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Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du 30 juillet 2025

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 23:20

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 30 juillet 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 03 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant règlementation des initiatives de production institutionnelle agropastorale et halieutique.

Pour accompagner l'Offensive agropastorale et halieutique et l'Initiative présidentielle pour l'agriculture, plusieurs institutions publiques se sont investies dans la production agropastorale et halieutique. Il s'agit entre autres, des services techniques du ministère en charge de l'Agriculture, des Forces de défense et de sécurité, des centres pénitentiaires et des écoles.

Ces structures publiques ont pu relever le défi de production et engranger des récoltes appréciables. A titre illustratif, les services techniques de l'agriculture ont produit plus de 7 000 tonnes de céréales au cours de la campagne 2024-2025.

Ce décret vise l'encadrement juridique des initiatives de productions institutionnelles. Il permet la prise en compte des institutions publiques en tant qu'actrices directes dans la production agropastorale et halieutique ainsi que, l'instauration d'un cadre juridique encadrant l'ensemble des activités de production agropastorale et halieutique mises en œuvre par les entités publiques.

L'adoption de ce décret permet de règlementer la participation des institutions publiques à la productivité agricole et halieutique en vue de contribuer à la souveraineté alimentaire.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte création, attributions, composition, organisation et fonctionnement du Groupe opérationnel d'experts en prospective (GOEP).

L'Etude nationale prospective « Burkina 2025 » a permis de formuler une vision de long terme qui a servi de base pour l'élaboration de différents instruments de planification du développement. Cette étude est arrivée à échéance en 2025. A cet effet, il s'est avéré nécessaire de conduire les travaux en vue de la formulation d'une nouvelle étude nationale prospective post 2025 conformément aux dispositions de la loi n°034-2018/AN du 27 juillet 2018 portant pilotage et gestion du développement.

Le caractère stratégique du processus nécessite une approche inclusive et participative qui commande l'implication et la mobilisation d'experts aux compétences et qualités intrinsèques reconnues dans leur domaine. C'est dans ce sens que la mise en place du Groupe opérationnel d'experts en prospective est proposée.

L'adoption de ce décret permet la mise en place du Groupe opérationnel d'experts en prospective en vue de la formulation de la nouvelle vision nationale prospective post 2025.

Le second décret porte création de l'Institut DEEN KANU en abrégé « IDK ».

La création de l'Institut DEEN KANU fait suite à une recommandation de la 25e session ordinaire de l'Assemblée générale des Etablissements publics de l'Etat (AG/EPE) tenue en 2024. Cette recommandation propose la fusion de l'Institut d'éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) et de la Maison de l'enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) qui ont des missions similaires. Ces deux structures du ministère de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale interviennent dans l'éducation, la formation et la réinsertion socio-professionnelle des enfants et des jeunes.

La fusion des deux structures permettra l'optimisation des ressources humaines et financières ainsi que le renforcement des capacités d'actions pour une structure unifiée plus performante et efficiente dans le domaine de la protection de l'enfant.

« DEEN KANU » en langue nationale dioula signifie « Amour de l'enfant ».

L'Institut DEEN KANU est chargé de :

l'accueil, la protection, l'éducation, la scolarisation, la formation professionnelle et la réinsertion des enfants et jeunes des deux sexes en difficultés faisant l'objet de placement administratif ou judiciaire en régime d'internat ;

la prévention de l'inadaptation sociale juvénile par l'accueil en régime d'externat des enfants et jeunes des deux sexes en situation de risque professionnel ;
l'appui au processus d'insertion sociale, scolaire et professionnelle des enfants et jeunes en fin de séjour.
L'adoption de ce décret permet la création de l'Institut DEEN KANU, conformément au décret n°2014-609/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant conditions et modalités de création, de gestion et de suppression des établissements publics de l'Etat.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte ouverture d'un Consulat honoraire du Burkina Faso à Bata, en République de Guinée équatoriale.

L'ouverture de ce consulat vise à consolider les relations d'amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la République de Guinée équatoriale afin de mieux protéger et défendre les intérêts de notre pays et de ses ressortissants en Guinée équatoriale.

L'adoption de ce décret permet l'ouverture d'un Consulat honoraire du Burkina Faso à Bata, en République de Guinée équatoriale, conformément au décret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l'ouverture des postes consulaires honoraires et de l'exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l'étranger.

Le second décret porte nomination d'un Consul honoraire du Burkina Faso à Bata, en République de Guinée équatoriale.

L'adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Tegawende Guy YAMEOGO, en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Bata, en République de Guinée équatoriale, conformément au décret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l'ouverture des postes consulaires honoraires et de l'exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l'étranger.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatifà un projet de décret portant adoption du référentiel qualité de l'Administration publique.

Le Burkina Faso a entrepris depuis quelques années de moderniser l'Administration publique et de se doter de services publics de qualité. Pour soutenir cette vision de promotion de la qualité dans les prestations offertes aux usagers/clients, un référentiel qualité de l'Administration a été conçu.

Ce référentiel constitue le fondement pour l'appréciation de la qualité du fonctionnement des structures publiques. Il contient les exigences sur la démarche qualité de l'Administration publique dans les domaines suivants :

gouvernance/management ; gestion des ressources ; planification ; réalisation du service public ; évaluation des performances et amélioration continue. L'adoption de ce décret permet de doter l'Administration publique burkinabè d'un référentiel pour évaluer, apprécier et améliorer progressivement la qualité du fonctionnement de ses structures en vue de la satisfaction des populations.

Le second rapport est relatif à la mise en œuvre des avancements de classes des fonctionnaires.

Conformément à l'article 90 de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d'Etat, l'avancement de la 1ère à la 2e classe est accordé aux fonctionnaires ayant accompli au moins dix (10) années de service dans la première classe et obtenu une moyenne des notes, sur ladite période, égale ou supérieure à 8/10. L'avancement de la 2e à la 3e classe, quant à lui, est dû aux fonctionnaires justifiant d'au moins huit (08) années de service dans la deuxième classe, avec une moyenne des notes égale ou supérieure à 8/10.

Pour la période 2020-2025 :

36 303 agents publics sont concernés pour l'avancement à la 2e classe ;
367 agents sont concernés pour l'avancement à la 3e classe.
L'incidence financière de ces avancements de classes sur le budget de l'Etat est estimée à neuf milliards six cent cinquante-huit millions cinq cent cinquante-cinq mille six cent un (9 658 555 601) F CFA.

L'adoption de ce rapport permet la mise en œuvre effective des avancements de classe des agents publics de l'Etat sur la période 2020 à 2025 pour ceux qui sont concernés.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant Code de la presse et de la communication audiovisuelle au Burkina Faso.

Trois (03) lois ont été adoptées en 2015 pour régir le secteur de la communication audiovisuelle et de la presse en remplacement du Code de l'information de 1993. Ces lois ont permis une avancée en matière de promotion et de protection de la liberté d'expression et de presse au Burkina Faso. Malgré ces avancées, des insuffisances ont été constatées au regard des mutations et des évolutions de l'environnement de la presse.

Ce projet de loi vise à fondre l'ensemble des lois existantes sur la presse écrite, la presse en ligne et la radiodiffusion sonore et télévisuelle en un code unique. Il permettra entre autres :

de définir les statuts du journaliste professionnel et du technicien professionnel de presse ;
de définir le statut et le mode de financement des entreprises de presse ;
d'interdire la concentration économique dans le secteur des médias ;
de prendre en compte la règlementation sur la Télévision numérique de terre (TNT) ;
de prendre en compte les conditions permettant au journaliste professionnel et au technicien professionnel de presse d'invoquer la clause de conscience ;

d'harmoniser les peines d'amende entre les catégories de presse et de responsabiliser davantage les journalistes et les médias ;
de sanctionner les distributeurs de service en cas de privation de programmes auxquels les abonnés ont droit.
Ces réformes permettront de mieux structurer le secteur de la presse et de l'audiovisuel, le rendre plus professionnel et de prendre en compte les évolutions technologiques.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB).

Ce décret est une relecture du décret n°2021-0158/PRES/PM/MINEFID/MCRP du 26 mars 2021 portant approbation des statuts de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina.

L'objectif de cette relecture est de doter la RTB d'un statut adapté aux défis actuels et futurs qui s'imposent aux médias en général et spécifiquement à l'audiovisuel public. Il s'agit de résoudre un certain nombre de dysfonctionnements afin d'aboutir à une meilleure structuration des Directions techniques.

Les changements essentiels aux statuts actuels portent sur :

la mise en place d'un organe consultatif dénommé Conseil de veille stratégique ;
la scission du poste de contrôle et d'audits interne précédemment assurer par un contrôleur de gestion et de l'audit interne en deux (02) entités de contrôle ;
la réorganisation des services de la Radio et de la Télévision au niveau central et déconcentré en des entités mieux structurées par la mutualisation des contenus, des ressources humaines, techniques, technologiques et logistiques, ce qui permet d'avoir une ligne éditoriale plus cohérente.
L'adoption de ce décret permet à la RTB de se doter de statuts particuliers en vue d'accomplir efficacement ses missions.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant système de labélisation des biens culturels et d'accréditation des organisations de la société civile.

Ce décret vise l'application de la loi n°022-2023/ALT du 08 août 2023 portant protection, sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel au Burkina Faso. Cette loi consacre en ses articles 172 et suivants, les systèmes de labélisation et d'accréditation comme des mesures de valorisation et d'incitation à la protection du patrimoine culturel.

Le présent décret fixe entre autres les conditions de création, d'obtention et de retrait ainsi que les modalités d'accréditation des organisations de la société civile actives dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

L'adoption de ce décret permet de renforcer les mesures de protection, de sauvegarde et de valorisation du patrimoine culturel au Burkina Faso.

Le quatrième rapport est relatif aux projets spécifiques au titre de l'année 2025 du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Ces projets spécifiques visent entre autres, la poursuite de la mise en œuvre de la tranche annuelle de la stratégie de communication institutionnelle, la réalisation d'études pour la construction et l'équipement d'une grande salle d'exposition au Musée national et la construction d'infrastructures sur le site du Mémorial Thomas SANKARA.

