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Diplomacy & Crisis News

2019-2029 : quel monde dans 10 ans ?

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 07/06/2019 - 11:45

Dans son numéro de juin, la revue mensuelle Sciences Humaines a publié un compte rendu, signé Chloé Rébillard, du numéro-anniversaire de Politique étrangère (n° 1/2019).

« L’Institut français des relations internationales (Ifri) pour sa quarantième bougie s’offre un voyage vers le futur et imagine le monde de 2029. Quel avenir pour la mondialisation ? Est-on dans un moment de rétractation des échanges ? L’interdépendance va-t-elle s’effacer ? Quels seront demain les pôles de puissance ? Les participants à la revue tentent d’apporter des réponses pour dessiner le visage du monde dans les années à venir. Ainsi, Ravi Kanbur, économiste britannique, s’interroge sur les probabilités d’éradiquer l’extrême pauvreté à l’horizon 2030 ; objectif atteignable selon lui, à condition de mettre en place les politiques redistributives nécessaires à sa réalisation.

Lawrence Freedman, quant à lui, esquisse les traits des conflits qui pourraient émerger et souligne certaines tendances notamment la montée en puissance de la Chine en Asie qui pourrait déstabiliser la région. Il conclut son propos avec prudence : « La prédiction la plus sûre pour la prochaine décennie est qu’il se passera quelque chose d’imprévu, aux répercussions majeures. » Une phrase qui résume la vocation de ce numéro : donner des pistes, sans refermer l’écriture du futur immédiat. »

Retrouvez le sommaire de ce numéro exceptionnel ici.

Vietnam Can’t Be the Next China

Foreign Policy - Thu, 06/06/2019 - 22:47
The trade war has been good for Hanoi—but the boom has its limits.

Quebec Is Poised to Undermine Religious Freedom

Foreign Policy - Thu, 06/06/2019 - 21:21
Europe’s wave of burqa bans comes crashing down in the Americas.

Combats d'hier<small class="fine"> </small>?

Le Monde Diplomatique - Thu, 06/06/2019 - 18:21
Au printemps 1944, les Français auraient été fort étonnés d'apprendre qu'ils deviendraient, cinquante ans plus tard, ordonnateurs des festivités et dispensateurs des invitations à commémorer. Qu'était alors la France ? Le ring sur lequel se disputait le combat. La Résistance, par son extraordinaire (...) / , - 1994/05

Elements Determining Modern Defense Strategy

Foreign Policy Blogs - Thu, 06/06/2019 - 16:28
Possible Land Based Missile Threats

In a documentary developed in 2018 called Rise of the Superbombs, the details of future defense threats are analyzed. One that might affect current policy and strategic defense initiatives is the possible use of hypersonic weapons in repelling or eliminating one of the most dominant weapons systems available to superpower countries, the Aircraft Carrier.

Aircraft Carriers make up much of the power base for countries that want to expand their military strength abroad. They are often based around one large Carrier, surrounded by defensive ships and other offensive destroyers. The weapons systems on the escorting vessels mostly consist of various types of missiles, cannons and anti-aircraft systems to protect the Carrier and other ships in the fleet. The surrounding group focuses on missile threats as well as undersea threats and may also consist of submarines to further challenge any below sea adversaries.

Beyond extremely fast torpedoes that some believe have been developed by Russia and may be present in the Persian Gulf, the main threat to the US Navy may be from shore based missile systems. While there are land based anti-ship missile systems likely in operation in many regions where a Carrier fleet could be targeted, the smaller systems may be able to be defeated by defense measures of the fleet.

According to the above mentioned documentary, the largest missile threat may come from the Chinese model DF-21D, a hypersonic land based ballistic missile that can apparently defeat most defense systems and could sink a fleet’s Carrier with a well placed strike. It is most likely the case that the “D” variant of the DF-21 missile system was specifically designed to sink a US type Carrier and act as a strong naval deterrent for the Chinese Navy.

Defensive systems that have permeated the battlefields in many current conflict zones are now often designed to not only defeat aircraft, but also target cruise missiles and drones. Systems like the modernized BUK-M1 variants such as the BUK-M2 and BUK-M3, modern TOR-M1 variants like the TOR-M2, and S-300 and possible S-400 systems are all designed to shoot down Tomahawk and other types of cruise missiles. It may be the case that current naval actions are reflective of the need to target and eliminate any threats before more modern hypersonic systems come into play and pose a real threat to a Carrier group. The development or distribution of such weapons may be accelerating any strategies to move forward in a more assertive manner in conflict situations.

