritaires de l`administration. L` idée de rattacher la Bosnie à la Croatie est émergée, mais ainsi également des craintes du poids slave augmenté dans la Monarchie (panslavisme).
- 1882-1903: Le Hongrois Béni Kállay, le ministre commun des finances de la Monarchie Austro-Hongroise est devenu le gouverneur de la Bosnie qui a introduit l`administration moderne sur place. Il a également créé la notion de la "nation bosniaque". Selon lui, les différentes populations slaves sur place font (indépendamment de leurs religions) un seul peuple, qui n`est pas à la fois ni serbe et ni croate.
- 1903-1912 : Le Hongrois István Burián a succédé Kállay, comme gouverneur de la Bosnie. Il a fortement critiqué la politique de son prédécesseur basé sur les relations étroites avec les Bosniaques. Quant à lui il a soutenu la majorité serbe bien que la minorité croate catholique en Bosnie ait été plus proche de la Monarchie. Burián a été le grand partisan de l`annexion de la Bosnie, cette idée a été suggérée par lui.
- 5 octobre 1908 : L'Autriche annexe la Bosnie-Herzégovine.
- 12 janvier 1909 : L'Empire ottoman accepte la proposition de l'Autriche de renoncer à ses droits sur la Bosnie-Herzegovine, contre compensations financières.
- 28 juin 1914 : L'archiduc héritier du trône d'Autriche-Hongrie, François Ferdinand, et son épouse Sophie, sont assassinés à Sarajevo par Prinzip.(Bosnie-Herzégovine)

(...)


La Yougoslavie en 1974 - Source : http://www.atlas-historique.net

La République socialiste de Bosnie-Herzégovine, l'Etat membre de la Fédération démocratique de Yougoslavie (1943-1991)

(...)
- 20 décembre 1990 : Izetbegovic devient président de la Bosnie (1er Pdt non communiste d'une des républiques yougoslaves).
- octobre 1991 : déclaration de souveraineté suivie du rapport de la commission Badinter. Selon ce rapport, la Bosnie-Herzégovine ne peut être reconnue comme État indépendant par la communauté internationale que si un référendum national réclame cette reconnaissance.
- 29 février / 1 mars 1992, référendum sur l`indépendance, conformément à la constitution yougoslave et aux exigences de la commission Badinter, mais il est boycotté par un tiers de la population (la majorité des Serbes de Bosnie). Parmi la population bosniaque et croate, les votants s'expriment à 99,4 % pour l'indépendance.
- 6 avril 1992 : reconnaissance officielle de la République de Bosnie-Herzégovine indépendante par la CEE. La date officielle du début du conflit.

La guerre en Bosnie-Herzégovine (6 avril 1992 – 14 décembre 1995)
- janvier 1993 : début des combats entre Croates et Musulmans en Bosnie centrale, notamment à Mostar. Plan Vance-Owen de démilitarisation de Sarajevo et de découpage de la Bosnie, en dix provinces. Les Musulmans l'acceptent le mois suivant. Radovan Karadzic, leader des Serbes de Bosnie le signe en mai, mais la population le rejette par référendum deux semaines plus tard.
- mai 1993 : le Conseil de sécurité de l'ONU crée six "zones de sécurité" en Bosnie pour les villes assiégées (Sarajevo, Bihac, Gorazde, Srebrenica, Tuzla et Zepa), protégées par des Casques bleus.
- juin 1993 : à Genève, Milosevic et Tudjman se prononcent pour le partage de la Bosnie en trois entités ethniques.
- août 1993: les Croates de Bosnie créent la «République de Herceg-Bosna». Le plan Owen-Stoltenberg prévoit de placer Mostar et Sarajevo sous mandat de l'ONU, et de découper la Bosnie en trois républiques autonomes.
- février 1994: 68 personnes sont tuées par un obus visant le marché de Markale à Sarajevo. Sous la menace de raids de l'OTAN, les forces serbes retirent leurs armes lourdes d'un rayon de 20 km autour de Sarajevo.
- mars 1994 : les accords de Washington prévoient la création d'une Fédération croato-musulmane en Bosnie.
- août 1994 : Belgrade rompt ses relations avec la République serbe de Bosnie qui refuse un plan de paix international.
- septembre 1994: l'ONU allège les sanctions économiques imposées à la Serbie.
- juillet 1995 : offensive serbe contre les «zones de sécurité». Ils s'emparent de Srebrenica, théatre d'un terrible massacre, et de Zepa. Les dirigeants serbes de Bosnie Radovan Karadzic et Ratko Mladic sont inculpés pour leur responsabilité dans le siège de Sarajevo. Ils le seront aussi en novembre pour le carnage de Srebrenica.
- août 1995 : l'armée croate reprend la Krajina et chasse 100 000 Serbes de Croatie.
- 29 août 1995 : Début des frappes aériennes de l'OTAN. Les Serbes de Bosnie mandatent Slobodan Milosevic pour négocier en leur nom.
- 21 novembre 1995 : les présidents serbe, croate et bosniaque signent à Dayton (Etats-Unis) un accord entérinant le partage de la Bosnie en deux entités, la Republika Srpska et la Fédération croato-musulmane.
- 14 décembre 1995 : Ratification des accords de Dayton à Paris. Les accords mettent un terme au conflit (plus de 100 000 morts et 2,2 millions de déplacés sur une population de 4 millions) et établissent l'état de Bosnie-Herzégovine constitué de deux entité, la Republika Sprska et la fédération croato-musulmane.
- décembre 1995 : déploiement de l'IFOR (Implementation Force) qui succède à la FORPRONU et doit veiller à l'application de l'accord de Dayton.

