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Afrique

Assemblée nationale : vingt quatre députés suppléants valident leur mandat

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/01/2021 - 19:19

La VIIIe législature continue son chemin. Après son ouverture le 28 décembre 2020 et la validation des mandats des 127 élus nationaux des législatives du 22 novembre 2020, c'est le tour des suppléants de prendre place à l'hémicycle. Leur mandat a été validé ce 22 janvier 2021 au cours d'une plénière.

Sous la présidence de Bala Sakandé, 24 députés suppléants, vêtus des écharpes aux couleurs nationales, ont pris leur siège au parlement. Ils siègent désormais comme parlementaires de la VIIIe législature. On enregistre dix suppléantes et quatorze suppléants.

Ainsi, la VIIIe législature enregistre au total dix neuf femmes. Ce qui fait au total 15% de femmes au parlement burkinabè sur les 127 élus nationaux.
On se souvient encore que la VIIe législature avait débuté le 30 décembre 2015 avec 13 femmes pour finir avec dix huit à la fin de la mandature, le 23 décembre 2020.

Les suppléants remplacent 24 élus titulaires qui ont décidé de céder leurs sièges pour deux raisons. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

E.K.S
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Kasaï : trafic perturbé par l’effondrement du pont Lubao

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 22/01/2021 - 17:51


La circulation entre les territoires d’Ilebo et Luebo dans la province du Kasaï est compliquée depuis plusieurs semaines à la suite de l’effondrement d’une partie du pont jeté sur la rivière Lubao. L’ouvrage, inauguré il y a environ deux ans, permettait le passage des engins roulant transportant des biens de consommation vers les grandes agglomérations du secteur.

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Décès de l'abbé Rodrigue Sanon : Le président Kaboré présente ses condoléances

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/01/2021 - 17:45

C'est avec consternation que le président du Faso, sur sa page Facebook, dit avoir appris la mort tragique de l'abbé Rodrigue Sanon, curé le paroisse Notre Dame de Soubakaniedougou, dont le corps sans vie a été retrouvé jeudi 21 janvier 2021.

Il a exprimé sa compassion à l'Eglise catholique, à sa communauté diocésaine ainsi qu'à sa famille.

C'est avec consternation que j'ai appris la mort de l'Abbé Rodrigue Sanon, dont le corps sans vie à été retrouvé ce...

Publiée par Roch M.C. Kabore sur Vendredi 22 janvier 2021

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Bukavu : deux morts après la pluie dans la commune d’Ibanda

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 22/01/2021 - 15:06


Les pluies ont encore fait des dégâts pendant la nuit de jeudi à vendredi 22 janvier dans la commune d’Ibanda à Bukavu. Le bilan, dressé par le chef du quartier Ndendere, fait état de deux morts, trois blessés et d’importants dégâts matériels.

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RDC-Coronavirus : les études universitaires doivent reprendre dans 13 provinces

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 22/01/2021 - 14:54


Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Thomas Luhaka, a, dans une circulaire signée jeudi 21 janvier, annoncé les dispositions prises pour la reprise d’activités académiques pendant cette période marquée par la deuxième vague de la maladie à Coronavirus.

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Ministère de la santé : Dr Arouna Louré interpelle le Pr Charlemagne Ouédraogo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/01/2021 - 13:00

Connu pour ses prises de position courageuses sur le fonctionnement du système de santé dans notre pays, Dr Arouna Louré interpelle ici le nouveau ministre de la santé sur les conditions de réussite de sa mission.

Excellence Monsieur le ministre de la santé,

Au vu de mes prises de position parfois radicales, je me permets de vous adresser ces quelques pistes de réflexions qui englobent l'essentiel de mes propositions vis-à-vis de notre système de soins, et par-delà, de notre système de santé.

Je vous sais homme doué d'une certaine forme de management mais surtout un homme à l'écoute et particulièrement à l'écoute de la jeunesse. J'ose croire que vous sauriez mettre au profit de votre nouvelle mission cette compétence pour le bonheur de la santé de nos populations.

Monsieur le ministre de la santé,

Avant tout propos, je me permets de vous féliciter pour votre nomination. Plus qu'une simple félicitation, je vous présente là tous mes encouragements pour relever les défis qui se présentent à votre ministère dans un contexte international dominé par la maladie à coronavirus. Vous allez devoir trouver les moyens pour parer au mieux à cette pandémie de la Covid-19, sans oublier également les autres problèmes de santé de notre population qui sont aussi réels et pressants.

Permettez-moi de vous mettre en garde vis-à-vis de quelques erreurs humaines (dont certains ont payé le prix) qui pourraient anéantir tous vos efforts futurs si vous les commettez dès le départ.

Ne gérez pas votre ministère comme on gère un service médical spécialisé, mais plutôt comme on gère une grosse entreprise. De même, le poste de ministre n'est pas le lieu de régler des comptes personnels ni celui de faire un quelconque profit financier.

A cela, il faudrait que j'ajoute que vous n'êtes pas ministre pour faire plaisir à des compères ou à quelques individus, mais pour l'atteinte des objectifs de santé pour le peuple Burkinabè. La seule chose qui doit animer votre esprit est l'atteinte de ces objectifs de santé vaille que vaille. Ainsi donc monsieur le ministre, soyez disponible à l'écoute, mais ne laissez personne vous imposer quelque chose, même pas le président du Faso si cela peut vous empêcher à atteindre vos résultats.

Monsieur le ministre,

Comme je l'ai toujours cru, les ressources humaines sont la pierre angulaire de toute entreprise. Partant de là, les premières réformes devront porter sur ce volet de notre système de santé. Nous avons besoin d'une ressource humaine de qualité. Vous verrez que je parle peu de la quantité, certes cela sera nécessaire, mais je peux vous garantir qu'avec une ressource humaine de qualité, même peu, elle pourra relever des défis incroyables qu'un nombre pléthorique ne pourra le faire.

Une ressource humaine de qualité est une ressource humaine consciente de sa tâche et qui est capable de produire le paquet minimum d'activités hebdomadaire. Aujourd'hui nous devons reformer notre système de soins de telle sorte que des postes de travail soient définis avec un minimum de paquet d'activités hebdomadaire. Tenez-vous bien, quand je dis ressources humaines, il s'agit de tout le personnel du ministère. Demandez de la réflexion et des résultats à votre personnel, notamment les différents directeurs.

