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Afrique

Cancer chez l'enfant : un diagnostic tôt permet un bon traitement, assure Dr Gisele Kilomba

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 16/02/2021 - 17:06


Lorsque le cancer chez l’enfant est diagnostiqué tôt et soigné, l’enfant pourra être guéri, a assuré le médecin directeur de la Clinique Ma Famille, Dr Gisèle Kilomba. Elle l’a affirmé lundi 15 février, lors de la célébration de journée internationale contre le cancer.


Dr Gisèle Kilomba, a déclaré qu'après un accouchement, un enfant doit être suivi jusqu'à l'âge de cinq ans.

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RDC : Modeste Bahati remet à Sama Lukonde le rapport de ses consultations

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 16/02/2021 - 16:48


L’informateur Modeste Bahati Lukwebo a remis ce mardi 16 février au Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde le rapport de ses consultations, élaboré à l’issue de la mission qui lui était confiée par le Président de la République afin d’identifier la majorité parlementaire.


Il a de ce fait rencontré le nouveau Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, ce même mardi 16 février, ici à Kinshasa.

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La Suède mobilise 400 millions USD pour soutenir la coopération au développement en RDC

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 16/02/2021 - 15:43


La Suède mobilise 400 millions USD pour soutenir la coopération au développement en RDC de 2021 à 2025. L’ambassadeur suédois en RDC  Henric Rasbrant l’a annoncé au cours d’une interview accordée à Radio Okapi ce mardi 16 février.


L’objectif poursuivi est de contribuer au renforcement des conditions nécessaires à une paix durable et à la consolidation de l’Etat de droit.

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G5 Sahel : Communiqué final de la 7e session ordinaire de la conférence des chefs d'État

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 16/02/2021 - 15:32

1. La 7ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État du G5 Sahel s'est tenue le 15 février 2021 à N'Djamena, en République du Tchad, sous la présidence de S.E.M. Mohamed Ould CHEIKH EL GHAZOUANI, Président de la République Islamique de Mauritanie, Président en exercice du G5 Sahel.

Étaient présents à cette Conférence les Chefs d'État ci-après :

S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, Président du Burkina Faso ;

S.E.M. Bah N'DAW, Président de la Transition de la République du Mali ;

S.E.M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger ;

Le Maréchal du Tchad Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad.

2. La Conférence a enregistré les participations ci-après :

Au titre des Chefs d'État et de Gouvernement invités :

S.E.M. Nana AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, Président en exercice de la CEDEAO ;

S.E.M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal ;

Le Général de Corps d'Armées Brahim GABIR IBRAHIM, Membre du conseil souverain de Transition du Soudan ;

S.E.M. Saad Dine EL OTMANI, Premier Ministre du Royaume du Maroc, Chef du Gouvernement ;

Au titre des pays : Emirats Arabes Unis, République de Côte d'Ivoire, Royaume d'Espagne, République Française.

Au titre des Institutions et Organisations régionales et internationales : l'Organisation des Nations Unies (ONU), l'Union africaine, la CEDEAO, l'OCI, l'OIF, l'Alliance Sahel, la BADEA, l'Institut Panafricain des Stratégies.

Sur la pandémie de Covid 19

3. Les Chefs d'État ont échangé sur la situation sanitaire de l'espace G5 Sahel relative à la pandémie de la Covid-19 et déploré les nombreuses pertes en vies humaines enregistrées dans les pays du G5 Sahel. Ils ont relevé avec gravité les conséquences sur l'ensemble des secteurs socioéconomiques et culturels des pays du G5 Sahel. Ils se sont félicités des efforts entrepris par les États pour la protection des populations et la lutte contre la propagation de la pandémie. Ils ont salué, à cet effet, l'appui considérable des partenaires du G5 Sahel tout en appelant à plus de solidarité de la Communauté internationale.

Sur la situation sécuritaire

4. Les Chefs d'État ont noté une amélioration de la situation sécuritaire dans les pays du G5 Sahel. Cette amélioration traduit la détermination des Forces de défense et de sécurité (FDS) engagées sur le terrain ainsi que la résilience croissante des populations face à la menace terroriste.

5. Les Chefs d'État ont salué les efforts des partenaires en faveur du G5 Sahel et de ses États membres. Ils ont à cet égard, souligné le rôle essentiel joué par la force BARKHANE et ont rendu un hommage appuyé aux nombreuses victimes civiles et aux soldats tombés sur le champ d'honneur de la lutte contre le terrorisme au Sahel. Ils se sont félicités de la bonne collaboration ainsi que de l'amélioration progressive de la coordination entre les FDS des pays du G5 Sahel, la Force conjointe et les forces partenaires, tout en appelant à la poursuite et à la consolidation de cette dynamique. Ils ont appelé à une meilleure coordination entre la Force conjointe du G5 Sahel et la Force Multinationale Mixte (FMM) de stabilisation du Bassin du Lac Tchad.

6. Les Chefs d'État ont salué la maturation progressive de la Force conjointe du G5 Sahel et se sont félicités des succès opérationnels enregistrés ces derniers mois, notamment à la suite des opérations d'envergure menées en coordination avec les FDS des pays membres du G5 Sahel et les forces partenaires dans les fuseaux Est (AMANE 2 / OBANNA 1-2-3), Ouest (DAREA + Planification d'une opération d'envergure) et Centre (PAGNALI 2-3 / SAMPARGA 3 / SAMA 1-2). Ils ont félicité l'ensemble des acteurs pour les sacrifices consentis tout en les rassurant de leur soutien indéfectible. Ils ont particulièrement adressé leurs vives félicitations au Général Oumarou NAMATA, pour les résultats atteints à la tête de la Force conjointe du G5 Sahel.

7. Les Chefs d'État ont relevé que, malgré les progrès réalisés, les Groupes armés terroristes (GAT) constituent toujours une menace importante pour les populations sahéliennes. Ils ont exprimé des préoccupations relatives à la persistance de zones d'insécurité et à la diffusion des menaces, notamment vers le Sud du Sahel.

8. Les Chefs d'État ont accordé une attention particulière à la situation en Libye. Ils se sont félicités des progrès réalisés dans le cadre du processus de paix sous l'égide des Nations Unies et de l'Union africaine.

9. Les Chefs d'État ont réaffirmé leur détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme, à travailler à la réinstallation des populations déplacées internes et à accélérer le retour de l'État dans les zones sécurisées.

