You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 3 months 3 weeks ago

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi du 11 octobre 2023

Wed, 11/10/2023 - 22:22

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 octobre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 40 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de mise en œuvre du
Partenariat public-privé (PPP) par les collectivités territoriales au Burkina Faso.
Ce décret vise l'application des dispositions de la loi n°032-2021/AN du 25 juin 2021 portant cadre juridique et institutionnel du Partenariat public-privé au Burkina Faso.
Les innovations du décret sont :
la définition de critères de capacité budgétaire de sélection du PPP au niveau des collectivités territoriales ;
la possibilité d'allègement du processus de sélection du partenaire privé selon la nature du projet ;

la mise en place d'une cellule PPP au sein des faitières des collectivités ;
la clarification des conditions de recours au PPP ;
la prise en compte de l'intercommunalité dans la conduite des projets PPP.
L'adoption de ce décret permet de compléter le cadre juridique et institutionnel en vigueur en matière de Partenariat public-privé en vue d'assurer un meilleur encadrement des collectivités territoriales.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret modificatif du décret n°2022-069/PRESTRANS/PM/MATDS/MEFP/MTDPCE portant création, attributions,
organisation et fonctionnement du Comité d'orientation stratégique de suivi et de mise en cohérence des initiatives d'identifiant unique au Burkina Faso.
La modification de ce décret vise la prise en compte de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) dans ledit Comité.

L'adoption de ce décret permet au Comité d'orientation stratégique de bénéficier de l'appui de la Commission de l'informatique et des libertés pour le respect de la protection des données à caractère personnel dans la mise en œuvre de l'identifiant unique au Burkina Faso.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L'HABITAT

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret régit la coopérative de logement social au Burkina Faso.
Ce décret vise à règlementer la coopérative de logement social dans le domaine de la promotion immobilière.

La coopérative de logement social doit se munir comme toute association, d'un récépissé de déclaration d'existence, avec toutefois, un minimum de vingt (20) membres pour se constituer. Elle devra aussi, à l'instar d'une mutuelle, se faire délivrer un agrément de coopérative de logement social l'habilitant à porter des projets de réalisation de logements sociaux au profit de ses membres. Un effectif de cent (100) membres est requis à cet effet.

Par ailleurs, la coopérative de logement social comporte comme instance et organes, une assemblée générale, un bureau exécutif et un commissariat aux comptes. Elle demeure soumise au contrôle de l'Etat et de la collectivité territoriale. Les coopératives de logement social peuvent se regrouper en structures faitières, à travers des unions ou des fédérations.

L'adoption de ce décret permet la mise en œuvre effective de la loi n°0082023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso.
Le deuxième décret porte conditions et modalités de cession provisoire, de cession définitive et de bail emphytéotique des terrains urbains destinés à la promotion immobilière, constitués par l'Etat, les collectivités territoriales et les promoteurs immobiliers privés.

La cession des terres aux fins de promotion immobilière suivra désormais une procédure distincte de celle qui existait. Elle se fera de manière successive, obligeant le promoteur immobilier à passer par une cession provisoire avant le titre foncier. Le titre foncier ne peut plus être délivré sur des terrains nus. La société immobilière devra mettre en valeur le terrain mis à sa disposition avant de prétendre à la cession définitive, donnant lieu à la délivrance du titre foncier.

Par ailleurs, les sociétés de promotion immobilière étrangères ne peuvent bénéficier que de baux emphytéotiques pour la réalisation de produits immobiliers destinés à la location simple.

L'adoption de ce décret permet l'application des dispositions de la loi n°0082023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso pour une meilleure gestion de ce secteur.
Le troisième décret porte conditions, modalités et barème des transactions applicables aux infractions en matière de promotion immobilière.
La transaction se veut un mode particulier de règlement des infractions que viendrait à commettre un promoteur immobilier. Lorsqu'elle aboutit, cette transaction a pour effet de mettre fin à toute poursuite judiciaire.

La transaction est applicable aux infractions commises en violation de la loi portant promotion immobilière au Burkina Faso et qualifiées de délits. Selon le décret d'application de ladite loi, le montant de la transaction ne peut être inférieur à la moitié de la peine d'amende normalement applicable à l'infraction.
Elle ne peut être offerte qu'une seule fois pour la même infraction et pour le même projet.

L'adoption de ce décret permet l'application des dispositions de la loi n°0082023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso, en matière de barème des transactions applicables aux infractions dans ce secteur.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres assurant l'intérim du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la visite de travail et d'amitié de Son Excellence Monsieur le Premier ministre Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA en République du Nicaragua du 19 au 21 juillet 2023.

Au cours de son séjour à Managua (capitale du Nicaragua), Son Excellence Monsieur le Premier ministre et sa délégation ont pris part à la cérémonie officielle de célébration du 44ème anniversaire du triomphe de la révolution populaire sandiniste, présidée par le Président nicaraguayen, le Commandant Daniel ORTEGA.

La visite de travail et d'amitié a également permis aux deux (02) pays d'explorer divers domaines de coopération notamment ceux portant sur l'économie, l'éducation, le commerce, la culture et le sport. Cette visite a été l'occasion pour les deux (02) Etats de poser des bases réelles d'une coopération fructueuse à travers la signature d'un Accord-cadre de coopération ainsi que d'un Mémorandum d'entente sur les consultations politiques.

Le Chef du Gouvernement burkinabè a en outre, transmis les salutations fraternelles de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE et du peuple burkinabè au Président Daniel ORTEGA et au peuple frère du Nicaragua.

II.2. Le ministre de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques a fait au Conseil une communication relative à la 18ème édition de la « Semaine du numérique (SN) » prévue du 14 au 18 novembre 2023 à Ouagadougou.

Cette 18ème édition placée sous le thème « le numérique, levier d'inclusion et de résilience face aux crises », permettra aux acteurs de la défense, de l'action humanitaire, de la santé, de l'éducation, de la sécurité et de la communication d'échanger autour d'initiatives soutenues par le numérique en vue d'atténuer les effets des crises sécuritaires et humanitaires sur les populations.
L'édition 2023 de la Semaine du numérique aura comme pays invité d'honneur la République du Mali.

II.3. Le ministre de l'Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil le compte rendu de la visite de travail d'une délégation burkinabè effectuée du 16 au 19 août 2023 à Accra, au Ghana.

Cette visite entre dans le cadre de la réalisation du projet Pipeline multi produits Bolgatanga-Pô. Ce projet permettra de réduire l'empreinte carbone du Burkina Faso de près de 4,8 millions de tonnes de CO2 annuellement. Il vise également à faire des économies annuelles de 7 à 11 milliards F CFA sur le maillon du transport et à créer plus d'une centaine d'emplois.

Les travaux du pipeline permettront en outre, d'augmenter l'autonomie nationale en matière de stock de réserve d'hydrocarbures avec l'ajout d'un dépôt de 60 000 m3.
II.4. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la participation du Burkina Faso à la
3ème édition de l'Open de Dakar et au 1er Grand prix challenge d'Afrique de taekwondo qui se sont déroulés du 24 au 29 juillet 2023 au Sénégal.
Cette participation a permis à nos athlètes de se mesurer aux meilleurs taekwondoïstes des 26 pays africains participants et de jauger leur niveau de compétitions.

Le Burkina Faso a pris part à ces compétitions avec 03 athlètes et a remporté une médaille en or obtenu par Ibrahim MAIGA à l'Open de Dakar.
La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso au Championnat d'Afrique de Triathle et Laser Run, tenu les 09 et 10 septembre 2023 à Abidjan en Côte d'Ivoire.

L'épreuve du Triathle consiste en une série de nage, de course et de tir au pistolet laser tandis que le Laser Run est une succession de course et de tir au pistolet laser.
Ce championnat qui est à sa première édition, a regroupé 07 pays d'Afrique.
A l'issue des compétitions, le Burkina Faso a remporté 20 médailles dont 08 en or, 08 en argent et 04 en bronze. Ces résultats placent notre pays 1er au classement final devant l'Afrique du Sud (2ème) et la Côte d'Ivoire (3ème).

Le Conseil félicite les athlètes et la fédération nationale du Pentathlon moderne pour ce succès. Il encourage ladite fédération dans ses efforts de développement de cette discipline sportive au Burkina Faso.

II.6. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la commémoration le 15 octobre 2023, sur le site du Mémorial Thomas SANKARA du 36ème anniversaire de l'assassinat du Président du Conseil national de la révolution (CNR) le Capitaine Thomas SANKARA et de douze (12) de ses compagnons.

Cette commémoration est placée sous le Très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l'Etat. Elle sera marquée notamment par le cérémonial officiel d'élévation de Isidore Noël Thomas SANKARA à la dignité de Héros de la Nation, la remise officielle du document du Projet de Mémorial au Président de la Transition, le dévoilement de la nouvelle maquette du projet architectural du Mémorial, la pose de la première pierre du mausolée et le dépôt de gerbes de fleurs au pied de la statue du Président Thomas SANKARA.

Lors de cette commémoration le Boulevard Charles de Gaulle à Ouagadougou sera également rebaptisé Boulevard Thomas SANKARA.
Le Projet de Mémorial est un ambitieux projet consacré à la mémoire du
Président Thomas SANKARA, à ses idéaux et à ses œuvres.
Le « Mémorial » comporte d'importantes réalisations aux impacts sociaux, politiques, économiques, culturels, touristiques et urbains.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Monsieur Wendlamanegda Gildas COMPAORE, Communicateur, est nommé Directeur de la Communication du Centre d'analyse des politiques économiques et sociales (CAPES).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Monsieur Bié Jean-Marie Michel FAYAMA, Officier des forces armées nationales, est nommé Directeur général de l'Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Monsieur Issouf OUEDRAOGO, Mle 59 708 M, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Gouverneur de la Région du Nord.

