Algérie 360

Très percutant en cette fin de saison, le jeune Hichem Cherif El Ouazzani sera titulaire ce samedi contre Sfax. Il refuse de faire jouer la calculette préférant se donner à fond avec l’envie de terminer la phase de poules sans essuyer la moindre défaite.

Après cette qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la CAF, il y a eu tout ce grabuge au niveau de l’administration. Qu’en pensez-vous ?
Ecoutez, je suis dans le flou le plus total comme tout le monde. C’est vrai que j’ai été choqué par cette information car je ne m’y attendais pas du tout. Mais bon, il y aura la reprise ce mardi à Aïn Benian. On sera fixé sur la situation qui prévaut au club. On espère tous que Ghrib reste car on se sent bien avec lui. C’est grâce à lui que le club a retrouvé son lustre d’antan.
Vous vous êtes remis de cette élimination de la Coupe d’Algérie ?
C’est toujours très difficile de s’en remettre car on avait l’opportunité d’animer une finale de Coupe d’Algérie ce mercredi. Allah Ghaleb, nous avons perdu sans vouloir refaire le match. Il ne sert à rien de ressasser le passé. Il faut maintenant se focaliser sur notre dernier match de la saison contre le CS Sfax avant de partir en vacances.
Lors de cette demi-finale, vous avez failli en être le héros avec cette frappe dans les arrêts de jeu qui a été détournée in extremis par Khedairia…
En toute franchise, je croyais que ma frappe allait faire mouche. Je croyais à l’égalisation. Malheureusement, Khedairia a réalisé un arrêt de haute facture. Juste derrière, j’ai décoché un tir qui a frôlé le poteau droit du gardien, qui était cette fois-ci battu sur l’action. Je n’ai pas eu de réussite. Je voudrais rajouter une chose sur ce match…
Allez-y…
Ce qui m’a marqué lors de cette rencontre, c’est les applaudissements du public de Bologhine bien que nous soyons éliminés. Nous avons des supporters merveilleux qui sont des connaisseurs. Et la moindre des choses était de leur rendre hommage contre Platinum Stars avec le salut militaire initié par Hachoud.
Sfax vient de remporter son match à Mbabane rendant l’affiche de samedi décisive dans la course à cette première place. Qu’en pensez-vous ?
Effectivement, il y aura ce match de samedi qui sera décisif pour l’obtention de la première place. Sincèrement, on ne va pas faire de calcul. On va se donner à fond avec la volonté de réaliser une belle performance afin de terminer cette phase de poules sans la moindre défaite.
Il est possible que vous affrontiez le Club Africain au cas où vous termineriez deuxième du groupe ?
En toute sincérité, lorsqu’on a cette ambition d’aller loin en Coupe de la CAF, il ne faut pas faire de calculs. On jouera à fond et si on doit aller au bout, on doit battre tous nos adversaires. C’est comme ça que je perçois les choses.
Vous serez de retour au premier plan, ce samedi, après la suspension de Karaoui pour cumul de cartons. Votre avis ?
Je suis hyper motivé car c’est toujours excitant de jouer des matches de cette envergure. Le plus important à mes yeux, c’est d’avoir assuré la qualification et qu’on n’est pas dans cette obligation de jouer un match décisif en Tunisie.
Selon nos informations, lors du dernier mercato, vous avez opté pour le Nasria. Est-ce qu’il y a un contrat signé avec les Sang et Or ?
Je veux très vite mettre fin à cette rumeur. C’est vrai que j’avais discuté avec le NAHD car il n’est un secret pour personne que je voulais changer d’air pour avoir plus de temps de jeu. Mais je me suis rétracté par la suite car je ne pourrais jamais trouver mieux que le Mouloudia. Je n’ai signé aucun contrat.
Sur le plan personnel, comment jugez-votre parcours durant cette saison ?
C’était une saison riche en enseignements. Personnellement, je pense que j’aurai pu faire mieux. A moi de travailler encore plus pour augmenter mon volume et devenir un élément indispensable dans le dispositif tactique de mon équipe. Je vais travailler d’arrache-pied durant la préparation d’intersaison pour être meilleur la saison prochaine.
Quel est votre rêve ?
Gagner la Coupe de la CAF avec le Mouloudia. On aura un quart de finale au mois de septembre. On va bien s’armer pour cette affiche. On aura du temps et un stage pour tenter de faire mieux la saison prochaine.

