Le syndicat national des travailleurs de l'agriculture (SYNATRAG) a organisé son 8e congrès ordinaire les 1er et 2 avril 2022 à Ouagadougou. A l'issue de 48 heures de travaux, les militants ont formulé des recommandations adressées à leur ministère de tutelle et procédé au renouvellement du bureau, plaçant Gislain Konaté au poste de secrétaire général.
La cérémonie de clôture des travaux du 8e congrès ordinaire du Syndicat national des travailleurs de l'agriculture s'est tenue le samedi 2 avril 2022 à la Bourse de travail de la capitale burkinabè. Venus des 13 régions du Burkina Faso, les militants du SYNATRAG se sont réunis pour discuter de la vie de leur mouvement syndical. Le renouvellement des membres du bureau ainsi que la formulation des recommandations faite au ministère pour une meilleure gestion des ressources agricoles au profit des populations burkinabè.
A en croire le nouveau secrétaire général du SYNATRAG, Gislain Konaté, par ailleurs technicien supérieur de l'agriculture en poste dans la région de la Boucle du Mouhoun, à Dédougou, les sillons sont déjà tracés par ses devanciers, et il ne lui reste qu'à emboiter leur pas pour poursuivre la lutte et édifier davantage la structure.
A peine installé dans ses nouvelles fonctions de secrétaire général, il s'est livré à la première épreuve d'endurance par la lecture des résolutions prises par les congressistes. Il a fait un tour d'horizon de l'actualité internationale et nationale dénonçant toutes les conditions inhumaines auxquelles les travailleurs font face au quotidien. Au plan national, les congressistes ont condamné avec véhémence l'accaparement des terres agricoles à travers le boom minier et la prolifération des sociétés immobilières. Pour eux, la course effrénée dans l'accaparement des terres arables dans les zones rurales contribue à diminuer les terres agricoles.
Dans cette optique, il a invité les structures du SYNATRAG à travailler avec les organisations démocratiques ayant les même principes et orientations en vue de barrer la voie à ce phénomène d'accaparement « criminel des terres cultivables » au regard de la croissance démographique au Burkina Faso avec près de 24 millions d'habitants.
Aussi, la formation des militants reste un défi important à relever pour Gislain Konaté et les membres du bureau. C'est pourquoi il a exhorté le bureau national à élaborer un programme rigoureux de formation des militants sur des thèmes de renforcement de leur niveau de conscience politique et syndical.
Après quatre années passées à la tête du SYNATRAG, Der Richard Somé, secrétaire général sortant, a salué son successeur pour sa nomination à la tête de la structure. Il l'a aussi encouragé pour la nouvelle mission qui lui a été assignée. « Durant mon mandat, j'ai beaucoup travaillé avec lui. Ses qualités humaines et ses compétences intellectuelles me font dire qu'il pilotera le navire avec succès. Je lui souhaite bon vent », a-t-il confié.
Les travaux du 8e congrès ordinaire du Syndicat national des travailleurs de l'agriculture se sont articulés autour du thème suivant : « Dans un contexte de crise sécuritaire, sanitaire et alimentaire, de remise en cause des libertés démocratiques, de visées expansionnistes des puissances impérialistes, engendrant une précarité des conditions de vie des populations ; élevons davantage le niveau de conscience politique et syndical des travailleurs de l'agriculture pour une meilleure participation aux luttes ».
Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net
Le Directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) porte à la connaissance des employeurs que les dates limites de paiement des cotisations sociales et de production des déclarations récapitulatives des salaires des périodes de mars 2022 et du 1er trimestre 2022 s'établissent comme suit :
• 15 avril 2022 pour les cotisants mensuels,
• 30 avril 2022 pour les cotisants trimestriels.
Par conséquent, il les invite au respect de ces dates afin d'éviter tout désagrément que constituent les majorations de retard. Il saisit cette occasion pour saluer le civisme social des employeurs qui sont à jour de leurs obligations.
Assurer la protection sociale des travailleurs est un gage d'une meilleure performance de l'entreprise.
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, les vertus de la solidarité.
Le Directeur général,
Lassané SAVADOGO
Monsieur le Président de l'Assemblée Législative de la Transition ;
Mesdames et Messieurs les députés de l'Assemblée Législative de la Transition ;
Mon adresse devant votre auguste Assemblée intervient à un moment où notre pays est confronté au terrorisme qui continue de nous arracher des vies et de semer la désolation dans certaines contrées du territoire national.
Je voudrais alors, en cette occasion solennelle, saluer la mémoire de toutes les personnes arrachées à notre affection, du fait du terrorisme. J'adresse mes sincères condoléances aux familles endeuillées et mes vœux de prompt rétablissement aux blessés. Je rends un hommage particulier aux Forces de Défense et de Sécurité, aux Volontaires pour la Défense de la Patrie, engagés dans cette guerre qui nous est imposée et pour laquelle ils ont déjà payé un lourd tribut.
A la mémoire de toutes les personnes tombées sous les balles assassines des terroristes, je vous demande d'observer une minute de silence.
Silence------------------------------
Je vous remercie !
Monsieur le Président ;
Le 24 janvier 2022, notre pays, le Burkina Faso, a entamé une nouvelle ère de son histoire politique avec l'avènement du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR).
Ce changement de régime qui a été salué par les Burkinabè, s'inscrit dans une logique visant la transformation profonde de notre pays, à travers le retour aux fondements cardinaux de la République et à ses valeurs qui garantissent notre vivre-ensemble.
Pour y arriver, le Président du Faso, Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a, dans une approche inclusive, mis en place, une commission chargée d'élaborer les projets de charte et d'agenda devant régir la Transition.
Le 1er mars 2022, les forces vives de notre nation ont adopté ces instruments qui encadrent les relations entre votre auguste Assemblée Législative et le Gouvernement, durant la période qu'elle a déterminée.
Par la suite, il a plu à Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Président du Faso, Président de la Transition, de m'appeler à la haute fonction de Premier ministre, Chef du Gouvernement. Aussi, voudrais-je du haut de cette tribune, lui réitérer mes sincères remerciements et ma profonde gratitude. J'accueille cette marque de confiance avec humilité et je prends l'engagement d'œuvrer ensemble avec vous, représentants des Burkinabè et avec toute l'équipe gouvernementale, à l'atteinte des objectifs à nous assignés.
Ce jour, 04 avril est donc une date historique dans le cheminement de la Transition politique ouverte et le processus de création de bases solides pour la construction d'une démocratie paisible et durable de notre pays.
En effet, nous inaugurons aujourd'hui, le début du dialogue fructueux nécessaire qui doit exister entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif qu'incarne votre Assemblée.
Cet exercice est conforme aux dispositions de l'article 18 de la Charte de Transition qui prévoit que : « (…) Dans un délai de trente jours après la formation du Gouvernement, le Premier ministre présente la feuille de route de la Transition à l'Assemblée Législative de la Transition (ALT) (…) ».
Auparavant, qu'il me soit permis, de vous exprimer, Monsieur le Président, ma gratitude pour l'accueil qui m'a été réservé.
Je voudrais, ensuite, adresser mes chaleureuses félicitations à chacun d'entre vous, honorables députés, pour votre désignation comme membre de l'ALT.
La présence au sein de cette ALT, de personnes de ressources et de grande expérience, de femmes et de jeunes de qualité, me réconforte dans ma conviction que vous saurez vous hisser à la hauteur des espérances des Burkinabè. Je voudrais donc vous souhaiter de conduire dans cet hémicycle, une mission pleine de succès pour la défense de notre héritage commun, le Burkina Faso.
Je tiens à féliciter particulièrement l'honorable député, Aboubacar TOGUYENI, élu par ses pairs, pour présider aux destinées de l'ALT. Monsieur le Président, je vous exprime ma distinguée considération et vous assure de ma disponibilité à travailler avec vous, pour la réalisation de nos missions qui sont, de répondre aux préoccupations qui hantent depuis quelques années, l'esprit de tous les Burkinabè.
Monsieur le Président,
Honorables députés,
Avant de vous présenter les priorités d'actions de la Transition, il me parait indispensable de vous rappeler la situation dans laquelle notre pays se trouve depuis quelques années.
I- Diagnostic de la situation nationale
Cela fait maintenant plusieurs décennies que notre pays est secoué par de nombreuses crises.
D'abord une crise politique et de gouvernance dans l'exercice du pouvoir d'Etat.
