You are here

Diplomacy & Crisis News

Zapata, Guevara, Allende... San Carlos

Le Monde Diplomatique - Fri, 18/05/2018 - 19:48
LE 12 octobre 1991, plus de quarante mille indigènes investissent les places et les rues de Quetzaltenango, deuxième ville du Guatemala, défilent et défient le régime. Des cantiques s'élèvent - « Gracias Señor, Graaacias Seeeeñoooor... » -, battement lugubre des tambours voilés, entremêlement sauvage des (...) / , , - 1998/05

Les grands ensembles africains

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 18/05/2018 - 09:00

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

* * *

L’article « Les grands ensembles africains. Aspects économiques et financiers de l’industrie saharienne » a été écrit par Jean-Michel de Lattre, et publié dans le numéro 5/1955 de Politique étrangère.

Plus que jamais l’avenir de l’ensemble africain français commande celui de la France. Largement, il commande aussi celui de l’Occident européen.

Le développement en Afrique des « grands ensembles industriels » est un des moyens de cet avenir. La France, si elle veut maintenir son autorité internationale et continuer à jouer son rôle de grande puissance mondiale, doit savoir s’adapter à l’évolution du monde moderne dans ses concepts comme dans ses techniques. Il serait vain et dangereux de croire que la création d’ensembles industriels est susceptible de remédier globalement au déséquilibre économique, social, fondamental de l’Union française. Le déséquilibre appelle d’autres solutions, d’autres réformes. Mais les ensembles industriels peuvent contribuer à établir des « points de force ».

La mise en valeur des confins algéro-marocains sahariens peut être considérée comme la première expérience de montage d’un grand ensemble industriel. Le gouvernement français accorde à cet effort une attention de plus en plus large. Secteur public et secteur privé auscultent la terre saharienne et sont à l’écoute de ses réponses. A l’étranger, les industriels s’interrogent ; les gouvernements s’informent. Pourquoi créer un ensemble industriel au Sahara ? Quelles sont les conceptions et les méthodes qui président à cet effort ? Quels renseignements peut-on dégager des études en cours ?

S’agit-il là d’une simple bouffée de romantisme technologique — comme le disent certains — et qui disparaîtra rapidement ? S’agit-il, au contraire, d’une œuvre significative du devenir de l’ensemble eurafricain français ? « Ce sont les faits qui louent, ce sont les faits qui blâment », disait un philosophe. Regardons-les.

S’il est vrai que l’organisation complémentaire de l’économie métropolitaine et de l’économie africaine doit être le programme de toute politique soucieuse de la tradition et de l’équilibre français aussi bien que des exigences du monde moderne, voyons ce que les « ensembles » industriels, par leurs conceptions et par leurs méthodes, peuvent apporter à ce grand dessein.

Évolution des données mondiales

Pour les entreprises comme pour les Nations, de nombreux facteurs incitent à la constitution de « grandes entités régionales » et de « grands ensembles industriels ». Les raisons qui incitent à ce mouvement irréversible sont les uns d’ordre politique, les autres d’ordre technique. Pour telles de ces Nations, il s’agit de défendre ou de promouvoir une idéologie politique, car elles sont maintenant averties que tout système politique est étroitement dépendant d’un certain développement économique. Pour telles autres, la nécessité de produire à des prix de revient toujours plus bas les contraint à développer une structure technique de plus en plus coûteuse. En un mot, l’importance croissante des investissements techniques et financiers, comme l’obligation de plus en plus impérieuse de trouver des débouchés, entraînent la constitution d’ensembles, de combinats, d’unités économiques permettant le fonctionnement de circuits de production et de consommation harmonieusement équilibrés.

