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Afrique

Décès de DABONE/ LINGANI Marie Marguerite : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 15/08/2021 - 08:30

Les grandes familles DABONE à Sassema, Tenkodogo, Ouagadougou, France, Côte d'Ivoire, Gabon… et LINGANI à Tangare, Garango, Ouagadougou, Tenkodogo.

Les familles alliées : Yerbanga, Sawadogo, Baras, Zorné, Soro, Bambara, Mantou, Wangré, Kéré, Yankiné…

Ont été sincèrement touchées de la sympathie et de la compassion que vous leur avez manifestées suite au décès de leur fille, sœur, tante, mère, grand-mère, arrière grand-mère et belle mère,
DABONE/ LINGANI Marie Marguerite
survenu le 29 juillet 2021.

Leurs remerciements vont en particulier :

 Aux religieux, religieuses, catéchistes, CCB de Saint Lazare de la paroisse Saint Camille de Ouagadougou ;
 A M. l'Abbé Laurent BALMA, Coordonnateur du réseau des radios Catholiques du Burkina à Ouagadougou ;
 Aux équipes du mouvement Légion de Marie de la paroisse Saint Camille ;
 Aux amis, collègues de service des enfants, les voisins et voisines de la défunte ;
 Aux différents Ressortissants venus d'ailleurs ;
 Aux choristes bisssaphones de la paroisse saint François d'Assise, francophone de la CCB Saint Lazare de Dag-noen et moréphones de la paroisse Saint Camille de Ouagadougou ;
 Au service d'ordre de la paroisse Saint Camille de Ouagadougou ;
 Aux différents beaux-parents de la famille DABONE / LINGANI.

A vous tous qui les avez soutenus d'une manière ou d'une autre et ceux dont les noms n'ont pu être cités ici, que Dieu le Miséricordieux et Maître de la Vie, rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Union de prière. Amen !

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Décès de NAZOTIN Richard : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 15/08/2021 - 08:30

Les grandes familles NAZOTIN, TINDANO, LANKOANDE, à Fada N'gourma, Niorgho-Yâanga, Ouagadougou, Manni, Lantaogo,
Les grandes familles DJIGUEMDE, SANKARA à Samba, Ouagadougou,
Les familles alliées,
La veuve, NAZOTIN Z. Bernadette née DJIGUEMDE,
les enfants : Puginiséli Shariffa Belle-Rose Bertille, Akim le-Doux et Armel Christ Bradley,

ses frères et sœurs :
Corneille, Léontine, Ab. Paul, Claire, Alice, Sœur Charlotte, Charles, Léonard, Basga Noëlie, Justine, Roger, Rose, Martine et Michel,
très touchées par vos différentes marques de compassion, de solidarité, de soutiens multiformes dont elles ont bénéficié lors du rappel à Dieu le 19 juillet 2021 à New York et de l'inhumation le 30 juillet 2021 à Fada N'Gourma de leur fils, frère, époux, beau-fils, père et grand-père,

NAZOTIN Richard,

expriment leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous ceux qui, de loin ou de près, les ont assisté dans cette douloureuse épreuve.
Elles s'excusent par ailleurs de ne citer de noms de peur d'en oublier.
Que Dieu, dans sa grande bonté, vous le rende au centuple et comble chacun au-delà de ses attentes.

Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Richard NAZOTIN repose en paix

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Côte d'Ivoire : un cas confirmé d'Ebola détecté à Abidjan, selon l'OMS

France24 / Afrique - Sun, 15/08/2021 - 08:22
Un cas d'Ebola a été détecté, vendredi, à Abidjan, sur une jeune fille âgée de 18 ans et de nationalité guinéenne, deux mois après la fin de l'épidémie dans ce pays voisin de la Côte d'Ivoire.
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La Côte d’Ivoire touchée par un premier cas confirmé d’Ebola

LeMonde / Afrique - Sun, 15/08/2021 - 00:11
Le cas « isolé et importé » a été détecté, vendredi, « sur une jeune fille âgée de 18 ans de nationalité guinéenne », a précisé le ministre de la santé ivoirien.
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L'Algérie combat ses derniers incendies, le bilan humain s'alourdit