‘'Le poisson pourrit par la tête'' dit-on. Ainsi certaines choses ne pourront pas s'imposer par la loi et encore moins par un décret. Cela pour dire que c'est votre rigueur au travail, votre intégrité et celle de votre entourage de travail qui imposeront le changement dans le comportement des agents de ce ministère.

Ne vous laissez pas abuser par les agences / projets tel que la CAMEG, le PROFOS, le PADS, la SOGEMAB

Excellence monsieur le ministre de la santé,

Vous conviendrez avec moi que notre système de santé n'a aucune planification holistique de développement. Nous naviguons à vue, louvoyant entre les rochers en colmatant de façon perpétuelle des brèches qui ne cessent de grandir. Notre plus grand défi sera de mettre en place quelque chose pour notre système de santé en général, mais pour notre système de soins en particulier qui aura une vision de mise en œuvre au moins sur 10 ans voire plus. Cela portera non seulement sur les ressources humaines (le nombre qu'il faut pour une activité donnée et la stratégie d'expansion dans nos différents centres), mais également sur les infrastructures et les équipements, notamment leur acquisition mais surtout la maintenance de nos appareils biomédicaux. Pour terminer avec cette idée, je vous demandereai particulièrement d'avoir un œil soutenu sur la réhabilitation de nos différents CHU, car ils se meurent ; et de ne point vous laissez abuser par les agences / projets tel que la CAMEG, le PROFOS, le PADS, la SOGEMAB, etc. affiliés à votre ministère.

Aujourd'hui les besoins pressant de notre système de santé sont d'une part la relecture de la loi portant règlementation générale de la commande publique afin de soustraire nos hôpitaux de la lourdeur administrative qui ne leur permet pas de répondre aux situations d'urgence. A cela, il faut ajouter l'urgence de la mise en œuvre effective de l'assurance maladie universelle qui permettra à nos hôpitaux de revoir le coût de leurs prestations et pouvoir avoir un budget d'investissement conséquent.

D'autre part, notre système de soins a besoin cruellement de la mise en place d'un SAMU-SMUR et d'une réorganisation de nos services d'urgence hospitalier et des évacuations sanitaires. Par ailleurs, la mutualisation des services et des biens en intra et inter hospitalier permettra d'optimiser l'offre de soins et de réduire certains coûts de fonctionnement : Monsieur le ministre, rien dans un hôpital n'est la propriété d'une personne.

Je ne saurais vous parler de tout cela et ignorer un pan combien important de notre système de santé : la santé communautaire. Avec les Partenaires techniques et financiers, vous pourriez trouver des solutions pour optimiser ce volet, de sorte à ce que nos populations puissent participer davantage aux prises de décisions qui concernent leur état de santé. Aujourd'hui avec la pandémie à coronavirus, nous avons besoin de la compréhension et de l'adhésion de nos populations aux différentes mesures de prévention.

Excellence monsieur le ministre de la santé,

Je ne saurais m'étaler davantage. Je vous souhaite beaucoup de courage pour votre mission. J'ose espérer que vous serrez bien meilleur ministre de la santé que vos prédécesseurs pour le bonheur de notre peuple.

Je vous remercie.

Dr Arouna Louré

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Mairie de Paris : Une rue porte désormais le nom de Thomas Sankara

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/01/2021 - 12:30

Dans un arrêté municipal en date du 18 janvier 2021, la maire de Paris, Anne Hidalgo attribue à la voie privée reliant la rue Jacques Prévert à la rue Houdart dans le 20e arrondissement, le nom de Thomas Sankara.

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CHAN 2020 : les Léopards quittent Douala pour Yaoundé

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 22/01/2021 - 10:20


Les Léopards ont quitté Douala, vendredi 22 janvier, pour rejoindre Yaoundé au Cameroun. La RDC y jouera son dernier match de la phase des groupes contre le Niger au stade Amadou Ahidjo.


La confrontation entre Léopards et Menah aura lieu lundi 25 janvier 2021. Avec 4 points, la RDC n’aura besoin que d’un nul pour se qualifier.

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Mali-France : Human Rights Watch demande une enquête impartiale sur une frappe française

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/01/2021 - 10:00

Une enquête crédible et impartiale est nécessaire sur la mort de 19 présumés civils à Bounti au Mali recommande Human Rights Watch.

Les gouvernements malien et français devraient mener une enquête rapide et impartiale sur la frappe aérienne française du 3 janvier 2021 dans le centre du Mali, qui a tué 19 personnes considérées par les habitants locaux comme étant des civils, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Dans un communiqué du 7 janvier, les forces armées françaises ont déclaré que l'attaque a été menée vers 15 heures par deux chasseurs Mirage 2000 qui ont lancé trois bombes sur "un groupe d'environ 40 hommes adultes", tuant une trentaine de personnes qui, selon elles, étaient des combattants islamistes armés, au nord du village de Bounti.

Une organisation non gouvernementale locale a rapporté le soir de l'attaque qu'une cérémonie de mariage à l'extérieur de Bounti avait été bombardée, tuant des civils. Le 5 janvier, la force antiterroriste française opérant au Mali a confirmé qu'elle avait effectué des frappes aériennes dans la région ce jour-là, mais a affirmé qu'il n'y avait pas de mariage et qu'elle avait visé le rassemblement d'un groupe islamiste armé qu'elle traquait depuis plusieurs jours. Trois habitants de Bounti, dont deux ont été blessés lors de l'attaque, ont déclaré à Human Rights Watch que le rassemblement était un mariage auquel assistaient de nombreux civils.

"Les graves allégations selon lesquelles des civils auraient été tués dans des frappes aériennes doivent faire l'objet d'une enquête rapide afin de déterminer la légalité des frappes au regard des lois de la guerre", a déclaré Jonathan Pedneault, chercheur auprès de la division crises et conflits à Human Rights Watch. "Les autorités maliennes et françaises ont l'obligation, en vertu du droit international, de veiller à ce qu'une enquête crédible soit menée de manière approfondie et impartiale".