Sur le plan de la Nation, la prospérité américaine nous est un exemple. Elle provient en partie de l’aménagement du continent américain en un vaste « ensemble industriel », établi sur des bases compétitives et rentables. On sait que ce vaste ensemble est régi par les principes de l’économie de marché. Mais le pouvoir central exerce de plus en plus une action d’initiative et de contrôle sur ce marché afin d’en assurer l’équilibre interne. Il n’est plus guère possible de prétendre se trouver encore au sein d’une économie libérale. On s’éloigne là sensiblement du capitalisme classique. Il s’agit de quelque chose de nouveau : d’un capitalisme révisé, soutenu et contrôlé par une action gouvernementale. On assiste à une transformation progressive mais profonde de l’économie américaine, qui consiste en ce que, dans ce vaste ensemble industriel, l’action conjuguée du secteur public et du secteur privé vise à un équilibre constant entre les forces de production et de consommation. On sait comment, au delà du rideau de fer, un autre principe et d’autres méthodes prétendent à constituer un autre vaste ensemble et une autre cohérence industrielle parfaite.

Entre ces deux termes, que peut tenter la France ?

Les difficultés éprouvées dans la constitution de l’ « Europe des six » semblent prouver que toutes les nations en cause ne sont pas encore convaincues de l’idée européenne ou du moins de la possibilité de la réaliser.

Qu’on le veuille ou non, l’Union française — en dépit du vouloir et de la préférence des hommes — est hors d’état de vivre dans un circuit totalement ouvert à la concurrence étrangère. Les États-Unis pareillement. Contrainte d’organiser sa structure économique et sa défense stratégique, le devoir demeure pour elle de concevoir et de mener à bien une politique constitutive d’une grande entité régionale : du Rhin au Congo. Elle ne perdra rien à intégrer solidement Métropole et Outre-Mer, avant de penser à intégrer l’Union française dans l’Europe-Unie.

Mais il lui faut agir, agir au rythme même de la transformation du monde. Agir avant que ne s’accentue l’écart entre elle et les autres grandes entités régionales. Dans une vaste perspective économique et sociale, le développement africain s’impose. La France doit le considérer. Car la «relance africaine » peut contribuer à la « relance économique française» en même temps que permettre la « relance européenne ».

L’idée européenne a subi un déclin prononcé ; aucune des nations intéressées n’envisage de transférer à un organisme supranational les éléments essentiels de sa souveraineté.

Par contre, la recherche de l’unité s’exprime par le biais des agences spécialisées, par l’appel à une méthode fonctionnelle et non plus institutionnelle.

Cette méthode, appliquée avec prudence, parla France, en Afrique, en des secteurs délimités, pour des produits déterminés, n’est-elle pas susceptible de faire apparaître l’Eurafrique comme une solution possible alors que l’Europe, pour l’instant, semble être une fiction, un jeu de l’esprit ? C’est en Afrique que se fera l’Europe.

Au moment où l’Union française cherche ses assises, des solutions constitutionnelles concrètes, des éléments permanents de stabilité et de cohérence, des ciments de nature à unir les intérêts comme les cœurs de ses diverses populations, on ne saurait douter que l’aménagement de grands ensembles industriels lui apporterait une contribution du plus haut prix, avec les bienfaits infinis d’un assemblage économique et de liens fédéraux.

L’Union française traverse une crise sérieuse. Examinons très brièvement, au risque de les déformer quelque peu, les divers aspects de cette crise :

a. Crise politique : au sein de l’Union française existent, de plus en plus avouées, des tendances fédéralistes, autonomistes. De tous côtés, on réclame la révision de la Constitution de 1946, et notamment de son titre VIII.

b. Crise économique : l’économie française connaît de profondes difficultés. Pour la qualifier, les mots de sclérose et de malthusianisme nous deviennent familiers. Elle ne possède pas, nous dit-on, les structures nécessaires pour faire face aux tâches modernes ; à bien des égards, on peut se demander si un esprit constructeur l’anime encore… Il lui faudrait se reconvertir, c’est-à-dire orienter autrement son activité pour retrouver des «productions exportables », c’est-à-dire qui font actuellement défaut dans l’économie internationale comme dans l’économie française, au lieu de favoriser des « productions inexportables » (vin, agrumes) parce qu’en excédent sur les marchés étrangers aussi bien que français.

