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Le tricycle et le taxi à gaz : Quand deux illégalités s'affrontent

Mon, 28/02/2022 - 22:00

Introduction

La ville de Bobo-Dioulasso est le témoin d'une originalité dans le domaine du transport urbain pour peu que l'on regarde au-delà du risque sécuritaire. En effet, en plus du bus qui opère en toute légalité, les populations de la ville ont le choix entre faire recours aux taxis artisanaux et les tricycles. Sauf que ces derniers modes de transports collectifs opèrent en dehors du cadre réglementaire régulant le secteur.

En effet, les tricycles sont interdits de transport de passagers et les taxis artisanaux parce que fonctionnant au gaz en lieu et place des carburants conventionnels (essence et gasoil) sont en infraction constante. Par conséquent, les deux formes de transport sont censées ne pas être utilisées comme moyen de transport. Mais de façon surprenante, durant notre enquête de terrain dans le cadre de notre recherche sur la mobilité urbaine dans la ville, notre attention a été attirée par la concurrence farouche entre ces deux moyens de transports collectifs.

Cet article s'attache à mettre en lumière d'une part les différentes manifestations de cette concurrence (économique et spatiale) et d'autre part à montrer comment ces deux formes de transport illégales sont en réalité interdépendantes.

1. L'illégalité du tricycle et des taxis à gaz
1.1. L'illégalité du tricycle : une solution pour les indigents.

Les tricycles sont en fait des engins à trois roues, munis d'une remorque et initialement destinés à être utilisés pour le transport de marchandises comme l'indique l'article 4 du décret N°2012-559/PRES/PM/MTPEN/MEF/MICA/MATDS. En effet, cet article portant condition et modalités d'exploitation à titre onéreux et pour compte propre interdit, l'usage des vélomoteurs, des motocyclettes, tricycles et quadricycles à moteur, comme moyen de transport de personnes au Burkina Faso.

Malgré ce décret, les principales artères, le marché central et les points les plus reculés de la ville de Bobo-Dioulasso sont le témoin d'un défilé incessant de cet engin importé de Chine, transportant femmes, hommes, enfants et bagages.

Passager assis sur le bord de la remorque (voir photo 1), sans garde-fou de protection, dans une circulation congestionnée (notamment à l'approche du centre-ville et des marchés en bordure des voies bitumées) où se mêlent voiture particulière, taxis artisanaux, bus, engin à deux roues (motorisées ou non), charrettes et même piétons, les tricycles sont devenus en quelques années le moyen de transport le plus populaire dans la ville, les détournant ainsi de leur vocation première.

Grace à une technologie de traction qui utilise celle de la moto et une remorque qui peut transporter jusqu'à 10 personnes, le tricycle à un coût d'exploitation faible. Ainsi, le prix du transport est de 100 francs CFA, toute chose qui permet aux personnes de revenus modestes, aux femmes de la périphérie qui n'échappent pas aux contextes économiques difficiles de la ville de pouvoir se déplacer à moindre coût. Se faisant, le tricycle devient un concurrent sérieux des taxis artisanaux.

1.2. L'illégalité du taxi à gaz : un choix pour un secteur artisanal en crise

La ville de Bobo-Dioulasso traverse une crise économique dont les relents datent de depuis l'accession du pays à l'indépendance avec les choix de multiplication des routes d'approvisionnement du pays (Robineau, 2013) et plus récemment avec l'entrée du pays dans la mondialisation économique (Compaoré, 2007). Avant l'avènement des tricycles, cette crise qui se manifeste par la fermeture des entreprises et la perte du monopole du rôle de transit des marchandises vers le pays, avait déjà impacté le secteur du taxi artisanal. A cet effet, le témoignage d'un des plus anciens du métier du chauffeur de taxi est éloquent :

« Moi j'ai commencé le taxi dans les années 1980 franchement ça marchait. Je travaillais pour quelqu'un mais en deux ans j'ai pu acheter un taxi et construire ma maison où je vis actuellement. A cette époque-là, il y avait du travail dans la ville de Bobo, les grandes sociétés étaient là. Mais maintenant elles ont presque toutes fermées donc les gens sont au chômage. Ils vont se déplacer aller où ? Sinon en principe le matin comme ça il devrait avoir des travailleurs partout qui cherchent des taxis pour aller au travail ».

C'est donc pour combler cette baisse de la clientèle et pour mieux rentabiliser leurs activités que les chauffeurs de taxi ont opté pour transformer leurs véhicules de façon artisanale, d'engins qui roulaient au gasoil ou à l'essence à des véhicules qui fonctionnent au gaz (Voir photo 2). Cette pratique a débuté dans les années 2008 et 2009, période connue sous le nom de vie chère pour exprimer la baisse du pouvoir d'achat des populations, consécutive à la flambée des prix des produits de grande consommation (Kouassi, 2014).

Mais une bouteille de gaz installé dans un véhicule fait de ce dernier une véritable bombe roulante (Karantao, 2009). L'on se rappelle en guise d'illustration de l'explosion d'un véhicule de transport en commun qui transportait des bouteilles le 27 novembre 2020 sur la RN1 à la sortie Ouest de Ouagadougou. Ces bouteilles de gaz constituent également un risque sanitaire en cas d'inhalation dont la conséquence est une dépression du système nerveux central (Konan, 2017 ; Kouassi, 2014).

Bouteille de gaz dans le coffre-arrière d'un taxi artisanal
Source : Houd Kanazoé, enquête de terrain, octobre 2018

Pour avoir subi cette transformation artisanale leur permettant de rouler au gaz ces véhicules ne peuvent ni réussir aux tests de la visite technique encore moins prétendre à une assurance. Ce faisant, ils opèrent également en toute illégalité comme les tricycles transporteurs de passagers.

2. De la concurrence et la recipro-legitimation
2.1. La concurrence économique : au-delà du risque.

Les deux moyens de transport illégaux au vu de l'incapacité des autorités à mettre fin à leur activité en sont arrivés à être des concurrents. Si les taxis artisanaux ont pendant longtemps été avec l'absence du bus les maitres du secteur, nous sommes de nos jours bien loin de cette réalité.

En effet, de nombreuses personnes à Bobo-Dioulasso optent pour le tricycle notamment à cause de son coût de transport accessible et cela malgré la récurrence des accidents impliquant ce dernier. C'est ce qui ressort des dires d'un passager lors de nos courses en tricycle au cours de l'enquête : « Le tricycle là, c'est moins cher. C'est 100 francs. Il y a des secousses, mais c'est moins cher. Il y a le danger, mais c'est moins cher ».

Avec ce faible coût de transport, malgré le danger, les tricycles sont en passe de remporter la bataille de la concurrence avec les taxis artisanaux dont le prix de base d'une course est de 300 francs CFA. Ce prix est susceptible d'être revu à la hausse selon la distance à parcourir, en fonction de la probabilité de prendre d'autre passager ou non, de sorte que plus l'on est loin éloigné du centre-ville, plus l'on habite les périphéries, plus le coût d'une course peut atteindre 1000 francs CFA et souvent même plus.

Or, les habitants des secteurs éloignés des centres-villes sont très souvent des personnes indigentes (Godard et Teurnier, 1992). Face à la rareté de la clientèle, avec l'émergence des tricycles, les chauffeurs de taxis malgré le gaz sont obligés de repenser leur tarification pour continuer à exister :

« À cause des tricycles on est obligé de diminuer parce que les clients mêmes savent que ça ne marche pas chez nous. On avait même voulu diminuer le coût de notre transport là de 300 francs CFA à 200 francs CFA mais les gens de Ouaga ont refusé pourtant là-bas y'a pas de tricycles qui prennent des gens ».
Si la bataille au plan économique est en passe d'être remportée par le tricycle, celle sur le plan spatial est en cours.

2.2. De la conquête de l'espace à la recipro-legitimation.

A la conquête de la clientèle, tricycles et taxis artisanaux sont obligés de s'adonner à des luttes d'espace notamment au marché central. En effet, pour faciliter la prise de leur client, les tricycles ont installé l'une de leurs gares en pleine chaussée juste en face de la porte de Koko du marché central. Cette pratique rappelle l'inscription spatiale faite d'encombrement de chaussée typique des transports populaires comme notifié ailleurs par Kassi (2007).

Tricycle en chargement en pleine chaussée à la porte de Koko
Source : Houd Kanazoé, enquête de terrain, Janvier 2019

Cependant, à ce même endroit se trouve également la gare des taxis artisanaux qui constitue d'ailleurs leur lieu de rupture de charge et de structuration de leur activité. Avec les piétons et les autres usagers comme les motos qui circulent autour de cette porte de Koko, la présence des tricycles rend difficile les manœuvres des chauffeurs de taxi. Un après-midi, visiblement exaspéré par ce comportement des tricycles à cet endroit, un chauffeur de taxi s'écria : Hé les idiots là, on ne vous a pas dit de ne pas vous arrêter ici et de ne même pas transporter des gens ». Mais contre toute attente, un des chauffeurs de tricycle rétorqua : « Tant que vous roulez au gaz nous aussi on est là ».

