"Sécurité personnelle et familiale" est le titre du 5e ouvrage d'Élisé Sorgho. C'est d'ailleurs le thème de la sécurité qui a fait l'objet d'échanges entre l'auteur et les élèves du Juvénat saint Camille garçons ce mercredi 14 avril 2020. Comment vivre en paix dans un monde en perpétuel trouble ? Dans ce manuel de 44 pages, le gendarme a proposé des attitudes de sécurité à adopter à l'échelle personnelle et familiale.
La question de la sécurité se présente de nos jours comme un grand défi à toutes les sociétés. Comment vivre en paix dans un monde en perpétuel trouble ? Des troubles de tout genre et de toute forme qui mettent à rude épreuve les énormes sacrifices que consentent les autorités publiques pour assurer la quiétude aux populations.
L'initiative du jeune sous-officier de gendarmerie est d'aider la population à mieux se conduire en cas d'insécurité. << Dans cet ouvrage je propose des conseils pratiques et non des consignes, précise-t-il, de sécurité à l'échelle personnelle et familiale afin de contribuer grandement à la dynamique de sensibilisation des populations en matière de sécurité>> a déclaré l'auteur, Élisé Sorgho.
Pour lui, les bonnes attitudes à adopter pour être en sécurité dans la circulation, pendant les voyages ou encore sur son lieu de travail ne sont pas d'emblée connues par tous. En plus, il a noté que les bons réflexes qu'il faut développer en cas d'agression physique, en cas de bousculade ou de prise d'otage ne sont pas non plus connus de tous. Or, le degré de sécurité d'une population dépend en grande partie du niveau de sensibilisation de chaque individu, dit-il. C'est en ce sens que cette brochure "La sécurité personnelle et familiale" offre à chacun, à chaque famille, au public burkinabè et étranger, un excellent outil de sensibilisation sur la sécurité.
Dans l'ouvrage, l'auteur définit la sécurité personnelle comme un ensemble de mesures et de dispositions physiques et ou émotionnelles visant à se protéger soi-même, partout où on se trouve, contre d'éventuels menaces et troubles pouvant perturber son équilibre mental ou nuire à son intégrité physique et / ou à ses biens.
<< En circulation, il existe des précautions que chaque personne doit toujours prendre pour s'entourer d'un minimum de sécurité. Éviter d'emprunter toujours les mêmes itinéraires aux mêmes heures sinon vous devenez une cible facile à atteindre. Évitez de rouler sur les objets suspects : les sachets, les morceaux de tissu ou de carton abandonnés sur la voie publique car ces objets pourraient recouvrir des engins explosifs ou autres matériels dangereux pour votre vie. Ayez le réflexe de toujours signaler à votre famille votre position et vos changements de position : une petite course à effectuer après le service, une visite ou un crochet chez un (e) ami (e). Cela permet de vous localiser rapidement. >>
Les bons gestes pour la sécurité familiale
En ce qui concerne la sécurité familiale, l'auteur a affirmé qu'elle implique les locaux (maison, biens matériels.) À l'entendre, << il est toujours mieux que votre épouse sache où vous serez ; vos numéros doivent être enregistrés le plus simplement possible Époux / Épouse - Femme - Mari - Papa - Maman parce qu'en cas d'accident, les secouristes ont toujours tendance à rechercher par les initiales ces mots. Personne ne doit avoir accès à votre environnement de vie (habitation, voiture, chambre d'hôtel, etc. sans votre avis ; ayez vos portes et portails toujours fermés à clé ou au crochet, des murs bien hauts, des barbelés si possible et un dispositif d'alarme bien fonctionnel. Rassurez-vous toujours d'avoir bien fermé vos portes avant toute sortie ; ayez de bonnes serrures et vérifier fréquemment leur état ; changez-les rapidement en cas d'usure. Libérez toujours les accès aux issues de secours ; éviter d'obstruer les couloirs par les engins, les vivres ou autres objets encombrants ; aérez toujours vos chambres, vos salons et cours. Évitez de garder à l'intérieur de votre maison tout produit dangereux comme explosif, carburant, bouteilles de gaz chargées. Débranchez toujours tout appareil électrique au coucher et à chaque sortie. Évitez l'exposition ou la détention à domicile d'objets de valeur importante qui attirent les malfrats. >>
Tout en exprimant sa satisfaction à la municipalité de Ouagadougou pour l'initiative du "café littéraire", l'abbé Pierre-Marie Bullgo, directeur du Juvénat saint Camille garçons a laissé entendre que la question de la sécurité est un thème d'actualité et tenir un échange direct sur cette thématique va permettre d'outiller la frange jeune de la population de sorte qu'elle puisse contribuer considérablement à se garantir à elle-même un minimum de sécurité et à être actrice de la lutte pour la sécurisation de la nation burkinabè.
Élisé Sorgho est un maréchal des logis/chef, en service à la Direction de l'organisation et de l'emploi (DOE) à l'État-major de la Gendarmerie nationale à Ouagadougou. Il est également auteur de l'ouvrage "fils prodigue".
Dofinitta Augustin Khan
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La 1re édition du festival "Tiebélé Guigana" aura lieu du 29 avril au 1er mai 2021 à Tiébélé, province du Nahouri, région du Centre-Sud. C'est le comité d'organisation qui l'a annoncée le jeudi 15 avril 2021 à Ouagadougou. C'était au cours d'une conférence de presse organisée à cet effet. Le festival a pour but de promouvoir la culture Kasséna.
« Notre culture, notre futur » ! C'est sous ce thème que se tiendra la 1re édition du festival « Tiébélé Guigana » à Tiébélé dans la province du Nahouri. Face à la presse, les organisateurs ont tenu à justifier le bien fondé de l'événement. Pour le directeur du festival, Abraham Abassagué, « Tiébélé Guigana » signifie l'expression de la manifestation de la culture et des arts en Kasséna. Pour lui, l'activité se tient pour quatre raisons.
D'abord, Tiébélé vit une situation de déculturation. Il y a des pertes de valeurs identitaires, de savoir et de savoir-faire. Ensuite, il y a la volonté de promouvoir la destination Nahouri et plus précisément de Tiébélé. En outre, un besoin de rencontre, d'échanges et de fraternisation se fait sentir. Enfin, il y a le souhait de rendre un hommage à des devanciers qui ont fait de la promotion de la culture kasséna leur cheval de bataille.
Ainsi, des activités seront menées pour atteindre les objectifs. Abraham Abassagué a expliqué qu'il y aura des formations au profit des artistes et surtout des jeunes. Pour ces derniers, il y aura un retour aux sources, aux valeurs sociales du pays kasséna. Les jeunes garçons auront un concours de tirs à l'arc. Quant aux jeunes filles, elles rivaliseront sur l'art culinaire des Kasséna. D'autres activités vont meubler le festival. Ce sont entre autres la rue marchande, les animations musicales, le carnaval...
Pour le moment, les préparatifs vont bon train selon les organisateurs.
Tiébélé est une commune de la province du Nahouri, région du Centre-Sud. Elle est située à une trentaine de kilomètres de Pô, la capitale provinciale. La localité abrite les célèbres peintures murales kasséna. Son accès demeure toutefois difficile du fait du manque d'infrastructures routières, note le directeur du festival. Le festival « Tiébélé Guigana » est porté par l'association Zenine Titi de Tiébélé.
Dimitri OUEDRAOGO
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Sous la coordination du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD, France), un consortium de partenaires d'Afrique de l'Ouest et d'Europe a officiellement lancé dans la matinée de ce jeudi 15 avril 2021 à Ouagadougou, le projet dénommé « BioStar ». Il a pour vocation de contribuer à la sécurité énergétique et alimentaire par le développement d'un secteur bio-énergie répondant aux besoins des petites et moyennes entreprises (PME) de transformation agro-alimentaire. La cérémonie était placée sous la présidence du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation du Burkina.
« BioStar vise à améliorer l'approvisionnement énergétique des petites et moyennes entreprises agro-alimentaires d'Afrique de l'ouest, en convertissant leurs résidus en chaleur, force motrice ou électricité », explique le coordinateur du projet, Joël Blin.
A l'en croire, il va contribuer à l'implantation des petites et moyennes entreprises (PME) en zones rurales, au plus près des productions agricoles pour limiter les transports de matière première, et, ainsi, les pertes post-récoltes et générer de l'emploi.