Me référant au passé récent, l'histoire de la 4e République a été émaillée par de nombreuses convulsions politiques qui ont mis en péril les fondements de notre Nation, la stabilité des institutions et la paix sociale. Il s'agit notamment des événements de 1998, nés du drame de Sapouy, de l'insurrection populaire de 2014, de la résistance au coup d'Etat de 2015, mais également du constat d'une accentuation des phénomènes de la corruption, de la mauvaise gestion de la chose publique.
Aujourd'hui, plus que jamais, les Burkinabè appellent de tous leurs vœux, à une transformation profonde de la gestion politique, administrative et économique du pays. Dans le même sens, ils s'interrogent sur l'efficacité de la justice et des structures de lutte contre la corruption.
A la crise politique et de gouvernance s'est ajoutée au cours des six dernières années, une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent, qui continue d'endeuiller nos familles et la Nation toute entière.
En effet, les attaques terroristes qui affectaient certains pays voisins, ont fini par toucher notre pays en 2015 et se sont depuis lors aggravées.
La persistance de ces actes barbares témoigne de la portée limitée de nos actions de lutte contre ce fléau. En particulier, elle résulte d'un certain nombre d'insuffisances dont le faible maillage sécuritaire du territoire, le problème d'équipements et de moyens logistiques.
L'une des conséquences du phénomène du terrorisme est le déplacement massif des populations. A ce jour, notre pays compte plus d'un million huit cent mille (1 800 000) Personnes Déplacées Internes (PDI), réparties dans 277 communes d'accueil.
Cet afflux de compatriotes contraints de fuir les affres du terrorisme, crée une situation humanitaire sans précédent.
A ce contexte sécuritaire et humanitaire difficile, s'est greffée aussi la crise sanitaire liée à la Covid-19, dont les conséquences les plus visibles aujourd'hui restent le ralentissement du rythme de croissance de l'activité économique et les pressions inflationnistes générées par les difficultés d'approvisionnement sur les marchés internationaux.
Toutes ces perturbations sont d'autant plus ressenties par nos concitoyens et dévoilent que notre économie est vulnérable, peu diversifiée, peu transformatrice de produits de base.
II- Priorités de la Transition
Honorables députés,
Pour faire face aux difficultés ci-haut évoquées, les forces vives de la Nation, réunies en Assises, nous ont chargés de conduire un agenda bâti autour de 4 objectifs stratégiques assortis d'actions visant à atteindre des résultats précis au cours de la période de Transition.
Il s'agit de :
lutter contre le terrorisme et restaurer l'intégrité du territoire ;
répondre à la crise humanitaire ;
refonder l'État et améliorer la gouvernance et enfin,
œuvrer à la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
Honorables députés,
Le premier objectif de la feuille de route de mon Gouvernement porte sur la lutte contre le terrorisme et la restauration de l'intégrité du territoire national.
Face au péril terroriste, nous n'avons d'autre choix que de sauvegarder l'intégrité territoriale, en libérant les zones occupées par les groupes terroristes, en y ramenant la sécurité et en assurant la continuité du service public et le développement local.
Pour atteindre cet objectif, mon Gouvernement, conformément aux orientations du Président du Faso, réitérées dans sa dernière adresse à la Nation, déroule des actions visant à renforcer l'efficacité de l'action militaire sur le terrain et à améliorer la collaboration entre les FDS, les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et les populations. Dans ce cadre, la consolidation et l'établissement de partenariats stratégiques, ainsi que la réorganisation du dispositif de sécurité nationale sont en cours. Nous avons conscience de l'impatience de nos compatriotes d'observer des résultats rapides sur le terrain. Toutefois, nous sommes convaincus que les actions engagées et celles à venir produiront des résultats attendus.
En ce qui concerne la coopération militaire avec d'autres Etats notamment, l'option est désormais de diversifier les partenariats, afin d'optimiser les atouts spécifiques de chaque partenaire. En tout état de cause, ces partenariats seront fondés sur le respect de notre indépendance territoriale et la sincérité.
Sur le plan organisationnel, les départements en charge de la sécurité et de la défense ont entrepris de renforcer la coordination des dispositifs de renseignement et de la veille stratégique au sein du commandement. La création du Commandement des Opérations du Théâtre National procède de cette logique. Il en est de même des différents réaménagements au sein du commandement.
Aussi, le Gouvernement continue de renforcer les effectifs des FDS à travers des recrutements conséquents. Le rappel des militaires du rang et des sous-officiers admis à la retraite des années 2019 à 2022 rentre également dans ce cadre.
Par ailleurs, dans la logique de l'opérationnalisation de la politique de sécurité nationale et de ses instruments de mise en œuvre, nous avons engagé d'importants projets d'équipements qui vont permettre de renforcer les moyens matériels et logistiques des FDS, construire de nouvelles infrastructures de sécurité et apporter un appui au déploiement de l'administration publique. De même, nous allons apporter notre soutien pour accélérer le traitement des dossiers de terrorisme pendants en justice.
Nous savons tous que sans la complicité de certains de nos concitoyens avec l'entreprise terroriste, ce fléau serait très vite circonscrit. La création de Comités Locaux de Dialogue pour la Restauration de la Paix, annoncée par le Chef de l'Etat vise à créer les conditions de l'engagement de tous les Burkinabè en faveur d'un retour de nos frères et sœurs en rupture de dialogue avec la Nation.
Je profite donc de ma présence à cette tribune, pour réitérer l'appel solennel du Président du Faso à tous les enfants de ce pays qui ont pris les armes contre la mère patrie, à les déposer et à revenir pour que nous puissions poursuivre ensemble, la construction de notre maison commune.
Monsieur le Président,
Au regard du nombre important de personnes déplacées internes, répondre aux besoins humanitaires pressants, renforcer la prévention et la résilience face à l'extrémisme violent, constituent le deuxième objectif de la politique de mon Gouvernement.
La détresse des personnes déplacées internes commande de l'ensemble des Burkinabè d'y apporter une réponse humanitaire adéquate. Mon Gouvernement, pour sa part, œuvre déjà à assister les PDI sur tous les sites d'accueil enregistrés par les services en charge de l'action humanitaire.
Je saisis cette opportunité pour saluer et féliciter les élans de solidarité multiforme développée par les partenaires qui, malgré les risques divers, sont sur le terrain et travaillent sans cesse à leur assurer un minimum de dignité.
Aussi, concomitamment à l'action militaire qui vise à libérer les zones occupées, mon Gouvernement travaillera au retour volontaire des personnes déplacées internes dans leurs localités d'origine.
A cet effet, il mettra en place, un plan de soutien à la réinstallation et à l'insertion socio-économique des personnes déplacées internes et des personnes affectées par le terrorisme. Il accordera dans ce cadre, une importance particulière à la ré-scolarisation des enfants touchés par le terrorisme et à l'aide psycho-sociale.
Toutefois, pour trouver des réponses structurelles à l'hydre terroriste, nous devons renforcer la prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violent. A ce titre, nous allons accélérer la mise en œuvre des projets et programmes de développement territorial et de renforcement de la résilience des populations face à la radicalisation et à l'extrémisme.
Monsieur le Président,
Face à la crise alimentaire occasionnée par le déficit céréalier de la campagne agricole 2021-2022, le Gouvernement entend renforcer la mise en œuvre du Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Il s'agit à ce niveau, d'intensifier entre autres, les mesures suivantes :
l'approvisionnement des boutiques-témoins et le contrôle des prix qui s'y appliquent ;
la distribution de vivres ou de cash aux ménages cibles affectés par la crise alimentaire ;
la prise en charge nutritionnelle d'enfants frappés par la malnutrition.
Monsieur le Président,
Honorables députés,
La refondation de l'État et l'amélioration de la gouvernance à tous les niveaux constituent le troisième objectif stratégique de la feuille de route de mon Gouvernement.
En effet, il est essentiel de repenser l'Etat dans tous ses compartiments, afin de recentrer ses actions sur l'intérêt général.
Aussi, qu'il s'agisse des pans administratif, politique et économique de la gouvernance publique, mon Gouvernement prendra les mesures ci-après par domaines de gouvernance.
Au niveau de la gouvernance de l'administration publique, afin de restaurer la confiance entre gouvernants et gouvernés, j'engagerai tous les efforts nécessaires pour redonner à l'administration publique sa neutralité et son efficacité. Pour ce faire, nous prendrons entre autres les mesures suivantes :
la suspension des recrutements sur mesures nouvelles en attendant une relecture des textes ;
la classification des fonctions techniques au sein de l'administration ;
la promotion des compétences techniques et des valeurs dans les choix des Directeurs généraux des entreprises et établissements publics de l'Etat ;
l'adoption des plans de carrière au sein de l'administration publique et enfin ;
la stabilisation du nombre et de la nomenclature des ministères.