10. Les Chefs d'État se sont félicités de l'approbation, par l'Union africaine, de la requête relative à l'appui de la capacité opérationnelle de la Force conjointe pour un montant de 20 millions €, à travers la Facilité africaine de paix (APF). Ils ont adressé leurs remerciements à l'Union africaine et à l'Union européenne pour leurs appuis respectifs.

11. Les Chefs d'État ont réitéré leur appel lancé à la communauté internationale et au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour un soutien conséquent à la Force conjointe en la plaçant sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et en lui assurant un financement pérenne. Ils ont exprimé le souhait de la création d'un Bureau des Nations Unies spécialement dédié au soutien à la Force conjointe.

12. Les Chefs d'État ont remercié l'ensemble des partenaires et amis du Sahel pour leur appui constant dont la poursuite demeure capitale suivant des moyens et procédures répondant à l'urgence de la question. A cet effet, ils ont rappelé la mise en place du Fonds fiduciaire de la Force conjointe dont la gestion est assurée par un Comité de soutien sous la responsabilité du Secrétaire exécutif du G5 Sahel. Ils ont saisi cette opportunité pour renouveler leurs remerciements aux pays et institutions ayant contribué audit Fonds (Rwanda, Turquie, Emirats Arabes Unis, CEDEAO, UEMOA), et appelé à la concrétisation des annonces faites à Bruxelles en 2018.

13. Les Chefs d'État ont rappelé la pertinence du dispositif de défense et de sécurité du G5 Sahel prenant en compte (i) le renforcement des capacités des acteurs avec des structures de formation que sont le Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott, le Collège sahélien de sécurité à Bamako et l'Académie régionale de police à Koundoul (Tchad), (ii) la collecte des informations et le partage de renseignements à travers la Plateforme de coopération en matière de sécurité et le Centre de fusion des renseignements à Niamey, (iii) l'analyse stratégique et l'alerte précoce avec le Centre sahélien d'analyse des menaces et d'alerte précoce à Ouagadougou, (iv) des unités opérationnelles à travers la Force conjointe du G5 Sahel.

14. Ils se sont félicités de la mise en place de ce dispositif dont le renforcement et la rationalisation permettront d'améliorer les résultats atteints par l'organisation dans son objectif de sécurisation du Sahel. Ils ont, à cet effet, instruit les instances appropriées du G5 Sahel, notamment le Conseil des Ministres, le Comité de défense et de sécurité et le Secrétariat exécutif, à travailler dans ce sens.

15. Les Chefs d'État ont réitéré leur ferme condamnation des attaques visant les FDS, les populations civiles, les infrastructures socioéconomiques, les lieux de culte, et exprimé leur solidarité à toutes les victimes de la barbarie, de l'obscurantisme et de l'intolérance au Sahel. Ils ont réaffirmé leur attachement à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans l'espace G5 Sahel.

16. Les Chefs d'État ont décidé, sur initiative de la République Islamique de Mauritanie, de mettre en place un prix dénommé « Prix du Sahel pour la promotion de la culture de la Paix » décerné aux individus, institutions ou organismes publics, privés ou de la société civile ayant le mieux œuvré pour la prévention et la résolution des conflits et pour la culture de la paix et de la tolérance entre les communautés dans l'espace Sahel. Ils ont à cet effet instruit le Conseil des ministres et le Secrétariat exécutif de travailler à la mise en place des mécanismes de ce prix.

Sur le développement

17. Les Chefs d'État ont pris note de la situation de mise en œuvre de la Stratégie de développement et de sécurité (SDS) des pays du G5 Sahel et du Programme d'investissements prioritaires (PIP). Ils ont relevé à cet effet des progrès encourageants qui restent à améliorer en raison des fortes attentes des populations.

18. Les Chefs d'État se sont particulièrement félicités de la conclusion ou la finalisation au cours de l'année 2020, avec le Secrétariat exécutif du G5 Sahel, de projets visant la lutte contre la Covid 19, les conflits, les changements climatiques, l'autonomisation des femmes et des jeunes, la résilience des entreprises des jeunes (via l'Union des chambres de commerce du G5 Sahel). Ils ont salué les partenaires ayant contribué à la mise en place desdits projets, notamment la Banque africaine de développement, les Agences des Nations Unies basées à Rome (FIDA, PAM & FAO), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

19. Les Chefs d'État se sont également félicités de la réalisation, sur fonds propres, de l'étude de faisabilité du projet de construction du chemin de fer du G5 Sahel (le transsahélien). Ils ont rappelé que cette démarche témoigne de leur attachement à la réalisation de projets d'envergure renforçant l'intégration régionale et la création d'opportunités dans tous les domaines. Ils ont invité le Conseil des Ministres et le Secrétariat exécutif à prendre les dispositions pour donner suite au projet à travers notamment la recherche de partenariats stratégiques.

20. Les Chefs d'État ont salué les actions développées par l'Alliance Sahel dans le cadre du financement des projets de développement et particulièrement la finalisation de la conception de la Facilité G5 Sahel portée par le Ministère allemand de la coopération économique et de développement (BMZ), pour une enveloppe initiale de 50 millions €, dont le démarrage est prévu pour 2021 en accompagnement au Plan d'actions du Cadre d'actions prioritaires intégré (CAPI). Ils ont souligné la pertinence de l'initiative, sa cohérence avec les besoins des pays du G5 Sahel. Ils ont, par ailleurs, invité les autres partenaires à accompagner le processus.

21. Les Chefs d'État, tout en se félicitant de la fructueuse collaboration entre le G5 Sahel et l'ensemble de ses partenaires, ont relevé la nécessité de poursuivre les efforts de mobilisation des ressources de mise en œuvre et de suivi des projets pour plus de résultats concrets au profit des populations. Dans cette perspective, ils ont instruit le Secrétariat exécutif à l'effet d'entreprendre une évaluation de la SDS et de la première phase du PIP et de tirer toutes les leçons en vue du développement d'une nouvelle stratégie, assortie de documents opérationnels de mise en œuvre, prenant en compte les défis actuels de la région. Ils ont, par ailleurs, souligné l'importance de consacrer, dans cette dynamique, l'approche territoriale définie dans le Cadre d'Actions prioritaire intégré (CAPI) du G5 Sahel et de travailler à une bonne implication de l'ensemble des parties prenantes dans la démarche.