Cinq filières agro-alimentaires ont été retenues pour promouvoir l'émergence d'un secteur bio-énergie en milieu rural. Il s'agit de l'anacarde, du karité, du riz, de la mangue et de l'arachide.
« Elles ont été choisies en fonction de leur importance économique dans les pays cibles, de l'implication massive des femmes au sein de ces filières et également parce qu'elles font l'objet de stratégies nationales pour leur développement durable. En outre, pour toutes ces filières, la transformation du produit agricole en produit alimentaire requiert de l'énergie et génère des résidus qui sont peu ou pas valorisés aujourd'hui. Ainsi, des PME de transformation agro-alimentaire de ces cinq filières vont être sélectionnées en début de projet pour y introduire une technologie bio-énergie qui permette de valoriser leurs résidus agro-alimentaires en énergie », lit-on dans le dossier de presse.
L'introduction de ces innovations en bio-énergie au sein de ces PME devrait permettre de sécuriser leurs approvisionnements énergétiques et, ainsi, de les rendre autonomes pour faire fonctionner leurs procédés de décorticage, séchage, extraction, étuvage, etc.
BioStar prévoit donc de promouvoir un développement durable des PME de transformation agro-alimentaire dans les zones rurales et ce, grâce à l'innovation dans la production de bio-énergie durable, l'optimisation de la transformation des aliments, l'émergence d'un secteur bio-énergie.
La réalisation du projet est structurée autour de trois étapes clés que sont, l'identification et la mobilisation de PME expérimentatrices dans les filières sélectionnées, l'adaptation et l'expérimentation avec seize PME sélectionnées de différents prototypes d'équipements de production d'énergie à partir de résidus agro-alimentaires, l'identification et la promotion de conditions favorables à l'appropriation de ces solutions innovantes par les PME concernées et les entreprises du secteur bio-énergie.
Selon le délégué général du Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST), Pr Roger Nébié, qui a présidé la cérémonie officielle de lancement, le constat est que beaucoup de résidus ne sont pas utilisés, alors qu'ils ont un potentiel énergétique. Le projet s'attaque à un des maillons essentiels dans l'industrie, à savoir le secteur de l'énergie, poursuit-il. « Travailler à lever les contraintes liées à l'énergie, en utilisant tout ce qu'il y a comme rejets de cette industrie pour produire de la bio-énergie, qui va être réinjectée dans cette industrie. Sachant le coût énergétique d'une PME ou d'une industrie, s'attaquer à ce verrou et proposer des solutions innovantes apportera véritablement un plus aux PME au Burkina », ausculte Pr Nébié.
« Apporter véritablement un plus aux PME au Burkina »
« Ce projet est une parfaite illustration d'une recherche scientifique qui veut avoir un impact sur le développement économique et social au bénéfice des populations. Une recherche qui est basée sur des partenariats de qualité inscrits dans la durée entre tous les acteurs concernés. Les clés de réussite d'un tel projet reposent en effet sur la confiance entre institutions, la complémentarité des compétences et les synergies fortes entre partenaires africains et européens regroupés au sein du consortium BioStar », se réjouit le président-directeur général du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), Michel Eddi.
A l'en croire, c'est un projet qui va mobiliser beaucoup d'acteurs, avec son ambition régionale forte. « C'est une montée en puissance à la fois technique, scientifique et organisationnelle, qu'il nous faut réussir. Ce projet a les caractéristiques propres à la situation que nous vivons, me semble-t-il, dans la région et dans la zone, avec une capacité de la recherche du CNRST, ISRA au Sénégal (Institut sénégalais de recherches agricoles), l'Université Thomas Sankara, les 2iE, le CIRAD de la coopération européenne de monter des projets de grande taille, avec de gros financements ; parce que les problèmes que nous abordons sont de grands et gros problèmes. Donc, il faut changer de chaîne. C'est le même métier que nous faisons, mais avec un niveau d'ambition et d'organisation encore plus fort. C'est cela qui va changer la donne sur le terrain au bénéfice des populations », soutient Michel Eddi.
Pour le chargé d'affaires de la délégation de l'Union européenne, José Luis Sanchez Alegré, cette démarche innovante est en phase avec les domaines prioritaires de l'Union européenne au Burkina, notamment celui de l'« économie verte et résiliente ».
« En effet, l'objectif de ce domaine prioritaire est de contribuer à une croissance verte durable, inclusive et génératrice d'emploi pour les jeunes et les femmes au travers d'un développement intégré harmonieux d'activités économiques durables, particulièrement au niveau agro-alimentaire, à l'échelle de territoires », note José Luis Sanchez Alegré, représentant l'ambassadeur de l'Union européenne au Burkina.
Le directeur de l'Agence française de développement, Gilles Chausse, lui, souligne que ce projet est à la croisée des grandes ambitions que son institution porte partout dans le monde, en matière de climat et de lien social, où la recherche est vraiment au service du développement durable.
Coordonné par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD, France), le projet réunit un consortium de partenaires d'Afrique de l'ouest et d'Europe. Il s'agit de l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE), l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT), l'Université Thomas Sankara (UTS), l'organisation non-gouvernementale française Nitidae, l'Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), l'Université Gaston Berger (UGB, Sénégal), l'Université d'Hohenheim (Stuttgart, Allemagne), l'Université catholique de Louvain (Belgique), l'Université Roma Tre (Italie).
Le projet BioStar a une vocation régionale : il se déroule au Burkina et au Sénégal et des actions de dissémination seront menées en Côte d'Ivoire, au Mali et au Niger.
D'un montant de sept milliards de FCFA (dont plus de six milliards de l'Union européenne), le projet s'étale sur la période de 2020-2025.
O.L
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Save the children international Burkina a initié, ce jeudi 15 avril 2021 à Ouagadougou, un atelier d'information et de plaidoyer sur la nécessité d'amélioration du système d'accès aux soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans.
Ce présent atelier fait suite à un projet d'amélioration de la santé maternelle et infantile (PASMI) mis en œuvre dans la région sanitaire des Cascades. Cette initiative développée par Save the Children international Burkina en partenariat avec Glaxo Smith Kline durant la période 2019-2020, voulait spécifiquement contribuer au renforcement du système de santé à travers l'amélioration de la disponibilité des 25 médicaments traceurs dans les formations sanitaires périphériques de ladite région. A l'image de l'ensemble des études qui sont produites sur la gratuité des soins, le projet PASMI a mis à nu un certain nombre de défis à relever si l'on veut que la gratuité des soins produise tous ses effets au bénéfice des enfants et des femmes.
L'un des défis qui reviennent dans pratiquement toutes les études, selon Hubert Ouédraogo, communicateur à Save the Children international Burkina, c'est la faiblesse des ressources financières allouées à la mesure de gratuité. C'est pourquoi, en ce jour 15 avril 2021, l'ONG de défense des droits des enfants, qui était aux avant-postes de la conduite du plaidoyer « ma voix la santé des enfants », lance un appel aux autorités pour la prise de mesures pour sauver la mise en œuvre de la mesure de gratuité des soins, à travers ce présent atelier.
Améliorer le financement de la politique de gratuité des soins
M. Ouédraogo a ainsi exhorté l'ensemble des décideurs d'améliorer le financement de la politique de gratuité des soins pour permettre aux différents centres de santé de pouvoir fonctionner normalement. Au nombre des contraintes qui empêchent l'opérationnalisation de la mesure de gratuité, il a, entre autres, relevé les pénuries récurrentes de médicaments et de consommables ; l'augmentation des taux de rupture au niveau national, et les difficultés financières des comités de gestion des centres de santé.
Hubert Ouédraogo, par ailleurs le représentant du directeur pays de Save the Children international Burkina à l'atelier, a saisi l'opportunité pour demander aux autorités d'intégrer à long terme la politique de gratuité des soins dans la loi portant Régime d'assurance maladie universelle. Cela permettra aux personnes vulnérables de pouvoir continuer à jouir des meilleurs services de santé, selon lui. Notons que le présent atelier connait la participation de parlementaires. Pour M. Ouédraogo, ce choix n'est pas anodin. « Un parlementaire qui participe à cet atelier saura défendre la ligne santé quand on va demander de rectifier le budget national pour pouvoir renforcer certaines lignes », a-t-il justifié.