Ainsi donc, l'importance de cette occupation spatiale permet de révéler la nature de la cohabitation entre ces deux concurrents et de se rendre compte de l'instrumentalisation réciproque à laquelle s'adonnent les deux formes de mobilité quant au respect de la réglementation. Selon les chauffeurs de tricycles, les chauffeurs de taxi n'ont aucune légitimité à les combattre dans leur illégalité puisqu'ils sont eux aussi dans l'illégalité en roulant au gaz, interdit par les autorités en charge de la mobilité.

Du côté des chauffeurs de taxi à gaz, le discours face à l'autorité qui cherche à arrêter la pratique du gaz est simple :« Ils veulent qu'on arrête de rouler au gaz. Nous sommes d'accord mais nous on a dit ok si vous voulez qu'on arrête de rouler au gaz, arrêtez les tricycles aussi de prendre les passagers »

Il y a donc une forme de recipro-legitimation qui s'exprime ici, puisque l'illégalité de l'un autorise l'illégalité de l'autre. Il existe ainsi une forme d'interdépendance dans l'illégalité laquelle permet aux deux concurrents de continuité leur activité permettant ainsi aux Bobolais de pouvoir se déplacer à la hauteur de leur bourse tout en faisant fi du risque sécuritaire.

Conclusion

Le transport collectif dans la ville de Bobo-Dioulasso est en bonne partie l'affaire des tricycles et des taxis artisanaux. Cependant à la lumière de la régulation du secteur du transport urbain au Burkina Faso, ces deux formes dans leurs pratiques opèrent en toute illégalité avec en toile de fond des risques important encourus par les usagers. L'objectif de cet article était d'aller au-delà de cette situation chaotique pour observer les pratiques des deux formes de transport illégales dans la conquête de la clientèle et de l'espace.

Le constat que l'on peut faire est que le tricycle transporteur de passager et les taxis artisanaux à gaz sont en pleine concurrence. Si cette concurrence se matérialise à fois sur le plan économique et spatiale, la bataille à laquelle s'adonne ces deux formes de transport illégales leur permet de faire une instrumentalisation mutuelle de l'illégalité de chacun pour pouvoir demeurer dans leur illégalité. En tout état de cause, au-delà du risque sécuritaire, ce sont les populations de Bobo-Dioulasso qui se retrouvent en face d'une diversité d'offre avant que l'autorité ne puisse y mettre de l'ordre en remédiant à l'impuissance dont elle fait preuve.
Références

Compaoré, Georges. (2007). « Les industries au Burkina Faso : naissance, évolution et structuration de l'espace national ». Thèse, Université de Lomé.
Godard, Xavier, et Teurnier Pierre. (1992). Les transports urbains en Afrique à l'heure de l'ajustement redéfinir le service public : Karthala - INRETS. Paris ; Arcueil
Kassi, Irène. (2007). « Régulations des transports populaires et recomposition du territoire urbain d'Abidjan ». Thèse, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III.
Konan, Kouakou Attien Jean-Michel. (2017). « Les services collectifs de transport intra-urbain à Bouaké : des offres de mobilité à hauts risques pour les populations ». EchoGéo (40). doi : 10.4000/echogeo.14882.

Kouassi, Kouamé Sylvestre. (2014). « Les taxis à gaz, une autre forme de désordre urbain à Bouaké ». European Scientific Journal, ESJ 10(35).
Robineau, Ophélie. (2013). « Vivre de l'agriculture dans la ville africaine : une géographie des arrangements entre acteurs à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso ». Thèse, Université Paul Valéry - Montpellier III.

Par Dr des Houd KANAZOE. Géographe. Chercheur-Assistant au département de études africaines de l'université de Leipzig (Allemagne)

Categories: Afrique

Burkina : Le Mouvement le Faso, ma patrie (MFP) resserre les rangs derrière les autorités du MPSR

Mon, 28/02/2022 - 21:05

Le Mouvement patriotique pour la restauration et la sauvegarde (MPSR) continue d'enregistrer l'expression des soutiens populaires pour poursuivre sereinement ses actions qu'il envisage pour le Burkina Faso. Le dimanche, 27 février 2022 à Ouagadougou, lors d'une assemblée générale, le Mouvement le Faso, ma patrie (MFP), coalition composée de 56 associations, a sonné la mobilisation de ses membres pour plancher sur la situation nationale. A l'issue des réflexions, la faîtière a réaffirmé son « soutien sans faille » aux autorités du MPSR pour la conduite des affaires selon la feuille de route qu'il a déclinée au peuple burkinabè.

« Mobilisation des organisations de la société civile pour la réussite des actions de la transition. Quelle contribution du Mouvement le Faso, ma patrie (MFP) ? ». C'est sous ce thème que Honoré Samandoulougou, président du Conseil d'orientation du MFP et son équipe ont échangé. Selon le premier responsable, cette session extraordinaire vise à apporter la contribution de l'organisation au pouvoir du MPSR dans sa marche de construction d'un Burkina de paix, un Burkina réconcilié et un Burkina qui a recouvré ses valeurs d'antan.

« L'idée, c'est d'apporter notre contribution pour le rayonnement du MPSR. Il s'agit, en clair, de voir comment nous allons mobiliser la société civile derrière nos nouvelles autorités afin qu'elles réussissent dans leur projet. (…). Le MPSR est le vecteur de la paix et va répandre cette paix tant cherchée par le peuple burkinabè sur toute l'étendue du territoire national. Le MPSR va lutter contre l'insécurité générée par le grand banditisme et la délinquance urbaine. Le MPSR est la solution à la corruption généralisée », a soutenu Honoré Samandoulougou.

C'est d'ailleurs au regard de la situation nationale, préalablement dépeinte par les responsables du MFP, marquée par une dégradation au plan de la gestion des affaires publiques et qui a poussé la prise en mains par l'armée, que les membres de l'organisation ont décidé de ce « soutien ferme et sans réserve ».

Honoré Samandoulougou

« Nous sommes prêts à être aux côtés des autorités sur tous les terrains de lutte lorsque le besoin se manifestera. Nous appelons les autorités du MPSR à sereinement travailler pour la reconquête des zones occupées par l'ennemi afin de créer les conditions d'un retour des personnes déplacées internes dans leurs localités. Nous plaçons en eux notre entière confiance et appelons toutes les populations à ne pas se laisser distraire et à rester soudées pour le bien de notre chère patrie », ont exprimé des responsables membres du MFP.

Selon Honoré Samandoulougou, après un mois à la tête du pays, le MPSR est d'abord en phase d'organisation pour mieux opérer sur le terrain, car, de son avis, l'organisation est capitale pour une bonne marche. Il demande donc qu'on laisse les nouvelles autorités se mettre à l'œuvre.

« Le MPSR est la solution tant attendue par tous les Burkinabè épris de sécurité et de paix, qui souffraient de voir le nombre de morts augmenter de jour en jour, tant au sein de la population civile qu'au sein des Forces de défense et de sécurité (FDS). Le MPSR est la solution à ces innombrables deuils nationaux qui commençaient à faire partir du quotidien des hommes intègres. Le MPSR est le vecteur de paix et va répandre cette paix tant cherchée par le peuple burkinabè sur toute l'étendue du territoire national », convainquent les participants (voir au bas de page, l'appel de l'assemblée générale).

O.H.L
Lefaso.net

 L'acte qui a sanctionné l'assemblée générale du MFP :

1 – Considérant l'objectif noble que s'est donné le MPSR à savoir la sauvegarde et la restauration de notre chère patrie ;

2 – Considérant l'engagement ferme du MPSR et de son président le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA à travailler à la réconciliation nationale et à ramener la sécurité sur l'ensemble du territoire ;

3 – Considérant l'urgence et la nécessité de toutes les composantes de la société civile et militaire d'accompagner le MPSR pour la réussite de ses actions ;

4 – Considérant la nécessité de l'unité nationale ;

Décide

1 – Du soutien ferme et sans réserve de toutes les associations membres du Mouvement le Faso, ma patrie aux actions entreprises par la transition ;

2 – D'être prêt aux côtés des autorités sur tous les terrains de lutte lorsque le besoin se manifestera ;

3- D'inviter les autorités à travailler à l'union sacrée de toutes les filles et fils du pays autour du développement ;

4- D'inviter les autorités à rendre la réconciliation nationale une réalité pour un retour véritable à la paix ;

5 – D'appeler toutes les composantes de la société burkinabè à s'unir autour du MPSR pour une transition réussie ;

6- D'appeler les autorités à travailler pour la reconquête des zones occupées par l'ennemi afin de créer des conditions de retour des personnes déplacées internes dans leurs localités ;

6 – D'engager toutes les associations membres à développer des actions, des projets de développement pour accompagner les actions du MPSR ;

7- D'inviter les autorités à lutter avec toutes leurs forces contre la corruption, la mal gouvernance et les inégalités sociales

Fait á Ouagadougou, le 27 février 2022

Honoré SAMANDOULOUGOU

Président du Conseil d'orientation du Mouvement le Faso, ma patrie

Categories: Afrique

Burkina Faso : L'association Temple du rire officiel redonne le sourire aux déplacés de Panzani

Mon, 28/02/2022 - 20:52

L'association Temple du rire officiel (TRO) a procédé à la remise de vivres aux déplacés internes de Panzani. La cérémonie de remise a eu lieu le 27 février 2022 sur le site à Panzani.

