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Updated: 3 months 3 weeks ago

Burkina/Diplomatie : Le colonel-major Abdou Diallo nommé ambassadeur au Niger

Fri, 19/07/2024 - 00:10

Le colonel-major Abdou Diallo est le nouvel ambassadeur du Burkina Faso au Niger. Il a été nommé en conseil des ministres, mercredi 17 juillet 2024. C'est une première pour le pays qui a décidé en début d'année d'ériger le consulat général du Burkina à Niamey en ambassade résidente.

Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République du Niger, avec résidence à Niamey. C'est désormais la nouvelle fonction du colonel-major Abdou Diallo.

En attendant de vous revenir avec plus d'infos sur l'officier, il faut rappeler qu'à l'avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration 2 (MPSR 2), il a été nommé, le 16 novembre 2022, secrétaire général du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants.

Mais, le 10 janvier 2024, il a été remplacé par l'intendant colonel-major Jean Baptiste Parkouda qui occupait le poste de directeur général des études et statistiques sectorielles au ministère en charge de la Défense.

Durant son parcours professionnel, le nouvel ambassadeur a également été Attaché de défense auprès de l'ambassade du Burkina Faso à Ryad, au Royaume d'Arabie Saoudite. Il a également dirigé l'Office national d'identification.

HFB
Lefaso.net
Crédit photo : Agence d'information du Burkina

Categories: Afrique

Journées de la transformatrice de mangue : La contribution des femmes dans la transformation, au cœur de la première édition

Fri, 19/07/2024 - 00:00

Le Professionnel de la transformation de la mangue du Burkina Faso (PTRAMA-BF) organise, en collaboration avec Agrodev services, la première édition des Journées de la transformatrice de mangue du Burkina. Cette édition se tient les 18 et 19 juillet 2024 à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso sous le thème : « Contribution des femmes dans la transformation de la mangue : état des lieux, stratégies et perspectives ». L'ouverture des travaux a eu lieu ce jeudi 18 juillet.

Une centaine de personnes prennent part à ces Journées de la transformatrice de mangue du Burkina. Il s'agit, entre autres, des autorités administratives ; des organisations professionnelles féminines de la filière mangue ; des organisations professionnelles de la transformation de la mangue ; les faîtières des SCOOP et associations des acteurs de la filière ; les partenaires au développement ; les structures techniques des ministères en charge du commerce, de l'agriculture, de l'environnement, des finances, du genre, de la recherche scientifique ; la population de Sya et des communes environnantes ; etc.

Les Journées de la transformatrice de mangue du Burkina visent à créer ainsi un cadre d'expression pour ces milliers de femmes promotrices et employées d'unités de transformation de mangue. Elles sont placées sous le thème : « Contribution des femmes dans la transformation de la mangue : état des lieux, stratégies et perspectives ». A travers cette édition, le PTRAMA veut valoriser la position de la femme dans la filière mangue du Burkina Faso.

Les acteurs de la filière mangue présents aux Journées de la transformatrice de mangue à Bobo

Plus spécifiquement, les deux jours de travaux vont permettre un partage d'expériences entre les actrices impliquées dans les chaînes des valeurs mangue du Burkina Faso ; favoriser l'adoption des mesures d'accompagnement des femmes impliquées dans la transformation de la mangue au Burkina Faso et de stimuler le leadership féminin dans les unités de transformation ainsi que la création de nouveaux emplois destinés aux femmes. Le choix des Hauts-Bassins pour abriter cet évènement n'est certainement pas fortuit. Il découle du fait que cette région est le premier producteur de la mangue du pays, avec une production estimée à 181 546 tonnes, suivie des Cascades avec 38 400 tonnes.

Les femmes au cœur de la filière mangue

Selon les statistiques du PTRAMAB, la production de la mangue du Burkina représente plus de 25% de la production ouest-africaine et constitue plus de la moitié de la production nationale de fruits. La filière emploie plus de 28 000 personnes avec un fort potentiel de transformation dominé par le séchage à 95%. Ainsi, le pays demeure le premier producteur mondial de mangue séchée biologique et premier producteur sous régional de mangue séchée. Selon la même source, la transformation de la mangue a créé, en 2023, une valeur brute estimée à plus de 15 milliards de FCFA dont plus de 10 milliards de FCFA par la mangue séchée et plus de 5 milliards de FCFA par la purée.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux

On note aussi que 84% des employés des unités de séchage sont des femmes, mais seulement moins de 20% des unités de transformation sont détenues par des femmes. Les activités de conditionnement sont quasiment menées par le personnel féminin. Par ailleurs, les femmes représentent pratiquement 100% des détaillants de mangue et produits dérivés de mangue. Toutefois, malgré leur nombre, les femmes ne représentent que 21% des emplois permanents dans les unités de transformation. Une situation qui impacte également la répartition des revenus tirés de la transformation. C'est fort de ce contact que le PTRAMA a estimé qu'il était primordial de mener des actions de reconnaissance de l'importance de la femme dans la filière, particulièrement dans la transformation de la mangue.

D'où l'initiative d'organiser, pour la première fois et avec l'accompagnement d'Agrodev services, les Journées de la transformatrice de mangue du Burkina Faso. « Les femmes sont indéniablement au cœur de la transformation de la mangue au Burkina, d'où la nécessité de mettre en lumière leur impact et leurs différentes actions au sein du maillon transformation », a reconnu le président du professionnel de la transformation de la mangue du Burkina, Soumaila Ouattara. Il a affirmé que l'organisation de ces journées qui visent à valoriser la position de la femme dans la filière mangue est une nécessité.

Le président du PTRAMA, Soumaila Ouattara, affirme que l'organisation de ces journées vise à valoriser la position de la femme dans la filière mangue

Ces journées, dit-il, vont permettre aux acteurs de se pencher sur les défis de ces femmes ainsi que les perspectives futures, afin d'améliorer aussi bien leur conditions de travail que de vie pour leur plein épanouissement. « A travers ces journées, nous voulons rendre hommage à toutes ces femmes qui travaillent dans les unités de transformation, pour faire connaître leurs activités et surtout pour les magnifier pour ce qu'elles apportent au développement de la filière, notamment le côté transformation. Ce sont elles qui font l'essentiel du travail, et c'est pourquoi nous avons initié ces journées pour les mettre en avant. Mais aussi permettre à celle qui sont déjà dans le domaine, qu'elles puissent partager aussi leurs expériences avec les autres, afin de susciter des vocations d'autres femmes leaders », a-t-il dit.

La visite des stands d'exposition-ventes des produits de la mangue par les officiels

Plusieurs activités vont meubler ces deux jours de travaux, à savoir des panels et communications en lien avec le thème de cette édition. Ces communications ouvrirons des débats sur l'apport de la femme à l'activité de transformation et sur comment accompagner ces femmes pour qu'elles puissent mieux contribuer au développement de la filière. Il y aura une communication de la Caisse populaire sur les opportunités de financement dans le secteur de la filière mangue, etc. La cérémonie d'ouverture des travaux était placée sous la présidence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, représenté par son conseiller technique, Boubié Ido, qui a salué l'organisation de cette activité.

Le conseiller technique du gouverneur des Hauts-Bassins, Boubié Ido, a salué l'organisation de cette activité

L'initiative de l'activité saluée à sa juste valeur

« L'organisation de ces journées est une très belle initiative en ce sens qu'elles visent à promouvoir la filière, notamment la chaîne de transformation qui est une chaîne de plus-value. C'est elle qui permet de créer plus d'emplois, plus de richesses, au profit de ces braves femmes. Nous saluons ainsi les organisateurs de ces journées qui vont permettre de poser la réflexion pour que sortent de bonnes idées qui permettront de réserver de beaux jours à cette filière de transformation », a-t-il indiqué.

Cette édition est co-marrainée par Alice Riouall/Diallo et Sarata Bostal, deux figures incontournables de la mangue au Burkina Faso. Prenant la parole au nom des marraines, madame Riouall, directrice générale de l'entreprise Mango-so, a d'abord invité les femmes à persévérer, tout en prenant exemple sur son cas. « Étant moi-même partie de rien, je souhaite partager mon expérience avec les femmes afin qu'elles comprennent que ce rêve de réussite est accessible à toutes, à condition de s'en donner les moyens. Je suis partie de volontaire à chef d'entreprise aujourd'hui. Donc il y a de la place pour tout le monde et il va falloir que chaque femme accepte de travailler dur », a-t-elle partagé.

La marraine Alice Riouall/Diallo rappelant les difficultés rencontrées par la filière

Elle ne manque pas de souligner les difficultés rencontrées avec la filière. En effet, malgré le potentiel indéniable de la transformation et l'accompagnement de l'Etat, les acteurs font face à des défis qu'ils doivent surmonter. Bien que le Burkina Faso soit leader en matière de production de mangue séchée bio, les difficultés liées à la qualité, au coût de l'énergie, la concurrence et la baisse de la demande sur les marchés traditionnels de l'Europe, pour ne citer que cela, sont des éléments qui pourraient s'avérer préjudiciable dans le futur. Elle invite ainsi le gouvernement à jeter un regard sur la transformation.