Il est incontestable que les territoires d’Outre-Mer pourraient contribuer à un meilleur équilibre de la balance des paiements en exportant, contre des devises fortes, des matières premières de base.

c. Crise sociale : malgré l’œuvre immense accomplie par la France, l’Afrique du Nord connaît une grave crise sociale due à une énorme poussée démographique entraînant un abaissement du niveau de vie. Il est donc souhaitable que l’industrialisation, conçue d’une façon raisonnable, s’y développe. Il ne s’agit pas d’y sacrifier l’agriculture à l’industrie. C’est là querelle de doctrinaires. La vérité s’y trouvera dans le respect des diverses vocations africaines. Un équilibre constant et fécond devrait être maintenu entre les deux mondes africains, les pays de structure traditionnellement agricole d’une part, les régions à vocation industrielle d’autre part.

à. La France et l’Europe connaissent un même et grave péril militaire. Le pacte Atlantique laisse subsister d’inquiétantes lacunes dans son dispositif sud ; il ne peut présenter une structure solide sans un développement industriel africain.

— Du point de vue africain, deux tendances se partagent les élites : islamisme ou eurafricanisme ? Les Africains doivent-ils se rattacher à la Communauté islamique ou, au contraire, s’associer à l’Europe ? Si l’Europe tend à se constituer en communauté avec l’Afrique, elle doit se l’attacher par des liens économiques dont l’importance exprimera la solidarité réelle des deux continents.

Lisez l’article en entier ici.

Découvrez en libre accès tous les numéros de Politique étrangère depuis 1936 jusqu’à 2005 sur Persée.

The End of the Iran Deal Could Destabilize Iraq

Foreign Affairs - Fri, 18/05/2018 - 06:00
The real question now facing Iraq is how Iran will choose to respond to Trump’s withdrawal from the JCPOA.

Communisme, l'hypothèque levée

Le Monde Diplomatique - Thu, 17/05/2018 - 19:39
Loin d'annoncer la fin de l'histoire et la marginalisation de tout souffle révolutionnaire, la chute de l'empire soviétique pourrait à nouveau libérer l'utopie. Lénine pleure à chaudes larmes devant l'entrée du paradis. Soudain arrive Sacha, l'un de ses amis d'enfance : « Vladimir Ilitch, pourquoi (...) / , , , - 1998/05

Les aléas de l'internationalisme

Le Monde Diplomatique - Thu, 17/05/2018 - 17:38
Nous vivons un extraordinaire paradoxe. A l'heure où triomphe la mondialisation, où les moyens de communication nous mettent en contact en temps réel avec n'importe quel point de la planète, alors que jamais le nombre de voyageurs parcourant notre Terre n'a été si élevé, la part consacrée aux « (...) / , , , , , - 1998/05

Quand l'Afrique brade son poisson à l'Europe

Le Monde Diplomatique - Thu, 17/05/2018 - 15:37
Emblématique des accords de pêche entre l'Union européenne et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), celui signé avec le Sénégal - contesté aussi bien à Strasbourg qu'à Dakar - ne se veut pas seulement commercial mais entend contribuer au développement des pays concernés. Reste à savoir, (...) / , , , - 1997/09

Foreign Policy of the Russian People

Foreign Policy Blogs - Thu, 17/05/2018 - 12:30

The end of the Second World War in Europe defined Soviet citizens and the Russian people in the 20th Century as those that saved the world from fascism. Despite the negative press during the Cold War in the West on Russia’s contribution to the end of Nazism, it is likely the case that every Russian family lost at least one close family member to save Russia, Eastern Europe and the world. Even today, the pride that Russians feel about their fight against Germany colours much of the dialogue on Russian foreign relations today. This goes beyond official state policy and reflects the sentiments of the people themselves.

