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Afrique

Togo : grand coup d’accélérateur pour l’accès à l’électricité   

Jeune Afrique / Economie - Thu, 02/09/2021 - 17:03
Le pays ouest-africain a massivement investi dans le domaine de l’énergie et progresse à pas de géant dans l’électrification de sa capitale Lomé et de l’ensemble du territoire.
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Qui s’intéresse au bilan économique des années Gbagbo ?

Jeune Afrique / Economie - Thu, 02/09/2021 - 17:03
Les données et les outils traditionnels d’analyse du journalisme économique doivent-ils vraiment être appliqués partout, quelles que soient les circonstances ?
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Exclusif : la Cour suprême mauricienne va-t-elle chambouler tout l’internet africain ?

Jeune Afrique / Economie - Thu, 02/09/2021 - 17:03
Un conflit oppose Afrinic, distributeur en gros des blocs d’adresses IP permettant d’accéder à internet sur le continent, et Cloud innovation, une obscure entreprise enregistrée aux Seychelles, contrôlée par un acteur du net d’origine chinoise. Au cœur du litige : qui a le droit d’utiliser ces adresses attribuées à l’Afrique ?
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RDC: quatre personnes tuées lors d'une attaque dans l'est du pays

RFI /Afrique - Thu, 02/09/2021 - 17:00
Au moins quatre personnes ont été tuées mercredi sur la route nationale 4, qui relie le Nord-Kivu à l’Ituri, deux provinces placées sous état de siège. L’attaque attribuée à de présumés rebelles ADF visait un convoi pourtant sécurisé par l’armée et la Monusco. Dans cet incident, une dizaine de véhicules ont été incendiés et plusieurs dizaines de personnes sont portées disparues.
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Coupe du monde 2022: la RDC de Mbokani concède le nul face à la Tanzanie

RFI /Afrique - Thu, 02/09/2021 - 17:00
Malgré un but du revenant Dieumerci Mbokani, la République démocratique du Congo a été neutralisée jeudi 2 septembre par la Tanzanie (1-1), son premier adversaire dans ces éliminatoires du groupe J. Un bijou de Simon Msuva a permis aux Tanzaniens d'accrocher le nul.
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Mali : Des membres du collectif des membres du CNT : « Si l’Accord d’Alger constitue une maladie, le virus est le traité de coopération militaire entre le Mali et la France »

Maliactu - Thu, 02/09/2021 - 16:39
Dans notre rubrique « A vous la parole », nous nous sommes entretenus avec deux membres du collectif des membres du CNT, à savoir le président Fousseynou Ouattara et le porte-parole Aboubacar Sidick Fomba. Avec eux, il a été question des sujets d’intérêt national en général et de la coopération militaire entre le Mali et la France en particulier.

Lisez l’entretien !

Le Pays : près d’un an après sa mise en place, le Conseil National de Transition dont vous êtes membres a-t-il accompli ses missions à 100% ?

Le CNT a commencé à fonctionner à partir de janvier 2021.Mais de ce temps à nos jours, on a fait des interpellations, et travaillé sur plusieurs projets de loi. On a pu effectuer des missions sur les terrains. On a eu des échos sur les dispositions de certaines lois violées, ou qui n’étaient pas prises en compte sous IBK. Il s’agit de celles qui empêchaient les citoyens de jouir leurs droits. On a eu à interpeller beaucoup de ministres dans ce cadre. On a toujours essayé de mettre un terme aux anciennes pratiques qui minent le pays. Nous continuons à le faire toujours. Les tâches qui nous ont été imparties, on les a toutes exécutées à 90%.

Vos doléances soumises aux membres du gouvernement, ainsi que vos interpellations ont-elles contribué à changer quelque chose dans le pays ?

Ces interpellations ont changé beaucoup de chose, parce qu’elles ont produit des effets immédiats dans plusieurs départements ministériels. Un exemple : la cessation immédiate des opérations de démolition qui étaient en cours à Bamako après l’interpellation de l’ex-ministre des Domaines de l’État. À la commission Défense du CNT, nous avons veillé à ce que les carburants soient distribués à temps pour les patrouilles aux forces de l’ordre. Nous avons veillé à ce que les ravitaillements ne s’arrêtent pas pour les troupes qui sont sur les terrains. Nous avons veillé à ce que les anciennes pratiques cessent. Nous avons demandé à ce qu’à la descente, le militaire puisse rentrer à la maison avec son arme au lieu de le déposer au service. Ce militaire pouvait être attaqué au cours de la route sans aucune arme pour se défendre. Nous avons veillé à ce que cela cesse. Maintenant, les militaires vont et descendent du boulot avec leur arme et minutions partout dans le pays. Les choses commencent à fonctionner de façon très positive. Seulement, ceux qui ne veuillent rien voir, ne verront rien comme résultat. Les questions orales et écrites formulées pour ces interpellations ont apporté des résultats très positifs. Il a fallu l’interpellation du ministre de la Santé pour que les chauffeurs, plantons, les manœuvre perçoivent les primes de covid-19. Personnellement, moi, Fomba, j’ai enquêté sur des matériels estimés à 8 milliards qui étaient stockés dans un magasin. Ils ont été distribués aux hôpitaux par la suite. Par les questions orales et écrites d’Adama Fomba, les enseignants n’observent plus de retard dans le paiement des salaires. Ces interpellations ont significativement permis de réduire les prix des denrées alimentaires. Elles ont permis de comprendre que l’ACI 200 était insolvable au peuple, et que les biens publics ont été bradés. Ça a permis de comprendre que le ministre du domaine n’avait aucune information sur la zone aéroportuaire, et ne maitrisait pas du tout le dossier de démolition des maisons.

