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Afrique

Afrique Avenir : Noix de coco, manioc, une manne financière pour Zatwa Impex

BBC Afrique - Thu, 11/11/2021 - 09:34
Afrique Avenir reçoit Mohamed Diaby co-fondateur de Zatwa Impex, société basée à Bassam en Côte d’Ivoire spécialisée dans l'exportation des noix de coco
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Afrique Avenir : Aalya Ghouli met la technologie au service des marocains avec DIGISERV

BBC Afrique - Thu, 11/11/2021 - 09:06
Afrique Avenir reçoit Aalya Ghouli directrice générale de deux filiales du groupe BNP Paribas au Maroc, Digifi et DigiServ.
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RDC : 4 700 000 USD débloqués par l'UNICEF en faveur de l'ex-Kasai-Oriental

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 11/11/2021 - 08:43



Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a débloqué 4,7 millions USD pour appuyer les activités du programme de coopération UNICEF-RDC 2020-2021, dans les provinces du Kasaï-Oriental, Lomami et Sankuru, a indiqué le chef de bureau de l’UNICEF/Kasaï-Oriental, Dr Seraphin Petelo, mardi 9 novembre à Mbuji-Mayi, au cours de la revue annuelle du programme de coopération.

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Le Potentiel : « Nini tosali te : censure ou amalgame »

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 11/11/2021 - 07:08


Revue de presse du jeudi 11 novembre 2021


Les journaux parus jeudi 11 novembre à Kinshasa commentent abondamment le feuilleton de chansons ‘’Lettre à ya Tshitshi’’ et ‘’Nini tosali te ?’’dont la diffusion des clips a été interdite puis autorisée par les autorités.

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Ituri : 124 présumés miliciens arrêtés depuis le début de l'état de siège (Armée)

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 11/11/2021 - 06:03


Cent vingt-quatre présumés miliciens ainsi que soixante-dix-huit de leurs supposés collaborateurs ont été capturés depuis le mois de juin dernier en Ituri. Selon l’armée, qui livre ces chiffres mercredi 10 novembre à Bunia, c’est le résultat de la mobilisation des forces de sécurité pour pacifier l’Ituri en cette période de l’état de siège. 

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Sud-Kivu : des déplacés et retournés de Bibokoboko vivent dans des conditions difficiles

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 10/11/2021 - 22:13


Les personnes déplacées et les retournées qui sont dans le site de l'école primaire Bora de Bibogobogo dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu vivent dans des conditions difficiles. Elles avaient fui des combats entre des groupes armés locaux Maï Maï et Twirwaneho le 13 octobre dernier.

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Ituri : une vingtaine de corps sans vie découverte dans la région de Luna

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 10/11/2021 - 21:37


Au moins vingt-six corps ont été retrouvés dans la forêt mercredi 10 novembre matin vers la partie Est des localités de Luna et Kabriqué, dans la province de l’Ituri, à la limite avec la province du Nord-Kivu. Selon des sources locales, il s’agit des corps d’hommes, de femmes et d’enfants amenés de force dans la brousse par des présumés rebelles ougandais des ADF lors de la récente attaque contre un convoi de véhicules sur la route Luna-Komanda.

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La Première Guerre mondiale ne s’est pas terminée le 11 novembre, mais le 25 novembre 1918, en Afrique orientale allemande

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Wed, 10/11/2021 - 18:25
C’est en effet le 25 novembre 1918, soit 14 jours après la signature de l’Armistice du 11 novembre, que les derniers combattants allemands déposèrent les armes. Loin des fronts d’Europe, en Afrique orientale, où, commandés par le général Paul-Emil von Lettow-Vorbeck, ces irréductibles invaincus avaient résisté quatre ans durant à 300 000 Britanniques, Belges, Sud-africains et Portugais. 
Au mois d’août 1914, à la déclaration de guerre, l‘Afrique orientale allemande (actuelle Tanzanie moins l’île de Zanzibar, plus le Burundi et le Rwanda), était défendue par la Schutztruppe composée de 216 officiers et sous-officiers allemands ainsi que de 2540 askaris africains. La mobilisation des réservistes, colons et fonctionnaires, porta le contingent à 2500 Allemands ultérieurement renforcés par les 322 marins du Königsberg et les 102 de la Môwe. Au plus fort de ses effectifs, von Lettow-Vorbeck disposa de 60 compagnies d'infanterie et de deux compagnies montées, chacune d'entre elles à effectif de 200 askaris, soit environ 3000 Allemands et 12 000 askaris.
 