Tout porte à croire que la journée d’aujourd’hui sera décisive au sujet du recrutement du défenseur central du MCA Mebarakou. Contacté il y a plusieurs semaines par la direction de la JSK, le joueur devrait rencontrer aujourd’hui les dirigeants kabyles pour entamer les négociations. L’ancien joueur du MOB a fait savoir à ses proches que la rencontre d’aujourd’hui sera déterminante surtout que les dirigeants vont officiellement faire une offre au défenseur en question. Pour rappel, les dirigeants ainsi que le président Hannachi se sont réunis hier soir. Le boss kabyle a par la suite chargé un des membres du conseil d’administration d’entrer en contact avec Mebarakou, dans le but de le convaincre d’opter pour la JSK la saison prochaine. C’est la raison pour laquelle beaucoup pensent que la venue de Mebarakou dépendra des négociations d’aujourd’hui.
Le joueur a donné son accord de principe pour signer
Si l’on croit des sources proches de la direction kabyle, Mebarakou aurait donné son accord de principe de signer à la JSK. Il a fait savoir à ses interlocuteurs qu’il souhaiterait changer d’air cet été, lui quia très peu joué au Mouloudia. Mebarakou, qui connaît parfaitement bien l’ambiance de Tizi Ouzou et la ferveur qui existe autour de la JSK, veut porter le maillot de ce grand club de la Kabylie. Pour un enfant de la région, jouer à la JSK a toujours été un souhait pour lui.
L’offre qui m’est parvenue est très intéressante
Il semblerait que les dirigeants de la JSK n’aient rien laissé au hasard puisque Mebarakou aurait déjà reçu une première offre financière. Les membres du conseil d’administration savent pertinemment qu’il faudra convaincre Mebarakou sur le plan financier en plus du projet sportif surtout qu’il est pisté par plusieurs clubs de Ligue 1 Mobilis. Il a donc fallu faire un effort sur le plan financier pour convaincre le défenseur de rejoindre les rangs de la JSK dès les prochaines heures. D’après la même source, Mebarakou aurait reçu une offre qu’il ne pourrait pas refuser.
La JSK a reçu des garanties au sujet de sa lettre de libération
Comme tout le monde le sait, Mebarakou n’est pas libre de tout engagement puisqu’il lui reste une année de contrat avec le MCA. Sur la question, nous avons appris que la direction de Omar Ghrib a donné des garanties à Hannachi pour faciliter le départ de leur joueur dans le cas où il opterait pour la JSK. C’est ce qui devrait convaincre le joueur de signer au sein du club kabyle qui se chargera de sa lettre de sortie.
L’Entente entre en course
Parmi les clubs qui veulent s’attacher ses services, il y a le champion d’Algérie de la saison 2016/2017 à savoir l’Entente de Sétif. Le président Hammar a même pris attache avec le joueur dans le but de le convaincre. Sauf que la JSK a pris une légère avance sur l’Entente car c’est dans la journée d’aujourd’hui que les négociations vont devoir débuter. En cas d’accord, Mebarakou officialisera sa venue.
 

Une fois l’arrivée de Djabout matérialisée, nous avons interrogé le président de la JSK lequel estime qu’avec l’arrivée du meilleur buteur de la L2, la JSK a mis fin aux rumeurs affirmant que l’attaquant ne rejoindra jamais les Canaris : «Effectivement, Djabout est avec nous. Il est notre quatrième recrue estivale, en attendant de finaliser avec d’autres joueurs. J’avais déjà déclaré qu’il était avec nous. Avec sa signature, on a mis fin aux rumeurs. Je suis persuadé qu’il va apporter un grand plus à l’attaque».
«C’est un excellent joueur qui apportera un plus à l’attaque»
Poursuivant son intervention, le président des Canaris a tenu à encenser son nouveau joueur qui, selon lui, possède beaucoup de qualités : «Avant de le recruter, nous nous sommes renseignés sur lui. Il a quand même inscrit 32 buts en deux saisons avec l’US Biskra. C’est un élément qui a une marge de progression. J’espère qu’il sera à la hauteur».
«Encore quatre joueurs et le recrutement sera bouclé»
En quelques jours, la JSK a finalisé avec quatre joueurs dont on dit beaucoup de bien. Mais selon Hannachi, le club ne compte pas s’arrêter là puisque quatre autres éléments devraient bientôt rejoindre l’équipe : «On n’a pas encore bouclé le recrutement. Il nous reste encore quatre joueurs à enrôler. Nous sommes en négociations, j’espère finaliser avec eux très prochainement».
«Rahmouni et Moussouni devraient rester avec nous»
Concernant les supporters de la JSK, préoccupés par l’avenir du coach Rahmouni, Hannachi, très direct, dira : «Je n’ai pas encore rencontré Rahmouni et Moussouni, mais cela devrait se faire dans les prochaines heures. Il se pourrait qu’on trouve un terrain d’entente pour qu’ils poursuivent leur aventure. Ils auront des objectifs à atteindre».
«On aurait aimé qu’ils soient là pour participer au recrutement»
Selon Hannachi, si Rahmouni était là, il lui aurait demandé de participer au recrutement : «Comme vous le savez, Rahmouni et Moussouni étaient à La Mecque, donc il m’était impossible de les solliciter. J’aurais aimé qu’ils soient là pour nous donner leur avis».
 

Il était le premier joueur à avoir été contacté mais sa signature à la JSK a été reportée à plusieurs reprises. Il s’agit de l’attaquant Adil Djabout. Le meilleur buteur de l’US Biskra, auteur de 15 buts cette saison, est courtisé par plusieurs équipes de la L1 Mobilis dont l’ES Sétif. Mais le président Hannachi, qui le voulait à tout prix, ne semblait pas vouloir abandonner aussi facilement cette piste. Au contraire, il s’est déplacé jusqu’à Chlef pour le convaincre de rejoindre les Canaris. Et comme prévu, le joueur s’est déplacé hier matin à Tizi Ouzou pour entamer les négociations et, pourquoi pas, finaliser son transfert. Au début, le transfert était à deux doigts de tomber à l’eau puisque les deux parties n’ont pas trouvé un terrain d’entente concernant le salaire. Mais après plusieurs heures de négociations, on est parvenus à un accord sur une mensualité qu’on préfère ne pas dévoiler. Après Chetti, Saâdou et Boukhanchouche, un autre joueur vient de renforcer l’effectif.