Le 6 janvier, les médias français ont rapporté que la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation au Mali, MINUSMA, avait lancé sa propre enquête sur l'incident de Bounti. Le lendemain, une source du ministère malien de la Défense a déclaré aux médias turcs qu'elle menait également des enquêtes. Les forces maliennes et françaises devraient coopérer pleinement avec l'enquête en cours de la Division des droits de l'homme de la MINUSMA, notamment en fournissant les plans de vol et l'accès au site.

L'attaque aérienne française, menée par la force Barkhane, a eu lieu quelques jours après deux attaques distinctes utilisant des engins explosifs improvisés (EEI), qui ont tué au total cinq soldats français à moins de 100 kilomètres de Bounti, le 29 décembre 2020 et le 2 janvier. La zone autour de Bounti, le Cercle de Douentza dans la région de Mopti, au centre du Mali, est une zone d'opérations connue des groupes islamistes armés. Ces groupes ont commis de nombreux abus contre les civils locaux et les agents de l'État depuis 2015.

Si la déclaration des autorités françaises indique que la force Barkhane a mené les frappes à la suite d'une opération de renseignement de plusieurs jours, elle précise également que le groupe visé n'a été identifié qu'une heure avant les frappes, lorsqu'un drone aérien Reaper a "détecté une moto avec deux individus" se joignant au groupe plus important.

Selon cette déclaration, le drone a observé le rassemblement et s'est assuré qu'aucune femme ni aucun enfant n'était présent. Les forces armées françaises affirment que ces observations, couplées aux renseignements recueillis les jours précédents, étaient suffisantes pour déterminer que les hommes visés faisaient partie d'un groupe islamiste armé.

Dans une interview accordée le 10 janvier à France Inter, Florence Parly, la ministre française de l'armée, a déclaré qu'elle avait personnellement vérifié qu'il n'y avait « ni mariage, ni femme, ni enfant, qu'il s'agissait d'hommes et exclusivement d'hommes. »

Chacun des trois habitants de Bounti avec qui s'est entretenu Human Rights Watch a cependant indiqué qu'un mariage avait eu lieu et que les hommes s'étaient réunis séparément des femmes et des enfants en raison des mesures de ségrégation entre les hommes et les femmes imposées par les groupes islamistes armés actifs dans la région.

Ils ont expliqué que le mariage avait été planifié plus d'un mois auparavant et que des personnes étaient venues d'autres villes et villages pour y assister. Le mariage, que la famille avait organisé plusieurs années auparavant, était entre une jeune fille de 16 ans et un parent éloigné de 25 ans. Le mariage des enfants est légal au Mali et 54 % des filles maliennes sont mariées avant l'âge de 18 ans. Un mouton avait été abattu et préparé dans le village et les femmes étaient sur le point de livrer le repas lorsque l'attaque a eu lieu, ont déclaré les habitants.

"Soudain, nous avons entendu le bruit du jet, et tout s'est passé rapidement", a indiqué à Human Rights Watch un homme de 68 ans de Bounti. "J'ai entendu une puissante détonation, boum, puis une autre détonation. J'ai perdu conscience pendant quelques minutes et quand je me suis réveillé, mon pied saignait à cause des éclats d'obus, et tout autour de moi, il y avait des blessés et des cadavres."

Un autre homme, âgé d'une quarantaine d'années et présent sur les lieux au moment de la frappe, a déclaré que la première bombe avait explosé et tué 17 hommes, tandis que la seconde en avait blessé 9, dont 2 sont morts plus tard. "Nous voulons une enquête approfondie et une protection, parce que l'État doit éviter la confusion [entre civils et combattants] dans ses opérations," a-t-il déclaré.

Selon une déclaration de Médecins Sans Frontières (MSF), une organisation humanitaire internationale non gouvernementale, la plupart des huit hommes qu'ils ont traités étaient des personnes âgées. Le 5 janvier, une ambulance arborant le logo de MSF et transportant trois survivants gravement blessés a été retenue de force pendant plusieurs heures par des hommes armés non identifiés, ce qui a entraîné la mort de l'un des patients.

Un témoin a rapporté que le 15 janvier, les forces de sécurité maliennes ont arrêté à l'hôpital de Sévaré, une ville située à environ 200 kilomètres de Bounti, deux hommes qui avaient été blessés lors de l'attaque de Bounti.

Le droit international humanitaire, ou lois de la guerre, qui s'applique au conflit au centre du Mali, exige que toutes les attaques soient dirigées contre des cibles militaires. Bien que la présence de victimes civiles n'indique pas automatiquement une violation des lois de la guerre, les attaques ne peuvent pas être menées sans discernement ni causer des pertes civiles disproportionnées. Les forces attaquantes sont tenues de faire tout ce qui est possible pour vérifier que leurs cibles sont militaires et évaluer si les pertes civiles éventuelles sont excessives par rapport au gain militaire recherché. Les États parties à un conflit armé sont tenus d'enquêter sur les allégations crédibles de violations graves du droit de la guerre, qui peuvent constituer des crimes de guerre.

Les autorités maliennes et françaises doivent aider à l'enquête MINUSMA en fournissant aux enquêteurs les journaux de vol, les coordonnées de tous les avions opérant dans la zone ce jour-là, et les renseignements qui ont conduit à l'attaque. Les autorités maliennes devraient immédiatement assurer la protection des témoins et des victimes et ouvrir une enquête judiciaire.

Dans l'intervalle, les autorités françaises devraient enquêter sur la frappe, y compris sur le rôle joué par la chaîne de commandement. Si l'enquête détermine que la frappe est illégale, la France devrait indemniser les victimes civiles et leurs proches et envisager de réparer les dommages causés aux civils, indépendamment de toute constatation d'action illégale.

"Plus vite des enquêtes crédibles et impartiales seront mises en place et dotées des informations nécessaires, plus vite elles auront des chances de donner des résultats précis et de dissiper les doutes et les rumeurs", a déclaré M. Pedneault. "En aidant la MINUSMA à mener cette enquête et en ouvrant leurs propres enquêtes indépendantes, les gouvernements malien et français non seulement respecteront leurs obligations internationales, mais démontreront leur engagement à protéger les populations locales et à faire respecter l'État de droit".