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Officier des forces armées nationales, est nommé Attaché de défense près l'Ambassade du Burkina Faso à Berlin (République fédérale d'Allemagne).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Monsieur Ernest KABORE, Mle 91 269 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Monsieur Yempabou IDANI, Mle 130 480 Y, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 2ème échelon, est nommé Directeur des opérations de l'Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) ;
Monsieur Seydou BARRO, Mle 130 492 Y, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 1er échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux de l'Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Monsieur Poulouma Louis YAMEOGO, Mle 311 962 M, Maître de recherche en agropédologie, catégorie P, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur général du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;

Monsieur Adam OUEDRAOGO, Mle 88 812 S, Ingénieur d'élevage,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 084 « développement des productions halieutiques et aquacoles » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des ressources halieutiques ;

Monsieur Adama NIKIEMA, Mle 248 046 Y, Ingénieur statisticien économiste, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;
Monsieur Oumarou OUEDRAOGO, Mle 245 661 S, Conseiller en études et en analyse, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 91 317 P, Conseiller d'agriculture, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l'organisation des producteurs et de l'appui aux institutions rurales ;
Monsieur Rakiswendé Constant ROAMBA, Mle 264 609 G, Vétérinaire, catégorie P, classe C, 5ème échelon, est nommé Directeur du Laboratoire national d'élevage à la Direction générale des services vétérinaires.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L'ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

Madame Kantoro Egniabie Cyrille GANOU/BADOLO, Mle 26 189 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

Madame Thérèse Valérie SANOU, Mle 220 409 M, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Conseiller technique ;
Monsieur Somè SAGNON, Mle 53 477 E, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Issaka TAPSOBA, Mle 53 526 L, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L'HYGIENE PUBLIQUE

Monsieur Gueswendé Alfred Michaël LALLOGO, Mle 210 418 H,
Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe,
7ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances du Centre hospitalier régional de Fada N'Gourma.

J. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Monsieur Souleymane KABORE, Mle 212 202 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département du
Guichet unique de l'investissement ;
Monsieur Lamoussa Odilon SANOU, Mle 303 403 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département du Guichet unique du commerce.

K. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Monsieur Bakounissouon SOME, Mle 223 904 V, Ingénieur des travaux statistiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l'évaluation.

L. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Monsieur Yentéma David THIOMBIANO, Mle 32 590 Z, Inspecteur
général de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle,
1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle de l'Est.

M. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Monsieur Daouda SANON, Mle 28 892 U, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de l'administration des finances de l'Université de Ouahigouya.

N. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Monsieur Delwendé Davy NANEMA, Mle 96 910 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d'intervention pour l'environnement (FIE) ;
Monsieur Nonguema Désiré YAMEOGO, Mle 32 287 W, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé
Secrétaire général de l'Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;

Monsieur Baki Madou TRAORE, Mle 254 970 T, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du service public de l'eau potable à la Direction générale de l'eau potable ;
Monsieur Belko Massi BARRY, Mle 213 862 K, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de division de la sécurité nucléaire et des interventions à l'Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN) ;

Monsieur Saabesele Jean Augustin SOMDA, Mle 293 265 G, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de division de la règlementation à l'Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire ;
Monsieur Sidbewendin Gaël YAMEOGO, Mle 216 292 M, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Eau et de l'assainissement du Centre-Nord ;

Monsieur Guirsoun Brice Moctar ZOURE, Mle 358 785 B, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Eau et de l'assainissement du Bam ;

Monsieur Wendinkonté Damien KABORE, Mle 322 725 A, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe,
3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Eau et de l'assainissement de la Komondjari ;

Monsieur Zoumana Amed Serge TRAORE, Mle 314 985 X, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Eau et de l'assainissement de la Kompienga ;
Monsieur Issa NIKIEMA, Mle 365 933 J, Ingénieur du génie rural,
1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Eau et de l'assainissement du Namentenga ;

Monsieur Marcel ZONGO, Mle 322 727 J, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Eau et de l'assainissement de la Tapoa ;
Monsieur Laneko Issouf ZOU, Mle 365 948 Y, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Eau et de l'assainissement du Yagha.

O. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

Monsieur Tahirou NACRO, Mle 35 945 B, Inspecteur de l'éducation populaire, de la jeunesse et des sports, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Adama KOUNKORGO ;
Monsieur Babou BAYILI, Mle 23 10 553 C, Ingénieur d'Etat du bâtiment, des ponts et chaussées, est nommé Directeur général de Burkina Yin-Wisgr Meta (B. Y. M.) ;

Monsieur Kèrabouro PALE, Mle 208 002 V, Inspecteur des impôts,
1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général de Burkina Suudu
Bawdè (BSB) ;
Madame Edwige BAKO/ZAGHRE, Mle 289 (ANPE), Psychologue, catégorie 1 C 11, est nommée Secrétaire générale de Burkina Suudu Bawdè ;

Monsieur Boubakar BA, Mle 212 366 P, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur du Centre d'ingénierie et de formation des personnels de Burkina Suudu Bawdè ;
Monsieur Evariste MILLOGO, Mle 40 981 S, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur interrégional n°1 de Burkina Suudu Bawdè ;

Monsieur Bakary MILLOGO, Mle 36 352 Y, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Directeur inter-régional n°2 de Burkina Suudu Bawdè ;

Monsieur Amidou SAWADOGO, Mle 216 746 Y, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur inter-régional n° 3 de Burkina Suudu Bawdè ;
Monsieur Abdoul Aziz TIEMTORE, Mle 45 332 S, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances de Burkina Suudu Bawdè ;

Monsieur Salam OUEDRAOGO, Mle 34 769 F, Professeur certifié des lycées et collèges professionnels, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la Cellule d'appui à la production et à la prestation de services ;
Monsieur Adama TRAORE, Mle 225 073 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l'Administration et des finances de l'Agence nationale pour l'emploi
(ANPE) ;

Monsieur Kouilbi KARAOGO, Mle 98 195 T, Professeur d'éducation physique et sportive, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la formation et de la règlementation ;
Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 245 866 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
de l'Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;

de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE-BF) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;
de la Semaine nationale de la culture (SNC) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d'administration de l'Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) et de la Semaine nationale de la culture (SNC).

A. MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :
Monsieur Barnabé COMPAORE, Mle 130 367 B, Magistrat ;
Monsieur Harouna YODA, Mle 130 281 N, Magistrat ;
Monsieur Boukary ZANGO, Mle 113 378 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal.

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Madame Aminata OUEDRAOGO/SEMDE, Mle 54 661 J, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Sié Bourahima KONATE, Mle 104 258 Z, Administrateur des services financiers ;
Monsieur Soumaïla NYAMBA, Mle 208 026 B, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :
Monsieur Jéano NADEMBEGA, Mle 283 353 T, Commissaire principal de police.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L'ANAGRASC

Monsieur Bakary BELEMOU, Mle 110 772 Z, Ingénieur des travaux statistiques.
Le second décret nomme Madame Aminata OUEDRAOGO/SEMDE, Mle 54 661 J, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d'administration de l'Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Noraogo DJIGUEMDE, Mle 31 975 N, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Issouf ZIDA, Mle 212 387 J, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d'administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE-BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de la Semaine nationale de la culture (SNC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
Monsieur Michel SABA, Mle 43 994 A, Professeur certifié ;
Monsieur Abdoulaye DIONI, Mle 216 780 F, Conseiller des services touristiques et hôteliers ;
Madame Batouré LAMIZANA, Mle 78 665 A, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication.

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Monsieur Georges BASSINGA, Mle 57 161 M, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :
Monsieur Jean-Baptiste DINDANE, Mle 111 464 N, Commissaire de police.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises :
Monsieur Sy Adama TRAORE, Mle 280 443 U, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA SEMAINE NATIONALE DE LA CULTURE

Monsieur Paul GAYERI, Mle 354 623 J, Assistant des affaires culturelles.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre de la Fédération nationale des professionnels de la scène (FN/PRO-SCENE)
Monsieur Moussa SANOU, Comédien-dramaturge-metteur en scène.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES COLLECTIVITES

Au titre de la commune de Bobo-Dioulasso :
Monsieur Yacouba NOMBRE, Mle 100 220 000 007, Ingénieur en management des entreprises et organisations.

Le second décret nomme Monsieur Michel SABA, Mle 43 994 A, Professeur certifié, Président du Conseil d'administration de la Semaine nationale de la culture (SNC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Categories: Afrique

Vie de la diaspora burkinabè des Etats-Unis : Le coordonnateur de l'ONG S2L reçoit la reconnaissance du Congrès américain

Wed, 11/10/2023 - 19:14

A l'occasion de la célébration du mois de l'héritage africain et du 4e festival annuel, organisé par l'ONG African Immigrant Commission New York and Connecticut, le coordonnateur national de l'ONG internationale Stand for Life and Liberty (S2L), Daouda Emile Ouédraogo, a vu son engagement auprès de la communauté africaine reconnu à travers 3 reconnaissances dont l'une du Congrès américain. L'événement a eu lieu le 30 septembre 2023 à New York, aux Etats-Unis.

Le mois de l'héritage africain a tenu ses promesses. Contre vents et marées, sous la menace des pluies diluviennes, le défi a été relevé. L'événement a réuni des leaders de la communauté africaine et des représentants des institutions américaines. A l'occasion de ce rendez-vous de la promotion de la culture africaine, les mérites et les engagements des leaders de la communauté africaine vivant aux Etats-Unis ont été reconnus. Le coordonnateur de l'ONG Stand for Life and Liberty (S2L), Daouda Emile Ouédraogo a reçu trois reconnaissances. Lesquelles ? La reconnaissance spéciale du Congrès américain pour « votre engagement et vos contributions aux arts et à la culture des immigrants africains, ainsi que votre participation à la mise en valeur du patrimoine africain et votre contribution à l'amplification de l'immense diversité de New York ».