Pour la restauration d’un État de droit et la refondation du Mali, quels actes concrets avez-vous posez au sein du CNT ?

Le collectif des membres du CNT organise des rencontres avec les populations appelées ‘’le grin’’. Le but est de sensibiliser et de montrer à la population que pour la refondation de l’État, chacun doit s’impliquer, au lieu d’attendre les politiques. Dans la démocratie, il faut que la population connaisse ses droits et ses devoirs. Nous sommes en train de travailler pour cela. C’est quand les gens, eux-mêmes « seront refondés », que l’État le sera. Ces grins, que nous organisons pour sensibiliser les gens, commencent à porter des fruits.

Aujourd’hui, comment voyez-vous la coopération militaire entre le Mali et la France ?

Il faut le dire, cette coopération est une plaie sur le dos du Mali. Une coopération est faite par les États afin d’en tirer profit. Mais le seul bénéficiaire de cette coopération est tout, sauf le Mali. Parce que la souffrance de la population augmente de jour en jour. Avec les dispositions des anciens accords techniques signés entre le Mali et la France, les français pouvaient instruire et assister les soldats maliens. Nos militaires pouvaient aller en France pour se former et pour acheter des outils de guerre. Dans tous ces accords, il était bien dit qu’aucune unité de soldats français ne pouvait participer à une quelconque opération au Mali sans l’accord du pays. C’est le Mali qui imposait son agenda à la France. Tout était très clair, même les infractions commises par les soldats français sur le sol malien étaient jugées selon la loi malienne. Mais avec l’avènement de l’opération serval, les dirigeants maliens de l’époque se sont laissés endormis ou embobinés. Ils ont élaboré un autre traité qui a donné l’aptitude à la France d’emmener ses soldats sur le sol, et dans des conditions très défavorables pour le Mali. Un soldat français peut librement entrer au Mali. Ces militaires sont sous l’unique commandement du chef d’état-major français, et non du Mali. Ils peuvent se déplacer sans aucune restriction. Ces soldats peuvent jouer le rôle de policiers et de gendarmes. Ils peuvent impunément tuer les gens sans être jugés. Et maintenant, les français posent des conditions et déterminent les zones où le Mali doit se rendre, et où il ne le doit pas. Ce traité fait que la France parle au nom du Mali sur le plan international. C’est dire que le Mali, en tant qu’État indépendant, n’existe plus. Nous sommes complètement sous tutelle. Tout cela a été fait sans demander l’avis des Maliens. On nous a fait croire beaucoup de choses pour que les français puissent atteindre leurs objectifs : contrôler militairement et économiquement le Mali. Ils sont en train de profiter de notre sous-sol, on n’a aucune possibilité de contrôler ce qu’ils font réellement. Comme conséquence : le conflit ne fait que s’agrandir, des ethnies qui ont vécu ensemble s’affrontent. Une main malicieuse est derrière tout cela. La relecture dudit traité a été demandée par Assimi Goita, nous voulons qu’il soit abrogé. Le cas afghan est différent de celui du Mali. Parce que c’est deux histoires différentes. Nos passés ne sont pas les mêmes. Notre seul malheur a été que nos politiques ont oublié ce que c’est que le patriotisme.

Quelle analyse faites-vous du secteur de la justice et de la sécurité ?

Les Maliens doivent apporter leur aide à ces secteurs. Ils doivent avoir confiance en leur justice et armée. Les Maliens doivent forcer la justice à fonctionner normalement. Quand le droit est dit, tout le monde doit l’accepter. Mais quand la justice sort dans le cadre du droit, tout le monde doit la dénoncer. Mais beaucoup confondent les juges à la justice elle-même. C’est ce qui fait notre malheur. Les gens pensent que le magistrat est lui-même le droit. L’un des facteurs de l’insécurité reste l’injustice sociale. C’est la raison pour laquelle, nous nous sommes engagés aujourd’hui à traquer les grands voleurs pour qu’ils paient. Cela aussi va diminuer l’insécurité. Mais la sécurité, il faudra le dire, est dans un état lamentable aujourd’hui. Parce qu’on a oublié les fondamentaux : le système de recrutement. Dans le passé, il fallait payer pour intégrer l’armée malienne. Heureusement qu’on est en train de voir cette situation avec la transition. Il faut que tout cela soit assaini. Pour nous, on parlera d’une transition réussie, lorsque les jalons d’un Mali nouveau seront posés.

Peut-on retenir un bilan pour le CNT ?