Von Lettow-Vorbeck organisa le mouvement de sa troupe à partir de deux voies ferrées. L’une, au nord, le Nordbahn, courait le long de la frontière du Kenya ; l’autre le Zentralbahn, traversait toute la colonie, reliant l'océan Indien au lac Tanganyika sur lequel se déroulèrent de furieuses batailles navales. Dans un premier temps, ces deux voies ferrées  permirent aux Allemands de déplacer rapidement leurs compagnies, de faire face aux offensives ennemies, et de lancer des contre-attaques, notamment au Kenya, afin de couper la ligne ferroviaire anglaise reliant l’océan indien au lac Victoria.
Entre le Kilimandjaro et l'océan Indien, les Allemands eurent initialement l'avantage. Aussi, comme ils ne parvenaient pas à enrayer leur offensive, les Britanniques opérèrent un débarquement sur leurs arrières afin de contraindre von Lettow-Vorbeck à combattre sur deux fronts à la fois. Le 3 novembre 1914, à Tanga, dans l’extrême nord du territoire allemand, une flotte de 16 navires anglais mit ainsi à terre un corps de débarquement fort de 6500 hommes. Cependant, menée  par moins d’un millier d’Allemands, la contre-attaque fut foudroyante et le 5 novembre, les Britanniques rembarquèrent, abandonnant des centaines de prisonniers et une quantité considérable de matériel.
 
Dans la seconde moitié de l’année 1915, la disproportion des forces en faveur des Britanniques fut telle que la steppe du Serengeti devint indéfendable. Von Lettow-Vorbeck qui ne pouvait pas recevoir de renforts changea alors de tactique. Les coups de main ou les brutales et brèves contre-attaques remplacèrent les assauts frontaux, ce qui lui permit de harceler l'ennemi tout en évitant de s'épuiser contre ses énormes réserves. La guérilla d'Afrique-Orientale débuta alors pour ne s'achever qu'en novembre 1918.
 
Ayant face à lui des dizaines de milliers de Britanniques, de Sud-Africains, de Belges et bientôt de Portugais, von Lettow-Vorbeck retraita lentement vers le sud, d’une manière parfaitement organisée et contrôlée, tout en lançant de puissantes contre-attaques. Au mois de novembre 1917, il envahit le Mozambique portugais. Durant neuf mois, il y nomadisa, y enchaînant les victoires, dont celles de Ngomano et de Namacurra qui lui permirent de réapprovisionner et de rééquiper totalement la Schutztruppe en armement moderne.
 
Au mois de septembre 1918, menacé par une vaste offensive anglo-portugaise, il se déroba une nouvelle fois et retourna en territoire allemand, passant au travers des lignes alliées, laissant une fois de plus ses adversaires médusés. Comme l’écrivit le commandant en chef britannique « Il y a toujours trois routes ouvertes à l’ennemi et von Lettow-Vorbeck prend d’ordinaire la quatrième ».
 