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Telles étaient les couleurs de l'espoir

Le Monde Diplomatique - Thu, 06/06/2019 - 16:21
Le bombardier Lancaster approchait de la côte anglaise, retour d'une mission de reconnaissance photographique entre Saint-Laurent et Arromanches. C'est alors que le navigateur canadien capta dans ses jumelles une vision quasi apocalyptique : des centaines d'avions, pris de lenteur, s'apprêtaient (...) / - 1994/06

Vers un retour de l’autoritarisme en Afrique ?

Politique étrangère (IFRI) - Thu, 06/06/2019 - 10:25

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article, « Vers un retour de l’autoritarisme en Afrique ? », écrit par Victor Magnani, chargé de projets au Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri, et Thierry Vircoulon, chercheur associé au Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri. Il vient de paraître dans notre nouveau numéro de Politique étrangère (n° 2/2019), « La démocratie en Afrique : tours et détours ».

À la suite de la chute du bloc soviétique naissait l’illusion d’une fin de l’histoire, qui devait consacrer le triomphe de la démocratie libérale dans le monde. Elle reposait sur des faux-semblants auxquels contribuait l’Afrique. Au tournant des années 1980 et 1990, la conjonction de facteurs internationaux et nationaux conduisait de nombreux pays africains francophones à organiser des Conférences nationales, préalables à l’ouverture du jeu démocratique. En 1991, le Bénin et la Zambie sont sortis d’une longue période de dictature en organisant leurs premières élections multipartites, qui consacrèrent la victoire de l’opposition. L’Afrique du Sud s’est, elle, libérée du joug de l’apartheid à la faveur d’une transition négociée qui aboutit à l’élection de Nelson Mandela. Mais en Afrique comme ailleurs, la victoire idéologique de la démocratie et du libéralisme n’a pas eu lieu. L’histoire de la démocratie y a connu succès, résistances, avancées et involutions.

Démocratie formelle contre démocratie réelle

Aujourd’hui, en dehors des périodes de conflits civils, tous les pays africains, à l’exception de l’Érythrée et du Swaziland, organisent régulièrement des élections, et se prévalent, du moins dans les textes ou dans les discours, de respecter le cadre normatif de la démocratie. Toutefois, la question de la démocratie en Afrique est souvent victime d’un double réductionnisme : elle est réduite à la dimension électorale – cette dimension étant elle-même réduite au fait de savoir si les élections sont libres, transparentes et régulières. Pour les chancelleries occidentales, la tenue d’élections satisfaisant à ces critères suffit pour décerner un brevet de démocratie. Cette vision réductrice de la démocratie néglige les aspects fondamentaux que sont l’environnement institutionnel (neutralité politique des institutions, état de droit réel et pas seulement théorique, etc.) et, plus généralement, la situation du marché politique (comportements et structures politiques, inclusivité de la citoyenneté, offre politique réelle, rapports de force politiques, etc.).

L’exemple mauritanien montre qu’au-delà de l’exercice électoral, une compréhension fine du fonctionnement d’un système politique dominant, et de sa capacité de résilience dans le temps, sont nécessaires pour qualifier la nature d’un régime. Un des principaux acteurs de la promotion de la démocratie sur le continent africain, l’Union européenne (UE), a fini par prendre en compte la qualité de l’environnement institutionnel dans ses opérations d’observation électorale et ses programmes d’assistance. Mais elle est encore loin d’évaluer l’état du marché politique. Or, si l’on aborde la question de la démocratie au-delà de la perspective classique des élections et des institutions, force est de reconnaître que, depuis dix ans, la tendance de fond est celle d’un retour de l’autoritarisme, qui prend la forme de coups d’État constitutionnels et d’une régression des libertés politiques.