Le coût global de ces projets spécifiques est de six cent cinquante-cinq millions trois cent onze mille six cent quatre-vingts (655 311 680) F CFA TTC.

Le financement de ces projets est assuré par le Budget de l'Etat, exercice 2025.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l'année 2025 du ministère de l'Energie, des mines et des carrières.

Afin de tirer le meilleur profit des retombées de l'activité minière au profit de la nation entière et d'étendre la couverture en énergie électrique du Burkina Faso, le Gouvernement burkinabè a entrepris d'importantes réformes dans les secteurs des mines et de l'électricité.

Ces projets spécifiques concernent :

la construction du laboratoire de contrôle de produits miniers du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) ;
l'acquisition de véhicules légers et de maintenance au profit du BUMIGEB ;
l'acquisition d'outils et de consommables de foration au profit du BUMIGEB ;
l'acquisition d'équipements de branchements aux services d'électricité au profit du Projet de déploiement du Solaire à large échelle et d'électrification rurale (SOLEER) pour la connexion des ménages des zones péri-urbaines de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso ;

la réalisation de réseaux d'éclairage public dans les localités électrifiées du Burkina Faso.
Le coût global de ces projets spécifiques est de quinze milliards neuf-cent soixante-deux millions sept cent quatre-vingt-sept mille sept cent soixante- quinze (15 962 787 775) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le Budget de l'Etat, exercice 2025.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au profit dudit ministère.

Le Conseil a marqué son accord pour l'exécution des marchés suivants :

réalisation d'ouvrages au profit de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) ;
suivi-contrôle de l'installation d'un incinérateur de 1500° C maximum pour la destruction de produits chimiques et déchets dangereux ;
acquisition de produits fertilisants (NPK BARBARY-PLANTE) dans le cadre de la Journée nationale de l'arbre (JNA) édition 2025 et des activités de reboisement au profit de la Direction générale des eaux et forêts (DGEF).
Le montant total de ces projets spécifiques s'élève à huit milliards quatre cent quatre-vingt-un millions neuf cent quatre-vingt-douze mille quatre cent soixante-deux (8 481 992 462) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le Budget de l'Etat, exercice 2025.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à l'atelier bilan organisé par le Projet régional d'appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) sur les Systèmes d'informations sur les marchés à bétail (SIM/Bétail) et les perspectives d'accélération de la mise en œuvre de la stratégie de pérennisation, tenu du 02 au 04 juin 2025 à Niamey, en République du Niger.

L'objectif de cet atelier était de faire le point des progrès réalisés par les Systèmes d'informations sur les marchés à bétail grâce aux appuis du PRAPS, afin d'identifier des actions clés et une démarche opérationnelle de mise en œuvre pour la réalisation de l'ambition de pérennisation desdits systèmes.

II.2. Le ministre de l'Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative à l'état de mise en œuvre du Fonds de soutien patriotique (FSP) au deuxième trimestre de l'année 2025.

Le Fonds de soutien patriotique est un levier stratégique dans la mobilisation des ressources. Il contribue activement aux efforts de restauration de l'intégrité du territoire et à la construction d'une paix durable.

Du 1er janvier au 30 juin 2025, le montant des encaissements, toutes sources confondues s'élève à cent un milliards sept cent soixante-douze millions sept cent trente-quatre mille cent soixante-cinq (101 772 734 165) F CFA, représentant 67,85% des objectifs annuels de mobilisation fixé à cent cinquante milliards (150 000 000 000) F CFA.

Au deuxième trimestre 2025, soixante-huit milliards sept cent quarante millions sept cent quarante-deux mille six cent quatre-vingt-neuf (68 740 742 689) F CFA ont été mobilisés au 30 juin 2025, soit une nette progression de 208,10% par rapport au niveau des encaissements du premier trimestre au 23 mars.

Au 30 juin 2025, les dépenses engagées s'élèvent à quatre-vingt-neuf milliards quatre cent trois millions quatre cent trente mille sept cent quatre-vingt-sept (89 403 430 787) F CFA. Ce montant rapporté aux prévisions de dépenses pour la période de janvier à juin 2025 qui se chiffrent à quatre-vingt-douze milliards quatre cent cinquante-quatre millions neuf cent trente-quatre mille six cent (92 454 934 600) F CFA, fait ressortir un taux d'engagement de 96,90%.

Les résultats obtenus confirment la justesse du choix opéré et la pertinence des objectifs initialement fixés. Ces avancées sont le fruit de l'engagement patriotique des Burkinabè, de la coordination efficace entre les acteurs concernés, ainsi que du respect scrupuleux des principes de transparence, de redevabilité et de reddition des comptes qui confèrent au FSP une crédibilité renforcée auprès des donateurs.

II.3. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la réunion ministérielle des coordonnateurs de la mise en œuvre des actions de suivi du Forum de coopération Chine-Afrique (FOCAC) et à la quatrième édition de l'Exposition commerciale sino-africaine, tenues dans la ville chinoise de Changsha, du 10 au 15 juin 2025.

Cette réunion était essentiellement consacrée à l'examen de l'état de mise en œuvre des recommandations de la neuvième édition du Forum de coopération Chine-Afrique, tenue du 2 au 6 septembre 2024 à Pékin (République populaire de Chine).

La rencontre a permis de faire le bilan du dernier sommet du FOCAC tenu à Pékin en septembre 2024 et de présenter un document conceptuel préconisant l'année 2026 comme l'année sino-africaine des échanges humains et culturels.

En marge de ces travaux, la délégation burkinabè a échangé avec la communauté burkinabè résidant dans la ville de Guangzhou.

II.4. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil deux (02) communications :

la première communication est relative à l'organisation de la 14e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), prévue du 02 au 04 octobre 2025 à Ouagadougou.
L'événement va permettre aux acteurs de la communication de partager leurs expériences et leurs visions sur l'« Influence du contexte géopolitique sur la communication et le développement en Afrique », thème des UACO 2025. La rencontre entend également contribuer à la formation des jeunes journalistes et communicateurs et au renforcement de l'image du Burkina Faso sur la scène internationale ;

la seconde communication fait le bilan de la célébration de la 3ᵉ édition du Mois du Patrimoine burkinabè.
Lancée le 18 avril 2025 à Bobo-Dioulasso, sous le thème « Patrimoine culturel et développement économique », l'édition s'est achevée le 18 mai 2025 avec un bilan satisfaisant. L'initiative a mobilisé 226 734 personnes contre 18 621 en 2024.

Les excursions organisées par les régions, l'agence Faso Tourisme et les départements ministériels ont connu la participationde 16 389 personnes.

Le Musée national du Burkina Faso a accueilli 17 953 visiteurs, contre 7 872 à la même période l'année précédente, ce qui représente une hausse de 128%. Cette dynamique positive est également observée dans les autres musées et sites patrimoniaux.

Cette 3ᵉ édition a également été marquée par plusieurs activités sur l'ensemble du territoire national. Il s'agit entre autres, du lancement du concept « Tour de ma ville » et des célébrations de la Journée des archives, de la Journée internationale des musées, du Mois du Patrimoine burkinabè dans les régions, de la Journée des coutumes et traditions ainsi que des Journées de la promotion de la gastronomie nationale.

II.5. Le ministre de l'Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique a fait au Conseil une communication relative à la mise en œuvre d'un programme d'apprentissage des métiers par les élèves pendant les vacances.

Ce programme est la concrétisation de la vision du Président du Faso sur la réforme du système éducatif. L'objectif est de permettre à 2500 élèves des lycées et collèges d'apprendre un métier pendant les vacances. En plus de cet apprentissage, des modules sur le civisme et l'engagement patriotique sont aussi dispensés.

La durée des différentes sessions est de quatre semaines chacune. Elles sont articulées autour de 5% de cours théoriques et 95% de travaux pratiques.

La phase pilote de cette première édition se tient du 15 juillet au 15 septembre 2025 à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A.AU TITRE DE LA PRIMATURE

Monsieur Janvier NANA, Mle 225 039 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Klessin Constant SANON, Mle 57 149 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

B.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Madame Myriam Jessica Aude Daniella MILLOGO, Mle 391 667 U, Assistant de recherche, catégorie P, grade initial, 4e échelon, est nommée Directrice du Laboratoire et de la Certification de l'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) ;
Monsieur Adama KIEMTORE, Sous-officier, est nommé Personne Responsable des Marchés de l'Institut supérieur d'études de protection civile.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Madame Aminata OUEDRAOGO/SEMDE, Mle 54 661 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 14e échelon, est nommée Conseiller technique ;
Madame Sylvie Kambolê TOUGMA/BAZYOMO, Mle 112 401 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice régionale du budget de Yaadga.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Monsieur Thierry Dofizouho TUINA, Mle 57 710 C, Inspecteur général de police, catégorie 1, grade 5, 2e échelon, est nommé Directeur général de la Police nationale ;
Monsieur Gérard TARBANGDO, Mle 111 484 K, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e classe, 4e échelon, est nommé Directeur général adjoint de la police nationale ;
Monsieur Somnobgna OUEDRAOGO, Mle 102 431 G, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 4e échelon, est nommé Directeur des Unités d'intervention à la Direction générale de la police nationale ;
Monsieur Abdoulaye BELEM, Mle 211 703 B, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e classe, 3e échelon, est nommé Directeur général de l'Ecole nationale de police (ENP).

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Monsieur Boukaré ZABSONRE, Mle 47 783 S, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale du Nakambé ;
Monsieur Karim DIALLO, Mle 53 525 A, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur régional de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale de Kuilsé ;
Monsieur Amado COMPAORE, Mle 78 090 F, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale du Liptako ;

Monsieur Abdoulaye SORO, Mle 99 515 P, Conseiller en éducation social, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale du Boulgou ;
Monsieur Abdoulaye BAMOGO, Mle 92 508 J, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale du Sandbondtenga ;
Monsieur Abdoubachirou NAYAOGUE, Mle 282 850 K, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale du Yatenga.