Sur la réforme du Secrétariat exécutif du G5 Sahel

22. Les Chefs d'État ont pris note de l'évolution du processus de réforme du Secrétariat exécutif du G5 Sahel. Ils ont réaffirmé leur volonté de consolider cet important cadre de coopération et de coordination entre les cinq pays. A cet effet, ils ont instruit le Conseil de Ministres et le Secrétariat Exécutif à accélérer la finalisation du processus de réforme entamé pour doter l'organisation d'une structure institutionnelle efficace pour la mise en œuvre de sa stratégie.

23. Les Chefs d'État, dans cette dynamique, ont adopté le principe de la révision de la Convention de création du G5 Sahel pour prendre en compte les implications issues de la réforme et instruit le Conseil des Ministres et le Secrétariat de prendre les dispositions y relatives.

Sur la Dette

24. Les Chefs d'État ont échangé sur la problématique de la Dette des pays du G5 Sahel dans un contexte d'incertitude liée à l'évolution de la crise sanitaire avec des conséquences désastreuses aux niveaux sanitaire, économique, sociale et budgétaire. Ils ont, à ce sujet, rappelé leur Déclaration du 27 avril 2020 sur la pandémie de Covid 19, faite à Nouakchott, seulement quelques mois après le déclenchement de la crise sanitaire, qui appelait à une annulation pure et simple de la dette des pays du G5 Sahel.

25. Les Chefs d'État ont salué le moratoire du service de la dette initié par le G20. Ils ont remercié les institutions et les personnalités qui contribuent fortement au plaidoyer des pays subsahariens autour de la problématique de la dette.
26. Les Chefs d'État, préoccupés quant à la capacité des pays d'Afrique subsaharienne à supporter le poids de leur dette, en raison des conséquences de la pandémie et du poids des dépenses sécuritaires, ont adopté une Déclaration sur la dette appelant à la mobilisation de toutes les parties prenantes pour une profonde restructuration de la dette des pays du G5 Sahel afin de pouvoir apporter une réponse aux attentes urgentes et légitimes de leurs populations.

Sur la situation au Mali

27. Les Chefs d'État ont salué la tenue, le 11 février 2021 à Kidal, de la cinquième réunion de haut niveau du Comité de suivi de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger. Ils ont encouragé les parties prenantes à consolider cette dynamique positive et exhorté la communauté internationale à renforcer son soutien au Mali durant cette phase de Transition afin de réaliser des progrès substantiels notamment dans le volet défense et sécurité dudit Accord.

28. Les Chefs d'État ont réaffirmé leur attachement à l'unité et à l'intégrité de la République du Mali. Ils se sont félicités de la mise en place de l'ensemble des organes de la Transition. Ils ont renouvelé leur disponibilité à accompagner le processus en cours tout en appelant de leurs vœux sa pleine réussite.

Sur les processus électoraux au Burkina Faso et au Niger

29. Les Chefs d'État ont félicité le Burkina Faso pour la bonne tenue des élections couplées présidentielles et législatives. Ils ont également félicité le Niger pour le bon déroulement du premier tour des élections générales, tout en encourageant les parties prenantes à travailler à la bonne conduite du reste du processus.
Sur la Coalition pour le Sahel

30. Les Chefs d'État se sont félicités de la mobilisation de la communauté internationale, à travers la mise en place de la Coalition pour le Sahel, suite à leurs appels répétés. Ils se sont réjouis de la tenue d'une réunion, au Sommet, de la Coalition, prévue le 16 février 2021. Ils ont salué l'opérationnalisation diligente de la Coalition tout en nourrissant l'espoir que l'engouement observé puisse se traduire par de meilleurs résultats à tous les niveaux sur le terrain.

31. Les Chefs d'État ont remercié les membres de la Coalition pour l'accueil favorable réservé à leur proposition de candidat pour le poste de Haut Représentant de la Coalition en la personne de Monsieur Adoum DJIME tout en présentant à l'intéressé leurs vives félicitations.

32. Les Chefs d'État ont renouvelé leur engagement à jouer leur partition dans le cadre des engagements pris dans la mise en œuvre des actions communes. Ils ont appelé à une synergie entre les différents mécanismes (Coalition, Alliance Sahel, P3S) et à une forte collaboration avec le Secrétariat exécutif. A cet effet, ils se sont félicités de la signature d'un Accord de partenariat entre le Secrétariat exécutif du G5 Sahel et le Secrétariat de la Coalition pour le Sahel.

33. Les Chefs d'État ont, enfin, insisté sur l'importance de la mobilisation de la Communauté internationale aux côtés des pays du Sahel et ont lancé un vibrant appel à l'implication et l'engagement de tous les partenaires.

34. Les Chefs d'État ont exprimé leur profonde gratitude au Maréchal du Tchad Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, au Gouvernement et au peuple tchadiens, pour l'hospitalité généreuse, l'accueil authentiquement africain et l'attention dont ils ont été l'objet tout au long de leur séjour à N'Djamena.

35. Les Chefs d'État ont félicité leur frère, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould CHEIKH EL GHAZOUANI, Président de la République Islamique de Mauritanie, Président en exercice sortant, pour ses efforts et les résultats remarquables obtenus durant son mandat. Il s'agit, notamment, de l'adoption du Cadre d'actions prioritaires intégré (CAPI), le lancement de la Coalition pour le Sahel, la conclusion diligente du projet de lutte contre la Covid 19 avec la BAD, les initiatives prises pour l'annulation de la dette, le soutien apporté au Mali lors de la crise socio-politique qui a conduit à la mise en place de la Transition.

36. Les Chefs d'État ont décidé que la Présidence en exercice du G5 Sahel sera assurée par le Maréchal du Tchad, Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, pour l'année 2021.

37. Les Chefs d'État ont décidé, par ailleurs, de tenir leur prochain Sommet ordinaire en février 2022, à Bamako, en République du Mali.

Fait à Ndjamena, le 15 février 2021

Pour la Conférence

S.E.M. Mohamed Ould CHEIKH EL GHAZOUANI
Président de la République Islamique de Mauritanie
Président en exercice du G5 Sahel

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Coopération au développement : La France et la Banque mondiale, premiers partenaires du Burkina en 2019 en matière d'aides bilatérale et multilatérale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 16/02/2021 - 15:30

L'aide publique au développement au Burkina Faso s'est établie à 1 549 millions de dollars US en 2019 soit 900 milliards de FCFA environ. Cette aide a été octroyée sous forme de dons pour 65,6% et de prêts pour 34,4% et a été absorbée par cinq secteurs de planification dont l'environnement ; eau et assainissement ; la santé ; la production agro-sylvo-pastorale ; le travail, l'emploi et la protection sociale, et enfin le secteur de l'éducation. Mais qui sont ces partenaires en 2019 qui ont été d'un grand appui pour le Burkina ?