La Bosnie-Herzégovine en 2009 - Source : http://www.ezilon.com/maps/images/europe/Bosnia-and-Herzegovina-poli.gif

Après Dayton (1995-)
- 1996 : Début des travaux du tribunal pénal international de La Haye pour l'ex-Yougoslavie. Drazen Erdemovic, un croate impliqué dans le massacre de Srebenica est condamné à 5 ans de prison.
- février 1996 : apparition de l'Armée de libération du Kosovo (UCK) qui revendique des attentats à la bombe.
- septembre 1996 : les partis nationalistes remportent les élections législatives en Bosnie.
- novembre-décembre 1996: l'annulation des élections municipales par le pouvoir dans plusieurs grandes villes de Serbie remportées par l'opposition déclenche une série de grandes manifestations.
- 1997 : La conférence internationale de Bonn étend les pouvoirs du haut-représentant.
- 1998 : Les élections législatives consacrent le retour des partis nationalistes sur le devant de la scène. Les premiers musulmans et croates de Bosnie sont inculpés de crime de guerre à La Haye
- 2000 : Les partis démocrates modérés remportent les élections dans la fédération croato-musulmane alors que les nationalistes prennent la main en Republika Sprska. Les résultats obligent le parti nationaliste serbe à former une coalition dirigée par le Premier ministre Mladen Ivanic.
- mars 2001 : Ante Jevalic, le représentant croate de la présidence collective est démis de ses fonctions après que son parti a menacé de déclarer l'indépendance des enclaves croates en Bosnie.
- août 2001 : Selon le tribunal de La Haye le général serbe bosniaque Radislav Krstic est coupable de génocide pour son rôle dans le massacre de Srebrenica. Il est condamné à 46 ans de prison.
- décembre 2011 : sous la pression de la communauté internationale, le principal parti nationaliste des serbes de Bosnie, le SDS, vote l'exclusion de tous les suspects de crimes de guerre. Radovan Karadzic figure dans la liste.
- 2002 : Le britannique Paddy Ashdown est nommé haut-représentant de la communauté internationale.
- octobre 2002 : Les élections présidentielles, parlementaires et locales sont marquées par le retour en force des partis nationalistes. L'ex-présidente serbe de Bosnie, Biljana Plavsic, accusée de crime contre l'humanité par le tribunal de La Haye, décide de plaider coupable. Elle est condamée à 11 ans de prison.
- 2003 : Trois mois après les élections, le parlement approuve la formation d'un nouveau gouvernement dirigé par Adnan Terzic.
- juin 2004 : 60 hauts fonctionnaires serbes dont le président du parlement serbe de Bosnie sont limogés par Paddy Ashdown pour manque de coopération avec le tribunal international.
- juillet 2004 : des célébrations marquent la réouverture du pont de Mostar.
- décembre 2004 : l'EUFOR, force de l'Union Européenne, prend le relais de l'Otan pour les opérations de mlaintien de la paix en Bosnie.
- 2005 : Création d'une police commune en Bosnie
- juillet 2005 : ouverture du procès pour le massacre de Srebrenica.
- octobre 2005 : les leaders serbes de Bosnie menacent de faire sécession si l'autonomie de la Republika Sprska est remise en question.