A ce stade de la guerre, ayant laissé ses blessés et ses malades dans des hôpitaux de campagne, ayant renoncé à son ravitaillement et à son artillerie, avec 200 Allemands et 2000 askarisencore en état de combattre, il continua à livrer bataille, se payant même le luxe d’envahir la colonie britannique de Rhodésie. Certains de ses lieutenants lui proposèrent alors de traverser le continent jusqu’au Sud-Ouest africain occupé par l’armée sud-africaine… et de marcher sur l’Afrique du Sud pour y soulever les Boers qui attendaient leur revanche sur les Anglais… Mais, le 13 novembre 1918, par l’interception d’une estafette motocycliste anglaise, von Lettow-Vorbeck apprit qu’un armistice avait été signé en Europe.
Sur ordre de Berlin, il fut alors contraint de cesser le combat. Mais, comme pour lui, il n’était pas question de reddition ou de capitulation, il négocia pied à pied avec le commandement britannique auquel il déclara qu’il avait encore les moyens de combattre durant deux années. Les Britanniques acceptèrent ses conditions, à savoir une remise des armes et non une capitulation, les Honneurs militaires, le droit pour les officiers de conserver leurs armes, le non-internement et le rapatriement rapide en Allemagne. Quant aux askaris et aux porteurs, ils devaient être payés par les Britanniques et autorisés à retourner dans leurs foyers.
 
Finalement, le 25 novembre 1918 au matin, à Mbaala, dans la région d’Abercorn, en Rhodésie du Nord, l’actuelle Zambie, alors que l'armistice avait été signé 14 jours auparavant, une colonne allemande se rangea face à l'Union Jack hissé sur un mât de fortune. Derrière le Dr Schnee, gouverneur de l'Est africain allemand et le général von Lettow-Vorbeck, commandant en chef, 155 Allemands, officiers, sous-officiers, rappelés et volontaires, ainsi que 1156 askariset 1598 porteurs se formèrent en carré face aux forces britanniques qui leur rendirent les Honneurs. Durant quatre années, conduits par un chef de guerre exceptionnel, ces survivants avaient résisté à 300.000 soldats britanniques, belges, sud-africains et portugais commandés par 130 généraux, après leur avoir tué 20.000 hommes et leur en avoir blessé 40.000.
 
Durant ces années, plusieurs fois atteint par les fièvres, quasiment laissé pour mort, von Lettow-Vorbeck ne s’était jamais découragé. Il avait reçu la croix de l’ordre « Pour le Mérite » le 18 août 1916, puis, en 1917 après sa grande victoire de Mahiwa, la « Croix pour le Mérite  avec Feuilles de Chêne ». Le 20 octobre 1918, dernier officier général promu par le Kaiser Guillaume II, il fut nommé général (GeneralMajor). Durant toute la campagne d’Afrique, une solide fraternité d’armes unit Allemands et askaris, ces derniers vouant une véritable dévotion à un chef qu’ils admiraient et auquel ils avaient donné le nom de Bwana mukubwa ya akili mingi  (le grand homme qui peut tout).
 
Rapatriés en Europe par les Britanniques, les survivants allemands de l’épopée de l’est africain ne tardèrent pas à écrire une autre page d’histoire, elle aussi peu connue. Le 2 mars 1919, acclamés par une foule en liesse, par la porte de Brandebourg et la Pariser Platz, ils firent une entrée triomphale à Berlin. A leur tête le général Paul von Lettow-Vorbeck se tenait à cheval coiffé de son célèbre chapeau colonial à bord redressé orné de la cocarde impériale.
Paul von Lettow-Vorbeck fut ensuite intégré comme Brigadier général dans la nouvelle armée allemande de 100.000 hommes. Le 1er juillet 1919, sur ordre du gouvernement, il écrasa le soulèvement communiste de Hambourg à la tête d’un corps de volontaires, le  « Lettow-Korps ». Ce même mois de juillet, il fut nommé Commandant de la 10° Brigade d’Infanterie. En 1920, il prit part au putsch Kapp-Luttwitz, et après son échec, le 15 mai 1920, il fut mis à la retraite sans solde, cependant que nombre de membres du « Lettow-Korps » partaient rejoindre les corps-francs du Baltikum.
Personnage légendaire, le général Paul-Emil von Lettow-Vorbeck devrait, aujourd’hui, être honoré en Allemagne. Mais le politiquement correct particulièrement virulent dans un pays littéralement étranglé par ses complexes existentiels, a fait qu’à Wuppertal, Brême, Cuxhaven, Mönchenglabad, Halle, Radolfzell et même à Graz, en Autriche, les rues portant son nom ont été débaptisées. En 2010, le conseil municipal de Sarrelouis, sa ville natale, avait fait de même avec l’avenue von Lettow-Vorbeck. Quant aux quatre casernes de la Bundeswehr qui, à Brême, à Bad Segeberg, à Hambourg-Jenfeld et à Leer, portaient son nom, elles furent débaptisées pour recevoir ceux de  déserteurs, de militants communistes ou anti-militaristes (!!!).  
Mais, loin des petitesses de la nouvelle Allemagne, là-bas, en Afrique, entre le Kilimandjaro et la Rovuma, de Tanga à Kigoma et de Tabora à Ruhengeri,  la grande ombre du Bwana mukubwa ya akili mingi, flotte encore dans les notes lointaines mais de plus en plus étouffées des fifres et des caisses plates… Heia Safari !
  Cette épopée illustrée de très nombreuses cartes et photographies originales est racontée dans mon livre Heia Safari ! Général von Lettow-Vorbeck, du Kilimandjaro auxcombats de Berlin (1914-1920)
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Energie propre : le Rwanda passe à l'électrique avec des motos fabriquées localement