Au moment où on parle, on a voté 42 projets et propositions de lois dans le CNT. Il y a parmi eux, 5 importants projets de loi qui ont été élaborés. À peu près, il y a 20 ordonnances qui ont été élaborées au courant de la transition, et une quinzaine qui date du temps d’IBK. Cela veut dire qu’une trentaine de projets de lois ont été élaborés et votés par le CNT. Parmi ces projets de lois, figure celui de la loi des Finances. Sans l’adoption d’un bon projet de loi de Finances, aucun pays ne vous prendra au sérieux. Cette loi détermine l’argent à mettre dans les différents domaines de l’État. L’adoption de cette loi de Finances a été importante. Elle a permis la réduction du train de vie de l’État de 25 milliards F CFA. La même loi a octroyé 111 milliards dans le domaine des investissements. Le CNT a fait la correction du budget de 2020.On a aussi voté l’ordonnance mettant en application l’article 39 de la loi des enseignants. La 1ère phase de l’article 39 a été votée par le CNT et les enseignants ont bénéficié de tous les avantages liés à l’article 39.Cet article a été appliqué, et les engagements pris ont été honorés pour la première phase. C’est l’unification de la grille salariale qui nous a fait entrer dans la 2ème phase de cet article. L’un de ces projets de lois votés par le CNT est le régime d’assurance maladie universelle. Qu’on soit vendeur, tailleur ou autre, les gens ont accès à l’AMO aujourd’hui. Il y a la loi de ratification pour les handicapés qui a été votée par le CNT, de même que le projet de loi relatif à la protection du patrimoine subaquatique. Il y a la clinique Mohamed VI qui a été transformée en établissement publique hospitalier. Il y a eu création de l’office national de l’emploi au cours de ces derniers temps. On a voté une loi sur l’extradition judicaire entre le Mali et la France qui n’existait pas. On ne peut pas terminer les bienfaits du CNT. Ce qu’on a fait n’est pas comparable aux Assemblées passées. Pendant les sept ans d’Assemblée d’IBK, ils n’ont pas atteint ce qu’on vient de faire en six mois. C’est l’une de nos questions écrites qui a relevé le directeur général de la protection civile. Il n’est pas parti comme ça. Nous ne voulons plus que les mêmes pratiques qui ont conduit le pays à ce niveau continuent. Nous parlons de Mali ‘’Koura’’ (Mali nouveau), ça veut dire qu’il faut donner la chance aux méritants. Nous allons travailler pour que l’espoir puisse renaitre. L’une des actions fortes du CNT est le renvoi de la loi portant création de la police territoriale. Le CNT n’est pas en train de travailler comme des amateurs. Il constitue le moteur de fonctionnement de cette transition. Et c’est seulement avec le CNT que le Mali peut s’en sortir, même avec l’Accord d’Alger. Cet accord tel qu’il est, sa survie dépend du CNT. Rassurez-vous que toutes les lois permettant d’aller vers la partition du Mali ne seront pas votées. Si l’Accord d’Alger constitue une maladie, le virus est le traité de coopération militaire entre le Mali et la France. Ce sont eux le véritable problème. Ils ne veulent pas qu’on discute entre Maliens. Le Mali n’aura jamais une Assemblée nationale comme le CNT. Une Assemblée nationale sans militaire est vouée à l’échec. Parce que les députés prendront des lois concernant l’armée alors qu’ils ne maitrisent le domaine. Le CNT est composé des militaires, enseignants, artistes, juristes, bref chacun est mis dans le domaine qui lui concerne. Chose qui n’a jamais été le cas pour les Assemblées qu’on a vues.

Réalisée par Mamadou Diarra

Source:  Le Pays

Categories: Afrique

Mali : Tchad : Les autorités de la Transition face à un front commun des opposants

Maliactu - Thu, 02/09/2021 - 16:31
Vue aérienne de la capitale tchadienne, Ndjamena, le 9 mai 2021. © David Baché/RFI Les opposants politiques tchadiens font front commun contre le Conseil militaire de transition à travers une organisation. Ils émettent la volonté du CMT de tenir un dialogue national inclusif et souverain.

Au Tchad, les opposants à travers une organisation dénommée « déclaration des organisations tchadiennes pour une transition inclusive », ont décidé de faire front commun contre le Conseil militaire de transition. En effet, cette nouvelle coalition d’opposition tchadienne composée du Groupe de réflexion et d’action du 1er juin et la coalition Wakit Tama se sont réunis mardi pour dénoncer le refus des nouvelles autorités tchadiennes de tenir un dialogue inclusif et souverain.

Pour les deux organisations d’opposition, la mise en place du comité d’organisation du Dialogue national inclusif n’est pas représentative de toutes les composantes de la société Tchadienne, rapporte la Radio France Internationale. Selon l’organisme, il y a une volonté de Conseil militaire de Transition de prolonger la durée de la transition fixée à 18 mois pour des raisons de financements. Pour la nouvelle organisation opposée à la transition militaire tchadienne, les nouvelles autorités se forcent à mettre en places organes de la transition sans l’association des autres couches de la société tchadienne.

Au cours de leur point tenu mardi, les opposants ont dénoncé, « Les quatre mois passés de la transition révèlent de manière criarde la mauvaise gestion et allocation des ressources humaines, matérielles et financières de l’État », rapporte Agence Andalou. Ils ont dénoncé également ainsi le silence coupable de l’Union africaine.

Le porte-parole du Groupe de réflexion et d’action pour l’appel du 1er juin, Bédoumra Kordjé avait indiqué au cours du point de presse, « les recommandations de l’UA ne sont pas mises en œuvre et elle ne dit rien. Elle a peiné à trouver un représentant spécial pour le Tchad, et ce dernier nous a exigés de passer par le ministère des Affaires étrangères pour prendre rendez-vous avec lui. Nous nous demandons donc sur son rôle et son utilité pour la facilitation du dialogue entre les Tchadiens », rapporte l’Agence Andalou.

Par ailleurs, dans sa déclaration de presse, la nouvelle synergie opposée aux autorités de la transition avait estimé qu’à l’issue de cette transition, l’unique préoccupation des Tchadiens est de choisir librement et sans équivoque les futurs dirigeants du pays à travers des élections libres et transparentes qui puissent garantir par la suite la paix, la stabilité ainsi que la prospérité.

