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Diplomacy & Crisis News

¿Tiene futuro el proceso de paz con el ELN?

Crisisgroup - Wed, 29/04/2015 - 18:00
La crisis en la Habana dificulta - y sin embargo podría facilitar- las negociaciones con el ELN. Explicación perceptiva de por qué ha sido tan difícil empezar, de los riesgos que están corriendo el ELN y el gobierno, y de cómo podrían salir del atolladero.

Les Afriques au défi du XXIe siècle

Politique étrangère (IFRI) - Tue, 28/04/2015 - 09:49

Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (1/2015). Yves Gounin propose une analyse de l’ouvrage de Georges Courade, Les Afriques au défi du XXIe siècle. Géopolitiques subsahariennes (Éditions Belin, 2014, 318 pages).

En 2006, Georges Courade dirigeait un ouvrage collectif remarquable dans lequel étaient battus en brèche les poncifs circulant sur l’Afrique (L’Afrique des idées reçues, Belin, 2006). Tout y passait, depuis les mécanismes du développement (« L’accumulation est impossible parce que la redistribution est sans limite ») jusqu’à la mémoire controversée de l’esclavage (« La traite négrière est le seul fait des Européens »), en passant par le rôle du groupe (« Le contrôle social est si fort qu’il décourage les initiatives ») et la place des femmes (« Les Africaines sont soumises »).

Dans la même collection dirigée par Rémy Knafou, ce géographe désormais retraité liste les défis à relever et les trajectoires pour le faire. Les premiers sont bien connus. Courade fait la part belle aux défis physiques et humains : l’épuisement des sols, le réchauffement climatique, les pandémies débilitantes, la transition démographique, l’urbanisation anarchique, etc. Il évoque aussi les défis politiques : la constante réinvention des traditions, la difficile acculturation de l’État, la trop lente constitution d’unions régionales, l’ouverture toujours déséquilibrée au monde extérieur, etc. Il trace ensuite les trajectoires qui permettraient à l’Afrique d’accéder à sa « deuxième indépendance » : l’élaboration d’une « citadinité sans infarctus urbain », la sécurisation des titres de propriété, la mise en œuvre d’une authentique politique de décentralisation, l’insertion harmonieuse dans le commerce international, etc.

En 10 ans, l’Afrique a changé. Alors que le reste du monde peine à se rétablir de la crise financière de 2008, elle affiche des taux de croissance insolents : + 5 % en moyenne par an pour le produit intérieur brut (PIB), + 16 % pour les échanges commerciaux. La pauvreté y recule, les conflits s’y font plus rares, une classe moyenne s’y enracine, qui épargne et consomme. Les faits semblent avoir donné raison à l’« afro-optimisme » revendiqué par Georges Courade et son équipe en 2006.

Si l’Afrique va mieux, va-t-elle bien pour autant ? À trop combattre l’« afro-pessimisme » qui a longtemps prévalu, les tenants de l’afro-optimisme courent le risque symétrique de gommer les réalités les moins agréables. Ainsi des défis posés par l’urbanisation. L’Afrique comptait une seule ville atteignant le million d’habitants à l’époque des indépendances (Ibadan) ; il y en a aujourd’hui une trentaine. Et le taux d’urbanisation ne dépasse pas encore les 40 %. Pour qui connaît les embouteillages dantesques de Nairobi ou de Dakar – avant la construction de la « Senac » –, sans parler des conditions de vie effroyables dans les bidonvilles de Kibera ou de Makoko, il est clair que l’Afrique est encore loin des niveaux économiques du monde développé. Pour qui investit ou commerce sur le continent, sous la menace incessante d’une inspection ou d’un redressement, pour une règle que l’on a sciemment violée ou involontairement ignorée, l’Afrique mérite encore sa place aux derniers rangs des classements de Doing Business ou de Transparency international. Pour qui souhaite se déplacer dans le Sahara ou dans le nord du Cameroun, sous la menace des coupeurs de route, des djihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ou de Boko Haram, l’Afrique n’est pas encore le Danemark.