BBC Afrique - Wed, 10/11/2021 - 07:41
La société rwandaise Ampersand souhaite que les conducteurs de motos-taxis passent de l'essence à l'électricité.
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Côte d’Ivoire : pourquoi NSIA Banque réorganise son portefeuille immobilier

Jeune Afrique / Finance - Tue, 09/11/2021 - 20:16
À quelques mois de son installation dans la commune résidentielle du nord d’Abidjan, la banque a entamé la cession de son siège du Plateau, le centre des affaires de la capitale économique ivoirienne. Divers actifs immobiliers sont également en cours de vente. Décryptage.
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Mali : Sommet de la Cedeao : Un dur sursis pour la Transition malienne

Maliactu - Tue, 09/11/2021 - 05:54
Le sommet tant attendu de la Cedeao a finalement eu lieu, hier dimanche, à Accra où les décideurs de la sous-région ont examiné et rendu leurs verdicts les cas malien et guinéen. Pour les tombeurs d’Alpha Condé, déposé par un coup d’Etat il y a seulement quelques semaines, les chefs d’Etat de la sous-région ont opté pour une reconduction des mesures punitives déjà en place dont la suspension du pays de tous les organes de la Communauté Économique des états d’Afrique de l’Ouest. Pour le Mali, en revanche, leur ton est monté de plusieurs crans, quoique les sanctions tant redoutées n’aient pour l’heure pas atteint les proportions d’une asphyxie généralisée de la population. En lieu et place de mesures d’embargo économique, en effet, le châtiment de la Cedeao n’a concerné que les organes de Transition, tel qu’il ressort du communiqué final ayant sanctionné le sommet.

La listes des personnalités retenues reste à divulguer, mais les mesures ont d’ores et déjà trait au gel des avoirs ainsi qu’à l’interdiction de voyager pour tous les membres d’organe et institution de la Transition malienne. Et le communiqué de préciser que lesdites sanctions auront un effet immédiat, tout en mentionnant par ailleurs l’intransigeance de la Cedeao sur les dates préalablement fixées pour l’organisation des élections et le retour à l’ordre constitutionnel.

Et de justifier par l’attachement de l’institution à tous les cadres normatifs de la sous-région, en l’occurrence le Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance. La Cedeao n’a pas omis, par ailleurs, d’inviter la communauté internationale, notamment l’Union africaine, l’ONU et les partenaires bilatéraux du Mali à se ranger derrière ses sanctions et à aider à leur mise en œuvre. Il ne s’agit, selon toute évidence, que d’un nouveau sursis accordé aux autorités de Transition, d’autant qu’une session ordinaire annoncée pour mi-décembre pourrait passer à un durcissement des sanctions contre les autorités de transition, au cas où une évolution ne sera pas constatée dans les préparatifs des élections annoncées pour février prochain, à travers un calendrier électoral plus explicite que l’aveu d’incapacité de respecter lesdites échéances que le gouvernement a fait parvenir aux chefs d’Etat dans la foulée du sommet.