F.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Monsieur Lendé TOUGRI, Mle 250 417 A, Médecin spécialiste en santé publique, catégorie P, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de la Santé du Nakambé.

G.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

Monsieur Lin HIEN, Mle 41 576 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 17e échelon est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Ibrahim Romuald SAMANDOULOUGOU, Mle 98 051 C, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Managabamba Rasmané OUEDRAOGO, Mle 43 478 E, Conseiller d'administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Pougdarim Noël OUEDRAOGO, Mle 39 566 V, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

H.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Monsieur Boundia Alexandre THIOMBIANO, Mle 271 386 X, Maitre de conférences, Catégorie P2, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chargé de mission.

I.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Monsieur Yanga ADOUA, Mle 53 557 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur des Finances et de la Comptabilité du Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE).

J.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

Madame Clarisse Bakiéré HIEN/HIEN, Mle ANPE 02 21, Juriste, catégorie 1, 5e échelon, est nommée Directrice des affaires juridiques et du contentieux.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou (CHU-SS), des Centres hospitaliers régionaux de Kaya (CHR-K) et de Gaoua (CHR-G) ainsi que de la Société d'économie mixte dénommée FASO PHARMA au titre du ministère de la Santé ;

de l'Agence de promotion de l'expertise nationale (APEN) au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat ;
de l'Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) et de l'Agence de l'eau du Liptako au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement ;
de la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR) et du Centre de gestion des cités (CEGECI) au titre du ministère de l'Urbanisme et de l'habitat.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d'administration du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou (CHU-SS) et de la Société d'économie mixte dénommée FASO PHARMA.

A.MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Justin Cyprien ILBOUDO, Mle 54 487 P, Conseiller d'orientation scolaire et professionnelle, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d'administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Karim PORGO.

B.MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté six (06) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Santé :
Monsieur Issa KONATE, Mle 245 650 H, Médecin de santé publique.
Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
Monsieur Antoine Marie Gilbert GOUEM, Mle 56 733 C, Inspecteur des impôts.
Le deuxième décret nomme Monsieur Issa KONATE, Mle 245 650 H, Médecin de santé publique, Président du Conseil d'administration du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Kaya (CHR-K) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
Monsieur Koudaogo Ulrich Richemond NITIEMA, Mle 104 870 A, Inspecteur du trésor.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DELEGATION SPECIALE REGIONALE DU KUILSE

Monsieur Noufoun OUATTARA, Mle 279 330 Y, Administrateur civil.
Le quatrième décret nomme Monsieur Touobaor Jean-Baptiste HIEN, Mle 58 212 X, Ingénieur des sciences infirmières et obstétricales, Administrateur représentant les associations de malades au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Gaoua (CHR-G) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de la Société d'économie mixte FASO PHARMA pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre de la Présidence du Faso :
Monsieur Rakissida Alfred OUEDRAOGO, Mle 249 135 M, Enseignant hospitalo-universitaire.

Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
Monsieur Boundjoa Sylvestre TANKOANO, Mle 212 286 C, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local.

Au titre du ministère de la Santé :
Madame Bénilde Marie-Ange KAMBOU/TIEMTORE, Mle 104 995 H, Professeur titulaire hospitalo-universitaire ;
Monsieur Boumbéwendin Gérard Josias YAMEOGO, Mle 102 646 N, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.
Au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat :
Monsieur Désiré KABORE, Mle 200 561 S, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :
Monsieur Salfo OUEDRAOGO, Mle 216 017 Y, Maître de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE (CNSS)

Monsieur François Dassise SAWADOGO, Mle 22 26 962 W, Ingénieur de conception sécurité, qualité, hygiène et environnement.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)

Monsieur Fousséni KONE, Mle 238 951 N, Economiste.
Le sixième décret nomme Monsieur Boumbéwendin Gérard Josias YAMEOGO, Mle 102 646 N, Professeur titulaire hospitalo-universitaire, Président du Conseil d'administration de la Société d'économie mixte FASO PHARMA pour un premier mandat de trois (03) ans.

C.MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Lamoussa HAYORO, Mle 117 001 C, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat au Conseil d'administration de l'Agence de promotion de l'expertise nationale (APEN) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D.MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
Monsieur Alexis Yissoréga BADO, Mle 212 411 R, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE COMITE DES ELEVES DE L'ECOLE NATIONALE DES EAUX ET FORÊTS (ENEF)

Monsieur Badjibié BAKALA, Mle 306 731 L, Elève Inspecteur des eaux et forêts, pour la durée de son mandat de Délégué général.
Le second décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de l'eau du Liptako pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Monsieur Brice Marchal TRAORE, Mle 365 934 Y, Ingénieur du génie rural, en remplacement de Monsieur Paul KABORE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Monsieur Sibiri NEYA, Mle 112 019 V, Officier de police, Président de la Délégation spéciale communale de Gorom-Gorom, en remplacement de Monsieur Zakaria NEYA.

E.MINISTERE DE L'URBANISME ET DE L'HABITAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Sid Mohamadi OUEDRAOGO, Mle 117 326 Z, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d'administration de la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Naasaleyi Charles KAMBOUELE.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Philippe SANDWIDI, Mle 97 442 E, Conseiller des affaires étrangères, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur au Conseil d'administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

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Burkina : 953 producteurs sinistrés indemnisés à travers le “Projet de promotion d'une assurance climatique indicielle pour les petits exploitants agricoles''

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 22:33

Le Burkina Faso fait face à une montée des périls climatiques qui menacent son agriculture. En vue d'apporter leur pierre à la résolution de ce fléau, les acteurs engagés dans le Projet de promotion d'une assurance climatique indicielle pour les petits exploitants agricoles au Burkina Faso (PPACI-BF) ont tenu la première session ordinaire 2025 de leur comité de pilotage. Cette rencontre stratégique placée sous la présidence de Domètière Christian Gaël Somda, président dudit comité, s'est déroulée ce mercredi 30 juillet, à Ouagadougou. Elle a connu la participation du président de la délégation spéciale régionale de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, et de la représentante du PNUD, Clarisse Coulibaly. La présente session vise à consolider les acquis et réajuster les interventions pour faire de l'assurance climatique un levier crédible de résilience agricole.

Dans son discours d'ouverture, Domètière Christian Gaël Somda a planté le décor d'une réalité climatique implacable. Sécheresses, inondations, vagues de chaleur… Ces phénomènes, devenus quasi cycliques, minent la sécurité alimentaire du pays et fragilisent les efforts des petits producteurs agricoles. Dans ce contexte, l'assurance climatique indicielle s'impose, selon lui, non comme un simple mécanisme financier, mais comme un instrument stratégique de gestion des risques. « Elle permet aux agriculteurs de rebondir après un choc climatique et de continuer à investir dans leurs activités », a-t-il affirmé.

2 890 producteurs ont sécurisé 3 524 hectares de cultures

Lancé avec le soutien du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le projet PPACI-BF cible principalement les femmes et les jeunes exploitants, doublement vulnérables. Depuis 2022, des actions concrètes ont été entreprises dans les communes de Dori dans la région du Sahel, Safané et Tchériba, dans la Boucle du Mouhoun. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. 2 890 producteurs ont pu sécuriser 3 524 hectares de cultures grâce à l'assurance, 53,110 tonnes de semences améliorées ont été distribuées.

« 953 producteurs sinistrés ont été indemnisés à hauteur de 18 330 500 francs CFA », Domètière Christian Gaël Somda, président du comité de pilotage du projet d'assurance climatique indicielle pour l'année 2025 du PPACI-BF

Ces résultats encourageants ont nourri les réflexions de la session. Trois points majeurs étaient à l'ordre du jour. D'abord, l'examen du rapport d'exécution 2024 ; ensuite, l'analyse du rapport d'étape du Plan de travail et de budget annuel (PTBA) 2025 ; et enfin, l'adoption d'une version révisée de ce plan, tenant compte des défis et des performances observées.

Le président du comité a invité les membres à s'impliquer activement dans les échanges pour orienter au mieux les futures étapes. Il s'agit, selon ses mots, de « faire du PPACI-BF un modèle innovant qui démontre comment l'alliance entre innovation et collaboration peut transformer les défis climatiques en opportunités de développement durable ».

Le président de la délégation spéciale régionale de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a insisté sur la nécessité d'inscrire cette initiative dans la continuité des politiques publiques en faveur de la souveraineté alimentaire

Dans son intervention empreinte de reconnaissance et de conviction, le président de la délégation spéciale régionale de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a salué l'importance de la session consacrée à l'assurance climatique indicielle. Il a exprimé sa fierté de participer à cette initiative qui, selon lui, représente un levier crucial pour le développement agricole durable. Pour lui, certaines communes de sa région, comme Safané et Tchériba, déjà impliquées dans la mise en œuvre du projet, sont des zones pilotes où les résultats sont encourageants. L'engouement suscité par les activités menées montre, selon ses propos, que l'assurance climatique répond à une attente réelle des producteurs, notamment en matière de résilience face aux aléas climatiques.

La session s'est tenue dans un esprit collaboratif, porté par la volonté commune d'ériger une agriculture plus résiliente et prospère, malgré les incertitudes climatiques. En saluant l'appui constant du FEM et du PNUD, ainsi que le travail de l'équipe de mise en œuvre du projet, monsieur Somda a exprimé sa confiance en l'avenir. « Faisons de 2025 une étape décisive dans la construction d'une agriculture burkinabè plus forte », a-t-il lancé en guise de mot de clôture, avant de déclarer officiellement ouverte la session.

Les participants à la première session du comité de pilotage du projet d'assurance climatique indicielle pour l'année 2025 du PPACI-BF

Le PPACI-BF financé à environ 3 milliards de francs CFA

Ce rendez-vous marque ainsi un tournant opérationnel dans la mise en œuvre du PPACI-BF. Il vient rappeler que derrière les chiffres et les plans, ce sont des vies rurales, des exploitations familiales et tout un modèle agricole national qui cherchent à s'adapter et à survivre dans un climat de plus en plus incertain. L'assurance climatique indicielle pourrait bien être l'un des outils clés de cette transformation.