Une vue des produits de la mangue exposés

« Il faut que les femmes se fassent entendre davantage au niveau du gouvernement parce que nous rencontrons beaucoup de difficultés dans la filière mangue. Cette année nous n'avons travaillé que deux mois. Nous n'avons pas atteint nos objectifs et nos clients ne sont pas satisfaits. Nous sommes inquiètes pour la campagne prochaine. C'est pourquoi nous saisissons cette occasion pour inviter les autorités à jeter un regard sur l'activité de la transformation de la mangue car elle est porteuse », a-t-elle laissé entendre. Avant d'adresser ses remerciements aux organisateurs dont le PTRAMAB et l'Agrodev services ainsi que tous les acteurs qui accompagne l'organisation de ces journées.

A l'issue de la cérémonie d'ouverture des travaux, les officiels ont saisi l'occasion pour visiter les exposition-ventes des produits de la mangue ainsi que des technologies y relatives.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Le « Livre Blanc » de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'innovation présenté à la Banque mondiale

Thu, 18/07/2024 - 23:05

Le 28 février 2024, le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, le Pr Adjima Thiombiano, recevait officiellement la version finale du « Livre Blanc » de son département, ainsi que le plan d'action qui l'accompagne. Un peu moins de cinq mois après, soit le 17 juillet 2024, une rencontre s'est tenue au Bureau de la Banque mondiale à Ouagadougou, en présence des spécialistes du secteur de l'éducation de l'institution et d'universitaires, en vue d'échanger sur le précieux document.

Pour le Directeur de Cabinet, Dr Roger Honorat Charles Nebié, représentant le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, son Ministère accorde une priorité aux conclusions du « Livre blanc » qui s'inscrit en droite ligne avec « L'initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous » , adopté en Conseil des Ministres du 20 juin 2024.

Hamoud Abdel Wedoud Kamil, Représentant Résident de la Banque mondiale au Burkina Faso a quant à lui souligné dans son mot introductif, tout l'intérêt que son institution accorde au secteur de l'éducation ainsi que sa disponibilité à accompagner l'initiative du « Livre blanc ». Il a par ailleurs félicité les différents experts, pour la résilience dont fait preuve le système éducatif du Burkina Faso, qui paye un lourd tribut de la crise sécuritaire.

Le « Livre Blanc » présente un diagnostic holistique du système de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation du pays. Véritable boussole, il fait ressortir les forces et les faiblesses du système académique et propose des recommandations pour « un système éducatif démocratique, performant, inclusif et ouvert sur le monde, développant les compétences et l'expertise nécessaires et suffisantes pour le développement socioéconomique du Burkina Faso ». Le plan d'action qui en découle s'articule autour de quatre axes stratégiques à savoir : l'offre et la qualité de l'enseignement supérieur ; la promotion de la recherche et l'innovation ; la fourniture des services sociaux aux étudiants, et enfin l'amélioration de la gouvernance.

Il faut rappeler que le Burkina Faso, à travers le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation bénéficie de l'appui de la Banque mondiale dans le cadre du Projet d'Appui à l'Enseignement Supérieur (PAES). A ce titre, huit instituts d'enseignement supérieur et de recherche (IESR) ont déjà bénéficié de financements pour la mise en œuvre de leurs Contrats de performance 2021-2023, signés entre lesdits IESR et le Ministère.

La rencontre a été l'occasion de s'appesantir sur l'appui du PAES, qui a révolutionné le paysage de l'enseignement supérieur au Burkina-Faso, et a donné l'occasion à tous les acteurs de se tourner vers l'avenir tracé par le « Livre Blanc » qui requiert un financement de 115 milliards de FCFA.

Categories: Afrique

Prise en charge des enfants vulnérables et enfants en danger : L'ONG-D Le Soleil dans la main innove !

Thu, 18/07/2024 - 23:00

L'ONG-D luxembourgeoise met en œuvre son programme d'appui à l'éducation et de protection de l'enfance depuis l'année 2022, et ceci jusqu'en 2026. Ce programme est destiné aux enfants et aux jeunes vulnérables dans les provinces du Bam et du Boulkiemdé au Burkina Faso avec plusieurs types d'accompagnements.
Pour ce faire, l'ONG a conçu un système digitalisé de collecte d'informations et de traitement des données, qui permet une plus grande équité dans la prise en charge des enfants et des jeunes.
Une innovation majeure, où le numérique permet d'aider les ONG à répondre aux besoins des populations avec précision.

Malgré le contexte politique et sécuritaire très instable, l'ONG continue à œuvrer pour le développement et investit à long terme avec le programme « BIIG VEENEM », qui se déroule de janvier 2022 à décembre 2026 les dans les provinces du Bam et du Boulkiemdé. Le budget du programme s'élève à près de 3 Milliards de Francs CFA et est financé à hauteur de 80% par le ministère des affaires étrangères du gouvernement luxembourgeois. Les 20% restants émanent des dons de citoyens luxembourgeois et européens, ainsi que d'autres organismes d'aide. Ce programme couvre la protection de l'enfance et l'appui à l'éducation. Nous aborderons dans cet article le volet digitalisation des méthodes de travail dans le social, ce qui constitue une véritable innovation.

Au Burkina Faso le seuil de pauvreté affecte énormément de foyers. Les enfants en subissent les conséquences avec une grande vulnérabilité qui se décline parfois par une difficulté à accéder à l'école, à bénéficier d'une prise en charge sanitaire, ou pire, de satisfaire les besoins alimentaires.
Au-delà - comme dans malheureusement toutes les sociétés - les enfants sont parfois victimes de violences : physique, psychique, morale ou sexuelle. Il faut alors agir et les protéger : c'est la mission que l'ONG remplit depuis 2009 avec le Centre Aide aux Enfants en Danger (CAED) Noomdo.
Depuis 2016, l'ONG vient également en aide aux enfants vivants en rue, un phénomène grandissant qui en dit long sur la vulnérabilité des enfants au Burkina Faso.

Pour faire face au grand nombre de demandes de prise en charge et éviter les analyses subjectives, l'ONG le Soleil dans la Main à mis en place un système digitalisé d'analyse des cas.

David Demange, Directeur de l'ONG, a imaginé cet outil numérique, afin de mettre la science et les avancées technologiques au service de l'humain et des enfants en danger. Conscient que la protection de l'enfance n'est pourtant pas une discipline scientifique, la protection de l'enfance étant une discipline complexe, empirique et imprécise comme l'est l'être humain. La complexité de cette innovation était donc de coupler l'approche humaniste et sensible avec une approche digitale et scientifique.

Pour cela M. Demange, s'est appuyé sur les expériences empiriques accumulées de l'ONG au Burkina Faso depuis 2002. En effet, l'ONG a été très souvent confrontée au défi d'identifier de la façon plus objective possible les bénéficiaires les plus vulnérables parmi les vulnérables. Les apports d'experts en sociologie, psychologie, sexologie, protection de l'enfance, statistiques, informatique ont été nécessaires pour développer de toute pièce l'outil d'analyse et de traitement des données le plus précis possible, afin répondre avec la plus grande efficience à la détresse et le danger des enfants. Les fonds étant limités, ce ciblage efficient à l'aide d'un outil digital permet tout simplement de n'oublier personne et d'éviter également les prises en charge inadaptées.

Prenons l'exemple d'un enfant en situation de vulnérabilité, mais dont la sphère affective est forte autour de l'enfant : un appui à gagner de meilleurs revenus pour les parents est préférable à une mise à l'abri et un placement de l'enfant dans un CAED.

Petite parenthèse sur l'équipe pluridisciplinaire qui a travaillé sur le sujet sous la direction de M. David Demange : Les questions ont été élaborées (2020-2022) par David Demange, Adeline Kafando psychologue, Isabelle Motel-Picard sexologue…
L'algorithme d'analyse a été programmé par Jean Luca Moralès, étudiant de l'université Paris Dauphine à Paris (2022). La programmation de l'application (2024) a été réalisée par Massahoud Kombassere, étudiant du Burkina Institute of Technology (B.I.T.) à Koudougou, sous la supervision du professeur Rachid Gaëtan Nabolle.

Comment fonctionne ce système ? C'est assez simple : l'enquêteur pose un cadre d'échange avec l'enfant propice à un échange de confiance. Ensuite, ce sont environ 120 questions qui sont posées à l'enfant pour comprendre dans quel contexte il vit. Contexte assez large, puisque les questions sont de plusieurs registres : affectif, social, familial, scolaire, sanitaire, alimentaire…

À partir des réponses aux 120 questions, portant sur des aspects factuels mais aussi sur des aspects sensibles et émotionnels, des scores sont attribués et des calculs sont réalisés pour situer les types de dangers que l'enfant subit ou encore des vulnérabilités auxquelles lui ou sa famille sont confrontés. L'algorithme de calcul permet de caractériser la vulnérabilité d'un enfant en la comparant à la vulnérabilité de l'ensemble des enfants interrogés. Cette méthode relative permet de sortir les cas les plus vulnérables par rapport à la moyenne rencontrée. Plus nous avons d'enquêtes réalisées, plus nous affinons les quantiles des seuils de vulnérabilité et donc des prises en charges nécessaires.

En complément, l'enquêteur - qui doit être un travailleur social qualifié - reste proactif en donnant son avis en fin d'entretien avec l'enfant.
Ainsi, l'enquête donne des résultats et l'enquêteur donne son analyse : les deux peuvent converger ou s'il y a une différence, alors il sera procédé à une visite complémentaire auprès de l'enfant pour trancher.
La convergence des points de vue subjectifs de l'agent enquêteur et des scores scientifiques de l'application constitue un gain de confiance, d'efficience, de transparence et d'équité de la prise en charge.