En attendant le prochain conclave du 13 décembre, l’application des sanctions intermédiaires d’Accra s’annonce difficilement tenable. D’abord pour l’administration malienne susceptible d’être paralysée par l’immobilité des gouvernants, ensuite pour les acteurs de la Transition dont certains ne peuvent plus assurer des opérations bancaires vers l’extérieur pour le compte d’enfants inscrits dans les écoles étrangères, entre autres. Pour ne rien arranger à la chose, les sanctions de la Cedeao tombent dans la foulée d’une aide budgétaire de 72 milliards par la France. Les regards sont ainsi rivés à nouveau sur le prochain sommet ordinaire.

A KEÏTA

 

Source : Le Témoin 

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Mali : Mise en liberté de Kaou Djim : La balle dans le camp du Parquet Général

Maliactu - Tue, 09/11/2021 - 05:53
Convoqué en plénière extraordinaire en sur le cas dit de Kaou Djim, le CNT l’a fait examiner par une commission ad hoc ayant produit un rapport pour le moins inattendu, à en juger par la résolution qu’il a inspirée à l’organe législatif de Transition, la semaine dernière, à l’issue des débats huis clos. Le CNT a notamment délibéré en faveur d’une suspension de la détention de son quatrième vice-président incarcéré par le Tribunal de Première Instance de la Commune IV pour présomption d’atteinte au crédit de l’Etat et à ses institutions et de trouble à l’ordre public, etc.

Il s’agit d’infractions délictuelles prévues et punies par le code pénal ainsi que par la loi portant régime de presse et délit de presse, a relevé le ministère public, lequel les a également placé dans le registre de flagrant délit, dans le but manifeste de s’épargner d’éventuels obstacles parlementaires à la procédure. Il en fallait visiblement davantage pour dissuader les législateurs, qui ont usé de toutes leurs marges de manœuvres constitutionnelles pour préserver les attributs et privilèges de la fonction parlementaire contre les subtilités judiciaires. Ainsi, pour plus d’une centaine de voix favorables sur 120, le CNT y est allé de la résolution 2021 -0001 pour réclamer la suspension de la détention de son quatrième vice-président, dans l’affaire dont le délibéré est annoncé pour le 03 décembre prochain. Ce faisant, l’organe législatif de Transition s’adosse sur les dispositions constitutionnelles formulées comme suit à l’article 62 de la loi fondamentale en vigueur : «Les députés bénéficient de l’immunité parlementaire. Aucun membre de l’Assemblée Nationale ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé du fait des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions.
Aucun membre de l’Assemblée Nationale ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée Nationale, sauf en cas de flagrant délit. Aucun membre de l’Assemblée Nationale ne peut, hors sessions, être arrêté qu’avec l’autorisation du bureau de l’Assemblée Nationale, sauf en cas de flagrant délit, de poursuites autorisées ou de condamnation définitive.
La détention ou la poursuite d’un membre de l’Assemblée Nationale est suspendue si l’Assemblée Nationale le requiert».
Ça n’est pas la lecture qu’en ont les tribunaux de plus en plus incarnés par le tout-puissant duo syndical de la magistrature. Par un communiqué laconique en réaction à la résolution du CNT, le tandem SAM-SYLIMA a aussitôt levé le bouclier et évoque la séparation des pouvoirs au nom de laquelle, selon lui,  la résolution 2021 – 0001 est tacitement perçue et présentée comme une ingérence parlementaire dans le cours de la justice. Les deux syndicats de la magistrature s’opposent. En clair, à l’activation de l’article 62 de la constitution et donnent l’air d’ameuter, comme il est de coutume, leurs militants respectifs dans le sens d’un refus d’exécuter l’acte législatif qui en découle. Une autre voix syndicale dissidente de la même corporation ne souffle guère dans la même trompette. Il s’agit  de l’Association des procureurs et poursuivants (APPM) dirigée par l’ancien Cheick Cherif Koné. Arguments solides à l’appui, l’ancien avocat-général près la Cour suprême rame à contre-courant de la tendance corporatiste et soutient que la résolution du CNT n’est aucunement  attentatoire à la séparation des pouvoirs. Dans la déclaration que lui a inspiré l’épisode, le président de l’APPM, par-delà son plaidoyer pour une attitude plus constructive de ses collègues, estime que la procédure contre le 4 eme vice-président de l’organe législatif de Transition présente les symptômes d’un péril inquiétant sur les libertés fondamentales universellement reconnues garanties par la constitution malienne.
En définitive, la levée de la détention de Kaou Djim polarise les tendances autant que sa mise en examen, depuis que ses collègues du CNT sont entrés dans la danse par une résolution dont la teneur et l’effet dépendent désormais du Parquet Général de la Cour suprême. C’est à cette autorité, dérivée d’une institution équivalente à l’organe législatif, qu’il revient de donner suite à la réclamation du CNT après l’acheminement de la résolution 2021 – 0001 à la Cour suprême par le département de la Justice. Reste à savoir si le destinataire saura résister aux pressions corporatistes par ces temps où la réalité du pouvoir judiciaire au Mali est moins détenue par les cours et tribunaux que par les syndicats de la magistrature. Dont la position sur les procédures judiciaires tient généralement lieu de mot d’ordre pour les sentences.