Créé le 6 avril 2021 pour une durée de 5 ans au départ, c'est le 30 novembre 2021 que le projet a officiellement lancé ses activités. Sous la tutelle du ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, le budget global du PPACI-BF est évalué à 5 462 792 dollars, soit environ 3 milliards de francs CFA. Ce budget est financé à la fois par l'État, le FEM et le PNUD.

Le Dr Brama Ouattara, coordonnateur du présent projet, attire l'attention sur une problématique structurelle de l'agriculture burkinabè, à savoir sa forte dépendance à la saison pluvieuse. « On ne peut pas travailler trois mois et vouloir manger neuf mois », rappelle-t-il avec justesse, soulignant ainsi les limites d'un modèle agricole saisonnier. Cette réalité, qui expose les petits producteurs à l'insécurité alimentaire, appelle des solutions durables pour renforcer leur résilience face aux chocs climatiques et économiques.

Selon le coordonnateur du PPACI-BF, Brama Ouattara, le projet prévoit la mise en place de périmètres maraîchers dotés de forages, afin de permettre une activité agricole continue même en dehors de la saison des pluies

Ces infrastructures visent non seulement à assurer une production régulière, mais aussi à réduire les périodes d'inactivité des exploitants, souvent synonymes de précarité. En facilitant l'accès à l'eau pour l'irrigation, le projet encourage ainsi une diversification des cultures et une meilleure valorisation du temps de travail des producteurs ruraux.

La représentante du PNUD, Clarisse Coulibaly, a salué la tenue de la session du comité de pilotage, tout en exprimant sa satisfaction quant à la relance dynamique du projet grâce à la nomination d'un nouveau coordonnateur. Selon elle, cette désignation a permis de combler un vide qui freinait l'élan du projet, et c'est avec enthousiasme qu'elle a félicité le nouveau responsable. Elle a également rappelé les efforts consentis pour obtenir la prorogation du projet, un processus long et semé d'embûches, mais qui a finalement abouti à une extension de 18 mois, accueillie comme une véritable bouffée d'oxygène pour les parties prenantes.

Clarisse Coulibaly, représentante du PNUD, a souligné que cette prorogation s'accompagne de nombreux défis à relever dans un délai relativement court

Elle a néanmoins exprimé sa confiance dans la capacité collective à mener à bien les objectifs fixés, notamment grâce à l'engagement du comité de pilotage et à la mobilisation des partenaires. En réaffirmant le soutien indéfectible du PNUD, elle a assuré que tous les moyens seront mis en œuvre pour accompagner le projet vers des résultats concrets et durables. Son intervention s'est conclue sur des mots d'encouragement et de vœux de succès pour la session en cours.

Le Projet de promotion d'une assurance climatique indicielle au Burkina Faso (PPACI-BF) intervient dans trois communes ciblées : Safané et Tchériba, situées dans la région de la Boucle du Mouhoun, ainsi que Dori, dans la région du Sahel. Dans la Boucle du Mouhoun, le soutien aux producteurs agricoles se traduit par la mise à disposition de semences diversifiées comprenant le mil, le sorgho, le maïs, le niébé et le sésame, en réponse à la diversité des systèmes de culture locaux. En revanche, dans la région du Sahel, plus aride et confrontée à des contraintes agro-climatiques spécifiques, l'intervention se concentre uniquement sur les semences de mil et de niébé, deux cultures mieux adaptées aux conditions environnementales difficiles de cette zone.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

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Burkina : Projet de loi sur le Code de la presse et de la communication audiovisuelle

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 22:30

Au titre du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, le Conseil a adopté trois rapports. Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant Code de la presse et de la communication audiovisuelle au Burkina Faso.

Selon le ministre chargé de la Communication, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, l'objectif de ce projet de loi est de fondre l'ensemble des lois existantes sur la presse écrite, la presse en ligne et la radiodiffusion sonore et télévisuelle en un code unique. Ce projet de loi permettra entre autres de responsabiliser davantage les acteurs, de « définir les statuts du journaliste professionnel et du technicien professionnel de presse, de définir le statut et le mode de financement des entreprises de presse, de prendre en compte la règlementation sur la Télévision numérique de terre (TNT) ».

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de la Radiodiffusio Télévision du Burkina (RTB). Cette loi va permettre de doter la RTB d'un nouvel organigramme adapté aux défis actuels et futurs qui s'imposent aux médias en général et spécifiquement aux réalités de la nationale de l'audiovisuel.

S'agissant du troisième rapport, il est relatif à un projet de décret portant système de labélisation des biens culturels et d'accréditation des organisations de la société civile. Ce décret, foi du ministre, vise l'application de la loi n°022-2023/ALT du 8 août 2023 portant protection, sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel au Burkina Faso.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Burkina/Lutte contre la contrebande : La Gendarmerie Nationale opère une importante saisie de pesticides et d'alcool frelaté

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 21:40

Dans la journée du 20 juillet 2025, une opération menée par la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Pô, dans la région du Nazinon (ex Centre-Sud), a abouti à une importante saisie de produits prohibés.

En effet, grâce à une franche collaboration d'honnêtes citoyens, les forces de l'ordre ont intercepté deux véhicules en provenance d'un pays voisin, transportant tous des cargaisons suspectes à destination de Ouagadougou.

La première cargaison, essentiellement constituée de pesticides de tout genre, a été interceptée à la sortie de la ville de Pô. Quelques heures plus tard, au cours de la même journée, une deuxième cargaison contenant de l'alcool frelaté a été interceptée suite à la même opération, à la hauteur du pont Nazinon, relate la Gendarmerie nationale.

Une grande quantité de pesticides conditionnés dans des bidons ou en sachets ainsi qu'une centaine de cartons de boissons frelatées ont été saisies par les forces de l'ordre engagées dans la lutte contre le trafic illicite.

Selon les informations de la Gendarmerie nationale, le bilan s'établit tel que suit : 120 sachets de pesticides Atrazila 80 WP, 1 000 sachets de Méga Plus, 720 bidons de Gramoquat Super, 120 bidons de Ganorsate, 480 bidons de Lambda Super 2.5, 100 cartons contenant 20 000 sachets d'alcool frelaté de marque “STRIKER GIN”, communément appelé « Alombo ».

Les occupants des véhicules au nombre de quatre, ont été immédiatement interpellés et placés en garde à vue. Ils seront présentés au Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Pô. Les investigations se poursuivent dans le but de retrouver les commanditaires et destinataires de ces cargaisons, a fait savoir la Gendarmerie.

La Gendarmerie Nationale remercie les vaillantes populations pour l'effort de collaboration actuelle avec les FDS et les exhorte à maintenir l'élan en dénonçant tout comportement suspect ou toute pratique illicite via les numéros verts suivants :

Le 1010 pour le Centre National de Veille et d'Alerte, le 16 ou le 80 00 11 45 pour la Gendarmerie Nationale et le 17 pour Police Nationale.

Lefaso.net

Source : Page Facebook de la Gendarmerie nationale

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Burkina/Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) : La promotion « Amara Essy » prête à servir

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 21:34

L'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) a organisé une cérémonie de remise de diplômes à ses étudiants le mardi 29 juillet 2025, dans la salle des banquets de Ouaga 2000. Ils ont été célébrés à la hauteur de leurs efforts.

La promotion 2025 compte 694 étudiants venus de 17 pays. Ces diplômés en licence, master et doctorat sont désormais spécialisés dans les domaines de l'eau et l'assainissement, les aménagements hydro agricoles, l'électricité et l'énergétique, le génie civil, l'environnement et le développement durable, l'intelligence artificielle, etc.

Amara Essy est décédé en avril 2025.

Le nom de baptême de la promotion est « Amara Essy ». Le diplomate ivoirien a été, entre autres, ministre des Affaires étrangères, secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), président intérimaire de la Commission de l'Union africaine (UA). Il a aussi travaillé à l'ONU. Amara Essy a également été l'ancien président du conseil d'administration de 2iE (de 2008 à 2014). L'homme était connu pour son combat en faveur d'une Afrique unie. C'était un travailleur acharné et une personne humble malgré les hautes fonctions qu'il a occupées. Ce sont ces valeurs que 2iE souhaite que cette promotion incarne. Au regard du multiculturalisme de la promotion, l'institut a décidé qu'elle porterait son nom.

Il s'agit de la 54ᵉ promotion de 2iE depuis sa création en 1968.

« La formation que vous avez reçue à 2iE vous a préparé à assumer ce rôle avec sérieux et engagement. Vous avez acquis de grandes compétences techniques et scientifiques, et votre responsabilité est désormais de les appliquer dans les contextes de vos communautés respectives pour des solutions locales, adaptées à nos réalités. Le gouvernement du Burkina Faso croit fermement en la jeunesse, cette jeunesse africaine dont le potentiel n'est plus à démontrer. Une jeunesse créative, résiliente, capable d'innover et de transformer, et sur laquelle nous comptons pour bâtir un avenir plus durable, plus juste et plus inclusif. C'est pourquoi le Burkina Faso continuera d'accompagner les initiatives de l'institut 2iE qui permettent à la jeunesse de s'épanouir et de jouer son rôle crucial dans le développement de notre pays et de l'Afrique tout entière. Mais notre engagement n'aura de sens que si vous, jeunes diplômés, portez haut les valeurs de responsabilité, de travail bien fait et de solidarité. Je sais que le chemin qui vous attend ne sera pas facile. Mais vous avez les outils pour surmonter les obstacles et défis qui se présenteront à vous », a déclaré dans son allocution le patron de la cérémonie, le ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro.

Roger Baro, également vice-président du conseil d'administration de l'institut 2iE, a espéré que la promotion fasse honneur à son nom de baptême

Et d'ajouter : « Rappelez-vous, ce diplôme n'est qu'une porte qui s'ouvre vers de nouveaux horizons. Vous êtes désormais prêts à affronter le monde et à faire la différence. Et gardez à l'esprit le nom de baptême de votre promotion, Amara Essy. Incarnez les valeurs que l'illustre disparu vous a laissées en héritage : humilité, rigueur, excellence, intégrité, dévouement au service de l'Afrique », a-t-il insisté.
Le parrain de la cérémonie de sortie de promotion 2025 est un ancien étudiant de 2iE. Michel Boukar est l'actuel ministre tchadien des Télécommunications, de l'Économie numérique et de la Digitalisation de l'administration.