Il était accompagné de son père, son frère et de son manager
Attendu samedi dernier à Tizi Ouzou, Djabout, qui avait des affaires personnelles à régler, a dû reporter ce déplacement à hier. Il était, en effet, accompagné de son père, son frère et son manager. D’ailleurs, son papa a longuement discuté avec le président Hannachi qui l’a convaincu que la JSK sera un tremplin pour l’attaquant de rejoindre l’Europe d’ici quelques années.
Un déjeuner et des friandises pour les accueillir
Venu de Chlef, Djabout est arrivé à la ville des Genêts épuisé. Une fois au siège, la direction kabyle l’a invité à déjeuner avant de poursuivre les négociations qui, rappelons-le, étaient serrées.

Il portera le numéro 10
Quelques minutes avant la signature du contrat, Adil Djabout a demandé à ce qu’on lui attribue le numéro 10 qui appartenait à Samir Aïboud. Le secrétaire du club a été vite mis au courant pour le lui réserver.
 

«J’ai tenu ma promesse, je suis un homme de parole»

Une fois le contrat signé, nous avons interrogé Adil Djabout lequel paraissait très content. Il estime d’ailleurs qu’il a accepté de rejoindre la JSK pour donner une autre dimension à sa  carrière et, pourquoi pas, devenir le futur meilleur buteur de la L1 Mobilis.

Félicitations, vous venez de parapher un contrat de deux saisons à la JSK. Un commentaire ?

Effectivement, je me suis déplacé à Tizi Ouzou pour finaliser mon transfert à la JSK. Hamdoulillah, les négociations se sont déroulées dans les meilleures conditions. Il a fallu juste entamer les négociations pour trouver un terrain d’entente. Je peux dire que je suis soulagé car j’attendais ce moment depuis quelque temps.
Plusieurs personnes pensaient que vous n’alliez pas signer à la JSK. Qu’avez-vous à dire ?
Je suis un homme de parole. Cela fait plusieurs jours que j’ai donné mon accord de principe au président Hannachi. Je ne pouvais pas signer plus tôt car j’avais des trucs à régler. J’ai promis aux dirigeants de donner la priorité à la JSK, j’ai tenu ma promesse.
Vous êtes le meilleur buteur de la L2, cela ne vous met pas la pression ?
Certes, je subis déjà une pression mais je ne suis pas inquiet. Au contraire, je connais mes qualités et je sais que j’ai fait le bon choix. La JSK mérite de retrouver sa vraie place, alors nous allons faire tout notre possible pour atteindre cet objectif.

Sur le plan personnel, quel est votre objectif ?
Je souhaite être tout le temps à la hauteur, prouver mes qualités et gagner un titre avec la JSK. La saison prochaine sera celle du rachat pour l’équipe. Hannachi veille à ce que l’équipe réalise un bon recrutement. Je souhaite vraiment voir ma nouvelle équipe au sommet.
Les supporters se sont déplacés jusqu’au siège pour vous féliciter. Qu’avez-vous à leur dire ?
C’est un grand plaisir pour moi et j’ai pris un réel plaisir de prendre des photos avec eux. Je leur promets de faire tout mon possible pour être à la hauteur.
 

C’est officiel, la JSK souhaite recruter un attaquant africain, pour renforcer le compartiment offensif. Alors que plusieurs éléments ont été proposés, Hannachi s’est fixé sur un attaquant nigérian répondant au nom de Peter Onyekachi. Cet international olympique, qui a déjà porté le maillot de Enyimba FC, pourrait bientôt rejoindre la JSK. Très brillant en attaque, les qualités de Peter ont séduit énormément le président kabyle qui envisage de le recruter. Pour le moment, on n’en sait pas plus mais nous aurons plus de détails lors de notre prochaine édition.
 

Figurant sur les tablettes de plusieurs clubs, le gardien de but Zeghba n’a pas encore tranché sur sa nouvelle destination, en prévision de la saison prochaine. Bien qu’il soit libre de tout engagement avec l’USMH, l’ex-joueur de l’AB Merouana ne veut surtout pas précipiter les choses. Zeghba, qui vient de passer deux années avec les Jaune et Noir, ne veut pas changer d’air et préfère apparemment la stabilité. L’enfant de M’sila est, selon toute vraisemblance, disposé à revêtir le maillot de l’USMH.  Et c’est pour cette raison qu’il attend toujours du concret de la direction du club harrachi, pour renouveler son contrat. Toutefois Lefki, qui a pris l’initiative de rencontrer Zeghba pour connaître ses intentions,  a eu une réponse positive de la part du gardien de but harrachi. Mais une chose est sûre, les dirigeants ne doivent pas attendre très longtemps pour conclure avec le portier international, de peur d’être pris de vitesse par d’autres clubs. Le futur président qui sera connu sans dans quelques jours a tout intérêt à proposer à Zeghba un salaire conforme à son statut s’il ne veut pas perdre encore un élément de valeur, après Herrag qui a rejoint le NAHD. Reste à savoir si le futur premier responsable pourra convaincre ce portier après que celui-ci ait prouvé son intention de rempiler en reportant à plus tard les négociations avec les clubs qui le convoitent.
 