A KEÏTA

Source : Le Témoin 

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Mali : Defense et securité : Les FAMa et les dessous de la libération des otages chinois

Maliactu - Tue, 09/11/2021 - 05:51
le colonel Souleymane Dembélé au pupitre La libération des otages chinois enlevés par des terroristes sur la route de Kwalé et Mourdia dans la région de Koulikoro livre peu à peu ses secrets. Aucun détail n’a été donné sur les préparatifs et l’exécution de l’opération, mais des bribes d’information indiquent que les FAMa ont été en première ligne dans la libération des otages.

Selon des sources crédibles, elles ont bénéficié de l’appui d’autres forces en matière de renseignements. Le sujet a été évoqué lors du dernier point de presse de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) qui a organisé, le jeudi 4 novembre 2021, sa traditionnelle conférence de presse. L’invité du jour était le Directeur de la justice militaire, le colonel-major Issa Coulibaly.

La directrice par intérim de la Dirpa, le Colonel Mariam Sagara, a brièvement fait le point de la situation sécuritaire du pays.

Elle a déclaré que les FAMa poursuivent la mission de protection des personnes et de leurs biens. Selon elle, l’armée malienne n’a d’autre mandat que de sécuriser le territoire national.

La directrice par intérim de la Dirpa a invité la population à collaborer franchement avec son armée. Les renseignements fournis par les populations civiles facilitent la mission des FAMa. Le colonel Mariam Sagara a noté que les trois otages chinois ont été libérés grâce à une intervention militaire appuyée par l’aviation malienne, selon elle.

Mariam Sagara a également signalé que le pont entre Dogofry et Diabaly, récemment détruit par les terroristes, a été réparé par les FAMa. La Dirpa a indiqué qu’en octobre 2021, les FAMa ont été victimes de plusieurs attaques complexes, faisant des morts et des blessés.

Selon la directrice par intérim, les groupes terroristes ont également enregistré de lourdes pertes dans le centre du pays. Mariam Sagara a remercié les forces partenaires du Mali qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner les FAMa dans la lutte contre le terrorisme. Elle a aussi souligné que les FAMa ont désormais changé de posture pour aller vers l’ennemi. Pour cela, les plus hautes autorités du pays ont mis en œuvre des moyens pour renforcer les conditions de vie et de travail des FAMa.

Ce sont ces moyens qui ont été déterminants dans la libération des otages chinois, selon certaines sources. Avant les Chinois, les FAMa ont libéré d’autres otages quelques semaines plus tôt. Parmi ces otages il y a la religieuse colombienne Sœur Gloria Cecilia, enlevée dans la région de Sikasso en 2017. Pour le moment, on ne sait pas si des rançons ont été payées aux ravisseurs pour qu’ils libèrent les otages.