Dans le domaine de la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des deniers publics, nous allons accompagner les corps de contrôle dans leurs missions.
En outre, nous allons accentuer le contrôle des marchés et l'exécution des travaux d'une manière générale.
Dois-je ici vous rappeler que suivant les instructions données par le Président du Faso, les audits de la gestion de structures de l'Administration publique ont effectivement commencé le 1er avril 2022.
Nous prendrons également des mesures fortes, en vue de réduire le train de vie de l'Etat. Dans ce sens, nous invitons les agents publics, les partenaires sociaux et les organisations de la société civile, à accompagner ce processus de réforme, en vue d'instaurer une administration vertueuse et efficiente.
Restaurer l'autorité de l'État fait également partie de nos priorités. A cet égard, il appartient à la justice, d'assumer son indépendance et sa responsabilité dans le traitement des dossiers judiciaires. Les citoyens en conflit avec les lois et règlements doivent être sanctionnés, conformément aux dispositions en vigueur.
Honorables députés,
La promotion d'une bonne gouvernance politique est la clé pour assurer la stabilité politique et renforcer la démocratie. Le processus électoral doit être transparent, ouvert, crédible et sincère. Toutefois, la corruption électorale affecte les fondements de la démocratie lors des scrutins électoraux.
En outre, le pluralisme politique acté par la constitution de 1991, a été dévoyé par la création de nombreux partis politiques sans existence réelle sur le terrain. Par ailleurs, les sources de financement des partis politiques ne sont pas toujours connues.
Cela constitue un facteur aggravant de la corruption et du blanchiment d'argent, car le financement occulte des échéances électorales favorise cette collusion malsaine entre décideurs publics et d'autres groupes d'intérêts privés.
L'amélioration de la gouvernance politique nécessite qu'au sortir de la présente Transition, notre pays dispose d'une réglementation des partis politiques débarrassée des tares qui ont longtemps empêché l'expression d'une démocratie véritable dans le jeu politique national.
C'est pourquoi, le Gouvernement proposera à la représentation nationale, un nouveau cadre juridique relatif à la création, au financement des partis politiques et au plafonnement des dépenses de campagnes. Ces réformes seront consolidées dans le passage à une Ve République.
En tout état de cause, le Gouvernement mettra tout en œuvre pour organiser dans les délais impartis, des élections libres, ouvertes et transparentes, afin de doter notre pays d'institutions fortes et démocratiques.
A cet égard, nous apporterons tout notre soutien à l'organe chargé des élections, pour dérouler de façon concertée avec l'ensemble des acteurs, les activités nécessaires à la bonne organisation des scrutins qui mettront fin à la Transition.
En ce qui concerne la chefferie coutumière, le Gouvernement vous proposera un projet de loi visant à doter cette entité d'un statut. De même, il vous soumettra, une loi visant à mieux encadrer les libertés religieuses.
Monsieur le Président,
Au niveau de la gouvernance économique, les priorités de mon gouvernement porteront notamment sur l'amélioration de la mobilisation des ressources, la rationalisation de la dépense publique et la relance économique. Nous prendrons les mesures visant à consolider les réformes du foncier urbain et rural, à renforcer l'informatisation des régies de recettes ainsi que l'interconnexion de leurs bases de données.
En matière de relance économique, le Gouvernement va œuvrer à la consolidation des acquis du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). Ce plan, émanation de la réflexion de l'ensemble des corps de l'Etat n'a pas abouti car les mécanismes de mise en œuvre pour l'atteinte des objectifs n'étaient pas efficients. Nous allons nous atteler à la mise en œuvre des projets structurants identifiés dans le PNDES-II. Ainsi donc, ces projets structurants de même que les actions prévues dans l'Agenda de la Transition serviront de base à l'élaboration d'un nouveau référentiel de développement pour la période transitoire.
A ce titre, nous allons accélérer les travaux d'infrastructures routières, agricoles et industrielles, tout en déployant progressivement un plan de sécurisation des investissements stratégiques sur le territoire national.
Le Gouvernement va prendre de nouvelles initiatives pour l'amélioration des secteurs sociaux de base, notamment le développement du capital humain et la réduction des inégalités dans les offres de service public.
Pour promouvoir l'accès universel au service de santé, les interventions porteront sur le relèvement de l'offre de santé et l'élaboration de nouvelles réformes pour la mise en œuvre efficiente de la gratuité des soins au profit des personnes vulnérables, des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans.
Dans le domaine de l'éducation, les interventions concerneront l'accroissement de l'offre éducative, la mise en œuvre de la stratégie nationale d'éducation en situation d'urgence, et la poursuite du basculement de notre système éducatif vers l'enseignement et la formation technique et professionnelle.
Il s'agira de poser les bases d'une reforme structurelle de notre système d'enseignement de manière à former des cadres capables de soutenir nos objectifs de developpement.
En faveur de l'emploi, nous prendrons des mesures incitatives pour booster l'entreprenariat chez les jeunes et les femmes et pour promouvoir la formalisation des emplois informels.
S'agissant de l'amélioration de l'accès des populations à un cadre de vie décent, le Gouvernement va investir dans la réalisation d'infrastructures en matière d'eau potable et d'assainissement, dans l'accroissement de l'offre de services électriques, le renforcement et l'extension du réseau électrique ainsi que la construction de logements décents.
Honorables députés,
Le quatrième objectif stratégique du Gouvernement concerne la poursuite du chantier de la réconciliation nationale qui permettra d'amorcer le processus de reconstitution du tissu social érodé par divers conflits. L'ambition est de promouvoir la cohésion sociale et consolider la paix.
Les mesures prioritaires à entreprendre concernent entre autres :
l'accélération du traitement des dossiers pendants en justice ;
la lutte contre les discours haineux et la stigmatisation des communautés ;
la poursuite du processus de réconciliation nationale ;
la promotion des valeurs traditionnelles / locales de cohésion sociale et la communication non violente ;
l'éducation à la paix et à la citoyenneté.
Ces différentes actions seront mises en œuvre à travers la Stratégie Nationale de la Cohésion Sociale et plusieurs autres initiatives comme :
le Programme de Prévention et de Gestion des Conflits par les Mécanismes Endogènes et Traditionnels dont l'objectif est de prévenir et gérer les conflits sur l'ensemble du territoire national et de promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble ;
le Programme de Prévention de la Radicalisation et de l'Extrémisme Violent (PPREV) qui permettra de renforcer les capacités nationales dans la prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violent.
III- Message de mobilisation des acteurs nationaux et accompagnement des partenaires
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Les priorités que je viens de présenter et qui ne sont pas exhaustives seront inscrites dans un instrument de programmation servant de guide à l'action quotidienne du Gouvernement. L'objectif est d'exécuter les priorités de la Transition, tout en poursuivant la mise en œuvre des instruments de planification en cours.
Face aux nombreux défis du moment, le gouvernement maintiendra, malgré tout, une politique budgétaire soutenable qui préservera la viabilité des finances publiques.
Le Burkina Faso reste résolument engagé dans la dynamique de nouer et de consolider des partenariats fructueux avec l'UEMOA, la CEDEAO, les organisations régionales, les institutions internationales, les organismes de développement et les pays amis.
C'est le lieu pour moi, de réitérer l'invitation du Président du Faso aux partenaires techniques et financiers, aux amis du Burkina Faso, afin qu'ils continuent d'accompagner notre pays sur les différents chantiers du développement, surtout dans cette période particulièrement difficile.
En tout état de cause, notre intérêt pour le rendez-vous de l'histoire s'inscrit tant dans la durée (temps dont nous ne disposons pas) que dans le contenu agencé scrupuleusement dans notre instrument de programmation. C'est dire qu'en considérant l'immensité des missions de sauvegarde, de restauration et de refondation de l'Etat-Nation, le temps imparti par la Charte est un déterminant capital que nous avons rigoureusement séquencé et millimétré d'actions qui sont les remèdes pour un Burkina nouveau, pour un Burkina débout dans le concert des Nations.
C'est pourquoi, nous ne doutons point de l'accompagnement de la Communauté Internationale que nous ne cessons de remercier. Nous tenons à la rassurer de notre volonté d'arriver rapidement au terme de cette Transition.