France24 / Afrique - Sat, 14/08/2021 - 21:29
Pompiers, militaires et volontaires continuent samedi d'éteindre les derniers feux de forêts qui ravagent le nord de l'Algérie. Des incendies qui ont fait depuis lundi quelque 90 morts, parmi lesquels 33 militaires, selon des bilans des autorités locales.
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Talibans en Afghanistan : les jeunes femmes de Kaboul appellent à l'aide

BBC Afrique - Sat, 14/08/2021 - 20:36
Elles se sentent abandonnées par les nations démocratiques dont elles pensaient faire partie, selon Yalda Hakim, journaliste de la BBC.
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Tchad : Saleh Kebzabo nommé au comité du dialogue national

Jeune Afrique / Politique - Sat, 14/08/2021 - 19:35
L’opposant Saleh Kebzabo a été nommé samedi vice-président du comité d’organisation du « dialogue national inclusif » devant conduire à des élections présidentielle et législatives.
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Maroc : demain le Commonwealth ? 

Jeune Afrique / Politique - Sat, 14/08/2021 - 18:42
Après la récente crise diplomatique entre Madrid et Rabat, les Marocains ne s’interdisent plus d’imaginer une plus grande proximité avec le monde anglo-saxon.
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Le calvaire de mères battues : "Tu peux partir si ton mari te frappe, mais pas quand celui qui te frappe est ton fils"

BBC Afrique - Sat, 14/08/2021 - 18:35
Être mère d'un enfant violent est une expérience traumatisante dont parfois personne n'ose parler.
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Algérie : la plupart des incendies « maîtrisés », un bilan estimé à plus de 90 morts et disparus

LeMonde / Afrique - Sat, 14/08/2021 - 18:22
Dix-neuf foyers restaient actifs dimanche dans plusieurs régions du nord de l’Algérie, où de gigantesques incendies font des ravages depuis près d’une semaine.
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Au Niger, les fortes pluies ont fait 64 morts et près de 70 000 sinistrés depuis juin

LeMonde / Afrique - Sat, 14/08/2021 - 16:59
Les pluies, qui provoquent des inondations et des glissements de terrain, ont par ailleurs détruit ou endommagé plus de 5 100 habitations.
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Recette du week-end : Le Gonré surprise

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 14/08/2021 - 15:50

Lefaso.net

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Pourquoi l'intelligence artificielle est utilisée pour écrire des publicités

BBC Afrique - Sat, 14/08/2021 - 14:34
Les annonceurs ont de plus en plus recours à l'intelligence artificielle pour trouver leurs slogans gagnants.
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Incivisme et infrastructures publiques : Des feux tricolores et lampadaires en souffrance à Loumbila

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 14/08/2021 - 13:52

Loumbila, commune rurale située à quelques encablures de Ouagadougou, est en proie à une polémique sur la destruction des infrastructures publiques. Les feux tricolores et les lampadaires deviennent de plus en plus défaillants à cause du comportement des usagers de la route. Après un coup de gueule poussé sur les réseaux sociaux par un habitant, nous nous sommes rendus sur place le mardi 10 août 2021 pour constater que les faits dénoncés sont réels. La mairie de Loumbila, elle, évoque des difficultés à faire réparer les dégâts.

Tout est parti d'un cri de cœur lancé sur le réseau social Facebook par un habitant de Loumbila. Dans sa publication, il dénonçait la défaillance précoce des feux tricolores installés il y a « moins d'un an » dans la commune de Loumbila.
« Sur la route de Loumbila, cinq feux tricolores ont été installés il y a environ une année de cela. Aujourd'hui, il ne reste que deux et demi en état de marche. Deux feux ont été arrachés par des camions et ne fonctionnent plus, un autre va rendre l'âme très bientôt », s'alarmait cet internaute.

« Dans la même période ont commencé les travaux d'éclairage de la même voie en partant du rond-point de Kossodo. Les travaux d'installation et de branchement des lampadaires sont toujours en cours, mais ce matin je découvre un 4e poteau de lampadaire tombé par terre, visiblement percuté par un camion. Quatre lampadaires de moins et ce n'est que le début », ajoutait-il, se demandant comment les infrastructures routières peuvent se dégrader à une telle vitesse.