Symboles du retour de formes d’autoritarisme sur le continent, deux pays hier cités comme des démocraties stables, la Tanzanie et la Zambie, connaissent actuellement une régression rapide et inattendue des libertés publiques. Dans ces deux pays le climat politique s’y dégrade, alors que les opposants n’étaient plus harcelés et arrêtés par la police, et que la culture démocratique semblait solidement enracinée depuis l’avènement du multipartisme à la fin du XXe siècle. La Zambie avait fait partie des premiers pays africains à inclure dans sa Constitution la limitation à deux des mandats présidentiels ; et la Tanzanie a longtemps été perçue comme une démocratie exemplaire en Afrique de l’Est. Cependant, les élections de John Magufuli en Tanzanie et d’Edgar Lungu en Zambie en 2015 ont abouti à des virages autoritaires. Ces pouvoirs présidentiels font preuve d’une intolérance à la critique, et utilisent les institutions d’État pour réprimer ouvertement l’opposition. Alors que les prochaines élections doivent avoir lieu en 2020 en Tanzanie, un député du parti au pouvoir vient de suggérer de ne pas organiser de scrutin et de simplement reconduire le président. Sa justification est empreinte du discours habituel des dictatures : le développement est plus important que les élections.

Le développement est plus important que les élections

La partie la plus visible de la vague autoritariste est la série de révisions constitutionnelles qui ont pour but de prolonger les pouvoirs présidentiels en place. Depuis les années 1990, de nombreux États ont inscrit dans leur Constitution une clause limitant à deux le nombre de mandats pour un même président et/ou imposant des limites d’âge. Mais cette règle constitutionnelle a souvent été remise en cause par des dirigeants refusant de s’y soumettre pour garder leur accès à des ressources matérielles et symboliques, ou éviter des poursuites judiciaires. Les suppressions de la limitation du nombre des mandats présidentiels s’apparentent souvent à de véritables coups d’État constitutionnels.

Le président namibien Sam Nujoma a initié cette tendance en 1998, suivi de Gnassingbé Eyadema au Togo en 2002. En 2003, c’est Omar Bongo, président du Gabon, qui fit de même pour pouvoir se présenter pour un sixième mandat. Dans les années qui suivirent, la tendance s’est confirmée, et on assiste, depuis le début du XXIe siècle, à une banalisation de la révision ou de la suppression de cette clause par voie parlementaire ou référendaire, pour permettre aux dirigeants de se maintenir au pouvoir : Cameroun (2008), Djibouti (2011), Congo-Brazzaville (2015), Rwanda (2017), Tchad (2018). Les régimes guinéen et ivoirien risquent de rejoindre cette liste. En Guinée-Conakry, le président Alpha Condé, dont le second mandat arrive à terme en 2020, semble lui aussi prêt à emprunter cette voie, tandis que son collègue ivoirien Alassane Ouattara, dont le mandat arrive aussi à terme en 2020, se déclare encore indécis. Au Sénégal en 2012, au Burundi en 2015, en Zambie en 2018, les présidents en exercice ont obtenu une interprétation juridique favorable de la Constitution qui leur permet de se représenter pour un troisième mandat. En Ouganda, le président Museveni, qui a pris le pouvoir en 1986, a réussi à supprimer à la fois la limitation des mandats en 2006 et la limite d’âge pour la présidence en 2018. Ces modifications ou interprétations constitutionnelles pour maintenir un président en place révèlent que les institutions (parlements, cours constitutionnelles, commissions électorales…) sont aux ordres du pouvoir, et que les principes démocratiques ancrés dans les Constitutions sont loin d’être intouchables.

Cette tentation de jouer les prolongations est particulièrement affirmée et préoccupante dans les régimes où le problème de la succession se fait pressant du fait de l’âge des dirigeants. En 2019, trois chefs d’État sont au pouvoir depuis plus de trois décennies (Teodoro Obiang Nguema Mbasogo en Guinée équatoriale, Paul Biya au Cameroun, Yoweri Museveni en Ouganda), et plus d’une dizaine d’autres depuis plus de dix ans. Au Cameroun, au Congo-Brazzaville, en Ouganda ou en Guinée équatoriale, la question de la succession reste taboue en dépit de l’âge avancé des présidents (Paul Biya 85 ans, Denis Sassou-Nguesso 75 ans, Yoweri Museveni 74 ans et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo 76 ans). Depuis octobre 2018, la question se pose également pour le président du Gabon Ali Bongo. Victime d’un accident vasculaire cérébral, il a été absent de son pays pour convalescence durant de longs mois, cette vacance prolongée du pouvoir donnant lieu à une tentative de putsch le 7 janvier 2019.