Conclusion
Monsieur le Président,
Honorables députés,
Mesdames, Messieurs,
Au moment où s'achève mon exposé devant votre auguste Assemblée, je voudrais rappeler à l'ensemble de mes compatriotes que les priorités que je viens de présenter ne sont pas celles d'une moitié de Burkinabè contre l'autre. Dans ce contexte de Transition, il n'y a ni majorité, ni opposition.
D'où l'impérieuse nécessité de se dresser comme un seul homme, pour sauver l'essentiel, à savoir notre patrie. Nous devons sauvegarder l'intégrité de notre territoire et le transmettre intact aux générations futures.
Dans l'histoire, notre Peuple a toujours su montrer sa capacité à surmonter les pires épreuves auxquelles il a été confronté. J'ai donc confiance en notre aptitude à nous inscrire dans la tradition de vainqueurs de nos devanciers.
Pour relever les différents défis, qui s'opposeront à notre marche victorieuse pour la paix et la sécurité, chaque citoyenne et chaque citoyen doit faire preuve de patriotisme, d'intégrité, de solidarité, de civisme, de sacrifice, de dialogue, d'amour du travail, qui sont, entre autres, des valeurs chères à chacun de nous et qui sont inscrites dans la Charte de la Transition.
Vive le Burkina Faso !
LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS !
Dans cette lettre ouverte adressée au président du Faso, Paul Henri Damiba, le citoyen Alexandre Ouédraogo propose d'ouvrir un front mystique contre les terroristes qui endeuillent le pays, en plus des autres moyens proposés par les autorités.
« Lettre ouverte au Président DAMIBA.
Faisant suite au discours du chef de l'État en date du 01 avril 2022, j'ai l'honneur de suggérer la prise en compte de l'apport ci-après dans le cadre de la lutte contre le terrorisme : au regard de l'arsenal offensif formulé dans ledit discours en vue de la restauration de l'intégrité du territoire et du retour de la paix, il serait opportun de faire également appel à nos ressources coutumières notamment les forces mystiques détenues par certaines personnes ressources.
Le recours à ces forces aura l'avantage d'une part de renforcer l'action psychologique des troupes engagées sur les théâtres d'opération et d'autre part d'affaiblir les moyens de nuisance de l'ennemi qui, également, utilise les mêmes méthodes occultes ; en atteste les témoignages des populations résidant dans les zones à forts défis sécuritaires.
En rappel, dans le contexte historique de notre pays, nos aïeux, au travers le recours à ces forces mystiques, ont souvent réussi à contrer les assauts ennemis. En effet la mobilisation effective de ces forces sur l'ensemble du territoire se révèle impérieuse au regard de l'épanouissement inquiétant du phénomène terroriste dans notre pays et de la nécessité de le bouter hors de nos frontières.
Une approche avec les notabilités coutumières de toutes les régions et ethnies permettra d'avoir une lecture plus appropriée des capacités de contre-offensive que les forces mystiques pourraient apporter dans le cadre de la lutte présente et acharnée.
Cette proposition pourrait paraître erronée pour bien de citoyens mais force est d'admettre qu'aucune solution ne doit être rejetée au cours d'une situation périlleuse et difficilement maîtrisable, mieux la sagesse nous recommande de repartir à nos sources face une impasse manifestement infranchissable. En tout état de cause, un examen minutieux de la présente suggestion mérite d'être observé.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso.
Alexandre Ouédraogo
Crédit photo http://kanasuka.canalblog.com/
Des hommes armés non identifiés ont attaqué le poste de controle de police situé à la sortie de la ville de Kongoussi, dans la région du Centre-Nord. L'attaque a eu lieu dans la matinée du lundi 04 avril 2022.
"Venus à bord d'un véhicule de transport (communément appelé camion remorque) comme des passagers ordinaires, ces individus armés ont ouvert le feu sur l'élément qui s'est présenté à eux pour effectuer le contrôle. La réaction des autres éléments les a contraints à abandonner leur véhicule et à prendre une autre direction où ils ont attaqué deux domiciles », informe la division de la communication et des relations publiques de la police nationale dans un communiqué.
Selon la même source, les attaques ont causé le décès de deux personnes, notamment un policier et un civil, qui lui aussi a reçu la visite des assaillants alors qu'il se trouvait dans son domicile non loin du poste de contrôle. Le directeur général de la police nationale a présenté ses condoléances aux familles éplorées et salué le courage et la détermination de l'ensemble des équipes engagées sur le terrain dans le cadre de la lutte contre le terrorisme djihadiste.
Lefaso.net
Ceci est une tribune du journaliste et écrivain Adama Ouédraogo dit Damiss.
« Selon notre confrère Abdoulaye Barry sur le plateau de la RTB dans l'émission « Débat de presse » du dimanche 3 avril 2022, il a été proposé à certaines personnalités qui ont démissionné du MPP et d'autres partis pour rejoindre le Parti panafricain pour le salut (PPS), le remboursement des prêts qu'ils auraient contractés pour battre campagne lors des élections de novembre 2020.
Le régime du président Roch Marc Christian Kaboré ayant chuté, beaucoup se retrouvent endettés d'où leur précipitation à quitter le navire pour sauter avec armes et bagages dans le nouveau bateau avec comme commandant de bord Abdoulaye Mosse. Si cette information est avérée, il faut demander au Procuteur du Faso d'ouvrir une information judiciaire sur les sources de financement du PPS.
Qui délie le cordon de la bourse pour rembourser tous ces prêts ? Quelqu'un en tout cas doit casquer et ce n'est pas Abdoulaye Mosse. Alors d'où vient cet argent ? En ces temps de blanchiment de capitaux, de crimes organisés et de financement du terrorisme, il faut de la transparence dans la gestion des organisations politiques et de la société civile.
J'exagère un peu mais rien ne prouve que des complices de terroristes ne financent pas des hommes politiques pour qu'ils puissent accéder au pouvoir d'Etat. La rapidité avec laquelle les gens ont démissionné du MPP pour le PPS est suffisante pour se poser la question de savoir s'il n'y a pas une histoire de gros sous derrière cette affaire. C'est le miel qui attire les mouches, dit un proverbe africain.
Du reste, monsieur Mosse lui-même a soutenu à l'émission « Sur la Brèche » de la RTB, le 7 avril 2019 (voir page Facebook de Lengha Fils ou le site de la RTB) que les militants qui volent de parti en parti sont des militants aériens sans conviction politique.
Quel qualificatif peut-on lui donner pour avoir battu le record du temps de démission d'un parti ayant perdu le pouvoir d'Etat ? S'il s'est lui-même mué en "militant aérien", c'est certainement pour des intérêts financiers, égoïstes et personnels et non une quelconque ambition de travailler à réconcilier les Burkinabè.
La justice burkinabè est donc interpellée pour faire la lumière sur l'origine des fonds ayant servi à débaucher tous ces cadres politiques en un clin d'œil. »
Adama Ouédraogo dit Damiss
Journaliste et écrivain
Le directeur général de l'emploi, Moumouni Ouédraogo, a présidé le jeudi 31 mars 2022 à Ouagadougou, la cérémonie de lancement du programme « One skill, one job » qui signifie en français « Une compétence, un emploi ». Le programme ambitionne, durant les cinq prochaines années, de faciliter l'insertion professionnelle de 500 jeunes burkinabè.
Le chômage touche une grande partie de la population burkinabè. Les jeunes, qui représentent près de 77% des Burkinabè, sont les plus concernés par ce fléau.
Pour apporter sa contribution à la lutte contre le chômage, Mohamed Lamine Faïçal Sankara a élaboré le programme « One skill, One job ».
L'idée du programme serait née d'un reportage sur la situation des jeunes chômeurs au Burkina. « Après avoir regardé un reportage sur le chômage des jeunes, je me suis dit que quelque chose pouvait être fait pour lutter contre cela. C'est comme cela que l'idée est née », a expliqué Mohamed Lamine Faïçal Sankara.
Les chiffres sur la question sont très expressifs. Près de 34,5% de jeunes qui ont un niveau universitaire sont au chômage. « Ces chiffres concernent les jeunes qui ont un niveau universitaire et ceux qui ont quitté l'école plus tôt, et ceux qui ne sont jamais allés à l'école ? Tout ce monde représente une grande frange de la population burkinabè », a ajouté le promoteur du programme.
Faciliter l'insertion professionnelle de 500 jeunes
Le programme « One skill, One job » va œuvrer, selon son promoteur, à recenser les métiers porteurs. Les jeunes à la recherche de l'emploi pourront s'inscrire dans un des métiers. A l'issue de la formation, le programme se chargera de leur trouver des stages dans des entreprises burkinabè ou de donner du matériel à ceux qui veulent créer des entreprises.