Des sacs de riz, du savon, des vêtements, des chaussures, des moustiquaires et une enveloppe contenant de l'argent sont les composantes du don reçu par les déplacés internes de Panzani de l'association Temple du rire officiel le 27 janvier 2022.
Pour le chef de village de Panzani, ce don vient un tant soit peu combler les manques auxquels ils font face au quotidien.

« J'ai vu que ceux de l'association sont venus avec du riz, du savon, des habits, etc. et je leur suis vraiment très reconnaissant. Mais nous rencontrons encore beaucoup de soucis. Notre premier souci ici c'est la scolarisation des enfants. En plus de cela s'ajoute le problème d'eau, de nourriture, de logement et de vêtements. Quand l'eau arrive, les ressortissants même du village se battent entre eux n'en parlons pas des étrangers ; donc nous demandons aussi aux bonnes volontés de nous aider à avoir un forage », a indiqué le chef du village, Naaba Koanga.

Les différents dons

Moustapha Kirakoya, un des déplacés internes de Panzani, ressortissant de la région du Sahel, est très heureux de ce geste de l'association TRO car selon lui, ils ne vivent que de l'aide des associations. « Si ce n'était pas à cause des associations, nous ne serions plus là car l'Etat dit qu'il n'est pas au courant de nous », a-t-il lancé.

A entendre le président de l'association, Al Ousséni Zida, ce geste s'inscrit dans le cadre du soutien aux déplacés vulnérables dans un contexte marqué par l'insécurité.
« Chaque fois, nous sommes sur les réseaux sociaux et nous faisons rire les gens mais nous remarquons qu'autour de nous, il y a des gens qui ne peuvent pas faire pareil. Alors, nous avons décidé de leur venir en aide. Ce n'est pas beaucoup mais nous pensons que notre contribution pourra leur être d'une grande utilité et pousser pourquoi pas d'autres personnes à faire comme nous afin de soulager un peu ces populations », a expliqué le président de l'association.

Composé de plus de 11 000 membres, le Temple du rire officiel est un groupe qui accueille des membres de divers secteurs d'activité. Il ambitionne continuer avec ses œuvres afin d'aider au maximum les populations dans le besoin.
Depuis sa création en 2015, l'association na pas manqué de multiplier les bonnes actions à travers des dons de sang, des dons de vivres aux veuves, aux enfants en détresse ainsi qu'à certains déplacés internes.

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
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Categories: Afrique

Lutte contre le mariage des enfants : Coutumiers, religieux et femmes s'engagent à Tenkodogo

Mon, 28/02/2022 - 20:52

Le chef-lieu de la province du Boulgou, Tenkodogo, dans la région du Centre-est, a abrité, ce lundi 28 février 2022, la cérémonie de déclaration publique d'abandon du mariage des enfants, de l'excision et autres violences faites aux enfants. L'initiative est de l'Organisation non gouvernementale Mwangaza Action.

Tenkodogo, la cité de "Zoungrantenga", a été le témoin privilégié d'une cérémonie particulière ce lundi 28 février 2022. En effet, à l'initiative de l'Organisation non gouvernementale (ONG) Mwangaza Action, s'est tenue une cérémonie de déclaration publique d'abandon de la pratique de l'excision, du mariage des enfants et des violences faites aux enfants. Cette activité de l'ONG entre dans le cadre de la mise en œuvre de son projet dénommé : « Mobilisation communautaire pour la promotion et la protection des droits de l'enfant et de la femme : accélérer l'abandon de la pratique de l'excision et du mariage des enfants », financé par l'UNICEF.

Le représentant de toutes les confessions religieuses y compris les coutumiers, a dit non au mariage d'enfants et à l'excision

Le représentant de L'Eglise catholique, prenant la parole, a réitéré la ferme condamnation de l'Eglise de ces pratiques. Même son de cloche pour la communauté évangélique. Elle s'est aussi engagée à combattre le mariage d'enfants, l'excision et les autres violences à l'égard des enfants et de travailler pour leur protection effective. La communauté musulmane, elle, a indiqué qu'aucune écriture sainte ne recommande ces pratiques.

Partant de là, elle s'y est également engagée. Les coutumiers des 200 villages de la commune de Tenkodogo se sont aussi engagés à lutter contre ces pratiques qui ne sont pas sans conséquences sur l'épanouissement des enfants. Les femmes à leur tour, pour un meilleur avenir de leurs enfants, particulièrement celui de leurs filles, se sont engagées à bannir ce fléau de leurs villages respectifs.

Maïssara Guinko et ses camarades ont été informés sur les conséquences de l'excision et du mariage des enfants

La représentante des jeunes filles, Maïssara Guinko a remercié l'ONG Mwangaza Action pour leur avoir permis de se réunir pour recevoir des conseils et discuter des préoccupations qui sont les leurs. « De ces échanges, nous avons compris que l'enfant n'a pas que des droits mais aussi des devoirs vis à vis des parents, de la communauté », a-t-elle déclaré.

Des explications de la représentante des enfants, il ressort que les conséquences de la pratique de l'excision, des mariages d'enfants et de toutes les autres violences sur la santé, la vie sociale et le développement physique, ont été évoqués dans les échanges. Au regard de toutes ces conséquences, « plus jamais ces pratiques à notre égard », a-t-elle dardé.

Pour la chargé de programme de l'ONG Mwangaza Action, Brigitte Yaméogo, la mise en œuvre du projet a engrangé des résultats satisfaisants

Selon la chargé de programmes de l'ONG Mwangaza Action, Brigitte Yaméogo, la mise en œuvre du projet a engrangé des résultats "forts" appréciables. Cependant, a-t-elle dit, des difficultés d'ordres linguistiques ont été rencontrées dans certaines localités. « Pour palier cela, il a été demandé aux superviseurs, d'identifier des mentors d'un niveau scolaire assez élevé pour faciliter les activités », a-t-elle soutenu. Cette déclaration revêt un caractère particulier de l'avis de la chargé de programmes de l'ONG. « Pour nous, cette déclaration est un moment fort du processus éducatif. Elle doit être considérée comme une intention d'abandonner le mariage des enfants, l'excision et autres formes de violences faites aux enfants », a-t-elle mentionné.

Le secrétaire général de la province, Oumarou Sandwidi, a appelé à une synergie d'action pour vaincre le fléau

Pour le secrétaire général de la province du Boulgou, Oumarou Sandwidi, représentant le haut-commissaire de la province, ces pratiques, « d'une autre époque », compromettent l'épanouissement de la jeune fille. Il a indiqué que c'est donc avec « grand espoir » qu'ils ont accueilli le projet. M. Sandwidi a conscience que ce fléau a la peau dure au Burkina Faso, particulièrement dans sa province. C'est pourquoi, il a souhaité une synergie d'actions pour le vaincre.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

Prix du kilo de la noix de cajou au Burkina : Retour au prix de 2020

Mon, 28/02/2022 - 20:52

La campagne de commercialisation de l'anacarde 2022, a été officiellement lancée le 26 février à Gaoua. Septième du genre, organisée par le Comité interprofessionnel de l'anacarde du Burkina Faso (CIAB), elle était placée sous le thème : « Filière anacarde : quelle stratégie pour plus de valeur ajoutée locale ». Elle acte le démarrage officiel des activités de commercialisation de la noix de cajou au Burkina Faso. Le prix plancher du kilogramme de la noix de cajou bord champ est de 330 francs CFA. Le prélèvement sur l'exportation et la réexportation au kilogramme reste à 25 francs.

Comparativement à 2021, le kilogramme de la noix de cajou prend de la valeur. La noix prend 30 francs CFA, pour passer de 300 à 330 francs CFA. Cette hausse permet à la filière de retrouver les prix de 2020. Le prélèvement sur l'exportation et la réexportation sur la noix brute n'a pas évolué. Elle est maintenue à 25 francs le kilogramme.