Yacine Brahimi devrait rester encore au FC Porto pour la quatrième saison de suite, selon les médias portugais et notamment le quotidien spécialisé, O Jogo. En effet, le milieu offensif algérien souhaite, depuis la saison dernière, partir vers une autre destination pour avoir plus d’ambitions et surtout gagner plus de titres. Le souhait du second capitaine de l’EN est de rallier la Premier League, pour rejoindre ses camarades en sélection comme Mahrez, Slimani et Feghouli. D’ailleurs, il était sur le point de s’engager à Everton lors du dernier jour du mercato estival, l’an dernier, avant que ça coince sur le plan financier. Mais cette année, les données ont complètement changé. Il faut dire que le FC Porto est en position de force sur le plan financier après avoir vendu plusieurs joueurs, dont André Silva. Puis, le joueur n’a pas encore attiré les convoitises comme l’année dernière où plusieurs clubs le voulaient. En réalité, il n’y a pas eu de proposition concrète jusque-là. Une situation qui inquiète le joueur, mais qui n’agace pas du tout le FC Porto, sachant surtout que le nouvel entraîneur Sergio Conceiçao compte miser sur lui dans le cas où il poursuivrait l’aventure au Dragao.  
Il n’a pas encore repris avec ses coéquipiers
Le FC Porto a repris, hier lundi, sous la houlette du nouvel entraîneur Sergio Conceiçao, qui a succédé à Nuno Santo Esprito. Tous les joueurs étaient présents à cette séance de reprise des entraînements, sauf Yacine Brahimi. Selon la presse portugaise, l’international algérien a été autorisé par son entraîneur à se reposer encore plus. Il faut dire que l’Algérien est resté encore actif une vingtaine de jours de plus que certains de ses coéquipiers à cause de ses engagements avec la sélection nationale. Brahimi avait pris part au stage de préparation entre le 2 et le 12 juin où il a disputé deux rencontres avec les Verts, respectivement face à la Guinée, en amical, et  au Togo, pour le compte de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019. Autrement dit, le numéro 11 de l’EN devrait reprendre le chemin des entraînements au plus tard la semaine prochaine, en attendant que son avenir s’éclaircisse même s’il y a de très fortes chances qu’il reste encore à Porto. 
 

Annoncé comme un grand espoir du Real Madrid, le fils de Zinedine Zidane n’a jamais eu sa chance avec l’équipe première de la Casa Blanca. Cet été, il a donc fait le choix de prendre une route différente et de quitter les Merengue. La saison prochaine, il sera donc un joueur d’Alavés.

Ce lundi, Enzo Zidane a été présenté aux médias comme nouveau joueur d’Alavés. Concernant son choix de rejoindre le club basque, il explique : « Alavés est un club avec un projet qui fait confiance aux jeunes. Je n’ai aucun doute. Marcos Llorente est un bon ami et il m’a bien parlé de ce qu’il y a ici. Revenir au Real Madrid ? Pour le moment, je ne pense pas à cela, mais je veux faire de grandes choses ici ». Des propos rapportés par Le 10 Sport.com.

Présent au 20-Août, hier matin, à l’occasion de la vente des billets de la finale de la coupe d’Algérie, Hadj Mohamed Bouhafs a œuvré pour que l’opération se déroule dans de bonnes conditions pour les milliers de supporters belouizdadis. Joint par nos soins, le président du CRB a déclaré : «Dieu merci, tout s’est déroulé dans de très bonnes conditions, et ce, malgré les milliers de supporters venus acheter le fameux sésame pour assister à la finale. Plusieurs centaines sont venus très tôt le matin, certains ont même passé la nuit à côté du stade».  
«Les billets se sont écoulés en quelques heures seulement»
 Toujours concernant la vente des billets d’entrée à la finale de la coupe d’Algérie, le premier homme à la tête du Chabab de Belouizdad a ajouté : «On savait très bien que le flux des supporters allait être important lors de cette journée de vente des billets. Mais on ne s’attendait pas à ce que les billets s’écoulent en un laps de temps aussi court. La vente a commencé vers 7h du matin et après quelques heures seulement, il n’y avait plus de billets aux guichets ouverts à l’occasion».  
«On recevra les nouvelles tenues aujourd’hui»
Par ailleurs, Hadj Mohamed Bouhafs est revenu sur le refus du maillot prévu initialement par le Chabab de Belouizdad, pour cette finale de coupe d’Algérie. «Il n’y a aucun problème ni avec la FAF, ni avec notre équipementier. Le maillot présenté dernièrement a été interdit pour des raisons que tout le monde connait. On a donc décidé d’enlever les dessins et opter pour un maillot simple. On recevra les nouvelles tenues avant la réunion technique de la finale prévue demain (aujourd’hui)», a-t-il annoncé.
«Les conditions de travail de l’équipe sont excellentes»
Enfin, l’homme fort du Chabab s’est exprimé sur la préparation de l’équipe pour la finale de la coupe d’Algérie prévue mercredi prochain et les conditions dans lesquels travaillent Bouazza et ses coéquipiers, ces derniers jours. «Tout se passe très bien. Toutes les conditions sont réunies pour permettre au staff technique et aux joueurs de bien se préparer pour la finale. On a réussi à avoir des créneaux à Sidi Moussa, ce qui a permis aux joueurs de mieux s’adapter à la pelouse naturelle», a-t-il assuré.

« Reporters sans Frontières » a interpellé vendredi 23 juin 2017 le Premier ministre Abdelmadjine Tebboune au sujet de la liberté de la presse en Algérie, dans une lettre publiée sur son site Internet.

Christophe Deloire, Secrétaire général de Reporters sans frontières s’est directement adressé à M. Tebboune afin de présenter « les principales recommandations de RSF en faveur de la liberté de la presse en Algérie. Cette organisation non gouvernementale (ONG) conseille « une meilleure régulation du secteur de l’audiovisuel » et pointe du doigt « la fermeture abusive de certains médias privés » en Algérie.

« Une cinquantaine de chaînes de télévision émettent à partir de l’étranger faute de licences », fait remarquer RSF, qui « recommande au gouvernement algérien d’encourager une régulation du secteur passant par l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav) ».

RSF estime que ces établissements publics devraient revoir les critères de distribution de la publicité publique et les échéanciers imposés de manière soudaine par les imprimeries aux titres de presse.