La deuxième reconnaissance est celle de ses pairs, à travers l'ONG The African Immigrants Commission of New York (NY) and Connecticut (CT). Elle reconnaît au responsable de l'ONG Stand for Life and Liberty (S2L), « sa disponibilité à servir la communauté ».

La troisième reconnaissance vient du Conseil de l'emblématique ville de Harlem que Thomas Sankara aimait tant. Elle reconnaît son « engagement exceptionnel envers la communauté de Harlem et pour avoir inspiré, permis et donné à la communauté les moyens d'être fiers de son héritage africain », selon les termes du parchemin.

Célébrer l'héritage africain

Réussir le pari de la célébration annuelle de l'héritage africain n'est pas une chose aisée. Surtout, cette année où l'événement a failli être annulé à cause des pluies diluviennes qui se sont abattues sur New York, les 28, 29 et 30 septembre 2023. Grâce à la perspicacité du président de l'ONG African Immigrants Commission of NY and CT, Mory Kouyaté, l'événement a été possible. Au fil des ans, cette activité magnifie et perpétue l'héritage africain. Et, cela est de bonne guerre.

Par Anthony Koné
Correspondance particulière

Crédit photo : Bazona Barnabe Bado

Categories: Afrique

Neurochirurgie : Enfin, le bloc d'urgence fonctionnel !

Wed, 11/10/2023 - 16:00

(Ouagadougou, lundi 09 octobre 2023) Le directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), Ousmane Néré, en compagnie du chef de service de la Neurochirurgie, le Pr Abel Kabré, a pu constater l'effectivité de la fonctionnalité du bloc des urgences neurochirurgicales. Fermé depuis trois ans pour manque d'équipements, le bloc d'urgences en question a été équipé grâce à des acquisitions exécutées avec diligence.

La mise en état de marche du bloc d'urgence est un réel soulagement pour le personnel. Car avant, « nous n'avions qu'un bloc opératoire où l'on prenait et les urgences et les cas programmés », a indiqué le major Sirirki Berthé. Ainsi, « il arrivait fréquemment que les chirurgiens attendent que ceux qui sont au bloc finissent avant de prendre en charge les urgences », a-t-il ajouté sans oublier que certaines urgences ne doivent pas attendre. Vice-versa : « il nous arrivait d'attendre que les urgentistes libèrent le bloc avant de pouvoir admettre les malades programmés ». En 2022, ce sont 417 patients qui ont été opérés en urgence dans un contexte de disponibilité d'un seul bloc.

L'exploitation de deux blocs opératoires permet d'avoir une certaine longévité des équipements. Et mieux, « nous avons le temps de bien nettoyer le bloc avant chaque intervention ».

Dans le cadre des acquisitions qui ont été déjà lancées, « nous attendons un bistouri électrique, un aspirateur, un négatoscope », précise le major.

Les échanges entre le directeur général et le chef de service ont permis de soulever entre autres la nécessité de renforcer la mutualisation des moyens matériels et humains au niveau des blocs opératoires.

Dans la perspective d'emménagement de certains chirurgiens traumatologues dans leurs nouveaux locaux, il se dégagera assez d'espace pour le service de la neurochirurgie qui va relocaliser certains de ses médecins.

A noter que cette réouverture du bloc d'urgence de la neurochirurgie fait suite à la visite de prise de contact du DG dans le service en début d'année.

Service communication

Categories: Afrique

Gestion des manuels scolaires : Le lycée municipal Rimvougré félicité

Wed, 11/10/2023 - 16:00

Le ministère de l'Education nationale, à travers le Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) a officiellement remis ce 11 octobre 2023, une lettre de félicitations au lycée municipal Rimvougré, pour sa bonne gestion des manuels scolaires. Ce geste vient encourager l'établissement et les élèves pour les efforts consentis pour prendre soin des livres, et aussi encourager les autres établissements à en faire de même. La remise de la lettre de félicitations au proviseur du lycée, s'est faite en présence du secrétaire général du ministère de l'Education nationale.

Le CENAMAFS a pour mission de doter les établissements post-primaires et secondaires en manuels scolaires. Des manuels que les établissements, à travers les bibliothèques, louent aux élèves durant l'année scolaire. Cependant, le constat fait est que dans bien d'établissements, les livres ne sont pas bien entretenus. Ce qui entraîne leur détérioration rapide, obligeant ainsi le CENAMAFS à les réparer ou encore à remplacer les manuels détériorés, alors que les ressources utilisées auraient pu servir à l'acquisition de nouveaux manuels.

Ibrahima Sanou, secrétaire général du ministère de l'Education nationale

Pour s'assurer du bon entretien des livres, le CENAMAFS effectue chaque année des sorties de contrôle et d'appui conseil dans les établissements. Ce sont donc les rapports des contrôles, qui ont permis de relever que le lycée municipal Rimvougré, se caractérise par un très bon entretien des livres ainsi qu'un bon taux de location de ces livres, a fait savoir Richard Guillaume Toni, directeur général du CENAMAFS. D'où la décision du ministère de l'Education nationale, de féliciter le lycée, pour ses prouesses.

Pour Ibrahima Sanou, secrétaire général du ministère de l'Education nationale, la cérémonie de remise de la lettre de félicitation était donc nécessaire, pour encourager l'administration du lycée, à travers son proviseur et l'ensemble des élèves pour la bonne tenue et la bonne gestion des manuels scolaires et l'inciter à continuer dans cette même lancée. C'est aussi selon lui, une invite aux autres établissements, qui n'ont pas démérité, à suivre le bon exemple de Rimvougré.

Aminata Marie Nagoulé Yaî, proviseur du lycée municipal Rimvougré

Pour s'assurer de la bonne gestion des livres, le lycée Rimvougré a mis en place un certain nombre de mécanismes. A en croire le proviseur, Aminata Marie Nagoulé Yaî, l'établissement a investi des ressources pour couvrir tous les manuels scolaires, qui sont au nombre de 1 300 pour 2 200 élèves. Ce qui retarde leur dégradation et permet aux élèves de mieux les utiliser. Aussi, le personnel de la bibliothèque a instauré des fiches de stock, qui permettent donc de suivre les sorties et les entrées des documents. Des séances de sensibilisation à la bonne tenue des livres par les élèves, ont aussi été faites dans les classes par les bibliothécaires. C'est l'ensemble de ces initiatives, qui ont donc permis au lycée de se distinguer selon le proviseur, qui voit à travers cette lettre de félicitations, des encouragements mais aussi une invite à mieux faire.

Richard Guillaume Toni

Richard Guillaume Toni, directeur général du CENAMAFS, n'a pas manqué d'encourager les établissements qui dans l'anonymat assurent une bonne gestion des livres. Il a également invité les élèves, bénéficiaires des manuels scolaires, à en prendre grand soin pour assurer leur durée de vie et ainsi faciliter la mise à leur disposition d'autres manuels pour faciliter leurs apprentissages.

Une vue de la bibliothèque du lycée Rimvougré

Richard Guillaume Toni a par ailleurs laissé entendre, que de nouveaux manuels sont en cours d'édition, car ceux qui sont actuellement utilisés ne sont plus trop d'actualité. "Depuis 2022, le Burkina est engagé dans une réforme des curricula, à travers l'adoption d'une nouvelle approche pédagogique. Les manuels qui sont actuellement à la disposition des élèves, ne sont pas conçus selon cette approche. Il nous revient d'éditer de nouveaux manuels, conformes à cette approche pédagogique. Nous allons poursuivre pour le remplacement de la totalité de tous les manuels scolaires de la 6e à la terminale", a-t-il confié.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Niger : La coordinatrice résidente du Système des Nations Unies sommée de quitter le pays dans un délai de 72h

Wed, 11/10/2023 - 15:07

Dans une note en date du 10 octobre 2023, le gouvernement nigérien a ordonné à la coordinatrice résidente du Système des Nations Unies, Louise Aubin, de quitter le territoire dans un délai de 72h.

Cette décision fait suite, selon les autorités nigériennes, aux entraves qu'aurait subi la délégation nigérienne, contrariant sa participation à la 78e Assemblée générale de l'ONU.

Ce "sabotage" qui serait commandité par la France, s'est poursuivi à Vienne e Autriche, lors de la Conférence générale de l'AIEA et au 4e Congrès de l'Union postale universelle à Riyad en Arabie Saoudite.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Politique agricole de l'UEMOA : 20 ans après son adoption, des défis demeurent

Wed, 11/10/2023 - 14:21

Projeté pour être réalisé du 10 au 12 octobre 2023, à Ouagadougou, le colloque régional sur le bilan et les perspectives de la Politique agricole de l'UEMOA, 20 ans après son adoption, a effectivement débuté ce mardi, sous la présidence du ministre de l'agriculture représenté par son conseiller technique, Boukary Savadogo. Cette initiative émane de la Commission de l'UEMOA à travers son département de l'Agriculture, des ressources en eau et de l'environnement. Elle fait suite à une série de concertations nationale et régionale initiée depuis quelques semaines. Les conclusions permettront de parvenir à une nouvelle politique agricole au sein de l'union.