C'est un comité ad hoc de 25 membres, mis en place par les faîtières de l'anacarde du Burkina Faso qui, après des consultations et des études, a fixé le prix plancher de la campagne de commercialisation de 2022. Après une hausse de la production qui se chiffre à 180 milles tonnes en 2021 sur une superficie totale emblavée d'environ 435 000ha, la filière anacarde, à travers le Comité interprofessionnel de l'anacarde du Burkina Faso (CIAB) entend accroître la production en 2022.

Les participants au lancement de la campagne de commercialisation de l'anacarde

Pour le nouveau président de la filière anacarde, Ibrahim Sanfo : « La filière anacarde fait face à de grands défis et est confrontée à bien de contraintes. Le manque à gagner est énorme. Moins de 10% de la production nationale est transformée à l'échelle locale et les sous-produits sont faiblement valorisés ». C'est ce qui a concouru au choix du thème de cette campagne 2022 : « Filière anacarde : quelle stratégie pour plus de valeur ajoutée locale ».

La valeur ajoutée, selon lui, passe par l'appropriation des technologies modernes de transformation, la promotion de la consommation locale des produits du cajou, la promotion de l'utilisation du matériel végétal amélioré, l'accompagnement technique et financier des unités de transformation, le renforcement de la structuration de la filière, l'amélioration de son autonomie financière entre autres.

La photo de famille des acteurs de l'anacarde

Dans cette optique, des mesures ont été prise par l'Etat, à travers le Conseil burkinabé de l'anacarde (CBA) en 2021 et ont permis d'octroyer 171 000 000 de francs CFA à 23 promoteurs dans le cadre de l'Initiative de renforcement des capacités productives des entreprises intervenant dans la filière anacarde (IRCP/Anacarde), plus de 122 000 000 franc CFA de matériels et équipements remis aux acteurs directs de la filière. Pour le parrain de cette cérémonie, El Hadj Al Hassane Sienou, président de la délégation consulaire régionale des Hauts Bassins, la conjugaison de tous ces efforts devra permettre à la filière anacarde de prospérer. Il assure de l'appui de la Chambre de commerce du Burkina Faso à la filière anacarde.

Lors de cette cérémonie, présidée par le gouverneur de la région du Sud-ouest, W. Emmanuel Zongo, toutes les interventions ont mis en perspective le potentiel économique de la filière anacarde au Burkina Faso. Actuellement, la noix de cajou est le troisième produit agricole d'exportation du Burkina Faso (après le coton et le sésame). Son potentiel économique est important, d'où son intégration par le gouvernement dans les filières dites prioritaires à organiser et à structurer en vue de créer de la richesse et pour les acteurs et pour l'Etat.

Correspondance particulière
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Une dizaine de terroristes tués dans une attaque à Toéni dans la province du Sourou

Mon, 28/02/2022 - 20:30

Le détachement mixte de Toéni, province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun, a été la cible d'une attaque terroriste, ce 28 février 2022 aux environs de 6 h.

Le bilan provisoire fait état de deux gendarmes et dix terroristes tués, 18 gendarmes blessés dont 10 graves et d'importants dégâts matériels.

"Nous étions rassemblés ce matin à Dédougou quand l'information de l' attaque de Toéni est tombée. Deux véhicules piégés ont forcé la base suivis des tirs de roquettes" a précisé une source à Lefaso.net.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Musique au Burkina : Pour la promotion de son album "Sougr Bargo", Oscibi Johann place la barre très haute

Mon, 28/02/2022 - 20:00

Le reggaeman burkinabè, Oscibi Johann, a presté en concert live, le samedi 26 février 2022, au Cenasa de Ouagadougou. Ses fans ont pu communier avec lui sur ses chansons connues pour être engagées.

Dans le cadre de la promotion de son album "Sougr Bargo", Oscibi Johann a lancé une série de concerts. Ce 26 février 2022, les mélomanes ont réagi positivement à son défi. Il a mis la barre haute en vendant les tickets à 10 000 et 20 000 francs CFA. C'est une première pour un artiste reggaeman burkinabè. En fixant un prix aussi élevé, l'artiste avait pour objectif de briser les clichés. Il a expliqué qu'il a voulu choquer le public. Il veut ainsi changer la perception de ceux qui entretiennent l'idée selon laquelle être artiste rime avec une vie de misère.

Les fans aux côtés de l'artiste

Il a affirmé que les artistes doivent vivre de leur art. « Nous voulons dire aux Burkinabè d'apprendre à donner à la culture la place qu'elle mérite. Si la culture brille, c'est le pays qui brille avec. Je pense que cela n'est pas entré dans l'oreille d'un sourd », s'est justifié Oscibi Johann.
Il s'est dit satisfait de la mobilisation de ses fans qui ont fait de ce concert, une réussite. Ils ont repris en cœur ses chansons et ont dansé durant tout le spectacle. C'est la structure culturelle "High Mind Event" qui a initié cet évènement.

Le coach Simon Ouédraogo en est le promoteur. Il a notifié que l'organisation de tels concerts visent à promouvoir la culture. Il a rappelé que l'art est mal monétarisé au Burkina. Et pourtant, de l'avis de ce dernier, la musique élève les mentalités ou les abaisse. Elle contribue à l'éducation de la société. Il faut donc rémunérer convenablement les artistes a-t-il confié.

Simon Ouédraogo, promoteur de "High Mind Event"

"High Mind Event" va bientôt organiser d'autres spectacles. Simon Ouédraogo a affirmé qu'une cinquantaine de spectacles seront organisées par sa structure. Le prochain sur la liste est le compteur KPG.
Oscibi Johann a manifesté sa volonté d'effectuer des concerts gratuits dans les provinces du Burkina Faso. Il aimerait profiter de sa voix pour faire passer des messages de résilience aux populations meurtries par la crise sécuritaire.

Samirah Bationo
Lefaso.net

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Présumée mort de l'artiste Aïcha Koné : « Faux, je viens de communiquer avec elle au téléphone », rassure Almamy KJ

Mon, 28/02/2022 - 16:51

Depuis hier (27 février 2022) des rumeurs sur les réseaux sociaux annoncent la mort de l'artiste ivoirienne Aïcha Koné née le 21 mai 1957 à Abidjan.

« De telles rumeurs sont à bannir sur les réseaux sociaux. Pire, elles doivent faire l'objet de sanction pour ces gens mal attentionnés », a confié l'artiste burkinabè Almamy KJ à Lefaso.net dans la matinée du 28 février 2022 à 10 h 30 mn.

Puis de démentir la disparition de la diva de la musique ivoirienne : « Faux, Aicha Koné est bel et bien vivante. Je viens de communiquer avec elle au téléphone ce lundi 28 février 2022 aux environs de 10h 25 mn à propos de mon concert prévu pour se tenir le 26 mars à Ouagadougou. »

Aussi, sur la page facebook de certains internautes comme « Alino Faso », l'on peut lire : « Aicha Koné est vivante et même hier (27 février 2022), elle a joué au concert de Sidonie la tigresse au palais des sports ».

Il faut noter que l'artiste-musicien Almamy KJ vient de mettre sur le marché du disque, son quatrième album de 14 titres, intitulé « Madame Afrique », dont le premier titre en duo avec le Baobab de la musique ivoirienne, Aicha Koné. La dédicace de l'album a eu lieu le samedi 26 février 2022 dans la capitale burkinabè.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Cinéma au Burkina : « De plus en plus loin », la nouvelle création de Canal+

Mon, 28/02/2022 - 14:00

Canal+ Burkina a organisé une conférence de presse ce jeudi 24 février 2022. Elle a eu lieu au sein de la salle de Canal Olympia Idrissa Ouédraogo de Pissy. Cette conférence de presse a porté sur le lancement de la nouvelle série « De plus en plus loin » et la présentation de l'application My Canal.

« De plus en plus loin » est la première série burkinabè produite par Canal+. Ce thriller narre l'histoire de Léon Zoty. Ce jeune burkinabè se retrouve en difficulté dans son pays, décide d'aller à l'aventure en Europe. Son périple l'envoie sur les routes libyennes. C'est le début d'un long cauchemar. Il est victime d'atrocités et vit dans des conditions inhumaines.

« De plus en plus loin » est la 11e série produite par Canal+ en Afrique et la première au Burkina

De retour dans son Burkina natal, Léon n'a qu'une obsession, il compte se venger de ses bourreaux. Cette série aborde la thématique de l'immigration clandestine et de ces conséquences sur les jeunes africains. Pour connaître le dénouement de ce thriller social, il faudra attendre ce 28 février 2022. Les deux premiers épisodes seront diffusés à partir de 20 H 30 GMT sur Canal+ Première. Ce sont 8 épisodes de 52 minutes qui passeront tous les lundis à cette même heure. Exceptionnellement, Canal+ Burkina va permettre à tous ces abonnés, peu importe le bouquet auxquel ils ont souscrit, de regarder les deux premiers épisodes.