Les acquis du projet PASMI
De son côté, le chef de projet PASMI, Dr Drissa Derra, a articulé son intervention sur les activités qui ont été mises en œuvre pour pallier les ruptures observées en médicaments essentiellement génériques (MEG) dans la région des Cascades lors de la mise en œuvre de projet de gratuité des soins. Selon lui, des agents des dépôts de MEG ont été outillés en suivi de stocks et de transport de médicaments. Egalement, des dépôts MEG ont été construits conformément aux normes de bonne pratique en matière de stockage de médicaments.
Concernant ce volet, six dépôts MEG ont été réfectionnés sur l'ensemble des trois districts sanitaires de la région des Cascades, foi de Dr Derra. En plus de cela, des outils de gestion de stocks ont été mis à la disposition de ces formations sanitaires pour, dit-il, « pouvoir suivre au jour le jour le stock de MEG disponible ». En termes de performance, le projet PASMI après deux années de mise en œuvre a permis de toucher 45 802 enfants de moins de 5 ans et 31 361 femmes enceintes et femmes allaitantes, 430 membres des comités de gestions, 202 gérants de dépôts de médicaments génériques et 100 groupements féminins.
Aïssata Laure G. Sidibé
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Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a procédé ce jeudi 15 avril 2021, à l‘installation des membres du Comité d'Orientation et de Suivi du Millennium Challenge Account – Burkina Faso II. La mise en place de cet organe de pilotage qui compte 11 membres, est une phase importante dans la mise en œuvre du second compact.
Le décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l'entité « Millennium Challenge Account - Burkina Faso Il », du 9 mars 2021, souligne que le MCA-Burkina Faso Il, est administré et géré par trois organes, notamment le Comité d'Orientation et de Suivi, la Direction générale et le Comité National des Parties Prenantes.
Avec l'installation des membres du COS, ce premier organe est maintenant prêt à remplir ses missions, telles que définies par le décret sus-cité, qui à son article 6, alinéa 2, les investis « des pouvoirs les plus étendus pour agir, en toutes circonstances, à l'effet de prendre des décisions relatives à la définition des objectifs, à l'orientation, à l'administration et au contrôle de la gestion assurée par la Direction Générale, en conformité avec les Directives du MCC ».
Le Premier ministre qui a procédé à cette installation, a souligné l'importance des investissements qui doivent être réalisés pour le développement socio-économique du pays, et invité les membres à avoir un sens élevé de la bonne gouvernance. « Vous êtes les garants de ce Second Compact dont la mise en œuvre comporte des exigences élevées d'éthique et de bonne gouvernance, notamment en termes de confidentialité, de transparence, de lutte contre la fraude et la corruption », a indiqué Christophe Joseph Marie Dabiré.
Le chef du gouvernement a par ailleurs exprimé la reconnaissance du peuple burkinabè au peuple américain, pour le financement de cet important programme. « Je voudrais au nom du Président du Faso, du Gouvernement et du peuple burkinabè, renouveler nos sincères remerciements aux Gouvernement et au peuple américains, pour la consolidation continue de l'axe Ouagadougou-Washington. Je saisis également cette opportunité, pour les rassurer de notre engagement résolu à faire de ce second compact, une réussite », a-t-il dit.
Dans la foulée, les membres du COS ont tenu leur première session statutaire. Ils ont procédé au choix de leurs premiers responsables. C'est Monsieur Mamady SANOH (de la CCI-BF) représentant du secteur privé qui a été élu président. Il est secondé par Monsieur Mwin-nog-ti Luc HIEN, Directeur de cabinet du Premier et représentant les pouvoirs publics.
En rappel, le Second compact du MCC est axé principalement sur le secteur de l'énergie et s'articule autour de trois projets inter-reliés que sont : le Projet de renforcement de l'efficacité du domaine de l'électricité (PREDEL) ; le Projet d'accroissement de l'offre d'électricité moins coûteuse (PADOEL) et le Projet Réseaux et Accès à l'électricité (PRAEL).
Ce programme énergétique d'un montant de plus de 500 millions de dollars américains sera mis en œuvre sur cinq ans, et permettra, à côté des efforts entrepris par le Gouvernement, d'améliorer le taux d'accès à l'électricité au Burkina Faso, mais aussi et surtout, de créer de nouvelles opportunités pour les entreprises et les ménages.
DCRP/Primature
Le Centre d'études, de formation et de recherche en gestion des risques sociaux (CEFORGRIS) tient à Ziniaré ce jeudi 15 avril 2021, sa première session de mise en place du conseil consultatif sectoriel. Un projet inter-universitaire qui entend contribuer au développement de formations de qualité et à la mise à disposition de compétences avérées dans le domaine des évaluations, des sauvegardes environnementales et sociales ainsi que des risques sociaux.
Une formation n'est efficace que lorsqu'elle est en mesure de répondre à des préoccupations, à des attentes et à des besoins sur le terrain. C'est fort de cette assertion, que le Centre d'études, de formation et de recherche en gestion des risques sociaux (CEFORGRIS) veut mettre en place son conseil consultatif sectoriel pour appuyer le Centre dans l'orientation de ces formations. Il tient ce jeudi 15 avril 2021, à Ziniaré, dans le Plateau central, une session pour la mise en place dudit conseil consultatif sectoriel.
De l'avis du coordonnateur du CEFORGRIS, Dr Seindira Magnini, cette étape est très importante dans son processus de mise en œuvre. Car, a-t-il dit, c'est une instance dont la mise en place est une sollicitation de la Banque mondiale pour s'assurer de l'adéquation de l'orientations du Centre avec les besoins et les préoccupations du monde professionnel.
Au regard des domaines d'interventions, Dr Magnini a affirmé que cette session est une opportunité pour ouvrir une ère nouvelle de partenariat entre le monde professionnel, universitaire et celui de la recherche. Les résultats attendus à la fin de cette session, a-t-il fait savoir, sont d'ouvrir un partenariat très large dans le monde professionnel.
Le secrétaire général de l'université Joseph Ki-Zerbo, Abou Zouré, est revenu sur la plus-value du Centre. Selon lui, le CEFORGRIS est un Centre d'excellence des universités Joseph Ki-Zerbo et Thomas Sankara. « Il a pour ambition de faire du système d'enseignement supérieur et de recherche, un outil de développement durable », a-t-il soutenu.
Le Centre ambitionne d'être la locomotive de la formation de professionnels compétents et de créer des services d'expertises dans le domaine des évaluations environnementale, sociale et de la gestion des risques. « Au regard de cette considération, nous vous proposons de vous impliquer et à participer activement à la mise en place du conseil consultatif sectoriel et à son fonctionnement » a exhorté M. Zouré les participants.
Obissa Juste MIEN Lefaso.net
C'est à Ziniaré que se tiendra, du 22 au 28 octobre 2021, la 3e édition du Salon régional de l'artisanat. En prélude à cet événement, le Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO) a organisé, ce jeudi 15 avril 2021, une rencontre d'informations et d'échanges avec les artisans de la région du Plateau central.
Troisième secteur pourvoyeur d'emplois au Burkina Faso, après l'agriculture et l'élevage, l'artisanat occupe plus de 2 millions de personnes et contribue pour près de 30% à la formation du Produit intérieur brut (PIB). Avec l'annulation, en octobre 2020, de la grand-messe de l'artisanat qu'est le Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO), les artisans ne savaient plus à quel saint se vouer. Fort heureusement, il y a le Salon régional de l'artisanat (SARA) qui se tient chaque deux ans, en année hors SIAO, et de façon tournante dans les chefs-lieux de région.
La 3e édition de ce salon se tiendra, du 22 au 28 octobre 2021, à Ziniaré sous le thème « Développement de l'artisanat dans les régions, facteur de résilience des populations, de création d'emplois et de revenus ». En prélude à cet événement, le SIAO a organisé une rencontre d'informations et d'échanges avec les artisans de la région du Plateau central, sous les auspices du ministre délégué, chargé de l'Artisanat, Louise Anne Go.