- janvier 2006 : Christian Schwarz-Schilling est nommé haut-représentant de la commuanuté internationale.
La Serbie et le Montenegro sont accusés de Génocide par la Bosnie-Herzégovine. Début des audiences à La Haye en février.
- 2007 : La cour pénale internationale affirme que le massacre de Srebrenica constitue un génocide mais ne reconnait pas la responsabilité directe de la Serbie dans le massacre.
- 9 février 2007 : Le gouvernement de Nikola Špirić, un social-démocrate, est constitué selon l'accord des 7 partis politiques représentés au Parlement par 4 Bosniaques, 3 Croates de Bosnie et 3 Serbes de Bosnie.
- mai 2007 : arrestation de Zdravko Tolimir, l'un des fugitifs les plus recherchés par le tribunal de La Haye pour son rôle dans le massacre de Srebrenica.
- juillet 2008 : arrestation à Belgrade de l'ex leader serbe de Bosnie Radovan Karadzic après douez années de cavale.
- mai 2008 : Les 4e élections, ont eu lieu en Bosnie, et les clivages entre Musulmans, Serbes et Croates se sont retrouvés dans les résultats. 55 % des 3 millions d'électeurs se sont abstenu, ce qui représente le plus faible taux de participation des 4 élections depuis les accords de Dayton. Selon les premiers résultats partiels fournis par la Commission électorale centrale (CEC), l'Union des sociaux-démocrates indépendants (SNSD, serbe) a remporté 32 sièges de maires, le Parti de l'Action démocratique (SDA, musulman) 28, et la Communauté démocratique croate (HDZ) 15, dans les régions où chaque communauté est respectivement majoritaire.
- 2009 : Le diplomate autrichien Valentin Inzko est nommé haut-représentant de la commuanuté internationale.
- mai 2009 : visite du vice-président américain Joe Biden en Bosnie en vue de la fermeture du bureau du haut-représentant.
- juillet 2009 : Valentin Inzko condame l'incapacité des leaders politiques bosniaques à mettre en oeuvre les réformes exigées par la communauté internationale. Début du procès de Radovan Karadzic à La Haye. Il est notamment accusé de génocide, crime de guerre et crime contre l'humanité.
- 19 décembre 2009 : La Bosnie n’a pas obtenu l’exemption de visas dont bénéficient depuis le 19 décembre Serbes, Macédoniens et Monténégrins et l'OTAN lui a refusé le « plan d’action pour l’adhésion »

http://www.slavika.com/spip.php?article530

PRESIDENTS

Republika Srpska
Radovan Karadžić (7 April 1992 - 19 July 1996)
Biljana Plavšić (19 July 1996 - 4 November 1998)
Nikola Poplašen (4 November 1998 - 2 September 1999)
Mirko Šarović (26 January 2000 - 28 November 2002)
Dragan Čavić (28 November 2002 - 9 November 2006 )
Milan Jelić (9 November 2006 - 30 September 2007)
Igor Radojičić (1 October 2007 - 28 December 2007)
Rajko Kuzmanović ( 28 December 2007 - 15 November 2010)
Milorad Dodik ( 15 November 2010 - )

Federacija Bosne i Hercegovine
Krešimir Zubak (31 May 1994 - 18 March 1997)
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Presidents_of_the_Federation_of_Bo...
Borjana Krišto (22 February 2007 - 17 March 2011)
Živko Budimir (17 March 2011 - 9 February 2015)
Marinko Čavara (9 February 2015 - )