Par ailleurs, RSF qualifie de « tragique » l’année 2016 en ce qui concerne la liberté de la presse algérienne. Il rappelle que depuis 2014, l’Algérie a perdu plus de dix places au Classement mondial de la liberté de la presse établi par cette ONG. La même source rajoute que plusieurs journalistes et médias ont fait part de leurs inquiétudes, quant à « une censure qui s’exerce de plus en plus fréquemment sur internet ».

Reporters sans frontières (RSF) est une organisation non gouvernementale internationale, se donnant pour objectif la défense de la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes.

Rappelons qu’en avril dernier; RSF avait placé l’Algérie à la 134 ème position dans un classement mondial de la liberté de la presse. L’Algérie avait perdu 5 places par rapport à 2016.

ALGER-L’Algérie condamne avec force le plan terroriste  « lâche et désespéré » déjoué vendredi soir contre la Grande Mosquée de La  Mecque, a indiqué samedi le porte-parole du ministère des Affaires  étrangères, Abdelaziz Benali Cherif.

« Nous condamnons avec force le plan terroriste « lâche et désespéré »  déjoué contre la Grande Mosquée  de La Mecque en cette fin du mois sacré », a déclaré M. Benali Chérif à  l’APS.

En condamnant tout acte criminel attentant aux Lieux Saints de l’Islam  et aux symboles de la Nation musulmane, nous réitérons notre rejet du  terrorisme et réaffirmons l’impératif d’£uvrer à son éradication,  a-t-il ajouté.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a conclu en exprimant  la solidarité de l’Algérie au Royaume d’Arabie Saoudite, souverain,  gouvernement et peuple ».

Pour la pâte sablée :
– 250 g de beurre ramolli
– 3 jaunes d’œufs
– 125 gde sucre glace
– 1c. à c. d’extrait de vanille
– Un demi-sachet de levure
– Farine (500g environ)
-Pour la meringue suisse :
– 3 blancs d’œufs
– 250 g sucre glace
Dans une jatte mettez le beurre, les jaunes d’œufs, le sucre et la vanille. Mélangez rapidement au fouet
Ajoutez la farine en trois fois, filmez votre pâte et réservez-la au frais.
Montez les blancs d’œufs en neige sur un bain-marie et ajoutez progressivement le sucre en fouettant avec un batteur électrique. Retirez du bain-marie et fouettez encore au moins 5min, votre meringue doit être brillante, satinée et former des pics.
Étalez votre pâte sur un plan de travail fariné sur une épaisseur de 3mm, coupez à l’emporte-pièce la forme de votre choix. Préchauffez le four à 180°C
Enfournez les sablés et comptez à peu près 5 à 6 min afin de les sécher.
Sortez les sablés du four et décorez le pourtour de meringue à l’aide d’une poche à douille munie d’une douille cannelée et remettre au four pour 10 à 15min.
Après cuisson laissez refroidir et mettez la confiture au milieu. Laissez séchez dans un endroit sec.
Extrait du site www.la-cuisine-de-mes-racines.com

Pour les sablés (13 à 15 pièces) :
65 g de margarine ramollie
30 g de sucre glace
30 g de poudre d’amandes
30 g de maïzena
1 jaune d’œuf
Farine, de 130 à 150 g de vanille
Pour les rochers
3 verres à thé de noix de coco
1 verre à thé de sucre glace
3 à 4 blancs d’œufs
Pâte à tartiner ou confiture
Un peu de chocolat noir
Temps de préparation : 30 min
Temps de cuisson : 25 min

Dans une terrine, mettez la margarine et le sucre glace.
Incorporez le jaune d’œuf et mélangez.
Ajoutez la vanille, la poudre d’amandes puis la maïzena et mélangez.
Ajoutez la farine jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.
Réservez la pâte pour 30 minutes au frais.
Pendant ce temps, préparez l’appareil des rochers à la noix de coco.
Mettez la noix de coco dans une terrine.
Ajoutez le sucre glace, la vanille et mixez le mélange, ramassez avec les blancs d’œufs.
Mettez cette préparation dans une poche à douille.
Sortez la pâte à sablés du frigo, étalez-la et découpez avec un emporte-pièce rond jusqu’à épuisement de la pâte.
Placez les biscuits sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé, recouvrez le dessus de noix de coco et enfournez dans un four préchauffé à 180°C pendant 12 à 15 minutes.
Extrait du site : www.lesjoyauxdesherazade.com

Si les serpents vous terrifient, alors il vaut mieux ne pas marcher sur les rochers du port de pêche et de plaisance de la Salamandre.
En se promenant ou en prenant un bain sur la jetée du port, plusieurs promeneurs ou baigneurs ont été impressionnés par la présence de serpents qui ondulaient tranquillement juste au-dessus des rochers, à quelques mètres du rivage. Précédés par leur mauvaise réputation, les reptiles de nos régions sont en général dépourvus d’agressivité, ils préférèrent la fuite à l’attaque. Plusieurs stades dans leur vie les amènent à profiter des rayons de soleil du matin et de la fin d’après-midi pour thermo-réguler leur organisme et ainsi arriver à leur optimum thermique. Avec un peu de concentration, on peut les différencier, malgré un camouflage étonnant, des rochers ou murets qui les abritent. Par souci de sécurité et de quiétude des reptiles, il faut quand même garder une bonne distance. Cela permettra de les observer plus longuement et ainsi profiter de toute la beauté de ces êtres vivants. Bonne balade.