Il faisait remarquer également que « L'État burkinabè a des maigres ressources et chaque investissement routier coûte très cher non seulement à l'État, mais à chaque contribuable. Ces feux, ces lampadaires, appartiennent en quelque sorte à nous tous. Si on n'arrive pas à inculquer ces notions basiques de citoyenneté aux jeunes, aux usagers de la route, tout ne serait qu'un colossal gaspillage de ressources. »

En écho à cet appel, un autre internaute signalait que dans la comme de Saaba, la situation est similaire. « C'est simplement l'apocalypse sur la voie qui va de la station OTAM route de Fada au marché de cette banlieue. Plus de 16 lampadaires implantés dans le terre-plein central ont été arrachés par nos as de la route et du volant. (…) Sans aucune sanction connue, les fautifs, les destructeurs du bien commun se la coulent douce. Impuissants, nous assistons à l'agonie des quelques rares poteaux électriques qui arrivent encore à nous faciliter l'accès à nos demeures. »

Ce feu tricolore a été arraché en moins d'un mois

Nombreux accidents

Dans la soirée du mardi 10 août, nous avons décidé de vérifier à Loumbila. Sur les cinq feux tricolores installés dans la ville de Loumbila, trois effectivement sur la piste des véhicules sont hors d'usage. « Ce sont les véhicules poids lourds qui ont percuté ce feu », confie un riverain, Adama Tapsoba, en montrant du doigt le feu allongé par terre, au niveau de la voie des véhicules. « Tout se passe dans la nuit, nous découvrons les feux endommagés le matin alors qu'ils ont été installés il n'y a même pas une année », lance un autre riverain dans la foulée, indexant visiblement les camions comme responsables de ces dégâts.

Au feu suivant, le troisième selon l'ordre d'alignement, c'est le même constat. Seul celui de la bande cyclable est fonctionnel. Au dernier feu situé en face du siège du parti Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), seul le feu de la bande cyclable répond présent. Un autre feu, sur la chaussée des voitures, a carrément été arraché. Le poteau semble avoir disparu. Il ne reste que le béton qui a servi à le fixer.

Le feu tricolore sur la piste des véhicules complètement détruit

Amadou Dicko, un boucher installé à proximité du dernier feu, s'indigne contre cet état de dégradation et appelle les premiers responsables de la commune à agir afin de trouver des solutions à la situation. « Il y a eu plusieurs accidents à cause de ce dysfonctionnement », a-t-il conté, incriminant lui aussi les gros porteurs. Il appelle la mairie à plus de rigueur sinon, prévient-il, « tous les feux vont s'écrouler ici ». C'est aussi l'appel lancé par Abdoul Aziz Kafando, un usager qui a fait une escale pour déguster de la viande chez le boucher.

« L'absence du feu va encore provoquer de nombreux accidents », déplore-t-il, en rappelant que les véhicules ne vont plus marquer un arrêt au regard de la situation. C'est pourquoi, il invite la mairie de la commune de Loumbila à prendre des mesures urgentes pour traquer les fautifs et réparer les feux.

Lire aussi Eclairage public à Ouagadougou : Une association dénonce la défaillance des lampadaires et interpelle les autorités

La même situation est vécue par les lampadaires à l'entrée de la commune. Pendant que les feux agonisent à Loumbila, il devient de plus en plus difficile la nuit, de voir sur la voie. La mairie de Loumbila promet de s'investir pour assurer la sécurité des infrastructures publiques.

Les jours de ce feu tricolore aussi sont comptés, selon Abdoul Aziz Kafando

Difficultés à faire réparer les dégâts

Le secrétaire général la mairie de Loumbila, Rasmané Nikièma, reconnaît qu'il y a une destruction des feux et lampadaires par des usagers de la route. Mais il tient à remettre les choses dans leur contexte. Pour lui, tous les feux n'ont pas été installés dans la ville en 2020, contrairement à ce qui est dit. « Il y a des feux qui sont implantés depuis 2019 », a-t-il rectifié, avant d'évoquer les difficultés qui empêchent la mairie à mettre en branle la "théorie du pollueur-payeur".