Ces coups d’État constitutionnels ont toutefois été contrecarrés dans certains pays. Les ambitions des présidents zambien, Frederick Chiluba, en 2001 et malawite, Bakili Muluzi, en 2003, de supprimer la limitation du nombre des mandats présidentiels ont été abandonnées après le ralliement de députés majoritaires aux revendications de l’opposition et des groupes de la société civile. En 2006, le Sénat nigérian avait rejeté un amendement proposé par le président Olusegun Obasanjo qui lui aurait ouvert la voie d’un troisième mandat. Au Burkina Faso, la tentative de prolongation du pouvoir présidentiel s’est heurtée à une mobilisation populaire massive en 2014, qui a contraint le président à quitter le pouvoir. Enfin, au Sénégal, les électeurs se sont opposés à un troisième mandat du président Abdoulaye Wade en 2012.

La domination de régimes hybrides

En Afrique subsaharienne, quelques régimes démocratiques (notamment au Bénin, au Ghana, en Afrique du Sud ou au Sénégal) coexistent avec des régimes dynastiques, « d’hommes forts », ou de « partis dominants », entre démocratie idéal-typique et junte militaire. Qualifiés de régimes hybrides ou de « démocratures », ils combinent Constitutions démocratiques et comportements autoritaires. Les degrés de répression politique sont, dans ces régimes, très variables, mais ils se caractérisent tous par un fort déséquilibre des rapports de force politiques.

Les régimes dynastiques et « d’hommes forts » ressemblent à des monarchies déguisées en républiques, et sont particulièrement nombreux en Afrique centrale. Dans les premiers, une famille monopolise le pouvoir politique – parfois depuis l’indépendance, comme au Togo, au Gabon, en Guinée équatoriale – et traite le pays comme sa propriété privée. Dans les seconds, le pouvoir s’incarne dans un « homme fort » (Yoweri Museveni, Paul Kagamé, Idriss Déby, Pierre Nkurunziza, etc.), qui « tient » certains leviers stratégiques (services de sécurité, groupes ethno-régionaux, milieux d’affaires, appuis de puissances étrangères, etc.). La longévité au pouvoir dépend dès lors de la capacité à maintenir ou à adapter ces soutiens stratégiques au fil des évolutions du contexte national et international.

Ces deux types de régime ont en commun d’organiser des élections largement frauduleuses, taillées sur mesure pour les présidents en poste. Il est ainsi courant que les dirigeants s’approprient les moyens et ressources de l’État pour s’assurer une victoire électorale. Les missions d’observation des élections, les partis d’opposition et les organisations de la société civile développent des savoirs et des pratiques permettant de limiter la fraude, mais nombre d’élections sont encore entachées d’irrégularités importantes, remettant en cause leur crédibilité. Les régimes rivalisent parfois d’ingénierie ou de cynisme pour orienter les résultats en leur faveur. En République démocratique du Congo (RDC), le président Joseph Kabila est ainsi parvenu à préserver son influence en truquant l’élection présidentielle en faveur d’un candidat de l’opposition, Félix Tshisekedi. Contraint de ne pas se présenter par les dispositions constitutionnelles, mais incapable de faire élire – même par la fraude – son dauphin du fait de son impopularité, Joseph Kabila s’est résigné à orienter les résultats pour assurer la victoire d’un politicien de l’opposition qu’il espère manipulable, et pour garder la possibilité de gouverner dans l’ombre. L’absence de réactions, aussi bien occidentales qu’africaines, est révélatrice du recul des ambitions démocratiques sur la scène internationale. […]

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Democracy Demotion

Foreign Affairs - Wed, 05/06/2019 - 19:22
The United States must go back to leading efforts to promote democracy abroad. But it must begin at home, by fixing its own broken system.

Carte blanche aux incendiaires

Le Monde Diplomatique - Wed, 05/06/2019 - 18:19
Même si notre armée commet « un massacre de masse » au Liban, les Etats- Unis continueront à nous soutenir, a affirmé l'ambassadeur israélien à Washington, M. Dani Ayalon. Le gouvernement de M. Ehoud Olmert dispose en effet du soutien total de l'administration de M. George W. Bush. L'objectif est clair (...) / , , , , , , , , , , , , , , , - 2006/08 Refuser la fatalité

Travailleurs nord-coréens pour enfer russe

Le Monde Diplomatique - Wed, 05/06/2019 - 16:19
Au cours de multiples célébrations, la Corée du Nord a fêté « dans la liesse populaire », le 16 février, le 64e anniversaire de son « Cher Leader » Kim Jong-il. Le pays n'en demeure pas moins en proie à un désastre économique, et sa population reste régulièrement victime de pénuries. Au point que, pour (...) / , , , , - 2006/04 Bras de fer

American Foreign Policy Adrift

Foreign Affairs - Wed, 05/06/2019 - 14:20
Mike Pompeo has outlined a foreign policy based on realism and a careful articulation of American interests. Unfortunately, the policies of Trump and his administration bear little resemblance to those outlined by Pompeo.