Trois narcotrafiquants, en possession de 562 g de kif, arrêtés
Les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Bouguirat ont procédé à l’arrestation de trois narcotrafiquants en possession d’une quantité de kif dépassant les 500 grammes, apprend-on auprès de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya.
L’arrestation est survenue suite à une filature des trois narcotrafiquants, âgés entre 24 et 33 ans, par la police et la fouille au corps a porté ses fruits puisque les forces de sécurité ont trouvé du kif traité d’un poids de 562 et récupéré une somme d’argent estimée à
7 600 DA. Les trois mis en cause ont été placés en détention préventive à l’issue de leur présentation devant le magistrat instructeur.

Comparativement au mois de Ramadhan 2016, un net recul a été enregistré dans les crimes de sang à Annaba durant le même mois de cette année 2017. Alors qu’ils étaient au nombre de quatre crimes en 2016, les services de la police judiciaire ont eu à traiter une seule affaire de ce genre pour cette année et procédé à l’arrestation de l’assassin, soit une diminution estimée à 75%.
Ces chiffres et d’autres concernant le bilan des activités des services de police de la Sûreté de la wilaya de Annaba depuis le début du mois de carême ont fait l’objet d’un point de presse animé par trois chefs de service : police judiciaire, voie publique, réglementation et affaires générales.
Le commissaire principal Mohamed-Yazid Boubakri, chef de la PJ, a fait part de trois affaires de vol de véhicules dont trois suspects sont actuellement sous surveillance accrue pour les prendre en flagrant délit. Ne voulant pas donner trop de détails sur cette affaire pour, dira-t-il, ne pas mettre la puce à l’oreille des suspects. Au sujet des atteintes aux personnes et aux biens, le même intervenant les a estimées respectivement à 227 et 117 dont 95 et 97 ont été résolues alors que 5 affaires sur les 6 ont été traitées par la Brigade économique et financière et les dossiers transmis à la justice.
Le traitement de ce genre d’affaires nécessite du temps pour approfondir les enquêtes, a-t-il indiqué. La cybercriminalité était aussi présente dans le bilan. Il s’agit du traitement des 4 affaires soumises à la brigade spécialisée, soit 100%. Les 45 affaires de drogue, impliquant 48 individus placés par la justice en détention préventive, n’étaient pas en reste, elles ont permis la saisie de 56 g de kif traité et 685 comprimés de psychotropes. Par ailleurs, 41 personnes recherchées ont été arrêtées durant la même période. Au total, les différentes brigades du service de la PJ ont traité 341 affaires sur les 491 enregistrées, soit 69,45%.
Pour sa part, le commissaire principal Youcef Haouara, chef de la police de la voie publique, a énuméré 31 accidents de la circulation ayant fait 2 morts et 29 blessés, en dépit de 267 retraits de permis de conduire pour le mois de Ramadhan. Toutefois, ces chiffres sont en diminution par rapport au même Ramadhan de l’année écoulée.
En outre, il a fait état de l’organisation de rupture de jeûne pour les automobilistes aux différents barrages de la police, de la saisie, dans le cadre du contrôle et de la répression du commerce illicite, de dix charrettes à bras et de la présentation à la justice de 7 gardiens autoproclamés de parkings. S’agissant de la mise en application de la circulaire interdisant la circulation des motos en zone urbaine de 16h à 7h du matin, le même responsable a révélé la mise en fourrière de 110 motos n’ayant pas respecté cette mesure.
Le chef de la police de la réglementation et des affaires générales a surtout axé son intervention sur le changement d’activité des commerces durant le Ramadhan. Ainsi, il mentionnera 74 infractions dans ce cadre, en plus de l’absence de registre de commerce pour d’autres commerçants occasionnels.

Recrudescence de la harga durant le Ramadhan
Les gardes-côtes de la station maritime d’Annaba ont intercepté, tôt jeudi dernier, à une dizaine de milles, au large de Ras-el-Hamra (Annaba), une barque traditionnelle avec moteur chargée de 14 candidats à l’émigration clandestine dont une jeune femme de 30 ans.
Le groupe est composé de 8 jeunes originaires de plusieurs quartiers d’Annaba et de 6 autres, dont la jeune femme, de Blida. Ils sont âgés de 21 à 32 ans. Le groupe a été embarqué, vers une heure du matin de la même journée, de la plage de Oued Bakrat, commune de Seraïdi. Ramenés vers la terre ferme, les harragas ont subi un contrôle médical effectué par le médecin de la Protection civile avant leur présentation devant le procureur de la République pour statuer sur leur cas. Avec l’arrestation de ce groupe, les gardes-côtes totalisent plus d’une dizaine d’arrestations, uniquement depuis le début de ce mois de Ramadhan pas seulement d’Annaba et des régions Est, mais également des autres régions du Centre et même de l’ouest du pays.
C’est la recrudescence des tentatives de jeunes de quitter clandestinement le pays sans mesurer les dangers de leur aventure. Ils sont encouragés par les vidéos que partagent les facebookers montrant l’arrivée sans encombre sur les côtes sardes de plusieurs dizaines de harragas.
En effet, ils sont nombreux les harragas qui ont pu passer ces derniers temps à travers les mailles des gardes-côtes et débarquer sur l’autre rive de la Méditerranée, du côté de l’île de Sardaigne (Italie), avant d’informer par des moyens audio et vidéo leurs proches et amis de la réussite de leur expédition.