Dans les rues de Bamako, beaucoup pensent que les FAMa n’ont pas pu libérer ces otages par la force. Toutefois, des opérations de l’armée malienne ont eu lieu dans le silence à certains endroits qui seraient des caches des terroristes, notamment dans les régions de Tombouctou, Mopti et Koulikoro. D’aucuns indiquent que ces opérations ont abouti à des combats avec l’appui d’avions militaires, neutralisant plusieurs djihadistes.

Nampaga KONE

Source : La Preuve

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Mali : Ligue des champions féminines de la CAF : Victoire impérative pour l’AS Mandé

Maliactu - Tue, 09/11/2021 - 05:50
L’AS Mandé, championne du Mali, affrontera les championnes du Ghana Hasaacas Ladies ce lundi au stade 30 Juin du Caire, dans le cadre de la deuxième journée du Groupe A de la Ligue des champions féminine de la CAF, Egypte 2021. La deuxième journée pourrait être décisive pour les deux équipes, au vu du résultat des deux formations lors de la première journée. L’AS Mandé, vainqueur du tournoi de qualification de la Zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA), a perdu devant l’hôte du tournoi, Wadi Degla (3-1), vendredi dernier en ouverture de la compétition.

Il n’a fallu que deux minutes à l’AS Mandé pour concéder le premier but du tournoi, alors que les Mandékas semblaient fragiles contre les hôtes de Wadi Degla lors du match d’ouverture. Les joueuses de Lafiabougou devront surmonter cette première défaite et remporter une victoire contre Hasaacas si elles veulent finir le tournoi dans de meilleures conditions. Une mission difficile contre une équipe qui a également fait preuve de ténacité lors de sa première victoire, certes, mais pas impossible pour les filles d’Abdramane Maïga. «Perdre le premier match de la phase de groupes n’est pas facile mais nous devrons nous reprendre en se concentrant lors des prochaines rencontres», a déclaré le technicien. «Notre prochain match sera encore plus difficile. La différence dans le domaine physique rendra la tâche plus difficile. Hasaacas Ladies sont très fortes et rapides. Nous jouons presque de la même manière, ce qui en fera un match difficile», a-t-il ajouté.

Après avoir remporté le tournoi qualificatif WAFU-B, Hasaacas s’est déplacé au Caire avec la ferme intention d’aller loin dans la compétition. Les Ghanéennes l’ont prouvé dès l’entame avec une victoire sur les Malabo Kings (3-1). Les joueuses de Hasaacas n’ont besoin que d’une autre victoire pour décrocher leur billet pour les demi-finales et poursuivre leur conte de fées. Elles comptent pour ce faire sur leur star Evelyn Badu, qui joue sous les feux des projecteurs pour le titre suprême. « Nous sommes dans la bonne direction. L’avenir s’annonce très prometteur », a assuré Yusif Basigi, entraîneur du club ghanéen. «Nous avons gagné notre premier match et c’est fini. C’est derrière nous. L’AS Mandé est une très bonne équipe qu’on ne peut pas sous-estimer. Elles ont un bon milieu de terrain, et ont peut-être besoin d’un peu plus d’organisation en défense. Pour elles, perdre leur deuxième match signifie fin du tournoi. C’est pourquoi nous mettrons tout en œuvre pour réussir ce test», a-t-il poursuivi.

 

Ousmane CAMARA

Source : Le Témoin 

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Mali : Produits de premiere necessité : Le point par le ministre Ould Mohamed

Maliactu - Tue, 09/11/2021 - 05:48
Le ministre Mahmoud Ould Mohamed Ce vendredi 5 novembre 2021, le ministre de l’Industrie et du Commerce Mahmoud Ould Mohamed a animé une conférence de presse afin de présenter les efforts du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la flambée des prix.