Pour les opposants la voie suivie par les autorités de la transition qui consiste à mettre en place les différents organes de la transition, notamment le Conseil national de la Transition et le Comité de l’organisation du dialogue national inclusif, n’est nullement un moyen de calmer les tensions sociales ainsi qu’à ramener la paix souhaitée par tous les fils et filles du Tchad.

Par ailleurs, les opposants estiment que l’unique voie de sortir pacifiquement le pays de la crise multidimensionnelle à laquelle qu’il est confronté est de tenir dans un cadre idéal de dialogue qui regroupe toutes les couches sociales du pays.

Ibrahim Djitteye

Source: Le Pays

Categories: Afrique

Mali : Mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation : Le Centre Carter s’inquiète de la méfiance des Maliens

Maliactu - Thu, 02/09/2021 - 16:28
Le Centre Carter a publié son dernier rapport jeudi 26 août 2021. Dans ce document, l’observateur indépendant des droits humains a manifesté sa préoccupation envers la méfiance des Maliens concernant la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

La mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger fonctionnait tant bien que mal malgré l’avis partagé sur la question. Le centre Carter a qualifié ce fonctionnement « des étapes dans la bonne direction ». Car, beaucoup avaient été entreprises au-delà du dialogue positif entre les parties prenantes à savoir : la ténue du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) à Kidal en février et à Kayes en mars, la création par les parties, du « G-5 », un groupe de travail sur la question réussissant le ministre de la réconciliation et quatre autres ministres des mouvements armés etc.

Mais récemment, la mise en œuvre de cet accord fait place à un séreux doute au Mali, à cause de plusieurs facteurs. Selon le centre Carter, « deux événements particuliers ont contribué à freiner l’élan de la relance de la mise en œuvre de l’accord », a noté le Studio Tamani. Ces évènements sont, entre autres, de l’assassinat du Président en exercice de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) Sidi Brahim Ould Sidatt, le 13 avril à Bamako, le nouveau coup d’État le 24 mai au Mali et, le non moins important qui est « la méfiance croissante de la population à l’égard de l’Accord est également préoccupante », selon le centre Carter. Une situation qui mérite une bonne réflexion de toutes les parties prenantes pour l’intérêt de la paix et de stabilité au Mali.

Très sceptique, l’analyste politique Ballan Diakité fait savoir sur studio Tamani, que c’est le retard pris dans la mise œuvre du document qui a entraîné des doutes chez la population. Par ailleurs, il exhorte que les parties aillent au-delà des paroles pour montrer de leur la bonne volonté.

Pourtant, le Conseil de sécurité a voté le lundi dernier, la reconduction jusqu’au 31 août 2022 des sanctions découlant de la résolution 2374 (2017) au Mali et la prorogation jusqu’au 30 septembre 2022 du mandat du Groupe d’experts prévu par le même texte.

Selon les Nations unies, ces mesures visent toutes les personnes et entités désignées par le Comité, notamment pour le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre, de financer ou de commettre, au Mali, des actes qui violent le droit international humanitaire. Le conseil de sécurité a, par cette occasion rappelée qu’il a été invité par ces mêmes dispositions à appuyer pleinement l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Non seulement à en suivre de près la mise en œuvre, mais aussi, à prendre, le cas échéant, des mesures contre quiconque qui entraverait l’exécution des engagements qui y figurent ainsi que la réalisation des objectifs poursuivis.

Pour sa part, l’observateur indépendant, le centre Carter, pour remettre la mise en œuvre sur les rails, a mis en avant l’adoption d’un plan pour le processus de DDR (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion) qui fixe les étapes à suivre pour mener à la dissolution des mouvements signataires, l’application de la politique nationale de réparations proposées par la Commission Vérité, Justice et Réconciliation. Aussi rapporte le studio Tamani, que la préparation des élections et la révision constitutionnelle pourrait bien offrir l’opportunité d’inscrire des dispositions clés de l’Accord dans les textes et les institutions nationales sur le plan politique.

Issa Djiguiba

Source : Le Pays

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Maniema : des imprimés de valeur à nouveau disponibles, annonce le gouvernement provincial

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/09/2021 - 16:28


Des imprimés de valeur pour l’exercice 2020-2021 ont été officiellement lancés, le mardi 30 aout, par le gouverneur intérimaire de la province du Maniema Afani Idrissa Mangala. Depuis plusieurs mois, la province fonctionnait sans « imprimés de valeur », pourtant ces documents constituent les « ressources principales pour le développement » du Maniema. 

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Mali: Moussa Kondo, Directeur Pays d’Accountability Lab sur les an de la transition: ‘‘Je suis de ceux qui pensent qu’il faut mieux organiser les élections pour ne pas revenir dans ce qui nous ramènera dans le coup d’État’’