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, qui a effectué hier une visite de travail à Blida, n’a pas été tendre avec les exclus du baccalauréat dont elle dira qu’ils n’ont aucun justificatif à présenter car le protocole établi, soutiendra-t-elle, devait être rigoureusement appliqué puisque toutes les conditions favorables au bon déroulement des examens ont été prises en compte, ajoutera-t-elle.
Cependant, la ministre est revenue sur les concours des prochains recrutements des enseignants dont elle renseignera qu’il est du devoir des candidats de faire preuve de responsabilité lors des examens et de compter sur leurs compétences et leur savoir-faire, tout en informant que le concours sera transparent.
Par ailleurs, elle a insisté sur la formation qualitative des inspecteurs de l’enseignement car ce sont eux, dira la ministre, qui formeront les enseignants ayant été reçus au concours de recrutement.
Pour elle, le bagage pédagogique de l’enseignant est plus que nécessaire pour assurer un enseignement de qualité aux générations futures.
Consciente que ceci n’est pas chose aisée, Nouria Benghabrit a assuré que son département consent de grands efforts pour y aboutir même si elle a avoué que le nombre des sortants des écoles supérieures de l’enseignement est en recul pour pourvoir tous les postes vacants en raison du départ massif à la retraite des enseignants expérimentés.
C’est ainsi qu’elle informera que les 93 000 diplômés des universités recrutés durant la saison pédagogique 2016-2017 n’ont pas suffi à pourvoir tous les postes vacants.

ALGER – Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé vendredi soir à Alger que la présence des déplacés africains en Algérie sera réglementée, soutenant que l’Algérie « ne permettra aucune atteinte à sa réputation », en allusion aux voix qui visent à ternir son image et à la taxer de raciste.

« La présence de nos frères Africains dans notre pays sera réglementée et le ministère de l’Intérieur procède actuellement à travers les services de police et de gendarmerie au recensement de tous les déplacés », a précisé M. Tebboune qui répondait aux préoccupations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors du débat autour du plan d’action du gouvernement.

Le Premier ministre a fait savoir qu’une carte sera attribuée à tout déplacé dont la présence en Algérie a été approuvée et qui donnera accès aux opportunités de travail. Pour les autres, des discussions seront engagées avec leurs pays d’origine en vue de leur rapatriement comme cela avait été fait avec le Mali et le Niger, a indiqué M. Tebboune.

« Il  y a des parties qui veulent ternir l’image de l’Algérie et lui coller l’étiquette de pays raciste », a soutenu M. Taboue qui a ajouté: « Nous ne sommes pas des racistes, nous sommes des Africains, des Maghrébins et Méditerranéens ».

« L’Afrique et le Monde arabe sont le prolongement naturel de l’Algérie et l’espace dans lequel elle évolue et se développe », a déclaré M. Tebboune,  soulignant « le devoir moral et humain qui nous impose de prêter assistance à nos frères contraints de fuir leurs terres en raison de la pauvreté et des affres de la guerre ».

Il ne faut pas tourner le dos aujourd’hui à ceux qui nous ont aidés hier, a-t-il soutenu admettant que cette situation a induit « des difficultés objectives, notamment au niveau de certaines wilayas frontalières », il a indiqué qu’elles sont néanmoins traitées à travers les divers organes de sécurité et les instances nationales d’aide et de secours, en coordination diplomatique avec les pays d’origine en vue d’encadrer l’opération de rapatriement de leurs ressortissants sur la base de conventions bilatérales », a indiqué le Premier ministre.

« La solution de cette problématique passe par l’instauration de la stabilité et le règlement des conflits dans la région à travers des processus politiques pacifiques qui garantissent l’unité des nations et la souveraineté des peuples, tel que escompté par la diplomatie algérienne dans plusieurs dossiers sur le double plan arabe et africain », a-t-il estimé.

Lors de la conférence de presse qui a suivi le vote du plan d’action du gouvernement, M. Tebboune a mis l’accent sur l’importance de « ne pas faire prévaloir les sentiments sur le côté sécuritaire dans le traitement du dossier des déplacés africains ».

« Nous ne permettrons à aucune partie, aussi bien association que citoyen, de porter atteinte à la réputation de l’Algérie en prétendant que l’Algérie africaine mal traite les Africains », a dit M. Tebboune sur un ton intransigeant.

ALGER- Treize personnes (13) sont décédées et 52 autres ont été blessées dans 15 accidents de la circulation survenus durant les dernières 48 heures à travers le territoire national, selon un bilan rendu public samedi par les services de la Protection civile.

Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d’El Bayadh avec cinq personnes décédées et 16 autres blessées suite au renversement d’un minibus de transport de voyageurs, survenu sur la route nationale 107 dans la commune de Ghassoul, daïra de Brizina, précise la même source.

Par ailleurs, une personne est décédée dans la wilaya de Djelfa, asphyxiée par des gaz brûlés dégagés d’une motopompe lors d’une opération de nettoyage d’un puits.

Sur un autre registre, deux incendies de récolte ont été enregistrés dans les wilayas d’Ain Defla et Bouira avec des pertes estimées à 65 hectares de foin brûlé, ajoute la même source.

Les éléments de la Protection civile sont également intervenus pour l’extinction de six incendies urbains et divers dans les wilayas de Boumerdès, Constantine, Annaba, Bouira, Adrar et Sétif.

BRUXELLES – L’intergroupe sur le Sahara occidental au Parlement européen à appelé samedi le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à mener une enquête « urgente » sur la situation des prisonniers politiques sahraouis du groupe de « Gdeim Izik », dénonçant la situation « dramatique » des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.

« Nous appelons le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à mener une enquête urgente sur la situation des prisonniers de Gdeim Izik », a réclamé l’intergroupe dans une déclaration publiée après le report, une nouvelle fois, du procès en appel de ces prisonniers.