PERSONNAGES CLEFS

Ratko Mladic - ethnie serbe
(1942-)
Il a été le commandant en chef de l'armée de la République serbe de Bosnie (VRS) pendant la guerre de Bosnie entre 1992 et 1995. Il est accusé de génocide, de complicité de génocide, de crimes contre l'humanité et de violations des lois et coutumes de la guerre par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). En tant que commandant en chef, Mladić est accusé par le TPIY d'être responsable du Siège de Sarajevo de 1992 à 1995 et du massacre de Srebrenica, le plus grand massacre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Il est appelé « le boucher des Balkans ». Le 26 mai 2011, après quinze ans de cavale, il est arrêté à Lazarevo (Voïvodine, Serbie), par la police serbe. Il est extradé vers La Haye cinq jours plus tard, le 31 mai, afin de comparaître devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougouslavie (TPIY). Son arrestation était une condition sine qua non pour l'intégration de la Serbie dans l'Union européenne.
Après être allé au lycée dans la banlieue de Belgrade, Ratko Mladić entre à l'École militaro-industrielle de Zemun le 20 octobre 1961. Il est admis à l'Académie militaire puis à l'Académie des officiers dont il sort diplômé, le 27 septembre 1965, avec la mention "remarquable". La même année, il adhère au parti communiste. Sa première affectation en tant qu'officier (sous-lieutenant) est à Skopje, où il est le plus jeune militaire de l'unité qu'il dirige. Il se révèle comme un officier capable et il commande différentes unités jusqu'à prendre en charge un bataillon de chars puis une brigade. Le 25 décembre 1980, il devient lieutenant-colonel et le 18 août 1986, colonel. Le 31 janvier 1989, il est nommé chef du service Préparation militaire de la 3e région militaire de RFS Yougoslavie. En juin 1991, Mladić est nommé à Knin commandant du neuvième corps de l'Armée populaire yougoslave (JNA), pendant les combats entre JNA et les forces croates. Le 4 octobre 1991, il est promu général de brigade. Le 24 avril 1992, Mladić est promu au rang de général de division et le 25 avril 1992, il est nommé chef d’état-major adjoint du quartier général du deuxième district militaire de la JNA à Sarajevo. Il prend ses fonctions le 9 mai. Le 12 mai 1992, une "assemblée serbe de Bosnie" vote la création d'une Armée de la République serbe de Bosnie-Herzégovine (VRS), dont Mladić prend le commandement jusqu'au 22 décembre 1996 au moins.
Le siège de Sarajevo à duré 44 mois, à partir de mai 1992, au cour duquel 10 000 civils furent tués, fauchés par des obus de mortiers tirés depuis les hauteurs qui entourent de la ville ou bien tués par des snipers. Vers le 12 juillet 1995, le général Mladić était à Potocari, un village dans lequel environ 28 000 musulmans bosniaques de Srebrenica s'étaient réfugiés pour aller trouver abri auprès des casques bleus néerlandais qui étaient là. Durant les six jours qui suivirent, entre 6 000 et 8 000 hommes musulmans capturés, dont des adolescents, furent massacrés. Des messages radio interceptés indiquent que Mladić était présent au début des exécutions. Le 24 juin 1994, sur ordre de Slobodan Milošević, la direction du personnel de l'Armée de Yougoslavie (VJ), sa véritable appartenance, l'élève au rang de général de corps d’armée. Il est accusé de la prise d'otages de 200 soldats de l'ONU entre le 26 mai et le 2 juin 1995. Ils avaient été enchaînés à des postes stratégiques des territoires conquis afin d'empêcher tout bombardement de l'OTAN contre les forces armées serbes de Bosnie.

