September 25, 2016 (KHARTOUM) - Sudan's dialogue body known as 7+7 committee will meet on Monday to reach an agreement on pending issues such as the creation of Prime Minister's post and the term of the national consensus government.
National dialogue general assembly will convene on the 10th of October to agree on a national document that will serve to establish a permanent constitution for Sudan.
Launched on 10 October 2015, the dialogue process was initially expected to wind up on 10th January. But the opposition groups have refused to join the process and called on the government to implement a number of confidence building measures aimed to create a suitable atmosphere for dialogue.
The 7+7 committee meeting to discuss 15 contentious issues in the recommendations of the national dialogue was delayed from Sunday to Monday
A member of the Quartet committee assigned to reach consensual solutions on the outstanding issues, Tadjadine Bechir Niam, said the committee met on Sunday and reached satisfying results that would strengthen the consensus on 13 of the contentious issues.
In statements to Sudan Tribune following the meeting, Niam said he and Hamid Mumtaz of the ruling National Congress Party represented the government, while the opposition is represented by Amin Banani and Mohamed al-Alem. He added their committee will submit its reports to the Committee on Contentious Issues, headed by the leading member of the Popular Congress Party, Kamal Hassan Omer.
“If the two committees fail to reach an agreement, the issues would be referred to 7+7 national dialogue committee. If no deal has been struck at this level, then the contentious matters would be referred to the National Dialogue General Assembly for voting on the 10th of October,” said Niam.
He further pointed that the main pending issues include the creation of the Prime Minister's post, issues related to National Intelligence and Security Service (NISS), term of the transitional National Consensus Government and the mechanisms to implement National Dialogue Document after the general assembly.
Niam further pointed that Presidential Assistant, Ibrahim Mahmoud Hamid, will brief the meeting of the 7+7 national dialogue on Monday on the National Dialogue Document.
NATIONAL SOCIETAL DIALOGUE
In a related development, the general assembly of the national society dialogue will meet on Monday to hand its final document to President Omer al-Bashir. The document would be aligned with the recommendations of the political dialogue.
Some forces of the national dialogue have expressed reservations saying they would not accept the outcome the national societal dialogue which was announced by President al-Bashir before launching the national dialogue in January 2014.
According to the official Sudan News Agency (SUNA), the national societal dialogue document has covered 11 sectors that include identity, equipments of national consensus and mechanisms of popular participation.
(ST)
A quelque jour de l’ouverture, le 16 septembre, du sommet des chefs d’Etat ou de gouvernement à Bratislava, beaucoup ont découvert, un peu tardivement, l’existence de ce groupe. D’où une certaine panique, renforcée encore par le fait que ce sommet était chargé de définir l’avenir de l’Union. Le groupe de Visegrad se définissant avant tout par un réel activisme et ce au lendemain du Brexit. Une certaine panique donc et beaucoup de questions qui restent , à ce jour, posées.
Le sommet passé, les peurs se sont apaisées un peu : à la sortie du sommet les prévisions plus ou moins dramatiques n’ont pas été vérifiées mais elles peuvent resurgir à tout moment en fonction d’une nouvelle conjoncture événementielles. Attendons le mois de février prochain et le sommet de Malte. Le groupe se signale encore aujourd’hui par son activisme, activisme qui reste encore la meilleure définition du groupe : les réalisations du groupe en tant que tel restent encore limitées . Le groupe est hétérogène en raison des situations de chacun et aussi de leurs stratégies.
Le groupe de Visegrad qui rassemble depuis la fin du bloc soviétique Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie, avait défini une position commune pour le sommet de Bratislava. Le groupe est-il une alliance de « démocraties illibérales » remettant en cause fortement l’Etat de Droit suscitant des réactions d’ordre juridique de la part de la Commission européenne, gardienne des traités. Est-il un cartel de conservateurs ? Qui plus est des conservateurs chrétiens militants et à ce titre voulant réduire la présence des musulmans réfugiés ou pas, voire attribuer des quotas aux demandeurs d’asile non chrétiens comme l’a demandé un chef de gouvernement. Est-il un pôle anti fédéraliste, se saisissant du drapeau souverainiste, demandant un rééquilibrage institutionnel par la marginalisation ( voire la disparition)de la Commission européenne dépositaire de l’intérêt général, ou du Parlement européen qu’ils ont élu oubliant au passage qu’ils ont plus de députés, une trentaine, que n’en compte l’Allemagne et que les quotas de voix attribués leur donne une capacité de blocage des décision désormais prises à la majorité qualifiée. Les institutions les protègent comme elles protègent les « petits » , s’en sont-ils rendus compte ? Le Groupe est-il le porte-parole de la Russie au sein de l’UE, on pourrait le craindre à entendre certains d’entre eux. La menace permanente de cette traitrise inhibe fortement l’Union et sa haute représentante, Federica Mogherini. Qui peut l’en blâmer ?