Ainsi, l'aide peut rapidement s'organiser avec différents types de prises en charge comme :
La prise en charge sanitaire d'urgence,
La mise à l'abri d'urgence,
L'appui en vivres de la famille,
La facilitation de l'accès à la scolarisation,
L'appui de la famille ou du jeune avec une AGR pour aider à l'autonomisation économique,

L'outil digital d'enquête SOLEIL est donc un outil d'aide pour l'identification et la classification des vulnérabilités et des dangers, mais cet outil ne remplace pas le professionnalisme des acteurs de la protection de l'enfance et la sensibilité humaine !

Nous publions cet article partager notre innovation avec les acteurs. Cette activité « prototypale » sera nous l'espérons démultipliée par d'autres acteurs privés ou publics. Nous tenons à disposition notre savoir-faire comme « open source ».

Espérant d'une part trouver des partenaires, pour développer l'outil à plus grande échelle et d'autre part pour trouver des financements afin aider encore davantage d'enfants en situation de détresse, pour qu'ils puissent porter un avenir meilleur pour leur pays : grandir dans de bonnes conditions ne peut être que bénéfique à toute la population.

Auteur
David Demange
Directeur des Activités
Architecte
ONG LE SOLEIL DANS LA MAIN
Luxembourg
www.soleil.lu

L'enquêteur et l'enfant – collecte des données digitalisées

Categories: Afrique

Burkina/Coopération : « La solidarité est essentielle : lorsque notre voisin a besoin d'aide, il est de notre devoir de répondre présents et de lui apporter notre soutien » (représentant ONG ASA, Césaire Ouédraogo)

Thu, 18/07/2024 - 22:07

Le gouvernement burkinabè a procédé à la signature et au renouvellement de Conventions avec plusieurs organisations internationales de développement intervenant au Burkina dans plusieurs domaines, ce jeudi 18 juillet 2024 à Ouagadougou. Parmi ces partenaires, l'Organisation non-gouvernementale ivoirienne, Afrique Secours et Assistance (ASA), présente au Burkina depuis 2021 dans les domaines de l'humanitaire, la cohésion sociale, l'autonomisation des femmes et de l'éducation. Un renouvellement de confiance dans un contexte de besoins énormes sur le terrain, comme l'ont souligné les parties elles-mêmes.

Avec pour vision de participer à la construction d'un monde sans violence et discrimination, où les populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants ont équitablement accès aux biens élémentaires avec plus de dignité, l'Afrique Secours et Assistance (ASA) est une Organisation non-gouvernementale (ONG) créée en 1998 en Côte d'Ivoire, où elle a son siège. Elle intervient, outre en Côte d'Ivoire, dans plusieurs pays, comme le Mali, la République démocratique du Congo (RDC), le Niger, la Centrafrique... où elle a acquis de solides expériences dans ses principaux domaines d'intervention. Il s'agit de la protection humanitaire, la cohésion sociale, l'autonomisation des femmes, les moyens de subsistance (appuis aux communautés à travers des activités génératrices de revenus, à titre individuel ou collectif) et l'éducation.

Au Burkina Faso, ASA est présente depuis fin 2021, avec des interventions à proprement dites qui ont démarré en 2022. Elle a, à ce jour, plusieurs actions et acquis à son actif. On peut, en illustration et au titre du volet relatif à l'éducation, rappeler la prise en charge de plusieurs centaines d'élèves en classe d'examen et de déplacés internes ; l'implication d'enseignants et de responsables d'école ; l'accompagnement de structures locales d'enseignements primaire et non-formel ; la distribution de matériel didactique et appuis divers aux enseignants.

Dans le domaine lié à la “protection et assistance aux personnes vulnérables”, on liste également plusieurs milliers de personnes ayant bénéficié d'assistances multiples et diverses, parmi lesquelles, des personnes vulnérables (enfants, femmes) ; le maillage communautaire ; la formation et la mise en activité de volontaires associatifs ; la mise en place d'une trentaine de Comités de protection ; la tenue de 267 séances de sensibilisation sur la protection de l'enfance et la prévention des violences basées sur le genre (plus de sept mille personnes touchées).

En ce qui concerne le volet Cohésion sociale, qui a consisté au renforcement du mécanisme endogène, il s'est traduit par la mise en place de 60 comités de cohésion sociale, dix Observatoires villageois communaux/départementaux, 360 membres des comités ; la formation de 60 membres des observatoires ; l'organisation de 90 rencontres inter-communautaires.

ASA a également mené des activités de promotion et de consolidation de la paix, à travers notamment des émissions radios interactives ; l'organisation de théâtres communautaires interactifs ; la tenue d'événements culturels et de volontariat autour de la salubrité ; des séances de sensibilisation sur la promotion de la paix et de la cohésion sociale.

Quant au volet lié à la mobilisation communautaire autour de la cohésion sociale, les activités ont consisté en la mobilisation de 60 comités mixtes de cohésion sociale (redynamisation pour des activités de sensibilisation sur l'acceptation mutuelle, la tolérance et la cohésion sociale), au soutien aux “Ambassadeurs” culturels du HCR (Haut-commissariat des Nations-unies pour les réfugiés) et aux “Amazones”.

Césaire Ouédraogo se félicite de cette confiance renouvelée au bénéfice des populations, notamment celles vulnérables.

Selon le directeur général de la Coopération, Inoussa Ouiminga, cette instance de signature de convention marque donc l'intérêt que le gouvernement accorde à ces organisations dans la prise en charge des populations en difficultés. “Face à la diversité et à la complexité des besoins sociaux, couplés à la situation sécuritaire et humanitaire difficile, le gouvernement ne saura impulser un développement économique et social conséquent sans la contribution de ses partenaires. Cet apport contribue à la réduction de la vulnérabilité des populations à travers des domaines et secteurs variés, tels que l'éducation, la santé, l'agriculture, les secours d'urgence et bien d'autres. (....). La mise en œuvre du Plan d'action pour la stabilisation et le développement (référentiel d'orientation actuelle du gouvernement) requiert l'implication et la participation de tous les acteurs de développement”, a mis en relief M. Ouiminga, qui a présidé la cérémonie de signature.

Le représentant adjoint de ASA, Césaire Ouédraogo (à gauche) et le directeur général de la Coopération, Inoussa Ouiminga, présentant la convention après la signature.

Le représentant adjoint de ASA, Césaire Ouédraogo, s'est, lui également, félicité de cette confiance renouvelée par les autorités burkinabè, la pensée tournée vers les nombreux besoins des populations sur le terrain. “ASA est une ONG ivoirienne..., du coup, comme la Côte d'Ivoire est voisine au Burkina, et pour paraphraser un adage en mooré : lorsque notre voisin a besoin d'aide, il est de notre devoir de répondre présents et de lui apporter notre soutien. Voilà pourquoi, l'ONG a décidé, en 2021, de venir s'installer au Burkina et d'aider particulièrement dans le domaine humanitaire, en apportant un secours surtout aux enfants, aux femmes et aux personnes déplacées internes”, a soutenu le représentant à l'issue de la signature, précisant que l'ONG ASA, qui avait ciblé au départ la région du Centre-nord, intervient aujourd'hui partout où le besoin se trouve.
Pour mener ses actions de façon efficace et efficiente, ASA s'appuie sur des organisations locales sur le terrain et les communautés elles-mêmes.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/ Cohésion sociale : La première session du programme COSED ouverte à Ouagadougou

Thu, 18/07/2024 - 21:52

La première session du comité de pilotage du programme « Cohésion sociale, sécurité et État de droit » (COSED), s'est tenue ce jeudi 18 juillet 2024 à Ouagadougou. Cette session de pilotage, première de l'année 2024, va adopter le rapport d'exécution de l'année 2023 et examiner celui de l'année 2024. Mis en œuvre par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec le gouvernement burkinabè, le programme vise à renforcer la cohésion sociale et l'Etat de droit au Burkina Faso.

Après six ans de mise en œuvre dans un contexte sécuritaire difficile, le COSED continue de dérouler son programme jusqu'en 2025. A l'ouverture de cette session, la présidente du comité de pilotage, Augustine Denise Bado, par ailleurs directrice générale de l'administration judiciaire, s'est réjouie de l'extension du programme jusqu'en 2025. « Si l'on peut se réjouir de l'extension du programme COSED jusqu'en fin 2025 pour permettre la réalisation de toutes les activités prévues, un défi reste cependant, à relever. Il s'agit de la mobilisation des fonds, car certains partenaires, tout en marquant leur accord pour l'extension du programme, ont conditionné l'utilisation de leurs fonds respectivement jusqu'en fin septembre et fin décembre 2024. Ce qui appelle à une mobilisation de ressources additionnelles pour couvrir la période 2025 et pour laquelle une forte collaboration s'impose », a-t-elle souligné. La prorogation est une preuve de la pertinence de ce programme, a-t-elle ajouté. Pour cela, elle a traduit sa gratitude aux autorités pour cette prorogation qui atteste de la pertinence du programme COSED et de sa contribution aux efforts du gouvernement.