PE 2/2019 en librairie !

Politique étrangère (IFRI) - Wed, 05/06/2019 - 11:19

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 2/2019) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet à la démocratie en Afrique et un Contrechamps sur le G7. Comme à chaque nouveau numéro, de nombreux autres articles viennent éclairer l’actualité : la guerre au Yémen, le Brésil de Jair Bolsonaro, le djihadisme au Sahel après la chute de Daech, la révolution numérique

La démocratie est un produit complexe, qui articule un cadre juridique et une base sociale lui permettant de s’enraciner. Loin des naïves espérances des années 1990, les expériences de plusieurs pays d’Afrique décrivent un chemin qui demeure, à des degrés divers, chaotique : en Mauritanie, en République démocratique du Congo, en Centrafrique ou au Nigeria par exemple… Le dossier de Politique étrangère rappelle que la mise en place d’institutions supposées permettre la démocratie n’est qu’un signe, un prélude. Les avancées, sur le terrain, devront beaucoup plus aux sociétés qu’aux intervenants extérieurs, quelle que soit la bonne volonté de ces derniers. Le constat, une fois de plus, devrait inciter ces intervenants à redéfinir des politiques prenant mieux en compte des conditions politiques locales.

Sur une scène internationale où la revendication de puissance se fait plus bruyante, quelle place occupe le G7, que préside cette année Paris ? Reste-il pertinent, seul forum brassant les grands problèmes du monde, des politiques économiques au statut des femmes, en passant par la sauvegarde des océans ? Témoigne-t-il seulement de la volonté de voir perdurer un Occident divisé et isolé dans un monde qui le nie ? La rubrique Contrechamps confronte une vision canadienne – le Canada a présidé le G7 en 2018 –, et une vision russe – la Russie a été exclue du G8 en 2014… Bonne occasion de réfléchir sur la conception qu’a Moscou de ses propres intérêts, et sur la nouvelle hiérarchie des puissances.

* * *

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Tiananmen, aux origines du néolibéralisme en Chine

Le Monde Diplomatique - Tue, 04/06/2019 - 18:18
La répression du mouvement de 1989, place Tiananmen, a marqué un tournant dans l'histoire chinoise. Cette mobilisation abusivement réduite par les commentateurs à une protestation estudiantine et libérale a touché de bien plus vastes couches de la population, porteuses d'une double revendication (...) / , , , , , , , - 2002/04 Puissance nue

Bangladeshi Hindu rights activist: “Prime Minister Modi, please help your Hindu brethren!”

Foreign Policy Blogs - Tue, 04/06/2019 - 16:23

I especially call upon Prime Minister Narendra Modi of India, whom we share the same faith with, to help out his Hindu brethren, who are being left destitute,” Hindu human rights activist Shipan Kumer Basu declared.

In Bangladesh, Pakistan and Sri Lanka following the Easter bombings, the plight of Hindus is rapidly deteriorating.  In Pakistan in recent days, Islamist mobs burned to the ground several shops, homes and religious centers belonging to Hindus.  The excuse for this crime that was given was that a Hindu doctor allegedly burned a Quran.  However, that doctor was arrested and this still did not stop the Islamist mobs from attacking the local Hindu community. 

In Sri Lanka, a number of Buddhist and Hindu women who were seeking C-sections found out that a Muslim doctor had removed their entire uterus without their consent.  According to the World Hindu Struggle Committee, the Muslim doctor in Sri Lanka was likely motivated by radical Islamist ideology.  They claim that he sought to sterilize the non-Muslim women so they would be unable to have children.   The Muslim doctor is presently in custody.  