Ce qui est clair est que le groupe de Visegrad s’oppose à la politique d’accueil des réfugies mettant à mal des décisions prises en refusant simplement et ostensiblement de les appliquer. Ils mettent à mal des procédures et traditions de comportements pourtant confirmées par des décennies de pratiques. Ils refusent la politique d’accueil des réfugiés, ils veulent explicitement et matériellement (et ils s’y emploient) fermer les frontières. Pour protéger l’emploi national. Oui certainement mais pas prioritairement , ils veulent empêcher l’implantation de communautés musulmanes et rendre leur communauté nationale pure de toute composition étrangère défigurant leur pays, le passé tout autant que l’avenir. Chacun sait où cela a conduit dans le passé et ces orientations sont la conséquence d’une politique conservatrice et nationaliste des partis au pouvoir, relayés le cas échéant par des partis politiques d’autres pays plus anciennement membres de l’Union.
Cette position s’inscrit dans l’histoire longue et dramatique de ces pays, mais est-ce une excuse durable autorisant d’exercer sa propre volonté sans se soucier des autres . Sans doute un trop plein d’histoire, long et difficile à digérer qui n’est pas digéré, vécu émotionnellement avec passion comme s’il était récent d’autant plus que le souvenir de cette histoire est encouragé, exalté, magnifié mais aussi déformé. Faut-il rappeler que le groupe de Visegrad trouve son origine historique dans une rencontre en 1335 des rois de Bohème ,Pologne, Hongrie dans la ville hongroise de Visegrad, un évènement très ancien qui reste fortement ancré dans la mémoire collective comme un épisode glorieux, comme reste ancré le souvenir du traité de Trianon pour les hongrois, un traumatisme majeur vécu comme in dictat inique donnant lieu à des manifestations rituelles y compris sur le sol français au jour anniversaire.
Longtemps inconnu, le groupe de Visegrad tire sa notoriété tout fraiche de sa capacité de nuisance de la proximité idéologique de ses dirigeants :Viktor Orban, Robert Fico, Beata Szydlo, Bohuslav Sobotka . Ils ont mis en avant le concept de « solidarité flexible », la négation de l’esprit même des pays fondateurs. Farouche défenseur de leur souveraineté , ces pays s’accommodent bien de la défense toute aussi farouche du Marché intérieur et des quatre libertés : personnes, capitaux, biens et services. Cette unité pore n elle ses contradictions ainsi la position à l’égard de la Russie beaucoup entre celle de la Hongrie ou de la Pologne pour prendre les deux extrêmes, mais la méfiance existe chez tous ce qui en fait des partisans d’une armé européenne et d’une politique de défense européenne plus marquée, ce qui contradictoire avec la défense des souverainetés nationales mis en avant en toute circonstances .
Ils s’attaquent à leur Cour constitutionnelle, cherchent à museler la justice, s’attaquent à l’indépendance leurs médias, la corruption y est forte, ils cherchent à affaiblir les mécanismes de défense des minorités politiques (les opposants), sexuelles (les homosexuels), ethniques (les roms) ou linguistiques. Aucune confiance dans le modèle politique occidental multiculturel, libéral quant aux mœurs et aux pratiques politiques. Dans ces Etats du groupede Visegrad, l’alternance politique est mal vécue, les élections sont mouvementées , les résultats contestés, les gouvernements difficiles à constituer et restent souvent fragiles.