Human Rights Watch

Mali, France : Enquête nécessaire sur une frappe française (https://www.hrw.org/fr/news/2021/01/21/mali-france-enquete-necessaire-sur-une-frappe-francaise)

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Décès de l'abbé Rodrigue Sanon : Le Premier ministre Christophe Dabiré exprime sa compassion

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/01/2021 - 09:30

Dans ce communiqué, le Premier ministre exprime sa compassion à la famille biologique et religieuse de l'abbé Rodrigue Sanon, dont le corps sans vie a été retrouvé ce jeudi 21 janvier 2021.

Message de compassion de son Excellence Monsieur le Premier ministre, suite à la mort tragique de l'abbé Rodrigue Sanou, curé de la paroisse Notre-Dame de la Paix de Soubakaniédougou.

"C'est avec une profonde indignation que j'ai appris la mort tragique de l'abbé Rodrigue Sanou, curé de la paroisse Notre-Dame de la Paix de Soubakaniédougou. Je condamne fermement cet acte barbare indigne de notre époque. J'invite les populations à la vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité. Aux familles biologique et religieuse du défunt, je témoigne ma compassion et présente mes sincères condoléances. Puisse l'âme de l'abbé Rodrigue Sanou reposer en paix" !

DCRP/Primature

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Une marche virtuelle pour demander à la CEDEAO de sauver le lait local ouest-africain dans un contexte de pandémie de COVID19

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/01/2021 - 09:30

Ceci est un communiqué d'une coalition de 55 organisations de producteurs et productrices de lait local de six pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre, membres de la campagne « Mon lait est local ». A travers une marche virtuelle, elles plaident pour une implication effective de la CEDEAO afin de sauver le lait local de l'espace communautaire.

● La filière lait ouest-africain connait une crise majeure en raison d'une concurrence déloyale des importations et de la pandémie de Covid-19.

● A la veille du Sommet Ordinaire des Chefs d'Etats de la CEDEAO, une coalition de 55 organisations de six pays interpelle les décideurs politiques pour agir en urgence en mobilisant le financement de la Stratégie Régionale de l'Offensive Lait pour la mise en œuvre de son premier Programme Prioritaire d'Investissements.

● Une « marche virtuelle » mobilise les sympathisants et les invite à signer une pétition qui a déjà recueilli plus de 36 000 signatures.

Dakar, 21 janvier 2021.

Plus de 55 organisations de producteurs et productrices de lait local de six pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre, membres de la campagne « Mon lait est local », ont marché virtuellement pour demander aux Chefs d'États de la CEDEAO, d'agir lors du Sommet Ordinaire de la CEDEAO pour sauver la filière « lait local ». La coalition demande à l'organisation régionale la mobilisation du financement pour l'offensive lait régional, notamment son Programme Prioritaire d'Investissements pour la promotion des chaînes de valeur du lait local.

La crise de la Covid-19 a entraîné une paupérisation du secteur agropastoral qui fait vivre 48 millions de personnes en Afrique de l'Ouest : « Non seulement on n'arrive pas à vendre [notre lait] comme on veut, mais on a subi d'énormes pertes. Si cette activité est arrêtée, il va de soi qu'il n'y aura plus de nourriture, ni de soins pour notre famille », déplore Alima Tall, productrice laitière au Burkina Faso.

Déjà injustement concurrencé par des importations de poudre de lait européen bénéficiant de subventions et de tarifs douaniers avantageux, le lait ouest-africain a subi les conséquences de la pandémie de Covid-19. Celle-ci a montré partout dans le monde, et notamment en Afrique, l'importance des productions locales. Alors que le commerce international et les importations sont fortement perturbés, que les transports des biens et des personnes sont ralentis, voire suspendus, que les économies nationales sont durement touchées, produire localement apparaît comme une solution évidente à court et long termes. Les productions locales permettent une autonomie vis-à-vis des importations et des crises internationales, permettent aux producteurs locaux et leurs familles de vivre de leur production, de relancer l´économie locale et de créer des emplois et enfin aux consommateurs de disposer en quantité de produits nutritifs et de qualité.

Le 23 Janvier 2021 se tiendra une importante rencontre des Chefs d'Etats d'Afrique de l'Ouest, consacrée, notamment, à la pandémie de COVID-19. Lors de cette réunion, les responsables politiques vont prendre d'importants engagements et ce serait l'occasion pour qu'ils valident la stratégie régionale et le programme prioritaire d'investissements qui proposent des mesures concrètes pour développer la filière « lait local » maintenant et pour les générations futures. La CEDEAO a fait de la filière « lait local » un de ses enjeux prioritaires pour les dix prochaines années mais force est de constater que la mise en œuvre est très lente.

La crise dans laquelle se trouve cette filière nous interpelle tous ; les acteurs de la campagne « Mon lait est local » ont donc saisi l'opportunité du Sommet Ordinaire des Chefs d'États de la CEDEAO pour demander à leurs dirigeants de financer la mise en œuvre de la stratégie et du Programme Prioritaire d'investissements de « l'offensive régionale lait ».

Ainsi, le 3 décembre dernier, la coalition a lancé simultanément sur une plateforme de réunion en ligne ainsi que via un Facebook live une « marche virtuelle », rassemblant des personnes et organisations, actrices du secteur mais aussi sympathisants, associations de consommateurs, influenceurs, médias, issus du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad. Cette mobilisation s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui sur les réseaux sociaux, avec plus de 1000 personnes atteintes, dans le but de sensibiliser mais surtout de signer une pétition et faire pression sur les États.

« Pour nous soutenir, chacun peut signer notre pétition en ligne lancée en 2018, qui vise à rassembler 55 000 signatures », a déclaré Hindatou Amadou, Coordinatrice de la Campagne Régionale « Mon lait est local ». « Déjà plus de 36 000 personnes l'ont signé, ce qui montre l'engouement de la population pour le consommer local ! Nous attendons des dirigeants de la CEDEAO des mesures rapides et efficaces, notamment le financement et la mise en œuvre du Programme Prioritaire d'Investissements pour la promotion des chaînes de valeur du lait local. Des millions de personnes sont concernées. »

NOTES AUX RÉDACTIONS :

Pétition en ligne
La Stratégie et le Programme Prioritaire d'Investissement de l'offensive lait comprennent les mesures de protection suivante :
• Relever les taxes d'importation des produits laitiers importés ;
• Prendre des mesures ciblées d'exonération de TVA sur le lait local ;
• Renforcer la transparence de marché – y compris sur les mélanges de poudres rengraissées avec des huiles végétales et par l'étiquetage sur l'origine et la teneur en lait ;
• Conditionner les investissements étrangers à des obligations de collecte de lait local ;
• Utiliser les nouvelles recettes fiscales pour soutenir le développement de la filière lait local.