La présidente du comite de pilotage, Augustine Denise Bado a salué l'engagement des partenaires

« Je voudrais également réitérer au Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et ses partenaires, notamment l'Allemagne, la Suède et les Etats-Unis d'Amérique, la reconnaissance du gouvernement du Burkina Faso pour leur accompagnement qui a permis d'obtenir des résultats probants dans les trois composantes du programme que sont la justice et les droits humains, la sécurité et la cohésion sociale et la réconciliation nationale », laisse-t-elle entendre.

Le déroulement du plan d'action du COSED n'a pas été un fleuve tranquille. La mise en œuvre des actions du programme COSED en 2023 et durant le premier semestre de l'année 2024 a été impactée par un contexte national marqué par les crises sécuritaires et politiques que connaît le pays. « A l'instar des différentes actions de développement exécutées au Burkina Faso, en effet, le Programme COSED a été fortement impacté par la crise sécuritaire avec pour conséquence le ralentissement de la mise en œuvre des activités surtout dans sa composante 2 (sécurité) dont plusieurs activités n'ont pu être totalement réalisées », explique Augustine Denise Bado .

Losseni Cissé, a représenté le Représentant Résident Adjoint du PNUD Éloi Kouadio

Par la voix du représentant résident adjoint du PNUD, Losseni Cissé a indiqué que la tenue des sessions de comités de pilotage des projets et programmes, au-delà de répondre à une exigence réglementaire, constitue un moment d'une importance capitale. Car ces sessions, affirme t-il, offrent un cadre de concertation, d'échanges et surtout d'orientation stratégique de l'exécution des projets et programme. « Ces sessions permettent en outre, de maximiser les chances de succès de la mise en œuvre du projet, en suivant de près son état d'avancement et en prenant des décisions de commun accord entre tous les acteurs », a-t-il conclu.

Lire aussi : Paix et cohésion sociale : Le PNUD lance le programme COSED.

S.I.K
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : La Poste sollicite l'accompagnement des hommes de presse pour la vulgarisation de ses produits

Thu, 18/07/2024 - 21:26

A l'horizon 2026, La Poste du Burkina Faso entend être leader de la chaîne logistique postale et des services financiers de proximité, mais aussi, créatrice de valeurs pour le client et la nation à l'ère du numérique. Pour cela, l'institution dirigée par Ibrahim Saba veut savoir compter sur la presse nationale, afin de porter haut ses différentes actions entreprises au profit des Burkinabè. C'est du moins ce qui est ressorti des échanges voulues par le directeur général de La Poste Burkina ce jeudi 18 juillet 2024, autour d'un déjeuner de presse.

L'insécurité a touché tous les secteurs de la vie au Burkina Faso. Au niveau de La Poste, une vingtaine d'agences ont dû fermer. Et pour s'adapter au contexte, plusieurs stratégies s'appuyant sur la force du numérique ont été développées, non seulement pour réemployer les personnes qui officiaient dans ces agences, mais aussi, pour poursuivre l'objectif premier qui est la satisfaction du client.

« Le recrutement pour les postes au sein de la Poste Burkina Faso se fera dans la transparence » Ibrahim Saba

« Nous avons saisi cela pour développer les services à valeur ajoutée et nous positionner comme le livreur au dernier kilomètre. Il faut aussi savoir que le numérique ne dématérialise pas tout. Il faut, à la fin, livrer quelque chose. Et pour livrer cette chose, la poste du Burkina Faso joue un grand rôle, tout en utilisant aujourd'hui, le numérique pour améliorer nos processus, et toucher beaucoup plus de populations », a laissé entendre le directeur général de La Poste Burkina Faso, Ibrahim Saba.

Ainsi, le développement des plateformes numériques, le positionnement sur le E-commerce, la mise en place de FasoRanana qui permet de commander et de se faire livrer un article à domicile, de E-Doc qui permet d'établir des actes de naissance et de les faire livrer, et le développement du mobile banking pour faire un dépôt ou un retrait, sont autant d'innovations de La Poste Burkina Faso, pour satisfaire sa clientèle.

Une vue des hommes de presse présents à cette rencontre

Et en rencontrant la presse ce mercredi 18 juillet 2024, Ibrahim Saba a voulu qu'elle accompagne toujours son institution à toucher beaucoup plus de Burkinabè car dit-il : « on a fait de la résilience et on est en train de faire de l'extraordinaire. » Jadis intermédiaire entre l'Etat et les administrés pour la livraison de certains actes administratifs tels que les casiers judiciaires, La Poste Burkina Faso a profité de l'occasion pour lancer un appel à l'Etat afin que cette activité puisse reprendre son cours.

Erwan Compaoré
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Burkina Faso : Des directeurs des services d'informations à l'école de la dématérialisation des procédures de l'administration publique

Thu, 18/07/2024 - 19:00

Des directeurs des systèmes d'informations (DSI) des ministères et institutions du Burkina Faso sont réunis ce jeudi 18 juillet 2024, à Koudougou, dans le cadre d'un séminaire de formation et d'échanges autour du thème : « Le DSI, catalyseur de la dématérialisation des procédures de l'administration publique ». Les travaux, qui s'étalent sur quatre jours, devraient permettre avec l'accompagnement du Cabinet Yilys, de fournir aux DSI, des outils nécessaires pour une gestion efficace des projets de digitalisation, pour un management performant de leurs équipes et pour une meilleure collaboration avec les métiers. Ce séminaire est placé sous le patronage du ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, et sous la présidence de la ministre de la transition digitale, des postes et des communications électroniques, Dr Aminata Zerbo.

La maturité numérique s'impose comme un défi majeur à relever par les États africains en vue d'accélérer le développement socioéconomique et nécessite également une mobilisation transversale de l'ensemble des acteurs de l'écosystème du numérique tant au niveau de l'administration que du secteur privé. Dans cette perspective, le gouvernement burkinabè a entrepris plusieurs projets conduits par le ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques (MTDPCE), de concert avec les autres départements ministériels, en vue de la transformation digitale de l'administration publique. Afin d'accélérer cette dynamique, des assises nationales sur la dématérialisation des procédures administratives ont été tenues du 11 au 13 avril 2024, à Ouagadougou, pour mobiliser et engager tous les acteurs en définissant une feuille de route à cet effet. Après une mise en œuvre de cette feuille de route et l'élaboration d'une autre au titre de l'année 2024, le MTDPCE, à travers la direction générale de la transformation digitale organise du 18 au 21 juillet 2024, à Koudougou, un séminaire au profit des directeurs des systèmes d'informations (DSI) des ministères et institutions du Burkina Faso.

Les participants ont posé pour la postérité

À l'ouverture des travaux, le patron de la cérémonie, le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, a rappelé le rôle clé des DSI dans le processus de dématérialisation des procédures de l'administration publique. « Vous êtes les artisans de cette transformation, les garants de notre succès dans cette transition numérique. Votre expertise et votre engagement sont indispensables pour mener à bien cette mission. Vous avez la responsabilité de catalyser les efforts de digitalisation et de veiller permanemment pour que notre administration publique soit à la hauteur des attentes de nos citoyens et des exigences de notre temps », a indiqué le ministre Bassolma Bazié avant d'exhorter les participants à œuvrer pour une administration publique modernisée, souveraine et résolument tournée vers l'avenir, au service du développement durable de la nation et du bien-être des citoyens.

Le gouvernement est fermement engagé dans une démarche de transformation profonde de notre administration publique, a rappelé le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié

Pour la présidente de ce rendez-vous du donner et du recevoir, Dr Aminata Zerbo, la MTDP, la transition digitale n'est plus une option, mais une nécessité impérieuse pour que les pays puissent saisir les immenses opportunités offertes par le numérique et ainsi accélérer leur développement. « Les pays africains, plus que les autres, se doivent de ne pas rater cette révolution. Et notre pays, le Burkina Faso, fait partie de ces pays engagés à ne pas rater ce train. Et plus que jamais, le Burkina Faso a une chance inouïe d'atteindre cet objectif, cette chance c'est la compréhension et l'engagement de ses premières autorités pour ce processus », a-t-elle déclaré.

Aussi, pour relever les défis de l'heure, les acteurs doivent retrousser encore plus les manches et se doter de tous les mécanismes et outils, selon elle. C'est dans cette dynamique et à la suite de plusieurs autres initiatives que s'inscrit le présent séminaire qui a pour thème : « Le DSI, catalyseur de la dématérialisation des procédures de l'administration publique ». Un thème qui renvoie à la responsabilité des DSI mais également au rôle central qu'ils jouent dans ce processus.

« Ensemble, faisons de la transition digitale une réalité tangible pour la souveraineté et pour le développement socio-économique de notre nation », a lancé la ministre de la transition digitale, Dr Aminata Zerbo

En effet, malgré les acquis importants, notamment dans la mise en œuvre de la feuille de route de la dématérialisation 2023, le chemin pour une transition digitale effective de l'administration burkinabè reste encore long et les insuffisances qui subsistent méritent d'être relevées afin que des solutions idoines soient trouvées, constate la ministre de la transition digitale. « La mise en ligne des plateformes est l'objectif recherché. Mais cela doit se faire en prenant un minimum de dispositions pour protéger non seulement l'administration elle-même, mais également les usagers », a-t-elle fait remarquer. La première responsable du département en charge de la transition digitale a saisi l'occasion pour exhorter au respect des dispositions du décret encadrant la mise en exploitation des plateformes de l'administration. Ceci en vue de mettre en ligne des plateformes efficaces et sécurisées mais également avoir de la cohérence dans les actions de dématérialisation.