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Libyans Don't Need More Weapons

Crisisgroup - Mon, 27/04/2015 - 17:50
The United Nations is walking a tightrope in Libya. Last week, the UN Security Council passed a resolution condemning the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL), the latest non-state actor to emerge in the current chaos. Because of this threat, pressure is mounting on the UN to relax a four-year-old international arms embargo to allow weapons to be delivered to the Libyan military to fight the group.

Statement on a Syrian Policy Framework

Crisisgroup - Mon, 27/04/2015 - 12:21
On its current trajectory, and with no military or diplomatic breakthrough on the horizon, the Syrian war will worsen. Four years into a popular uprising that gradually degenerated into civil strife and regional proxy war, the conflict’s Syrian protagonists – the regime and its loyalist militias versus the broad spectrum of armed rebel factions and the external political opposition – are too fractious, fragile and heavily invested in their current courses to break with the status quo. They are also, as should be clear by now, incapable of military victory in a war rapidly fuelling the growth of a third category of protagonists: Salafi-jihadi groups. The sides’ respective state backers are better positioned to change tack and so affect the course of events, but they are prisoners of their own shortcomings, fears and wishful thinking.

G. Dorronsoro, O. Grojean (dirs.), Identité et politique. De la différenciation culturelle au conflit




G. Dorronsoro, O. Grojean (dirs.), Identité et politique. De la différenciation culturelle au conflit, Presses de Sciences Po, Paris, 2015 
L’identité est une ressource, même un capital, elle est mobilisable et convocable comme telle, et les conséquences sur les dynamiques nationales comme internationales, surtout conflictuelles, en sont importantes. Tel est le message de cet ouvrage à l’écriture précise, où la préoccupation empirique fait jeu égal avec le souci d’interprétation conceptuelle, et qui nous fait découvrir, autour des trois cas turc, iranien et pakistanais, des situations riches en enseignements, et inédites pour beaucoup de lecteurs (on découvre ainsi le Gilân en Iran, les alévis et les sunnites en Anatolie centrale, l’importation du conflit baloutche à Quetta. Démontant les simplismes de la plupart des lectures identitaires et ethniques des conflits, réintroduisant la trajectoire étatique et la forme d’organisation administrative et institutionnelle dans l’analyse, ce travail décrypte les implications du fait identitaire sur l’évolution des hiérarchies sociales et politiques, et reconstitue l’intérêt pour certains groupes d’avoir recours à ce registre. Limiter les défections, acquérir un monopole de la représentation, imposer une solidarité de fait à ceux qui seront étiquetés identitairement, le tout avec une grande souplesse, font partie des explications du succès de l’entreprise identitaire, mais également de son rapport à la violence. l’ensemble des problématiques situées entre culture, identité, conflit et violence, demeure un terrain miné. Le travail présenté ici constitue pourtant une contribution éclairée et particulièrement pertinente à ce secteur clef de la science politique contemporaine.

P. Alary, E. Lafaye de Micheaux, Capitalismes asiatiques et puissance chinoise



P. Alary, E. Lafaye de Micheaux, Capitalismes asiatiques et puissance chinoise, Presses de Sciences Po, Paris, 2014
(retrouvez l'ensemble des notes de lecture de la Lettre de l'IRSEM n°2-2015)
Les ouvrages s’assimilant à l’économie politique internationale sont trop rares en France pour ne pas se réjouir de la publication de ces Capitalismes asiatiques confrontés aujourd’hui à la montée en puissance chinoise. P. Alary et E. Lafaye de Micheaux, avec leurs co-auteurs, distinguent dans la région cinq types de capitalisme différents : le capitalisme-cité (de type Singapour et Hong Kong), le capitalisme semi-agraire insulaire (Indonésie, Philippines), le capitalisme tiré par l’innovation (Japon, Corée, Taïwan), le capitalisme industriel tiré par le commerce (Malaisie, Thaïlande), et le capitalisme continental mixte (Chine). A l’heure où l’Asie devient à la fois le centre de gravité économique du monde et peut-être son foyer de conflits potentiels, les trajectoires des acteurs régionaux sont d’importance. Les recompositions en cours sont analysées ici dans leur grande diversité, depuis le rapport de la Chine aux questions climatiques jusqu’au développement  de la finance islamique en Malaisie, en passant par les firmes agro-industrielles indonésiennes. Dans tous les cas de figure c’est la relation entre ces capitalisme et l’ombre de plus en plus pesante de Pékin, qui déclenche des basculements aux répercussions internationales. L’ouvrage aborde d’ailleurs de façon très pédagogique (avec tableaux à l’appui, comme pages 79 et 85), les répercussions sur les forces et faiblesses des autres acteurs, Etats-Unis en tête.