Le secteur agricole est l'un des moteurs de l'économie des pays de l'espace Uemoa. Au cours de la décennie passée, il a contribué en moyenne pour 30% au PIB régional et a engendré autour de 20% des échanges commerciaux. Il procure près de 60% des recettes d'exportation et approvisionnement en matières premières les autres secteurs de l'économie notamment l'industrie et l'artisanat. Selon les pays, il occupe entre 60 à 85% de la population active. Paradoxalement, ce secteur reste confronté à d'énormes difficultés ; parmi lesquelles l'absence d'un cadre attractif pour l'investissement agricole privé, la faible structuration des filières agricoles et la faible productivité des filières prioritaires sur toute la chaîne de valeurs et peine à assurer une production satisfaisante.

La conduite de cette politique a impliqué la mobilisation des organisations agricoles, du secteur privé, ainsi que la commission des institutions spécialisées de l'union (BOAD, BCEAO)

En réponse aux enjeux du développement du secteur agricole, la conférence des chefs d'Etats et de gouvernements de l'UEMOA a adopté en décembre 2001 par acte additionnel, la Politique agricole de l'union (PAU). Objectif : contribuer à relever trois défis principaux à savoir : nourrir la population de l'union en pleine croissance et de plus en plus urbaine ; accroître la production agricole de façon durable par l'intensification, réduire la pauvreté en milieu rural en améliorant le revenu et le statut des agriculteurs. La coordination de la mise en œuvre est assurée par le Département de l'agriculture, des ressources en eau et de l'environnement (DAREN).

Photo de famille

Après deux décennies de conduite de cette politique, le temps est venu d'en faire le bilan des avancées, d'analyser les grandes contraintes rencontrées, de tirer les enseignements et de se projeter sur les années à venir. Tel est l'objectif du présent colloque régional de 72 heures. Au regard de l'importance de cette activité, le représentant du président de la Commission de l'UEMOA, Commissaire Mamadu Serifo Jaquité, a encouragé les participants à ne ménager aucun effort, pour définir les actions stratégiques et opérationnelles à mettre en place pour s'assurer que les politiques agricoles de l'union garantissent une véritable souveraineté alimentaire et nutritionnelle.

De son côté, le chargé du DAREN, le commissaire Nubukpo Kako, a rappelé le contexte des deux décennies de mise en œuvre de la PAU. Selon lui, elles ont été marquées par une forte croissance démographique, des chocs exogènes et endogènes multiples et la redéfinition des organisations supranationales. Ce contexte, à en croire M. Kako, impacte la vie économique et principalement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, avec des épisodes de crises dans certains des Etats membres. En outre, les effets combinés du changement climatique, des conflits et des imperfections du marché ont fragilisé le tissu productif du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique et la capacité de résilience des populations. Mais ce n'est pas tout. L'UEMOA enregistre au fil des années un nombre croissant des personnes qui ont besoin d'une assistance alimentaire à certaines périodes de l'année en dépit des instruments de politique déployés pour opérationnaliser la PAU.

Le chargé du DAREN, le commissaire Nubukpo Kako

Au regard de ce qui précède, « le secteur agricole et rural en général mérite que cet exercice d'actualisation puisse être fait dans le sens de changement de paradigme. Nous voulons aller vers la souveraineté agricole et alimentaire. Cette succession de paradigmes, l'autosuffisance puis la sécurité et maintenant la souveraineté alimentaire et agricole, nécessitent la pleine participation des Etats, des organisations, des producteurs, du secteur privé mais aussi des partenaires techniques et financiers à côté des instances sous-régionale et régionale », soutient-il. Au cours de ces trois jours, trois grands défis structureront les travaux de ce colloque régional. « D'abord, le défi du référentiel technique. Comment l'enrichir ? Comment accroître la production pas seulement par l'extension des surfaces mais par l'accroissement de l'intensification. Cela suppose tout le travail de recherche sur les variétés, de suivi des itinéraires techniques, la question de la maîtrise de l'eau. A côté de ce travail d'enrichissement technique se posera un deuxième défi qui est le défi de l'institutionnel. Comment promouvoir les arrangements institutionnels, l'accès aux crédits, à l'assurance, les magasins post-récoltes, les écoles, les dispensaires, les pistes rurales. Et enfin, le troisième défi, la cohérence des politiques publiques. Ces trois défis permettront de façon rigoureuse et objective de tracer les lignes pour une relecture de la PAU. Nous devons, si tout se passe bien, aboutir à une nouvelle PAU », a, pour terminer, indiqué le chargé du DAREN.

L'envoyé spécial de l'Union africaine pour les systèmes alimentaires, Dr Ibrahim Mayaki

Au plan national, l'évaluation des techniciens et acteurs du secteur agricole a relevé des résultats encourageants aussi bien au niveau des productions agricoles, des échanges extérieurs agricoles, de la réduction de la pauvreté rurale, que des réformes publiques agricoles. Malgré tout, la situation alimentaire et nutritionnelle des populations reste préoccupante. Les dernières informations font état de plus de 3 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire pendant la période de soudure.

Selon le représentant du ministre de l'agriculture, Boukary Savadogo, les principales causes de cette situation sont liées aux facteurs conjoncturels sécuritaires et sanitaires que connaît la région, mais aussi structurels. Pour pallier à cette situation, les acteurs nationaux ont retenu de façon consensuelle les défis suivants : augmenter durablement la productivité et les productions des systèmes agro-sylvo-pastoraux et halieutiques, réduire structurellement la dépendance extérieure du pays sur des produits alimentaires de grande consommation et assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations burkinabè dans un contexte de croissance démographique et d'urbanisation galopantes. Le gouvernement a déjà pris le train en marche avec l'initiative présidentielle « un enfant, un repas », le plan de réponse à l'insécurité alimentaire au profit des personnes vulnérables et l'adoption en août dernier d'un plan opérationnel pour la souveraineté alimentaire et la création d'emplois décents dans le secteur agro-sylvo-pastoral, baptisé « offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025 ».

Le représentant du ministre de l'agriculture, Boukary Savadogo, a assuré de la disponibilité du Burkina Faso à jouer pleinement son rôle dans la prise en charge des orientations et recommandations qui sortiront de ce colloque

Cette offensive porte des ambitions affichées de réaliser l'autosuffisance en riz et maïs à cet horizon, avec la relance véritable des filières avicole, piscicole, lait et bétail-viande dans la perspective de création d'emplois décents au profit des acteurs. Pour y arriver, les autorités burkinabè sont engagées sur des réformes volontaristes dont les principales sont la mise en place d'un fonds unique, Fonds de développement agropastoral destiné au financement du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique ; l'élargissement du champ de l'assurance agropastorale aux produits stratégiques retenus dans le cadre de l'offensive ; la facilitation de l'accès des coopératives agricoles aux achats institutionnels de vivres par un mécanisme d'agriculture contractuelle.

« Je me réjouis déjà de l'engagement politique fort exprimé par les autorités et qui va se matérialiser notamment par des mobilisations financières domestiques et publiques conséquentes, signe de notre leadership souverain sur ces questions essentielles de la nation », dira le conseiller technique. En marge de la cérémonie d'ouverture, l'envoyé spécial de l'Union africaine pour les systèmes alimentaires, Dr Ibrahim Mayaki, a intervenu sur la thématique « les enjeux et défis du développement agricole en Afrique ».

Pour permettre à l'Afrique de réaliser pleinement son potentiel, il a insisté sur les ressources budgétaires affectées au secteur agricole qui, du reste, a une dimension multisectorielle. « Il n'est pas normal qu'une économie agricole qui contribue à 40% ou 50% du PIB n'ait en termes d'allocation de ressources que 3 ou 4% du budget. Si cela continue ainsi, nous allons créer des tensions qui seront très difficiles à résoudre », prévient-il. En amont à ce colloque, il a été organisé des concertations nationales et régionales afin d'offrir suffisamment d'espace de discussion à l'ensemble des acteurs autour du thème central du colloque.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Filière lait : La laiterie Café Rio s'adjuge la première certification sur son gapal et ses yaourts

Wed, 11/10/2023 - 14:21

L'Union nationale des mini-laiteries et producteurs de lait local du Burkina (UMLPB) a animé le mardi 10 octobre 2023, une conférence de presse sur la certification du gapal et de deux yaourts de la laiterie Café Rio.

Trois produits de la laiterie Café Rio sont désormais certifiés NBF (Normes Burkina Faso). Il s'agit du gapal, du yaourt nature sucré et du yaourt vanille, tous produits à base de lait local.

Cette certification de produit laitier est une première au Burkina. En effet, jusqu'à ce jour, aucun produit laitier n'avait obtenu une certification au Burkina Faso comme l'indique Adama Ibrahim Diallo, président de l'UMLPB. « Nous avons une fois participé à un atelier où nous avons vu égrener les produits certifiés au Burkina, mais il n'y avait pas de produit laitier dedans. C'est en ce moment que nous avons pris la décision d'aller vers la certification de l'ensemble non seulement des produits laitiers, mais aussi des laiteries membres de l'UMPLB. Aujourd'hui nous sommes 99 mini laiteries, c'est la première laiterie qui a été certifiée ».

Yaourt Café Rio certifié

La certification du gapal et yaourts de la laiterie Café Rio est donc un moment exceptionnel dans l'histoire de la filière lait local au Burkina Faso.

Cette certification remarquable est le fruit de l'engagement de l'UMLPB envers la qualité, le dévouement envers le progrès et la persévérance dans l'amélioration continue.

Vue d'ensemble du yaourt et gapal Café Rio certifiés

A ce titre, Adama Ibrahim Diallo a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers leurs partenaires dévoués, en particulier Oxfam Burkina, pour leur soutien continu dans la réalisation de ce projet. « Le ministère en charge des ressources animales, le Conseil régional des Hauts-Bassins et tous les acteurs de la filière lait des Hauts-Bassins méritent également nos remerciements chaleureux pour leur collaboration précieuse et leur engagement constant envers notre filière lait ».