Vue des participants lors de la cérémonie d'ouverture

La mise en ligne des plateformes est projetée d'ici le 31 décembre 2024. La ministre Zerbo a réaffirmé sa disponibilité à accompagner les acteurs dans ce processus et à mettre tout en œuvre pour trouver des solutions idoines et dans la mesure du possible aux difficultés qui sont les leurs. Ce séminaire, qui s'achèvera le 21 juillet prochain, va consister d'une part en des communications suivies d'échanges et d'autre part en des séances plénières.

Il est attendu des DSI, une pleine participation aux travaux

Les communications porteront, entre autres, sur les rôles et responsabilités des DSI dans le processus de dématérialisation des procédures administratives ; les rôles des différents acteurs de l'écosystème dans ce processus, les relations et la nécessaire synergie d'actions entre lesdits acteurs ; les outils à mettre en place pour une gestion efficace des projets de digitalisation.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Transfert Kylian Mbappé au Real Madrid : Enfin l'épilogue d'un long feuilleton

Thu, 18/07/2024 - 14:57

Ça y est, depuis le 3 juin 2024, Kylian Mbappé, est désormais un ex sociétaire du Paris Saint-Germain, suite à sa signature avec le Real Madrid. Il ne restait plus que la présentation officielle du joueur, laquelle est intervenue le 16 juillet dans une ambiance de rock star. Zinedine Zidane, ancienne gloire, et coach emblématique du club était à ses côtés. Chronique d'un feuilleton de transfert qui aura duré sept ans.

De mémoire de tractations pour le transfert d'un joueur, le cas de Kylian Mbappé est atypique. Formé à l'AS Monaco, et transféré au Paris Saint-Germain(PSG) dès l'âge de 18 ans, le Real Madrid avait l'œil sur lui, et œuvrait pour l'arracher au PSG. Mbappé a pris part à la coupe du monde de la FIFA Russie 2018 (avec le sacre de l'équipe de France) et a brillé de mille feux avec à la clé la distinction de meilleur jeune du tournoi, sa cote s'est grandement accrue. Pour rien donc au monde, le PSG n'entendait se séparer de son joyau.

Kylian Mbappé et le président du Real Madrid Florentino Peres ont paraphé un contrat de 5 ans.

Kylian Mbappé était devenu la vitrine du PSG, sinon l'ambassadeur de toute la France du football. Les choses vont donc se compliquer pour le Real Madrid pour les tractations avec Mbappé dès la fin de son premier contrat avec le PSG. L'affaire va même prendre une tournure nationale avec les implications du président de la République française Emmanuel Macron, de l'ancien président Nicolas Sarkozy pour convaincre Kylian Mbappé de ne pas céder aux pressions du Real Madrid, la famille même du joueur est sollicitée à cet effet. Le transfert donc du joueur a pris une envergure politico-sportive, du jamais vu dans l'histoire de transfert d'un joueur. Et naturellement le PSG va monter les enchères pour le renouvellement du contrat de Mbappé, avec des émoluments stratosphériques de plus de 70 millions d'euros annuels, de même que des pouvoirs lui sont conférés au sein du club.

Le président du Real Madrid présentant Mbappé aux Madridistans.

La présence dans le club de Neymar Junior et de Leonel Messi n'enlèvera en rien la prédominance de Kylian Mbappé. Avec une telle pression tous azimuts sur les épaules de l'adolescent, Kylian Mbappé a fini par renouveler son contrat avec le PSG au grand dam du Real Madrid. Le renouvellement du contrat courait jusqu'à juin 2024. À l'approche de l'échéance, les mêmes tractations qui avaient prévalu au renouvellement vont reprendre de plus belle, avec l'ultime intervention de l'Emir du Qatar « himself » qui hausse dorénavant les émoluments de Mbappé à 80 millions d'euros. Le joueur a maintenant 25 ans, ce n'est plus l'adolescent de 18 ans d'hier. Mbappé sait que c'est maintenant ou jamais d'aller au Real Madrid, et on s'imagine mal le Real Madrid, recruter un trentenaire. Malgré les pressions tant sportives que politiques, pour amener Kylian à prolonger son contrat au-delà de juin 2024, c'est niet cette fois-ci et il tient mordicus.

Le joueur l'a toujours clamé et répété, son rêve depuis sa tendre enfance, c'est de jouer au Real Madrid, et il est convaincu que c'est dans ce club qu'il pourra réaliser son ambitieux plan de carrière avec plein de trophées. Ainsi donc va se refermer l'interminable feuilleton de transfert de Kylian Mbappé à la Casa Blanca. Depuis ce 16 juillet 2024, la présentation du joueur dans le Santiago-Bernabeu tout flambant neuf à guichets fermés avec près de 85 000 socios et supporters a été faite, parachevant le transfert de Mbappé. Au change, le PSG aura perdu puisque Mbappé en fin de contrat est parti libre, sans contrepartie c'est-à-dire à zéro franc. Tout de même étrange et écœurant de laisser un joueur de la trempe de Mbappé s'en aller à zéro franc.

Mbappé arborera le numéro 9.

Kylian Mbappé a paraphé un contrat de cinq ans jusqu'en juin 2029 avec la Maison Blanche. Si Mbappé ne bénéficie donc pas de prime de transfert, en revanche il va toucher une prime de 100 millions d'euros à la signature, le payement sera échelonné durant son contrat. Ses émoluments annuels sont estimés à 15 millions d'euros, donc très loin de ce qu'il gagnait au PSG, avec cependant une énorme compensation sur les droits à l'image qui s'élèvent à 80%, une vraie manne financière. Kylian Mbappé endossera le maillot No9, resté vacant depuis le départ de Karim Benzema en Arabie Saoudite.

Pour Mbappé, jouer au Real Madrid est un rêve de gosse qui se réalise.

A noter que les maillots floqués du nom de Kylian Mbappé ont été tirés à près de cent mille exemplaires et se sont arrachés comme des petits pains à raison de cent euros la tunique. Si on fait les calculs, c'est comme si le Real Madrid a déjà récupéré une partie de son investissement sur le joueur. Après les honneurs, on attend de Kylian Mbappé, la plus-value qu'il apportera au Real Madrid. Tout un challenge, il tentera de faire autant que son idole Cristiano Ronaldo, qui a offert des Ligas et des Champions league au Real Madrid, avec à la clé quatre ballons d'or pour lui-même.

Barthélemy Kaboré

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Soutenance de thèse de doctorat en médecine : Guy Thierry Ki obtient le grade de docteur avec la mention « Très honorable »

Thu, 18/07/2024 - 14:23

Guy Thierry Ki a soutenu sa thèse de doctorat en médecine sur le thème « Les fistules vésico-utérines au Burkina Faso : aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques ». La soutenance a eu lieu le mercredi 17 juillet 2024, à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, au sein de l'Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR-SDS). Menés sous la direction du Pr Fasnéwindé Aristide Kaboré, du Dr Adama Ouattara et du Dr Itengré Ouédraogo, ses travaux ont fait l'objet d'une étude multicentrique approfondie. La soutenance, présidée par le Pr Charlemagne Ouédraogo, ex-ministre de la santé et expert des questions gynécologiques, a réuni un jury de renom, dont le Dr Clotaire Yaméogo. Après avoir brillamment défendu sa thèse, l'impétrant a été jugé digne de recevoir le grade de docteur avec la mention “Très honorable” et les félicitations du jury.

Grâce à sa thèse intitulée « Les fistules vésico-utérines au Burkina Faso : aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques », Guy Thierry Ki a été couronné du titre de docteur avec les félicitations du jury à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Son étude multicentrique a mis en lumière une problématique cruciale de santé publique.

Dans l'introduction de sa présentation, Guy Thierry Ki définit les fistules vésico-utérines (FVU) comme étant une communication anormale entre la vessie et l'utérus. Rappelant que les fistules uro-génitales représentent un défi majeur des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), il souligne qu'en septembre 2003, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a estimé à environ 2 000 000, le nombre de femmes qui en souffraient dans le monde. Monsieur Ki précise que la majeure partie des cas sont constatés en Afrique sub-saharienne et en Asie du sud, avec une incidence annuelle comprise entre 50 000 et 100 000 cas.

Un véritable fléau pour les femmes

« Au Burkina Faso, comme dans de nombreux pays en développement, les fistules vésico-utérines (FVU) représentent un véritable fléau pour les femmes entraînant une incontinence urinaire permanente et invalidante. Entité autrefois rare, la FVU est de plus en plus fréquente dans les pays en développement. Dix cas ont été observés en 10 ans, au Maroc ; cinq cas en 8 ans, au Sénégal ; et dix-sept cas en 7 ans et demi, au Bénin », a indiqué Guy Thierry Ki.

Le nouveau médecin encadré par les membres du jury composés à sa gauche, respectivement du Pr Charlemagne Ouédraogo et Dr Clotaire Yaméogo, ainsi que du Pr Fasnéwindé Kaboré, à sa droite

Les études menées par « Kaboré et collaborateurs » sur une cohorte de 170 patientes prises en charge pour fistules uro-génitales entre 2010 et 2012, ont révélé, selon monsieur Ki, une prévalence de 8,2%. L'intérêt de son travail, précise-t-il, se justifie par le fort constat de l'absence d'une étude récente, multicentrique et spécifique aux FVU.