Hervé Éric Lengani est le coréalisateur de la série

« De plus en plus loin » a été créé par l'acteur Michel Bohiri et Adiaratou Sangaré. La série Canal+ Original a été co-réalisée par les Burkinabè Fabien Dao et Hervé Éric Lengani. « On a eu plus de quatre mois de tournage. La série parle du problème de l'immigration clandestine. Le film a été entièrement tourné au Burkina ; à Ouagadougou, Saponé et Ziniaré » a affirmé Hervé Éric Lengani. Les acteurs principaux sont : Taleb Kant qui a interprété le rôle de Léon ; Éléonore Kocty (Adjo), Désiré Yaméogo (Maitre Christian Tounkara), John Junior Valéa (Ibra) et Michel Bohiri (Abdoul Brou).

*

Jonathan Lett a signifié que cette série n'est pas la dernière, d'autres œuvres cinématographiques seront produites par Canal+

La plateforme My Canal

Selon le directeur général de Canal+ Burkina, Jonathan Lett, cette 11e série produite par Canal+ en Afrique n'a qu'un objectif. L'entreprise espère promouvoir le cinéma made in Africa. Il a avoué que « De plus en plus loin » est la preuve qu'au Burkina, il est possible de faire du cinéma de qualité. Canal+ a trouvé une solution pour ceux qui ne pourront pas regarder la série à la télévision, il s'agit de l'application My Canal. Au-delà de la série « De plus en plus loin », plus de 25 000 programmes peuvent être revus après leurs diffusions. Plus de 200 chaînes africaines et internationales sont accessibles en direct. L'application permet de télécharger des contenus et de les regarder hors ligne.

My Canal est téléchargeable sur Play Store et App Store

L'une des fonctionnalités de My Canal, permet à l'utilisateur de maîtriser la consommation de data. Les clients choisissent eux-mêmes le débit maximum en connexion Internet. C'est un service entièrement gratuit, qui est inclus dans l'abonnement. Les clients peuvent relier à distance leurs appareils mobiles ou leurs ordinateurs pour profiter des avantages de l'application. Pour plus de renseignements sur la plateforme, Canal+ Burkina a invité ses abonnés à se rendre dans leurs boutiques ou à les contacter sur leur page Facebook.

SB
Lefaso.net

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Championnat national de football D1 : L'ASFA, l'AS-Sonabel, l'ASK font une bonne reprise

Mon, 28/02/2022 - 14:00

Le championnat national de première division a repris ce vendredi 25 février 2022. En deux jours, huit matchs se sont disputés sur différents terrains offrant des fortunes diverses aux clubs. Cinq d'entre eux ont repris avec des victoires. Retour sur la seizième journée du championnat D1, saison 2021-2022.

La Ligue de football professionnel a sonné la reprise du championnat ce vendredi 25 février 2022. Les joueurs des 16 clubs engagés ont retrouvé les pelouses des différents terrains à l'occasion de la 16e journée du championnat.

Au Stade municipal Issoufou Joseph Conombo, l'USFA était opposée à l'AS Police. Ce duel entre bidasses et flics s'est soldé par un nul d'un but partout. La journée a, par contre, été heureuse pour l'AS Sonabel qui rencontrait Salitas. Les électriciens sont venus à bout des Orangers de Ouaga2000.

La grosse surprise est venue de Ziniaré où Majestic recevait l'Association sportive de Koupèla (ASK). Les hommes d'Idrissa Ouédraogo ont planté par surprise trois buts aux joueurs de Majestic (0-3). Une belle manière pour l'ancien coach adjoint de l'ASFA de signaler son arrivée sur le banc de touche de l'équipe de Koupèla. Le match de la seizième journée entre le RCK et l'ASFA a tourné à l'avantage des Jaune et vert. En effet, la vieille dame de Zempasgo a refusé de se laisser faire par les cheminots. Score final, 1-0 en faveur de l'ASFA Yennega. L'AS Douanes qui recevait Vitesse FC s'est imposée par un but à zéro (1-0).

A Bobo-Dioulasso, le derby de la capitale économique a tourné à l'avantage des fonctionnaires qui sont venus à bout du Racing club sur la plus petite marque (0-1). Les deux formations ont offert du spectacle au public qui avait fait le déplacement du stade Wobi. L'EFO a, quant à elle, dû se résoudre à un nul (0-0) face à la nouvelle promue, KIKO FC. Royal FC et l'ASEC de Koudougou se sont également quittés sur un score nul d'un but partout.

Les matchs de la 17e journée vont se jouer ce mardi 1er mars 2022. Une autre occasion pour les clubs de se battre pour un meilleur positionnement au classement.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Résultats de la 16e Journée
Royal FC vs ASEC-K : 1-1
USFA vs AS Police : 1-1
AS Sonabel vs Salitas : 1-0
Majestic SC vs ASK : 0-3
RCB vs ASFB : 0-1
AS Douanes vs Vitesse : 1-0
RCK vs ASFA-Y : 0-1
KIKO FC vs EFO : 0-0

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Charte de la transition au Burkina : Les quatre valeurs qui auraient dû être mises en exergue, selon Lookmann Sawadogo

Mon, 28/02/2022 - 13:06

Une esquisse de charte des valeurs a été proposée par la commission technique d'élaboration de la charte et d'un agenda de la transition. Il semble que c'est une initiative des membres.

Cela est tout à leur honneur. Ils ont fait preuve de patriotisme, d'altruisme et de responsabilité qui sont du reste des valeurs faisant partie de cette charte.

J'aimerais ce faisant proposer des valeurs qui ne figurent pas. Mais qui demeurent cardinales dans la collectivité et surtout cruciales par ces temps de crise de société.

Il s'agit notamment :

1- du mérite
2- de la reconnaissance
3- de l'excellence
4- de la gratitude.

En effet, le Burkinabé d'aujourd'hui ne semble plus croire que le MÉRITE est la clé du succès. D'où toutes les dérives et la médiocratie ambiante. Sans culture du mérite, il n'est point possible d'obtenir l'excellence. L'EXCELLENCE est cette valeur dont l'aspiration générale tire la société vers le haut et la performance. Car le progrès devient le but recherché par chaque citoyen en tout temps et lieu. Le Burkina Faso semble être le pays où la RECONNAISSANCE n'existe pas. La société ne reconnaît pas ceux qui ont apporté une part à la construction nationale à quelconque niveau. En un mot l'on a tué par ce manque de reconnaissance le goût de l'utilité et du sacrifice. Ça ne sert à rien de se sacrifier pour les Burkinabé. C'est cette « morale » qui est en vigueur.

C'est le pays où on vilipende, rejette, injurie ou raille des personnes qui se sont sacrifiés pour la nation. L'Etat lui-même ne fait pas assez pour la reconnaissance des valeurs et de tout ce qui est bien. À part les médailles qui ont fini d'ailleurs de perdre leur crédibilité. Enfin la GRATITUDE. Dans notre société actuelle, l'ingratitude est devenue un modèle de relation entre les gens. On est allé jusqu'à théoriser en politique le « devoir d'ingratitude ».

La politique au Burkina Faso offre le théâtre scabreux des scènes de la traîtrise comme moteur. L'ingratitude est la cause de la méfiance et de la décohésion. Or sans confiance et cohésion aucune société ne peut se développer parce que c'est la confiance qui construit l'unité, la collaboration et le partenariat source de force.

Peut-être que ces valeurs sont fourrées dans celles contenues dans la charte. C'est possible. Mais en les mettant en exergue on a l'avantage d'y mettre un point d'honneur et de les rendre plus sacrées.

Ceci est une contribution à chaud mais je voudrais suggérer que cette charte soit envoyée à toutes les composantes et sensibilités de la société pour la renforcer. Car, une telle œuvre fondamentale doit requérir tous les avis suivant le pluralisme des conceptions sociales.

Lookmann SAWADOGO
Journaliste éditorialiste
Auteur

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Bakary Barro présente le Personal Branding comme un puissant levier de croissance économique

Mon, 28/02/2022 - 13:06

« Be your own brand » ou « sois ta propre marque » en français. C'est autour de ce thème central que Burkina Trading Services (BTS), représenté par Bakary Barro, son directeur général, a initié pour la première fois à Ouagadougou, une grande conférence. C'était le samedi 26 février 2022.

Au total, une vingtaine de participants composés d'étudiants, de chefs d'entreprises, de porteurs de projets, de cadres d'entreprises et de l'administration publique ont pris part à cette conférence. En organisant cet évènement, le directeur général de Burkina Trading Service (BTS), Bakary Barro, se fixe comme objectif « d'aider toutes les couches socio-professionnelles à mieux se positionner dans leurs domaines d'activités respectifs, qu'elles exercent une profession libérale, qu'elles soient au sein d'une administration publique ou privée, grâce à un bon personal branding ».