Maliactu - Thu, 02/09/2021 - 16:25
Image Illustrative
Le vendredi 27 août 2021, le débat était houleux entre le Directeur Pays d’Accountability Lab, Moussa Kondo, la présidente de l’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD), Adam Dicko, l’ancien Premier ministre, Moussa Mara et l’opérateur économique, Mossadeck Bally, à la Maison de la Presse, lors du Café Citoyen organisé par l’AJCAD sur le thème: ‘‘Un an de la Transition : Bilan et perspective’’. A cette occasion, le Directeur pays d’Accountability Lab, Moussa Kondo n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire ses quatre vérités. «Je suis de ceux qui pensent qu’il faut mieux organiser les élections pour ne pas revenir dans ce qui nous ramènera dans le coup d’État. Les élections ne permettent pas de remplacer des politiques qui ne marchent pas, sinon on risque de se retrouver dans six (06) mois», a révélé M. Kondo. Selon lui, il faut tout faire pour éviter les colmatages qui créeront d’autres problèmes. «Des situations de ce genre n’arrangeront personne», a-t-il dit.
«En 2013, l’objectif était d’aller aux élections. Nous avons tous vu les conditions dans lesquelles les élections étaient organisées. Le problème aujourd’hui n’est pas d’organiser les élections. Si tel est que les choses devraient aller dans ce sens, c’est forcément que les élections se feront sans les mêmes acteurs, sans une participation active, sinon cela va nous ramener à la case de départ. Les réformes pour moi sont prioritaires. Que cela soit consensuel et accepté par tout le monde. Le Mali vit les conséquences des élections de 2018 et 2020», a laissé entendre le Directeur pays d’Accountability Lab.
Connu avec son franc parler, Moussa Kondo a profité de cette opportunité pour demander aux autorités de la Transition de poser des actes concrets. Selon lui, pour l’organisation des élections, il faut le consensus des acteurs sur la méthodologie, l’audit du fichier électoral, la couverture géographique des élections pour qu’elles soient inclusives, représentatives et transparentes. Le Directeur pays d’Accountability Lab a ajouté ce qui suit: “Au-delà des discours et des prises de positions, jusqu’à preuve de contraire, nous sommes dans le délai pour organiser les élections, mais il faut que cela commence aujourd’hui et maintenant par le déclenchement du mécanisme électoral, par la mise en place des institutions, la convocation du collège électoral’’.
Pour lui, la Transition ne peut pas tout faire, mais le défaut des militaires est de vouloir écouter tout le monde à la fois. À ses dires, ‘‘les autorités de la Transition jouent plus aux démocrates que les démocrates eux-mêmes’’. Selon lui, il faut toucher du doigt tous les scandales financiers issus de la mauvaise gouvernance, poser des actes concrets pour rétablir la confiance entre l’État et le peuple.
Après un an de Transition, le Directeur pays de Accountability Lab trouve que les choses vont mieux, même si la situation reste pessimiste par rapport aux objectifs de la Transition et au chronogramme fixé. Il n’a pas manqué d’insister sur l’indécision et l’inaction des autorités durant cette transition. Selon lui, le changement ne se fera pas sans heurter certains qui vivent dans des privilèges qu’ils ne vont jamais vouloir abandonner. Par Moussa DIARRA Source : L’express de Bamako

 

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Mali : et si la transition ne faisait que commencer ?

Maliactu - Thu, 02/09/2021 - 16:23

Le débat sur une possible prolongation de la transition au Mali prend de plus en plus de l’ampleur. Au Mali, les militaires, au pouvoir depuis plus d’un an, marchent à leur rythme pour conduire la transition. Après le coup d’Etat du 18 août 2020 contre l’ancien président de la République Ibrahima Boubacar Keïta et le coup de force du 24 mai dernier contre le Président de la transition Bah N’daw et son Premier ministre Mocar Ouane, ils assoient davantage leur emprise sur le pouvoir.

Autant dire que le chemin qui mène vers une transition politique réussie est encore lointain. Le pays s’achemine en principe vers un référendum prévu le 31 octobre et des élections régionales et locales pour le 26 décembre prochain. Mais aucun projet de Constitution n’a encore été soumis au Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif censé voter les lois.

La révision et l’audition des listes électorales annoncées au mois de juillet sont renvoyées aux calendes grecques. Dans ce cas de figure, le décret convoquant le corps électoral attendu dans deux semaines, le 15 septembre plus exactement, sera difficile à respecter.

Selon le calendrier électoral rendu public en avril dernier, toutes ces étapes devaient être franchies depuis le mois de juillet. Un retard qui risque de chambouler le calendrier électoral dont le parachèvement est l’organisation des législatives et la présidentielle du 27 février 2022.

L’autre écueil majeur pour les militaires est le défi sécuritaire. La junte doit organiser cinq élections dans un pays où elle ne contrôle plus les deux tiers du territoire. Devant ces impairs, la classe politique malienne ne se fait plus guère d’illusions sur le respect de la transition.

Pour l’ancien Premier ministre Moussa Mara, il est encore possible de sauver la présidentielle si l’on décide de reporter les élections « secondaires ». Pour cela, la junte devra trouver un consensus avec les acteurs politiques de tous bords sur un nouveau calendrier électoral, « clair, précis et réaliste », selon Ibrahim Sangho, leader de plusieurs plateformes d’observation électorale au Mali.

En attendant la tenue des Assises nationales de refondation (ANR) dans les semaines à venir, la classe politique malienne cherche la bonne formule pour imposer le respect du calendrier électoral aux militaires

Toutefois, ces derniers semblent se prévaloir du soutien populaire d’une partie de la population pour légitimer une éventuelle prolongation. Récemment, les militaires ont entamé une politique de reddition des comptes qui a conduit à l’arrestation le 26 août dernier de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, dans une affaire de fraude présumée.

Dans une sortie à la radio Mikado, le 11 août dernier, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale a semé  le doute sur les intentions de la junte à respecter la durée de la transition. « Il ne faudrait pas voir ce calendrier comme étant une loi. Un calendrier, c’est des estimations, des prévisions », a-t-il indiqué.