L'objectif général de sa recherche a été d'étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des fistules vésico-utérines dans quatre centres de traitement du Burkina Faso, sur une période allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2023. Il a visé spécifiquement à déterminer la fréquence hospitalière de ces fistules, à rapporter les caractéristiques sociodémographiques des patientes, à décrire les aspects cliniques, à présenter les modalités thérapeutiques de la prise en charge, et évaluer les résultats de traitement des patientes.

Les césariennes : principales causes des FVU

La méthodologie adoptée par Guy Thierry Ki est une étude descriptive transversale avec une collecte de données rétrospective. Les données, elles, proviennent de quatre centres : le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), le CHU Souro Sanou, l'Hôpital Schiphra et le Centre médical Renaissance. Sur un total de 1 178 cas de fistules uro-génitales, monsieur Ki relève que ses analyses ont porté sur un échantillon 87 patientes victimes de fistules vésico-utérines, après exclusion des dossiers médicaux inexploitables.

L'assistance à la soutenance de thèse de doctorat de Guy Thierry Ki à l'UFR-SDS de l'UJKZ

Selon Guy Thierry Ki, les résultats ont révélé une fréquence hospitalière des fistules vésico-utérines de 7,3%. Les caractéristiques sociodémographiques des patientes provenant majoritairement des milieux ruraux, ont montré un âge moyen de 36,5 ans, avec 92% de femmes au foyer et 72% de femmes analphabètes.
« A la lumière de ce niveau d'instruction, on pourrait comprendre que l'analphabétisme est un facteur qui entrave l'accès aux soins de la santé sexuelle et reproductive », a interprété l'impétrant. Dans notre étude, le motif de consultation le plus fréquent était la fuite d'urine par les voies génitales dans 88% des cas soit chez 79 patientes. De son analyse, les principales causes de ces fistules sont les césariennes (68%) et les accouchements dystociques (31%).

Sur le plan thérapeutique, monsieur Ki explique que la majorité des interventions ont été réalisées sous rachianesthésie (77%) et par voie haute (83%). Les techniques chirurgicales comprenaient la dissection de la cloison vésico-utérine et la suture séparée de la vessie et de l'utérus. Le taux de succès à la sortie était de 86%, avec une durée moyenne de séjour hospitalier d'environ 26 jours.

Reconnaissant les limites de son étude, dues à la nature rétrospective des données et aux difficultés de suivi des patientes, Guy Thierry Ki a comparé ses résultats avec d'autres études internationales. Cela a montré que la prévalence et les caractéristiques des fistules vésico-utérines au Burkina Faso étaient comparables à celles observées dans d'autres pays africains.

Prévenir les FVU par une meilleure assistance aux accouchements

En conclusion, monsieur Ki a mis en évidence la nécessité d'une prévention adéquate des fistules vésico-utérines par une bonne indication médicale de la césarienne et une meilleure assistance aux accouchements. Il a également formulé des suggestions, notamment le renforcement de la santé maternelle, la sensibilisation aux fistules, la décentralisation des centres de traitement et l'amélioration de l'archivage des dossiers cliniques.

Médecin nouvellement investi, monsieur Ki a fait le serment suivant : « Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et je n'exigerai jamais de salaire au-dessus de mon travail… »

Le président du jury, Pr Charlemagne Ouédraogo a prodigué des conseils au jeune médecin. « Cela fait 30 ans que je travaille en tant que médecin et je ne suis jamais allé en grève. N'est pas médecin qui veut. Le médecin incarne des valeurs comme le respect des aînés, une courtoisie et une attention particulière à l'égard des patients, l'esprit d'équipe, et surtout l'ardeur au travail », a-t-il interpelé monsieur Ki.

La présentation de Guy Thierry Ki a été saluée par le jury pour sa rigueur scientifique et son apport significatif à la compréhension et à la gestion des fistules vésico-utérines au Burkina Faso, lui valant ainsi le titre de docteur avec les félicitations du jury.

Hamed Nanéma
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Session technique pour aligner les contenus des curricula harmonisés de Formation de Base et de Formation spécialisée dans les trois Langues officielles de la CEDEAO

Thu, 18/07/2024 - 12:05

Lomé, Togo - 15 juillet 2024. La Session Technique d'Alignement des Contenus des 54 Curricula Harmonisés de la formation de Base et la formation spécialisée dans trois blocs de langues officielles de l'espace CEDEAO a débuté aujourd'hui à l'Hôtel 2 Février à Lomé, République du Togo. Cet événement, réunit des représentants de tous les pays membres de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé pour discuter de l'harmonisation des programmes éducatifs dans le domaine de la santé.

La session d'ouverture a été marquée par un message de remerciements et de solidarité du Président du Conseil Régional pour la Formation des Professionnels de Santé (CRFPS), suivi de l'allocution du Pr. Adebimpe OLALEKAN en tant qure porte parole du représentant pays de la CEDEAO

Dans son discours de bienvenue, le Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI, Directeur Général de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), a mis en avant plusieurs initiatives de l'OOAS ainsi que les problèmes de ressources humaines en santé dans notre région.

Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI a souligné dans son discours l'importance de l'harmonisation et du renforcement des programmes de formation en santé, en allant de la formation de base jusqu'au super-spécialités, et incluant toutes les catégories professionnelles.

Il a mis en avant la création de modules unifiés pour les agents de santé communautaires, visant à standardiser et améliorer les services dans la région.

Cette initiative a également permis la formation de 44 professionnels de la santé dans des domaines critiques, renforçant ainsi leurs compétences, ainsi que le soutien financier aux États membres pour la mise en œuvre des programmes. Un plan d'action régional a été élaboré pour motiver et retenir les professionnels de santé, en particulier dans les zones reculées et difficiles d'accès.

Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI a saisi l'occasion pour remercier la présence et le soutien des partenaires de l'OOAS, y compris le CAMES, l'OMS,l'USAID sans oublier les structures de régulation de la formation en santé, les collèges, les universités, les institutions de formation et les associations de professionnels de santé.

La session d'ouverture a également compté sur la présence du représentant du Ministre de la Santé du Togo, M. Balogou KOFI, qui s'est exprimé avec enthousiasme sur la tenue de l'événement. Dans son discours, il a souligné l'importance de la Session Technique pour l'alignement des contenus des 54 programmes harmonisés de formation spécialisée dans les trois langues officielles de la CEDEAO.

"L'espace CEDEAO est le premier au monde à procéder à l'harmonisation des programmes de formation en santé", a déclaré M. KOFI, en saluant l'initiative il a conclut en précisant la pertinence de cette initiative pour l'amélioration de la qualité de la formation des professionnels de santé.

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Décès de Agnès BINGO : Faire-part

Thu, 18/07/2024 - 12:00

Le Président du Groupement Professionnel de Pétroliers Indépendants du Burkina Faso (GPPI – BF), a la profonde tristesse d'annoncer le décès de Madame Agnès BINGO – Sécrétaire à l'Information au sein du Bureau Exécutif et Directrice Générale de Sanem Kom International (SKI) – survenu le Mercredi 17 Juillet 2024 à Ouagadougou

Madame Agnès BINGO, fut un membre actif et respecté au sein du GPPI – BF. Elle laisse derrière elle une famille éplorée et des confrères qui se souviendront toujours de son engagement en faveur de l'émergence d'acteurs locaux dynamiques, au sein du secteur pétrolier du Burkina Faso.

La GPPI – BF présente ses sincères condoléances à la famille et aux collaborateurs de Madame Agnès BINGO.

Le programme des obsèques se déroulera comme suit :

• Vendredi 19 Juillet 2024
o 07H00 – Prière, recueillement et levée du corps à la morgue du CHU de Tengandogo.
o 07H30 – Escale à son domicile sis à Tengandogo
o 08H00 – Départ pour Banfora
o 20H30 - Veillée au domicile familial à Tatana – Secteur 15.

• Samedi 20 Juillet
o 09H00 – Absoute à la Cathédrale Saint Pierre de Banfora, suivie de l'inhumation au Cimetière Municipal de Banfora.

Le Président du GPPI – BF

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Atelier Régional de consensus sur la stratégie Régionale de la Santé Communautaire

Thu, 18/07/2024 - 12:00

Lomé, Togo - 15 juillet 2024. L' Atelier Régional de consensus sur la stratégie Régionale de la Santé Communautaire a débuté par La session d'ouverture et a été marquée par un message de remerciements du Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI, Directeur Général de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS).

Dans son discours de bienvenue, Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI, a souligné l'importance d'intégrer cette dimension communautaire dans toutes les initiatives, afin de prévenir la dégradation de l'état de santé et de s'attaquer aux causes des maladies de manière précoce grâce à une surveillance communautaire efficace. Cette approche permettrait de mettre en place un système d'alerte précoce efficace.

Dr. Melchior Athanase J. C. AÏSSI a également mis en avant la vision stratégique de l'OOAS, qui consiste à engager tous les systèmes de santé dans cette reconnaissance, afin de renforcer la responsabilisation des communautés. Il a souligné l'importance pour la CEDEAO d'adopter une politique régionale de santé communautaire, incluant des directives régionales couvrant divers aspects tels que le paquet essentiel d'activités, la formation des relais communautaires, le respect du genre, la sécurité des agents de santé, ainsi que des modèles de rémunération assurant la pérennité des initiatives.