Cette première grande conférence s'est tenue sous le thème « Be your own brand » ou « sois ta propre marque » en français. De l'avis de l'expert en marketing et communication, Bakary Barro, ce thème se justifie par le fait qu'aucune existence ne peut être bien assumée si on ne porte pas sa propre marque.

Selon Bakary Barro, il est important d'avoir une bonne présence sur les réseaux sociaux

Selon lui, le Personal Branding est un marketing de soi c'est-à-dire se vendre, soigner son image, veiller sur sa réputation et construire son identité. Il a mis l'accent sur le fait que les uns et les autres doivent se poser un certain nombre de questions fondamentales, à savoir qui suis-je ? Quels sont mes objectifs ? Quels sont les moyens dont je dispose pour atteindre mes objectifs ?

Les participants ont prêté une oreille attentive aux communications

Le patron de BTS a passé en revue toutes les aptitudes et les attitudes qu'il faut avoir pour obtenir un retour sur investissement de la stratégie définie en amont. Il a terminé sa présentation en évoquant sa propre expérience via un cas pratique intitulé "Bakary Barro".

Rodrigue Bila

A sa suite, deux autres intervenants de qualité ont fait des présentations autour du sujet. Rodrigue Bila, vice-président de Coca-Cola Afrique, a traité de la question du Personal Branding aussi bien dans la forme en partageant les clefs pour réussir son Personal Branding. Il a exposé sur les valeurs qui guident la conduite d'un plan réussi sur le Personal Branding et comment arriver à communiquer ces valeurs pour devenir une référence au sein de la communauté ou de sa corporation. « Il est important de rester dans une logique basée sur des valeurs positives et de communiquer ces valeurs essentielles qui transcendent des générations, et qui vont vous propulser au niveau national et international », recommande Rodrigue Bila. En outre, il y a les outils essentiels comme la communication digitale en vue de toucher une plus grande audience.

Selon Modeste Sessou, il est important de nos jours de s'engager dans le corporate branding

Quant à Modeste Sessou, directeur général du Cabinet Avalande a évoqué, dans sa communication, le corporate branding en établissant le lien avec le thème de marque personnelle, et le fait pour un individu d'appliquer les règles du corporate branding au personal branding. L'individu est avant tout une marque, dit-il. Dans sa présentation, il a insisté sur les avantages du corporate branding. Il s'agit, entre autres, de l'accroissement de l'économie budgétaire de l'entreprise lorsqu'elle développe sa marque.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Hamadou Paré, responsable Développement et Innovation/Microfinance FADIMA

« C'était un réel plaisir pour moi d'avoir participé à cette conférence qui avait pour thème : le Personal Branding. J'avoue qu'avant cette rencontre, je pensais que le marketing se limitait aux produits et services uniquement. Le traitement du thème m'a permis de comprendre que le marketing, de nos jours, va bien au-delà. C'est une discipline qui s'applique également aux personnes. Je retiens que les consommateurs ou clients sont très attachés aux valeurs. De ce fait, le leader doit travailler à associer son image aux produits ou services. Les différents exemples présentés ont été très édifiants. J'ai personnellement apprécié le parcours de M. Bakary Barro dans ce domaine. Les connaissances apprises vont m'être utiles à deux niveaux. Sur le plan personnel, je vais travailler à soigner mon image et mieux me faire connaître en utilisant les stratégies et outils mis à ma disposition. Sur le plan professionnel, je pourrai améliorer ma stratégie marketing afin d'accroître le nombre de clients. Mais surtout fidéliser ceux que j'ai déjà en portefeuille. Pour l'atteinte de mes objectifs personnels et professionnels, je vais élaborer une stratégie pour la mise en application de mon propre Personal Branding. Je suis convaincu que dans deux ou trois ans, je serai une personne à forte notoriété dans mon pays le Burkina Faso et même au-delà. Enfin, je tiens à remercier les organisateurs et surtout les participants pour la qualité des échanges ».

Dr Dibi Millogo, coach formateur/auteur écrivain

« Pour moi, le Personal Branding consiste à vendre sa propre personne comme on vend un produit. Cela veut dire qu'il faut construire son identité. C'est important pour moi et c'est ce que j'ai retenu de cette conférence. Et pour pouvoir construire son identité, il faut passer par quatre étapes. D'abord, découvrir sa propre marque, c'est-à-dire qui est-ce que je suis ? Qu'est-ce que j'aime faire ou qu'est-ce que je n'aime pas faire ? Si on connaît sa propre personne, on doit créer son support rédactionnel. Cela va se faire de façon générale sur les réseaux sociaux. Mais quel est le réseau social que je dois choisir pour diffuser les messages ? Ce réseau doit être en concordance avec la marque que je veux diffuser. La troisième étape, c'est communiquer son savoir-faire : qu'est-ce que je sais faire ? Quelle est la plus-value que je peux apporter au reste du monde ? La quatrième étape, c'est entretenir votre référence digitale. Tout cela concoure au personal branding. Quelle est la plus-value de cette formation ? Pour moi, je savais qu'il était important de pouvoir faire sa propre promotion, mais ce n'est pas forcément quelque chose que nous concevons très bien dans notre entendement. De nos jours, avec l'apparition des réseaux sociaux, si vous ne faites pas votre propre promotion, il n'y a pas quelqu'un d'autre qui peut le faire mieux que vous. Pour moi la plus-value de cette conférence, c'est surtout de montrer comment on peut arriver à le faire sans tomber dans le dérisoire. On nous a aussi appris comment on pourrait réagir aux personnes indélicates qui vous critiquent. Pour me résumer, c'était véritablement une formation très importante. De nos jours, elle doit être indispensable pour quelqu'un qui veut apporter un plus. »

Propos recueillis par ALGS

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Fédération burkinabè de football : La Ligue régionale des Hauts-Bassins dénonce la gestion de Lazare Banssé

Mon, 28/02/2022 - 13:06

Les responsables de la Ligue régionale de football des Hauts-Bassins (Bobo-Dioulasso) ne sont pas contents des agissements du président de la Fédération burkinabè de football, Lazare Banssé. Ils l'ont fait savoir, le dimanche 27 février 2022, dans un communiqué.

Le président de la Ligue des Hauts-Bassins dénonce les signatures de soutien au président de la FBF, Lazare Banssé, par certaines ligues à l'insu d'autres dont la sienne. Selon Amadou Bamba, président de la Ligue des Hauts-Bassins, ces signatures ont même été collectées en dehors des réunions officielles avec le Comité exécutif.

« Nous déplorons cette pratique du diviser pour mieux régner. Ces faits perturbent le bon fonctionnement de notre ligue et nuisent à son image. De plus, ils vont à l'encontre de vos obligations de président de la Fédération burkinabè de football sur le plan de l'éthique », a relevé Amadou Bamba.

La ligue régionale des Hauts-Bassins reproche également à Lazare Banssé d'avoir permis que certains membres de l'encadrement des Etalons, récemment nommés, signent au nom de certains clubs, laissant paraître, selon Amadou Bamba et ses collaborateurs, un deal préjudiciable à notre football.

« Un tel comportement de votre part est inadmissible et inacceptable. C'est pourquoi, nous voudrions vous le notifier pour que cessent ces pratiques qui portent préjudice à notre ligue et au football burkinabè », a conclu le président de la Ligue des Hauts-Bassins.

Pour mémoire, des acteurs du football burkinabè ont aussi appelé, ce dimanche 27 février 2022, le président de la FBF à mettre en place un Comité exécutif représentatif du football national avec pour mission de relire les textes.

Il faut ajouter que toutes ces sorties font suite à la crise actuelle qui oppose Lazare Banssé à certains membres du ComEx qui décrient la gestion de la FBF.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Conseil Pédagogique et Scientifique (CPS) de l'Institut 2iE

Mon, 28/02/2022 - 13:05

Le Conseil Pédagogique et Scientifique (CPS) de l'Institut 2iE a tenu sa première session le 16 février 2022 en mode hybride (présentiel et en ligne).

Instance de réflexion et de proposition en matière de politique de formation et de recherche, le CPS conseille la Direction Générale et le Conseil d'Administration de l'Institut 2iE sur l'ensemble des activités de l'Institut en matière d'enseignement, de recherche, d'innovation et de valorisation.