And in Bangladesh, a Hindu school teacher was beaten up by two Islamists and a Hindu woman was kidnapped together with her 5-year-old son in recent days.  Incidents like this occur on a daily basis within Bangladesh.   In the wake of these developments, Shipan Kumer Basu, the President of the World Hindu Struggle Committee, stated in an exclusive interview: “The plight of Hindus in Bangladesh is getting worse by the day.  Sheikh Hasina’s government is literally looting Hindu property so that she can ethnically cleanse them from the country.  Sadly, the international community is turning a blind eye to this.”  

According to Basu, under the Pakistani occupation, Hindu property in Bangladesh was declared to be enemy property after the country obtained independence.  However, under Bangladeshi rule, these lands got the name vested property.”  He added: “A Bangladeshi government official said that vested property is not government property.  The government claims that it is merely the custodian of these assets.  However, in reality, this is nothing more than an excuse.  The real aim of the Bangladeshi government is to hand Hindu property over to the Muslims and to leave the Hindu community with nothing.”     

“I ask that the Israeli, American, British, German and Indian governments help the Hindus in Bangladesh, Pakistan and Sri Lanka,” Basu declared in conclusion.”  “I especially call upon Prime Minister Narendra Modi of India, whom we share the same faith with, to help out his Hindu brethren, who are being left destitute.  I ask that you intervene quickly so that we can have a new democratic government, which will replace Sheikh Hasina’s authoritarian rule, thus allowing the Hindus and other minority groups to thrive once again.”

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Invasion de la charité privée

Le Monde Diplomatique - Tue, 04/06/2019 - 16:17
Une annonce récente parmi tant d'autres : la restauration de la première partie de la galerie des Glaces à Versailles est achevée. On la doit à la générosité de l'entreprise de travaux publics Vinci. Son directeur de la communication explique à France 2 que sa société est fière d'avoir « offert » à la (...) / , , , , - 2006/04 Bras de fer

Guerre au Yémen : an V

Politique étrangère (IFRI) - Tue, 04/06/2019 - 10:35

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir l’article du numéro d’été 2019 (n° 2/2019) – disponible dès demain – que vous avez choisi d'(é)lire : « Guerre au Yémen : an V », écrit par François Frison-Roche, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

Les divers conflits qui se déroulent au Yémen sont entrés depuis mars 2019 dans leur cinquième année. La lenteur des négociations entamées par le nouveau représentant spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), le Britannique Martin Griffiths, montre toute la complexité de ce dossier, que la communauté internationale a laissé dériver dès l’origine. Il n’est pas certain que le format actuel des discussions – gouvernement « légitime »/« rebelles » houthis –, repris lors des accords
de Stockholm (6-13 décembre 2018), puisse apporter un début de réponse pérenne à cette guerre, tant la situation a évolué en quelques années. D’autres acteurs, qu’il serait illusoire de vouloir ignorer ou dissimuler, ont émergé, et on peut se demander si l’appréciation onusienne de la situation ne ressortit pas à la fiction.

Cette tentative de résolution des conflits yéménites s’inscrit en effet dans un environnement régional de plus en plus large et de plus en plus instable. Il ne concerne plus seulement le Proche-Orient, mais glisse inexorablement vers le sud de la Péninsule arabique et la région de la mer Rouge. Malgré certaines apparences rassurantes et trompeuses, l’équilibre des régimes de certains pays de cette zone pourrait basculer du fait de leur fragilité intérieure, politique ou économique (Arabie Saoudite, Iran, sultanat d’Oman). Il en va de même pour plusieurs pays de la Corne de l’Afrique, certains largement « faillis » (Somalie), d’autres de plus en plus fragiles (Djibouti, Kenya), et les
« bonnes nouvelles » venant de la récente réconciliation entre l’Éthiopie et l’Érythrée
ne doivent pas faire illusion concernant les autres pays des bords de la mer Rouge. Le président soudanais Omar el-Béchir vient de tomber du fait de la contestation de sa dictature, et le régime militaire égyptien peine à contenir le terrorisme.

La « communauté internationale » aura du mal à proposer dans un avenir proche des solutions équitables à des dirigeants souvent autocrates, dictateurs, voire criminels. La gravité du dossier yéménite, qui ne se limite pas à une catastrophe humanitaire, serait-elle de nature à annoncer d’autres conflits dans la région ? La pauvreté endémique de l’immense majorité des populations concernées fournit un terreau idéal aux organisations terroristes (Al-Qaïda, Daech) et autres islamistes radicaux qui, au nom d’un changement fantasmé, instrumentalisent la religion pour mieux assouvir leur volonté d’hégémonie. Le traitement de la gangrène du terrorisme islamique, qui se répand, peut-il se limiter à des
assassinats ciblés par drones interposés, comme c’est le cas en Somalie et au Yémen ?