Activités prévues
Selon le directeur général du SIAO, Dramane Tou, l'édition de Ziniaré se tiendra dans l'espace de la SONAGESS abritant les locaux de la direction régionale de l'industrie, du commerce et de l'artisanat. Au programme, il est prévu une exposition-vente de produits de l'artisanat burkinabè et africain, une compétition entre artisans qui récompensera les meilleurs du Salon, des rencontres professionnelles, des animations culturelles et artistiques et l'animation d'un espace restauration.
Des prix alléchants
Pour ce qui est de la compétition, le DG du SIAO a indiqué que les trois meilleurs artisans repartiront avec des prix en espèces et en nature. 1 000 000 ; 500 000 et 250 000 francs CFA respectivement pour le 1er, 2e et 3e artisan. En nature, les lauréats recevront chacun, gracieusement, à la prochaine édition du SIAO, un stand climatisé de 700 000 F CFA. Quant aux prix spéciaux, ils seront octroyés par des partenaires à l'approche du Salon. Dramane Tou a émis le vœu que 75% des lauréats soient des femmes.
75 000 et 100 000 francs CFA pour les stands
Dans son allocution, le ministre délégué a rappelé que le SARA est né du constat que « le SIAO n'était pas à la portée d'un grand nombre d'artisans burkinabè, du fait du coût élevé des stands ». Alors pour permettre une plus grande participation des artisans, les prix des stands ont été étudiés, à en croire le DG du SIAO.
Ils ont été fixés à 75 000 et 100 000 F CFA, respectivement pour les stands en air naturel et en air conditionné. Les restaurants et buvettes devront également débourser 75 000 F CFA tandis que les institutions, elles, devront payer 200 000 F CFA pour les stands en air conditionné.
Mais avant, les artisans devront remplir une fiche d'inscription et l'envoyer à l'adresse salonsiao@gmail.com ou se rendre dans une direction régionale de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat.
Relever le défi
« Nous allons, avec les collectivités territoriales, mettre les petits plats dans les grands pour que cette édition soit la plus réussie des trois », a lancé le gouverneur de la région du Plateau central, Fatoumata Benon/Yatassaye. Elle a promis une forte mobilisation et des produits de qualité dans la cité d'Oubri qui, faut-il le rappeler, organise cette année, la Fête nationale de l'indépendance, le 11-Décembre.
En attendant, rappelons que la première édition du SARA qui s'est tenue en 2017 à Bobo-Dioulasso avait enregistré 138 exposants et 970 visiteurs. Et Kaya qui avait organisé la deuxième édition, avait mobilisé 120 exposants et enregistré 2500 visiteurs.
Herman Frédéric Bassolé
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La directrice générale du Musée national, Rasmata Maïga / Sawadogo, a procédé le jeudi 15 avril 2021, au lancement officiel du concours de logo et de slogan du Musée national. C'était au cours d'une conférence de presse où elle a annoncé les grands axes de ce concours et l'objectif recherché qui est le renforcement de la visibilité et de l'attractivité de ce lieu culturel.
Un concours de conception de logotype et la proposition d'un slogan pour le Musée national du Burkina Faso. C'était l'objet de la conférence de presse animée par la directrice générale du Musée national, Rasmata Maïga /Sawadogo. Selon elle, le lancement de ce concours rentre dans le cadre de la mise en œuvre de l'axe 3 du plan stratégique de développement du Musée national qui indique le renforcement de la visibilité et de l'attractivité de l'institution.
Il trouve son fondement dans l'objectif spécifique 2.1 de la stratégie nationale de la culture et du tourisme (SNCT) « Renforcer la sauvegarde, la protection et la valorisation du patrimoine culturel et immatériel et la diversité culturelle, notamment en favorisant le dialogue entre patrimoine et création ».
Ainsi, le présent concours a pour objectif de définir l'identité visuelle du Musée national du Burkina Faso à travers ses missions et de susciter l'intérêt autour d'elle. Les différentes œuvres en compétition devront refléter les principales missions du Musée national qui sont entre autres, conserver les témoins matériels et immatériels les plus représentatifs de l'identité culturelle des différentes composantes de la nation burkinabè ; entreprendre des recherches sur les témoins matériels les plus représentatifs de l'identité culturelle des différentes composantes de la nation burkinabè ; contribuer au développement du musée, à la connaissance et à la promotion des valeurs culturelles des autres peuples.
Les candidatures
Les candidatures sont attendues du 15 avril au 14 mai 2021 en ligne (par email) ou en présentiel (dans les locaux du Musée national). Peut faire acte de candidature, toute personne physique ou morale ayant des compétences dans le domaine de l'art graphique ou tout domaine similaire. Le directeur de communication et du marketing du musée, Sabari Christian Dao, de préciser qu'un candidat ne peut présenter qu'une seule œuvre, soit un logo, soit un slogan ou un logo avec un slogan.
Les propositions de logo et de slogan seront soumises à un jury composé de communicateurs, de graphistes, de journalistes, de professionnels de musée et de personnes ressources. En plus des attestions de participation, les lauréats recevront, à titre indicatif, pour le meilleur logo la somme de 350 000 FCFA et pour le slogan 150 000 FCFA.
Faire peau neuve et attirer davantage les visiteurs
A en croire la directrice générale Rasmata Maïga /Sawadogo et le directeur des expositions et de la médiation, Sinaly Djibo, le Musée national a perdu de son affluence avec les crises sécuritaire et sanitaire que le pays rencontre ces dernières années. Lui donner un nouveau visage avec un logo et un slogan permettra d'attirer plus l'attention des visiteurs. « Actuellement le musée enregistre 519 visites et les expositions d'art que nous faisons le plus souvent constituent un travail de démystification pour amener les populations à être plus proches du musée et de leur culture », a déclaré Sinaly Djibo.
L'autre aspect de cette compétition évoqué par la directrice générale est l'avènement du 60e anniversaire du musée en 2022. Ainsi, cette compétition permettra au musée de faire peau neuve d'ici le grand jour.
Judith SANOU
Lefaso.net
La Direction générale de l'offre des soins avec l'appui financier de l'OMS, a renforcé ce jeudi 15 avril 2021 à Ouagadougou, les capacités de 416 agents de santé, infirmiers, attachés de santé et médecins généralistes impliqués dans la prise en charge du covid-19 au Burkina.
Parce que les défaillances respiratoires constituent la principale caractéristique de la maladie à coronavirus, il est important pour les agents de santé impliqués dans la prise en charge des patients Covid-19, d'être outillés sur l'assistance respiratoire à apporter aux patients en cas de détresse respiratoire. Car même si la létalité du Covid-19 demeure faible au Burkina, les décès surviennent chez les patients sévères ou critiques avec une défaillance respiratoire.
C'est pour permettre une meilleure prise en charge des patients en détresse respiratoire que la Direction générale de l'offre des soins a décidé de renforcer les capacités des agents impliqués dans la prise en charge du Covid-19 au Burkina.
Venus des districts sanitaires, des CHR et CHU de la ville de Ouagadougou, les participants à la session de formation ont pu ainsi acquérir les compétences nécessaires à la mise en œuvre du support respiratoire adapté aux patients Covid-19. Ils ont ainsi pu se familiariser avec les bases du support ventilatoire dans le Covid-19 et les bases de la ventilation mécanique.
Ces nouvelles connaissances acquises devraient leur permettre de pouvoir mettre en œuvre l'oxygénothérapie mais aussi la ventilation non évasive et la ventilation par pression positive continue.
Pour Pr Nazinigouba Ouédraogo, président de la société d'anesthésie réanimation et de médecine d'urgence du Burkina (SARMUB), cette formation est une belle opportunité offerte aux agents de santé impliqués dans la prise en charge des patients Covid-19. En effet, de son avis, elle contribuera à une meilleure prise en charge des patients qui ont des difficultés respiratoires sur les formes les plus simples jusqu'aux plus sévères. Il a aussi relevé qu'au-delà des malades du Covid-19, ces techniques de réanimation seront utiles pour prendre en charge toutes les défaillances respiratoires telles que l'asthme, les bronchites aigues, les pneumopathies diverses, etc.
Au Burkina Faso, en dehors des médecins réanimateurs, peu d'agents de santé ont des notions solides sur les techniques de support respiratoire, d'où l'opportunité de cette formation selon le directeur général de l'offre de soins, Dr Salif Sankara, représentant le ministre de la Santé. C'est pourquoi il a incité les participants à prendre activement part à la session, afin de tirer le meilleur profit pour une meilleure qualité de prise en charge des patients.