Pour lui, la poursuite des responsables des dégâts n'aboutit pas très souvent à grand-chose. « Ce sont des véhicules qui sont assurés pour la plupart, et ne sont pas toujours prêts à faire face aux dommages causés », a souligné le secrétaire général, en ajoutant que des incompréhensions surviennent sur la formule de réparation en cas d'engagement des assurances à réparer le tort.

La mairie va prendre des dispositions, selon son secrétaire général Rasmané Nikièma

Toutefois, la mairie s'engage à veiller à la sécurité des infrastructures publiques, à en croire Rasmané Nikièma. Il appelle les usagers à plus de vigilance dans la circulation pour leur sécurité et celle des biens publics aussi. « Nous avons enregistré trois accidents pour cette année 2021 dus au nom respect du code de la route », a-t-il indiqué, tout en faisant le parallèle avec la détérioration des signalisations lumineuses.

A Loumbila comme à Saaba, ce problème d'entretien des infrastructures est de plus en plus soulevés. La même réalité se vit à Saaba aussi, a confié un habitant de la zone.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

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ASCE-LC : Qui pour succéder à Luc Marius Ibriga ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 14/08/2021 - 13:50

Le contrat de Luc Marius Ibriga en tant que contrôleur général d'État est à son terme. Dans cette optique, le Conseil d'orientation de l'Autorité supérieure de contrôle d'État et de la lutte contre la corruption (ASCE-LC) est à la recherche de son successeur. Pour être candidat, il faut avoir au moins un bac +5 et au moins 15 ans d'expérience. Communiqué



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Région de la Boucle du Mouhoun : Le gouverneur plafonne les prix des céréales

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 14/08/2021 - 13:50

Suite à l'augmentation des prix des céréales dans la région de la Boucle du Mouhoun, des concertations ont été menées avec les différents acteurs pour contenir l'inflation. Ainsi, dans un communiqué en date du 13 août 2021, le gouverneur Edgard Sié Sou a plafonné les prix dans les chefs-lieux des provinces et des départements de son ressort territorial. Ainsi le coût du sac de maïs jaune de 100kg par exemple est 17 000 FCFA et 15 500 FCFA respectivement en chef-lieu lieu de province et en département. Communiqué !

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Réconciliation nationale et économique : Les leçons et perspectives de l'ancien député Amadou Traoré

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 14/08/2021 - 13:30

La littérature burkinabè s'est agrandie principalement dans le domaine de la réconciliation nationale à travers l'apparition d'une nouvelle œuvre. Il s'agit d'une œuvre intitulée " Réconciliation nationale et économique : leçons et perspectives". Une œuvre écrite par un homme aux multiples casquettes qui a servi dans plusieurs domaines.

Amadou Traoré, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a été juriste, administrateur civil, conseiller juridique, député à l'Assemblée nationale et autres. Il est aujourd'hui à la retraite et consacre sa vie à la consultation juridique.

Revenant sur l'œuvre proprement parlée, il s'agit d'un écrit de 207 pages qui tire des leçons des différents processus de réconciliation nationale qu'a connus le Burkina Faso et propose des voies innovantes sous l'angle juridique.

Cinq parties

L'œuvre se subdivise en cinq parties. La première partie, qui porte sur les expériences de processus de réconciliation nationale au Burkina Faso de 1998 à 2021, analyse le contexte et le cadre juridique de l'organisation des deux processus que le pays a connus. Elle aborde également les résultats de leur mise en œuvre et les leçons qui peuvent être tirées.

La deuxième partie se penche sur les dimensions de la réconciliation nationale en se basant sur les définitions et les conditions de sa réalisation.

La troisième partie est quant à elle consacrée à la justice transitionnelle en tant que voie alternative ou complémentaire de règlement des dossiers de crime, et non comme une discipline concurrente de la justice institutionnelle, etc.

La quatrième fait la part belle aux voies nouvelles de la reconciliation au Burkina Faso en comptant sur des expériences de réconciliation connues par le Burkina Faso et ses finalités. Cette partie arrive à la conclusion que l'application de la justice transitionnelle à la crise multidimensionnelle que le Burkina connait, peut être salutaire en permettant un règlement politico-juridique de l'ensemble des questions qui se posent.