Alija Izetbégovic - ethnie bosnien
(1925-2003)
Izetbégovic est un homme politique et un philosophe bosnien. Après le déménagement de sa famille à Sarajevo dans les années 1930, il y fait ses études au lycée normal pour garçons. En 1943, il fait ses études supérieures à Sarajevo et devient membre de l'organisation des « Jeunes Musulmans » (Mladi musulmani, liée aux Frères musulmans égyptiens, qui collabore avec le régime fasciste croate des Oustachis) et de l'occupant nazi, de groupes qui apportent de l'aide aux réfugiés et de l'Organisation humanitaire musulmane ; un groupe traditionaliste qui se voulait être un rempart contre les dérives de l'Islam moderne. En tant que membre de cette organisation, il est condamné en 1946 à une peine de trois années d'emprisonnement. Il étudie, au sortir de prison, le droit et obtient sa licence en 1956. Il travaille ensuite pour la compagnie Bosna pendant les trente années qui suivirent. Il publie en 1970 la Déclaration islamique (Islamska deklaracija) dans laquelle il exprime ses vues concernant la relation entre l'État, la religion et la société et qui fut interprété par les autorités yougoslaves comme un appel à l'instauration de la Charia en Bosnie. Cette publication lui vaudra quelques mois de prison en 1972 et a été source de controverses. En 1983, Alija Izetbegović, aux côtés d'autres Bosniaques, est jugé lors d'un procès politique sur les bases de « nationalisme musulman » et « propagande ennemie » à la suite de la parution de son ouvrage L'Islam entre l'Est et l'Ouest en 1982. Il est condamné à purger quatorze années de pénitencier à Zenica. Izetbegović est ensuite amnistié et libéré en 1988 lors du courant de libéralisation qui précéda la chute du régime communiste en Yougoslavie.
Il fonde en 1989 le SDA (Stranka Demokratske Akcije ou Parti d'action démocratique), parti national des Musulmans de Bosnie --lesquels s'appellent eux-mêmes désormais "Bosniaques" , ayant repris à leur compte les arguments de Muhamed Filipović qui, dans les années 1980, avait fait valoir le caractère archaïque de la référence religieuse par rapport à l'identification nationale de ces habitants de la Bosnie. Lors des premières élections libres tenues en Bosnie-Herzégovine, son parti obtient 33% des suffrages, faisant de son parti le plus puissant de Bosnie.
En décembre 1990, à l'issue des premières élections libres en Bosnie-Herzégovine, le S.D.A. forme une alliance avec les partis nationalistes Croate (H.D.Z.) et serbe (S.D.S.) de Bosnie, et leur gouvernement de coalition remplace les titistes qui avaient réprimé le nationalisme au nom de la multi-ethnicité[10]. En décembre 1990, Izetbegović est élu président de la République de Bosnie-Herzégovine. En été 1991, alors que la Croatie est attaquée par l'armée "yougoslave" dont la direction politique de Serbie a usurpé le commandement, Izetbegović refuse de prendre parti par peur de voir le conflit s'étendre à la Bosnie-Herzégovine et dissuade les Bosniaques de répondre à la mobilisation.
Izetbegović prônait officiellement une Bosnie multi-ethnique. Il croyait que la JNA empêcherait les conflit alors que celle-ci, encore dirigée par Veljko Kadijević au service de Milošević, avait pris position dès 1991 pour créer une vaste zone serbe aux dépens de la République et assiéger Sarajevo. Izetbegović rencontre aussi à plusieurs reprises Oussama Ben Laden, qui soutient financièrement l'armement des moudjahidines de Bosnie et séjourne régulièrement en Bosnie entre 1993 et 1996. Il reçoit d'Izetbegović un passeport bosnien en 1993[16]. Cependant, lorsque le rapport de forces s'équilibrera, les Serbes contrôlent déjà 70 % du territoire de la République. Appuyé par l'Union européenne, Izetbegović refuse le 18 mars 1992 le plan Carrington-Cutileiro qui prévoit une partition ethnique de la Bosnie sous prétexte d'"imiter la Suisse et ses cantons". Izetbegović, contraint et forcé, signe, aux côtés du président croate Franjo Tuđman et du président serbe Slobodan Milošević les accords de paix de Dayton-Paris en novembre 1995, qui mettent fin à la guerre. Ceux-ci favorisent la partie serbe malgré sa défaite militaire en lui permettant d'appeler « Republika Srpska » 49 % du territoire de la République.
Alija Izetbegović aura été président de la République de 1990 à 1996, puis président du collège présidentiel de 1996 à 1998 et en 2000, mais il ne termine pas son dernier mandat et se retire de la vie politique. Il décède des suites de maladies cardiaques en 2003. Le 11 août 2006, sa tombe au cimetière de Kovači à Sarajevo est endommagée par une explosion.