Il a également félicité la laiterie Café Rio, et particulièrement la promotrice et heureuse bénéficiaire Azara Toé, pour son dévouement et son excellence car son engagement envers la qualité est un exemple inspirant pour eux tous, membres de l'UMPLB.

Vue des participants

Il a par ailleurs encouragé, les Burkinabè à découvrir ces produits exceptionnels et à les consommer sans modération car le lait produit localement est meilleur que le lait importé. « Les produits laitiers locaux de qualité sont non seulement délicieux mais aussi essentiels pour notre santé. Ils fournissent des éléments nutritifs vitaux tels que le calcium, les protéines et les vitamines, contribuant ainsi à renforcer nos os, à améliorer notre système immunitaire et à favoriser notre bien-être général » a-t-il souligné.

Adama Ibrahim Diallo, président de l'UMLPB

Pour Azara Toé/Toé, promotrice de la laiterie Café Rio c'est un sentiment de joie qui l'anime avec cette certification, fruit d'un travail de longue haleine de plusieurs années. « Depuis que j'ai commencé (en 2004), j'ai toujours voulu faire de la qualité pour aboutir aujourd'hui à cette certification. Je souhaite que cette certification puisse nous aider à pouvoir multiplier le nombre de clients par 20, par 100 et aussi doubler notre chiffre d'affaires. Avec cette certification, les clients me feront beaucoup plus confiance parce qu'avec la certification NBF, tout le monde sait que ce sont des produits de qualité. Donc logiquement, ça doit nous permettre de mieux vendre et de faire mieux connaître nos produits ».
Les autres produits de la laiterie Café Rio à base de lait local sont l'aromatisé à la noix de coco, à la banane, des fruités à la mangue, l'ananas, la pomme et le citron.

Guillaume Sanou, chargé de la coordination du programme de coopération volontaire à OXFAM

Selon Guillaume Sanou, chargé de la coordination du programme de coopération volontaire à OXFAM, l'UMLPB est un partenaire depuis 2009, auquel ils ont apporté un appui qui a permis aujourd'hui à l'aboutissement de certification du gapal et de deux autres produits de la laiterie Café Rio.
Créée en 2007, l'UMPLB est un réseau de 4000 producteurs et 99 laiteries à travers le Burkina avec à ses côtés, un ensemble de partenaires engagés à apporter des changements positifs à travers la promotion et la valorisation de la filière lait local.

Azara Toé/Toé, promotrice de la laiterie Café Rio

L'UMPLB et ses membres sont engagés quotidiennement à fournir des produits laitiers de qualité supérieure aux concitoyens, maintenir des normes élevées, assurer la sécurité alimentaire et à promouvoir la santé à travers leurs produits.

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Education : 60 meilleurs élèves de dix établissements récompensés par Nestlé Burkina

Wed, 11/10/2023 - 14:21

Nestlé Burkina a procédé à une remise de récompenses aux meilleurs élèves de dix établissements scolaires de Ouagadougou. La cérémonie s'est tenue le mardi 10 octobre 2023 en présence du ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Célébrer l'excellence et promouvoir la qualité de l'éducation au Burkina Faso, c'est la vision de Nestlé Burkina en accompagnant les élèves. C'est dans cette dynamique que la société a récompensé les premiers de classe de dix établissements de différents arrondissements de Ouagadougou. Ces derniers ont reçu des bourses scolaires, des vélos, des gadgets et des kits de goûter.

En dehors de la soixantaine de bourses et de lots offerts dans les écoles partenaires de Nestlé au cours de cette cérémonie, ce sont 50 millions de FCFA en bourses et fournitures que NIDO a offerts aux parents. Il s'agit de 35 bourses d'une valeur allant de 25 000 FCFA à 100 000 FCFA, de 20 vélos, de 1 500 sacs à dos et de 3 000 sacs goûters.

Sidiki Diawara, directeur général de Nestlé Burkina

Nestlé Burkina a réaffirmé sa ferme volonté d'accompagner le travail du ministère de l'Education nationale de manière synergique. « L'enfance est une étape de la vie, chère à tous, car les enfants symbolisent l'espoir et l'avenir. C'est pourquoi nous sommes partenaires de l'éducation au Burkina Faso et nous déployons différents projets pour faciliter l'accès à une meilleure éducation, promouvoir la bonne nutrition et le respect de l'environnement. Nous sommes contents de voir que nous contribuons à rendre heureux de nombreux enfants et parents, chaque année », a exprimé Sidiki Diawara, directeur général de Nestlé.

Les meilleurs élèves qui entonnent l'hymne national

Ce fut l'occasion pour Nestlé Burkina de faire visiter de sensibiliser les enfants à la bonne nutrition dans le cadre de son projet "Jardin scolaire". Ce projet encourage la bonne nutrition des enfants et la promotion du respect de l'environnement dans les écoles. Le ministre de l'éducation, André Joseph Ouédraogo, a salué ce partenariat entre Nestlé et son département, qui dure depuis bientôt dix ans. « Une des actions fortes de Nestlé, c'est la promotion des jardins scolaires. Donc le fait que l'on puisse initier les enfants à l'entretien des jardins scolaires est une bonne chose », a-t-il ajouté.

Le ministre de l'éducation nationale et le directeur général de Nestlé Burkina remettant des kits goûter aux élèves

La cérémonie a eu lieu à l'école primaire publique Dagnongo C, située dans l'arrondissement 11 de la commune de Ouagadougou. Créée en 2014 cette école accueille pour cette année académique 2023/2024, 464 apprenants dont 242 filles et 222 garçons.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mariages précoces des jeunes filles : Le Burkina Faso dans le top 10

Wed, 11/10/2023 - 11:30

A la veille de la célébration de la journée internationale de la jeune fille, Save the Children a organisé une conférence de presse internationale. C'était ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou. Cette conférence vise à faire le point de la situation mondiale des jeunes filles en 2023. Mais aussi à attirer l'attention des décideurs sur la nécessité de prendre des décisions urgentes pour le respect des droits de la jeune fille.

La conférence est placée sous le thème « Intersections des droits des filles et de la crise climatique : Focus sur le mariage des enfants ». La rencontre était avec des journalistes burkinabè et des enfants leaders du Burkina, du Mali, du Nigeria et du Sénégal. Les enfants leaders des autres pays ont suivi la rencontre par visioconférence.

Les enfants leaders sont des jeunes filles qui luttent dans leurs pays respectifs contre le mariage précoce et la promotion des droits de la jeune fille.

« Actuellement, on estime que 29,9 millions d'adolescentes vivent dans les 10 principaux pays à haut risque climatique, des endroits qui présentent les risques les plus élevés qu'une fille soit mariée alors qu'elle est encore enfant et qu'elle subisse des catastrophes climatiques qui changent le cours de sa vie. Ce chiffre devrait passer à 39,9 millions d'ici à 2050 », a indiqué la conseillère technique genre de Save the Children, Sylvie Zoundi.

La conseillère technique genre de Save the Children Sylvie Zoundi

Selon la conseillère technique genre de Save the Children, le Burkina Faso fait partie des dix premiers pays où les jeunes filles subissent le mariage précoce.

« Au niveau du Burkina Faso, les statistiques restent les mêmes depuis près de dix ans. Les chiffres officiels nous donnent 52% des filles qui se marient avant l'âge de 18 ans. Tous les pays, y compris le Burkina Faso, ont ratifié la convention internationale pour les droits de l'enfant pour dire que l'enfant c'est cette personne qui est âgé de moins de 18 ans », a informé la responsable plaidoyer campagne Save the Children Afrique de l'Ouest et centrale, Valérie Sorgho.

Pour elle, les conséquences des mariages précoces sont néfastes pour les jeunes filles. Car dit-elle, « parce qu'elles doivent quitter l'école pour s'occuper de leur famille. En termes de santé, elles doivent faire des enfants très tôt avec des risques de complications obstétricales. Psychologiquement, elles ne sont pas prêtes à s'occuper d'une famille alors qu'on leur demande de se surpasser ».

Selon madame Sorgho, les changements climatiques favorisent le mariage précoce des jeunes filles. Par conséquent, elle appelle les gouvernements des dix pays les plus touchés par le mariage précoce des jeunes filles, dont le Burkina Faso, à mettre en place et en œuvre des plans nationaux avec des budgets conséquents pour mettre fin au mariage des enfants.

La responsable plaidoyer campagne Save the Children Afrique de l'Ouest et Centrale, Valérie Sorgho

« Dans notre rapport, nous avons découvert que seulement 2% des plans nationaux d'adaptation au changement climatique des pays prennent en compte les questions genres. Et seulement 4% des financements sont ouverts aux questions genres », a fait savoir la responsable plaidoyer campagne Save the Children Afrique de l'Ouest et centrale. Elle invite les autorités à prendre en compte les questions genres et les questions de la jeune fille dans tout ce qui est projet sur le changement climatique.

« Il faut que les stratégies nationales et les plans d'actions nationaux pour la fin des mariages des enfants soient mis en œuvre dans tous les pays touchés par le mariage des enfants. Parce que dans tous ces pays, il y a des plans d'actions nationaux et des stratégies nationales pour la fin des mariages des enfants qui malheureusement ne sont pas mis en œuvre », a-t-elle interpellé.