En 2019, l'aide publique au développement a atteint environ 900 milliards de F CFA, contre environ 860 milliards en 2018. Le rapport de la direction générale de la coopération a fait ressortir les dix premiers bailleurs de fonds du Burkina en 2019. En première position arrive la Banque mondiale avec un portefeuille de 331,90 millions de dollars, soit 21,4% de l'aide publique obtenue par le Burkina en 2019.

Elle est suivie dans l'ordre par le Système des Nations-Unies (11,4%), l'Union européenne (11,4%), la France (6,8%), le Fonds mondial (5,9), l'Allemagne (4,8%), les Etats-Unis (4,7), la Banque islamique de développement (4,3%), le FMI (3,2%) et enfin Banque africaine de développement (3,1%). L'ensemble de ces dix premiers détiennent 77,3% des parts contributives à l'aide publique au développement, soit environ 1196,33 millions de dollars.

Les partenaires techniques et financiers sont repartis en trois catégories d'aide suivant la source de financement, dont l'aide multilatérale, l'aide bilatérale et les aides provenant des ONG/AD (Associations de développement).

L'aide multilatérale a représenté 64,5% des aides

L'aide multilatérale représente 64,5% de l'aide publique au développement en 2019 au Burkina Faso. Au premier rang se trouve naturellement la Banque mondiale, qui a apporté à elle seule dans le cadre de l'aide multilatérale, plus de 331,90 millions de dollars en 2019. Elle est suivie dans cette catégorie par le Système des Nations-Unies et l'Union européenne avec respectivement 179,58 millions de dollar et 176,24 millions de dollars d'apport.

Le top 5 des partenaires techniques et financiers multilatéraux est clôturé par le Fonds mondial et la Banque islamique de développement. Les institutions financières panafricaines et sous régionales telles la BAD et la BOAD, occupent respectivement les sixième et septième places avec des contributions qui s'élèvent à 48,74 millions de dollars pour la BAD et 25,51 millions de dollars pour la BOAD.

Au niveau de l'aide bilatérale, la France passe devant avec une contribution à hauteur de 105,55 millions de dollars en 2019. Elle est suivie de l'Allemagne (74,10$), les Etats-Unis (73,23$), la Suède (36,35$), la Suisse (29,43$), le Canada, le Danemark, le Luxembourg, la Belgique et la Banque de Chine.

Quant aux ONG, le montant total de leur contribution s'élève à 76,09 millions de dollar en 2019, contre 64,61 millions de dollars en 2018. Dans l'ordre ce sont Compassion internationale, Plan international, Catholic reliefs services (CRS), Save the children, Wateraid, Helvetas Burkina Faso, Hellen keller international et Res Publica.

L'Allemagne, le chef de file des assistances techniques

En termes d'assistance technique dans la catégorie des autres formes de coopération, le nombre a plus que doublé en 2019, s'établissant à 334 contre 159 en 2018. L'Allemagne arrive en tête avec près de la moitié des assistances techniques soit 166. Elle est suivie du Canada (78 assistances techniques), du Luxembourg (34), du Danemark (25), de l'Union européenne (16), de l'UNFPA (10), de la France (03), de l'Autriche (01) et de l'Italie (01). Les assistances techniques sont encore appelées coopération technique pure ou autonome. En 2019, sa valeur a été d'environ 15,15 millions de dollars.

La course est relancée en 2020 et 2021. Qui va le plus apporter de l'aide au Burkina ? Quels seront les nouveaux partenaires qui viendront s'ajouter ? Le rapport de 2020 est attendu dans les mois qui suivent. Avec la crise liée au covid-19 et l'insécurité qui sévit, l'aide publique en 2020 est partie pour dépasser son niveau en 2019. Fort heureusement pour l'économie burkinabè, en 2019 des 1549 millions de dollars, les dons ont représenté 65,6% de l'aide totale.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Régénération naturelle assistée (RNA) : Le Réseau MARP plaide pour sa prise en compte dans les plans communaux de développement dans le Nord

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 16/02/2021 - 15:29

Le Réseau MARP-Burkina a organisé, le jeudi 11 février 2021 à Ouahigouya, un atelier de plaidoyer et de signature des chartes sur la Régénération naturelle assistée (RNA) et la Réduction des risques de catastrophes (RRC). Ce plaidoyer mené auprès des responsables de quatre communes de la région du Nord (Gourcy, Lèba, Oula et Ouahigouya) a été suivi de la signature de chartes municipales qui contiennent des engagements des maires à intégrer la RNA et la réduction des risques de catastrophes dans les initiatives de développement local.

C'est dans la mise en œuvre du projet dénommé « les Communautés reverdissent le Sahel » que s'inscrit l'atelier de plaidoyer et de signature des chartes sur la RNA et la réduction des risques de catastrophes organisé le 11 février dernier par le Réseau MARP-Burkina. Cet atelier a permis au Réseau d'échanger avec les responsables des communes de Gourcy, de Lèba, de Ouahigouya et de Oula sur l'intérêt d'intégrer la RNA et la RRC dans les plans et projets de développement communautaire. Il vise à susciter au niveau des communes concernées, la prise de mesures politiques et budgétaires pour soutenir la RNA, la gouvernance foncière et la RRC.

Pour le président du Réseau MARP-Burkina, Mathieu Ouédraogo qui a conduit le plaidoyer, l'objectif est d'amener les conseils municipaux à pouvoir intégrer, dans leur Plans Communaux de Développement (PCD), un budget conséquent afin de soutenir les actions liées à la pratique effective de la RNA et à la RRC. Cet objectif est atteint car les responsables des quatre communes ont pris l'engagement au cours de l'atelier, à prendre en compte la RNA et la RRC dans les plans de développement communautaire. Cet engagement a été matérialisé par la signature de deux chartes des municipalités.

La signature de deux chartes municipales qui marque l'engagement des communes à prendre en compte la RNA et la RRC

S'engager pour relever le défi

Dans ces documents signés, les autorités communales se sont engagées à prendre une délibération avec leurs Conseils municipaux pour intégrer la RNA comme méthode viable de restauration de vastes étendues de terres dégradées dans les PCD et à intégrer la RRC comme une priorité dans le PCD de leur commune respective. Des mécanismes d'appui et de suivi des engagements ont été discutés au cours de l'atelier. Tous les maires ou leurs représentants présents ont relevé la pertinence du projet « les Communautés reverdissent le Sahel », financé par Both Ends/ DOB Ecologie, et salué l'initiative du plaidoyer sur la RNA et la RRC.