La phase pilote s'est déroulée à Bobo-Dioulasso et a regroupé 50 jeunes des régions du Centre et des Hauts-Bassins. A la fin de cette phase, quatorze jeunes ont trouvé de l'emploi, d'autres sont toujours en situation de stage et un autre groupe est en attente de programmation.
A terme, le programme ambitionne d'offrir de l'emploi à 500 jeunes burkinabè. Pour le financer, Mohamed Lamine Faïçal Sankara a besoin de 1 244 050 000 francs CFA.
Une somme dont la mobilisation requiert le soutien de plusieurs personnes. Les différents intervenants ont appelé les partenaires techniques et financiers à soutenir le programme en le finançant.
« Nous nous réjouissons de l'initiative et appelons les partenaires à la soutenir », a indiqué Moumouni Ouédraogo, directeur général de l'emploi et de l'insertion professionnelle. Le programme va commencer dans les prochains mois au bénéfice des jeunes en quête d'emploi.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Nonlo Kadidia Drabo a obtenu le grade de docteur de l'université Norbert Zongo avec la mention très honorable le samedi 2 avril 2022 à Koudougou. C'est avec sa thèse intitulée « Étude des paramètres foF2, hmF2 et TEC à la station de Ouagadougou au cours du cycle solaire 22 à l'aide de IRI-2012 » que madame Drabo a convaincu le jury.
« Un travail scientifique original et de grande qualité », c'est ainsi qu'est qualifiée la thèse défendue par Nonlo Kadidia Drabo devant un jury bien averti des sciences de l'espace. Cette thèse se présente comme étant une contribution à une meilleure connaissance de la couche atmosphérique au dessus de la ville de Ouagadougou. Et ce, à travers l'étude des variabilités des paramètres foF2, hmF2 et TEC à l'aide de données des modèles IRI-2012 et TIEGCM.
Pendant environ deux heures d'horloge dont 45 minutes de présentation, l'impétrante a expliqué les résultats de ses travaux de recherche structurés en trois grandes parties. La première a concerné l'interaction “Soleil-Terre” et l'ionosphère. La seconde quant à elle, a évoqué le matériel et la méthodologie utilisés dans le présent travail. La dernière partie enfin, s'est focalisée sur les résultats et discussion.
L'importance de l'ionosphère
« De par sa composition et sa localisation, l'ionosphère présente une importance particulière dans la transmission des ondes radioélectriques », soutient Nonlo Kadidia Drabo, ingénieur de recherche à l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).
À l'entendre, l'ionosphère joue un rôle capital dans la navigation aérienne (choix des périodes et des couloirs de navigation pour éviter les accidents) et la communication satellitaire mais aussi sur les réseaux électriques. Sa particularité selon elle, est sa capacité de réflexion des zones radioélectriques en dessous de sa fréquence critique.
Au terme de la présentation, les membres du jury ont apporté des amendements au travail en vue de le parfaire davantage et ont à tour de rôle exprimé leur satisfaction pour la qualité du document de la candidate au doctorat. « C'est un document assez bien rédigé avec des références bibliographiques récentes, riches et bien variées. Le travail a un intérêt certain au regard des publications et productions dont il est à l'origine », a souligné le rapporteur, Pr Bétaboalé Naon, maître de conférences de l'université Nazi Boni.
Pour lui, madame Drabo a su mener méthodiquement sa démarche scientifique tout en mettant bien en exergue les résultats de ses travaux.
À l'issue des épreuves auxquelles a été soumise madame Drabo, le jury l'a jugé digne du grade de docteur de l'université Norbert Zongo avec la mention très honorable. Elle devient ainsi la première femme docteur du LAREME (Laboratoire de recherche en énergétique et météorologie de l'espace) au terme de cette soutenance, présidée par le Pr. Frédéric Ouattara, ministre de l'enseignement supérieur et de l'innovation.
La physique n'est pas l'apanage des hommes
« Ce qui me réjouit c'est qu'il y a en général un nombre restreint de femmes dans les sciences et nous sommes heureux de savoir que c'est la première femme sortie de notre université dans la physique. Je suis particulièrement heureux parce qu'il s'agit de la première soutenance de thèse que je préside en tant que ministre », a affirmé le ministre de l'enseignement supérieur, promoteur de “Burkina Sat 1”, Pr Frédéric Ouattara.
Son souhait est que Dr Nonlo Kadidia Drabo puisse avoir l'opportunité de poursuivre son chemin afin de mettre en avant les femmes dans la science.
Si le travail présenté par l'impétrante a été approuvé à l'unanimité par le jury, c'est aussi grâce au Dr Emmanuel Nanéma qui l'a dirigé. « Mme Drabo a fait preuve d'un courage inégalé d'autant plus que c'est la première femme à préparer un doctorat dans notre laboratoire », a-t-il indiqué. Directeur de recherche en physique, il est le directeur de l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies du CNRST.
Dr Kadidia Drabo s'est dit très heureuse d'être parvenue à ce résultat pour lequel elle a dû travailler d'arrache-pied pendant environ quatre années. Pour elle, les sciences de l'espace ne sont pas l'apanage des hommes. C'est pourquoi elle incite les jeunes filles à s'y intéresser. Elle ambitionne de partager ses connaissances avec ses cadets de l'université tout en poursuivant dans sa spécialité qui est la recherche dans le domaine de l'énergie et de la météorologie de l'espace.
Tout en témoignant sa reconnaissance au Pr Frédéric Ouattara pour sa disponibilité malgré son calendrier chargé et à son directeur de thèse pour la qualité de l'accompagnement dont elle a bénéficié, Dr Kadidia Drabo dédie sa thèse à son cher père.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2022, un groupe de jeunes musulmans radicaux ont saccagé une dizaine de débits de boissons à Béguédo, une commune située dans la région du Centre-est.
Après quelques jours d'investigation, 29 personnes dont l'ancien maire Noro Bara ont été interpellés.
Ces personnes interpellées ont été auditionnées ce lundi 4 avril 2022 par le Commissariat central de police de Tenkodogo, a annoncé l'AIB.
D'autres personnes seront entendues dans les prochains jours.
Lefaso.net
La facture normalisée instituée au Burkina Faso par les dispositions de l'article 17 de la loi 037-2013/AN du 21 novembre 2013 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, gestion 2014 est effective depuis le 1er mars 2017.
Ce dispositif ne concernait jusque-là que les contribuables du Réel normal d'imposition (RNI). L'arrêté 2021-0289/MINEFID/SG/DGI du 27 mai 2021 portant conditions d'édition, de gestion et éléments de sécurité de la facture normalisée a permis la généralisation de l'utilisation des stickers aux autres régimes d'imposition à savoir le réel simplifié d'imposition (RSI) et les contributions des microentreprises (CME).
Aussi, conformément aux dispositions de cette loi, j'informe tous les contribuables et l'ensemble des populations du Burkina Faso que pour compter du 1er mai 2022, les entreprises relevant du réel simplifié d'imposition ainsi que celles relevant de la contribution des micro-entreprises doivent obligatoirement délivrer des factures normalisées à tout client qui acquiert des biens ou services, conformément aux dispositions de l'article 564 du Code Général des Impôts (CGI).
Le Directeur général des impôts sait compter sur votre accompagnement et votre sens élevé du civisme.
Les services de la Direction Générale des Impôts restent disponibles pour toute information complémentaire que vous viendrez à solliciter.
Le Directeur général des impôts P. I.
le Directeur général adjoint
Innocents OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre National
CENTRALE RH est une entreprise de Conseil, Recrutement, Formation, Etudes et Recherche en ressources humaines. Il souhaite recevoir au profit de l'ONG Solidar Suisse des candidatures pour le recrutement d'un/une Responsable des Opérations.
1. Contexte
Solidar Suisse est une organisation internationale qui intervient au Burkina Faso à travers un programme bâti autour de deux axes principaux : « économie et travail », « démocratie, société civile et aide humanitaire ».
Dans le premier axe, l'ONG œuvre pour améliorer les conditions de vie particulièrement précaires des populations vulnérables par l'amélioration de la sécurité alimentaire et développement et / ou renforcement des moyens d'existence des populations autochtones et déplacées ainsi que leurs capacités de résilience dans ces domaines face aux changements climatiques et aux crises sécuritaires, l'appui au développement d'entreprises ou coopératives viables et à l'amélioration des possibilités d'emploi en particulier pour les jeunes et les femmes en milieu rural et la réduction des pires formes du travail des enfants.