Since the Sochi games and evidently into the World Cup taking place next month in Russia, negative press on Russia has pushed Russian public opinion towards a leader that claims its main goal is the defense of its people, but also spurns on popularity by claiming it is the sole entity that will give Russians due pride in themselves. While there are several reasons to target the Putin Administration, the actions taken against Russia often appear to focus not just on their government, but effects the people themselves. While the Vancouver Olympics were seen as successful, there was the death of one athlete during the 2010 games in Canada. Sochi was consistently shown in a negative light, despite it being an overall well done event. The expansionist policies of their government began soon after Sochi, with added support from a narrative coming from Western countries of a Russian failure.

Very recently, Russian claims that it was going to supply Syria with the S-300 anti-air system were altered, stopping the installation of the S-300 after a meeting between the Israeli PM and President Putin, notably during the days of the May Day/Victory Day Parade. While Russia had spent gold, weapons and blood fighting ISIS in support of Assad’s government in Syria, extended support after a US, UK, French and Israeli strike in Syria may not follow a simple foreign policy plan in the region. With Russia living rent free in the narrative of many media organisations from the US and the West, that negative press can be buoyed in a populist light in Russia by its government. Another victory over fascist elements in the Middle East brings added context to VE Day many years ago. Moves to counter terrorist attacks in Russia itself, regain pride from the war in Afghanistan and challenging negative media from abroad will extend Putin’s time in power as long as Russians themselves are also targeted in a negative light. Traditional pride defining the Russian people mixed with evident skepticism in Western media on Russians themselves pushes many to the side of the current government in Russia. Meeting Putin while respecting Russian history and its people now seems to be how the future of the Middle East will be determined. Respecting the Russian people while challenging its current government will also be how the future of Russian relations will develop as well.

The post Foreign Policy of the Russian People appeared first on Foreign Policy Blogs.

Trump’s Jerusalem Theatrics Have Dealt A Blow to Peace

Foreign Policy - Thu, 17/05/2018 - 09:46
The president's reckless move reversed decades of sensible bipartisan policy. Holding out the possibility of a Palestinian capital in the holy city can keep hope for a negotiated settlement alive.

Saving European Democracy Starts at Home

Foreign Policy - Thu, 17/05/2018 - 09:05
If French President Emmanuel Macron is serious about pushing back against xenophobic populists, he needs to revamp his own legislative agenda.

« La clé de la sortie de crise pour le Venezuela demeure dans la relance de son économie… »

Politique étrangère (IFRI) - Thu, 17/05/2018 - 09:00

>> Retrouvez l’article dont est extraite cette citation : « Le Venezuela peut-il sortir de l’impasse ? », écrit par Thomas Posado dans le numéro de printemps 2018 de Politique étrangère. < <

Obese people more likely to smoke, says new gene research: WHO

UN News Centre - Thu, 17/05/2018 - 00:30
New research indicates that people who are genetically prone to being overweight have a higher risk of taking up smoking - and they are likely to smoke more than average — UN scientists said on Wednesday.

Leading Palestinian legislator calls for ‘new international engagement’ in two-state solution

UN News Centre - Thu, 17/05/2018 - 00:18
Describing a viable two-state solution to end the Palestine-Israel conflict as “very much in doubt”, a leading Palestinian legislator called on Wednesday for “new international engagement” to move the process forward.

China Has Decided Russia Is Too Risky an Investment

Foreign Policy - Wed, 16/05/2018 - 21:50
The economics of a major oil deal seemed to make sense. But when energy companies are arms of the state, economics aren't the only factor.

UN envoy ‘encouraged’ by latest talks on avoiding ‘worst-case scenario’ in Syria’s Idlib

UN News Centre - Wed, 16/05/2018 - 21:50
The United Nations Special Envoy for Syria on Wednesday detailed his most recent efforts to revive stalled peace talks which could end the brutal conflict that has been raging there for more than seven years.