Hashtag à partager : #lamarchedulaitcedeao
Facebook : www.facebook.com/monlaitestlocal

Porte-paroles :

Hindatou Amadou, APESS, Coordinatrice Régionale de la Campagne « Mon lait est local » (+226) 70 53 85 14. hindatou_amadou@yahoo.fr
Burkina : Ousmane Diallo, Oxfam. ousmane.diallo@oxfam.org
Mali : Moussa Coulibaly, CAD-Mali. mcoule@gmail.com
Mauritanie : Habsatou bal, Oxfam. habsatou.bal@oxfam.org
Niger : Daouda Hamissou, ONG Karkara. daoudahamissou@yahoo.fr
Sénégal : Babacar Séne, Journal Agropasteur. babasene402@gmail.com
Tchad : Ibrahim Mahamat Saleh, Oxfam. ibrahim.mahamat@oxfam.org

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Mali : Housseini Amion Guindo sur la transition : « Il faut plus de lisibilité et d’inclusivité »

Maliactu - Fri, 22/01/2021 - 09:29
En dépit de l’interdiction formelle de manifester, les membres du mouvement anti-français ont défié la police et les forces de maintien de l’ordre en se rendant sur le Boulevard de l’indépendance pour manifester contre la présence française au Mali. Le choix de la date n’est pas anodin car elle coïncide avec l’anniversaire de l’armée malienne.

Le colonel Malick Diaw, Président du Conseil National de Transition (CNT) qui vient d’être constitué et fait office d’organe législatif, a publié un communiqué où il relève avec « regret » de récentes déclarations contre la présence française, émanant selon lui de mouvements auxquels appartiennent des membres du CNT.

Ces déclarations « n’engagent que leurs auteurs », dit-il. Il « tient à réaffirmer le soutien et la disponibilité du CNT à l’endroit de tous les partenaires qui œuvrent au côté du Mali dans la lutte antiterroriste ».

Pour sa part, lors du traditionnel discours à la nation à la veille de la fête de l’armée, le chef de l’Etat a affirmé en ces termes : « Je voudrais renouveler la gratitude de notre pays envers la communauté internationale dont les armées sont à nos côtés et dont les soldats risquent leur vie pour la libération de notre pays », a redit mardi soir le Président de transition Bah Ndaw à l’occasion du 60e anniversaire de l’armée malienne.

Ainsi à travers ces déclarations, le Président du CNT et le chef de l’Etat ont clairement affiché leur volonté de poursuivre la collaboration avec les forces étrangères au Mali et plus particulièrement les troupes françaises, qui se trouvent aujourd’hui dans l’œil du cyclone.

La France, engagée militairement depuis 2013 au Mali, y déploie ainsi qu’au Sahel 5.100 soldats dans la force antijihadiste Barkhane. Cette présence suscite régulièrement des expressions d’animosité sur les réseaux sociaux, dans la bouche de certaines personnalités et lors de manifestations épisodiques à Bamako. Rappelons que cette manifestation n’est pas la première du genre. Sous le régime de l’ancien Président Ibrahim Boubacar Keita, à la même date, elle avait eu lieu mobilisant de nombreuses personnes et même le leader panafricain Kemi Seba qui s’était vu dans un premier temps refusé de pénétrer sur le sol malien. Ironie du sort, l’un des leaders (Adama Ben Diarra) du mouvement se trouve aujourd’hui membre du CNT, chose qui va en contradiction avec sa volonté de faire partir mordicus les troupes françaises établies au mali.

Souvenez-vous, l’émergence de sentiments anti-français, associée à des pertes françaises et aux revers infligés par les jihadistes aux armées nationales, avait poussé le président français Emmanuel Macron à réunir les dirigeants du Sahel en janvier 2020 dans le Sud-ouest de la France pour resserrer les rangs.

Situation tendue sur le Boulevard de l’indépendance.

Les autorités maliennes ont interdit, officiellement pour raisons sanitaires, la manifestation prévue ce mercredi après-midi à Bamako contre la présence de la force antijihadiste française dans le pays.

La manifestation au Boulevard de l’Indépendance, lieu symbolique de rassemblement dans le centre de la capitale malienne, “n’est pas autorisée à cause des mesures de lutte contre la Covid-19”, a déclaré mercredi à l’AFP Daniel Dembélé, Directeur de cabinet du gouverneur de Bamako. Malgré l’interdiction émise par les services compétents, plusieurs personnes se sont regroupées au centre-ville pour ensuite converger vers le boulevard, lieu mythique des manifestations.

Les forces de l’ordre, mobilisés et déployés sur le terrain n’ont pas hésité à user de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui se montraient de plus en plus agressifs. Commence alors une série de course poursuite entre policiers et manifestants, les jets de pierres et les ripostes par les gaz rendaient l’endroit très dangereux et même pour les malheureuses personnes qui habitent aux alentours et qui étaient obligées de fuir pour échapper à cette violence. Les motocyclistes pris au piège essayaient tant mieux que mal de se frayer un chemin et vite quitter les lieux.

Interrogé, un manifestant qui préfère rester sous l’anonymat raconte : « Pourquoi les militaires qui sont aujourd’hui au pouvoir veulent nous empêcher de manifester ? Qu’ils se souviennent que c’est grâce aux manifestations qu’on a mené ici contre Ibrahim Boubacar Keita qu’ils sont aujourd’hui au pouvoir. Nous avons confiance en notre armée nationale, les Famas peuvent lutter efficacement contre les groupes jihadistes, nous n’avons plus besoin des militaires français ».

Ibrahim, qui habite non loin du boulevard raconte : « Je ne suis pas manifestant, mon seul crime est d’habité non loin du lieu de la manifestation, alors ma famille et moi sommes exposés au danger liés aux gaz lacrymogène et les jets de pierres. Je lance un appel aux autorités de changer le lieu des différentes manifestations qui se tiendront les jours à venir. Je ne suis pas le seul dans cette situation ».