En effet, dira le Prof. El Hadji Bamba DIAW, Directeur général de l'Institut 2iE : « Pour les organes décisionnels, nous avons l'Assemblée Générale, le Conseil d'Administration, la Direction Générale et aussi le Conseil Pédagogique et Scientifique dont le rôle est d'accompagner le Conseil d'Administration mais aussi la Direction Générale dans les orientations au niveau pédagogique et aussi au niveau de la recherche appliquée. Nous avons tenu ce Conseil et nous avons essayé d'avoir des membres de divers horizons. La diversité a vraiment été de mise dans ce conseil qui va accompagner 2iE dans sa démarche de dresser un centre d'excellence dans le domaine de la formation et de la recherche. »

Prof. El Hadji Bamba DIAW, DG 2iE

Le CPS est composé de plusieurs personnalités du domaine éducatif, scientifique et des entreprises partenaires, dont le Professeur Karifa BAYO de l'Université Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou qui dira : « C'est avec plaisir que j'accompagne cette école qui fait beaucoup d'efforts surtout dans le sens de la formation professionnelle. […] C'est mon expertise que je mets à la disposition de l'école pour l'accompagner afin qu'elle puisse relever les défis. »

Prof. Karifa BAYO, UJKZ 1

Les membres du Conseil ont procédé à l'adoption la charte et le règlement intérieur du Conseil Pédagogique et Scientifique de l'Institut 2iE. Ils ont également procédé à la désignation d'une Présidente du Conseil en la personne de Mme Isabelle Adolé GLITHO, Professeur Titulaire en Entomologie et Doyenne Honoraire de la Faculté des Sciences de l'Université de Lomé (Togo). Celle-ci s'exprimant sur sa nomination dira : « Merci pour la confiance que j'espère mériter et continuer de mériter en travaillant avec vous […] Monsieur le Directeur général, au nom de tous les conseillers, je vous renouvelle notre disponibilité […] Nous savons que notre rôle est un rôle de consultation mais nous savons aussi par expérience que 2iE tient compte énormément des indications et orientations que nous pouvons souffler à la Direction générale et je suis sûre qu'avec vous cette façon de fonctionner continuera. »

Prof. Isabelle GLITHO, Présidente du CPS

En marge de ces actions décisives, le Conseil a donné à la Direction générale ses appréciations suite à une présentation de l'offre de formation, de la recherche et du dispositif d'innovation et d'entrepreneuriat.

@Communication/2iE

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Conseil d'Administration de l'Institut 2iE

Mon, 28/02/2022 - 13:05

Le Conseil d'Administration de l'Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (Institut 2iE) s'est réuni le jeudi 17 février 2022 à Ouagadougou, Burkina Faso en présentiel et par visioconférence pour les administrateurs hors de Ouagadougou et du Burkina Faso.

Cette rencontre statutaire regroupant les administrateurs représentants les Etats-membres et les institutions partenaires a été présidée par le Président du Conseil d'Administration, Sa Majesté Aboubakary ABDOULAYE. Elle a porté sur les points inscrits à son ordre du jour :

Etat d'exécution des recommandations du Conseil d'Administration du 02 juillet 2021

Rapport d'activités 2021

Rapport moral du Directeur Général

Rapport sur la rentrée académique de septembre 2021

Présentation du projet Mastercard Foundation

Adoption du projet de budget 2022

Questions diverses.

SM Aboubakary ABDOULAYE, PCA 2iE

Le Conseil a pris acte des documents qui lui ont été présentés et manifesté son satisfecit sur les résultats atteints. A l'unanimité de ses membres il a adopté le projet de budget 2022. Le Conseil a particulièrement apprécié le projet de bourses d'études avec la Mastercard Foundation pour lequel il a fait des recommandations à la direction générale.

Après s'être prononcé sur des questions diverses, le Conseil a loué les efforts fournis par le Directeur général et l'ensemble du personnel de l'Institut et les encouragés à continuer dans cette dynamique.

@Communication/2iE

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Compte-rendu des travaux de l'Assemblée Générale Ordinaire de l'Institut 2iE

Mon, 28/02/2022 - 13:05

Les membres de l'Institut 2iE représentant les États-membres et les institutions partenaires étaient en Assemblée Générale Ordinaire en mode hybride (présentiel et visio-conférence) le vendredi 18 février 2022, sous la présidence de Sa Majesté Aboubakary ABDOULAYE, Président du Conseil d'Administration.

L'Assemblée Générale s'est penchée sur les sujets inscrits à son ordre du jour :

Rapport du Conseil d'Administration du 17 février 2022 à l'Assemblée Générale

Approbation des comptes 2020

Approbation du projet de Budget 2022

Renouvellement du Mandat des Administrateurs

Questions diverses.

A l'unanimité de ses membres, l'Assemblée Générale a validé le rapport du Conseil d'Administration, approuvé à titre de régularisation les comptes 2020 ainsi que le projet de budget 2022. L'Assemblée Générale a fait des recommandations sur le processus de renouvellement du mandat des administrateurs et sur des questions diverses.

L'Assemblée générale a pris acte de la désignation du Professeur Isabelle GLITHO à la présidence du Conseil pédagogique et scientifique et a pris une motion de remerciement à l'endroit du Professeur Ramata LY-BAKAYOKO qui a achevé son mandat en tant que Présidente du Conseil scientifique de l'Institut 2iE.

@Communication/2iE

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Bobo-Dioulasso : La Coordination nationale pour une transition réussie réaffirme son soutien au MPSR

Mon, 28/02/2022 - 13:04

Après sa première assemblée générale tenue le 12 février dernier à Ouagadougou, c'est dans la ville de Sya que la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR) a déposé ses valises. Elle était face à la population bobolaise le dimanche 27 février 2022, pour réaffirmer, une fois de plus, son soutien au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Avoir une transition réussie qui va aboutir à des élections au Burkina Faso, c'est le souhait de la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR). Pour cela, la coordination invite le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration à rassembler les forces vives autour des priorités de la transition à savoir « une transition à durée raisonnable de 24 mois, inclusive et pacifique ». Elle l'a fait savoir au cours de son assemblée générale tenue à Sya.

Au cours de cette rencontre avec la population de Bobo-Dioulasso, la coordination a exigé une transition qui mettra en place un « gouvernement de transition largement acceptable dont la mission principale est la pacification du pays, le retour des personnes déplacées internes et l'organisation d'élections libres, transparentes et équitables ». La CNTR a également affiché son ambition d'apporter sa contribution de façon objective à la bonne gouvernance, en vue d'un retour à une véritable démocratie au Burkina Faso.

Le coup d'Etat du MPSR salué par la coordination

En effet, depuis le 24 janvier dernier, le Burkina Faso est dirigé par le MPSR, avec à sa tête le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Pour le porte-parole de la coordination, Pascal Zaïda, cette prise de pouvoir est salvatrice et légitime. Car il estime que l'avènement du MPSR est la conséquence naturelle et inévitable de la mal gouvernance tous azimuts du pouvoir déchu.

Les militants et sympathisants de la CNTR de Bobo-Dioulasso sont sortis nombreux pour réaffirmer leur soutien au MPSR

« Ainsi, le tâtonnement, le laxisme, la fébrilité dans la prise des actions et la couardise se sont tristement conjugués pour ériger le terreau macabre de l'hécatombe sur les différents théâtres des opérations et faire de notre territoire une loque territoriale avec un effectif de déplacés internes jamais enregistrés au pays », s'est indigné Pascal Zaïda. Selon lui, le pouvoir déchu avait réuni tout le ferment de sa chute. C'est pourquoi, dit-il, « ni l'avènement du MPSR, ni la ferveur légitimante qui l'a accueilli ne nous ont point surpris ».

Regroupées ainsi au sein d'une coordination, ces personnes se donnent pour mission la veille citoyenne, afin que le pays puisse traverser cette étape de son histoire sans écueils. La CNTR est un regroupement d'organisation de la société civile qui a pour but d'accompagner cette transition dirigée par le MPSR dans ses missions de gouvernance, de pacification du territoire national. Un mois après l'avènement du MPSR, Pascal Zaïda et ses hommes disent avoir noté avec grande lucidité, l'accomplissement d'actions au plan de la gouvernance sécuritaire et au plan économique et juridico-politique.

« Si des succès ont été enregistrés sur certains théâtres des opérations, il faut aujourd'hui déplorer que la ville de Djibo soit presque découpée du pays du fait d'une prise en otage de toute la ville où la horde de barbares dicte sa loi. C'est pour nous, l'occasion d'appeler vivement les nouvelles autorités à ne ménager aucun effort ni moyen pour libérer Djibo, afin de permettre un retour des populations des agglomérations qui se sont entassés dans le centre-ville », a laissé entendre le porte-parole de la coordination, Pascal Zaïda.

Le porte-parole de la coordination, Pascal Zaïda

Au cours de son assemblée générale, le regroupement d'OSC a décliné ses objectifs et fait des recommandations au MPSR. A cet effet, Pascal Zaïda invite les nouvelles autorités à être plus ferme sur les cas de corruption, à travailler à réduire significativement le train de vie de l'Etat et à avoir une meilleure gestion des deniers publics. La CNTR suggère également un large consensus des acteurs sur le choix des réformes à opérer pour éviter, dit-elle, « des blocages préjudiciables à la transition ». C'est dans ce sens que la coordination dit apporter son soutien au MPSR pour l'atteinte de ses objectifs.