Cette session de formation se tient à la suite d'une autre sur la prise en charge du Covid-19 et l'oxygénothérapie qui a concerné 86 médecins anesthésistes réanimateurs.
Armelle Ouedraogo
Lefaso.net
Le renseignement, on ne le dira jamais assez, joue un rôle stratégique dans la lutte contre le terrorisme. Au regard de la complexité du phénomène, les États se doivent d'avoir toujours une longueur d'avance sur les groupes terroristes. Depuis 2015, le Burkina Faso implémente le projet IRAPOL (Identification, Rapprochement, Analyse de police) avec l'appui de l'Union Européenne. Si les résultats engrangés sont impressionnants, les ressources, elles font défaut malgré les efforts consentis. Il urge plus que jamais de rectifier le tir pour permettre au pays de tirer amplement profit de cet outil dont la pertinence n'est plus à démontrer.
La montée en puissance des menaces extrémistes, de la délinquance et des risques informationnels ces dernières années au Burkina Faso a éprouvé les méthodes traditionnelles de maîtrise et de gestion du phénomène de l'insécurité. Le projet Identification, rapprochement, analyse de police (IRAPOL) a été lancé pour permettre donc aux acteurs engagés dans la lutte contre l'insécurité de gérer un ensemble complexe de facteurs, allant de la petite criminalité au grand banditisme en passant par les émeutes et les incivilités.
Les Burkinabè ont de quoi être fiers de leurs Forces de Défense et de Sécurité (FDS). L'applicatif informatique IRAPOL a en effet été entièrement conçu par des informaticiens chevronnés de la gendarmerie, de la police et de l'armée. Les programmes ont été développés par une structure de la place sous la direction d'un officier supérieur burkinabè. IRAPOL est un projet sécuritaire qui gère les informations sensibles des structures en charge de la sécurité intérieure (Police Nationale, Gendarmerie Nationale, Parquet, Police Municipale, Administration pénitentiaire, Douanes, Eaux et Forêts,…).
IRAPOL est un dispositif intégré prenant en compte la gestion des bases de données, la vidéosurveillance, la communication et la biométrie. IRAPOL se présente comme l'outil informationnel global de la stratégie nationale de sécurité intérieure, en vue de renforcer les performances dans la maîtrise du phénomène de l'insécurité, de systématiser la collaboration des acteurs, d'optimiser l'interopérabilité des systèmes et de réduire les coûts en partageant les ressources.
La mise en œuvre du projet a permis d'atteindre plusieurs résultats dont la réalisation de salle techniques IRAPOL et l'installation de serveurs aux niveaux des entités police, gendarmerie et garde de sécurité pénitentiaire, l'interconnexion de 25 services de police, de gendarmerie et de garde de sécurité pénitentiaire par l'installation d'une douzaine de pilonnes et d'antennes de faisceau hertzien sécurisé de grande capacité, la formation de plus de 1000 agents de police et de la gendarmerie aptes dans le processus de collecte des informations de police judiciaire, de la saisie, du contrôle, et la validation des données dans la base IRAPOL, la saisie de toutes les affaires de police judiciaire de 1960 à nos jours.
L'outil a également permis de traiter des milliers de requêtes dont plus de 200 affaires relatives à des actes terroristes. Aujourd'hui, de nombreuses cellules (terroristes, bandits de grand chemin) sont démantelées grâce aux données fournies par IRAPOL.
IRAPOL ou la manifestation de l'intelligence collective
Rapidité, économie d'énergie, fiabilité et sécurité des informations sont donc les maitres mots de cet outil. Après une phase pilote débutée en 2014, le projet IRAPOL a été créé par un nouvel arrêté en juin 2020. Il est rattaché eu programme budgétaire « sécurité intérieure » du ministère de la sécurité. Le projet s'étend sur l'ensemble du pays. L'actuel ministre de la sécurité y accorde la plus grande importance. Il travaille d'arrache-pied pour la viabilité et la durabilité du projet. La pertinence du projet et l'engagement des plus hautes autorités ont du reste convaincu l'Union Européenne à soutenir IRAPOL dans le cadre du PARSIB, le Projet d'Appui au Renforcement de la Sécurité Intérieure au Burkina Faso.
Le Budget total du projet est d'un peu plus de 38 milliards de FCFA. De 2015 à 2020, le soutien de l'UE se chiffre à plus de 885 000 Euros soit plus de 581 millions de FCFA. Ces financements ont permis d'interconnecter de nombreux sites à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Pour 2021, les besoins prioritaires se chiffrent à 3,7 milliards de FCFA. Ces fonds serviront à l'interconnexion en faisceau hertzien de l'axe Ouagadougou à Bobo-Dioulasso, l'interconnexion de nouveaux services à la plateforme, la saisie des stocks de données dans les services de la sécurité intérieure, la formation du personnel d'IRAPOL et des OPJ, l'achat d'équipements et de logiciels.
Le projet IRAPOL force l'admiration dans la sous-région et au-delà. Il participe clairement à la mise en œuvre de la politique de sécurité nationale. Les dépenses de sécurité sont des dépenses de souveraineté. Il appartient donc à l'État burkinabè de mettre les ressources nécessaires à la disposition des acteurs concernés pour une mise œuvre adéquate d'IRAPOL.
Les enjeux du projet IRAPOL sont ceux d'un environnement national sécurisé, garantissant la sécurité des personnes et des biens, ainsi que la liberté d'aller et de venir des citoyens. Le projet permet à l'ensemble des acteurs de la lutte contre l'insécurité de disposer et d'accéder de manière sécurisée, à des informations fiables dans les meilleurs délais, en vue de prendre les décisions appropriées. C'est une initiative à soutenir résolument. Elle est une illustration parfaite de l'intelligence collective que le Burkina Faso doit continuellement construire.
Jérémie Yisso BATIONO
Enseignant chercheur
Ouagadougou
La directrice générale du fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), Dr Ravigsida Dorcas Tiendrébéogo, a remis officiellement, ce jeudi 15 avril 2021 à Ouagadougou, un kit de matériels roulants au profit des acteurs terrains de l'unité de gestion de la composante 4 du programme d'appui au développement des économies locales (PADEL). Ce kit de matériels est composé de 36 motos à deux roues dont 18 pour hommes et 18 pour femmes, et d'un véhicule 4x4 d'une valeur de 100 millions de FCFA.
Renforcer les capacités opérationnelles des acteurs terrains de l'unité de gestion de la composante 4 du programme d'appui au développement des économies locales (PADEL). C'est l'objectif visé par ce matériel roulant acquis à leur faveur dont la remise officielle s'est tenue ce 15 avril 2021 à Ouagadougou. Ce matériel est composé de 18 motos à deux roues hommes, 18 motos à deux roues femmes et d'un véhicule utilitaire 4x4 d'une valeur de 100 millions de FCFA.
Cette acquisition de matériels roulants s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 4 du programme d'appui au développement des économies locales (PADEL) intitulée « promotion de l'inclusion financière et sociale des populations ». Un programme qui a pour but de développer un mécanisme intégré et viable de promotion de l'auto-emploi en mettant en place des dispositifs d'accompagnement et de financement des populations à faible revenu, a expliqué la directrice générale du fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), Dr Ravigsida Dorcas Tiendrébéogo.
Il vise également, ajoute-t-elle, à l'accompagnement et au financement des micros et très petites entreprises et c'est donc dire que le FAARF œuvre à l'inclusion financière et sociale des populations à faible revenu. « C'est donc la matérialisation de nos engagements à pouvoir doter nos agents et les antennes régionales en matériels roulants pour une mise en œuvre efficace et efficiente des activités de terrain que ces matériels roulants ont été acquis », précise la directrice générale du FAARF. Tout en soulignant par ailleurs que le renforcement des capacités opérationnelles dû à l'acquisition de ce matériel consolidera les acquis du terrain et améliorera les résultats pour une mise en œuvre réussie du PADEL.
D'autres soutiens octroyés aux bénéficiaires
Au-delà de ce matériel roulant, Dr Ravigsida Dorcas Tiendrébéogo a aussi rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de cette composante 4, le FAARF avait également octroyé 650 000 000 FCFA à près de 4000 promoteurs au niveau des huit premières régions. Sans oublier que Dori et Falangountou (région du Sahel) ont en outre bénéficié de 77 040 000 FCFA avec un taux de recouvrement satisfaisant de 92%. « C'est pourquoi, c'est le lieu pour moi de renouveler toute ma reconnaissance à l'unité de coordination nationale du PADEL pour le perpétuel accompagnement ».