C'est le cas du maire de la Commune de Oula, Sidi Mohamed Sawadogo : « Je remercie le Réseau MARP Burkina pour cette très belle initiative qui consiste à la protection des sols et de l'environnement par la RNA. Si d'autres intervenants veulent le faire, qu'ils ne doutent pas de notre engagement à les accompagner. J'invite tous les maires à s'engager résolument dans cette dynamique car aujourd'hui nous sommes assaillis par des aléas climatiques ».

Y.N.

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Fiche de paie : Pourquoi le salaire des ministres n'est pas dans le débat public ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 16/02/2021 - 15:27

Il est dur de constater que, depuis 2008, le pays des hommes intègres a essayé de mettre un peu d'ordre dans les rémunérations des grands serviteurs de l'État. Non seulement cette volonté ne passe pas chez les premiers concernés mais en plus c'est une idée qui n'est pas partagée publiquement par les partis politiques et leurs militants.

Quelles sont les causes de ce refus persistant et obstiné de la majorité des ministres de se voir appliquer le décret 2008-891/PRES/PM/MEF du 31 décembre 2008 ? Alors qu'ils aiment à se présenter pour des patriotes qui viennent au gouvernement par amour de leur pays et de ses hommes et non pour les ors de la République !

Le Centre d'information, de formation et d'études sur le budget(CIFOEB) vient de mettre sur la place publique la rémunération des ministres et ses conséquences sur le budget. On peut parier que cela ne quittera pas les publications médiatiques et glissera comme de l'eau sur les costumes des ministres pour vite sécher dans l'indifférence générale. On se souvient que lors du grand débat vite avorté sur la mise à plat des salaires des fonctionnaires avec dans le viseur la suppression des fonds communs, les syndicats avaient demandé que ce débat ne concerne pas que les fonctionnaires mais la répartition des ressources de l'État en général pour voir les proportions du gâteau que chacun prend. De débat, il n'en eût point, de la suppression des fonds communs non plus. La ministre qui jouait à la sankariste en se présentant comme celle qui veut offrir de l'eau à tous et non du champagne à certains, a été priée d'aller le faire sous d'autres cieux ; puisqu'elle n'a pas renoncé elle-même au champagne. Et les choses ont repris leur cours normal.

Les ministres veulent être des serviteurs de l'État, sans s'oublier eux-mêmes

Chez-nous, la politique est une arme de conquête du pouvoir et de la richesse. Faire de la politique, c'est pour avoir : gloire, pouvoir et richesse. Et c'est pourquoi, l'argent prend de plus en plus de place dans la conquête du pouvoir. C'est un investissement qui peut rapporter gros, puisqu'une fois au pouvoir on peut prétendre à un salaire conséquent. Le salaire des ministres est de 1 155 000 Fcfa, c'est peut-être une broutille pour certains, mais il faut 33 mois de SMIG (2019) qui est de 34 644 Fcfa pour l'obtenir, soit plus de deux ans et demi de travail pour l'ouvrier. Mais nos ministres ne sont pas satisfaits du décret qui fixe ce montant. On va nous expliquer que tel ministre qui vient de telle institution internationale avait un salaire de 10 000 000 Fcfa, ou que tel enseignant d'université avait 6 000 000 Fcfa. À ce train, c'est l'exception qui devient la règle. Avec une telle pagaille dans la rémunération, quel est le principe qui fait l'égalité des ministres, peut-on avoir une collégialité dans ce gouvernement, où chacun a négocié son salaire, sa part du gâteau ? Qui est celui qui arbitre ses contrats d'embauche et sur la base de quels textes ? Quel sentiment d'équité peut se dégager de cette gestion ?

On entend des commentateurs dire que les ministres qui sont payés plus, le sont sur une base légale. Et pourquoi le gouvernement n'est pas transparent sur ces autres textes qui contredisent le décret ou le complètent ? S'il y a une base légale à ce traitement différentié, il faut la publier comme le décret.

C'est le gouvernement qui serait en faute par son silence, qui présente les autres comme des fautifs alors qu'il n'en est rien. Quoiqu'il en soit, la balle est dans le camp du gouvernement, et qu'il se rappelle du dicton qui dit « qui ne dit mot consent ». Sur la base du long silence passé on peut dire qu'il faudrait mettre fin à ses arrangements qui n'honorent ni ceux qui les pratiquent ni ceux qui en bénéficient, et se rappeler qu'être appelé au plus haut niveau de l'État fait de vous un serviteur de tous et particulièrement des plus humbles.

On peut trouver une excuse sociologique qui explique cette conception qui associe pouvoir politique et fortune économique. Celle de la conception traditionnelle du pouvoir qui est prégnante dans la société, où le « naam » (la chefferie) donne accès à tout. Cet atavisme culturel persiste dans l'imaginaire populaire encore. Nous sommes en République au Faso, mais les dirigeants ne se voient pas comme des serviteurs de l'État, mais des princes, des naaba (des chefs), des rois soleil, qui doivent avoir plus de prestiges, plus d'honneurs, plus d'argent que ceux grâce à qui, et pour qui, ils sont au pouvoir.

La rémunération est le premier des avantages où ils ne veulent rien concéder. Ne me parlez pas d'amour de la patrie, j'aime bien mon pays mais j'aime aussi l'argent, et c'est même un sacrifice que je fais pour ma carrière en venant au gouvernement, pensent-ils. Ce n'est pas une opinion individuelle, c'est un non-dit au niveau des partis. À preuve dans les programmes politiques et les promesses de campagne lors des dernières élections couplées présidentielle et législatives, à notre connaissance, aucun des partis politiques ne s'est engagé à respecter ce décret, où à baisser le montant du salaire des ministres.

Le Burkina Faso, n'est pas la Suède, où les politiciens ne veulent pas se servir en allant au gouvernement. Ils mettent un point d'honneur à être transparents sur tout ce que l'État leur donne. On ne demande pas à nos ministres de conduire eux-mêmes leurs véhicules comme au pays de Olaf Palme, car dans notre pays, compte tenu de la faible qualification générale, les chauffeurs des ministres sont utiles à la lutte contre le chômage.