Sur le terrain yéménite, il faut distinguer la situation politique intérieure – de plus en plus fragmentée – et la situation militaire – très éclatée. En ce qui concerne la première, on voit que le pays s’enfonce toujours plus dans un chaos qu’une situation humanitaire effrayante et durable ne pourra qu’aggraver. Quant à la seconde, on ne peut que constater que les forces de la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite, largement supérieures à l’aune de la qualité des matériels militaires engagés, n’ont pas réussi à venir à bout de ces rebelles houthis qui savent que leur adversaire désigné – le « gouvernement légitime » yéménite – n’est finalement que peu représentatif, et promeut souvent des intérêts étrangers.

Un environnement régional déstructuré

Les conflits yéménites sont révélateurs d’un contexte régional en profonde mutation. Sur une complexité intérieure manifeste sont venus se greffer des conflits par procuration entre puissances régionales concurrentes, sur les plans politique, militaire et confessionnel. Le jeu des alliances a également entraîné l’implication plus ou moins forte de pays riverains. Quant aux grandes puissances – notamment les cinq membres permanents (P5) du Conseil de sécurité des Nations unies –, si elles ont toujours souligné que la solution au Yémen ne pouvait être que politique, elles se sont laissé piéger dans l’engrenage des dynamiques conflictuelles.

L’arrivée au pouvoir fin janvier 2015 du roi Salmane et de son fils le prince héritier Mohammed (dit MBS) coïncide avec l’implication de l’Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis (EAU) dans les conflits internes yéménites, à travers une coalition principalement arabo-sunnite mise en place pour rétablir dans ses fonctions, par la force et à sa demande, le président Abd Rabbo Mansour Hadi, chassé du pouvoir par les rebelles houthis alliés aux troupes restées fidèles à l’ancien président Ali Abdallah Saleh.

L’Arabie Saoudite s’est surtout sentie menacée par l’autre puissance régionale, l’Iran, qui négociait à l’époque le Plan d’action global commun (PAGC, ou JCPOA selon son acronyme anglais) sur son programme nucléaire, signé à Vienne le 14 juillet 2015 et
avalisé par les P5 et l’Allemagne (P5+1), ainsi que par l’Union européenne (UE). Riyad et les EAU, État petit par la taille mais puissant par sa capacité financière et militaire, ont voulu administrer une démonstration de force en utilisant le Yémen comme champ d’expérimentation, au prétexte que les « rebelles houthis », d’obédience chiite (zaydite), seraient soutenus par l’Iran. […]

Lisez le texte dans son intégralité ici.

Découvrez le sommaire du nouveau numéro de Politique étrangère ici.

Révolutions en trompe-l'œil à l'Est

Le Monde Diplomatique - Mon, 03/06/2019 - 18:16
Moins d'un an après la « révolution orange », ses leaders se déchirent : le 8 septembre, en Ukraine, le président Viktor Iouchtchenko a démis le premier ministre Ioulia Timochenko, sur fond de luttes de clans et de corruption. / Europe de l'Est, Géorgie, Kirghizstan, Ukraine, Criminalité financière, (...) / , , , , , , , , , , , - 2005/10 Avis de tempêtes

Hollywood à l'ère de la production globalisée

Le Monde Diplomatique - Mon, 03/06/2019 - 16:16
Si l'Amérique a pu bâtir la plus puissante des industries cinématographiques, c'est que les producteurs de Hollywood avaient toujours su calquer leurs méthodes de production sur le modèle économique dominant, et adopter les recettes de la mondialisation. Or, depuis le début de l'année, les Américains (...) / , , , , , , , , - 2005/08 Le temps des utopistes

Les promesses du «<small class="fine"> </small>non<small class="fine"> </small>» au traité constitutionnel européen

Le Monde Diplomatique - Sun, 02/06/2019 - 16:14
En disant « non » au traité constitutionnel, la majorité des Français ont aussi dit « oui » à des changements profonds, dans leur pays comme à l'échelle de toute l'Europe. Voici de premières pistes pour les débats à venir. Comme par effraction, les peuples ont pénétré le débat européen : le 29 mai 2005, les (...) / , , , , , , - 2005/06 Lame de fond

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