Pascal Zaïda a expliqué pourquoi le choix de Bobo-Dioulasso. « Nous sommes à Bobo pour apporter le même message à l'endroit de la population sur le processus de la transition en cours. Cela veut dire que nous sommes des acteurs du MPSR et nous apportons notre soutien aux nouvelles autorités. Nous voulons être une boussole et un régulateur de la transition. Nous ne pouvons qu'accompagner le MPSR et demander l'indulgence de la population pour la réussite de cette transition », a-t-il lancé. Pour la CNTR, l'ouverture de cette nouvelle époque est une occasion offerte au peuple burkinabè pour renouveler son histoire politique.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Pétanque Open international de Saly : Le club Sountong nooma célèbre ses héros

Mon, 28/02/2022 - 13:00

Le club Sountong nooma du Burkina a participé au tournoi Open international de Saly, au Sénégal, du 18 au 20 février 2022, où il est sorti victorieux sur 156 triplettes en provenance de 11 pays africains et 5 européens. Pour honorer ses héros que sont Moustapha Bagayan dit « Tabré », Alassane Compaoré, Théodore Zangré et le coach Abdoul Razack Koanda, le club a organisé une cérémonie à leur intention le 26 février dernier à son quartier général à Ouagadougou.

Toute la grande famille bouliste a été conviée à cette cérémonie car le club Sountong nooma a représenté le Burkina à ces joutes internationales. Ils étaient les ambassadeurs du pays. Plusieurs présidents de clubs étaient là, des membres de la Fédération burkinabè de pétanque, de la Ligue régionale du Centre. Le directeur général des loisirs, Vouhoun Tamini a représenté le ministère des Sports et des loisirs (MSL). Plusieurs interventions ont été faites par les représentants des différentes structures.

Elles ont toutes loué l'investissement du président du club, El hadji Boureima Koanda, pour la promotion de la pétanque et surtout salué l'initiative de dépêcher des joueurs à Saly pour représenter le Burkina. A leur suite, le représentant du MSL a félicité les héros de Saly. « Je suis là au nom du secrétaire général du MSL, pour traduire notre disposition à toujours accompagner la pétanque car c'est vraiment une discipline en plein essor aux quatre coins du Burkina. Nous félicitons les joueurs pour leur bravoure. Vous avez élevé le drapeau du pays lors de cette grande compétition. Nous saluons les efforts du président du club, M Koanda qui ne ménage aucun effort pour le rayonnement de la pétanque », a-t-il dit.

Le club Pétanque Boulenciel de France, n'a pas fait le poids en finale face à Sountong nooma

Le président du club, Boureima Koanda, s'est réjoui de la mobilisation de la famille des boulistes à cette célébration du sacre de Saly. Il a fait comprendre que c'est l'amour de la pétanque, l'amour du pays, l'amour de la jeunesse qui l'ont guidé à faire ce sacrifice. Et de poursuivre en relevant que l'idée c'était d'abord d'envoyer les joueurs aller chercher de l'expérience en se frottant aux grands joueurs. Il ne pensait pas que les joueurs allaient faire plus que cela, en allant chercher le trophée.

Le président du club Sountong nooma, Boureima Koanda, il a agi selon lui par amour de la pétanque, du pays, et de la jeunesse

A la suite de toutes les interventions, les héros de Saly ont été présentés à l'assemblée avec leurs trophées en mains. Le capitaine Moustapha Bagayan dit « Tabré », par ailleurs joueur AJSB en pétanque de la saison 2021, s'est exprimé. « Nous remercions toute l'assemblée, pour cette mobilisation, déjà vous l'aviez faite à notre arrivée à l'aéroport en nous accueillant en grande pompe. Et aujourd'hui encore vous êtes là. C'était une grande compétition, je dirai une mini coupe du monde. Grâce à vos prières, nous avons bataillé parmi plus de 150 triplettes pour parvenir à la finale que nous avons remportée face au club Pétanque Boulenciel de France par 13-7 », a-t-il confié.

Le directeur général des Loisirs, Vouhoun Tamini a traduit les félicitations du ministère des Sports et des loisirs aux joueurs et au président du club pour avoir porté haut les couleurs du pays au Sénégal

En rappel Sountong nooma est un jeune club qui existe depuis huit ans à peine. Il a été créé en 2014, mais déjà il compte parmi les plus performants du pays. Pour la saison 2020-2021, le club a pris part à 31 compétitions. Il en a remporté 21, dont tous les trophées majeurs. Seul le trophée du championnat national manque à son palmarès. Il a été du reste finaliste malheureux en 2021. Le trophée international qu'il vient de remporter en ce début d'année augure d'une nouvelle saison, avec en ligne de mire, le titre de champion national.

Barthélemy KABORE

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Coupe du président de l'université Joseph Ki-Zerbo : L'Institut des sciences du sport et du développement humain remporte la septième édition

Mon, 28/02/2022 - 13:00

L'Institut des sciences du sport et du développement humain a remporté, dans la soirée du jeudi 24 février 2022, la septième édition de la coupe du président de l'université Joseph Ki-Zerbo en battant l'Unité de formation et de recherche en Sciences exactes et appliquées (SEA) par un but à zéro.

Pour la septième édition, la finale de la coupe du président de l'université Joseph Ki-Zerbo a opposé l'ISSDH, tenant du titre, à l'UFR-SEA. En deux fois 25 minutes, les deux équipes ont servi du spectacle aux responsables sportifs de l'université Joseph Ki-Zerbo et aux nombreux invités pour la circonstance.

Défendant son titre, l'ISSDH n'a pas mis du temps pour imposer le rythme à l'adversaire s'offrant le plus souvent les occasions de buts. Dans le premier quart d'heure du match, les étudiants de l'ISSDH comptabilisaient déjà trois occasions de buts sans succès. Tirés de leur prudence, les étudiants de SEA essaient à plusieurs reprises d'apporter la réplique aux assauts répétés. Là aussi sans succès.

Le président de l'université Joseph KI-Zerbo donnant le coup d'envoi de la finale

Les deux formations vont à la pause sur le score nul de zéro but partout. A la reprise, l'empoignade repart de plus belles avec cette fois-ci une plus grande détermination de l'UF-SEA. Finalistes malheureux à la précédente édition face à l'ISSDH, les étudiants de SEA voulaient prendre leur revanche cette année. Mais dans leur grande envie de gagner, ils ont fini par se découvrir à l'arrière offrant la possibilité à l'adversaire de leur planter un but assassin à une minute de la fin du temps règlementaire.

L'histoire se répète pour les étudiants de l'ISSDH qui remportent pour la deuxième fois consécutive la compétition et la troisième fois depuis le début de leur participation. « Nous avons voulu remporter ce trophée pour la troisième fois pour confirmer que nous sommes les plus forts. Aussi, nous avions promis ce trophée au directeur dans le but de lui souhaiter une bonne et heureuse année 2022 », a expliqué Jean Gustave Thiombiano, capitaine ISSDH.

Pr Rabiou Cissé, président de l'université Joseph KI-Zerbo

Onze disciplines retenues pour la compétition

La septième édition de la coupe du président de l'université Joseph Ki-Zerbo a enregistré la participation d'athlètes issus des cinq Unités de formation et de recherche et des six instituts. Ils ont pris part aux compétitions organisées dans onze disciplines sportives que sont entre autres le football, la course, la lutte traditionnelle, le volleyball, le handball, le judo, le karaté, etc.

Les étudiants de l'ISSDH célébrant leur victoire par la danse

La coupe poursuit plusieurs objectifs, selon le patron de la plus grande université du Burkina Faso. « Par cette compétition, nous voulons d'abord détecter les différents talents dans les différentes disciplines sportives. Ça va permettre aux enfants de pouvoir développer leurs talents sur le plan physique, psychique. Ce qui peut améliorer les résultats au niveau des études », a indiqué Pr Rabiou Cissé, président de l'université Joseph KI-Zerbo.

La finale a enregistré la présence de nombreux invités

Les meilleurs dans les différentes disciplines ont été récompensés avec des médailles et des trophées. Le rendez-vous a été pris pour la huitième édition prévue pour se dérouler l'année prochaine.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Multimédia : Les débouchés en journalisme

Mon, 28/02/2022 - 12:00

A la télévision ou à la radio, le journalisme regroupe plusieurs branches de métiers. Il y a entre autres le métier de reporter, de documentaliste, d'animateur ou de chroniqueur, de présentateur et bien d'autres.

Video youtube : https://youtu.be/jVZGV7fqKzc
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