Le document du CIFOEB qui circule sur les réseaux sociaux n'est pas à jour sur le nouveau gouvernement, car il manque des informations sur certains postes ministériels, il y a 20 alors que le nouveau gouvernement compte 33 ministres, dont 3 ministres d'État, dont celui de l'administration territoriale, celui de la défense dont les salaires sont plus élevés de 50 000F à qui le CIFOEB a donné 1 155 000 Fcfa. Il est difficile d'obtenir ces informations qui devraient être publiques, consultables en un clic de souris, parce que c'est un devoir de transparence nécessaire dans l'utilisation des fonds publics que nos responsables devraient accepter.

Plus de transparence dans la gestion des fonds publics

Le débat sur le décret numéro 2008-891/PRES/PM/MEF du 31 décembre 2008 portant rémunération du premier ministre, des présidents d'institution et des membres du gouvernement ne doit pas être vu et entendu comme une réclamation de la baisse des salaires des ministres, c'est une revendication de la transparence. Car les revenus des ministres contribuent aussi au développement de l'économie nationale. C'est une exigence de transparence et de la fourniture des informations au public.

Lors du compte rendu du Conseil des ministres du 16 avril 2020, pour participer à la mobilisation des ressources pour la lutte contre le Covid-19, le président du Faso a décidé de céder six mois de salaire, le premier ministre quatre, les ministres d'État deux et les autres ministres un mois. Le compte rendu ne dit pas où ces versements seront faits, ou si ce sera des retenues à la source. Comment vérifier que ces braves et généreux ministres qui ont battu le tam-tam pour dire qu'ils vont donner, ont donné ?

C'est le hic quand on parle d'argent, la transparence n'est pas toujours de mise. Et cela ne va pas pour les ministres seulement, on aime tous avoir des signes extérieurs de richesse, mais afficher sa feuille de paie, personne ne le veut. C'est cette mentalité qu'il faut changer, quand on a des pudeurs, on évite de se faire payer par les fonds publics car vous devrez montrer patte blanche.

Sana Guy
Lefaso.net
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Plainte contre Roch Armel Bakyono et Marius Kaboré : Le verdict renvoyé au 23 février 2021

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 16/02/2021 - 15:26

Poursuivis pour injures publiques, incitation à injures publiques et entrave au bon fonctionnement de la justice pour le premier et pour injures publiques, diffamation aggravée et atteinte à l'intimité de la vie privée pour le second, le fondateur du cabinet Cecrab Roch Armel Bakyono et le cecrabien Marius Kaboré devaient être fixés sur leur sort ce 16 février 2021.

À l'ouverture de l'audience, les deux prévenus n'étaient pas présents dans la salle. Selon un des avocats, ils n'auraient pas été extraits ce matin de leurs cellules afin de pouvoir se présenter devant la Cour pour prendre connaissance de la décision du juge.

Face à cette situation, le verdict n'a pas été livré. Le juge a renvoyé sa prononciation au mardi 23 février 2021.

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CHU-YO : L'oncologie pédiatrique disposera de ses propres infrastructures

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 16/02/2021 - 15:20

Le ministre de la Santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo, a procédé le lundi 15 février 2021, au lancement des travaux de réhabilitation et de construction d'une infrastructure pour le Service d'oncologie pédiatrique du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. Les travaux estimés à 143 millions de FCFA seront effectués grâce aux contributions des 55 Lions clubs qui existent au Burkina Faso, et de leur partenaire Lions Club international Fundation.

Selon les indications des services hospitaliers, les cancers touchent entre 750 et 1000 enfants chaque année au Burkina Faso. Le service d'oncologie pédiatrique du CHU-YO a reçu 176 nouveaux malades en 2020 pour 28 lits. À l'évidence, il y a déficit de capacité d'accueil dans un contexte où les besoins de prise en charge sont sans cesse croissants.

Il faut dire que le Service, depuis sa création il y a de cela 15 ans, dans le département de pédiatrie, ne dispose pas de son propre local. Ce faisant, il est contraint au partage des salles avec le Service d'hospitalisons.

Au terme des travaux, le Service disposera d'un bâtiment R+1 conséquemment équipé pour améliorer les conditions de prise en charge et de séjour des patients.
Le Ministre de la santé a traduit les remerciements et la reconnaissance du gouvernement au gouverneur du district 403A3 pour cette action d'appui et d'accompagnement de l'État dans sa quête de mieux-être pour les populations. Le premier responsable du département en charge de la santé a rendu un hommage appuyé aux professionnels de santé (médecins, pharmaciens, paramédicaux et les paracliniciens) pour les efforts fournis au quotidien pour fournir une prise en charge holistique aux enfants atteints de cancers.

En matière de lutte contre les cancers, le gouvernement au Burkina Faso est à pied d'œuvre. Le ministre a annoncé le projet de construction d'un service de radiothérapie au CHU de Bobo, qui viendra s'ajouter à celui du CHU de Bogodogo dont les travaux sont presque achevés. Il y a également le centre de cancérologie en construction au CHU de Tengandogo. Toutes ces initiatives témoignent de l'engagement du gouvernement dans la lutte contre les pathologies cancéreuses.

Notons que la pose de la première pierre des infrastructures du service d'oncologie pédiatrique du CHU-YO coïncide avec la commémoration de la journée internationale de lutte contre les cancers de l'enfant, le 15 fevrier2021. Étaient présents à côté du Pr Fla Koueté (le chef de département de Pédiatrie du CHU-YO), les professeurs Kam et Yé, deux des « titanosaures » de la pédiatrie au Burkina Faso.

Source : CHU-YO

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Administration civile : La CENI soutient l'Office national d'identification avec 400 ordinateurs

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 16/02/2021 - 15:05

C'est par une sobre cérémonie, ce mardi 16 février 2021, que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, a remis ce don de 400 ordinateurs-portables.

Ils ont été symboliquement réceptionnés par le directeur général de l'Office national d'identification (ONI), Aristide Béré. Le bénéficiaire a exprimé sa satisfaction pour la diligence avec laquelle la CENI a répondu à la doléance de l'ONI.

Selon M. Béré, ces ordinateurs permettront d'engager sereinement la suite de l'opération conduisant au prochain processus électoral. "Vous nous enlevez une grosse épine du pied", a-t-il caricaturé.