La cinquième et dernière partie revient sur les axes d'organisation d'un processus de réconciliation nationale viable au Burkina Faso en rappelant les raisons objectives d'un règlement politique de la crise que le pays connait. Cette dernière partie recommande d'aller au délà des recommandations du Panel des anciens et personnalités pour la paix et la reconciliation au Burkina Faso ( PANAPAX) et fait des propositions relativement aux grands dossiers pendants dont le règlement conditionne la paix sociale.

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Notre patrimoine touristique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 14/08/2021 - 13:02

Quand j'ai voulu expliquer l'importance économique du tourisme à mon entourage à Ouagadougou, j'ai compris que je parlais à des sourds. Des sourds qui ne veulent rien faire pour entendre. Qui voyaient tout cela comme une perte de temps.

Je sais, dans notre vieux fond culturel, dépenser son argent juste pour se promener est un gaspillage fou. Une action d'enfants gâtés. Mais là, j'avais à faire avec des gens aux gros diplômes avec gros français de France.

Comme il semble que je suis incorrigible, irréparable même, je persiste. Utilisez votre moteur de recherche favori et regardez les recettes astronomiques que certains pays tirent du tourisme. Vous allez saliver. Je ne suis pas économiste. Si vous me confiez la direction d'une entreprise commerciale, autant fermer la boîte tout de suite. Néanmoins, je vais tenter de décrire ce que J'ai vu, au long de mes voyages.

Ça commence dans les consulats, où des hordes de touristes paient pour un visa. Et ça rentre dans les caisses de l'Etat burkinabè. Ensuite, ces gens paient un billet d'avion. Si vous avez une compagnie nationale, c'est une clientèle captive. Et en haute saison touristique, le prix du billet d'avion peut dépasser un million de francs CFA. Si monsieur voyage avec madame et les enfants, faites la multiplication !

Une fois sur place, il faut se loger. Formidable pour les hôtels. Il faut manger. Les caissiers des restaurants ne chôment pas. Allons plus avant ! Les sites à visiter ne sont pas tous à Ouagadougou. Les sociétés de transport et de location de véhicules se frottent les mains. A l'arrivée, tout cela génère des emplois. Et ces travailleurs font vivre leurs familles, en réinjectant leurs salaires dans les circuits économiques du pays, en payant des impôts et des taxes.

Si vous êtes à Ouagadougou, allez voir tous ces agents en activité à l'aéroport ! Je le dis rapidement et sans mots savants, mais chacun comprend que ce n'est pas une petite affaire. Les autres pays savent capter cette manne financière. Pourquoi nous, nous restons là avec les deux pieds dans la même chaussure ?

Eh bien, le tourisme n'est pas possible sans site à visiter, sans monuments emblématiques. Ce que la nature a créé, c'est cadeau. Mais un monument traduit en image concrète l'âme et le génie d'un peuple. C'est la création qui est sortie de nos mains qui dit à l'œil de l'étranger qui nous sommes. De même, quand un peuple ne prend pas soin de son patrimoine touristique, quand il regarde dépérir ce patrimoine, quand les fils de ce peuple veulent manger aujourd'hui et maintenant, ce peuple a un sérieux problème.

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Astronomie amateur au Burkina Faso : Démystifier le ciel et les étoiles…

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 14/08/2021 - 13:00

L'astronomie est la science de l'observation des astres. C'est un domaine très peu fréquenté voire pas du tout en Afrique. Et pour lever le mystère que constitue l'univers, des amateurs se regroupent en clubs dans certains pays du continent. Au Burkina Faso, l'Association des astronomes amateurs du Burkina Faso (AABF) rassemble des passionnés du domaine. Elle propose des séances d'initiation et permet d'observer les étoiles.

Karim Ouédraogo est un féru d'astronomie. A force de lever les yeux vers le ciel chaque nuit, il a fini par se découvrir cette passion. « J'ai été attiré par l'astronomie à partir de 2015, quand j'ai commencé à vouloir comprendre comment le ciel et les étoiles étaient composés. J'ai voulu savoir pourquoi il y a des étoiles qui brillent plus que d'autres, savoir si ce sont des étoiles, des planètes, ou des galaxies. C'est tout cela qui m'a attiré vers l'astronomie. Je suis allé sur internet et j'ai vu qu'il y avait une carte du ciel. Depuis lors, tous les soirs, j'observe le firmament », confie-t-il.