Europe should make voice ‘more heard’ in today’s ‘dangerous world,’ says UN chief

UN News Centre - Wed, 16/05/2018 - 21:43
In an increasingly dangerous world, the European Union (EU) need to make its voice “more and more heard” as a “central pillar” of multilateralism, said the United Nations Secretary-General on Wednesday.

Des intellectuels sonnants et trébuchants

Le Monde Diplomatique - Wed, 16/05/2018 - 19:30
A la fin de ces années 1960, circulaient largement dans le pays de petits livres rouges qui codifiaient en quelque sorte les pensées de l'époque. Ils répandaient des préceptes subversifs affirmant comme but ultime de la société l'égalité entre les hommes et la quête du bonheur. « Le citoyen est en droit (...) / , , , , - 1996/01

UNICEF delivers medical supplies to Gaza in wake of deadly protests

UN News Centre - Wed, 16/05/2018 - 18:59
Two truckloads of urgently needed medical supplies have been delivered to Gaza, where scores of Palestinians were injured during demonstrations along the border fence with Israel earlier this week.

China Funding for Trump-Indonesia Deal Draws Scrutiny

Foreign Policy Blogs - Wed, 16/05/2018 - 17:54

Donald Trump meets with Indonesian partners, 2015 (South China Morning Post).

President Donald J. Trump’s overseas business dealings have once again come under scrutiny with reports that the Chinese government will provide financing to the tune of $500 million for construction of a theme park in Indonesia featuring a Trump-branded golf course and resort-hotel. This news comes on the heels of Trump’s surprise announcement that he will offer concessions to Chinese telecommunications company ZTE, recently hit with a U.S. components ban after violating sanctions against Iran and North Korea.

Trump’s concessions to ZTE prompted “bipartisan rebuke,” accusations of “putting China first and letting sanction-breakers off the hook,” and suspicions that the concessions might be linked to China’s financing of the Trump-branded Indonesian deal worth millions of dollars to Trump. The White House refused to answer questions from media on whether the deal might violate the U.S. Constitution’s foreign emoluments clause and Trump’s own pledge not to pursue new foreign business deals while serving as president.

As Agence France-Presse via the South China Morning Post and the National Review report, the billion-dollar theme park project featuring the Trump brand is part of MNC Lido City, an “integrated lifestyle resort” outside the Indonesian capital city of Jakarta. The project developer, MNC Land, features its “partnership with The Trump Hotel Collection” on its company website (archive), boasting that the “Trump International Resort” in Lido City is “the first Trump Collection Resort in Asia bearing the prestigious Trump brand name, known for unparalleled luxury and quality” (archive).

MNC Land CEO Hary Tanoesoedibjo (aka Hary Tanoe) and his wife Liliana, pictured above, visited Trump in New York in 2015 to finalize the deal for Trump resorts in Lido City and Bali. Tanoesoedibjo has boasted about his access to Trump and attended Trump’s presidential inauguration in January 2017. While in Washington for the inauguration, Tanoesoedibjo and his family stayed at the Trump International Hotel, a noted magnet for foreign emoluments concerns. Tanoesoedibjo has also suggested a possible run for president of Indonesia in 2019.

Hary and Liliana Tanoesoedibjo attend Trump inauguration (DetikNews).

Never far from their father’s conflicts of interest and foreign emoluments concerns, Donald Trump’s daughter and “senior adviser” Ivanka, and sons Eric and Donald Jr., also appear to be involved in the Indonesia project. “Each of them has different roles” says Tanoesoedibjo, “Don Jr. has responsibility for the overall project, Eric the design and golf, and Ivanka more of detail – the fit-out of the hotel.” Tanoesoedibjo posted photographs of a meeting with the Trump sons in New York on Twitter two days before their father’s inauguration.

Hary and Liliana Tanoesoedibjo meet with Trump sons (Twitter, archive).