Edith Ouédraogo est une jeune fille qui, dès ses douze, ans a été donnée en mariage à un quinquagénaire. Elle vit encore aujourd'hui avec des traumatismes mais avec l'appui de bonnes volonté, la jeune fille a pu se relever et surtout continuer ses études. D'après elle, elle suit actuellement des cours de formation dans une école de santé. Et parallèlement, elle suit des cours à l'université. Avec le soutien de Save the Children, l'année dernière, Edith a écrit une chanson sur le mariage forcé avec l'une de ses amies, Clana, qui a également été victime du mariage forcé.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Avis d'appel à proposition pour la sélection d'un bureau d'étude pour adapter le contenu du Cycle Financier des Agriculteurs (CFA)

Wed, 11/10/2023 - 10:30

AVIS D'APPEL A PROPOSITION PUBLIC N° 83449203
Sélection d'un bureau d'étude pour adapter le contenu du Cycle Financier des Agriculteurs (CFA), les images du module sur les techniques de transformation du Coton Textile locale en y intégrant les aspects de durabilité.

1. Contexte

La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.

Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel d'offres pour la réalisation d'une étude

2. Objectifs de la mission

L'objectif global de l'activité est d'adapter le contenu du CFA, les images du module sur les techniques de transformation du Coton Textile locale en y intégrant les aspects de durabilité.

3. Participation
Le présent appel d'offre est ouvert aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.

4. Constitution du dossier de candidature

Dossier administratif :

Attestation de situation fiscale à jours
Attestation de situation cotisante à jours

Dossier technique :

• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;

Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.

Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.

 La soumission ;
 Le devis estimatif.

5. Soumission des offres

Les offres devront être soumises en Français au plus tard le 22 octobre 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre offre DOIT être libellé comme suit :

« DAOP N°83449203_Bureau GIZ _ Sélection d'une agence de communication audiovisuelles pour la production de film »

Une offre doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.

Chaque fichier doit être nommé comme suit :
DAOP N° 83449203+ nom du dossier (offre administrative, technique ou financière). Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre offre dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.

6. Evaluation des offres

La non-conformité peut entraîner le rejet de votre offre.

Évaluation de l'offre

L'offre technique sera évaluée sur la base de la grille d'évaluation technique des offres (voir annexe 2). Après l'évaluation technique finale, seules les offres de prix des soumissionnaires ayant obtenu au moins 50% des points pour l'offre technique seront ouvertes et évaluées. Les offres techniques inférieures à 50% des points seront considérées comme techniquement inacceptables.

L'offre technique a une pondération de 70%, l'offre de prix de 30% selon la formule suivante. :

Le résultat final découlera d'un classement général déterminant l'offre la plus économique qui est déterminée par l'offre ayant obtenu le plus grand nombre de points après addition de la note technique et financière selon la formule ci-dessus. Des négociations contractuelles seront engagées sur la base de ce classement général.

Date de décision d'attribution du contrat

L'évaluation des offres est prévue après la date de dépôt. L'attributaire du marché sera notifié une l'analyse terminée

Pour des raisons de procédure, aucune information sur le statut de l'évaluation ne sera donnée dans l'attente de la décision d'attribution du contrat et nous vous prions donc de vous abstenir de vous renseigner.

7. Informations complémentaires

Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 22 Octobre 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83449203_ Recrutement d'un Prestataire pour l'Adaptation du Module Cycle Financier des Agriculteurs à la Transformation locale du Coton

8. Conditions supplémentaires d'appel d'offres

Veuillez noter que votre participation à cet appel d'offres public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel d'offres.

Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel d'offres en cours entraînera la disqualification automatique de votre offre.

L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre offre.

La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel d'offres public en cours à tout moment.

Fait à Ouagadougou, le 11 Octobre 2023

Categories: Afrique

Université de Dédougou : Programme des épreuves la phase écrite, de la phase pratique et/ou d'entretient du recrutement d'un technicien supérieur de laboratoire (TSL) et d'un reprographe

Wed, 11/10/2023 - 10:30

Le Président de l'Université de Dédougou (UDDG) porte à la connaissance des candidat(e)s dont les dossiers de candidature ont été retenus pour le recrutement, d'un technicien supérieur de laboratoire (TSL) et d'un reprographe que l'administration des épreuves la phase écrite, de la phase pratique et/ou d'entretient se déroulera sur le site du campus de Dédougou selon le programme ci-après :

L'appel des candidats est fixé à 8 heures 30 minute pour toutes les phases de composition.
Par ailleurs, les listes de candidatures retenues pour l'administration des épreuves écrites est affichée à l'UDDG et est accessible sur sa page Facebook.

Pr Aboudramane GUIRO
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

Ampliations :
MESRI
-DR/FPTPS
-DR/ANPE
-Diffusion/Radio Burkina
-Affiches

Categories: Afrique

Appel à candidatures : 4ième promotion de la formation certifiante en ligne en Management des projets & programmes

Wed, 11/10/2023 - 10:30

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de l'ouverture des inscriptions pour la session de formation certifiante en ligne en Management des projets & programmes

 Objectif
Il s'agit de former des professionnels à l'acquisition des connaissances nécessaires à la conception, à la planification, à la réalisation et au suivi-évaluation de Projets/Programmes de façon à acquérir une expertise dans le champ des projets de toutes nature. Ces certificats visent à offrir un package complet du processus de management des projets, allant de la conception à l'exécution en passant par la phase cruciale de mobilisation des financements.
 Public cible.
 Cadres dirigeants des organisations
 Cadres de coordination des projets
 Coordonnateurs de suivi-évaluation des projets et programmes
 Chargés d'études
 Consultants/ étudiants
Toute personne amenée à pratiquer dans le domaine et souhaitant acquérir de solides connaissances techniques
 Contenu
Le volume horaire total du certificat est de 165 h de cours. Le certificat comprend 7 modules suivants :
Module Formateur
Management stratégique et opérationnel Pr. Lirassê AKOUWERABOU, Maître de conférences agrégé en Sciences de gestion, Enseignant chercheur à l'université Thomas SANKARA
Planification et Montage et gestion des projets
Dr. Issouf FOFANA Expert en Gestion de Projet Développement du Centre International d'Études, de Management et de Stratégie (CIEMS) en Côte d'Ivoire, Professeur associé à l'Université Senghor d'Alexandrie
Gestion comptable des projets/Programmes Sakko TIANABOU
Expert-comptable, associé gérant du cabinet CEFISCO,
Gestion financière de projets
Simon GNIMINOU
Expert en gestion financière et comptable, Coordonateur de projets/Programmes à l'OCADES
Système de suivi, Évaluation, Redevabilité et Apprentissage des projets/Programmes (MEAL)
Abdoulaye BIKIENGA
Expert-formateur en suivi évaluation/Responsable de suivi-évaluation à CRS
GAR et management d'équipe Dr. Omar SANGARÉ
Expert-Formateur en Management de projet, Enseignant au Canada
Audit et contrôle des projets/Programmes Jules Remi LEGMA
Expert-comptable inscrit à l'ONECCA, Expert formateur en gestion comptable et financière des projets/Programmes

 Conditions d'accès & de validation
L'accès aux certificats est ouvert à tout candidat justifiant d'une expérience professionnelle ou ayant le niveau BAC le cas échéant. La validation du certificat est soumise à des conditions très strictes. Une moyenne générale minimale de 12/20 doit être obtenue pour la délivrance d'un certificat.

 Calendrier de la formation
Le calendrier suivant :
 Date limite d'inscription : le 30 octobre 2023
 Début de la formation : 06 novembre 2023
 Régime de la formation : En ligne
 Période de la formation : cours en ligne du lundi au Vendredi de 18h et 21h 30 ;

 Coût de la formation
Le coût de la formation est fixé à 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et 500 000 F CFA pour les candidatures institutionnelles.
NB : Les frais de formation sont payables par tranche

 Inscription
Pour vous inscrire, cliquez sur le lien
https://forms.gle/Uvqcgm35i7tFwAax9

 Nous contacter
Info ligne : + 226 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
Email : cagei.int@gmail.com
Nos offres sur : www.lecagei.com

Categories: Afrique

Ouverture de la vente des parcelles du site SONATUR de Silmiougou en cours de viabilisation

Wed, 11/10/2023 - 10:00

Le Directeur Général de la Société Nationale d'Aménagement des Terrains Urbains (SONATUR) informe le public de l'ouverture de la vente des parcelles du site SONATUR de Silmiougou en cours de viabilisation, situé dans l'arrondissement N°8 de la commune de Ouagadougou, du côté gauche de la Route Nationale N° 2 en partance pour Ouahigouya.

Aussi, il informe le public de la vente des parcelles retirées du site de Ziniaré suite au non-respect du délai de paiement par les souscripteurs.

Cette opération de vente concernera les parcelles à usage d'habitation et de commerce. Elle se fera par la méthode du « premier souscripteur » et ce, dans la limite du stock disponible.

Les souscriptions se feront uniquement en ligne à compter du mardi 17 octobre 2023 à partir de 09 heures GMT au vendredi 20 octobre 2023 à 12 heures GMT pour les deux (02) sites.

Chaque souscripteur ne pourra souscrire que pour une seule parcelle par usage et par site. Pour chaque parcelle souscrite, il devra payer des frais de souscription non remboursables de cinquante mille (50 000) FCFA.

Les souscriptions se feront sur la plateforme www.sonatur.bf en suivant la procédure décrite.

Les paiements devront être effectués après la souscription dans un délai de quatre (04) jours ouvrés sur les comptes SONATUR ouverts à Coris Bank International ou Ecobank conformément aux options choisies.

NB : tout paiement effectué sans une souscription préalable fera l'objet de remboursement avec une retenue de 10% sur le montant versé.

A l'issue du paiement, le souscripteur devra fournir à la SONATUR un dossier constitué des éléments suivants :

• le récépissé de souscription ;
• l'original du reçu de paiement à la banque ;

• trois (03) photocopies légalisées de la carte nationale d'identité ou du passeport en cours de validité pour les personnes physiques ou de l'acte de naissance (enfant mineur), des statuts et du RCCM pour les personnes morales ;

• un timbre fiscal de cinq cent (500) francs CFA.