Relire Allison à l'heure de la crise ukrainienne



 Editorial de la Lettre de l'IRSEM n°2-2015
Dans Essence of Decision: Explaining the Cuban Missile Crisis, son célèbre ouvrage de référence publié en 1971, le politiste américain Graham T. Allison se lançait dans une audacieuse tentative d'explication de la crise des missiles de Cuba, qui en 1962 avait placé le monde au bord du gouffre nucléaire. Réédité et augmenté en 1999, avec son collègue Phillip Zelikow, à la lumière d'archives et de documents nouveaux, l'ouvrage gardait toute sa pertinence. La centralité durable d'Allison dans l'analyse de la politique étrangère et dans les bibliographies de science politique tient à la fois à l'importance de son objet d'étude (une crise internationale d'une gravité exceptionnelle) et à l'originalité de son approche. La question était double, la démonstration était triple, la leçon méthodologique, unique.
La double question était : a) pourquoi les Soviétiques ont-ils couru le risque insensé d'un acte inacceptable pour les Etats-Unis (en installant des missiles nucléaires à quelques encablures des côtes américaines) sans toujours prendre, du surcroît, toutes les précautions pour le dissimuler? b) Pourquoi les Etats-Unis ont-ils opté, en guise de riposte, pour un blocus naval dont les risques étaient multiples, et l'application, parfois hasardeuse? La réponse se conjuguait sur trois modes, ou suivant trois modèles d'explication. 1- le modèle rationnel, qui voudrait que toute décision soit mûrement pesée, et retenue in fine parce qu'optimale. 2- un modèle dit 'organisationnel', qui fait dépendre davantage la décision des procédures opérationnelles en vigueur dans un système administratif donné, pour répondre aux défis en suivant les chaînes de commandement prévues in abstracto à cet effet. 3- un modèle dit 'gouvernemental', qui introduit dans l'explication l'existence de rivalités entre différents acteurs de la décision, aux perceptions ou aux intérêts opposés. Enfin, la leçon méthodologique du travail d'Allison est on ne peut plus claire: en posant des questions différentes, on obtient des réponses différentes. En fonction de l'éclairage choisi, c'est une autre dimension explicative de la crise des missiles qui apparaît, et que les autres angles d'approches ne permettaient pas de percevoir.
On peut regretter que ce type d'approche n'ait pas été conduit plus fréquemment pour expliquer les crises internationales, même s'il est vrai que des telles enquêtes empiriques, pour être véritablement scientifiques et porteuses, exigent des ressources importantes que l'on ne peut réunir à répétition. A la relecture du Essence of Decision d'Allison, on est frappé par plusieurs  similitudes avec l'actuelle crise ukrainienne, comme en miroir avec la crise de Cuba puisque en 2014-2015, le théâtre du bras de fer - fort heureusement moins dramatisé par le paramètre nucléaire qu'en 1962 - a lieu dans le voisinage stratégique russe et non plus americain. Sur le pourquoi du déclenchement d'une crise par la Russie (cette fois l'annexion de la Crimée suivie d'une déstabilisation de l'est de l'Ukraine avec l'envoi non assumé mais mal dissimulé de troupes et de matériel), quelques-unes des interrogations posées par le modèle rationnel restent valables. Doit-on privilégier l'explication locale (jadis la défense de Cuba, aujourd'hui le contrôle de l'Ukraine), nationale (à l’époque comme aujourd’hui, un affaiblissement de l’économie russe qui pousse à une diversion par l’intransigeance extérieure), ou plutôt l'approche par la compétition globale (jadis le lien avec l'enjeu berlinois, aujourd'hui la réaction à l'extension de l'influence otanienne ou européenne dans l'ancien étranger proche de l'URSS) ? L'action russe est-elle encore le résultat de la perception d'une faiblesse occidentale, ouvrant la voie à une initiative hardie? Cette perception était encouragée en 1962 par le profil bas de l'administration Kennedy après l'échec du débarquement de la baie des Cochons (1961) ; elle a pu naître en 2014 du recul de l'administration Obama sur la fameuse 'ligne rouge' syrienne.