Une sortie qui a fait réagir lundi le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) qui demande à la junte de respecter ses « engagements de rendre le pouvoir aux civils dans un délai de 18 mois ».

CD/odl/APA

Source : APA-Bamako (Mali)

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Mali : la durée de la transition en cours va-t-elle être prolongée ?

Maliactu - Thu, 02/09/2021 - 16:20
Image Illustrative Après sa prise de pouvoir en août 2020 et surtout le second gouvernement transitoire qu’elle a installé en juin dernier à la suite d’un nouveau putsch, la junte malienne n’a cessé de répéter qu’elle respecterait le calendrier de la transition en cours dans le pays. Mais à six mois des prochaines élections législatives et présidentielle, les retards s’accumulent et des voix s’élèvent pour réclamer une prorogation de la durée de la transition. Depuis leur deuxième putsch le 24 mai dernier et l’accession de leur leader, le colonel Assimi Goïta, à la magistrature suprême, les militaires à la tête de l’Etat malien affirment qu’ils transmettront le pouvoir aux civils, comme prévu, en début d’année prochaine. Pourtant, à six mois des futures élections législatives et présidentielle, le doute va croissant sur le respect de ce calendrier électoral, et le pays bruisse de rumeurs d’une probable prorogation de la période de transition. Un calendrier ambitieux
Très ambitieux, le calendrier de l’actuelle transition malienne prévoit la tenue d’un référendum constitutionnel le 31 octobre prochain, puis des élections locales et régionales le 26 décembre, et enfin, la présidentielle et les législatives le 27 février 2022. Sous la pression des organisations sous-régionales et de la communauté internationale, le colonel Assimi Goïta s’est en effet engagé à respecter ces échéances. Pour les principaux partenaires étrangers du Mali, ce retour à l’ordre constitutionnel est un préalable indispensable à sa sortie de la crise politique, socio-économique et sécuritaire dans laquelle il est plongé depuis des années, mais aussi pour la stabilité de l’espace sahélien. Réunis cette semaine à Bamako, les leaders de toutes les confessions religieuses maliennes ont publié une déclaration dans laquelle ils appellent « à un sursaut national et à un changement de comportement. » Malheureusement, comme le rapportent nos confrères de l’AFP, le Conseil national de transition, une institution installée par la junte au pouvoir et qui tient lieu d’organe législatif, n’a reçu aucun projet de constitution à ce jour. Normalement, cela aurait dû être fait en juillet dernier. Au cours de ce même mois de juillet, les listes électorales devaient faire l’objet d’une révision, puis d’un audit quelques semaines plus tard, en août. Là aussi, rien n’a été fait. Et même si le décret qui convoquera le corps électoral ne sera promulgué que le 15 septembre prochain, il n’est pas certain que le calendrier puisse être respecté. Crispation et immobilisme
En attendant, les partis politiques multiplient déclarations et prises de position sur le calendrier de la transition en cours. Et comme le souligne Fatoumata Coulibaly, enseignante-chercheuse à l’université des sciences sociales et de gestion de Bamako : « Beaucoup de rumeurs circulent autour d’une possible prolongation de la période de transition. Il y a des acteurs qui veulent justement prolonger cette transition, pour permettre au gouvernement en place de travailler sereinement au Mali de demain. Et puis il y en a d’autres, surtout au sein de la classe politique, qui, pour des raisons politiciennes, s’opposent à toute idée de prorogation de cette transition. Ce qui renvoie aussi à la position des organisations sous-régionales et internationales qui exigent une transition courte, le retour du pouvoir aux civils et la reprise de la refondation de l’Etat malien. » A titre d’exemple, les FARE, les Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence de l’ancien premier ministre Modibo Sidibé, ont signé un communiqué conjoint avec le PARENA, le Parti pour la renaissance nationale, pour demander notamment le respect des échéances électorales. Mais de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une prorogation de la transition. En juin dernier déjà, par la voix de sa présidente, Bakayoko Mariam Coulibaly, le Collectif des femmes leaders de Kati, une localité située à une trentaine de kilomètres de Bamako, demandait un prolongement de la durée de cette transition. Autre question brûlante, celle concernant la création d’un organe unique de gestion des élections. Annoncée fin juillet par le premier ministre Choguel Kokalla Maïga, cette réforme qui fait partie du Plan d’action gouvernemental, a été immédiatement récusée par la plupart des partis politiques. Ces derniers jugent irréalisable la mise en place de cette réforme, tout en accusant le gouvernement de vouloir passer en force. Une querelle qui symbolise la crispation et le sentiment d’immobilisme qui caractérisent actuellement la classe politique malienne. Source : TV5 Monde

 

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Mali: Plantation de 400 pieds d’arbres aux 1.552 logements de Tabakoro: L’Association des Amis de la Nature toujours active

Maliactu - Thu, 02/09/2021 - 16:17
Image Illustrative Dans le cadre de la campagne nationale de reboisement, l’Association des Amis de la Nature n’a pas manqué à sa traditionnelle plantation des arbres. Cette année cette activité était couplée à la remise des savons, des chaussures en bottillon, des seaux en plastique pour aider les femmes à faire la lessive. Pour cette 18ème édition, il y avait 400 pieds d’arbre à planter dans quatre (04) bosquets dont 100 pieds au nom de Mamadou Bah, le Directeur Général de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) qui a financé cette activité; 100 pieds au nom de Alou Boubacar Diallo, le président d’honneur de l’ADP-Maliba; 100 pieds pour toutes les forces vives de la nation; et 100 pieds en hommage à Amadou Toumani Touré pour service rendu à la nation. C’était le samedi 28 août 2021, dans la cour de la Protection Civile à Niamana-Tabakoro.