Radovan Karadžić (Радован Караџић) - ethnie serbe
(1945-)
Radovan Karadžić est un homme politique de la république serbe de Bosnie, psychiatre de formation.Il est le dirigeant des Serbes de Bosnie durant la guerre de Bosnie et accusé de crimes de guerre et de génocide à deux reprises : pour avoir orchestré le siège de Sarajevo, et pour le massacre de Srebrenica. Après plusieurs années de fuite, son arrestation est annoncée par la présidence serbe et confirmée par le Tribunal pénal international le 21 juillet 2008.
Né dans le village de Petnjica (municipalité de Šavnik) au Monténégro, il passe son enfance à Niksic toujours au Monténégro, près de la frontière avec la Bosnie puis arrive en 1960, à Sarajevo où il poursuit des études de médecine. En juin 1968, il prononce des discours nationalistes serbes à la faculté de philosophie de Sarajevo. Le 19 juillet 1971, il devient docteur en médecine et il se spécialise dans la psychiatrie et tout particulièrement le traitement des névroses et de la dépression. De 1974 à 1975, il étudie à l'Université Columbia de Manhattan, New York. En mars 1977, il travaille au Centre pour l’éducation des adultes "Duro Dakovic," de Sarajevo. De 1979 à 1992, il exerce au service de psychiatrie de l’hôpital d’Etat de Sarajevo. En 1981, il construit des maisons à Palé. En 1983-1984, il devient psychologue du club de football l'Étoile rouge Belgrade. En 1984-1985, il fait 11 mois de détention préventive pour détournement de fonds publics. Le 26 septembre 1985, il est condamné à 3 ans de prison mais la sentence n’est pas appliquée.
En juillet 1990, il est co-fondateur du Parti démocratique serbe SDS (Srbska Demokratska Stranka) en Bosnie-Herzégovine dont le but est de rassembler la communauté serbe et de protéger ses intérêts. Après l'éclatement de la Yougoslavie en 1991, le 27 mars 1992, il devient Président du Conseil de sécurité nationale de la République serbe de Bosnie ("Republika Srpska"), le 12 mai 1992, il est membre de la présidence à trois de la République serbe, puis du 17 décembre 1992 au 19 juillet 1996, président unique de la République serbe. Il est accusé d'avoir ordonné le nettoyage ethnique des Bosniaques et des Croates lors de cette guerre.
Inculpé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité depuis le 25 juillet 1995 et le 16 novembre 1995 par le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, Radovan Karadzic quitte sa maison de Pale une nuit de 1997 et prend la fuite. Il est recherché par les forces de l'ONU présentes en Bosnie-Herzégovine. L'avis de recherche d'Interpol indique notamment crimes contre l'humanité, atteintes graves à la convention de Genève (1949), meurtre, et génocide, en particulier pour ce qui concerne le massacre de Srebrenica. De 1996 à juillet 2008, Karadžić modifie en profondeur son apparence physique. Lors de son arrestation à Belgrade, le ministre de la Justice serbe exhibe, en fin d'interview, le portrait de Dragan Dabic, son nom de substitution: la presse serbe le surnomme le Père Noël. barbe blanche et cheveux longs attachés sur le haut de son crâne. Devenu spécialiste de médecine alternative, il participe à plusieurs conférences et est employé par une clinique privée où il gagne bien sa vie. Il a aussi écrit plusieurs articles dans le magazine Zdrav Zivot (en français la « vie saine »).

RESOLUTIONS DU CDS, RAPPORTS DU SG DE L'ONU :