Mais surtout, Allison nous a appris que certaines des bizarreries observées dans le déroulement des opérations pouvaient être imputables à des mécanismes décisionnels peu adaptés à la réalisation du plan prévu (les acteurs russes chargés des différentes faces de l'opération ukrainienne sont-ils en mesure d'assurer la discrétion requise, ou de contrôler les groupes séparatistes sur lesquels la stratégie initiale s'appuie ?). Ou encore à des rivalités politiques internes (tous les acteurs associés à la décision de politique étrangère russe sont-ils en accord avec la stratégie mise en œuvre ?). Du côté occidental, les dilemmes de 1962 se retrouvent en partie plus d'un demi-siècle plus tard (encore une fois, avec moins d'intensité): doit-on traiter l'initiative russe, avec la gravité qu'elle comporte, comme un geste impulsif et politiquement isolable, ou comme la mise en œuvre d'un plan prémédité qui aura nécessairement d'autres séquences ? Doit-on tenir compte de la gravité de cet acte au risque de l'engrenage, ou mettre en place un dialogue visant au damage control, avec le risque d'une nouvelle perte de crédibilité aux yeux des alliés ? Quelles sont les options envisageables, et les plus pertinentes d'entre elles sont-elles réalisables compte tenu des possibles dysfonctionnements organisationnels ou politiques (comme la mise en place de sanctions véritablement contraignantes)?
Depuis 1962, de nombreux paramètres ont changé la donne de la prise de décision. A commencer par les moyens technologiques de suivi des actions de l'autre, et de la médiatisation des événements, laquelle à l'heure du web 2.0, donne une autre résonance à la diplomatie publique et au storytelling, changeant par-là même la marge de manœuvre temporelle de la décision stratégique. Plus que jamais, l'explication rationnelle de la politique étrangère est relativisée par les dysfonctionnements organisationnels possibles, par les intentionnalités concurrentes des acteurs, par les 'frictions' de la mise en œuvre, aurait dit Clausewitz. Par toutes ces dimensions, en tout cas, qui font que l'approche par le rational choice, oupar la seule figure d'un Vladimir Poutine réifié en joueur d'échecs aguerri, ne suffisent pas. Tout comme pour l'analyse de la crise de Cuba, l'enquête est plus difficile du côté russe que du côté occidental, et la différence de nature entre les deux processus décisionnels est forte (plus collective du côté occidental, davantage caractérisée en Russie par la puissance d'un homme, mais aussi par la solitude de celui-ci au milieu de clans complexes).
On l'aura compris, la leçon d'Allison plaide à la fois pour une sociologie fine de la décision et pour une multiplication des questionnements, plutôt que pour une réduction de ces derniers au seul décryptage spéculatif de choix supposés cyniques et rationnels. Tout comme la crise des fusées, la crise ukrainienne et la réponse qui y est apportée en Occident peuvent être le fruit combiné de calculs - et d'erreurs de calcul - cyniques, de dysfonctionnements ou d'effets non souhaités, de micro-dérapages dus à des procédures opérationnelles inadaptées, de mauvais compromis résultant de désaccords entre acteurs, de malentendus mutuels aggravés à la fois par la perte de confiance et la nécessité de ne pas perdre la face. C'est là l'autre leçon importante à tirer d'Essence of Décision: la rationalité seule ne prévaut jamais dans le déclenchement d'une crise, mais il est vital en revanche qu'elle prévale dans son règlement.