In April 2017, The Intercept reported Tanoesoedibjo’s alleged involvement with an ISIS-backed militia in an effort to oust current Indonesian President Joko Widodo. Linked to this effort also was Indonesian politician Fadli Zon, “Trump’s main political booster in the country,” who made an unexpected appearance at a U.S. Trump campaign event in 2015. Then-speaker of the Indonesian parliament Setya Novanto, who appeared with Fadli Zon at the event and is also noted as “a Trump admirer,” has since been imprisoned for graft. The two politicians’ appearance at the event was reportedly arranged by Tanoesoedibjo and linked to Trump’s business interests in Indonesia.

China’s financing for half the cost of the project comes from Central Research Institute of Building and Construction Co., Ltd. (中冶建筑研究总院有限公司), a subsidiary of state-owned China Metallurgical Group Corporation (中国冶金科工集团有限公司 or 中国中冶集团), also known as Metallurgical Corporation of China (中国冶金科工股份有限公司, MCC) and managed by senior members of the Chinese Communist Party. According to the National Review, China’s involvement in the deal is “part of Beijing’s global influence-expanding ‘Belt and Road’ infrastructure initiative,” seen by many observers as part of a broader effort by China to “supplant the United States” as a leader in world affairs.

It is not certain that Trump’s “odd” and “stunning reversal” on ZTE was prompted by China’s agreement to provide financing for the Trump-Indonesia project. Trump is certain to profit from from the deal, however, and announced his concessions to ZTE a mere 72 hours after China agreed to finance the project. Former White House ethics counsels from both the George W. Bush and Barack Obama administrations commented that the move by Trump was suspicious at the very least and constituted a possible violation of the foreign emoluments clause.

In addition to its sanctions violations, ZTE is seen as a potential national security threat to the United States given its close ties to the Chinese government and the possibility that its smartphones and other devices might be used for surveillance or espionage. In 2016, Chinese-authored spyware was found on Chinese-made smartphones including phones manufactured by ZTE.

This is not the first time that the Trump family’s business dealings with China and Indonesia have come under scrutiny. Donald and Ivanka Trump have both been awarded valuable trademarks for their businesses by the Chinese government since the Trump inauguration, prompting constitutional concerns regarding foreign emoluments. Many of the products sold by Ivanka Trump’s fashion company are produced at factories in China and in Indonesia where horrifying sweatshop conditions have been reported.

The family of Trump son-in-law and “senior adviser” Jared Kushner has also come under fire for touting its presidential connections to lure Chinese investors for its New York-area real estate projects through the controversial EB-5 “visa-for-sale” scheme for wealthy foreign investors. China’s “courtship” of Jared Kusher and Ivanka Trump as conduits of influence on the Trump administration has been noted with alarm.

Concerns that the President of the United States and his “senior advisers” might be making foreign policy decisions on the basis of their business interests rather than U.S. national interests have become an everyday fact of life for Americans in the Trump era. Trump’s Indonesian resort deal, and the latest news of China’s financing for the deal, have only made the mountain of Trump-Kushner conflict-of-interest concerns a little bit higher.

The post China Funding for Trump-Indonesia Deal Draws Scrutiny appeared first on Foreign Policy Blogs.

Syria: UN-backed watchdog says chemical weapon ‘likely used’ in February attack

UN News Centre - Wed, 16/05/2018 - 17:45
Deadly chlorine gas was likely used in an attack that took place in a Syrian town in rebel-held Idlib last February, said the United Nations-backed chemical weapons watchdog on Wednesday.

Un historien au Puy du Fou

Le Monde Diplomatique - Wed, 16/05/2018 - 17:29
Depuis dix-sept ans, à raison de 13 000 personnes par représentation, des centaines de milliers de citoyens ont pu assister à la grandiose reconstitution du passé de la Vendée, mise en scène par M. Philippe de Villiers, dans son fief du Puy du Fou. Plus qu'un Son et lumière d'ampleur exceptionnelle (...) / , , , , - 1994/08

Pages