Résolution 2019 (2011) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1948 (2010) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1895 (2009) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1869 (2009) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1845 (2008) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1785 (2007) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1764 (2007) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1722 (2006) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1639 (2005) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1575 (2004) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1551 (2004) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1491 (2003) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1423 (2002) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1421 (2002) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1420 (2002) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1418 (2002) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1396 (2002) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1357 (2001) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1305 (2000) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1256 (1999) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1247 (1999) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1184 (1998) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1174 (1998) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1168 (1998) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1144 (1997) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1112 (1997) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1107 (1997) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1103 (1997) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1088 (1996) : Bosnie-Herzégovine
Résolution 1035 (1995) : Bosnie-Herzégovine (création d'un Groupe international de police et d'un Bureau civil des Nations Unies)
Résolution 1034 (1995) : Bosnie-Herzégovine (condamne atrocités commises par Serbes de Bosnie)
Résolution 1031 (1995) : Bosnie-Herzégovine [création Force multinationale de mise en oeuvre de la paix (IFOR)
Résolution 1026 (1995) : Bosnie-Herzégovine (prorogation FORPRONU jusqu'au 31/1/96)
Résolution 1016 (1995) : Bosnie-Herzégovine (cessez-le-feu immédiat; négociations sur base Déclaration principes 8/9/95)
Résolution 1015 (1995) : Bosnie-Herzégovine (suspension de certaines sanctions contre R. F. de Yougoslavie jusqu'au 18/9/95)
Résolution 1010 (1995) : Bosnie-Herzégovine (accès humanitaire à personnes déplacées de Srebrenica et Zepa)
Résolution 1004 (1995) : Bosnie-Herzégovine (retrait forces serbes de Srebrenica et libération membres FORPRONU)
Résolution 1003 (1995) : Bosnie-Herzégovine (reconduction jusqu'au 18/9/95 suspension sanctions contre R.F. de Yougoslavie
Résolution 998 (1995) : Force de protection des Nations Unies (création capacité de réaction rapide au sein FORPRONU)
Résolution 988 (1995) : Bosnie-Herzégovine (reconduction suspension sanctions contre R.F. de Yougoslavie jusqu'au 5/7/95)
Résolution 987 (1995) : Bosnie-Herzégovine (arrêt de violence contre FORPRONU)
Résolution 982 (1995) : Force de protection des Nations Unies (prorogation FORPRONU en Bosnie jusqu'au 30/11/95)
Résolution 970 (1995) : Bosnie-Herzégovine (Reconduction 100 jours suspension sanctions contre R.F. de Yougoslavie)
Résolution 959 (1994) : Bosnie-Herzégovine (condamnation violation frontière Croatie/Bosnie-Herzégovine)
Résolution 958 (1994) : Croatie /protection zones de sécurité en Bosnie-Herzégovine
Résolution 943 (1994) : Bosnie-Herzégovine (suspension provisoire de certaines sanctions)
Résolution 942 (1994) : Bosnie-Herzégovine (approbation du règlement territorial proposé)
Résolution 941 (1994) : Bosnie-Herzégovine (exige fin nettoyage ethnique)
Résolution 913 (1994) : Bosnie-Herzégovine, en particulier dans la zone de sécurité de de Gorazde et du règlement de la Situation politique dans l'ex Yougoslavie.
Résolution 900 (1994) : Bosnie-Herzégovine (Restauration des services publics essentiels et de la vie normale dans et aux alentours de Sarajevo)
Résolution 877 (1993) : Tribunal (Ex-Yougoslavie) (21 octobre)
Résolution 871 (1993) : Ex-Yougoslavie (4 octobre)
Résolution 870 (1993) : Ex-Yougoslavie (1 octobre)
Résolution 869 (1993) : Ex-Yougoslavie (30 septembre)
Résolution 859 (1993) : Bosnie-Herzégovine (24 août)
Résolution 844 (1993) : Bosnie-Herzégovine (18 juin)
Résolution 838 (1993) : Bosnie-Herzégovine (10 juin)
Résolution 836 (1993) : Bosnie-Herzégovine (4 juin)
Résolution 824 (1993) : Bosnie-Herzégovine (6 mai)
Résolution 820 (1993) : Bosnie-Herzégovine (17 avril)
Résolution 819 (1993) : Bosnie-Herzégovine (16 avril)
Résolution 816 (1993) : Bosnie-Herzégovine (31 mars)
Résolution 798 (1992) : Bosnie-Herzégovine (18 décembre)
Résolution 787 (1992) : Bosnie-Herzégovine (16 novembre)
Résolution 786 (1992) : Bosnie-Herzégovine (10 novembre)
Résolution 781 (1992) : Bosnie-Herzégovine (9 octobre)
Résolution 776 (1992) : Bosnie-Herzégovine (14 septembre)
Résolution 770 (1992) : Bosnie-Herzégovine (13 août)
Résolution 764 (1992) : Bosnie-Herzégovine (13 juillet)
Résolution 761 (1992) : Bosnie-Herzégovine (29 juin)
Résolution 758 (1992) : Bosnie-Herzégovine (8 juin)
Résolution 757 (1992) : Bosnie-Herzégovine (30 mai)
Résolution 755 (1992) : Nouveau membre : Bosnie-Herzégovine (20 mai)
Résolution 752 (1992) : Bosnie-Herzégovine (15 mai)

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dernière mise à jour : 21/07/2012