Urgent Appeal

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - Wed, 22/04/2015 - 00:00
(Own report) - The Jewish Community of Thessaloniki and the "Train of Commemoration" are demanding, in a joint letter addressed to the Board of Management of the Deutsche Bahn AG (DB AG), that the receipts extorted from Greece during the anti-Semitic deportations of the "Reichsbahn" be reimbursed. In 1943, the State-owned railway company had collected through its complicity in the mass murder of more than 58,000 Jewish Greeks, more than 2 million reichsmark in ticket fares. This money found its way into the coffers of the German Ministry of Finances and has never been reimbursed. The Jewish Community of Thessaloniki and the "Train of Commemoration" have calculated the debt - including the 72 years of accumulated interests - to be more than 89 million Euros. The debtors are the DB AG and the Federal Republic of Germany. The joint open letter of the Greek-German cooperation partners accuses Berlin of withholding money obtained through crimes against humanity. The "Train of Commemoration" calls for launching an international appeal to add emphasis to their joint initiative.

May/June 2015

Foreign Affairs - Tue, 21/04/2015 - 06:00

Guinea Needs Consensus on Poll Position if Election Race is to Pass Peacefully

Crisisgroup - Fri, 17/04/2015 - 12:44
Guinea’s history of electoral violence may not be over. Tension is building around the presidential poll scheduled for this October and the local elections planned for early next year. The opposition – principally Cellou Dalein Diallo's Union of Democratic Forces of Guinea and Sidya Touré’s Union of Republican Forces – is concerned about possible fraud. Threatened protests should be taken seriously: in 2013, about 100 people died during electoral unrest.

Colombia: A Dangerous Setback

Crisisgroup - Thu, 16/04/2015 - 22:10
Colombia’s attempt to end five decades of bloodshed could be at risk, after local Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC) units appeared to have breached a four-month-old unilateral ceasefire by ambushing a military patrol 14 April, reportedly killing eleven soldiers and wounding another twenty. The deadliest guerrilla action since the peace negotiations began two and a half years ago is not likely to lead to a collapse of the talks, but the parties and the international community must now move quickly to prevent them from unravelling.

Guinée : les élections communales d'abord

Crisisgroup - Wed, 15/04/2015 - 17:34
La Guinée n’en a peut-être pas fini avec son histoire de violence électorale. La tension monte autour de la date des élections présidentielle (octobre 2015) et communales (premier trimestre 2016). L’opposition se dit préoccupée par les risques de fraude. Comme les incidents survenus lors de sa tentative de manifestation à Conakry, le 13 avril (un mort et de nombreux blessés), l’ont montré, l’opposition est capable de mobiliser. Elle en est capable malgré ou peut-être à cause des lourdes pertes subies lors de la dernière phase de controverse électorale, en 2012-2013, au cours de laquelle plus de 50 personnes, essentiellement des partisans de l’opposition, avaient trouvé la mort. Le pays doit échapper à la spirale entre répression et mobilisation.

The only cure for Libya is diplomacy, military restraint and patience

Crisisgroup - Wed, 15/04/2015 - 16:55
The Islamic State of Iraq and Syria (ISIS) is implementing its strategy of atrocities with gruesome skill. After Iraq and Syria, the group is using Libya to force outside states to react on the basis of emotions, not strategic thinking. The beheading of 21 Egyptian Christians persuaded Egypt to bomb militant camps on Libya’s coast and to launch a diplomatic offensive at the U.N. Security Council to authorize military operations on Libyan soil.

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