Un autre manifestant toujours sous le couvert de l’anonymat pour des raisons de sécurité affirme : « La France est là juste pour piller les ressources du Mali. Comment expliquer qu’avec tous les moyens qu’elle dispose, la France ne parvient pas à éradiquer une bonne fois pour tous les différents groupes armés ? Elle fait durer cette guerre pour mieux servir leur gouvernement. Nous disons non à cela et c’est la principale raison qui m’a motivé à venir manifester pendant ce grand jour pour notre armée ».

Retour au calme

Après les courses poursuites et les altercations qui ont débuté depuis 14 heures, la capitale malienne retrouve le calme peu après 16 heures. Les manifestants n’ayant pas obtenu gain de cause et dispersés par la police nationale n’ont eu d’autre choix que de rentrer chez eux. Mais nombreux sont ceux qui murmurent qu’ils décideront d’un autre jour pour revenir à la charge. Le boulevard se vide progressivement des policiers qui y étaient déployés et la circulation a repris peu à peu son cours. Reste à nettoyer et effacer toute trace de violence du jour qui restera encré dans notre histoire comme fête de l’armée mais aussi comme jour choisi pour mener une lutte pour le départ de la France.

Ahmadou Sékou Kanta

Source: L’Observatoire

Categories: Afrique

Mali : Assises nationales sur le coton : Pour contribuer à la relance de la culture cotonnière

Maliactu - Fri, 22/01/2021 - 09:28
Résoudre les crises récurrentes de la filière coton, la rendre résiliente, compétitive, rentable, durable et promouvoir la bonne gouvernance dans le secteur du monde rural, le ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, Mohamed Ould Mohmoud, s’engage à tirer vers le haut cette filière précieuse. C’est ce qui explique la tenue des assises nationales sur le coton le 18 janvier dernier dans un hôtel à Bamako.

L’organisation des assises nationales sur le coton préconisée par le ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche s’inscrit dans l’axe 2 du programme d’actions du gouvernement de transition (PAG), à savoir la promotion de la bonne gouvernance. Présidée par le Premier ministre Moctar Ouane, la cérémonie de lancement des assises nationales sur le coton a mobilisé un beau monde du secteur. Il s’agit du ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, des membres du gouvernement, les représentants des partenaires techniques et financiers, le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali, le président de l’interprofession du coton et de l’union nationale des sociétés coopératives des producteurs de coton, le président directeur général de la CMDT, des banques…

Crises récurrentes

S’agissant précisément de la filière coton, selon le ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, elle est la colonne vertébrale de notre économie. « Toutefois depuis des décennies, elle est confrontée à des crises récurrentes. Tout se passe, au rythme des fréquentes contreperformances, comme si nous étions dans la fameuse spirale de la pauvreté tant décrite par les économistes », souligne-t-il.

Dans la genèse des crises que traverse la filière coton faite par le ministre, nous comprenons que« de 2000-2001 la baisse de la ristourne est passée de 40 FCFA/kg en 1989/1999 à 5 FCFA/kg en 1999/2000, avec un prix plancher de 145 FCFA/kg. L’augmentation du prix plancher à 160 FCFA/kg en 2000/2001 par l’Etat, sera jugée insuffisante. S’en est suivi le mouvement de boycott traduisant par une chute de production de 459 000 tonnes en 1999/2000 à 242 000 tonnes en 2000/2001. Une baisse de plus de 40%.

La deuxième crise de 2008-2009 résulte d’une augmentation spectaculaire sur le marché mondial du prix des principaux engrais du système coton. Le prix de cession du complexe coton est passé de 12 000 FCFA/sac en 2007/2008 à 17 210 FCFA/sac, complexe céréales de 11 000 FCFA à 16 370 FCFA/sac et l’urée de 10 275 FCFA à 17 690 FCFA/sac. Malgré l’augmentation du prix d’achat du coton par les autorités de 160 FCFA/kg en 2007/2008 à 200 FCFA/kg en 2008/2009, il y a eu un mouvement de boycott de la culture du coton. La troisième crise de 2020-2021 découle de la pandémie du Covid 19. Cette pandémie a eu un impact sur le cours de la fibre du coton qui est passé de 1013 FCFA/kg en position FOB à 772 FCFA/kg de mi-février à fin mars 2020 », a expliqué le ministre.

A en croire le ministre, la situation a eu une répercussion directe sur la détermination en avril 2020 du prix d’achat du coton au titre de la campagne 2020/2021 qui est passé de 275 FCFA/kg en 2019/2020 à 200 FCFA/Kg en 2020/2021, soit une réduction de 27%, les intrants agricoles étaient cédés au prix coûtant.

« L’annonce des prix d’achat du coton graine et de cession des intrants ainsi que les difficultés liées au renouvellement des organes du réseau coopératif ont été les facteurs déclencheurs du boycott de la culture du coton au titre de la campagne 2020/2021 », reconnait-t-il.

Répondre les questions de l’heure

Face à ces différentes crises, il s’est avéré important d’engager des réflexions stratégiques impliquant les différents acteurs à travers les présentes assises dont l’objectif général est de contribuer à la relance de la culture cotonnière en vue de la rendre résiliente pour répondre aux questions de l’heure.

Il faut rappeler que la tenue de ces assises avait été annoncée à Fana aux producteurs de coton par le ministre en décembre dernier. Le ministre avait dit que l’objectif de telle rencontre visait à résoudre tous les problèmes auxquels les producteurs étaient confrontés et sauver la CMDT et la rendre aux producteurs.

Ousmane Morba

Source : L’Observatoire

Categories: Afrique

Mali : Zone aéroportuaire de Bamako-Senou : L’eldorado des spéculateurs fonciers

Maliactu - Fri, 22/01/2021 - 09:26
La démolition des constructions illicites dans la zone dite aéroportuaire de Bamako-Senou, fait l’objet de polémiques entre le gouvernement de transition et les victimes.

Après la démolition en 1985 dans la Zone aéroportuaire, par le régime d’Alpha Oumar Konaré, dont les cictimes sont été indemnisés aujourd’hui, le même domaine aéroportuaire est au cœur d’une divergence entre les autorités de la transition et ces nouveaux occupants.