Pour Newton Ahmed Barry, ce geste se veut une mutualisation des forces ; la CENI ne pouvant enrôler les électeurs sans la base de données de l'ONI. Ces ordinateurs étaient en service à la CENI et sont de très bonnes qualités, a rassuré le donateur, Newton Ahmed Barry.

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Lomami : arrestation du directeur provincial de l’EPST à Kabinda

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 16/02/2021 - 13:33


Le directeur provincial de l’Enseignement primaire, secondaire et technique EPST-Lomami, Pitchou Desiré Kapenga, a été arrêté lundi 15 février, à Kabinda dans la province de Lomami. Le parquet général près la cour d’appel de cette province le poursuit, pour faux et usage de faux des arrêtés de recrutement des agents, détournements de deniers publics et la mécanisation des enseignants fictifs au détriment des vrais enseignants, et la création des écoles fictives. 

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Lualaba : l’institut Mwanga manque de toitures, à une semaine de la reprise des cours

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 16/02/2021 - 12:25


A une semaine de la reprise des cours, l’institut Mwanga, la grande école du chef-lieu du territoire Sandoa, dans la province du Lualaba, manque de toitures. Dans un entretien accordé lundi 15 février à Radio Okapi, le responsable des jeunes au cadre de concertation de la société civile de Sandoa, Mardochée Mbula, indique que ces toitures ont été emportées après des pluie qui se sont abattues ces derniers jours.

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Nord-Kivu : des centaines de familles amassées dans une paroisse manquent d’eau et de médicaments à Mutongo, alerte l’ONG FDAPID

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 16/02/2021 - 12:19


Des centaines de familles sont amassées à la paroisse et au centre de santé de Mutongo, dans le territoire de Walikale (Nord-Kivu), a dénoncé l’ONG Foyer de développement pour l’autopromotion du peuple pygmée (FDAPID). Dans une déclaration mardi 16 février à Radio Okapi, le coordonnateur de cette structure, Vicar Batundi Hangi, indique aussi que ces personnes vivent dans une « situation dramatique », sans eau, sans nourriture et sans médicaments.

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Reprise des cours à Butembo: les élèves appelés au respect des mesures barrières

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 16/02/2021 - 12:15


Le chef de la division provinciale de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) dans le secteur éducationneldu Nord-Kivu 2, Adaku Dawa, a invité lundi 15 février, tous les élèves au respect des mesures barrières contre la COVID-19, lors de la reprise des activités scolaires.

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Sud-Kivu : la MONUSCO réhabilite 7 Km de la route Bukavu-Kavumu

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 16/02/2021 - 12:12


La Mission des Nations unies en RDC (MONUSCO) a réhabilité, entre fin janvier et début février 2021, 7 km de la route nationale N°3, comprise entre Bukavu et Kavumu dans la province du Sud-Kivu. Ce tronçon est de nouveau praticable après plus d’une année d’impraticabilité.


La route Bukavu-Kavumu est longue de 32 km. Le tronçon réhabilité était délabré, de la sortie de la ville de Bukavu à Kazingo jusqu’à Amsar. Cette réhabilitée a été exécutée sur demande du gouvernement provincial.

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Beni : 10 civils tués dans une attaque attribuée aux ADF

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 16/02/2021 - 12:12


Dix civils tués dans la nuit de lundi à mardi 16 février dans le secteur de Ruwenzori, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Selon le président du noyau de la société civile du secteur de Ruwenzori, Wilson Batholeni, ces personnes sont mortes dans une attaque attribuée aux rebelles ougandais des ADF.

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Burkina : Le MPP appelle la classe politique et la société civile à plus de solidarité et de dialogue

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 16/02/2021 - 12:09

Ceci est un communiqué du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) relatif à la première session de son Bureau politique national (BPN), tenue le samedi, 13 février 2021. Au cours de cette instance, le parti a, entre autres, dressé un bilan des élections de novembre 2020.

L'an 2021 et le 13 février 2021, s'est tenue au Palais de la Jeunesse et de la Culture Jean Pierre GUINGANE à Ouagadougou, la session extraordinaire du Bureau Politique National (BPN) du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) sous la présidence du Camarade Simon COMPAORE, Président du parti, Président du Bureau Politique National (BPN).

L'ordre du jour de la session extraordinaire a porté sur :

Informations ;
Examen du rapport du Bureau Exécutif National (BEN) sur les élections présidentielle et législative du 22 novembre 2020 ;
Tâches urgentes ;
Divers.

Avant d'entamer les travaux de la session extraordinaire, le Camarade Simon COMPAORE, Président du Parti, Président du Bureau Politique National, a invité les camarades à observer une minute de silence à la mémoire, d'une part, de tous nos camarades disparus au cours de l'année 2020 et, d'autre part, des vaillants soldats des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) tombés sous les balles assassines des terroristes.

Le président du Parti a présenté ses civilités et celles du Comité permanent à tous les membres du BPN qui ont répondu à la convocation de la direction politique du parti. La participation fort appréciable des membres du BPN à cette réunion extraordinaire, a dit le Président, témoigne de l'intérêt que les camarades accordent à la vie du parti.

Sur le premier point de l'ordre du jour, le Bureau Exécutif National a fait le point au Bureau Politique National (BPN) des activités menées depuis la tenue de la dernière session du 20 décembre 2020 et relatives à la vie et à l'action du Parti au plan national et international.

Le camarade Simon COMPAORE a, encore une fois, réitéré ses sincères félicitations et sa gratitude aux militants et sympathisants de toutes les structures du Parti qui se sont engagés corps et âme dans la mise en œuvre de la stratégie électorale qui a abouti à la réélection du Président du Faso, le camarade Roch Marc Christian KABORE, dès le premier tour de la présidentielle du 22 novembre 2020, avec un taux de suffrages exprimés de 57,74% améliorant de plus de quatre points d'indice son score de 2015. Notre Parti, le MPP, a consolidé aux législatives son leadership sur la scène politique nationale en remportant cette fois, 56 sièges sur les 127 sièges de députés à l'Assemblée Nationale.

Le Bureau Politique National a renouvelé ses félicitations au Président Roch Marc Christian KABORE pour sa brillante et éclatante victoire, dès le premier tour de l'élection présidentielle et salué le rang de parti majoritaire obtenu par le MPP au scrutin législatif. Les résultats auraient pu être transformés en majorité absolue si certaines difficultés identifiées n'avaient pas impacté négativement la stratégie électorale de notre Parti.