En tenue jaune, Michel Boukar a affirmé que les étudiants de 2iE sont « les meilleurs »

« La formation reçue ici à 2iE m'a forgé. Elle fut le socle de ma trajectoire d'ingénieur, d'universitaire et de serviteur de l'État. C'est pourquoi revenir ici comme parrain de cette promotion 2025 est bien plus qu'un honneur : c'est une incroyable opportunité que cette prestigieuse institution me donne de remplir mon devoir de transmission intergénérationnelle. Vous êtes aujourd'hui prêts. Ayez confiance en vous. Tenez ferme sur vos valeurs. Servez avec passion, humilité et excellence. L'Afrique vous attend. Vous portez un nom de baptême porteur d'une lourde responsabilité. Amara Essy a laissé une empreinte indélébile sur le continent et au plan mondial. Celle d'un homme engagé pour la cause africaine, rigoureux, intègre, grand travailleur, humble. Les causes qu'il a défendues et pour lesquelles il s'est battu sont désormais les vôtres. « Faites-lui honneur », a-t-il prononcé dans son discours.

Des étudiants prêts à l'emploi

Le directeur général de 2iE, Pr El Hadji Bamba Diaw, a profité de l'occasion pour lancer un appel. « Les diplômés que nous mettons aujourd'hui à la disposition du marché sont des jeunes compétents, motivés, responsables. Je lance un appel solennel aux employeurs : ouvrez-leur vos portes. Donnez-leur la chance de faire leurs preuves. Ils sauront répondre à vos attentes. Faites-leur confiance, vous ne le regretterez pas. Aux diplômés : vous êtes désormais les ambassadeurs de 2iE. Portez haut ses couleurs, ses valeurs et sa vision. Portez avec honneur le nom de baptême de votre promotion et contribuez activement à la construction d'une Afrique durable, innovante et solidaire. Gardez vos relations car la camaraderie de classe, il n'y a rien de tel. Vous allez arriver aux instances de décision dans vos différents pays au même moment et ce que vous avez vécu ensemble ici à Ouagadougou va solidifier vos relations et sera, j'en suis persuadé, le socle d'une intégration africaine réussie. Dans cette dynamique, notre nouveau plan d'orientation stratégique 2025-2029 guidera notre action autour d'une ambition claire, celle de maintenir continuellement 2iE comme un centre d'excellence africain de classe mondiale, socialement responsable, leader dans la formation, la recherche et l'innovation, grâce à la transformation numérique et à des partenariats structurants, au service du développement durable des pays africains », a-t-il déclaré.

« Cette promotion est prête à participer au développement de l'Afrique », selon Pr El Hadji Bamba Diaw (en chapeau)

Note: ">Lire aussi : Burkina/Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) : La promotion « Sa majesté Aboubakary Abdoulaye » prête à l'emploi !

C'est tout émue que la porte-parole de la promotion « Amara Essy », Coralie Diarra, s'est exprimée. Elle a encouragé les nouveaux bacheliers à s'inscrire à 2iE, car, a-t-elle affirmé : « 2iE est un monde multiculturel. Cela va vous permettre d'ouvrir votre vision sur le monde. Vous allez rencontrer des personnes au grand cœur. Vous allez être encadrés par des enseignants qui n'hésiteront pas à vous soutenir dans tout ce que vous allez entreprendre. À la suite de l'obtention de mon diplôme, je vais travailler sans relâche afin que l'eau soit accessible à toutes les populations », a-t-elle laissé entendre. À noter que les anciens étudiants de l'institut sont aujourd'hui plus de 11 000 répartis à travers le monde.

Les inscriptions sont ouvertes pour l'année académique 2025-2026 à 2iE. Pour plus d'informations, rendez-vous sur la page Facebook de l'institut (https://www.facebook.com/share/19EMdQWqps/?mibextid=wwXIfr).

Coralie Diarra (en face du micro) a étudié pendant cinq ans à 2iE

SB
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Burkina/Politiques publiques : La société civile Burkinabè présente son rapport alternatif 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 20:47

Le Laboratoire citoyennetés, en collaboration avec ses partenaires, a organisé, ce mercredi 30 juillet 2025, une rencontre pour présenter le rapport alternatif 2024 de suivi des politiques publiques nationales au Burkina Faso, fruit d'un travail de co-construction conduit par plusieurs organisations de la société civile.

Le rapport alternatif 2024 de suivi des politiques publiques nationales au Burkina Faso, soutenu par le projet « Faciliter la recevabilité et la VEILLE citoyenne avec la SOcieté civile » (FASOVEIL), est consacré à l'analyse des performances de l'année 2024 du référentiel national de développement suivant la perception des citoyens et les angles d'analyse de la société civile. Selon le secrétaire permanent du Laboratoire citoyennetés, Armand Joseph Kaboré, ce rapport est une production indépendante d'acteurs de la société civile engagés dans le suivi citoyen politique et particulièrement du référentiel national de développement. Il a informé que le rapport comporte quatre piliers essentiels. Le premier est consacré à la lutte contre le terrorisme et à la restauration de l'intégrité territoriale ; à la réponse à la crise humanitaire ; à la refondation de l'État et à l'amélioration de la gouvernance ; à l'œuvre de réconciliation nationale et de cohésion sociale.

Hermann Doanio, président des Organisations de la société civile du Burkina (CNOSC)

De façon détaillée, le président du Conseil national des organisations de la société civile, Herman Douanio, a déclaré qu'il a porté sur la contribution et la restauration des collectivités territoriales. Au niveau de ces piliers, il est ressorti globalement qu'il y a eu quand même de nombreux acquis. Parmi ces acquis, il a mentionné la performance des présidents de délégation spéciale (PSD), qui a été appréciée positivement par la population. Il a relevé également l'adhésion, la mobilisation de la population pour le Fonds de soutien patriotique (FSP).

Ce rapport est à mettre à l'actif des organisations de la société civile

Cela a eu pour conséquence de mettre l'armée dans les conditions optimales de travail. Aussi, le rapport a souligné que plusieurs réformes ont été mises en œuvre efficacement. « On peut dire que l'État a beaucoup travaillé en termes de renforcement du capital humain. On note également qu'il y a eu la continuité de la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans », a-t-il révélé. Pour ce qui concerne la suite à donner à ce rapport, ce sera de poursuivre et veiller à ce que les recommandations aboutissent, en les mettant en œuvre, selon le président des organisations nationales de la société civile.

Issaka Hervé Kombary est la société civile de la région de l'Est

Toute chose qui contribuera à améliorer la qualité et l'efficacité des politiques publiques de développement pour le bonheur des populations. Issaka Hervé Kombari est le coordonnateur du cadre de dialogue, de proposition citoyenne de la région de l'Est. Sa structure a participé à l'élaboration du présent rapport. Leur action a consisté à analyser le rapport à mi-parcours du plan d'action et de stabilisation. "Nous avons pu alimenter les deux piliers que nous avons suivis au niveau de la région de l'Est. Pour ce qui concerne la suite, nous allons identifier des actions dans le domaine de la santé, notamment pour ce qui concerne la disponibilité des médicaments essentiels génériques, parce qu'il n'y a que les districts de Manni, de Fada N'Gourma et de Gayéri qui sont encore accessibles. « Nous allons faire des actions de plaidoyers sur les difficultés que rencontre notre région », a-t-il dit. Sur le plan éducatif, M. Combary a déclaré que son organisation a identifié un certain nombre de recommandations pour lesquelles elle compte faire des plaidoyers.

Armand Joseph Kaboré, SP du Laboratoire citoyennetés

Obissa Juste Mien
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Coopération Burkina-Russie : La mise en œuvre des grands projets de la coopération en examen

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 20:30

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu ce mercredi 30 juillet 2025, en audience une délégation de la Fédération de Russie conduite par le ministre russe de l'Énergie, Sergueï TSIVILEV, selon les informations de la Direction de la communication de la Présidence du Faso.

Selon le Chef de la délégation russe, il a été question d'échanger avec le Président du Faso sur la mise en œuvre concrète des décisions prises par les présidents POUTINE et TRAORÉ dans le cadre de la coopération bilatérale.

« Notre Président s'est engagé au développement des relations exemplaires de coopération avec les pays africains (…). L'un des axes prioritaires de cette coopération avec le Burkina Faso concerne le volet énergétique », indique le ministre russe.

Il souligne que le Président POUTINE a approuvé le plan d'action élaboré par les deux gouvernements pour la mise en œuvre des grandes décisions arrêtées entre le Président russe et le Président du Faso lors de son séjour à Moscou en mai dernier. Le Chef de la délégation annonce, dans ce cadre, la création d'une Commission mixte intergouvernementale entre les deux pays à l'initiative des deux Chefs d'État.

Concernant les échanges économiques, M. Sergueï TSIVILEV indique que des représentants de sociétés russes sont déjà en contact avec des entreprises burkinabè et des réunions sont prévues pendant leur séjour pour mieux structurer la coopération entre les acteurs économiques.

Au cours de l'audience, la délégation russe a remis au Président du Faso, un certificat d'un laboratoire mobile microbiologique que la Russie entend déployer au Burkina Faso les mois à venir pour renforcer la coopération dans le secteur de la recherche.

Lefaso.net

Source : Page Facebook de la Présidence du Faso

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District sanitaire de Ziniaré : Living goods et le ministère de la santé lancent un système de management de la performance des agents de santé à base communautaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 20:13

L'ONG Living Goods et le ministère de la santé ont procédé, ce mercredi 30 juillet 2025 à Ziniaré, au lancement de l'innovation de management de la performance des agents de santé à base communautaire (ASBC) par les Agents de santé communautaire (ASC). Pour cette phase pilote de déploiement de ce nouveau dispositif de management qui va concerner le district sanitaire de Ziniaré, ce sont 11 ASC qui ont été formés, outillés et déployés. Ils seront chargés de superviser et de suivre le travail fait par les ASBC afin de s'assurer que les prestations que ceux-ci offrent sont en conformité avec les directives du ministère de la Santé.