Cet espace d’une superficie de 7994 hectares fait frontière avec Niamakoro, Sirakoro Néguetana, Senou, Guana et Diallobougou .

Depuis la transition issue du putsch du 12 mars,2012, la Zone aéroportuaire de Bamako Senou ne cesse de subir des morcellement illégaux et cédés à un prix variant entre 300.000f et 500.000f, sous une notification signée par le maire du districts de Bamako, par certains élus municipaux et certains citoyens.

Il ressort de plusieurs sources locales, que les parcelles ainsi morcelées sous lesquelles les notifications ont été numérotées en manuscrit ont été vendues convenablement sur un effet rétroactif entre les deux parties (acheteurs et vendeurs) avant de les construire en Immeubles, des Bâtiments, des Boulangeries et même des écoles privées.

Il ressort de plusieurs investigations qu’une partie de cet endroit, du côté Sirakoro Niguetana, a été morcelée et occupée à partir de l’attribution récente d’un certain nombre de parcelles aux éléments la coordination du mouvement de l’Azawad (CMA).

Sidiki Sidibé, propriétaire d’un Bâtiment dans la Zone, témoigne : « Je savais que ça va se passer comme ça, mais je suis un homme d’affaire, j’ai déjà récupéré mon argent en mettant mon Bâtiment en location.»

Certains occupants, qui ne se considèrent pas concernés de la démolition, continuent leurs constructions sur la cité.

Selon les services compétents, des piquets et des bornes ont été implantés sur une superficie de dix hectares. « Nous avons autorisé les agriculteurs et les jardiniers pour des raisons sécuritaires. Mais, pas les autres travailleurs », a indiqué Mamadou Coulibaly.

Aujourd’hui, face à une opération de démolition des constructions dite illicites dans la Zone, qui est considérée comme un acte protecteur de l’aéroport de Bamako Senou, les victimes s’apprêtent à s’opposer aux autorités de transition.

Adama B. Konaté

Source: L’Observatoire

Categories: Afrique

Mali : Manifestation contre la présence de Barkhane au Mali : Altercations entre manifestants et forces de l’ordre

Maliactu - Fri, 22/01/2021 - 09:25
En dépit de l’interdiction formelle de manifester, les membres du mouvement anti-français ont défié la police et les forces de maintien de l’ordre en se rendant sur le Boulevard de l’indépendance pour manifester contre la présence française au Mali. Le choix de la date n’est pas anodin car elle coïncide avec l’anniversaire de l’armée malienne.

Le colonel Malick Diaw, Président du Conseil National de Transition (CNT) qui vient d’être constitué et fait office d’organe législatif, a publié un communiqué où il relève avec « regret » de récentes déclarations contre la présence française, émanant selon lui de mouvements auxquels appartiennent des membres du CNT.

Ces déclarations « n’engagent que leurs auteurs », dit-il. Il « tient à réaffirmer le soutien et la disponibilité du CNT à l’endroit de tous les partenaires qui œuvrent au côté du Mali dans la lutte antiterroriste ».

Pour sa part, lors du traditionnel discours à la nation à la veille de la fête de l’armée, le chef de l’Etat a affirmé en ces termes : « Je voudrais renouveler la gratitude de notre pays envers la communauté internationale dont les armées sont à nos côtés et dont les soldats risquent leur vie pour la libération de notre pays », a redit mardi soir le Président de transition Bah Ndaw à l’occasion du 60e anniversaire de l’armée malienne.

Ainsi à travers ces déclarations, le Président du CNT et le chef de l’Etat ont clairement affiché leur volonté de poursuivre la collaboration avec les forces étrangères au Mali et plus particulièrement les troupes françaises, qui se trouvent aujourd’hui dans l’œil du cyclone.

La France, engagée militairement depuis 2013 au Mali, y déploie ainsi qu’au Sahel 5.100 soldats dans la force antijihadiste Barkhane. Cette présence suscite régulièrement des expressions d’animosité sur les réseaux sociaux, dans la bouche de certaines personnalités et lors de manifestations épisodiques à Bamako. Rappelons que cette manifestation n’est pas la première du genre. Sous le régime de l’ancien Président Ibrahim Boubacar Keita, à la même date, elle avait eu lieu mobilisant de nombreuses personnes et même le leader panafricain Kemi Seba qui s’était vu dans un premier temps refusé de pénétrer sur le sol malien. Ironie du sort, l’un des leaders (Adama Ben Diarra) du mouvement se trouve aujourd’hui membre du CNT, chose qui va en contradiction avec sa volonté de faire partir mordicus les troupes françaises établies au mali.

Souvenez-vous, l’émergence de sentiments anti-français, associée à des pertes françaises et aux revers infligés par les jihadistes aux armées nationales, avait poussé le président français Emmanuel Macron à réunir les dirigeants du Sahel en janvier 2020 dans le Sud-ouest de la France pour resserrer les rangs.

Situation tendue sur le Boulevard de l’indépendance.

Les autorités maliennes ont interdit, officiellement pour raisons sanitaires, la manifestation prévue ce mercredi après-midi à Bamako contre la présence de la force antijihadiste française dans le pays.

La manifestation au Boulevard de l’Indépendance, lieu symbolique de rassemblement dans le centre de la capitale malienne, “n’est pas autorisée à cause des mesures de lutte contre la Covid-19”, a déclaré mercredi à l’AFP Daniel Dembélé, Directeur de cabinet du gouverneur de Bamako. Malgré l’interdiction émise par les services compétents, plusieurs personnes se sont regroupées au centre-ville pour ensuite converger vers le boulevard, lieu mythique des manifestations.

Les forces de l’ordre, mobilisés et déployés sur le terrain n’ont pas hésité à user de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui se montraient de plus en plus agressifs. Commence alors une série de course poursuite entre policiers et manifestants, les jets de pierres et les ripostes par les gaz rendaient l’endroit très dangereux et même pour les malheureuses personnes qui habitent aux alentours et qui étaient obligées de fuir pour échapper à cette violence. Les motocyclistes pris au piège essayaient tant mieux que mal de se frayer un chemin et vite quitter les lieux.

Interrogé, un manifestant qui préfère rester sous l’anonymat raconte : « Pourquoi les militaires qui sont aujourd’hui au pouvoir veulent nous empêcher de manifester ? Qu’ils se souviennent que c’est grâce aux manifestations qu’on a mené ici contre Ibrahim Boubacar Keita qu’ils sont aujourd’hui au pouvoir. Nous avons confiance en notre armée nationale, les Famas peuvent lutter efficacement contre les groupes jihadistes, nous n’avons plus besoin des militaires français ».

Ibrahim, qui habite non loin du boulevard raconte : « Je ne suis pas manifestant, mon seul crime est d’habité non loin du lieu de la manifestation, alors ma famille et moi sommes exposés au danger liés aux gaz lacrymogène et les jets de pierres. Je lance un appel aux autorités de changer le lieu des différentes manifestations qui se tiendront les jours à venir. Je ne suis pas le seul dans cette situation ».

Un autre manifestant toujours sous le couvert de l’anonymat pour des raisons de sécurité affirme : « La France est là juste pour piller les ressources du Mali. Comment expliquer qu’avec tous les moyens qu’elle dispose, la France ne parvient pas à éradiquer une bonne fois pour tous les différents groupes armés ? Elle fait durer cette guerre pour mieux servir leur gouvernement. Nous disons non à cela et c’est la principale raison qui m’a motivé à venir manifester pendant ce grand jour pour notre armée ».

Retour au calme

Après les courses poursuites et les altercations qui ont débuté depuis 14 heures, la capitale malienne retrouve le calme peu après 16 heures. Les manifestants n’ayant pas obtenu gain de cause et dispersés par la police nationale n’ont eu d’autre choix que de rentrer chez eux. Mais nombreux sont ceux qui murmurent qu’ils décideront d’un autre jour pour revenir à la charge. Le boulevard se vide progressivement des policiers qui y étaient déployés et la circulation a repris peu à peu son cours. Reste à nettoyer et effacer toute trace de violence du jour qui restera encré dans notre histoire comme fête de l’armée mais aussi comme jour choisi pour mener une lutte pour le départ de la France.

Ahmadou Sékou Kanta

Source: L’Observatoire

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Mali : Covid-19 : pour un accès équitable aux vaccins, « nous devons travailler ensemble »

Maliactu - Fri, 22/01/2021 - 09:23
Le Portugais Antonio Guterres Pour un accès équitable aux vaccins anti-Covid-19 dans le monde entier, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a lancé mardi 19 janvier 2021, un appel en faveur de la solidarité internationale.

Bien que commencée depuis début 2020, la pandémie de Covid-19 ne semble toujours pas prête à arrêter son carnage. Sur toute la planète, de nouveaux variants plus infectieux de la maladie font leur apparition.

Face à une telle situation épidémiologique, « nous devons travailler ensemble », selon le Chef de l’ONU, dans un message vidéo diffusé lors d’un événement organisé au Royaume-Uni sur l’accès aux vaccins.

Distribution des vaccins
En un temps record, le développement des vaccins anti-Covid-19 a permis de commencer l’année 2021 avec un sentiment d’espoir, rappelle M. Guterres.

Cependant, force est de constater que les approvisionnements de ceux-ci sont rares. Leur distribution reste également inégale. « Nous constatons une énorme différence entre les pays à revenu élevé où les vaccins parviennent rapidement et les pays les plus pauvres du monde qui n’en ont pas du tout », déplore M. Guterres qui souligne que « les fabricants et certains pays sont en train de conclure des accords bilatéraux au détriment d’une approche multilatérale, allant même jusqu’à acheter au-delà des leurs besoins ».

Selon M. Guterres, « tous les pays ont besoin de doses maintenant pour vacciner tous les agents de santé et en première ligne, au lieu que certains pays les reçoivent toutes ». Il invite à « veiller à ce que ces vaccins soient considérés comme un bien public mondial [ndlr] accessibles et abordables pour tous. »

Selon le Chef de l’ONU, l’accès équitable aux vaccins anti-Covid-19 est dans un intérêt commun. Celui-ci reste le moyen le plus rapide pour donner un nouveau souffle à l’économie mondiale tout en entamant une reprise durable.

En plus des 600 millions doses du mécanisme covax, l’union africaine a également réussi à obtenir 270 millions de doses de vaccin pour le continent auprès des laboratoires Pfizer, AstraZeneca (par l’intermédiaire du Serum Institute of India) et Johnson & Johnson. Plusieurs pays africains ont également réussi à passer des commandes individuelles afin d’entamer très prochainement des campagnes de vaccination de leur population contre cette pandémie.

Bakary Fomba

Source : Phileingora

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Mali : Visite de la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme à l’ONG Savama DCI

Maliactu - Fri, 22/01/2021 - 09:20
Mme Kadiatou Konaré Mardi 19 janvier 2021, Mme Kadiatou Konaré ministre de la Culture de l’Artisanat et du Tourisme a effectué une visite dans les locaux de l’ONG Savama sise à Baco-Djicoroni. Lors de cette visite, la ministre s’est imprégnée sur les manuscrits restaurés, les ateliers de numérisations, de restauration et de classement des manuscrits anciens.

Après cette visite, madame Kadiatou Konaré a exprimé sa satisfaction des efforts consentis par ladite ONG pour la sauvegarde ainsi que la restauration des manuscrits anciens du Mali, tout en notifiant sa disponibilité et celle de son département pour accompagner la mise en œuvre des futures activités de l’ONG Savama.
Source: Le Pays

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Mali : Caisse Nationale d’Assurance Maladie : Mahamane Baby passe le témoin au nouveau DG

Maliactu - Fri, 22/01/2021 - 09:19

La cérémonie de passation de service entre le DG sortant de la CANAM Mahamane Baby et le nouveau DG Boubacar Dembélé s’est déroulée ce mercredi 20 janvier 2021. Dans son discours, M. Mahamane Baby s’est dit très honoré pour avoir servi la CANAM et a remercié ses collaborateurs notamment le PCA Moussa Alassane Diallo tout en invitant le personnel à accompagner le nouveau DG.

Pour sa part, le nouveau DG en la personne de Boubacar Dembélé a vivement remercié le DG sortant pour tout le service rendu à la CANAM d’où il s’est engagé à continuer dans le même sens dans un esprit collégial.
Source : Le Pays

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