Les résultats des scrutins présidentiel et législatif du 22 novembre 2020 sont contenus dans le rapport que le Bureau Exécutif National (BEN) a élaboré à l'attention du Bureau Politique National. Le rapport a mis en évidence les contextes sécuritaire, sanitaire, national et sous régional dans lesquels se sont tenus les élections du 22 novembre 2020.

Le rapport évoque la stratégie électorale du parti adoptée par le IIIè Congrès ordinaire des 6 et 7 mars 2020 à Ouagadougou et la mise en œuvre du pertinent programme présidentiel 2016-2020. Les activités de précampagne et de campagne autour des scrutins du 22 novembre 2020 ont fait l'objet d'une attention soutenue par le Bureau Exécutif National. Le rapport fait également une analyse des résultats engrangés par notre parti, en dégage les forces et faiblesses et s'appesantit sur l'impact du double scrutin sur notre démocratie et le repositionnement des partis politiques. En termes de perspective, le rapport se penche sur le prochain scrutin consacré aux élections municipales.

Le Bureau Politique National (BPN) s'est félicité du climat apaisé dans lequel la campagne s'est déroulée. Des conditions empreintes d'ouverture d'esprit des différents acteurs, de tolérance, de paix sociale, qui sont à l'honneur du peuple burkinabè.
Le Bureau Politique National a relevé que parvenir à organiser des élections dans un contexte national aussi difficile était un défi qu'il n'était pas aisé, a priori, de relever.

Mais grâce à sa capacité d'anticipation, le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a su, par l'instauration du Dialogue politique, construire un consensus politique national sur les principales questions en lien avec la tenue desdites élections dans les zones inaccessibles pour cause d'insécurité, le vote des déplacés internes, le vote des Burkinabè de l'extérieur et l'audit du fichier électoral par des experts indépendants, toutes choses qui ont conduit à une participation inclusive des partis et formations politiques au double scrutin du 22 novembre 2020.

Le Bureau politique national a lancé un appel à la classe politique nationale et à la société civile à plus de solidarité, de dialogue, d'échanges et de concertation en vue de créer un environnement politique et institutionnel favorable à une véritable réconciliation nationale, à l'approfondissement de la démocratie et au développement socioéconomique de notre pays.

Statuant sur les graves manquements constatés de certains camarades au cours de la campagne, le BPN a recommandé la fermeté dans l'examen des cas d'indiscipline recensés et s'est prononcé sur la prise de sanction à l'encontre des camarades qui ont violé les dispositions des textes fondamentaux du Parti et les articles 35 et 36 de la directive N°001-2020/MPP/BPN/BEN du 11 mai 2020 portant critères et modalités de désignation des candidats à la candidature sur les listes du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) aux élections législatives du 22 novembre 2020.

Le Bureau Politique National a pris acte de l'auto exclusion de certains camarades dont les noms sont apparus sur les registres d'autres partis politiques en violation flagrante des dispositions statutaires et règlementaires du parti. D'autres militants ont été rayés des listes du MPP sur la base de rapports parvenus à la direction politique nationale et soumis à l'examen de la Commission Nationale de Contrôle et de Vérification du parti pour suite à donner.

La liste des exclus n'est pas pour autant exhaustive, le parti poursuit des investigations et les prochaines sessions du BPN aviseront.

Ce faisant, le Bureau Politique National (BPN) a adopté le rapport de la Commission Nationale de Contrôle et de Vérification (CNCV) sur la liste des démissionnaires de fait du MPP et a instruit le Bureau Exécutif National (BEN) à prendre toutes les dispositions pour la matérialisation de l'exclusion de ces anciens camarades.

Le Bureau Exécutif National (BEN) a rendu compte au BPN de la mise en place de cinq commissions de travail chargées d'explorer des pistes de propositions et d'initiatives à même d'améliorer la gouvernance administrative, sociale et politique et d'accompagner le Gouvernement dans la mise œuvre des 10 chantiers contenus dans le programme présidentiel de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE « ensemble et en mouvement avec le peuple, pour reformer l'Etat, l'administration publique pour garantir la sécurité, la stabilité et renforcer la résilience économique du Burkina Faso ».

Le BPN a donné quitus au BEN pour entreprendre toute action pouvant assurer une participations efficiente du MPP à la mise en œuvre des 10 grands chantiers du programme quinquennal pour lequel le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a été plébiscité par le peuple burkinabè le 22 novembre 2020.

Le Bureau Politique National a félicité Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier Ministre, pour d'une part sa reconduction à la tête de l'Exécutif burkinabè et d'autre part pour la pertinence de sa Déclaration de Politique Générale prononcée le 4 février 2021 devant la représentation nationale. Le BPN l'a assuré de son soutien total ainsi qu'à l'ensemble des membres de son Gouvernement.

Le BPN a également félicité le Président de l'Assemblée Nationale pour sa brillante réélection à la tête du Parlement burkinabè et a souhaité bon vent à nos députés de la 8ème législature.

Avant de clore la session, le BPN a rendu un vibrant hommage au camarade Simon COMPAORE, Directeur National de la Campagne Présidentielle et Législative pour le gigantesque travail abattu ainsi que la démonstration de ses immenses capacités managériales qui ont permis de relever avec brio les défis des scrutins présidentiel et législatifs du 22 novembre 2020. Le BPN a fait une mention spéciale à tous les camarades responsabilisés à divers niveaux de la direction nationale de la campagne pour leur contribution à la victoire de notre Candidat et du Parti.

Tout en réaffirmant l'attachement du MPP, à la paix, à la stabilité, à la démocratie, au progrès et aux vertus cardinales du dialogue social et politique, le Bureau Politique National (BPN) a appelé les militantes et militants, d'une part, à se mobiliser davantage pour la mise en œuvre réussie du programme quinquennal de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE et, d'autre part, à faire preuve de sérénité, d'engagement, de dynamisme et de détermination pour la consolidation de la paix sociale et pour un développement durable du Burkina Faso.

Démocratie - Egalité - Progrès

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Tanganyika : non payés, 582 enseignants de Kabalo refusent de reprendre les cours « affamés »

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 16/02/2021 - 11:13


582 enseignants de Kabalo dans le Tanganyika, exigent le paiement de leur salaire du mois de janvier, avant de reprendre les cours. Dans une interview accordée, lundi 15 février à Radio Okapi, le secrétaire de l’Intersyndical des enseignants, Augustin Kabamba, affirme que les enseignants ne vont pas reprendre les cours « affamés. »

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