Dr. Namoudou KEITA, en tant que chef de projet WAHO- USAID in-lead a souhaité la bienvenue aux participants pour leur participation à cet important atelier et a rappelé l'importance cruciale de cette rencontre et l'impact des résultats de telles initiatives sur l'amélioration de la santé des populations dans l'espace CEDEAO.

La session d'ouverture a également compté sur la présence de plusieurs experts notamment experts en santé communautaire, des représentants de l'OOAS et des gestionnaires financiers de l'OOAS du Togo, du Bénin et de la Guinée.

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CESAG : Concours d'entrée en présentiel dans les pays de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) et dans d'autres pays francophones, lusophones et anglophones.

Thu, 18/07/2024 - 10:30

COMMUNIQUE DU CENTRE AFRICAIN D'ETUDES SUPERIEURES EN GESTION (CESAG) DE DAKAR AU TITRE DE L'ANNEE ACADEMIQUE 2024-2025

Le Directeur Général du Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) porte à la connaissance des parents, tuteurs, professionnels, étudiants, et élèves que le CESAG, Institution Régionale d'enseignement supérieur professionnel en gestion, de conseils et de recherche en sciences économiques et de gestion, renoue avec son prestigieux concours d'entrée en présentiel dans les pays de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) et dans d'autres pays francophones, lusophones et anglophones.

La deuxième session du concours se déroulera en présentiel le 27 juillet 2024. Les épreuves auront lieu en présentiel dans les directions nationales de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) au sein de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), dans les centres de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et aux Centres dédiés dans les pays hors-UEMOA. Nous sommes également ravis de vous informer qu'après un long processus de révision et de refonte des programmes de formation du CESAG, pour mieux les adapter aux besoins actuels du marché, les programmes existants ont été actualisés dans leur contenu et leur forme. Par ailleurs, l'offre de formation du CESAG s'est considérablement enrichie avec l'ouverture de nouveaux parcours en Licence, Master et MBA.

De plus, des dispositions idoines ont été prises pour faciliter la formation bimodale, le bilinguisme (anglais-français), l'engagement civique des étudiants, le développement du leadership, le renforcement de leurs capacités dans le domaine du numérique, de manière transversale dans tous les programmes de formation, figurant sur le tableau ci-dessous.

Pour la deuxième session du 27 juillet 2024, les inscriptions au concours d'entrée sont ouvertes jusqu'au 21 juillet 2024 et se feront via la plateforme disponible sur le site du CESAG : www.cesag.sn
Pour faire acte de candidature, les personnes intéressées doivent fournir les documents suivants :

❑ un dossier de candidature à renseigner en ligne (www.cesag.sn) ;
❑ un extrait d'acte de naissance original et un passeport ou une carte d'identité nationale ;
❑ une photographie récente (format d'identité) à insérer sur la plateforme ;
❑ une photocopie certifiée conforme à l'original (par une autorité habilitée) de tous les diplômes obtenus y compris le BACCALAUREAT

❑ une copie des relevés/bulletins de notes
• pour les candidats à l'entrée en 1ère année de Licence, les copies certifiées conformes aux originaux des relevés de notes de la seconde à la terminale ; …/…
• pour les candidats à l'entrée en 3ème année de Licence, les copies certifiées conformes à l'original des bulletins des deux (2) années de licence, du diplôme de BAC+2 ;
• pour les candidats à l'entrée en 1ère année Master, les copies certifiées conformes à l'original de l'attestation de validation de Licence (ou équivalent) ;
• pour les candidats aux programmes MBA, les copies certifiées conformes à l'original de l'attestation de réussite de la Licence et d'un BAC+4 (ou équivalent) ou de l'attestation de diplôme d'un BAC+4.

❑ présentation d'une preuve de la reconnaissance ou de l'homologation des diplômes obtenus si ces derniers sont délivrés par une école privée ;
❑ une attestation de travail souhaitée pour les programmes exigeant une expérience professionnelle (MBA, MBF, 3ème année LG PME-PMI, …) ;
❑ frais de traitement de dossier et de participation au concours : 25 000 FCFA (ou 38 euros)

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Une importante structure de la place basée à OUGAGOUDOU recherche pour son compte deux chauffeurs.

Thu, 18/07/2024 - 10:30

I / POSTES : chauffeurs
II / NOMBRE : 02 III / QUALIFICATIONS REQUISES

A / Diplôme et expérience professionnelle

• Être titulaire d'au moins le CEPE (pas obligatoirement mais avoir ce diplôme serait un atout) ; • Etre titulaire d'un Permis de conduire C ;

• Avoir une expérience d'au moins trois (03) ans dans un poste similaire.

B / Autres conditions et qualités personnelles requises

• Être honnête ponctuel et assidu ;

• Avoir le sens de l'organisation ;

• Être rigoureux, discret et pouvoir travailler sous pression ;
• Aimer le travail en équipe.

IV / DESCRIPTION DES POSTES
Sous la responsabilité de son supérieur hiérarchique, les chauffeurs seront chargés de :
• Conduire en agglomération ou hors agglomération en respectant les règles de sécurité ;

• Veiller à l'entretien et à la propreté intérieure et extérieure du véhicule ; • Effectuer des missions à l'intérieur ou à l'extérieur du pays ;

• Tenir à jour le carnet de bord du véhicule, le registre des voyages et de la consommation d'essence ;

• Prévenir à temps du calendrier de maintenance du véhicule ;
• Signaler au supérieur hiérarchique toute panne constatée ou tous risques de panne ;
• Veiller à ce que toutes les formalités règlementaires soient remplies en cas d'accident ;
• Assurer les courses et la ventilation de certains courriers ;

• Exécuter toutes autres tâches à eux confiées par la hiérarchie.

V / NOMBRE DE DOSSIERS RECEVABLES : 30

VI / COMPOSITION DU DOSSIER :

• CV indiquant une adresse électronique, un numéro WhatsApp fonctionnel et les prétentions salariales ;

• Copie du diplôme (le cas échéant) ;
• Copie de la CNIB ou du passeport en cours de validité ;

• Certificat ou Attestation de travail ;
• Lettre de motivation (le cas échéant) ;

VII / DEPOT DES DOSSIERS :

Les dossiers de candidature conformes aux profils exigés seront reçus par WHATSAPP au numéro suivant : +226 68 05 56 25.

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Décès de Dr BINGO Sidbéwindin Agnès : Faire part

Thu, 18/07/2024 - 10:00

Le Président de l'Association des Juges Consulaires du Burkina Faso et les membres du comité ont le profond regret de vous annoncer le décès de Dr Bingo Sidbéwindin Agnès, Juge consulaire au Tribunal du Commerce de Ouagadougou et Vice-Présidente de l'Association des Juges Consulaires du Burkina Faso par suite de courte maladie, le Mercredi 17 juillet 2024 au Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo.

Au nom de l'AJCB et du Tribunal de Commerce de Ouagadougou, il présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées.

Il vous informe par ailleurs que le programme des obsèques se présente comme suit :

Vendredi 19 Juillet 2024
7 h 00 : prière, recueillement et levée du corps à la morgue du CHU de Tengadogo (Ouagadougou)
7 h 30 : Escale à son domicile à Tengandogo
8 h 00 : Départ pour Banfora
20 h 30 : Veillée au domicile de maman
BINGO au secteur 15 (Tatana) de
Banfora

Samedi 20 Juillet 2024
9 h 00 : Messe d'enterrement à la Cathédrale Saint Pierre de Banfora suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Banfora.

Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Dr BINGO S. Agnès repose en paix.

Salia SANOU

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Décès de PIZONGO/KERE Thérèse : Faire-part

Thu, 18/07/2024 - 08:30
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Elections à la FBF : El Hadj Mahamadi Kouanda appelle à des élections ouvertes et apporte son soutien à Ali Guissou

Thu, 18/07/2024 - 00:30

Le président d'honneur de l'Etoile filante de Ouagadougou (EFO) a rencontré la presse dans la matinée de ce mercredi 17 juillet 2024 pour se prononcer sur les élections à la Fédération burkinabè de football (FBF). Tout en apportant son soutien à Ali Guissou, président de l'AS Douanes, El Hadj Mahamadi Kouanda dit être opposé à l'imposition d'un candidat à la tête de la FBF. Il a notamment appelé le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, à ne pas accepter qu'on impose un candidat dit de consensus à la FBF.

Face à la presse qu'il a conviée, El Hadj Mahamadi Kouanda, président d'honneur et membre du comité des sages de l'EFO a d'abord indiqué qu'Ali Guissou, président de l'AS Douanes et fondateur du Real du Faso est le candidat idéal, vu le travail qu'il a fait dans le football burkinabè.

« Moi je fais une analyse objective des candidats. Et je pense que sans détours, le candidat le plus attendu, c'est Monsieur Guissou Ali. Il n'est pas candidat pour être candidat, il conduit le club de l'AS Douanes en tant qu'inspecteur des douanes. Il est à la tête de cette équipe depuis six, sept ans. L'AS Douanes a débuté en deuxième division, il a travaillé pour le faire monter en première division. Le club devient champion lors de la saison 2023 et celle de 2024. Sauf l'USFA qui a été championne, une, deux ou trois fois comme ça, aucun club de ce registre ne pouvait pas venir forcer la main à l'EFO ou à l'ASFA pour être champion comme ça. Le Real du Faso, c'est également son club. Relégué en deuxième division, ils se sont battus pour remonter en première division avec 60 points. Moi, je suis dans le football depuis 50 ans ou plus. Depuis que le championnat existe, de la Haute Volta au Burkina Faso aujourd'hui, aucun club de deuxième division n'a pu monter en première division avec 60 points, il n'y a jamais eu ça. Quand, c'est beaucoup, c'est 53, 55 points », a-t-il déclaré.

El Hadj Mahamadi Kouanda

« Le tournoi UFOA-B qu'on a remporté récemment au Ghana, les meilleurs joueurs (meilleur buteur, meilleur joueur) viennent du Real du Faso. On peut ne pas être d'accord avec lui, mais objectivement, il a deux clubs et il peut être candidat. Maintenant, laissez-le être candidat, s'il ne gagne pas c'est fini », soutient l'ancien président de l'Union nationale des supporters des Etalons (UNSE).

Sur la candidature dite de consensus du colonel-major à la retraite Oumarou Sawadogo, El Hadj Mahamadi Kouanda a laissé entendre que ce qui entache la candidature du colonel-major Oumarou Sawadogo, c'est le fait que cette candidature soit ‘'parrainée'' par Lazare Banssé, président sortant de la FBF.

« Le colonel-major Oumarou Sawadogo, c'est un grand homme que je respecte, sur le plan humain, sur le plan familial, sur le plan de l'armée, c'est un grand monsieur. Mais sur le plan footballistique, il ne peut pas être le candidat présenté par Banssé et gagner. J'estime en toute sincérité, vu la situation, si le colonel-major Oumarou Sawadogo avait été présenté par l'armée et on ne sentait pas la présence de Lazare Banssé, il pouvait être un candidat qui pouvait embêter le candidat Ali Guissou. Le fait que Banssé ait mis sa bouche pour dire que Monsieur Oumarou Sawadogo est le candidat du consensus, il a tout gâté. C'est ça le problème. Le fait que Lazare Banssé soit derrière cette candidature, les gens vont aller voter Ali Guissou sans conviction. C'est Banssé que les gens ne veulent pas, ce n'est pas l'armée, ni la personne du colonel-major Oumarou Sawadogo », a-t-il précisé.

Pour rappel, à la clôture des dépôts des candidatures prévue pour ce 17 juillet 2024, on enregistre quatre candidatures. Il s'agit de la candidature du Colonel-Major à la retraite et ancien dirigeant de l'USFA, Oumarou Sawadogo, de celle d'Ali Guissou, président de l'AS DOUANES et fondateur du Real du Faso, de la candidature de Jonathan Pitroipa, ancien international burkinabè, meilleur joueur de la CAN 2013 et celle de Moctar Diallo, président de Djawaba Djawaba, club de troisième division.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

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Burkina : Faridatou Rouamba, l'infopreneuse adepte des outils de l'intelligence artificielle

Thu, 18/07/2024 - 00:25

Les femmes sont faiblement représentées dans l'utilisation des outils du digital. Elles constituent seulement 30 % des utilisateurs des médias sociaux au Burkina Faso contre 70% d'hommes. Dans cette portion, les jeunes filles se démarquent le plus. Faridatou Rouamba, étudiante en fin de cycle, porte un intérêt particulier à tout ce qui a trait au digital et à l'intelligence artificielle. Se définissant comme "infopreneuse", elle fait de l'instruction numérique son cheval de bataille.

L'infopreneuriat est une activité qui consiste à créer des produits d'information tels que des vidéos de formation, des livres électroniques, des webinaires et bien d'autres encore. L'autre particularité de l'infopreneur ou de l'infopreneuse est sa capacité à partager son expertise ou son savoir-faire dans le domaine, tout en générant des revenus. C'est d'ailleurs tout ce qui résume notre héroïne du numérique, Faridatou Rouamba. Très engagée dans le digital, cette informaticienne et infopreneuse fait la promotion de l'inclusion numérique de tous et surtout des femmes au Burkina Faso. Chez elle ou ailleurs, munie de son ordinateur portable et de gadgets numériques, Faridatou donne des formations en ligne et en présentiel sur les outils de l'intelligence artificielle. La jeune fille a pour cible principale les femmes. Pour elle, pas besoin d'avoir fait des études d'informatique comme elle pour s'y intéresser.

Le baccalauréat série D en poche, Faridatou fait un test d'intégration à l'Ecole supérieure d'informatique de Bobo-Dioulasso ou elle obtient une licence en système d'information. Elle regagne ensuite Ouagadougou ou elle s'inscrit en master à l'université virtuelle. Aujourd'hui étudiante en fin de cycle master informatique option fouilles de données et intelligence artificielle, elle est permanemment plongée dans l'univers virtuel. Elle a aussi fait une brève expérience professionnelle de deux ans dans une coopérative internationale où elle a occupé le poste d'animatrice digitale chargée de former le personnel sur l'utilisation des outils digitaux.

Note: ">Lire aussi : Burkina : Edéou Rosemonde Bayoulou, une figure féminine du marketing digital et du community management

« Une maniaque des écrans »

Deuxième d'une fratrie de cinq enfants, notre infopreneuse se démarque dans sa famille par son attachement à la technologie. « Faridatou est une fille qui aime beaucoup travailler surtout quand il s'agit de l'informatique », fait savoir sa mère. Elle a vu sa fille s'amouracher des écrans depuis le bas âge au détriment des travaux ménagers. « Au début, je trouvais que c'est une activité destinée aux hommes mais vu qu'elle excelle dans ce qu'elle fait, je l'accompagne », lance Dame Rouamba, précisant que tout est parti de son père qui l'a initié à l'informatique. Faridatou a même réussi à faire aimer certains réseaux sociaux à sa mère qui était pourtant réticente. Il faut aussi noter que la jeune fille ne lésine pas sur les moyens quand il s'agit du numérique. Dans une des pièces de la maison qui lui sert aussi de bureau, elle garde ses nombreux objets qui lui servent à créer du contenu.

Faridatou Rouamba travaille très souvent depuis la maison

Un père comme booster

Dès la classe de CM1, le père de Faridatou Rouamba l'inscrit dans un cybercafé. Ce dernier, qu'elle décrit comme étant à l'origine de sa passion pour le numérique, l'a toujours encouragé. « À cet âge, je ne savais pas encore ce que le futur me réservait, mais ces moments passés à explorer les mystères d'internet ont été le premier pas vers ma vocation. Au collège, mon père m'encourageait à utiliser son ordinateur pour me distraire et à apprendre. Chaque clic, chaque découverte, étaient comme des graines semées dans mon esprit, prêtes à germer », raconte-t-elle. Ainsi, pendant ses vacances scolaires, elle surfait innocemment sur internet sans savoir que de là naissait son avenir professionnel. Au primaire, elle avait déjà une adresse mail sur la messagerie Hotmail à l'époque. Plus tard après son baccalauréat, Faridatou n'obtient pas la moyenne espérée. Le doute sur le choix d'orientation s'installe dans son esprit mais son père reste une source constante de soutien.

Croyant fermement en elle à cette période, il égrène un certain nombre de filières dans lesquelles elle pourrait exceller. « Son soutien inébranlable m'a permis de surmonter les défis et de persévérer dans mes études. Aujourd'hui, en regardant en arrière, je réalise à quel point l'influence de mon père a été déterminante. Il m'a montré l'importance d'avoir un mentor, quelqu'un qui croit en nous même quand nous n'y croyons pas. Grâce à lui, j'ai pu transformer mes doutes en force et mes rêves en réalité. Mon parcours universitaire en informatique est une preuve vivante que la foi et le soutien peuvent nous mener loin », dit-elle avec émotion.

Selon sa mère, l'informaticienne est tout le temps en train de travailler ou faire des formations sur son ordinateur ou son téléphone

Hétérodidacte et autodidacte dans le domaine de l'IA

« L'intelligence artificielle est la simulation de l'intelligence humaine pour automatiser certaines tâches », définit Faridatou Rouamba. A l'en croire, l'IA permet d'automatiser des tâches quotidiennes et de faire de la prédiction dans certains domaines. Pour la jeune fille, tout le monde aurait déjà utilisé l'intelligence artificielle dans sa vie, consciemment ou pas, parce que dans nos téléphones, l'IA est intégrée. « Lorsque l'on utilise l'assistant Google, c'est de l'intelligence artificielle ou lorsque l'on essaie d'écrire un message et qu'automatiquement un mot complète la phrase, c'est de l'intelligence artificielle et on appelle ça l'autocomplétion », détaille-t-elle.

L'intelligence artificielle ne devrait pas faire peur aux gens, pense Faridatou Rouamba

Elle suggère d'ailleurs que l'intelligence artificielle soit intégrée dans tous les domaines. « Déjà, dans la création de contenu, pour booster leurs entreprises, les entrepreneurs peuvent l'utiliser. Aussi, les travailleurs et les étudiants peuvent augmenter leur productivité grâce aux outils de l'IA ». L'IA, selon notre infopreneuse, ne devrait pas faire peur aux gens car elle ne remplace pas les gens. « L'intelligence artificielle remplacera les gens qui ne sauront pas utiliser les outils de l'intelligence artificielle. Je ne pense pas que son utilisation rende paresseux parce que l'IA aide les personnes qui ont des connaissances. Il faudrait d'abord que tu maîtrises ton domaine avant de faire recours aux outils de l'IA qui vont t'aider » ; convainc-t-elle. Lire la suite

Farida Thiombiano
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