Quant au représentant des bénéficiaires, le chef d'antenne de la région du Centre-Est, Mahamadou Kaboré, a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude au FAARF pour ce matériel roulant acquis à leur faveur. « Il faut dire que cet important don va nous permettre de mieux être aux côtés des bénéficiaires. Car la mise en œuvre des activités nécessite d'énormes déplacements dans l'ensemble des communes des régions bénéficiaires et partant de là de pouvoir répondre aux sollicitations des femmes sur le terrain », a-t-il conclu.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Wilfried Ouédraogo, a présidé l'ouverture de l'atelier préparatoire de la conférence internationale sur l'institutionnalisation de la santé communautaire. C'était ce jeudi 15 avril 2021 à Ouagadougou.
En 2017, le Burkina Faso a pris part à la première conférence internationale sur l'institutionnalisation de la santé communautaire. A cette conférence, les Etats et les partenaires techniques et financiers se sont engagés entre autres à mettre en œuvre la santé communautaire dans les zones urbaines et péri-urbaines, à maintenir l'engagement politique en faveur de la santé communautaire, à intégrer le paquet de soins communautaires dans celui de l'assurance maladie universelle, notamment les interventions à haut impact, à mener une réflexion pour l'amélioration de la résilience de la santé communautaire en prévision des situations d'urgence, etc.
Des recommandations issues de cette conférence ont aussi permis au Burkina Faso de disposer d'une stratégie nationale de santé communautaire 2019-2023 et de son dossier d'investissement, et de renforcer l'opérationnalisation des ASBC (agents de santé à base communautaire) et des animateurs des organisations à base communautaire avec la mise en place des cadres de concertation.
La prochaine conférence internationale sur l'institutionnalisation de la santé communautaire est prévue pour se tenir du 19 au 22 avril 2021 sous le thème « Réduire l'écart des objectifs de développement durable par l'accélération des soins de santé primaires au niveau communautaire ». En prélude à cette conférence, se tient à Ouagadougou une rencontre préparatoire initiée par le ministère de la Santé avec l'accompagnement des partenaires techniques et financiers dont l'UNICEF, afin de permettre au pays de tirer profit de sa participation à cette deuxième conférence internationale.
Au cours de cette rencontre préparatoire, les participants prendront connaissance de l'état des lieux, des enjeux, des défis et perspectives de l'offre de services de santé par les acteurs communautaires. Ils devraient également définir à partir de l'analyse des leçons apprises, des approches et stratégies pour renforcer l'engagement des autorités et des partenaires en matière de santé communautaire et formuleront des recommandations pour une offre pérenne des services de santé à base communautaire.
Analyse approfondie et méthodique
Le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Wilfrid Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie d'ouverture, a invité les participants à une analyse approfondie et méthodique de chaque objectif retenu « pour que des recommandations fortes puissent être définies et des pistes identifiées afin de renforcer les interventions de santé à base communautaire en vue du progrès du pays vers la couverture sanitaire universelle. »
Dr Jean-Claude Mubalama, chef de programme santé/nutrition à l'UNICEF, a quant à lui rappelé que « la santé communautaire est le socle pour rapprocher les soins de santé de base à la population. Et si on parle de la couverture universelle en santé, on ne peut que se fonder sur la santé communautaire. C'est pourquoi les partenaires techniques et financiers appuient le gouvernement pour s'assurer qu'effectivement toutes les populations, quel que soit l'endroit où elles se trouvent aient accès aux soins de santé de base. »
Pour rappel, c'est le 2 mars 2016 que le Conseil des ministres a instruit le recrutement de deux agents de santé à base communautaire (ASBC) dans chaque village administratif du Burkina Faso, marquant ainsi le départ de l'institutionnalisation de la santé communautaire dans le pays. Ces ASBC actuellement au nombre de plus de 17 000 offrent des soins de santé primaires aux populations sous la supervision des agents de santé.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Le directeur du centre de crise et de soutien du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, Eric Chevalier, accompagné de l'ambassadeur de France au Burkina, était en visite le mardi 13 avril 2021 à Dori. La délégation a visité plusieurs infrastructures réalisées dans cette commune par la France.
A Dori, chef-lieu de la région du Sahel, c'est par une visite de courtoisie aux autorités régionales qu'a commencé la journée du travail d'Eric Chevalier. Après s'être entretenu avec les autorités, Eric chevalier, accompagné de l'ambassadeur de France, Luc Hallade, a pu visiter les infrastructures.
Au quartier Wendou de Dori, qui abrite un grand nombre de déplacés internes, c'est un marché composé de dix boutiques, des étalages que la délégation a inaugurés. Ce marché répond à plusieurs enjeux. Il va permettre, selon Aziz Diallo, le député maire de la commune de Dori, de désengorger le marché central de Dori qui commence à se saturer en raison notamment de la fermeture des marchés dans la commune et dans les communes environnantes du fait de l'insécurité.
Ce marché, selon lui, va aussi permettre à la commune de Dori d'avoir des retombées qui pourraient servir à la construction d'autres infrastructures. Quant à Eric Chevalier, de son avis, le marché qu'il vient d'inaugurer va servir à la fois à la population hôte et aux déplacés internes. Il souligne que la construction de ce marché a été financé par la France dans le cadre du programme 3 frontières, avec le soutien de l'Agence française de Développement (AFD) et aussi le soutien du centre de crise et de soutien du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères. Il ajoute que c'est ce que la France souhaite car, dit-il, « la France est très mobilisée pour accompagner la population de Dori. »
Selon Roukiétou Sow, représentante des déplacés internes du quartier Wendou, il n'y a pas un seul jour où l'on ne voit pas les déplacés internes, soit avec une assiette sur la tête soit avec un pousse-pousse entrain de vendre quelque chose. Selon elle, l'inauguration de ce marché est un ouf de soulagement pour tous les déplacés et la population hôte.
Bilan du projet « cohésion sociale »
Après l'inauguration du marché du quartier Wendou, la délégation a rencontré l'Association Nodo Noto (A2N). La rencontre avec les acteurs de cette association et les bénéficiaires du projet avait pour but de faire le bilan des activités socio-économiques de base réalisées à Dori et dans les environs et financées par la France. Ce projet dénommé « cohésion sociale » était en cours depuis 2019. Cette rencontre bilan des activités menées sur le terrain par l'association a concerné la réhabilitation d'école au nombre de six et de centres de santé au nombre de deux.
La contribution à la sécurisation des terres et de leurs usages afin de réduire les conflits autour du foncier. Il s'agit : des instances locales de gestion foncière prévues par la loi de référence de 2009 sur le foncier rural qui n'existaient pas dans la commune de Dori comme dans la majorité des communes du Burkina ; la dynamisation du dialogue social entre communautés d'une part et entre communautés et instances de gouvernances locales d'autre part ; l'organisation des cadres de dialogue entre communautés dans les villages ; la tenue de séances d'interpellation citoyenne, échanges entre élus et citoyens sur les rôles et responsabilités des élus.
Un tour à la brigade des sapeurs-pompiers de Dori
Après cette rencontre, Eric Chevalier et sa délégation sont allés toucher du doigt le centre de secours des sapeurs-pompiers de Dori situé sur la route de Gorom-Gorom, en présence de deux officiers de la brigade nationale des sapeurs-pompiers. Après la visite guidée des locaux, Lucien Zongo, directeur de l'Enterprise ECW commise à la construction, a indiqué que l'infrastructure sera livrée d'ici la fin de ce mois d'avril. La ville de Dori connait un nombre important de délestages d'électricité. Ainsi, le commandant Bambara de la brigade a soumis des doléances à Eric Chevalier et à l'ambassadeur de France. Ces doléances sont entre autres, l'érection d'un centre hybride d'électricité, une cuisine, une infirmerie.