 

La cérémonie a enregistré la présence des notabilités du quartier, des militaires.
Cette activité rentre dans le cadre de la campagne nationale de reboisement au titre de l’année 2020-2021 pour lutter contre l’ensablement et la désertification. «L’objectif de l’Association des Amis de la Nature vise à planter beaucoup d’arbres, car nous devons protéger la terre contre le changement climatique. Cette activité est devenue une tradition pour nous, car planter un arbre signifie beaucoup de choses. C’est un élément essentiel de l’environnement, parce que l’arbre purifie l’air, il attire la pluie, il nous soigne et c’est à travers l’arbre qu’on fabrique beaucoup d’objets. Comme on a coutume de le dire: celui qui a planté un arbre n’a pas vécu inutile; et celui qui l’arrose à le même mérite», a déclaré le président de l’Association des Amis de la Nature, Moctar Coulibaly dit ATT. Il a saisi cette occasion pour féliciter le Gouvernement du Mali d’avoir maintenu cette tradition relative à la campagne nationale de reboisement qui est toujours initiée par le Président. Il a rendu hommage à feu Amadou Toumani Touré dit ATT, au Maréchal Idriss Dédy du Tchad et à Me Abdoulaye Wade, ancien Président du Sénégal, qui ont beaucoup soutenu cette association et qui se sont beaucoup battus pour l’environnement. Leur projet était d’avoir une Afrique verte, une Afrique sans pollution, sans changement climatique. «Ce sont mes idoles et je ferais de mon mieux pour continuer à planter des arbres chaque année. Ils m’ont beaucoup accompagné et soutenu dans cette action humanitaire», a-t-il dit. Aux dires du président des Amis de la Nature, cette année l’Agence pour la Promotion de Emploi des Jeunes (APEJ) a financé cette activité, raison pour laquelle le Bosquet portera le nom de Mamadou Bah, Directeur Général de l’APEJ, pour son patriotisme et son amour pour l’environnement.
Aussi, un hommage fort à Hamed Diane Séméga qui est le Haut-commissaire de l’OMVS (Organisation Mondiale pour la Mise en valeur du Fleuve Sénégal). Il a financé un projet de 700 pieds d’arbre dans la première Région, dont 100 pieds ont été plantés à Logo Sabousséré, 300 Pieds au fort de Médine et 300 pieds à Bafoulabé. C’était le 31 juillet 2021, à Kayes avec leur association. Selon lui, le Mali est très vaste, mais ils doivent continuer à donner un bon environnement pour un meilleur cadre de vie. Moctar dira qu’après la plantation des arbres, il ne faut pas les abandonner carrément, il s’agit de planter et de suivre jusqu’à la prochaine campagne de reboisement, c’est-à-dire faire en sorte que les arbres trouvent leur croissance normale.
Aussi, en marge du reboisement, il y a eu une remise de kits aux femmes qui font la lessive sur les places publiques à Niamana- Tabakoro.
La cérémonie a été clôturée par la visite des différents bosquets faits par l’Association des Amis de la Nature de 2003 à nos jours. Ils ont pu planter plus de 15 000 arbres à travers le Mali.
Par Fatogoma COULIBALY Source : L’express de Bamako

 

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Beni : l’armée n’a abandonné aucune localité de Bashu, assure le capitaine Antony Mwalushayi

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/09/2021 - 16:14


L’armée n’a abandonné aucune localité récupérée dans la chefferie de Bashu, en Territoire de Beni, a affirmé mercredi 1er septembre le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand nord, le capitaine Antony Mwalushayi. Il réagissait aux alertes de la nouvelle société civile qui parlait des mouvements des groupes armés dans certaines localités du groupement Bulambo et Buliki, précisément dans la vallée de Kanyabuhiri. 

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Centrafrique: les ONG gravement préoccupées par la situation humanitaire

RFI /Afrique - Thu, 02/09/2021 - 16:10
En RCA, le comité de coordination des organisations non gouvernementales internationales (CCO), qui regroupe plus de 30 entités, se dit gravement préoccupé par la crise humanitaire. Depuis la mi-décembre, des affrontements armés ont de nouveau éclaté dans le pays et perdurent jusqu'à ce jour, souligne le communiqué.
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Mali: Faire briller l’or du Mali pour nos communautés locales: Le ministre Lamine Seydou y travaille