Depuis 2022, Living Goods appuie le ministère de la Santé dans le renforcement du système de santé communautaire à travers des approches innovantes axées sur la digitalisation, l'équipement, la supervision et la compensation financière dans les districts de Manga et Ziniaré. C'est dans cette logique que s'inscrit cette initiative portée par le ministère de la santé qui bénéficie de l'appui technique et financier de Living Goods.

Jules Gaye, directeur pays de Living Goods

Pour le directeur pays de Living Goods, Jules Gaye, il s'agit à travers cette innovation d'accompagner le Burkina Faso dans ses priorités et besoins du moment. Il ajoute que la supervision étant un pan important du travail effectué par les ASBC, cette innovation va permettre de bâtir un système de santé communautaire où les ASC deviennent des catalyseurs de performances, des leaders capables d'inspirer, d'encadrer, et d'accompagner les ASBC dans leur quête d'efficacité et de qualité en matière de soins primaires de santé. « À travers cette initiative, nous entendons contribuer au renforcement de la qualité des services de santé communautaire, à la restauration de la confiance des populations dans leur système de santé, et surtout, à l'établissement des bases d'un modèle reproductible à l'échelle nationale », a-t-il indiqué.

Les 11 ASC ont été dotés de motos et de tablettes pour une meilleure mobilité et efficacité sur le terrain

Le système de management de la performance des ASBC par les ASC a été élaboré en étroite collaboration avec la direction de la santé communautaire. À en croire le directeur de la santé communautaire, Dr Mahamadi Tassembédo, cette approche vient combler un vide, celui de l'encadrement et de la supervision de la qualité des prestations offertes par les ASBC. « Avec Living Goods qui a une forte expérience en matière de mise en œuvre des interventions de santé communautaire, nous avons conçu ce projet pilote pour tester et réajuster l'initiative avant de procéder au déploiement à grande échelle de cette intervention qui va permettre de booster le travail des ASBC ainsi que la qualité des soins », a précisé Dr Tassembédo.

Dr Mahamadi Tassembédo, directeur de la santé communautaire, indique que cette approche vient combler le vide dans la supervision des prestations des ASBC.

Les onze ASC qui ont été formés seront déployés dans onze formations sanitaires. Chaque ASC sera chargé de superviser les prestations de tous les ASBC qui relèvent de l'aire de couverture de la formation sanitaire, en vue de s'assurer de la disponibilité et de la qualité des soins offerts. Les ASC déployés sur le terrain seront accompagnés par sept superviseurs-coachs et un coordinateur district. Afin de faciliter leur mobilité et leur efficacité sur le terrain, les ASC ont reçu du matériel estimé à un peu plus de 15 millions de FCFA et composé de motos et de tablettes.

Selon le directeur de la santé communautaire, par cette approche novatrice, le ministère de la Santé pourra renforcer la qualité des services de santé offerts par les ASBC avec l'encadrement de proximité et la supervision des ASC ; améliorer les indicateurs de performance en augmentant les prestations qui seront offertes par les ASBC et qui vont permettre de réduire la mortalité maternelle et infantile ; et enfin optimiser l'utilisation des données grâce à la digitalisation.

Sahabani Zèba, haut-commissaire de Bassitenga, s'est réjoui du choix porté sur sa province pour la phase pilote

Le haut-commissaire de la province de Bassitenga (ex-Oubritenga), Sahabani Zeba, s'est réjoui du choix porté sur sa province pour l'expérimentation de cette approche avant un passage à l'échelle nationale. Il a invité les différents acteurs à une pleine implication pour la réussite de cette phase pilote. Aux ASC, il a adressé le message suivant : « Vous êtes les VDP de la santé communautaire dans nos villages. Votre mission est noble, elle sauve des vies, redonne espoir et tisse des liens de confiance entre l'État et les citoyens. Vous avez tout notre respect, notre soutien et notre reconnaissance ».

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Haté Nanéma, grand supporter des Étalons : « Je suis pressé de voir la réouverture du stade du 4-Août, et surtout le match du 9 septembre contre l'Égypte »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 18:55

L'actualité marquante, en cette fin de semaine, sera sans conteste la réouverture du stade du 4-Août, suspendu pendant quatre ans. En prélude à cet événement, un grand amoureux du football et des Étalons, Haté Nanéma, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a bien voulu répondre à trois questions à Lefaso.net. Entrepreneur de son état, Nanéma manque rarement un match des Étalons, des fois il voyage pour aller soutenir l'équipe nationale.

Lefaso.net : La réouverture du stade du 4-Août, après une fermeture de quatre ans pour non-conformité aux normes CAF-FIFA, aura lieu le 4 août 2025, qu'est-ce que cet événement suscite en vous ?

Haté Nanéma : J'étais au stade du 4-Août pour l'inauguration en juillet 1984, il y avait le grand artiste jamaïcain de reggae Jimmy Cliff. Il a donné un grand concert, c'était vraiment l'apothéose ce jour-là, le président Thomas Sankara était là, le stade était vraiment rempli à craquer avec près de 40 000 spectateurs. Quarante et un ans après, nous aurons, si je peux m'exprimer ainsi, une deuxième réouverture du stade du 4-Août, après une fermeture de quatre ans pour des travaux de réhabilitation, pour se mettre aux normes CAF-FIFA. Les exigences des travaux n'ont pas été bien tenues au début, ce qui a fait traîner les choses. Dieu merci aujourd'hui, nous avons des dirigeants responsables, qui ont rectifié les défaillances selon les normes de la CAF. C'est le lieu pour moi de remercier les hautes autorités pour ce travail colossal abattu, et qui aura coûté beaucoup d'argent.

Si je ne m'abuse, au lancement des travaux, on parlait de 14 milliards de francs CFA, mais je sais qu'au final, l'ardoise est plus salée. Ce fut une humiliation de voir l'équipe nationale du Burkina Faso devenir un sans domicile fixe pour les matchs qu'elle devait recevoir. Moi j'ai beaucoup voyagé, je connais les pays arabes, et même noirs, souvent on est victime de racisme, de mauvais accueils, il ne faut pas se voiler la face, il faut le reconnaître. Vraiment ça me fait énormément plaisir de voir l'équipe nationale évoluer chez elle pour ses matchs à domicile. Je suis pressé de voir la réouverture du stade, et surtout le match du 9 septembre prochain contre l'Égypte comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Un stade plein à craquer, ça donne une ambiance surchauffée, et les joueurs devant leur public sont galvanisés et se donnent à fond. Je suis pressé de vivre cela parce que je suis quelqu'un qui aime le football en général et particulièrement les Étalons. Si ce n'est pas un cas de force majeure, je ne rate jamais un match des Étalons, et plus d'une fois j'ai voyagé pour aller suivre les matchs des Étalons. Il faut le dire, aujourd'hui en Afrique, les équipes ont peur des Étalons, surtout sur leurs propres installations, il est difficile de les battre.

Les éliminatoires de la CAN Maroc 2025 sont terminées, Dieu merci, nos Étalons y seront, mais il reste les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Je suis convaincu qu'avec la réouverture du stade, les résultats des matchs des Étalons seront améliorés, ils pourront remonter la pente, et Inch Allah, les Étalons pourraient se qualifier pour leur première Coupe du monde. Aujourd'hui le Burkina est dans un contexte politique particulier, et les joueurs en sont conscients, ils sont des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, Ndlr) du football, et à chaque fois ils mouillent le maillot pour les couleurs nationales.

Le 9 septembre prochain, les Étalons, privés de leurs supporters pendant quatre ans, les retrouveront en grande masse dans un stade du 4-Août relooké, contre l'Égypte

Le premier match officiel que les Étalons vont accueillir sur leur stade relooké, c'est justement les éliminatoires de la Coupe du monde. Le 9 septembre prochain se jouera la huitième journée. Ils recevront les Pharaons d'Égypte, par ailleurs leaders du groupe avec 16 points, les Étalons sont deuxièmes avec 11 pts, il reste quatre journées à jouer, comment voyez-vous les chances de qualification des Étalons ? En rappel, seul le premier du groupe à six pays est qualifié d'office.

Il y a encore des espoirs de qualification pour les Étalons, le football n'est pas mathématique, il faut jouer à fond les matchs qui restent. Avant de recevoir l'Égypte, je crois savoir que les Étalons doivent aller jouer le Djibouti, tandis que les Égyptiens recevront l'Éthiopie. Les Étalons, qui savent qu'ils ont un retard à combler face au leader du groupe, doivent se relancer impérativement contre Djibouti, en attendant de recevoir l'Égypte. Si les Pharaons font un faux pas face à l'Éthiopie, et les Étalons les battent le 9 septembre au stade du 4-Août, vous voyez que l'écart va se réduire considérablement, voire même qu'ils seront à leur hauteur.

Et dans les deux matchs qui vont rester à jouer (le groupe du Burkina est composé de l'Égypte, de la Sierra Leone, de la Guinée-Bissau, de Djibouti, de l'Éthiopie), un faux pas n'est pas encore exclu. Les Étalons, c'est vrai, n'ont pas leur destin en main, mais il faut compter avec les aléas du football. Les Étalons doivent prendre les points match par match, ils doivent jouer crânement leurs chances. Les supporters ont eu très soif : quatre ans qu'ils n'ont plus vu jouer leurs joueurs à domicile. Le 9 septembre contre l'Égypte, j'imagine un stade bondé, chauffé à blanc, pour pousser les Étalons à la victoire. Pour ma part, dès 12 heures, je serai au stade pour garantir mon siège.