Pour Luc Hallade, ambassadeur de France au Burkina, il est de bon ton pour lui de conduire Eric Chevalier sur les traces des réalisations des infrastructures faites par le centre de crise et de soutien du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères et l'Agence française de Développement, pour qu'il puisse apprécier et expérimenter la cohésion entre les déplacés internes et la population hôte de Dori. Le séjour de la délégation s'est terminé par la visite de la piste de l'aéroport de Dori qui nécessité une réfection de la raquette.
Daoula Bagnon
Correspondant Dori/Lefaso.net
Après une pause d'une année, le Tour du Faso, la course cycliste phare du Burkina, aura lieu du 29 octobre au 7 novembre 2021. La décision a été prise au cours du Conseil des ministres du mercredi 14 avril 2021.
Les cyclistes et les amoureux de la Petite Reine pourront retrouver leur sport de passion. Au cours de sa séance du mercredi 14 avril, le Conseil des ministres a décidé que la 33e édition partira de Banfora, le 29 octobre et l'arrivée aura lieu le 7 novembre 2021 à Ouagadougou.
Lancé en 1987, le Tour du Faso a connu deux années creuses. En 2014, l'édition n'avait pas eu lieu à cause de l'épidémie d'Ebola et en 2020 à cause de la pandémie à coronavirus.
L'édition 2019 avait été remportée par l'Angolais Dario Antionio. Le dernier Burkinabè vainqueur de cette compétition est Mathias Sorgho. C'était en 2018 face au Néerlandais Sjors Handgraaf et le Belge Dieter Bouvry.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Le Grand Prix de Poésie Thomas Sankara est un événement qui a pour objectif de susciter la lecture et l'écriture au sein de la jeunesse en lui offrant un cadre sain de formation et d'expression. C'est aussi l'occasion de commémorer la Journée internationale de la poésie à travers une figure emblématique de l'art oratoire et du panafricanisme : Thomas Noël Isidore SANKARA.
Le thème du Grand Prix de Poésie Thomas Sankara 2021 est :
« Être exemple ensemble »
Les candidats sont invités à envoyer leur poème uniquement par mail à poesiethomassankara@gmail.com
Marraine :
Bernadette DAO, Poétesse.
Jury :
Boubacar DAO, Poète et Président de la Société des Auteurs, des Gens de l'Écrit et des Savoirs - SAGES
Madeleine de Lallé KABORÉ, Poétesse et Membre fondateur de l'association pour la promotion de l'écrit et du livre en langues nationales pour le développement (ELAN-Développement)
Émile LALSAGA, Poète et Conférencier junior sur les questions relatives à la vie scolaire, au livre et à la lecture.
Calendrier 2021 :
21 mars (Journée internationale de la poésie) : Conférence inaugurale de la 3e édition du GPPTS
23 avril (Journée mondiale du livre et du droit d'auteur) : Clôture de l'appel à candidature
15 octobre (Assassinat de Thomas SANKARA) : Dédicace du recueil des poèmes lauréats de la 2e édition suivie de la proclamation des résultats de la 3e édition du GPPTS
21 décembre (Naissance de Thomas SANKARA) : Cérémonie de remise du trophée de la 3e édition du GPPTS
Les personnes physiques et morales qui souhaitent joindre leur image à cet événement en tant que sponsor ou partenaire, peuvent contacter le Comité d'organisation :
Téléphone : +226 72962715 ou +226 67231786
Mail : afriquewilila@gmail.com
Ceci est un communiqué de presse portant nomination du nouveau Président de la Commission de l'UEMOA et des Commissaires de l'UEMOA.
Le Centre Parlementaire Panafricain et de Légistique organise du 3 au 10 mai 2021, le douzième séminaire de formation sur la légistique.
Il aura lieu à Ouagadougou au Centre Parlementaire Panafricain. Il sera dirigé par l'ambassadeur Mélégué Ngolo Traoré, président du CPPA, ancien Président du Parlement.
Il est destiné aux cadres et aux agents chargés de l'élaboration des actes normatifs, notamment les lois, les décrets, les arrêtés, les traités et accords internationaux.
Des modules seront consacrés aux actes non règlementaires : notes de services, circulaires, instructions, directives, rescrits.
Renseignements et inscriptions : Centre Parlementaire Panafricain
Tél. : 76 08 61 7/ 70 23 29 99/ 79 17 52 53
Le Président de l'Université Joseph KI-ZERBO, en partenariat avec l'iaelyon School of management de l'Université Jean Moulin - LYON 3 (France), informe le public national et celui de l'espace UEMOA du recrutement de la 5è promotion des candidats au Certificat Manager IFRS, délivré par l'iaelyon Shool of management de l'Université Jean Moulin LYON 3.
1. Objectifs et finalités de la formation
• Contribuer efficacement à la préparation des données financières ;
• Maîtriser pleinement les incidences de leurs décisions sur les états financiers de leurs entreprises ;
• Analyser plus rapidement les données publiées par les sociétés dans leur secteur d'activité (clients, fournisseurs, concurrents ... ) ;
• Effectuer un reporting en normes IFRS ;
• Se préparer à une éventuelle transition des états financiers aux IFRS.
Chacun des modules se termine par une évaluation des compétences acquises permettant à l'issue des trois sessions d'obtenir le Certificat Manager IFRS, délivré par l'iaelyon School of management de l'Université Jean Moulin Lyon. Ce certificat est par ailleurs homologué par le Comité scientifique de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes en France.
2. Public visé
Experts comptables, commissaires aux comptes, chefs comptables, directeurs administratifs et financiers, cadres comptables et financiers ou collaborateurs de cabinets d'expertise comptable, universitaires et chercheurs.
3. Conditions de candidature
Le dossier doit comporter les pièces suivantes :
• Un dossier de candidature dûment rempli à retirer auprès des personnes à contacter dont les noms sont mentionnés en fin de communiqué ;
• Une lettre de motivation ;
• Un Curriculum Vitae ;
• Les photocopies certifiées conformes des diplômes de Maîtrise ou de Master obtenus et relevés de notes correspondants ;
• 2 photos d'identité (inscrire le nom plus prénom au verso).
Les candidats doivent être titulaires d'une Maîtrise ou d'un Master (1 ou 2) dans le domaine comptable ou financier (Comptabilité, Audit, Contrôle, Finance ... ).
Les personnes justifiant d'un diplôme Bac+2 minimum et d'une expérience professionnelle en qualité de cadre comptable ou financier de 5 ans minimum peuvent également présenter leur candidature. En plus des pièces précédentes ces candidats devront produire :
• Un rapport d'activités professionnelles faisant état de leur parcours professionnel ;
• Toutes pièces justifiant leur parcours professionnel (attestations délivrées par l'employeur justifiant les fonctions exercées).
L'admission s'effectue sur examen de dossier.
4. Calendrier
Date limite de réception des dossiers : Vendredi 30 avril 2021 à 17H00.
Résultat d'admission : Lundi 3 mai 2021.
Début des séminaires :
1er module : Ven. 14 mai (Soir) - Sam. 15 mai et Dim. 16 mai 2021 (Journées).
2e module : 04-05-06 juin 2021.
3e module : Juillet 2021 (dates à confirmer).
5. Droits d'inscription et modalités de paiement
Les droits d'inscription pour l'ensemble des trois modules sont fixés à 900 000 FCFA, à verser avant le début de la formation à l'Université Joseph KI-ZERBO (voir adresse ci-dessous). Il est possible de ne s'inscrire qu'à un ou deux modules. Les droits d'inscription sont alors de 400 000 FCFA par module, mais l'obtention du Certificat requiert la validation des 3 modules. Les droits d'inscription sont à verser à l'Université Joseph KI-ZERBO (voir adresse ci-dessous), selon le planning suivant :
450 000 F à verser au plus tard le vendredi 7 mai 2021.
450 000 F à verser au plus tard le vendredi 28 mai 2021.
Nous attirons l'attention des candidats sur le respect de ces dates qui est impératif. Aucun versement partiel ne pourra être accepté. Dans le cas où le seuil minimum d'ouverture du Certificat n'est pas atteint, les avances versées seront restituées sans délai.