Dans le deuxième axe, l'ONG œuvre pour l'amélioration de l'accès aux services publics de qualité pour tous (populations autochtones et déplacées) et de la répartition équitable des ressources grâce au renforcement de la société civile et au développement et respect des processus démocratiques participatifs et inclusifs, la promotion de la paix, du dialogue constructif et de la cohésion sociale dans le cadre des développements communaux et régionaux et l'amélioration de la qualité de l'offre éducative bi-plurilingue formelle et non formelle tout en posant les bases d'une cohésion sociale à travers l'interculturalité et la communication non-violente.
Dans sa stratégie de développement, l'ONG accorde une place importante à l'acquisition de compétences adaptées au besoin de l'équipe. C'est dans cette dynamique qu'elle décide de recruter un(e) Responsable des opérations.
2. Objectifs du poste
Placé sous l'autorité du Représentant Pays, le/la Responsable des opérations occupe une fonction transversale en lien avec les différents services de SOLIDAR Suisse au Burkina. Il/elle est chargé(e) de superviser et de coordonner la mise en œuvre des activités des services logistiques et achats, de ressources humaines et de l'administration.
3. Tâches et responsabilités
Au niveau des achats
• Appuyer les Responsables des programmes et projets à l'élaboration des plans d'achats ;
• Appuyer les responsables des programmes et projets à l'élaboration des dossiers d'appel d'offre ;
• Veiller au respect des procédures d'achats décrites dans les accords avec les bailleurs ;
• Superviser et contrôler le processus d'acquisition des biens et services (validation des dossiers d'appel d'offres, validation des sélections des prestataires, validation des contrats de prestation de service) ;
• Veiller à ce que les dispositions nécessaires soient prises pour que l'exécution des marchés soit supervisée suivant les exigences spécifiques de chaque marché ;
• Mettre en place un tableau de bord de suivi des contrats des marchés
• Gérer et traiter les plaintes des soumissionnaires.
Au niveau de la logistique
• Définir, rédiger et mettre à jour les procédures, règles et outils de gestion logistique en lien avec le siège ;
• Veiller à la bonne application des politiques logistiques de Solidar Suisse
• Superviser la gestion de toutes les acquisitions (travaux, biens, services) en assurant le respect des procédures ;
Au niveau de l'Administration
• Appliquer les politiques, règles et procédures, en respectant les lois du pays en assurer les engagements de Solidar Suisse en matière fiscale et sociale ;
• S'assurer du respect de la cohérence, de l'harmonisation et de l'appropriation par les équipes des procédures administratives ;
• S'assurer de l'appropriation et du respect des procédures administratives par les équipes ;
• Gérer les aspects administratifs (contrats, accords de subvention, accords de siège, conventions de collaboration) ;
• Encadrer l'équipe administrative et logistique (le système de communication administrative, suivi des commandes, supervision de la gestion du parc de véhicules…) ;
• Participer à la planification stratégique et opérationnelle des projets ;
• Assurer la veille juridique en lien avec le conseil juridique.
Au niveau des Ressources humaines
• Veiller à l'application des politiques RH de Solidar Suisse et leur adaptation au contexte du Burkina selon les législations en vigueur ;
• Superviser le processus de recrutement du personnel ;
• Superviser la gestion des assurances (Santé, Responsabilité civile, Globales dommages, Prévoyance) ;
• Encadrer l'équipe en charge des ressources humaines (suivi des contrats de travail, recrutement, vérification de la paie, veille juridique…)
• Suivre l'application des procédures disciplinaires ;
• Superviser l'organisation des évaluations du personnel.
4. Qualifications et exigences du poste
• Être titulaire d'un diplôme universitaire d'au moins Bac+4 en gestion des entreprises, économie, management et administration, gestion des projets ou tout autre diplôme équivalent ;
• Être capable de travailler dans une équipe pluridisciplinaire et sous pression ;
• Avoir une bonne connaissance de l'environnement juridique des marchés publics et de la gestion des contrats d'achat des ONG ;
• Avoir une compétence avérée en logistique
• Savoir utiliser l'outil informatique (Excel, Powerpoint, etc)
• Savoir utiliser des logiciels de gestion (Achat, logistique, RH, etc)
• Avoir de bonnes notions dans le domaine des ressources humaines ;
• Avoir une expérience technique pertinente d'au moins dix (10) ans dont 5 ans dans une organisation similaire avec des fonctions en lien avec le poste ;
• Être capable d'apporter des innovations dans le système de gestion des achats, contrats, logistique et administrative de SOLIDAR ;
• Avoir une bonne connaissance en matière de planification et de gestion des opérations administratives ;
• Avoir une bonne capacité rédactionnelle, d'analyse et de synthèse ;
• Faire preuve de rigueur dans l'exécution de ses tâches.
5. Procédure de recrutement :
Présélection sur dossier, test écrit et entretien oral en présentiel. Seuls les candidat(e)s sélectionné(e)s à chaque étape du processus du recrutement seront contacté(e)s.
6. Conditions d'embauche
Contrat de travail à durée déterminée d'un an renouvelable suivant performance au poste avec une période d'essai de 3 mois.
7. Composition des dossiers de candidature et date limite de dépôt
• Un Curriculum Vitae (CV) détaillé à jour (maximum 4 pages) contenant les contacts de 3 références professionnelles ;
• Les copies des diplômes et certificats de travail ;
• Une lettre de motivation faisant ressortir la prétention salariale.
Les dossiers de candidature doivent être envoyés en un seul fichier portant les noms et prénoms du (de la) candidat(e) avec en objet le titre du poste et ce au plus tard le samedi 16 avril 2022 à l'adresse mail suivante : centralerh@yahoo.fr. Les dossiers incomplets ne seront pas examinés.
Contacts pour besoin de renseignements : 25 39 31 04 ou 71 41 66 41.
« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi » (2 Timothée, 4, 7)
Les grandes familles KY, GOLANE et ZANTE à Tô, Toma, Ouagadougou, Abidjan, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Niamey, Lomé et Houndé ;
Sa Majesté, Emile PARE Chef de Canton de Toma et la grande famille PARE à Toma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso ;
La grande famille DRABO à Kassan, Toma, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ;
Les familles alliées KABRE, KABORE, BA, DAMIBA, KI, KY-ZERBO, BAMSAMDA à Bouaké, Ouagadougou, Koupèla, Bobo-Dioulasso, Bala ;
Monsieur KY Edmond, Administrateur des services financiers de classe exceptionnelle à la retraite et ses frères KY Lassina, KY Jean-Christophe, KY Marcel et KY Jean-Baptiste ;
Les enfants, KY Marie Lucie, épouse KABRE, Educatrice sociale à la retraite ; KY Blandine épouse KABORE, à la SONABEL ; KY Joséphine, au Groupe Scolaire Saint Augustin ; S.E. Mgr Prosper Bonaventure KY, Evêque de Dédougou ; KY Marie Isabelle épouse BA, à l'Organisation Internationale de la Francophonie ; KY Claude Edgar Lawassi, au PAM, KY Sylvie Lawalea épouse KI, à la MINUSMA ; KY Barbara Rosine Lawagon à l'UEMOA ;
KI Gaston, KI Romuald, KI Jean de Dieu, KY Paul Julien, KY Philippe, KI Sévérin, KI Serge, KI Jean Pierre, KY-ZERBO Monique, épouse PARE, leurs frères et sœurs, les petits enfants et les arrière-petits-fils,
Très touchés par les soutiens multiples et multiformes reçus lors du décès de leur épouse, sœur, mère, tante, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère, KY Thérèse née DRABO, Institutrice Principale à la retraite le 28 mars 2022 et de son inhumation le 31 mars 2022, adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, leur ont manifesté leur amitié et leur proximité lors de cette douloureuse circonstance.
Ils remercient particulièrement
Son Eminence Philippe Cardinal OUEDRAOGO, Archevêque de Ouagadougou,
Son Excellence Mgr Michael F. CROTTY, Nonce Apostolique au Burkina,
Leurs Excellences les Evêques de la Conférence Episcopale Burkina-Niger,
Les Autorités administratives, civiles, militaires, paramilitaires et coutumières,
Les prêtres, religieux et religieuses,
La paroisse Saint Camille, les membres de la CCB Sainte Famille de Nazareth de la Zone du Bois/SOCOGIB, les ressortissants des diocèses de Nouna et de Dédougou, les délégations venues du diocèse de Dédougou et d'ailleurs, les membres des Equipes du Rosaire, les voisins du quartier, les collègues de service, les amis et connaissances et tout le personnel de la Polyclinique Internationale de Ouagadougou (Clinique du Cœur).
Que le Dieu de toute miséricorde et de toute bonté qui a vu tous vos bienfaits, même ceux qui sont restés dans le secret, vous les rende au-delà de vos attentes.
« Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu » (Jn 3, 21).
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Maman Thérèse DRABO, épouse KY repose en Paix.
La grande famille ZOUNGRANA à Nobré-pissy,
La grange famille ILBOUDO à yamtenga Ouagadougou
Les Familles alliées : TAPSOBA, ROUAMBA a Ouidi
Monsieur ZOUNGRANA Ablassé dit Goro à Kamboinssin, ses frères et sœurs les enfants : Ismaël, Anifatou, Rachid et Issouf
Ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur épouse, mère, fille, belle-sœur, tante, cousine Madame Zoungrana née Ilboudo Zénabou décès survenu le 25/03/2022 à l'hôpital Yalgado Ouédraogo suivi de l'inhumation le 26/03/2022 au Cimetière de Kamboinssin Ouagadougou et du DOUA le jeudi 31 Mars 2022 à son domicile.
Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier et remercient du fond du cœur tous ceux et celles, de près ou de loin, qui leur ont apporté un soutien moral, spirituel, matériel et financier. Que Allah le tout puissant rende à chacun au centuple de ses biens faits
.
Que DIEU vous récompense.
« UNION DE PRIERE »
A l'Ambassade, l'Ambassadeur de France au Burkina, Son Excellence Monsieur Luc HALLADE, la Représentante de l'UNICEF au Burkina Faso, Madame Sandra LATTOUF, et le Directeur de l'agence AFD de Ouagadougou, M. Gilles CHAUSSE ont signé ce lundi 04 Avril 2021 une convention de financement d'un montant de 1.500.000 euros soit près 984 millions de FCFA.
Cette subvention est destinée au renforcement urgent de la résilience des services publics d'eau potable dans les quartiers périphériques de la ville de Dori.
Depuis 2019, de nombreuses communes sont soumises à une arrivée importante de Personnes Déplacées Internes (PDI), qui fuient les conflits de la zone dite des « Trois frontières » à l'intersection du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Le nombre d'incidents violents a considérablement augmenté et a engendré une crise humanitaire sans précédent pour le Burkina Faso. Fin août 2021, on dénombre plus d'1,8 million de personnes déplacées, ce qui représente près de 9% de la population du pays. Dans la région du Sahel, épicentre de la crise, près de 580 00 personnes sont venues trouver refuge dans les principales agglomérations urbaines de la région. La commune de Dori est particulièrement impactée : 62 616 PDI ont été recensées, dont 14,378 femmes (23%) et 36,138 enfants (58%).
A Dori, les services d'approvisionnement en eau et d'assainissement sont mis à rude épreuve, on estime que la moitié de la population n'a pas accès à l'eau potable . Cette pression sur la ressource d'un bien vital pour la population exacerbe les tensions entre les populations, dans un contexte de montée des violences armées. Cette situation est également aggravée par une augmentation des pannes des infrastructures. Cette crise s'inscrit enfin dans un contexte hydrogéologique défavorable de rareté de la ressource en eau au Sahel accentué par l'impact du changement climatique.
Le projet prévoit de construire 10 nouveaux systèmes d'alimentation en eau potable simplifiés et 500 latrines familiales, et de donner accès à l'eau et à l'hygiène à 50 000 personnes déplacées dont 30 000 enfants dans les quartiers de Wendou, Nyarala et Petit Paris. L'accès à ces services de base en eau permettra de réduire les tensions entre les communautés et contribuera à renforcer leur résilience.
Pour Luc Hallade, Ambassadeur de France au Burkina Faso, « La France, via l'AFD, partenaire historique du secteur de l'eau et de l'assainissement, reste pleinement mobilisée aux côtés du Burkina Faso et singulièrement de la commune de Dori pour assurer la délivrance de ce service vital dans un environnement dégradé au profit des personnes déplacées internes et des communauté hôtes ».
« Sans accès à l'eau, les populations notamment les enfants, qui sont particulièrement vulnérables, risquent de tomber malade, de souffrir de malnutrition faute de pouvoir s'hydrater correctement et garder une bonne hygiène corporelle. L'éloignement des points met à risque les enfants, surtout les filles, en les exposant aux violences et agressions sexuelles sur le chemin de la collecte d'eau » a dit la Représentante de l'UNICEF, Sandra Lattouf. « C'est pourquoi ce projet qui sera mis en œuvre grâce au financement de l'AFD est essentiel pour la santé et la protection des familles et des enfants ».
A propos de l'Agence française de développement
Le groupe Agence française de développement (AFD) est un établissement public qui met en œuvre la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale. Climat, biodiversité, paix, éducation, urbanisme, santé, gouvernance… Nos équipes sont engagées dans plus de 4.000 projets à fort impact social et environnemental dans les Outre-mer français et 115 pays. Nous contribuons ainsi à l'engagement de la France et des Français en faveur des Objectifs de développement durable (ODD). En savoir plus : www.afd.fr
A propos de l'UNICEF
L'UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, depuis 75 ans, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous.
Pour en savoir plus sur l'UNICEF au Burkina Faso et son action, veuillez consulter le site : https://www.unicef.org/burkinafaso/
Twitter @UNICEF_Burkina | Facebook @UNICEF_Burkina Faso | Instagram @unicef_burkinafaso | Youtube UNICEF Burkina Faso
Contacts Presse
Pour l'AFD au Burkina
Mame Diarra THIAM / thiammd@afd.fr / +226 25 49 61 12
Banne IBRANGO (Ambassade de France / banne.ibrango@diplomatie.gouv.fr
Pour UNICEF
Hadrien Bonnaud, UNICEF Burkina Faso, hbonnaud@unicef.org, +226 66 93 31 32
Cet article, faisant suite à près de 120 jours d'observation depuis le 25 novembre 2021, voudrait faire part d'un nouveau phénomène de pollution massive de l'air à Saaba Commune rurale de la Région du Centre. C' est le premier d'une série de trois articles selon l'ordre suivant que nous proposons :
Article partie 1/3 : Présentation introductive des faits
Article partie 2/3 : Présentation détaillée des faits
Article partie 3/3 : Des conclusions de nos investigations
Voici ainsi décliné l'objet de cette modeste convocation du ban et de l'arrière-ban de notre opinion publique pour une adresse à l'attention de nos Dépositaires de l'Autorité Publique chacun en ce qui le concerne en matière.
Chapitre 2, article 5, Code de l'Environnement 2013 : « Toute personne a le droit à un environnement sain. A cette fin, elle peut porter plainte devant les autorités administratives ou judiciaires compétentes afin de faire cesser les nuisances générées par les activités qui troublent la tranquillité, portent atteinte à la sécurité ou à la salubrité publique. L'administration est tenue de répondre à sa requête. »
PRESENTATION INTRODUCTIVE DES FAITS
« La pollution de l'air, tueuse silencieuse » selon l'OMS. Oui, la pollution tue aussi dangereusement que les armes d'extermination massive . Mais la pollution, que 'est-ce que c'est ? L'espace nous faisant défaut, allons pour une définition « accélérée » et lapidaire.
Pollution=Polluants. Nous le répétons : pollution de l'air = présence de polluants dans l'air. Qu'est-ce qu'un polluant ? Les polluants sont des éléments de matière, chimiques ou physiques, qui provoquent des effets destructeurs sur les organes du corps humain par irritation, corrosion, et autres troubles. Leur taille (un polluant) va du millionième de mètre, le micromètre (cas des particules physiques appelées particules poussiéreuses) au milliardième de mètre, le nanomètre (cas des particules chimiques qui sont sous forme de molécules et sont appelées polluants chimiques).
Les polluants sont donc invisibles à l'œil nu, et dans beaucoup de cas sans manifestation aucune d'odeurs. Forces gens sont promptes à invoquer le terme de nuisance olfactive pour évoquer ou caractériser des situation de pollution. Rien de plus inexact, de faux, si ce n'est même fallacieux dans certains cas. II nous tarde, par ailleurs, de revenir sur ce dernier point en d'autres occasions.
Un polluant a pour « vocation » d'agresser, de blesser ou de tuer l'être humain selon des modalités simples mais aussi complexes. La pollution, ce n'est donc pas une affaire d'incommodation olfactive mais d'intoxication de l'être humain, autrement dit d'atteinte à l'intégrité physique interne (biologique) de l'être humain.
Par exemple, le monoxyde de carbone (CO : désignation chimique), gaz inodore, est un polluant chimique issu des combustions (brulures d'ordures, brulures de pneus, incendies, etc.). Ce polluant altère le fonctionnement des hémoglobines du sang en privant les cellules de l'oxygène dont ils ont besoin. Dans certains cas, une femme qui attend aura la surprise, d'explication à priori providentielle, de donner naissance à un enfant avec des malformations de mains, de bras selon les vénérables chercheurs en la matière : en cause une exposition chronique au monoxyde de carbone (CO).
De plus, cette pollution de l'air à très grande échelle ( près de 50km2 à 100km2 ) exposant une Commune rurale de plus de 250000 habitants n'est-elle pas irréfragablement une autre forme d'insécurité au même digne titre que le terrorisme ? Notre histoire contemporaine en regorge d'exemples : 4000 morts de bilan provisoire en cinq jours de pic de pollution par suite de stagnation dans l'atmosphère des fumées issues des chauffages domestiques des ménages (1952) ; en d'autres situations de pollution, des lots de PDI (Personnes Déplacés Internes).
A Saaba Commune Rurale, la vie de plusieurs centaines de familles a été, insidieusement, mises en danger intensément et fréquemment pendant près de 70 jours dès les 25-26nov2021 à fin Jan 2022. En nous permettant cette obligeance, « insidieusement » veut dire « dont les débuts bénins en apparence cachent une réelle gravité ».
Puis accalmie apparente. Enfin, à nos soupirs, nous disions-nous, « èrèrrr de gaoua ! » pour parler argot. Soudain, résurgence du 20 au 25 fév. 2022. Et depuis la nuit du 02 au 03 mars 2022 jusqu'en ces jours 28 mars 2022, reprise du phénomène de pollution de l'air, cette fois moins ostentatoirement que durant la période nov. 2021 à mi-janv. 2022. Qu'à cela ne tienne, mais toujours à des niveaux intenses. Notre cher phénomène homicidogène, après un « cessez-le-feu » apparent, revient à la charge, et toujours comme entre autres, très furtivement. Le « tueur invisible » , selon la littérature en matière de pollution de l'air, précisément le « tueur invisible de masse » de Saaba est de retour. Aux antipodes d'un spectacle Western de duel Django et Sabata !
D'où alors question toute légitime : quels sont ceux qui ont contraint, mortifèrement, une grande partie de la Commune de Saaba à respirer une odeur d'hydrocarbure mêlée d'odeur de brulure rappelant le « pop-corn » calciné durant 8 heures d'affilée en moyenne pendant près de 70 jours, du 25 nov. 2021 à fin jan 2022 ? Et qui plus est, continue d'exposer les résidents de Saaba (Nioko1, Baorgo, Wamtenga, etc.) Cette fois tantôt furtivement, tantôt ostentoirement, durant 01h à 02h de temps d'affilée depuis début mars 2022, préférentiellement la nuit 00h00 à 04h00 ? Eh oui, cette pollution d'extermination massive, après accalmie apparente, a repris, continue en ces moments 28 mars 2022, et reste loin de cesser aussi providentiellement que ça.
Conclusion
A nos Autorités Compétentes en la matière, nous lancons un cri de détresse pour que ce phénomène de pollution, qui n'est rien d'autre qu'une autre forme d'insécurité macabre, qui a repris depuis les nuits du 02 au 03 Mars 2022, ce jusqu'en ces jours 28 Mars 2022, puisse prendre fin définitivement. Déjà, il reste fort à parier que les personnes exposées, déjà pendant plus de 70 jours, ne finiront pas à court, moyen et long terme par une morbidité et une mortalité inexpliquée, qui plus est d'ailleurs, dans le bonheur de l'ignorance.
Sollicitant encore votre attention, rendez-vous pour la deuxième partie de cette série d'articles pour un exposé plus détaillé des faits concernant cette forme d'insécurité à grande échelle qui connaît une reprise sournoise depuis début Mars 2022 jusqu'en ces jours 28 Mars 2022.
Somwaoga Michael LeRoi
Résident Nioko1 (Saaba)
Email : akoutou@gmail.com
Dans la matinée de ce lundi 4 avril 2022, aux environs de 4h30, des hommes armés ont ôté la vie à deux personnes dont un policier et un pompiste dans une attaque au poste de péage près de Kora sur l'axe Kongoussi-Djibo, a confirmé une source locale jointe au téléphone par lefaso.net.
La même source précise que plusieurs hommes armés qui avaient encerclé le domicile de l'ex-maire ont entamé également des tirs nourris. Fort heureusement aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée a ce niveau. Cependant, deux véhicules y ont été incendiés.
Lefaso.net
Crédit photo : Info du Bam en temps réel
Le Lions club international District 403 A3, a procédé le samedi 2 avril 2022 à la remise officielle de la charte du club au Lions club Bobo vision du Lions club international District 403 A3/Région 13.
Le Lions club Bobo vision, 60e club du District 403 A3 avec au total 22 membres et parrainé par le Lions club de Bobo Witara vient ainsi accroître le nombre et la capacité des bénévoles du Lions club international à offrir des services humanitaires à leurs communautés.
Crée en 1917, le Lions club international est une association dont le premier club du Burkina Faso est né à Bobo-Dioulasso en 1958.
Cette association occupe la première place dans les services humanitaires dans le monde au regard de l'importance des œuvres sociales qu'elle réalise chaque année et depuis sa création.
C'est donc pour souhaiter la bienvenue aux membres de Bobo vision dans cette prestigieuse association de bénévoles pour le développement qu'une soirée de remise officielle de la charte a été organisée.
Selon Monhamed Compaoré, gouverneur du District 403 A3, la charte est le document administratif venant des Etats-Unis et généralement demandé par un groupe parrain qui consacre la naissance d'un club Lions. « Donc nous avons, dit-il, remis cette charte à Bobo vision, un club qui a été approuvé le 8 mars 2022 sous le parrainage du Lions club de Bobo Witara avec le soutien de tous les Lions de la région 13 qui regroupe Bobo, Banfora et Dédougou qui se sont préparés pour que nous vivions une grande soirée mémorable de remise de charte. Ils ont donc à présent pour mission de se conduire en soldats de l'humanité ».
Le gouverneur Monhamed Compaoré souligne en ce sens que les membres de Bobo vision sont des soldats humanitaires qui ont décidé d'intervenir pour la protection de la vue, domaine qui a connu beaucoup d'interventions du Lions club international à travers la construction d'hôpitaux, soutiens de programmes spéciaux de l'ONU…
Cependant, il est à noter que malgré tous ces efforts, les déficiences visuelles continuent à faire des victimes dans la société et Bobo vision a pour sa part décidé de soutenir ces personnes afin qu'elles soient utiles à la société et puissent vivre de façon digne. Le gouverneur a invité les Lions de Bobo vision à respecter tous les serments du Lions à savoir : être un bon Lions, assidu, faire face de façon efficace à ses obligations financières…
Le président fondateur du club Bobo vision, Ousmane Ouédraogo, s'est pour sa part engagé à assumer la destinée du club Bobo vision. Il affirme en ce sens qu'il a été inspiré par le cas de Poko, cette jeune fille de 11 ans qui a eu des problèmes de vue depuis l'âge de 3 ans mais qui a été guérie grâce à l'engagement de leurs devanciers. « Nous sommes fiers d'appartenir à cette cause et dès cet instant, nous prenons l'engagement d'aider des milliers de personnes à se faire dépister (sensibilisation campagne de dépistage avec les mécènes) pour éviter les problèmes de vue. Notre engagement c'est de servir la cause, aider la communauté les moins démunis et faire profiter de notre solidarité », confie-t-il.
Pour le parrain Al Hassane Sienou, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Bobo-Dioulasso, Bobo vision a pris une décision importante en posant un acte très noble. « Penser à autrui, aider l'autre, être sensible à la situation de son prochain sont à son sens le début de la manifestation de la personne humaine et c'est cela qui donne du sens à la condition humaine. Pour réussir votre mission, il vous faudra cultiver entre vous l'amitié sincère en gardant toujours dans votre esprit cette règle de conduite de votre association qui vous demande d'être prudents dans vos critiques et généreux dans vos louanges, construire et non détruire. Je souhaite vivement que Bobo vision soit une source d'amitié sincère et aussi une source de soulagement pour les nécessiteux de notre région », a-t-il conclu.
Haoua Touré
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