Maliactu - Thu, 02/09/2021 - 15:56
Image Illustrative Le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, M. Lamine Seydou Traoré, a présidé, lundi 30 août dernier, dans la salle du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), la cérémonie d’ouverture de l’atelier de réflexion sur les opportunités de l’activité minière au profit des Communautés locales. La session regroupait les maires des communes des zones minières, les présidents de Conseils de Régions et de Cercles, les représentants d’ONG, des services techniques de l’États ainsi que des Partenaires techniques et financiers (PTF). L’objectif recherché est d’amener les acteurs du secteur minier, notamment les collectivités, à mener une réflexion sur l’amélioration de la gouvernance du processus de planification communale en vue d’une meilleure utilisation des revenus miniers. Occasion en plus de sensibiliser les élus sur l’importance de la planification des revenus miniers dans les Plan de Développement Économique, Social et Culturel (PDESC); de partager les informations sur les opportunités d’affaires liées à l’activité minière; ou encore d’aider à mettre en œuvre un mécanisme de planification et de financement du développement communautaire. Est-il besoin de le rappeler, le Mali est un pays riche en ressources naturelles et se classe parmi les 5 premiers producteurs d’or en Afrique. Le secteur minier contribue significativement aux Objectifs de Développement Durable (ODD) et constitue un domaine prioritaire d’appui politique de la part du gouvernement. Les recettes du secteur minier représentent 10% du Produit intérieur brut (PIB), 40% des recettes fiscales, et plus de 70 % des recettes d’exportation.
Malgré ce potentiel important, la performance du secteur minier est inférieure aux attentes. Cette situation s’explique par la faible diversification de la production de minéraux, la faible transparence des revenus miniers et la gouvernance, le faible niveau d’intégration de l’activité minière à l’économie locale en termes de création d’emploi, de promotion de la sous-traitance et de la fourniture locales. À cela s’ajoute le fait que le secteur de l’exploitation minière artisanale reste non organisé et peu encadré avec pour conséquence une dégradation considérable de l’environnement. Pour corriger cette lacune, l’État du Mali a obtenu le soutien financier de l’Association Internationale de Développement du Groupe de la Banque Mondiale pour mettre en œuvre, en 2019, le Projet de Gouvernance du Secteur des Mines (PGSM) sur une période de cinq (05) ans afin de concrétiser de la vision des Autorités de faire du secteur des mines le moteur de développement socio-économique du pays. Il s’agit, entre autres, à travers ce projet, d’améliorer la contribution du secteur minier aux objectifs de croissance à long terme en mettant l’accent sur la croissance et la diversification de la production minière, une gouvernance améliorée et des revenus tirés de l’extraction, ainsi que le développement économique local induit par le secteur minier. Dans la même veine, le ministre Lamine Seydou Traoré présidait l’ouverture des travaux de la session extraordinaire du Comité de pilotage de l’Initiative pour la Transparence dans l’Industrie Extractive (ITIE- Mali). Une session d’échange et de validation de documents sur les termes de références d’auto-évaluation, le budget de l’atelier d’auto-évaluation, le partage des outils de l’atelier d’auto-évaluation, la prorogation de la validation pour le Mali… mais aussi sur la mise en place d’une commission ad’hoc pour superviser et accompagner les étapes de la validation.
L’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) est une Norme mondiale qui défend l’amélioration de la transparence dans la gestion des revenus et l’obligation de redevabilité dans les secteurs pétrolier, gazier et minier. La mise en œuvre de l’ITIE repose sur deux principes fondamentaux: la transparence et l’obligation de redevabilité.
La tenue de cette session extraordinaire est le signe de la volonté affichée du gouvernement de transition d’inscrire dans ses priorités la transparence et la bonne gouvernance du secteur minier malien, au regard de son importance dans l’économie nationale. Dans le cadre de la transparence, les entreprises pétrolières, gazières et minières publient des informations sur leurs activités, notamment sur les paiements qu’elles versent au gouvernement, et le gouvernement communique ces informations sur ses revenus et d’autres informations pertinentes sur l’industrie.
Ces chiffres sont rapprochés par un Conciliateur indépendant et publiés dans des rapports ITIE annuels avec d’autres informations sur la chaine de valeur des industries extractives. Concernant l’obligation de redevabilité, un groupe multipartite composé de représentants du gouvernement, des entreprises extractives et de la société civile est mis en place pour superviser le processus, communiquer les conclusions du rapport ITIE et promouvoir l’intégration de l’ Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) dans d’autres actions plus larges en matière de transparence dans le pays. Par Moussa DIARRA Source : L’express de Bamako

 

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Ituri : 60 civils libérés des mains des ADF grâce aux efforts des FARDC et de la MONUSCO (Armée)

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/09/2021 - 15:50


Plusieurs civils qui étaient portés disparus mercredi 1er septembre lors de l’attaque des présumés rebelles ougandais des ADF sur un convoi des véhicules à Ofay, sur la route nationale numéro 4 (RN 4), dans le territoire d’Irumu, ont été retrouvés. Le Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri parle de soixante civils qui étaient pris en otages par ces rebelles. 

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Nigeria: les autorités critiquées au lendemain de l'enlèvement de 73 étudiants

RFI /Afrique - Thu, 02/09/2021 - 15:50
Les efforts se poursuivent pour tenter de libérer plus de 70 lycéens enlevés mercredi dans l'État de Zamfara, dans le nord-ouest du Nigeria. L'enlèvement de 73 élèves du lycée de Kaya, par des hommes armés, était l'énième visant les établissements scolaires en quelques mois. La sécurité a depuis été renforcée dans le village de Kaya et ses environs pour prévenir d'autres attaques. Des efforts qui, pour certains, arrivent bien tard.
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Attaque d’un convoi des civils en Ituri : « Nous allons protéger la population au péril de notre vie » (Lieutenant Jules Ngongo)

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 02/09/2021 - 15:34

 


Au lendemain de l’attaque d’un convoi des civils à Bunia (Ituri), attribué aux rebelles ougandais des ADF, l’armée promet de continuer à protéger la population, « au péril de sa vie ». « Nous sommes là pour cette population », a assuré le porte-parole de l’armée en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo. 

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RDC : les déplacés du volcan Nyiragongo appellent à l’aide

LeMonde / Afrique - Thu, 02/09/2021 - 15:02
Les organisations humanitaires craignent la propagation de maladies dans les camps de fortune où ont trouvé refuge les sinistrés de l’éruption du Nyiragongo survenue en mai.
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