6. Renseignements et inscriptions
Université Joseph KI-ZERBO :
Contacter Luc BOUGMA - Tél : (226) 70 29 04 21/ 78 89 79 79 - Email : wendyam_luc@yahoo.fr
IAE-Université Jean Moulin Lyon 3 : Contacter Jean-Jacques FRIEDRICH - Tél : (33) 669 78 38 53,
Email : jean-jacques.friedrich@univ-lyon3.fr
TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT D'UN CONSULTANT POUR UNE FORMATION EN CONTROLE DES COMPTES ET AUDIT DE CLOTURE DE PROJET
PROGRAMME PAPE DIAKONIA
Mai 2021
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le PAPE est le Programme d'Appui au Processus Electoral conçu par l'ONG Suédoise Diakonia pour le renforcement de l'encrage démocratique au Burkina Faso. Il a été mis en œuvre au Burkina Faso à l'initiative du bureau pays depuis 2015. L'année 2020-2021 marque la deuxième phase du programme qui est le PAPE II.
Le Programme a une vocation programmatique impliquant l'action conjuguée des OSC pour garantir des institutions fortes et une démocratie participative. La plus-value de ce dynamisme sera l'augmentation de la participation des jeunes et des femmes dans le processus électoral. Le PAPE entend opérationnaliser un système de monitoring du processus électoral et du scrutin à travers une « situation room ». Le PAPE est financé par l'Ambassade du Danemark, la Coopération Suisse et l'Union Européenne.
Le Programme est mis en œuvre avec la collaboration de quatorze (14) partenaires que sont : La Convention des Organisations de la Société Civile pour l'observation domestique des élections (CODEL) ; l'Association d'Appui et d'Eveil Pugsada (ADEP) ; le Groupe d'Etudes et de Recherche sur la Démocratie et le Développement Economique et Social (GERDDES) ; l'Union Nationale de l'Audiovisuel Libre du Faso (UNALFA) ; le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) ; l'Association de Blogueurs du Burkina (ABB), L'Institut FREE Afrik ; le Réseau Afrique jeunesse (RAJ) ; le Réseau Afrique Jeunesse Santé (RAJS/BF) ; l'Association Jeunesse Espoir d'Afrique (AJEA) ; le Réseau Ouest Africain pour l'Édification de la Paix (WANEP) ; la Fédération du CARTEL ; l'Association des Femmes Juristes du Burkina (AFJB) ; L'Association Yimm Meng Niba Pag Beo Niré.
La démarche du PAPE vise dans son ensemble à élever le niveau de l'encrage démocratique des citoyens. Il s'agit de parvenir à un Etat de gouvernance démocratique dans lequel chaque citoyen est informé de ses droits, a les capacités de les mettre en exergue et à assumer également ses devoirs et ou les élections sont libres transparentes apaisées et acceptées de tous.
Dans le cadre de l'accompagnement des organisations de la société civile, Diakonia œuvre au renforcement des capacités en vue de leur développement et surtout de leur durabilité. Aussi, les questions de renforcement des capacités des OSC sont en première ligne dans la plupart des organisations partenaires parce qu'elles ont également un souci d'accroître leur efficacité et leur viabilité.
Le PAPE a exécuté sa deuxième phase de mise en œuvre de janvier à décembre 2020 et les organisations partenaires ont été auditées en février 2021. Cependant, de nombreuses insuffisances ont été identifiées suite aux audits, et il s'est avéré indispensable d'initier une session de renforcement des capacités au profit des équipes financières et techniques de l'ensemble de ses partenaires afin de les rendre plus efficientes lors des contrôles des comptes et des clôtures des programmes.
Les présents termes de référence précisent les conditions d'organisation et de participation à la formation à l'endroit des financiers des 14 partenaires du programme PAPE (14 participants) ainsi que les 4 partenaires (4 partenaires) du programme HEWLETT de Diakonia qui sont : Association Semence d'Espérance Sud (ASES), Association Songui Manégré Aide au Développement Endogène (ASMADE), Réseau d'Accès aux Médicaments Essentiels (RAME), SOS Jeunesse et Défis (SOSJD)
II. OBJECTIFS DE LA SESSION DE RENFORCEMENT DES CAPACITES
La session vise à renforcer les capacités des financiers des organisations partenaires en matière de contrôle des comptes et en audit de clôture de projet et programme. Cette formation devrait permettre aux bénéficiaires de mieux appréhender les audits de fin de projet que ce soit dans le cadre de programme de Diakonia ou autre ONG.
De manière spécifique, les objectifs suivants sont poursuivis :
Staff des finances :
Renforcer la qualité du système de contrôle interne pour une meilleure maitrise des risques dans la gestion quotidienne ;
Améliorer la qualité de l'information financière des partenaires ;
Créer un cadre de partage d'expérience entre financier des organisations partenaires ;
Maitriser la gestion des audits des financements multi-bailleurs comme dans le cas du PAPE ;
Maitriser les différentes étapes de l'audit de clôture des projets et programmes.
III. RÉSULTATS ATTENDUS
A travers des travaux magistraux et pratiques (travaux de groupe), les résultats attendus de cette formation sont les suivants :
La qualité du système de contrôle interne des organisations partenaires est renforcée ;
L'information financière est mieux gérée et les rapports financiers fiables sont présentés par les partenaires d'exécution ;
Les participants ont bénéficié des partages d'expériences en matière de management des risques ;
Les partenaires maitrisent la gestion des audits des financements multi bailleurs ;
Les partenaires maitrisent les étapes de l'audit de clôture des projets et programmes.
IV. EXPERTISE REQUISE
IV-1 Profil du consultant
La formation sera assurée de préférence par un cabinet ou un consultant sélectionné suite à une consultation restreinte. Les consultants devront remplir les conditions suivantes :
Un diplôme d'expertise comptable ou un diplôme universitaire BAC + 5 ou son équivalent de préférence en finances et comptabilité, en audit et contrôle de gestion pour le formateur principal
Avoir une expérience solide en matière de formation des adultes ;
Au moins cinq ans d'expérience professionnelle dans le domaine de l'audit des projets et programme.
Avoir une expérience significative en matière de formation des organisations et associations de développement.
Avoir des compétences exceptionnelles en relations interpersonnelles et de la facilitation, en mettant l'accent sur le développement des rapports, d'écoute et les compétences interactives.
IV-2 Méthodologie requise
Les modules comprendront des éléments théoriques (présentations en PowerPoint), des exercices pratiques (étude de cas), des échanges et des débats. La formation sera basée sur une approche interactive, participative et andragogique qui permet d'établir un lien entre le contenu théorique des modules et la situation spécifique de travail des participants.
Toute innovation est encouragée et constituera un atout dans l'analyse des offres.
IV-3 Les obligations du consultant
Un module de formation en deux (02) jours facilitant une bonne compréhension des participants ; le consultant devra prendre en compte la délivrance d'attestations aux participants ;
Le consultant sélectionné fournira un cahier de participant, les outils de travail et l'agenda détaillé de la formation afin que ceux-ci soient mis à la disposition des participants.
Un rapport de formation détaillant les « outcomes » de la session.
Diakonia procédera au règlement des honoraires des consultants après réception et validation du rapport final de la formation en deux (02) exemplaires sur support papier et un exemplaire en version électronique soit au plus tard deux (02) semaine après la formation.
V. DATE ET LIEU DE LA FORMATION
La formation aura lieu du 18 au 20 mai 2021. La formation se tiendra à Ouagadougou. Le lieu de la formation sera communiqué en temps opportun.
VI. Offres techniques et financières
1. Dossier de soumission :
Les cabinets ou consultants désirant postuler doivent soumettre :
Une offre technique comprenant : une compréhension claire des TDR, une note méthodologique détaillée expliquant l'approche proposée, le programme de la formation ; les sessions/modules de formation ; les expériences antérieures du cabinet et/ou du consultant individuel ; le CV du formateur principal (et autres formateurs) ; tout autre document jugé utile.
Une offre financière détaillant le taux journalier de la consultation.
2. Date de Dépôts des offres :
La date limite de transmission des offres en trois (03) exemplaires et sur clé USB (les offres technique et financière doivent être scannées séparément et le tout sous pli fermé) est fixée au 06 mai 2021 à 12H00 (délai de rigueur) TU au siège de Diakonia.
Pour tous renseignements complémentaires, merci d'appeler le bureau-Pays de Diakonia au +226 25 38 01 31/ 25 38 01 32 sis à la Patte d'Oie, Secteur : 52, Arrdt : 12, Rue Bagem Nini ou envoyez un mail à : Charles.doamba@diakonia.se