Toutes les informations relatives aux parcelles et à leurs prix sont disponibles :

1. Au siège de la SONATUR sis 1525 Avenue Kwamé N'Krumah ;

2. A la Direction régionale de l'Ouest de la SONATUR à BOBO-DIOULASSO sise Bobo 2010 ;

3. Sur le site web de la SONATUR (www.sonatur.org).

Pour toute autre information, veuillez contacter le 25 30 17 73/74 ; 70 20 00 62 ;
77 00 13 49 ou le 20 97 01 41.

SONATUR, bâtir dans un cadre agréable !

Le Directeur Général

Boureima OUATTARA

Categories: Afrique

L'« ARBRE À PALABRE » : Le RDV des Femmes, Hommes d'Affaires et Entrepreneurs Burkinabè en France

Wed, 11/10/2023 - 09:30

Le Réseau International des Jeunes pour l'Échange et la Promotion Humaine (RIJEPH), la Jeunesse Apôtre de la Sainte Famille (JASAFA) en collaboration avec L'Association des Burkinabè de Lyon (ABL) et ILA'S ENTREPRISE

Organisent

l'« ARBRE À PALABRE » : Le RDV des Femmes, Hommes d'Affaires et Entrepreneurs Burkinabè en France
Le samedi 28 octobre 2023 de 18h00 à 22h00
au Théâtre des Célestins de Lyon, 5 rue Charles Dullin

Des experts partageront leurs expériences dans cet évènement :

M. Arouna DARGA, Entrepreneur, enseignant-chercheur, génie électrique et électronique à la Sorbonne Université ;

M. Grégoire OUEDRAOGO, Entrepreneur, Conducteur de train de fret expérimenté ;

Mme Alima COMPAORE, Entrepreneure commerçante internationale ;

Fr. Koudbi Emmanuel ZONGO, Doctorant en Philosophie, Fondateur d'associations (RIJEPH, JASAFA) et Entrepreneur (FIJA) ;

M. Amidou OUEDRAOGO, Entrepreneur, ingénieur, gestion administrative et commerciale ;

M. Arouna SORGHO, Entrepreneur, Consultant en Planning et Gestion.

Tu veux faire connaitre ton entreprise ; tu veux entreprendre ; tu veux investir ; tu veux construire le Faso. Ne rate pas ce Rendez-vous !

Infos et Contacts : +33 7 53 68 50 37 / WhatsApp : +33 6 44 76 44 17
www.rijeph-jasafa.net / Facebook et LinkedIn
Vous pouvez soutenir les activités de l'association RIJEPH et JASAFA avec vos contributions en contactant sur WhatsApp +33 7 53 68 50 37 / +33 6 44 76 44 17.

Categories: Afrique

Promotion immobilière : La société LEADDER BURKINA S.A dénonce l'usurpation de son identité

Wed, 11/10/2023 - 09:00

Il nous a été donné de constater, que des individus mal intentionnés, utilisent sans aucune autorisation, l'agrément de la société LEADDER BURKINA S.A., pour s'adonner à l'activité de promotion immobilière, et vendent à cet effet à des clients, des parcelles, dont les documents d'achat et les fiches d'attributions portent le nom de la société LEADDER Burkina.

C'est pourquoi, la société LEADDER BURKINA SA, porte à l'attention du public et à toutes les personnes qui auraient acquis une parcelle auprès de ces soi distantes société immobilière, que la société LEADDER BURKINA SA n'est mêlée ni de près, ni de loin à ces ventes illégales de parcelles.

Du reste, la seule et unique société du nom de LEADDER BURKINA, disposant à ce jour d'un agrément de promotion immobilière, est une société anonyme au capital social de 10.000.000 FCFA, immatriculée au registre du commerce et du crédit mobilier sous le numéro BF OUA M 2023 -01-00290, ayant son siège social à Ouagadougou, BURKINA FASO, secteur 16, parcelle 17, lot 11, section MI, représentée par son Directeur Général Monsieur Jean KABORE.

Pour toutes informations complémentaires, merci de nous contacter au numéro : 74.55.05.11 ou 70.75.48.18

Ou de contacter le représentant de la société à Bobo-Dioulasso le Pasteur SANKARA Abel : 76 63 76 22.

Categories: Afrique

Décès de OUEDRAOGO Diane Elsie : Remerciements et faire part

Wed, 11/10/2023 - 08:30

« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi même s'il meurt vivra » Jean 11,23

Le Zitenga Naaba Tigré à Tikaré, l'ensemble des chefs coutumiers de la grande famille OUEDRAOGO à Tikaré ;

Les belles familles TRAORE et SANFO à Ouagadougou ;
Les familles alliées KOANDA et LAMY à Ouagadougou ;

La famille TIENDREBEGO à Ouagadougou, OUATTARA et BONKOUNGOU ;
Monsieur OUEDRAOGO Leonard et Epouse à Ouagadougou ;

Remercient du fond du cœur, tous ceux qui, de près ou de loin, ont compati moralement, spirituellement, matériellement et financièrement à leurs douleurs lors du décès de leur petite fille, fille, sœur et nièce OUEDRAOGO Diane Elsie, précédemment secrétaire au Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques, survenu le 27 septembre 2023 à Ouagadougou de suite de courte maladie et de l'inhumation le 28 septembre 2023.

La famille adresse ses sincères remerciements à Madame le Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques et à l'ensemble du personnel du ministère, aux voisins du quartier, au curé de la paroisse saint François d'Assise et aux membres de la CCB Sainte Monique de la coordination Saint Paul, aux valets de Marie, aux amis et à toutes ses connaissances.

La famille s'excuse de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.

Puisse Dieu dans son infini bonté rendre à chacun ses bienfaits au centuple.

Amen !

Categories: Afrique

Burkina : Victime d'agression de manifestants, la société FSIP expose les faits et invite les populations au discernement

Wed, 11/10/2023 - 01:19

Dans l'actualité de « tentative de coup d'Etat déjouée », et selon ses responsables, la société Force de sécurité et d'intervention privée (FSIP) a été, à travers une de ses équipes en mission, victime d'une agression, le 27 septembre 2023 dans la ville de Houndé, par des manifestants se réclamant être des soutiens des autorités de la transition burkinabè et après avoir pointé un des membres de ladite mission d'être un mercenaire. Lors d'une conférence de presse animée ce mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou, les responsables de la société ont livré leur version des faits, aux fins, disent-ils, de rétablir l'image de l'agent qui a, en plus d'avoir été accusé et vilipendé, été blessé et, partant, rappeler à toutes fins utiles, les missions de la société FSIP.

Pour cette sortie médiatique, les responsables de la Force de sécurité et d'intervention privée (FSIP) avaient à leurs côtés, des membres de la mission ayant vécu la situation en question. En effet, selon la déclaration liminaire lue par la directrice des ressources humaines, Adjata Traoré, l'incident, qui a duré les 26 et 27 septembre 2023, s'est soldé par l'agression de membres de l'équipe et le saccage du véhicule qui servait à son convoyage pour cette mission partie de Ouagadougou avec pour destination finale, Banfora (ville située à environ 440 km à l'ouest de la capitale, ndlr).

Ici, la directrice des ressources humaines (à gauche), qui a lu la déclaration liminaire, et le directeur des opérations par intérim (au micro), répondant aux questions des journalistes.

« Nos agents en mission d'escorte à Banfora dans la région des Cascades du 26 au 29 septembre 2023 ont été la cible de manifestants dans la ville de Houndé, occasionnant un blessé et des dégâts matériels. En effet, la mission, composée de trois personnes, a quitté Ouagadougou dans la soirée du 26 septembre 2023 pour une mission d'escorte de Ouagadougou à Banfora. Arrivée dans la ville de Houndé (environ 250 km de Ouagadougou, ndlr), la mission sera stoppée d'abord par un premier check-point irrégulier mis en place par des populations civiles qui manifestaient pour, disent-elles, soutenir les autorités de la transition burkinabè. L'équipe sera autorisée à poursuivre son trajet après échanges avec les manifestants au niveau de ce premier barrage. Notre mission d'escorte se heurtera à un deuxième check-point, toujours mis en place par les manifestants dans la ville de Houndé. Après maintes explications, les manifestants refusent de nous céder le passage. Notre équipe passera la nuit donc au niveau de ce deuxième barrage. Le lendemain, 27 septembre, aux environs de 3h du matin, le chef de mission décide d'entrer en contact avec la gendarmerie nationale de la localité pour aider l'équipe à passer le deuxième barrage. Ce fut une tentative infructueuse. Aux environs de 6h du matin, l'équipe contactera cette fois la police nationale de la ville, espérant qu'elle pourrait raisonner les manifestants. Ce fut également un échec. Il faut noter que ces autorités sécuritaires (gendarmerie et police) ont d'abord pris le soin de vérifier tous les documents concernant la mission, notamment l'ordre de mission et les permis de port d'armes (deux pistolets automatiques et deux fusils à pompe de calibre 12 étaient dans le véhicule, gilets…). Tous les documents étaient bien évidemment au complet et en règle », situent les conférenciers à travers la déclaration liminaire.