Au Burkina Faso, dit-il, les phénomènes astrologiques s'expliquent la plupart du temps par des mythes. Quand il y a une éclipse lunaire par exemple, on la justifie par le fait qu'un « chat a attrapé la lune ». Et pour que le chat délaisse sa proie, on conseille aux enfants de taper sur des boites ou des marmites de sorte à faire un maximum de bruit pour l'effrayer.

« Cela n'est pas un mal en soi. C'est culturel. Mais il serait aussi judicieux que les enfants puissent savoir quelle est la véritable cause de ces phénomènes naturels car cela contribuera à leur éveil », observe Karim Ouédraogo, président de l'AABF, une faîtière regroupant les différents clubs d'astronomie amateur.

Le domaine étant largement méconnu au Burkina, il n'est pas rare que les amateurs se heurtent à de l'incompréhension ou à de l'indifférence quand ils en parlent autour d'eux. « Quand je parle de ma passion aux gens, je sens que c'est un sujet qui est méconnu de l'opinion publique. Certaines personnes disent même qu'ils préfèrent s'intéresser à ce qui se passe sur terre. Heureusement qu'il y a d'autres personnes qui veulent comprendre les choses. Mais malheureusement il n'y avait pas de cadre d'échanges, pas de formations non plus », regrette Karim Ouédraogo.

Apprécier l'œuvre de Dieu

Ce constat va les amener à créer en 2015, avec d'autres amateurs, un club dont l'objectif premier est d'instaurer un cadre d'échanges et de partage entre « passionnés d'étoiles » et de démystifier l'astronomie au Burkina Faso. Chaque année, les membres de l'association s'efforcent d'organiser trois sorties d'observation hors de Ouagadougou, où le ciel est moins pollué.

« Notre plus grand rêve est que le Burkina Faso puisse planter son drapeau sur la lune »

Dans le cadre des activités de leur club, ils proposent aussi des formations en techniques d'observation du ciel, des ateliers d'astronomie pour enfants et des expositions des travaux de différents clubs internationaux. « Pour le moment il n'y a pas de relations avec des associations d'astronomie à l'étranger. Mais nous nous efforçons de prendre des contacts afin de pouvoir tisser des liens », affirme Karim Ouédraogo.

Cette passion a un coût : les instruments utilisés pour l'observation ne sont pas à la portée de toutes les bourses. C'est ainsi que l'AABF se heurte au manque de moyens financiers pour acquérir des télescopes, des jumelles longues distances, etc. Cette activité n'étant pas encore considérée comme une activité de loisir, elle ne peut pas toucher de subvention de l'Etat. Mais loin de perdre espoir, les membres de l'AABF appellent autorités, grands physiciens et chercheurs et toute personne de bonne volonté à s'intéresser à ce domaine qu'ils jugent « très intéressant et très chic ».

Pour les passionnés d'astronomie, des applications existent pour connaître le nom et la position de tous les astres dans le ciel. Il s'agit en particulier de Star Tracker et de ISS detector. Ces applications permettent d'explorer l'univers avec votre téléphone, de connaître avec précision le nom, la position des astres et la distance qui les sépare de la terre.

Alors que la compétition fait rage entre certains milliardaires américains pour la conquête de l'espace, Karim Ouédraogo et les autres amateurs d'astronomie ont la tête dans les étoiles, même s'ils gardent les pieds sur terre. Le rêve, pour certains d'entre eux, serait de visiter un jour l'espace.

En attendant, il continue d'admirer le ciel chaque jour quand les conditions météo le permettent. « Moi, presque tous les soirs, j'ai les yeux vers le ciel. Je suis assis et je regarde les étoiles, les constellations pour pouvoir me repérer, pouvoir repérer les étoiles et les planètes. Parfois il y a des planètes qui brillent comme des étoiles. Il y a les planètes Jupiter, Saturne, qui sont visibles. J'aime apprécier l'œuvre de Dieu. Je pense qu'il faudrait que les gens s'y intéressent pour mieux comprendre », conclut-il.

Nado Ariane Paré (Stagiaire)
Lefaso.net

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