À l'aller en Égypte, je crois que les Étalons avaient été battus 2-1, ils doivent rendre la monnaie, peu importe le score, ils doivent prendre les trois points de la victoire. De nos jours, les Étalons sont un épouvantail en Afrique, ils regorgent de joueurs talentueux, Bertrand Traoré, Hervé Koffi, Dango Ouattara, Edmond Tapsoba, Moussa Dayo, Issa Kaboré, pour ne citer qu'eux, sans oublier les jeunes talentueux qui sont en train de monter. Cette génération rêve d'inscrire le nom du Burkina à une coupe du monde, et moi j'ose croire qu'ils vont y parvenir.

Le Burkina a maintenant un stade homologué, mais au vu des infrastructures dans l'ensemble, est-ce que le Burkina peut abriter un événement sportif d'envergure ?

Pour le moment, au regard de ce que nous avons comme infrastructures, ce n'est pas possible. Je crois savoir qu'avec le passage des qualifiés pour la phase finale de la CAN de 16 à 24 pays, le cahier des charges de la CAF a aussi évolué, il faut avoir au moins six stades aux normes. Mais comme l'union fait la force, le Burkina est actuellement dans une confédération, la Confédération de l'Alliance des États du Sahel, avec le Mali et le Niger, je me dis qu'une co-organisation est possible si chaque État dispose de deux stades aux normes.

Moi, mon grand rêve, c'est voir l'unité africaine se réaliser, c'est vrai, on ne peut pas tout voir sur terre, mais que demain nos progénitures vivent cela. Présentement, nous avons un stade qui est homologué, il y en a un autre qui est en chantier à Bobo-Dioulasso, mon souhait est qu'un jour il y ait aussi un stade à Koudougou. Un stade de 15 000 places, ce n'est pas un problème, pourvu qu'il réponde aux normes de la CAF. Il y a le stade Sangoulé-Lamizana que certainement les autorités vont rénover, donc d'ici là je pense que l'on aura au moins quatre stades, mais pour moi l'essentiel c'est d'organiser au niveau de l'AES. Si nous sommes aujourd'hui dans une confédération, nous devons travailler à ce qu'elle soit réelle et soudée.

Je le répète en tant que panafricaniste : l'union fait la force dans tous les domaines, la balkanisation n'arrange pas l'Afrique et ne nous mènera nulle part. Pourquoi l'Afrique a-t-elle été émiettée ? Parce que le colon sait que si l'Afrique est unie elle sera forte, l'Afrique doit être une et indivisible comme les États-Unis, comme l'Inde, un grand pays de neuf millions de km², et l'Afrique est là avec des micro-États, certains n'ont même pas 100 000 km² et 5 millions d'habitants.

Barthélemy Kaboré
(Collaborateur)
Lefaso.net

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Burkina : Douanes et ONG en quête d'une meilleure synergie autour des régimes d'exonération

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 17:30

La Direction générale des douanes a initié une rencontre d'échange avec les responsables d'organisations non gouvernementales et des entités associatives. Cela pour discuter des avantages douaniers qui leur sont accordés. La rencontre a lieu ce mercredi 30 juillet 2025, à Ouagadougou.

Cette session de travail s'inscrit dans une volonté d'amélioration continue de la gouvernance des franchises douanières, des exonérations fiscales et du régime d'importation temporaire de véhicules. Il s'agit notamment d'unir les efforts pour lever les zones d'ombre, harmoniser les procédures et fluidifier les relations entre les parties prenantes.

La rencontre de ce jour vise à revisiter les bases légales relatives aux franchises douanières, aux exonérations et à la fiscalité applicable pour une meilleure appropriation par toutes les parties prenantes, à clarifier les procédures d'octroi des franchises douanières et de l'importation temporaire de véhicules, en mettant en lumière le rôle d'accompagnement des services techniques de la direction générale des douanes. Aussi à examiner les défis rencontrés dans le traitement des dossiers, les délais de régularisation, ainsi que les procédures de laissez-passer, à répondre aux préoccupations spécifiques des participants, dans un esprit d'écoute active et de résolution concrète des difficultés.

Le présidum

Le directeur général des douanes, Yves Kafando, a précisé que leur ambition est qu'à l'issue de cette rencontre, chaque participant reparte avec une meilleure compréhension des textes et des procédures, ainsi qu'un engagement renouvelé pour leur stricte application.

« Cette rencontre ne marque pas une fin, mais plutôt un point de départ vers une dynamique de concertation continue, où chaque défi sera abordé dans un esprit de partenariat et de respect mutuel », a souligné le directeur général.

Le directeur général des douanes, Yves Kafando

Et d'ajouter : « La direction générale des douanes joue un rôle central au sein du ministère en charge de l'économie. Elle assure non seulement la mise en œuvre de la législation douanière et fiscale, mais également le suivi rigoureux des exonérations accordées aux ONG et associations. Votre contribution à l'œuvre de reconstruction nationale, conduite sous le leadership du capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, est remarquable. Par vos actions, vos structures participent activement à la mise en œuvre des politiques de développement du gouvernement, en accomplissant des missions d'intérêt général normalement dévolues à l'État. C'est donc à juste titre que, conformément à vos conventions d'établissement, vous bénéficiez de certains privilèges fiscaux et douaniers liés à l'importation des biens et services nécessaires à la réalisation de vos objectifs. Ces mesures ont pour finalité d'encourager et de soutenir vos actions au service du développement du Burkina Faso. Notre principal défi, en tant qu'administration, est d'assurer une gestion équitable, transparente et uniforme de ces régimes particuliers, afin d'optimiser notre performance et d'assurer un service de qualité ».

La directrice du partenariat avec les ONG et associations, Alimatou Zongo

Selon la directrice du partenariat avec les ONG et associations, Alimatou Zongo, la principale difficulté dans le cadre de la collaboration des ONG et associations avec les douanes, c'est la méconnaissance des textes. Donc, pour elle, cette rencontre est la bienvenue. En ce sens qu'elle permettra à toutes les parties de mieux comprendre les textes afin de garantir une meilleure collaboration.

« Au Burkina Faso, on a plus de 400 ONG et associations. Dans la mise en œuvre de leurs activités, ces ONG et associations bénéficient de facilités fiscales et douanières qui sont conférées par les conventions que ces dernières signent avec l'État et également par un certain nombre d'agréments entre l'État et certaines faîtières. Cette rencontre est la bienvenue parce qu'elle va permettre à tous ces intervenants de mieux comprendre les procédures douanières qui sont appliquées à ces facilités fiscales et douanières », a-t-elle indiqué.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Banques et établissements financiers : L'APBEF-B dresse son bilan 2024 et renouvelle son exécutif

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 12:30

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L'Association Professionnelle des banques et Établissements Financiers du Burkina (APBEF-B) porte à la connaissance de l'opinion publique que s'est tenue le vendredi 27 juin 2025 à 15 heures au siège de Ecobank Burkina, son Assemblée Générale ordinaire.

Entre autres points inscrits à l'ordre du jour, figuraient :

L'examen et approbation du rapport d'activités de l'exercice 2024 ;

L'examen et approbation des comptes arrêtés au 31 décembre 2024 ;

Le renouvellement du Conseil Exécutif de l'Association.

Aux termes des échanges, l'Assemblée Générale Ordinaire a approuvé le rapport d'activités de l'exercice 2024, approuvé les comptes exécutés au 31/12/2024 et renouvelé son Conseil Exécutif qui se compose comme suit :

Président : Monsieur Diakarya OUATTARA
Directeur Général de Coris Holding

1er Vice-Président : Monsieur Abdoulaye K. SORY
Directeur Général de Fidelis Finance

2ème Vice-Présidente : Madame Cécile Noellie TIENDREBEOGO
Directrice Générale de Ecobank

3ème Vice-Président : Monsieur Inoussa BOUNDAONE
Directeur Général de BPBF

4ème Vice-Présidente : Madame Rasmata DJIBO
Directrice Générale de UBA

5ème Vice-Président : Monsieur Mahamadi ZOROME
Directeur Général de BADF

Directeur Exécutif : Monsieur KY Oumar

Fait à Ouagadougou, le 16 juillet 2025

L'Association Professionnelle des Banques Établissements Financiers du Burkina

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Burkina Faso : Jacob Ouédraogo, ancien ministre de l'agriculture, est décédé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 12:09

Ministre de l'Agriculture et des Aménagements Hydrauliques du Burkina Faso, de janvier 2016 à janvier 2019 sous le magistère du Président Rock Marc Christian Kaboré, Jacob Ouédraogo a tiré sa révérence ce mardi 29 juillet 2025 à l'âge de 68 ans, a-t-on appris de sources proches du défunt.

Jacob Ouédraogo est né le 22 févier 1957 à Ouahigouya, au Burkina Faso. Il a fait des études supérieures et professionnelles en économie et finances et en sociologie à l'Institut des Sciences Humaines et Sociales (INSHUS) de l'Université de Ouagadougou.

Il s'est spécialisé en finances publiques à l'Ecole Nationale des Régies Financières. Il est aussi licencié en théologie de la Faculté de Théologie des Assemblées de Dieu (FATHEAD).

Fonctionnaire de l'administration burkinabè, il a occupé plusieurs fonctions dans cette administration et coordonné de nombreux projets et programmes du monde rural.

Dans la gestion financière, il a été, entre autres, le premier contrôleur interne du Conseil Economique et Social (CES) du Burkina Faso. Il a assumé les fonctions d'Administrateur Financier du Programme National de Gestion des Terroirs (PNGT2).

Il a également coordonné des projets et programmes financés par des bailleurs de fonds multilatéraux (Banque Mondial, Fonds International pour le Développement Agricole FIDA, Banque Africaine de Développement BAD, Banque Ouest Africaine de Développement BOAD, Fonds Européens de Développement 6e FED, Fonds Mondial pour l'Environnement FEM) et bilatéraux.

En 2012-2013, il a occupé le poste de Secrétaire Général du Ministère de l'Agriculture et de l'Hydraulique (MAH), après avoir été pendant 10 ans le coordonnateur national du Programme d'Investissement Communautaire en Fertilité Agricole (PICOFA). Durant son mandat de Secrétaire Général, il a assuré la coordination des structures administratives et techniques du ministère.

Il avait plusieurs domaines de compétences, qui sont entre autres : Economie et Finances, Gestion et Administration des Projets et Programmes, Planification et Programmation des Projets, Suivi évaluation de Projets et Programmes, Gestion des marchés publics, Formations sur divers thèmes, etc.. Passionné de théâtre, il est diplômé de l'école de théâtre de l'UNEDO avec pour spécialisation : jeux de l'acteur, mise en scène, gestion des troupes.

Lefaso.net
Source (biographie) : Ministère de l'agriculture

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Tour de Namibie 2025 : Les Etalons cyclistes dames y seront

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 12:04

La sélection nationale féminine cycliste du Burkina prendra part au Tour féminin 2025 de la Namibie.

Le directeur sportif Seydou Sanfo et ses VDP de la petite reine ont décollé ce mardi 29 juillet pour Windhoek la capitale namibienne, via Addis Abeba.

La compétition se déroulera du 31 juillet au 3 août 2025.

La sélection burkinabè est composée de cinq cyclistes. Ce sont Awa Bamogo, la capitaine de l'équipe, Lamoussa Zoungrana, Adèle Guissou, Clarisse Bilgo et Samiratou Zongo.

Elles seront donc accompagnées par le directeur sportif Seydou Sanfo et le mécanicien Paul Nikiema.

Lefaso.net
Source : Fédération burkinabè de cyclisme

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Burkina/Centre des métiers de l'eau : 20 formateurs certifiés reçoivent leurs parchemins

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 11:36

Après trois mois de formation, 20 formateurs du Centre des métiers de l'eau (CEMEAU) sont désormais aptes et compétents pour former des agents dans le domaine de l'eau et de l'assainissement. Ils ont reçu leurs certificats de formation le mardi 29 juillet 2025, lors d'une cérémonie au sein dudit centre, à Ouagadougou.

Durant les trois mois de formation, les compétences des formateurs du CEMEAU ont été renforcées dans quatre domaines en lien avec la pédagogie. La conception de besoins de formation ; l'élaboration d'un scénario pédagogique et andragogique ; l'application des techniques d'animation pédagogique et andragogique et l'évaluation des apprenants sont les différents points de cette formation. En recevant les certificats, ils ont désormais le profil idéal et la compétence acquise pour donner des formations dans le domaine de l'assainissement et de l'eau.

Les lauréats avant la remise des attestations

C'est donc avec satisfaction que le premier responsable du centre, notamment le directeur du CEMEAU, a félicité les lauréats. Gombila Nikièma s'est réjoui de l'aboutissement de la formation, rappelant qu'elle a pour but de renforcer les capacités des formateurs du centre.

Le directeur général de l'ONEA, Flandion Idrissa Sourabié, remettant un certificat à un impétrant

« En combinant théorie et pratique, les apprenants ont révisé ou créé des modules de formation qu'ils ont présentés. Des évaluations ont été menées à chaque session et sur la plateforme en ligne », a-t-il expliqué. Tout en saluant la disponibilité et l'engagement des autres acteurs à la réussite de cet évènement, il a laissé entendre que le CEMEAU joue un rôle crucial dans le renforcement des compétences des acteurs de l'eau et de l'assainissement. « Nous mettons à la disposition des infrastructures, du matériel adéquat et nous assurons des formations de qualité, afin d'améliorer les services rendus pour nos populations », a-t-il souligné.

Le directeur du CEMEAU, Gombila Nikièma, a salué la contribution des partenaires

Cette initiative de formation est venue de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA). Présent à cette occasion, le directeur général de l'ONEA, Flandion Idrissa Sourabié, a félicité les impétrants pour les nouvelles compétences acquises. Cette cérémonie de remise des certificats, indique-t-il, est un moment décisif dans notre stratégie d'amélioration continue. « Elle souligne notre engagement à renforcer les compétences des acteurs de l'eau et de l'assainissement, en partageant efficacement l'expertise de l'ONEA », a-t-il laissé entendre. Il a également rappelé aux impétrants qu'en plus d'être lauréats, ils sont aussi des références et des ambassadeurs de l'expertise de l'ONEA.

Le représentant des lauréats, Denihou Benjamin Meda, reçoit son attestation des mains d'un formateur

Le parrain de la cérémonie, Harouna Ouibiga, par ailleurs ancien directeur général de l'ONEA, s'est réjoui du choix porté sur lui. À ses filleuls, il a demandé de faire preuve de rigueur, de passion et de professionnalisme. « Dans un contexte marqué par des enjeux croissants liés à l'eau, votre rôle est crucial. Vous êtes des garants de l'efficacité future de nos techniciens, ingénieurs, agents de terrain, agents administratifs, etc. », a-t-il lancé aux lauréats.

Des lauréats prêts à relever les défis à l'ONEA

Le représentant des lauréats, Denihou Benjamin Meda, a traduit la reconnaissance de ses pairs aux différents acteurs de cette initiative. Il a confié que les trois mois ont été une formation intense, exigeante mais riche en enseignements et en découvertes. « Nous avons acquis des compétences solides, affiné notre expertise et perfectionné notre approche pédagogique », a-t-il indiqué avant d'affirmer solennellement leur disponibilité et engagement à servir. « Aujourd'hui, nous sommes prêts à accompagner les apprenants avec compétence et bienveillance », a-t-il lancé.

Le parrain de la cérémonie, Harouna Ouibiga, a invité ses filleuls au professionnalisme

Cette formation certifiante a été financée par le royaume du Danemark et assurée par le cabinet Yel Conseil, dont le directeur général, André Yelbéogo, a traduit sa reconnaissance à l'ONEA et au CEMEAU pour la confiance placée en eux. Il a également salué l'engagement des apprenants au cours de la formation.

Le directeur général du cabinet de formation Yel Conseil s'est réjoui de la confiance placée dans sa structure

En juin 2021, le gouvernement du royaume du Danemark et du Burkina Faso, dans le cadre de la coopération bilatérale 2021-2025, ont convenu de la mise en œuvre d'un projet intitulé « Amélioration durable et équitable de l'accès à l'eau potable au Burkina Faso sur la période 2021-2025 ». C'est dans ce cadre que s'est tenue cette initiative.

Depuis 1990, le CEMEAU est un centre de formation de l'ONEA qui a pour objectif de renforcer les compétences des acteurs dans les métiers de l'eau et de l'assainissement mais aussi dans les métiers supports.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

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Décès de Roland CARA : Remerciements et faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 11:30

Le Chef coutumier Bassa II de Manena ;

Les grandes familles CARA, KARA, SON, SO, DIALLO, SOURA, HIE, TRAORE, OUATTARA à Douna, Banfora, Ouagadongou, France ;

Les grandes familles SARE, ZOURE, GAMPIΝΕ, QUANDAOGO, COULIBALY, NAPON, GUINKO et ZERBO à Garango, Ouagadougou, Johannesburg

Le Saamb Naaba de Ipélce
Les grandes familles ZAGRE, KABORE, ZOUNGRANA et NANA à Tamsin de Saaba, Ouagadougou, Koubri, Bobo, Côte d'ivoire et France ;

La grande famille OUEDRAOGO à zitenga et Ouagadougou

les familles alliées et amies ;

La veuve Mme CARA née KABORE T. Félicité Esther ;

Les enfants : Davinah Marie-Edouard, Kenael Nathan Edouard ;

vous réitèrent leurs sincères remerciements pour vos nombreuses marques de solidarité, de compassion, d'amitié et de soutiens multiformes (moral, spirituel, matériel, financier…) que vous leur avez témoignés lors de la maladie et du rappel à Dieu, le mardi 30 juillet 2024 de leur petit fils, fils, frère, époux et père Roland CARA précédement chef de Service du Bureau Direct de Coris Assurances Vie Burkina Bobo Dioulasso.

Leurs remerciements vont à l'endroit de tous ceux et toutes celles qui de près ou de loin les ont soutenus dans cette épreuve, notamment :

le Conseil d'administration, la Direction Générale et l'ensemble du personnel du groupe Coris Assurances ;
les anciens de la JCAO ;
le Conseil National de la Jeunesse Catholique ;
Les Jeunes de la paroisse Saint Jean XXIII ;
les collègues, collaborateurs, voisins et amis.

Par ailleurs ils vous informent qu'une messe sera dite le dimanche 03 août 2025 à 08h30 à la paroisse Saint Jean XXIII suivie de la bénédiction de la tombe au cimetière de goughin.

Union de prière

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Avis d'appels d'offres « Construction d'une unité de neonatologie au CHR de Kaya – Centre nord » : Liste des entreprises sélectionnées

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 30/07/2025 - 11:00

Médecins Sans Frontières — Suisse
Ouagadougou, Quartier Zone du Bois,
Parcelle 03 Q Section 91,
Secteur 22, Arrondissement N05
Burkina Faso

AVIS AUX SOUMMISSIONAIRES

À la suite de l'Avis d'Appel d'offres N020251BF1161LOG1001 intitulé
« CONSTRUCTION D'UNE UNITE DE NEONATOLOGIE AU CHR DE KAYA -
CENTRE NORD » en date du 12 mai 2025, après délibération du comité d'analyses des
Offres, Médecins Sans Frontières - Suisse (MSFCH) porte à la connaissance des différents soumissionnaires que les entreprises dont les noms suivent ont été présélectionnées pour la suite du processus
FIRST AFRIQUE CONSTRUCTION (FAC) JM TRAVAUX
SOCIETE REBEYE MARTIN & FRERES (SOREMAF)
Une dernière phase des entretiens est prévue avec les entreprises présélectionnées
avant la délibération finale.

Fait à Ouagadougou, le 30 juillet 2025

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La Croatie met la pression pour stocker ses déchets radioactifs aux frontières de la Bosnie-Herzégovine

Courrier des Balkans - Wed, 30/07/2025 - 08:19

La Croatie est plus que jamais décidée à stocker les déchets radioactifs de la centrale nucléaire de Krško à Čerkezovac, dans une zone naturelle protégée, qui connait aussi un fort risque sismique. En Bosnie-Herzégovine voisine, les scientifiques dénoncent un « racisme écologique ».

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