Le groupe de Visegrad prétend incarner une puissance d’influence pour toute une région, mais est-il en mesure d’influencer durablement la construction européenne selon des modèles qui ont prévalu depuis soixante ans ? Il ne faut pas sous-estimer son importance, c’est plus qu’une alliance de circonstances comme on en a tant connue dans le passé, nombreuses, autant que de dossiers majeurs. Veulent-ils prendre la place du Royaume-Uni ? On pourrait leur faire remarquer que leur poids démographique n’est pas négligeable, mais leur poids économique reste faible, comme les réalisations du Groupe en tant que tel. Des lignes de fractures existent : la monnaie, les systèmes financiers sont inextricablement liés à l’euro sans pour autant bénéficier de la protection de la Banque centrale européenne puisqu’à l’exception de la Slovaquie , ils restent en dehors. La politique énergétique est divergente, et difficile à concilier souvent pour des raisons géopolitiques (poids de la Russie) ou idéologiques (protection de l’environnement (charbon polonais).La contribution nette au budget est aussi une ligne de fracture, certains pays recevant plus que bien d’autres pourtant plus pauvre. Potentiellement ils seront tentés de remettre en cause le statu quo. Autre ligne de tension est l’attitude vis-à- vis de la Russie de Poutine. La proximité, affichée par certains, fait redouter que des Etats ne cherchent une alliance de revers ou un levier d’action ou plus encore s’ériger en porte-parole autoproclamé de Poutine. La puissance du groupe tient aussi au fait qu’il peut mobiliser bien au-delà du groupe au prés de tous les souverainistes et eurosceptiques dont le mobile serait le ressentiment plus que sur l’exacte perception des intérêts à long terme du pays.
Le groupe de Visegrad n’a pas la capacité de mettre en œuvre une politique souverainiste qui ferait tache d’huile mais il a la capacité de perturber et compliquer le fonctionnement de l’Union de façon inopportune dans un monde instable et dangereux où les situations acquises peuvent être rapidement remises en cause à tout moment. Les autres pays de l’Union seraient bien avisés de suivre une politique de fermeté et de clairvoyance , sans se laisser instrumentaliser: montrer à ces pays où se situent réellement et durablement leurs intérêts ce qui historiquement n’a pas toujours été le cas dans le passé. Enfin refuser le jeu stérile des chantages successifs et des divisions au sein de l’Union en constituant des blocs d’alliances fragiles , provisoires et contradictoires .Résister aussi à des pulsions malsaines du type : constituer un front anti-russe , anti-immigrés,anti musulmans, antiallemand etc. Le dernier mot est pour recommander la fermeté qu’il eût été sage de pratiquer vis-à-vis du Royaume-Uni ,ce qui lui aurait éviter une impasse dont on voit mal, aujourd’hui qui (lui-même ou l’Union) pourrait l’en sortir.
Pour en savoir plus, principales sources d’information
-. Dossier de toute l’Europe contact@lettres.touteleurope.eu
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Back in February, Jeremy Corbyn regaled the House of Commons with a tale from his first trip to Brussels, in the wake of David Cameron’s ill-fated renegotiation with the EU.
Read moreSeptember 23, 2016 (BENTIU) – A South Sudanese official has expressed dismay after a United States senator described the country's First Vice President, Taban Deng Gai as a leader "lacking consistency in representation".
Lam Tungwar, a minister in Northern Liech, one of South Sudan's new states, claimed the senator interfered with Gai's ethnic background.
“This is a vague statement, unprofessionally fake, unfounded and a baseless accusation. The senator used a major street jargon that shouldn't be entertained by all nationals in South Sudan,” said Lam.
He said the humiliation of the first vice president was “disappointing”.
“Gen. Taban Deng Gai comes from the constituency of Northern Liech state and particularly from Jikany sub-clan of Nuer community and it's very unfortunate to see foreigners who strongly meddle in our local affairs and lower themselves to encourage ethnicity through a statement like this,” the minister told Sudan Tribune.
He urged the U.S. official not to interfere in the affairs of the world's youngest nation.
“America is a country of immigrants and a country of multi-ethnicity and colours. It is astonishing to hear a complete senator talking about a person whose nationality is clear and is not questioned by any of his countrymen and women. Who is [Benjamin] Cardin to question the vice president about his constituency?” he asked.
Lam said he was optimistic the new vice president will bring peace.
Gai, a former chief negotiator for the armed opposition faction, replaced Riek Machar as first vice president, after the latter fled the young nation's capital in July.
Last week, the State Department says the United States is pledging nearly $133 million in additional humanitarian assistance to South Sudan's refugees and internally displaced people.
The aid comes amid discussions over whether the U.S. should cut its aid to the country trying to recover from a violent civil war.
The U.S. Secretary of State, John Kerry, last month, said his country's humanitarian assistance to South Sudan will not continue forever if its leaders "are not prepared to do what's necessary for their people."
More than one million people have fled South Sudan since fighting broke out in December 2013, and over 1.6 million people have been internally displaced. Tens of thousands have been killed in the young nation.
The U.S. has given $1.9 billion in aid to South Sudan since its civil war started in 2013.
(ST)