Selon les conférenciers, l'ordre de mission brandit sur les réseaux sociaux et présenté comme anti-daté est un ancien document qui a été soustrait du sac de M. Da

En réalité, poursuivent-ils, ces manifestants pensaient avoir mis la main sur un groupe de mercenaires venant d'un pays voisin pour déstabiliser le régime de la transition. « N'ayant pas été convaincus par les arguments de la gendarmerie nationale et de la police nationale, les manifestants ont procédé le 27 septembre dans la matinée, au saccage de notre véhicule. Nos agents ont été également pris à partie, certains pourchassés comme du gibier à abattre. Un des nôtres a d'ailleurs été blessé. Nos agents ont eu la vie sauve grâce à l'intervention et au professionnalisme des forces de défense et de sécurité qui sont venues exfiltrer de justesse les sinistrés », a livré la directrice des ressources humaines avant de regretter : « Les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Tik tok…) notamment se sont ensuite enflammés après la diffusion de vidéos avec l'appui d'anciens ordres de mission qui ont été soustraits des sacs qui étaient dans le véhicule mis à la disposition de l'équipe ».

« La société FSIP dément donc toutes les accusations … »

La société FSIP dément donc toutes les accusations faisant de ses éléments, des mercenaires qui tentaient de mener des actions de déstabilisation. Elle rappelle être une structure de droit burkinabè crédible, légalement reconnue depuis 2011, bien connue des autorités compétentes du Burkina et avec pour missions, la sécurisation et la protection de ses partenaires.

« Par conséquent, nous tenons à saluer le professionnalisme de l'armée qui s'est déportée sur les lieux de l'incident, et qui a permis de sauver la vie de nos éléments. Nous invitons les populations à plus de responsabilité et à se référer toujours aux autorités compétentes pour toutes situations conflictuelles. Enfin, FSIP salue l'humanisme et la promptitude de certaines personnes qui ont permis de sauver des innocentes vies lors de cette situation qui aurait pu tourner au drame », expriment Mme Traoré et ses collaborateurs à cette sortie médiatique.

Dans les réponses aux questions des journalistes, les conférenciers sont revenus sur d'autres pans du sujet et ont apporté des précisions. Ainsi, en plus d'avoir informé qu'une plainte a été déposée, ils ont confié n'être pas être en mesure de donner une estimation exacte des dommages subis (la prise en charge médicale du blessé se poursuivrait jusqu'à ce jour). « Les estimations sont toujours en cours, mais le véhicule seul coûte environ treize millions, sans compter les armes et autres documents. Certains ont pu être retrouvés, mais d'autres sont toujours en train d'être recherchés. Il reste encore une arme, la police nous a rassuré qu'elle pourra la retrouver », présente le directeur technique de la FSIP, Honoré Yaméogo, par ailleurs directeur des opérations par intérim.

La conférence de presse s'est déroulée au siège de la société, sis à Ouaga 2000.

Y-avait-il des armes dans le véhicule ? « Oui, il y avait des armes dans le véhicule. On ne peut pas aller à une mission d'escorte sans armes. C'est une mission qui était censée récupérer des expatriés à Bobo-Dioulasso pour les conduire sur le site d'adduction d'eau potable dans la ville de Banfora. Ces techniciens étaient censés arriver dans la matinée du 27 (septembre), l'équipe a démarré ici dans la soirée du 26 (septembre), elle devrait être à l'aéroport de Bobo-Dioulasso à 7 h (du 27 septembre, ndlr) pour récupérer ces techniciens et les conduire à Banfora. Ils (la mission) sont arrivés à Houndé dans la nuit du 26 (septembre) où ils ont été surpris par les différents barrages que les manifestants avaient mis en place. Ces armes, vous savez bien que l'axe Bobo-Banfora est un axe, même avant le terrorisme, où il ne manquait pas de cas de braquage et autres. Donc, ces gilets, c'était pour la protection ; les gens (manifestants, ndlr) ont dit que les gilets étaient en nombre élevé par rapport aux membres de l'équipe qui étaient-là. Les personnes que nous escortons sont censées aussi se protéger, elles doivent porter des gilets dans les zones à risques, y compris les membres de l'équipe qui les escortent. Donc, effectivement, il y avait des armes dans le véhicule, et ces armes ne sont pas des armes de guerre, ce sont des pistolets de 7,65 mm et des fusils de calibre 12, ce ne sont pas des armes de guerre en tant que telles », répond M. Yaméogo.

« Toujours se référer aux autorités compétentes pour toutes situations conflictuelles »

Toujours dans les réactions, et pour illustrer la régularité des activités au quotidien, le directeur des opérations par intérim s'est attardé sur la collaboration FSIP et FDS (Forces de défense et de sécurité) dans certaines missions. « Bien avant que la situation sécuritaire ne se dégrade au Burkina Faso, nous collaborions avec la gendarmerie et la police, pour les escortes hors de Ouagadougou ; nous demandions leur concours pour nous appuyer. Maintenant, avec la situation sécuritaire, nous sommes tous imprégnés que les FDS sont débordées ; donc sur ce point, nous avons formé des équipes d'intervention qui peuvent assurer ce genre de missions, parce que le service de la réglementation nous autorise à le faire. Seulement, nous ne sommes pas autorisés à avoir des armes de guerre, voilà pourquoi nous travaillons avec des armes civiles. N'eût été la dégradation de la situation sécuritaire au niveau national, ce genre d'escortes étaient toujours faits par la gendarmerie ou la police, selon la disponibilité des corps à pouvoir nous accompagner. Donc, côté collaboration, nous sommes connus par ces institutions sécuritaires. La preuve en est encore que, lorsqu'ils ont été bloqués au niveau des barrages, ils se sont référés à ces corps-là pour pouvoir trouver une issue favorable, mais la foule était tellement agitée qu'elle ne voulait plus comprendre... Voilà comment l'incident a pu prendre une autre tournure », a-t-il réagi.

De g. vers la d. : Amidou Guindo, responsable qualité, chargé des missions extérieures ; Adjata Traoré ; Honoré Yaméogo ; Ebenezer Da (victime) et M. Yaméogo (agent).

Qui étaient ces expatriés à escorter par la FSIP ? « Les expatriés ne sont pas de la société. Il y a des travaux d'adduction d'eau potable dans la ville de Banfora. Je crois que les entreprises ont une collaboration avec d'autres entreprises extérieures pour ce genre de travaux. Maintenant, les techniciens venaient pour les installations de vannes et de beaucoup d'autres équipements. (…). Peut-être que c'est nouveau pour certaines personnes, mais pour ceux qui sont dans le domaine de la sécurité, ce n'est pas nouveau, même avant la situation sécuritaire, les multinationales, lorsqu'elles envoient des gens en mission dans les pays qui ne sont pas leur pays d'origine, se réfèrent toujours aux sociétés de sécurité, aux meilleures sociétés de sécurité de ces pays-là, pour avoir la protection pour leur personnel en mission dans ces pays. Si avant on faisait les mêmes missions avec la gendarmerie ou la police, c'est que ce n'est pas quelque chose qui est illégale. Il y avait des Français, des Suédois…, ce sont des techniciens pour l'entretien des usines et autres. Les entreprises font toujours référence (appel, ndlr) à des techniciens extérieurs qualifiés pour les réparations ou pour la mise en place de certaines installations », explique Honoré Yaméogo.

La mission des expatriés a-t-elle pu se poursuivre ? « Oui, la mission a pu continuer, parce qu'on a une succursale à Bobo-Dioulasso et on a un directeur technique, le responsable de sécurité du projet, qui est aussi à Banfora. C'est une mission qu'on ne pouvait pas annuler, parce que tout était organisé, il fallait qu'on atteigne l'objectif. Donc, celui de Banfora s'est déporté immédiatement à Bobo-Dioulasso et a constitué une équipe avec notre succursale qui est à Bobo-Dioulasso et on a pu continuer la mission sans problème », situe Honoré Yaméogo.

« Il y a beaucoup d'activistes qui ont pris la vidéo sans chercher à comprendre »

Eben Ezer Da, le blessé, est, lui, brièvement revenu sur ces heures passées dans ces barrages. « Moi, je rends grâce à Dieu pour la vie qu'il m'a donné. Moi, personnellement, je suis trop touché par rapport à cette situation, où des Burkinabè devraient aller pour la protection et on les accuse de terrorisme ou des gens qui vont déstabiliser un régime. (…). Personnellement, ils m'ont pris pour un ressortissant d'un pays voisin, que c'est moi qui ai été envoyé par le président de ce pays, pour déstabiliser le régime. Malgré que j'ai donné mes documents… Il y a beaucoup d'activistes qui ont pris la vidéo sans chercher à comprendre ce qui s'est passé réellement et ils ont commencé à publier. Je voudrais dire qu'il y a certaines personnes, que je vais citer, comme Ibrahima Maïga, qui sauve l'honneur du pays, je lui dis merci parce qu'il m'a donné beaucoup de conseils par rapport à cette situation. Lui, quand il reçoit une information, il vérifie la source avant de publier. Mais il y a des gens qui sont ici au Burkina, ils n'ont jamais vérifié la source… », peut-on retenir du bref témoignage de M. Da.

Cette conférence de presse, au-delà de restituer la version des faits de la société, ‘'laver'' l'image de son agent traînée comme mercenaire et réaffirmer ses missions de sécurisation et de protection, avait un relent de pédagogie, voire d'invite aux populations à la retenue pour éviter les dérives qui peuvent conduire à des drames.
« Tout ce que nous avons à dire à cette population, c'est de faire pardon et de faire confiance aux autorités compétentes en la matière. Pour un pays en crise, pour pouvoir contrôler la population, ce n'est souvent pas facile, mais il faut qu'on sache réellement faire la part des choses ; parce qu'on pourrait s'en prendre à d'innocentes personnes, et ce n'est pas la première fois que cela est arrivé. Il faut avoir le sang-froid, pour ne pas créer d'autres victimes collatérales qui ne feront qu'envenimer la crise que nous vivons », lancent les responsables de la FSIP, animateurs de la conférence.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages