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Updated: 3 months 3 weeks ago

Décès de KABA Kouhipala Pierre : Faire part

Mon, 29/08/2022 - 08:30

Les grandes familles Kaba, Pissiga, Kora, Danhoura, Guè, Yaguibou, Gongnimbou, Tiétiembou à Pô, Dakola,Tiébélé, Tangassogo, Ouagadougou, Côte-d'ivoire, Canada, la veuve Rosalie Batewo Tiétiembou/KABA, les enfants Nestor, Emmanuel, Joseph, Jeannot, Céline et Fabrice ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fils, petit-fils, père, mari, grand-père, frère Mr KABA Kouhipala Pierre à l'âge de 71 ans de suite de maladie le Samedi 28 août 2022 au petit matin.

Par ailleurs, elles vous faits part du programme des obsèques ci-après :
 Jeudi 1 septembre à 15h levée du corps à la morgue du CHU-Bogodogo suivie d'une veillée de prière à partir de 19h à son domicile à Ouagadougou à la ZAD ;
 Vendredi 2 septembre à 9h levée du corps du domicile pour Pô. A 19h à Pô dans son domicile secteur 6 veillée de prière ;

 Samedi 3 septembre à 9h messe suivie d'absoute à l'église notre Dame de Fatima à Pô ;
 Enterrement Après la messe absoute à son domicile à Pô secteur 6.

Categories: Afrique

Décès de ROUAMBA Paligwendé Joceline : Remerciements

Mon, 29/08/2022 - 08:30

Son Excellence le Poé Naaba Tanga à Poedogo, à Ouagadougou ;

La famille COMPAORE à Poedogo, à Ouagadougou :

Ses frères : Hermann, Nestore et Toussaint

Très touchés par les marques de sympathie et de compassion lors du décès de leur nièce, soeur et petite fille

ROUAMBA Paligwendé Joceline

précédemment Directrice Générale de Mayanne voyages

Survenu le 22/08/2022 à Ouagadougou, suivi de l'hunimation le Mardi 23/08/2022.

Ils vous informent que des messes de requiem seront dites à son intention selon le programme ci-dessus :

Vendredi 02/09/2022 à 5h 45 mn à la Cathédrale de Ouagadougou

Dimanche 04/09/2022 à 9h 00m à la Cathédrale de Ouagadougou

Dimanche 04/09/2022 à 9h à la Paroisse St Pierre de Gounghin

Dimanche 04/09/2022 à 8h 30mn à la Paroisse St Jean XXIII

Dimanche 11/09/2022 à 7h à la Cathédrale de Ouagadougou

Que Dieu rendre à chacun le centuple de ses bienfaits

Union de prières

Categories: Afrique

In memoriam BENON AIMEE CHRISTINE

Mon, 29/08/2022 - 08:00

Qui croit en moi, même s'il meurt vivra <>
29 Août 2021 – 29 Août 2022

Voilà 1 an qu'il a plu au seigneur de rappeler à lui sa servante BENON Aimée Christine

La grande famille BENON et alliées à Silly, Ouagadougou et Abidjan,
La grande famille DIASSO à Cassou, Nignan et Ziba à Kiéré
La veuve Benon/Ziba Kalai Bernadette
Les frères et sœurs de la défunte.

Benon Rose, Benao Koara, Benon Temai Pascal, Benon Thérèse, Benao Batien, Benon Babou Éric, Benao Soumbi Albert, Benon Delphine, Benon Colette, Benon Juliette, Benon Emile, Benon Cyrille, Benon Françoise, Benon Dénise, Benon clémentine, Benon Pierre, Benon Clarisse, Benon Virginie, Benon Joël, Benon Patrice, Benon Judith

Le fils de la défunte
Bahin Jordan Franck Alain
Les familles alliées

Zoumbara, Parcouda, Yaméogo, Yatassaye, Diallo, Nikiéma, Balima, Guiguemdé, Sanou, Konaté, Sidibé, Ouédraogo, Bahin, Kouraogo, Yugo, Gue, Traoré, Bazié, Bach, Déra, Pacodé, Kokombo

Vous renouvellent leur reconnaissance et leurs remerciements à tous ceux qui se sont joins à leur douleur lors du décès et de l'inhumation de leur fille, sœur, mère, belle-sœur

BENON AIMEE CHRISTINE Cadre à la Direction Financière et Comptable de la CIE côte d'Ivoire le 29/08/2021 à Abidjan et le 30/09/2021 à Ouagadougou.
Et vous convient à vous unir d'intentions aux messes qui seront célébrées en sa mémoire selon le programme suivant :

Eglise Sacrée Cœur de Dapoya

• Dimanche 28 Août 2022
Messe de 9h

• Lundi 29 Août 2022
Messe de 5h 45

• Dimanche 04 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 11 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 18 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 25 SEPTEMBRE 2022
Messe de 9h

• Dimanche 02 Octobre 2022
Messe de 9h

Eglise Cathédrale de Ouagadougou
• Lundi 29 Août 2022
Messe de 5h 45

• Dimanche 04 Septembre
Messe de 11h

Paroisse St Jean XXIII

• Lundi 29 Août 2022
Messe de 18h30

• Vendredi 02 Septembre
Messe de 18h30

• Samedi 03 Septembre
Messe de 18h 30

• Dimanche 04 Septembre
Messe de 8h30

-Union de Prières-

Categories: Afrique

Burkina : Gouvernement et classe politique ficèlent l'agenda de la transition

Mon, 29/08/2022 - 01:00

Sur convocation du ministre en charge des libertés publiques, les composantes de la classe politique nationale se sont retrouvées autour du Premier ministre, ce vendredi 26 août 2022 à Ouagadougou. À l'ordre du jour, le chronogramme de la transition, qui prend fin en juillet 2024 avec les élections.

Cette rencontre fait suite à celle tenue le 29 juin 2022 au cours de laquelle, le gouvernement a informé la classe politique sur le dialogue avec la CEDEAO au sujet du délai de la transition. Au sortir de ladite séance, l'ex-Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) avait déploré d'avoir été exclue des discussions sur l'agenda électoral.

A cette rencontre de vendredi, 26 août 2022, toutes les "tendances" politiques étaient présentes. Il s'agit de l'ex-Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) avec Eddie Komboïgo, l'ex-Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) avec Bala Alassane Sakandé, l'ex-Opposition non-affiliée (ONA) représentée par Pr Abdoulaye Soma, les autres partis avec l'ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao et les partis politiques nés après le 24 janvier 2022, conduits par Abdoulaye Mossé.

La rencontre a consisté pour le gouvernement à présenter à la classe politique, les termes de référence du nouveau chronogramme de la transition, avec pour objectif que l'agenda soit adopté ensemble, après observations et apports des acteurs politiques. « Nous remercions le Premier ministre pour cette démarche inclusive, nous l'avons encouragé à poursuivre sur cette lancée de faire en sorte qu'il y ait moins de contestations. Et nous allons accompagner ensemble, courageusement, pour que la transition puisse être dans le délai », s'est exprimé l'ex-Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo.

« De tout temps, nous avons relevé cet état de fait, qui consistait à un peu mettre de côté la classe politique pour faire ce travail, parce qu'un comité technique, composé essentiellement par des membres du gouvernement (qui ne sont pas politiques à priori) a été mis en place. On s'est dit pourquoi ne pas associer la classe politique à ce comité technique qui va faire en sorte que nous puissions échapper à un certain nombre de préoccupations plus tard. C'est vrai, on a été entendu, même si cela n'a pas été à la hauteur de nos attentes, à partir du moment où c'est une seule personne par entité que le Premier ministre a accepté de mettre dans ce comité technique qui doit réfléchir et proposer un chronogramme. Les acteurs politiques seront consultés par la suite. Ce que la transition est en train de mettre en place, c'est pour la classe politique. Donc, si elle n'est pas associée, au finish, ça va poser des problèmes. Mieux vaut que dès le départ, la classe politique puisse donc être associée, cela évite qu'il y ait beaucoup de discussions sur ce que le comité technique aurait arrêté comme chronogramme », a poursuivi le président de l'APMP, Bala Alassane Sakandé, rapportant également que des reformes politiques sont incessamment annoncées.

Pour lui, « c'est bon, mais ce n'est pas arrivé, ça commence à venir. Nous avons félicité à 80 % (j'ai bien dit qu'on ne peut pas le féliciter à 100%), on ose espérer qu'ils vont changer le fusil d'épaule pour associer les acteurs politiques. Nous parlons d'inclusivité, parce que dans l'exclusivité, on ne peut rien faire. Mais dans l'inclusion, on peut faire beaucoup de choses. Exactement, nous avons dit également, aujourd'hui, les FDS (Forces de défense et de sécurité) à elles seules ne peuvent pas lutter contre le terrorisme, les civils également à eux seuls ne peuvent pas. C'est la conjugaison de toutes ces forces-là, tout le peuple burkinabè, qui peut parvenir à vaincre le terrorisme ».

Pr Abdoulaye Soma de l'ONA apporte des précisions en relevant que la rencontre avait pour objet de dégager la manière suivant laquelle, le chronogramme de la transition va être arrêté. « Donc, ce n'est pas encore le fond du chronogramme de la transition, mais quelle va être la méthode de travail pour déterminer les différentes séquences de la transition. La transition doit gérer un certain nombre questions, notamment les élections. (…). Nous avons plus travaillé sur les conditions préalables, c'est-à-dire, les méthodes de travail. Et à ce titre-là, il y a une équipe technique qui a été mise en place et qui va consulter les forces-vives de la nation pour recueillir les points de vue, les propositions, les recommandations de chacune des composantes des forces-vives pour pouvoir arrêter le chronogramme final de la transition. C'est au titre de cette proposition que nous avons suggéré que les acteurs politiques soient déjà dans le comité technique qui doit conduire le processus pour pouvoir prendre déjà en charge un certain nombre de questions qui peuvent être délicates. Je suis ravi de voir que le Premier ministre a été attentif (il a accepté la recommandation) et nous le remercions et le félicitons pour cette ouverture d'esprit », détaille Pr Soma, IVe vice-président de l'Assemblée législative de transition.

Représentant des « autres partis », Luc Adolphe Tiao apprécie cette démarche inclusive du gouvernement, car, de son avis, le processus de la transition ne peut atteindre ses objectifs s'il fonctionne de façon unilatérale. « Ayant assisté à la première rencontre, je pense que déjà aujourd'hui, l'atmosphère avec la classe politique était très positive. Cela prouve qu'il y a un travail qui a été fait et que de plus en plus, nous évoluons ensemble vers le même objectif. Mais ce qui a été le plus positif, je pense, c'est qu'aujourd'hui, à la demande des partis politiques, il y aura un représentant de chaque composante dans le comité technique chargé de finaliser l'agenda de la transition. Par ailleurs, nous avons souhaité que dans le cadre du dialogue, nous puissions l'élargir davantage avec les partis politiques (pas seulement les seuls représentants des partis qui assisteront à ce genre de discussions et le Premier ministre a accepté que le comité technique pourra rencontrer les partis membres des différentes composantes). Je pense qu'en faisant de la sorte, nous allons avoir sans doute beaucoup plus de propositions, de consensus, de telle sorte qu'on espère que dans les deux années à venir, nous puissions atteindre les objectifs, que les élections puissent se tenir parce que nous aurions retrouvé la paix, nous en aurions fini avec cette guerre que nous menons avec le terrorisme », rend-il compte avant de souhaiter que les choses commencent le plus tôt possible, l'agenda de la transition ayant déjà démarré.

« Ce qui manque dans l'agenda d'aujourd'hui, on a simplement donné des perspectives. Maintenant, il faut fixer des dates, un planning qui va dire que de telle date à telle date, on aurait fini, à telle date, on aurait atteint une partie de la sécurisation du territoire. Cela va permettre aussi de mettre la pression sur le gouvernement, mais aussi sur l'ensemble des acteurs politiques pour que nous puissions évoluer. Nous pensons que dès que le comité aura fini ses concertations (et je crois que c'est le plus tôt possible), on devra aboutir à un agenda avec des dates précises », confie l'ancien Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.

Le chef de la délégation des « partis politiques reconnus après le 24 janvier 2022 », Abdoulaye Mossé, a, quant à lui, jugé pertinente l'idée d'associer toutes les composantes politiques à ces discussions. « Le 24 janvier est un ensemble de situations associées qui ont conduit à cela. On doit tirer leçons sur le plan sécuritaire et politique également. Pour nous, partis crées après le 24 janvier, c'est de ne pas répéter ce que nos devanciers ont fait pour nous amener où nous sommes aujourd'hui. Nous pensons que nous avons assez d'éléments pour essayer de faire autrement les choses sur le terrain. C‘est d'ailleurs pour cela qu'après l'ex-CFOP-BF, l'ex-APMP, l'ONA, les autres partis, ils ont associé les partis crées après le 24 janvier. D'ailleurs, vous voyez aussi que ce n'est pas seulement lors des élections que nous devrons animer la vie politique ; avant même les élections, que ce soit socialement ou autrement, sur le terrain, ces partis essaient de donner le mieux d'eux pour essayer de se rapprocher des populations et faire autrement la politique », a soutenu Abdoulaye Mossé.


O.L.O
Lefaso.net

Categories: Afrique

Promotion immobilière : Anatole Sandwidi de Freedom Real Estate Immobilier distingué à Yamoussoukro

Mon, 29/08/2022 - 00:08

« Jeunesse. L'âge du possible. », disait l'écrivain et journaliste américain Ambrose Bierce. Et ce n'est pas le président-directeur général de la société Freedom Real Estate Immobilier (FREI), Anatole Sandwidi, qui dira le contraire. Distingué meilleur manager, le 13 août 2022 à Yamoussoukro, pour la qualité de ses grands projets immobiliers et des travaux publics qu'il a conduits, il rêve d'exporter son savoir-faire en Afrique de l'Ouest et bien au-delà. Portrait.

Anatole Sandwidi n'a pas eu une enfance facile, comme la plupart des jeunes burkinabè vivant dans les zones d'habitats spontanés ou zones non-loties. « Nous étions six frères et sœurs dans une case. J'avais 18 ans lorsque la voisine, une veuve, m'a accueilli sous son toit. Nombreux sont ceux qui ont vécu la même situation que moi », se souvient le jeune homme qui s'est fait la promesse d'aider les jeunes de son pays à avoir un chez-soi.

En 2015, après une formation de deux ans, Anatole Sandwidi intègre le corps de la police nationale. Affecté comme couturier à la Direction du matériel et du budget de la police nationale, il rejoint peu après la Compagnie républicaine de sécurité où il passe cinq ans. Dans le même temps, il poursuit son projet d'achat de terrains dans les zones loties.

Selon Anatole Sandwidi, la transparence et le respect de la parole donnée font la force de FREI

De la police à la promotion immobilière

« J'ai construit des dix, vingt tôles que je revendais à mes promotionnaires et d'autres personnes. Par la suite, j'ai approché un oncle, Moise Sandwidi, qui est le P-DG de Immorex international. Et quand j'ai pris ma disponibilité de deux ans, j'ai commencé à apprendre le métier auprès de lui jusqu'à l'obtention de mon agrément en 2018 pour l'exercice de l'activité de promotion immobilière et/ou foncière », témoigne Anatole Sandwidi.

Reconnue initialement sous le nom de « Art Immobilier », l'entreprise change de nom et de gérants par voie d'acquisition en 2021 pour devenir Freedom Real Estate Immobilier (FREI). Aujourd'hui, l'entreprise emploie près d'une cinquantaine de personnes, et est spécialisée entre autres dans la viabilisation et l'attribution de terrains pour habitation, la construction et la commercialisation de logements collectifs et individuels, l'aménagement des voiries, l'adduction d'eau potable.

Sur le site de Kouba à Ouagadougou.

Des négociations en cours pour l'acquisition d'autres sites

Pour ses activités de promotion immobilière, FREI, à en croire son premier responsable, dispose de plusieurs sites. Dans la commune rurale de Koubri, la société a un site à Mogtédo où elle a commencé la construction de logements sociaux. A Guiguemtinga et Nakamtinga, toujours dans la commune de Koubri, l'heure est à l'aménagement des sites. Dans la province de l'Oubritenga, FREI dispose d'un site à Ziniaré, à l'est de l'aéroport de Donsin, à Voaga dans la commune de Dapélogo. Elle est également présente à Zempassogo et Tuiré dans la province du Ganzourgou. Selon Anatole Sandwidi, la société est en négociation pour l'acquisition d'autres sites à Kaya, Koupéla et Bobo-Dioulasso.

« C'est important de travailler dans la transparence, la vérité et la légalité »

Qu'est-ce qui fait la force de la société Freedom Real Estate Immobilier ? À cette question, le patron de FREI répond que sa société incarne plusieurs valeurs. Il s'agit d'abord de l'écoute et de la disponibilité des équipes pour les clients. Ensuite, viennent la transparence et le respect de la parole donnée. « Nous sommes une jeune entreprise et c'est important de travailler dans la transparence, la vérité et la légalité. Nous devons faire en sorte que le propriétaire terrien puisse avoir de quoi vivre durablement », a laissé entendre Anatole Sandwidi. Enfin, la simplification des démarches et la gestion rigoureuse des projets constituent une force de la société FREI, selon son premier responsable.

Policier en disponibilité, Anatole Sandwidi dédie son prix ses frères d'armes

La reconnaissance venue de Yamoussoukro

« Nous avons un plan d'acquisition de terrains et de logements efficace qui peut aller d'un à trois ans en fonction des moyens du client. Nous travaillons en partenariat avec les propriétaires terriens qui nous approchent et qui nous font confiance. Nous faisons en sorte que tout Burkinabè qui désire avoir une parcelle ou un logement puisse l'avoir, quels que soient ses moyens », a renchéri Anatole Sandwidi.

Le dynamisme et la vision de la société ont retenu l'attention du jury du Prix africain pour l'émergence et le développement (PAFED), initié par le Réseau des professionnels de la communication pour l'intégration africaine (REPCIAF). En effet, le 13 août dernier, Freedom Real Estate Immobilier, à travers M. Sandwidi, a reçu, dans la ville Yamoussoukro, le Prix africain du meilleur manager pour la qualité de grands projets immobiliers et des travaux publics.

Un prix dédié aux frères d'armes

« Quand on m'a appelé pour m'annoncer que j'étais lauréat du prix, j'ai versé des larmes au bureau. Je ne savais pas que l'on nous suivait depuis l'extérieur. Nous étions 33 lauréats à être primés parmi lesquels dix entrepreneurs burkinabè. Ce prix est une source de motivation pour aller de l'avant. Les Burkinabè, les Africains aiment ce que nous faisons. Et ce prix sonne comme un défi à mieux faire. Je le dédie à mes frères d'armes militaires et paramilitaires », déclare le jeune chef d'entreprise, également étudiant en première année de socio-anthropologie-philosophie-psychologie au Centre universitaire de Manga.

L'ambition

Freedom Real Estate Immobilier veut conquérir l'Afrique et montrer aux Africains que l'avenir du continent repose sur les épaules de ses fils et filles. Dans les mois à venir, la société envisage de s'implanter en Côte d'Ivoire (Abidjan, Yamoussoukro et San Pedro, ndlr), au Sénégal, au Congo et en Tanzanie où il est prévu un projet de construction d'un port sec et des activités de promotion immobilière.

Des projets ambitieux dont la réussite dépendra du dynamisme et du sérieux des différentes équipes de la société. Anatole Sandwidi compte sur ses collaborateurs et les partenaires nationaux et étrangers pour relever le défi, celui de l'accès des Burkinabè à des logements décents et durables, à des routes et ouvrages hydrauliques de qualité.

FH
Lefaso.net

Categories: Afrique

Afrique : « La mauvaise gouvernance n'est-elle pas plus fatale que ces accords qu'on dénonce pompeusement ! » (tribune)

Sun, 28/08/2022 - 22:00

Dans la tribune ci-après parvenue à notre rédaction, Paulo Hassane Coulibaly, citoyen africain, panafricaniste, interpelle les dirigeants africains à relever le défi de la bonne gouvernance et à s'assumer en ne faisant pas croire à leurs peuple et populations que les accords avec certains partenaires occidentaux sont à la base de la misère de leur pays.

La bonne gouvernance dans les pays africains reste un véritable serpent de mer, un vœu pieux. Des Etats naturellement nantis en ressources, mais des peuples parmi les plus pauvres de la planète, dans une extrême pauvreté. Il faut simplement assumer les responsabilités et éviter de perdre le temps dans des allégations populistes d'accords qui seraient à l'origine des misères que connaissent les pays africains. L'on est même tenté de souligner que certains de ces accords, autour desquels certains Africains tentent de faire feu de tout bois, essuient les effets pervers de la mal gouvernance, au même titre que les peuples !

Lorsque dans des pays en pleine crise terroriste, des chefs militaires, des ministres en charge de la défense et de la sécurité deviennent subitement les plus riches à crever les yeux, il faut simplement poser le doigt sur le mal. Quand dans des pays en crise, avec de nombreuses populations en détresse alimentaire, des ministres et autres responsables en charge de l'action humanitaire se frottent les mains et se constituent des fortunes, au-delà de ce dont ils pouvaient rêver, c'est laisser la proie pour poursuivre l'ombre que de mettre focus sur de quelconques accords. C'est en Afrique également qu'on trouve un agent public qui rivalise en richesses avec tout l'Etat, et sans même être inquiété.

La mauvaise gouvernance est à la base des crises que traversent de nombreux pays du continent. Quand des jeunes africains affrontent la mort avec les embarcations de fortune dans le seul but de se retrouver en Occident, ce n'est pas une question d'accords militaires, par exemple. C'est plutôt le manque de la bonne gouvernance, se traduisant entre autres par la corruption à ciel ouvert des dirigeants et des privilégiés des pouvoirs.

Plus de 60 ans après les indépendances, la quasi-totalité des Etats africains manquent même d'infrastructures sociales de base dignes de ce nom.
Lorsque des dirigeants se paient des véhicules de luxe, à hauteur de centaines de millions, des voyages mondains, s'échafaudent des châteaux à donner des tournis dans un environnement de misère généralisée de leurs propres concitoyens et font des thésaurisations avec les ressources publiques, on doit simplement avoir la décence et le courage de dénoncer et combattre le mal.

Derrière des dénonciations des accords, se cachent en générale la manipulation de certains dirigeants pour masquer leur mauvaise gouvernance, détourner l'attention des peuples et des populations des vraies réalités. Les Africains sont victimes à la fois de la malhonnêteté de leurs dirigeants et de la manipulation des ceux-ci contre certains partenaires qui, pourtant, sont les premiers au chevet des pauvres populations, lorsque surviennent des crises et autres catastrophes.

Les accords ne sont donc pas la cause de la mauvaise gouvernance et des malheurs des Etats africains, comme tentent de faire croire ces dirigeants en perte de vitesse, au dessein inavoué et une certaine élite mal informée ou de mauvaise foi.
L'on est même tenté de dire que, au regard de l'indécence qui entoure le comportement de certains gouvernants africains, la présence des partenaires, à travers les accords, limite les dégâts, de par certaines conditions qui sous-tendent ces conventions et l'œil des partenaires dans l'environnement national de mise en œuvre.

Entre fuite des bras valides, émeutes et coups d'Etat…, conséquences de cette mal gouvernance, les Etats africains ont encore du chemin pour se positionner sur la bonne dynamique de développement.

Avant de mener donc le combat contre ces accords, faisons le minimum ! Arrêtons de piller les ressources vitales de nos propres compatriotes ! Faisons en sorte que les hôpitaux publics africains ne soient pas uniquement pour les populations pauvres tandis que les dirigeants, eux, prennent les vols pour aller se soigner dans les pays dont ils diabolisent les politiques en Afrique.

Les politiques de bonne gouvernance sont prises à profusion, tant au plan national que par les institutions de coopération africaine et mondiale. Mais cela n'a pas suffi à mettre fin aux mauvaises pratiques aux sommets des Etats africains. Sous les auspices de l'Union africaine (UA), les dirigeants africains ont par exemple créé le Mécanisme africain d'Evaluation par les pairs (MAEP) en 2003, afin de suivre les performances des états membres en matière de gouvernance.

Instrument d'auto-évaluation, le MAEP a pour vocation de stimuler l'adoption de politiques, normes et pratiques favorisant la stabilité politique, la croissance économique, le développement durable, ainsi qu'à accélérer l'intégration régionale. Environ une vingtaine d'années après la création de l'initiative, les résultats se font toujours attendre.

« La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance. En Afrique, la bonne gouvernance facilite tout, sinon il y a des blocages. C'est la clé ! La gouvernance judicieuse permettra à l'Afrique d'être reine du siècle », a su résumer le directeur général du secrétariat du MAEP, Pr Eddy Maloka, dans une interview accordée en 2018 au journal Afrique Renouveau.

Réprimer les coups d'État ne suffira donc pas, quels que soient les textes nationaux et internationaux. Il faut impérativement s'attaquer aux lacunes en matière de gouvernance. La mauvaise gouvernance a un impact et coûte à tous les secteurs de la vie nationale. Il est vraiment grand temps que chaque pays africain fasse le bilan de sa gestion, de son ascension à l'indépendance à ce jour, avant de s'en prendre à des supposés accords qui entravent son développement.

Paulo Hassane Coulibaly
Citoyen africain, panafricaniste

Categories: Afrique

Burkina : La famille de Thomas Sankara réfute les propos du Premier ministre de l'avoir contactée sur l'arrivée de Blaise Compaoré

Sun, 28/08/2022 - 16:50

Lors de son interview-bilan des six premiers mois à la tête de la Primature, mardi 23 août 2022, le Premier ministre, Dr Albert Ouédraogo, a déclaré que la famille de Thomas Sankara, notamment Mariam Sankara, a été approchée pour l'informer de la situation (arrivée de Blaise Compaoré) et de ce que le gouvernement comptait faire.

Une déclaration à laquelle, la famille de Thomas Sankara apporte un démenti avant de porter des précisions. C'est à travers la réaction ci-dessous, signée par Pascal et Mariam Sankara.

Categories: Afrique

Afrique du nord : Clash diplomatique entre le Maroc et la Tunisie au sujet du Sahara occidental

Sun, 28/08/2022 - 16:00

Tout est parti de l'accueil, vendredi 26 août 2022 en Tunis (Tunisie) par le président tunisien, Kaïs Saïed, au même titre que les présidents et chefs de gouvernement venus assister au sommet Japon-Afrique (TICAD), de Brahim Ghali, chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, témoigne le journal Le Monde. Il a reçu les mêmes honneurs de la part de l'hôte tunisien, soulevant la colère du Maroc, qui considère cet acte de « grave et inédit, qui heurte profondément les sentiments du peuple marocain ».

Dès le lendemain samedi, 27 août, la Tunisie a annoncé le rappel de son ambassadeur au Maroc, après que ce dernier ait quelques heures avant rappelé son représentant diplomatique en Tunis.

Le Royaume chérifien déplore que la Tunisie ait invité unilatéralement M. Ghali au sommet contre l'avis du Japon et en violation du processus de préparation, relaie toujours Le Monde.

La Tunisie estime, pour sa part, avoir maintenu sa totale neutralité sur la question du Sahara occidental dans le respect de la légitimité internationale, dans la quête d'une solution pacifique et acceptable par tous. Tunis pense respecter les résolutions des Nations-unies et celle de l'Union africaine.

Pour rappel, Brahim Ghali est le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), auto-proclamée par le Front Polisario, qui réclame l'indépendance du Sahara occidental, contrôlé à près de 80 % par le Maroc.
Depuis plusieurs années maintenant, cet espace fait l'objet d'une attention diplomatique très soutenue du Maroc.

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Categories: Afrique

Décès de OUEDRAOGO Olivier : Faire part

Sun, 28/08/2022 - 12:00

La grande famille OUEDRAOGO à Benghin, Saaba, Kamboinssin,
Hamado
Rebecca
Rasamesom
Mamounata (Sibdou)
Madeleine

Feu OUEDRAOGO O. Joseph (Cabinet FIDEXCO S.A)
Veuve OUEDRAOGO Kadidiata et ses enfants (Carole, Myriam, Solange, Sylvie, Valérie, Juliette) à Ouagadougou et en France ;
Veuve OUEDRAOGO/KABORE Monique en France
OUEDRAOGO Louisa Patricia en France
Sa Majesté Naaba KIBA de Ouahigouya

OUEDRAOGO Auguste et épouse à Ouagadougou
Sa Majesté Naaba KIBA de Bazoulé
Sa Majesté Naaba SAAGA de Boulsin
Sa Majesté NINPOUG Naaba à Pouytinga

La belle famille KABORE à Ouagadougou et Pouytinga,
KABORE Isidore et épouse SOALLA Marie à Ouagadougou
El Hadj KABORE Adama
M. POUYA Henri

Mme SIMPORE/KABORE Beatrice
M. VOKOUMA ; M. YERBANGA ; M. DIPAMA tous à Ouagadougou et à NIONIOGO
Ont le regret de vous annoncer le décès de leur fils, petit fils, frère, beau-fils, époux et père, OUEDRAOGO Olivier, le 26 août 2022 à Ouagadougou à l'âge de 53 ans.
Le programme des obsèques vous sera ultérieurement communiqué.

Paix à son âme

Categories: Afrique

Procès Yéli Monique Kam : Le dossier renvoyé au 16 septembre 2022

Sun, 28/08/2022 - 00:30

Accusés de participation à une manifestation publique interdite, Yeli Monique Kam et Hermann Zoungrana du mouvement M30 Naaba Wobgo ont comparu le 26 août 2022 devant le Tribunal de grande instance Ouaga I. Le jugement de leur dossier a été renvoyé au 16 septembre prochain, parce que leur avocat, Me Prosper Farama, est indisponible. Interrogée à la sortie de l'audience, Yéli Monique Kam soutient que c'est la France que son mouvement combat ; c'est donc l'Hexagone qui aurait dû être appelée à la barre, et non elle et ses camarades du M30 Naaba Wobgo.

« Ce dossier est simplement une violation de nos droits et libertés, de la liberté de manifester sur la voie publique. On laisse le bourreau qui est la France que nous dénonçons, pour s'attaquer aux victimes », a fustigé Yéli Monique Kam. Juger la France sur sa responsabilité dans l'expansion du terrorisme dans la région sahélienne, c'est ce à quoi la « Yennenga de l'éducation » invite le tribunal.

« Dans tous les domaines où la France intervient, c'est le délabrement et la désolation. La France est incapable - en tant que partenaire historique du Burkina Faso, qui a signé des accords dans tous les domaines et qui a un détachement militaire au Burkina - de freiner le terrorisme et de le vaincre. La France est la seule gagnante dans tous les accords avec le Burkina Faso. La France est un bourreau, elle est le parrain du terrorisme. Nous ne voulons pas la France, elle doit être chassée dans toute l'Afrique », a enfoncé la candidate malheureuse à la présidentielle de 2020.

Même si elle soutient que ce procès est une négation du droit inaliénable de manifester et de participer à la vie publique du Burkina Faso, Yéli Monique Kam affirme être sereine quant au dénouement du procès. « Nous sommes sereins dans le mouvement Naaba Wobgo, parce que nous avons une force vive avec nous. Nous sommes simplement des victimes innocentes dans ce tribunal. Pourquoi nous-sommes ici ? Nous ne le savons pas. Pourquoi laisser le bourreau et on juge les victimes ? Où est le bourreau ? Appelez l'ambassadeur de France, appelez la France ici ; c'est elle qui doit être jugée. Nous allons chasser la France, elle doit partir et elle partira, de gré ou de force », a-t-elle martelé.

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Attaque du convoi à l'Est du Burkina : Les véhicules « appartiennent plutôt à des fournisseurs de la mine de Boungou »(selon une mise à jour du communiqué)

Sun, 28/08/2022 - 00:01

Selon un premier communiqué de la direction de la communication et des Relations publiques des Armées (parvenu à notre rédaction dans la journée de ce samedi 27 août 2022), dans la nuit de jeudi au vendredi 26 août 2022, des véhicules appartenant à la mine de Boungou ont été attaqués par des groupes armés, faisant six civils tués et deux blessés.

Par ce second communiqué (ci-joint), diffusé quelques heures après le premier, la direction de la communication et des Relations publiques des Armées apporte des précisions selon lesquelles, les premiers éléments recueillis révèlent que les véhicules attaqués n'appartiennent pas à la mine, mais plutôt à des fournisseurs de la mine.

« Ces véhicules, au nombre de cinq, avaient quitté le site de la mine avec d'autres véhicules de dépannage pour porter assistance à un convoi de ravitaillement dont plusieurs véhicules étaient embourbés depuis plusieurs jours. A l'issue du dépannage et dans la réorganisation du convoi pour la poursuite de la mission, les cinq véhicules, pour des raisons qui restent à être déterminées, sont restés en retrait du convoi, hors du dispositif de sécurité mis en place par l'unité militaire qui assurait l'escorte. Ces circonstances ont malheureusement favorisé l'attaque contre cet élément isolé du convoi », décrit le communiqué.

Le Chef d'Etat-major général des Armées saisit ces circonstances pour rappeler à l'ensemble des populations, l'importance de respecter les consignes de sécurité et de coordination, surtout dans les zones à forts défis sécuritaires.
On a en triste souvenir, l'attaque, en novembre 2019, d'un convoi de la même mine (située dans la région de l'Est) qui a fait une trentaine de morts.

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Fasofoot : Le département Arbitrage renforce les capacités de ses membres

Sat, 27/08/2022 - 22:00

Du 25 au 29 août, la Commission centrale des arbitres (CCA) organise, au centre technique de la Fédération burkinabè de football (FBF), un stage de perfectionnement de ses meilleurs arbitres. Ce stage, dénommé « Cours FIFA MA (Membres associés) », est destiné aux arbitres d'élite du Burkina Faso. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le secrétaire général de la FBF, Alassane Dandjinou.

Des débats passionnants ont lieu très souvent autour des matchs de football. Et les décisions des hommes en noir sont sujettes à polémique, à tort ou à raison. Conscients du rôle des arbitres dans le dispositif sportif, leurs instructeurs ne ménagent aucun effort pour renforcer régulièrement leurs capacités pour qu'ils puissent mieux gérer les matchs, au égard des enjeux du sport-roi de nos jours. « Au-delà de l'application des lois, nos arbitres doivent comprendre le football en fonction de nouveaux concepts qui évoluent chaque année, afin que leurs décisions soient acceptables », a déclaré l'instructeur technique FIFA, Lim Kee Chong.

selon l'instructeur technique FIFA, Lim Kee Chong (Iles Maurice), au-delà de l'application des lois, les arbitres doivent comprendre le football en fonction de nouveaux concepts.

Plusieurs modules seront développés durant ces cinq jours de formation. Entre autres, les fautes de main, les incidents dans la surface de réparation, la lecture de jeu et le placement de l'arbitre.

Les arbitres doivent développer plusieurs qualités pour assurer de bonnes prestations pendant les matchs. « La condition physique en premier, parce que sur le terrain, les deux surfaces techniques sont des parties importantes et l'arbitre ne doit pas rater des fautes dans ces zones. Et pour cela, il doit savoir se déplacer, se placer, anticiper pour ne pas manquer une phase de jeu qui pourrait changer le résultat du match », explique l'instructeur FIFA.

Le présidium à l'ouverture du stage.

Ce stage a débuté par une évaluation physique des arbitres au stade municipal Issoufou-Joseph-Conombo. « Nous avons démarré avec le test physique composé de sprints et d'une partie d'aérobic appelée test d'intervalle. Les résultats sont satisfaisants (trois échecs sur 30 participants). Sur le plan physique, nous allons aborder les courses rapides avec changement de direction, le travail de force avec des élastiques, les exercices intégrés avec joueurs ou sans joueurs, comment réduire le terrain pour avoir de bons angles de vue, l'agilité, l'accélération », a détaillé l'instructeur physique FIFA, Mohamed Houssein Ali.

L'instructeur physique FIFA, Mohamed Houssein Ali (Djibouti), s'est dit satisfait au regard des résultats du test physique qui a précédé le stage.

L'arbitrage vidéo s'impose dans le football actuel, et toutes les fédérations sportives doivent s'y conformer, a rappelé l'instructeur technique FIFA, Lim Kee Chong. « La FIFA a travaillé pour mettre en place une ‘‘VAR légère'' pour les pays africains, avec au moins un dispositif de six cameras. Normalement, il faut au moins 36 caméras. La vidéo assistance est une opportunité pour l'arbitre de voir des situations qui lui ont échappé », ajoute-t-il.

Boubacar TARNAGDA
(Participant)

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Ouest du Burkina : Une attaque terroriste fait d'énormes dégâts matériels à Kouka

Sat, 27/08/2022 - 21:15

Des hommes armés ont mené des attaques dans la commune rurale de Kouka, province des Banwa, dans la région de la Boucle du Mouhoun (partie ouest du pays). Ces actes qui ont eu lieu dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 août 2022, selon plusieurs sources, dont l'agence de presse de l'État, AIB, ont fait d'énormes dégâts matériels.

« Les dernières informations font cas de destructions au niveau du commissariat de police, de la gendarmerie, de la mairie et de la préfecture. Les engins de l'entreprise TSR GTI, chargée des travaux de bitumage ont été incendiés. Les camions de l'entreprise chargée des travaux d'addiction d'eau dans une dizaine de villages, de même que les tuyauteries, ont été aussi touchés », lit-on sur le site de l'agence d'information du Burkina (AIB).

Le confrère, citant ses sources, indique que les assaillants sont arrivés aux environs de 20h à bord d'un véhicule de transport communément appelé « Dina ».

Cette attaque intervient quelques heures après l'attaque du convoi d'une société minière, à l'Est du pays, qui a fait six morts et deux blessés.

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Est du Burkina : L'attaque d'un convoi d'une société minière fait six morts

Sat, 27/08/2022 - 16:10

Selon un communiqué de la direction de la communication et des Relations publiques des Armées, dans la nuit de jeudi au vendredi 26 août 2022, des véhicules appartenant à la mine de Boungou ont été attaqués par des groupes armés, faisant six civils tués et deux blessés.

« Ces véhicules, au nombre de cinq, avaient quitté le site de la mine avec d'autres véhicules de dépannage pour porter assistance à un convoi de ravitaillement dont plusieurs véhicules étaient embourbés depuis plusieurs jours. A l'issue du dépannage et dans la réorganisation du convoi pour la poursuite de la mission, les cinq véhicules, pour des raisons qui restent à être déterminées, sont restés en retrait du convoi, hors du dispositif de sécurité mis en place par l'unité militaire qui assurait l'escorte. Ces circonstances ont malheureusement favorisé l'attaque contre cet élément isolé du convoi », décrit le communiqué.

Le Chef d'Etat-major général des Armées saisit ces circonstances pour rappeler à l'ensemble des populations, l'importance de respecter les consignes de sécurité et de coordination, surtout dans les zones à forts défis sécuritaires.

On a en triste souvenir, l'attaque, en novembre 2019, d'un convoi de la même mine (située dans la région de l'Est) qui a fait une trentaine de morts.

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Burkina/Centre-nord : Le pont de Naré rétabli par les Forces de défense et de sécurité

Sat, 27/08/2022 - 15:00

Le pont de Naré, axe Kaya-Dori (route nationale N°3), dans la région du Centre-nord, saboté par des groupes armés, dans la nuit de dimanche au lundi 22 août 2022 (), a été rétabli et ouvert à la circulation le vendredi, 26 août 2022, apprend l'agence de presse étatique, AIB.

‘'Le trafic routier a repris depuis hier, vendredi, 26 août 2022, avec le passage des engins à deux roues, des véhicules personnels et de transport en commun, ainsi que d'autres véhicules de marchandises'', lit-on sur le site de l'Agence d'information du Burkina (AIB), rapportant des témoignages.

« Les passagers contactés par l'AIB visiblement satisfaits de la promptitude du génie militaire, souhaitent que des mesures de sécurisation de ces ouvrages stratégiques soient prises. Beaucoup ont manifesté leur volonté à s'engager pour la sécurisation dudit ouvrage de franchissement », livre la publication, qui apprend également que les populations ont dit être prêtes à s'impliquer pour sécuriser le pont de Naré.

« Nous, populations, sommes prêtes à s'impliquer pour sécuriser le pont de Naré. C'est une question de survie… », cite-t-elle un citoyen de la localité.

Une réaction citoyenne qui devra sans doute réjouir le Commandant des opérations du Théâtre national (COTN), lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, qui, lors de la dernière conférence de presse périodique sur le processus de sécurisation du territoire national, vendredi 29 juillet 2022, et sur ce sujet desabotage des infrastructures, exhortait les populations à davantage se mobiliser pour leur préservation.

O.H.L

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Centrafrique : Les démons du « troisième mandat » font surface !

Sat, 27/08/2022 - 14:10

Les jours à venir, pour ne pas dire dès ce samedi 27 août 2022, s'annoncent tumultueux en Centrafrique, avec la création (vendredi 25 août) de ce « comité chargé de rédiger un projet de Constitution ». Une velléité de mandat supplémentaire, communément appelé « troisième mandat », qui fait des grincements de dents et annonce des manifestations populaires.

C'est un décret du Premier ministre centrafricain qui annonce la création de ce « comité de rédaction du projet de Constitution ». Cette décision succède à plusieurs manifestations, enregistrées depuis plusieurs mois, en faveur d'une modification de la loi fondamentale. La Constitution, en l'état actuel, interdit au chef de l'État de briguer un troisième mandat (le chef de l'Etat en exercice, Faustin-Archange Touadéra, étant élu en 2016 puis réélu en 2020).

« De plus en plus de voix s'élèvent pour exiger une modification de la Constitution », s'est saisi, le 13 août 2022, le président lui-même, lors d'une adresse à la nation.

« C'est une fuite en avant, et l'objectif est de se maintenir au pouvoir », a rétorqué à travers le confrère de l'AFP, l'ancien Premier ministre, Martin Ziguélé, actuellement député de l'opposition.

En mars 2022, à la faveur d'un « dialogue démocratique », des partisans du président avaient, sans succès, tenté de sauter le verrou de limitation pour lui permettre de se représenter en 2025 (échéance de ce deuxième et dernier mandat).

Une vingtaine de partis de l'opposition annonce d'ailleurs une manifestation ce samedi 27 août 2022 contre cette modification de la Constitution.

Un moment d'incertitudes donc pour la Centrafrique qui ploie déjà sous des crises multiformes (groupes armés régionalistes, conflits de religions, meurtrissures institutionnelles…).

Cette actualité centrafricaine arrive également à un moment où les yeux sont rivés sur le Sénégal, où le président actuel, Macky Sall, est soupçonné de manœuvrer pour un mandat supplémentaire dans ce pays qui a, jusque-là, offert un exemple de démocratie.

Aussi, les conséquences de cette violation se gèrent actuellement en Guinée-Conakry avec la transition, suite au coup d'Etat contreAlpha Condé qui s'était octroyé dans le sang, un « mandat de trop ».

Un démon qui a également plané sur la Côte d'Ivoire, où le mandat actuel du président Ouattara est considéré comme celui en violation de la Constitution ; un mandat d'ailleurs ‘'arraché'' dans un climat de manifestations violentes.

La préoccupation des « troisièmes mandats » a encore la peau dure sur le continent africain.

O.H.L
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Burkina/ Environnement : 450 plants mis en terre par la police nationale

Sat, 27/08/2022 - 12:30

La Direction générale de la police nationale a procédé, ce samedi 27 août 2022, à la mise en terre de 450 plants à Gonsé dans la commune rurale de saaba. Ont pris part à cette activité les responsables coutumiers de la localité, les différents corps para militaires, etc. Le thème retenu pour cette année est "arbre, facteur de rassemblement et de cohésion des forces de sécurité intérieure (FSI)".

Il est 07h 43 et le soleil venait à peine d'ouvrir les yeux. Dans la commune rurale de saaba, en plein coeur de la forêt classée de Gonsé, une masse d'hommes vêtus de treillis se réunissait sous la coordination du Directeur général adjoint de la police nationale Oumarou Songné. Pour cause, mettre en terre 450 plants pour redorer le visage de l'environnement.

Roger Ouédraogo passant le flambeau symbolisé par une daba à Victorien Zoungrana, directeur général adjoint des douanes

"Cet acte s'inscrit en droite ligne de la célébration de la journée nationale de l'arbre célébrée à Kaya. L'arbre est facteur de paix et de cohésion sociale. Et nous, en tant que corps para militaires, ne pouvions pas rester en marge de cette entreprise" lâche Roger Ouédraogo, Directeur général de la police nationale.

Après vérification des effectifs mobilisés pour l'occasion, place est faite à l'adjudant chef major Toussaint Siemdé du corps des eaux et forêts pour montrer à tous comment mettre un plant en terre. Une fois la démonstration terminée, le ton est donné par Roger Ouédraogo qui s'écrie : "je déclare ouverte la 8e édition de la campagne de recrutement."

Automatiquement, les rangs furent rompus pour débuter les hostilités. Pendant que certains raclaient l'eau qui avait comblé les trous, d'autres se saisissaient des plants, les débarassaient du fond de leurs racines avant de les enfoncer sous terre. Le tout s'est passé dans une ambiance bon enfant. Au bout de 45 minutes, tous les arbres étaient déjà plantés.

Toujours dans la discipline, les éléments se remettent à nouveau en rang pour le rafraîchissement offert par la marraine Rose Sanou.

Victorien Zoungrana promet transmettre le défi lancé à qui de droit pour que la prochaine édition soit une réussite à l'image de celle-ci

Pour elle, c'était comme un devoir de répondre à la sollicitation de la police nationale pour le parrainage de cette 8e édition car dit-elle, "jétais de la police avant de me retirer pour d'autres activités. Je suis fière d'avoir parrainé cette cérémonie et reste disposée à le faire à nouveau" a-t-elle laissé entendre.

Elle invitera les Forces de sécurité intérieure (FSI) à toujours maintenir cet esprit d'union et de solidarité, surtout en cette période où les frères et soeurs du pays semblent divisés.

La 9e édition sera organisée par la Direction générale des douanes.

Erwan Compaoré
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Affaire Perkoa : Un employé confirme l'explosion de la mine à ciel ouvert et donne des précisions

Sat, 27/08/2022 - 12:25

L'audience du procès suite au drame de la mine de zinc de Perkoa a repris, ce vendredi 26 août 2022 au Tribunal de grande instance (TGI) de Koudougou. Ce troisième jour d'audience a commencé directement avec le passage des témoins.

C'est Fayçal Tapsoba, un employé de la mine, qui ouvre le bal. Il a été désigné par les avocats des accusés. Son rôle est de donner d'amples informations sur un schéma (de la mine à ciel ouvert et souterraine) présenté par les deux ingénieurs de l'inspection des mines dans la soirée du jeudi 25 août 2022.
Dans la mine souterraine, entre les niveaux 610 et 710, il n'y a pas d'issues de secours parce que des activités d'exploitation ne sont pas encore développées, a expliqué le témoin.

Répondant aux questions de la partie civile, Fayçal Tapsoba a expliqué que les issues de secours sont des connexions pour permettre de passer d'un niveau à un autre, en cas de danger. Qu'est-ce que vous appellez danger, demande la présidente du tribunal. Selon le témoin, c'est la fumée. Dans l'histoire de cette mine, il n'y a pas eu d'inondation, a rappelé le témoin.

Le passage de l'eau dans la mine

Le témoin a reconnu que le 16 avril 2022 (jour de la pluie), le remblayage cimenté n'avait pas encore commencé. Il y a eu un tir [une explosion de la mine à ciel ouvert]. Toutefois, les travaux étaient prévus pour la semaine suivante, a-t-il insisté.
A la question du parquet de savoir par où les eaux de pluie ont infiltré la mine souterraine, Fayçal Tapsoba a indiqué que c'est par la mine à ciel ouvert qui a été remblayée. "Par le bloc 13", a-t-il précisé.

Lorsque Me Armand Bouyain, avocat de la défense, a cherché à savoir si le tir du 16 avril n'a pas affecté le remblayage, le témoin a répondu par la négative.
Quant à Me Yanogo de la défense, il a fait noter que les eaux sont venues d'ailleurs pour s'installer dans la mine à ciel ouvert, d'après une vidéo projetée dans la salle d'audience pour la manifestation de la vérité.

Prenant la parole, Me Christophe Birba, conseil des parents des victimes, a insisté sur le passage des eaux dans la mine à ciel ouvert. La vidéo en moins d'une minute, montre des vagues d'eaux qui se déversent dans la mine. Pourquoi l'eau est passée par cet endroit ? "Il y avait un cordon de sécurité mais ce n'est pas réhabilité". Qu'est-ce qui devrait être fait et qui ne l'a pas été ? "Rehausser le niveau du cordon", a répondu le témoin.

De la prestation de serment des témoins

Avant son passage, le problème de prestation de serment des témoins a été soulevé. Pour la partie civile, le témoin Fayçal Tapsoba gagnerait à ne pas prêter serment. S'il le fait et qu'il arrivait qu'il dise des contrevérités, il sera poursuivi, a affirmé Me Christophe Birba.

Quant aux avocats de la défense, ils pensent que le témoin doit prêter serment parce qu'il est un employé de la mine.
Le parquet dit ne pas trouver d'inconvénient pour la prestation de serment. Mais la présidente du tribunal a rappelé que si Fayçal Tapsoba ne prête pas serment, il en sera de même pour les autres témoins qui vont passer à la barre.
Comme décision finale, les témoins vont prêter serment. Fayçal Tapsoba a obéi à la règle avant de procéder à la démonstration.

Cryspin Laoundiki
Prince Omar Ouédraogo
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Affaire Perkoa : Débats autour de la participation du directeur général et le rapport de l'inspection des mines

Sat, 27/08/2022 - 12:05

Suite à la difficulté de traduction soulevée dès l'ouverture du procès par la défense, le mercredi 24 août 2022, et qui a entraîné la suspension de l'audience, elle sera reprise ce jeudi 25 août avec de nouveaux interprètes à la satisfaction des deux parties. Le directeur général de Nantou mining, Hein Frey appelé à la barre pour être entendu sur les faits qui lui sont reprochés, a nié en bloc toutes les charges qui sont retenues contre lui.

Dès la reprise de l'audience ce jeudi 25 août, Hein Frey, directeur général de la mine de Perkoa, et Daryl Christensen de la société sous-traitante Byrnecut, ont été appelés à comparaître devant le tribunal de grande instance de Koudougou.
C'est le directeur général de la société Nantou Mining, Hein Frey, né en 1967, de nationalité sud-africaine et ingénieur minier avec une expérience de plus de 20 ans dans le domaine des mines, qui était le premier à comparaître devant le tribunal.

Les charges pesant sur lui sont entre autres, complicité d'exercice d'activité d'exploitation minière sans autorisation légale, violation des prescriptions du règlement relatif à la sécurité et la santé au travail dans les mines et carrières, mise en danger de la vie d'autrui, non-assistance à personne en danger et homicide involontaire.

Sur les faits constitutifs d'infractions, le président a notifié l'exploitation de la mine au-delà de 550 mètres, soit jusqu'à 710 mètres. Ce qui a occasionné le décès des huit mineurs qui n'ont pas pu remonter vite à la surface. Également d'avoir procédé à l'abattage du pilier de sécurité entre la fosse à ciel ouvert et la fosse souterraine, malgré les risques de déstabilisation des parois de la fosse et des risques d'infiltrations potentielles d'eaux dans la mine souterraine.

Personne physique ou morale

À la question du tribunal de savoir s'il reconnaissait les faits qui lui sont reprochés, le directeur général de la mine a tout simplement nié en bloc, aussi bien en sa qualité de personne physique que de personne morale. C'est alors le début de la phase interrogatoire par les différentes parties.

Notons que les débats se sont beaucoup plus appesantis sur la question juridique du principe de la responsabilité pénale des personnes morales. À cet effet, le ministère public dans son intervention a déclaré qu'en terme de responsabilité, la personne physique peut dégager sa responsabilité tout comme la personne morale peut dégager sa responsabilité.

« Sinon autrement, une personne morale auteur d'une infraction commise par son représentant ou par ses organes dans son intérêt et pour son compte, les faits matériels ayant été commis par une personne physique, cette personne devrait répondre également sauf à démontrer un partage de responsabilités », a indiqué le parquet.

Pour le procureur, les prévenus sont poursuivis pour avoir fait des dépassements de dimension de 170 mètres supplémentaires qui sont en réalité des actes matériels exécutés par des personnes physiques au compte d'une personne morale. C'est à son compte et dans son intérêt que cette personne est poursuivie, a-t-il précisé.

Participation du directeur général

Et la partie civile d'emboucher la même trompette avec Me Christophe Birba. Pour lui, les avocats de la défense ont bien fait de préciser que les pouvoirs étendus donnés à M. Frey, personne physique agissant pour le compte de Nantou mining doivent se limiter dans l'objet de la société qui se trouve à l'article 2 des statuts de la société.
A cet effet, selon Me Birba, le directeur général de la mine a les pouvoirs les plus étendus en relation avec l'exploitation de la grande mine de zinc à Perkoa. « Qui parle d'exploitation parle de plan d'exploitation. C'est la raison pour laquelle nous avons voulu savoir devant toute les négations du prévenu qui vient faire semblant qu'en réalité c'est pas lui qui prend les décisions », a argumenté l'avocat des parents des victimes.

« Même s'il est venu trouver que la profondeur de la mine avait dépassé les 550 mètres, au moins lui aussi, il a participé dans la commission de l'infraction à titre personnel, puisqu'il est venu ajouter des profondeurs jusqu'à 710 mètres », a fait remarquer Me Birba.

Le rapport de l'inspection des mines

Après avoir tranché cette question juridique, deux ingénieurs du ministère des Mines ont présenté le résumé sur les éléments du rapport de l'inspection des mines. Quatre éléments principaux ont été retenus. Il s'agit de : la modification du plan d'exécution ; de l'abattage du pilier entre la fosse à ciel ouvert et la fosse souterraine ; la qualité du matériau de remblayage des chantiers vides ; et l'absence d'aménagement à la reprise des activités de la mine à ciel ouvert.

Ce rapport a fait l'objet d'un débat. Les avocats de la défense ont dénoncé une "absence du caractère contradictoire du rapport". Ils disent ne pas comprendre pourquoi l'intitulé du rapport parle d'inondation et le contenu ne fait pas ressortir la pluie de la nuit du 15 au 16 avril 2022 comme cause de l'inondation.
Pour la défense, le rapport devrait déterminer les causes et les conséquences de l'inondation de la mine. A la question de savoir quelle norme internationale les techniciens ont utilisée pour produire ce rapport, ces derniers ont répondu n'avoir utilisé aucune.

Les questions et observations ont continué jusqu'à 22h. La présidente du tribunal a suspendu l'audience et l'a renvoyée au vendredi 26 août 2022.

Prince Omar Ouédraogo
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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