« Une fois de plus, nous dénonçons la dramatique situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental », a-t-il ajouté dans cette déclaration, rappelant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, un droit qui doit être exercé, selon l’intergroupe, par référendum conformément au droit international et aux résolutions de l’ONU.

Réaffirmant le droit des militants sahraouis de « Gdeim Izik » à « un procès équitable », l’intergroupe sur le Sahara occidental a condamné « fermement » la violation du droit international dans ce procès à « motivation politique ».

L’intergroupe a appelé, en outre, à la libération provisoire « immédiate » des prisonniers sahraouis, réclamant une enquête sur toutes les allégations de torture pour identifier leurs auteurs qui « doivent être tenus pour responsables ».

« Nous demandons instamment à l’Union européenne (UE) et à ses Etats membres de soulever la question du sort des prisonniers de Gdeim Izik avec les autorités marocaines, au plus haut niveau, d’aller à la rencontrer de ces prisonniers et de surveiller les procédures judiciaires, conformément aux engagements de l’UE sur les droits de l’homme », a plaidé l’intergroupe.

La présidente de l’intergroupe, l’eurodéputée suédoise Jytte Guteland a réitéré l’appel de l’ONG Amnesty international à un procès « juste et équitable » pour les prisonniers sahraouis, soulignant  la nécessité d’enquêter sur les violations des droits de l’homme dans la mesure où les rapports des observateurs internationaux sont « inquiétants ».

Qualifiant le procès des prisonniers de Gdeim Izik de « farce », le député européen Fabio Massimo Castaldo a affirmé que la procédure suivie par les autorités marocaines « n’est pas conforme aux principes fondamentaux sur le droit à un procès équitable tel qu’énoncé dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques « .

Le procès témoigne de la répression exercée par le Maroc au Sahara occidental

Pour l’eurodéputé Paloma Lopez, ce procès témoigne de « la répression exercée par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental », estimant que les prisonniers politiques sahraouis doivent être libérés et leurs droits d’association, ainsi que la liberté d’expression soient garantis par une solution politique durable qui se trouve dans l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.

L’intergroupe sur le Sahara occidental a relevé également le caractère « extraterritorial » du procès qui se déroule à la Cour d’appel de Rabat, considérant que cette Cour « pas compétente » pour juger les Sahraouis dans la mesure où elle se trouve en dehors du Sahara occidental, un « territoire sur lequel le Maroc n’a aucune souveraineté ».

L’intergroupe a dénoncé, en outre, les multiples entorses au droit international, notamment le non respect de la Convention des Nations Unies contre la torture et de la décision du Comité des Nations unies contre la torture et du protocole d’Istanbul relatifs aux conditions d’une expertise médicale sur les victimes de torture.

« Il faut se rappeler que les accusations portées à l’encontre du groupe de « Gdeim Izik » reposent fondamentalement sur des aveux obtenus sous la torture », a souligné l’intergroupe qui a rappelé, également que l’accusation n’a présenté aucune preuve matérielle permettant d’établir un lien entre les accusés et les homicides dont ils sont accusés.

Les députés européens de l’intergroupe ont dénoncé également les obstacles aux familles sahraouies et aux observateurs internationaux, y compris à l’Intergroupe dressés par les autorités marocaines pour les empêcher de participer au procès.

En février 2013, 25 militants et défenseurs de droits de l’homme sahraouis ont été condamnés par un tribunal militaire marocain à de lourdes peines en  raison de leur participation au camp de protestation sahraoui de Gdeim Izik  en 2010. Les condamnations ont été prononcées sur la base d’aveux obtenus  sous la torture, à l’issue d’un procès inique marqué notamment par le refus d’entendre des témoins cités par la défense, ont dénoncé des ONG de défense  des droits de l’homme telles qu’Amnesty international, HRW et l’ACAT.

Le 27 juillet 2016, la Cour de cassation marocaine avait annulé, sous la  pression d’organisations internationales de défense de droits de l’homme et de juristes militants, la condamnation injuste prononcée par un tribunal militaire à l’encontre de ces militants sahraouis. Le procès en appel qui a repris début juin, a été reporté au 11  juillet prochain. Il s’agit du cinquième report.

BOUIRA – L’auteur présumé du crime commis le 18 juin à Douar Zmala relevant de la commune enclavée de Ridane (Sud-Ouest de Bouira), dont la victime est une femme âgée de 33 ans, ne serait autre que le neveu de celle-ci, a fait savoir samedi le chef du groupement de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Mahdjoub Areibi Kamel.

L’auteur présumé est un jeune de 19 ans, neveu de la victime qu’il a tuée à l’aide d’un arrache-clou en lui assénant des coups mortels sur la tête, a précisé le lieutenant colonel Mahdjoub Areibi, lors d’une conférence de presse tenue au siège du groupement de la Gendarmerie nationale de Bouira.

D’après les détails fournis par le même responsable, le criminel s’était introduit à l’intérieur du domicile de la victime pour tenter de voler ses biens (bijoux et argent) avant d’être surpris par la femme de son oncle à qui il s’en prend en la ligotant avant de la tuer à l’aide d’un arrache-clou, avant de transporter le corps vers un endroit isolé, pas loin de sa maison.

Après investigation, les services de la Gendarmerie nationale ont pu découvrir facilement le présumé meurtrier qui a été arrêté en un « temps record », a expliqué à la presse le chef du Groupement, précisant que le présumé auteur a été présenté au procureur de la République qui a ordonné sa mise sous mandat de dépôt.