 Accompagné par le président de la Chambre du commerce et d’industrie du Mali et le Directeur général du commerce et de la concurrence, Mahmoud Ould Mohamed, ministre de l’Industrie et du Commerce, dira que plusieurs facteurs endogènes et exogènes menacent l’approvisionnement de notre pays. Au plan national, la persistance de l’insécurité et des conflits communautaires en plusieurs endroits du centre et du nord du pays perturbe les circuits commerciaux intérieurs.

À l’en croire, cette situation, couplée à la baisse de la pluviométrie ou son arrêt précoce par endroits, laisse planer de fortes incertitudes dans l’atteinte des objectifs de la campagne agricole en cours en termes de disponibilité alimentaire. Les offres de céréales sur les marchés ruraux suivis par l’Observatoire du marché agricole (OMA) suffisent à peine à couvrir les demandes des collecteurs et des marchands en ce début de démarrage des récoltes. Au titre des facteurs exogènes, notre pays, qui importe 70% de ces besoins alimentaires, reste vulnérables aux perturbations du marché international, a-t-il précisé.

Ainsi, la reprise des activités économiques, après une année 2020 marquée par l’adoption par plusieurs pays de mesures de riposte visant à contenir la pandémie à coronavirus, se caractérise par une forte demande mondiale des produits de base, créant une vive tension sur les prix mondiaux des matières premières.

Ainsi, malgré l’adoption par le Gouvernement de transition de mesures d’incitation fiscales au cordon douanier en réponse aux effets de la Covid-19, les opérateurs économiques retenus n’arrivent pas à effectuer à souhait leurs transactions commerciales en raison de la rareté des conteneurs, du renchérissement des prix des denrées sur le marché international et des frais maritimes et logistiques.

Selon le ministre, les importations effectuées durant les trois premiers trimestres de 2021 ne correspondent qu’à quatre (04), dix (10), sept (07) et trois (03) mois de consommation nationale respectivement de riz, sucre, huile alimentaire et lait.

Il dira qu’à la date d’aujourd’hui, les stocks disponibles auprès des principaux importateurs sont évalués à 50 000 tonnes de riz, 33 000 tonnes de sucre, 6 000 tonnes de lait et 8 000 tonnes d’huile alimentaire ne couvrent que respectivement 17, 58, 60 et 20 jours de consommation nationale.

Par ailleurs, il dira que l’inadéquation entre la forte demande mondiale des produits de base et l’offre mondiale qui stagne couplée au renchérissement du coût du fret maritime et de la logistique (indisponibilité des bateaux, raréfaction des conteneurs) engendre l’augmentation de leurs cours mondiaux.

Ainsi, le cours du sucre s’établit à 502,2 dollars la tonne, en hausse de 12% par rapport au mois de juillet 2021. Celui de l’huile alimentaire est à 1 256 dollars la tonne soit une augmentation de 21% comparativement à son niveau du mois de juillet 2021. Le blé et le riz, tout comme l’huile et du sucre, connaissent des hausses de 33,13% et 4% par rapport à l’année passée culminant respectivement à 278,250 euros la tonne et 360 dollars la tonne.

À l’en croire, les différents marchés couverts par les services techniques du ministère de l’Industrie et du Commerce, les prix des produits de première nécessité relevés, au cours de la semaine du 18 au 24 octobre 2021, sont en hausse par rapport à l’année dernière à l’exception du sorgho et du lait en poudre dont les prix sont restés pratiquement stables.

Ces prix sont également en hausse par rapport au mois passé, sauf ceux de l’aliment bétail et du lait en poudre qui sont pratiquement stables. Depuis la suspension des opérations d’abattage subventionnées, la viande avec os est cédée entre 2 800 et 3 000 FCFA sur les marchés de Bamako et de Kati, soit leur niveau d’avant subvention.

Cependant, les matériaux de construction connaissent une tendance générale à la baisse. Le ciment, qui était vendu à 120 000 FCFA durant le premier trimestre 2021, est cédé aujourd’hui à 90 000 FCFA la tonne, soit une baisse de 25%. Les barres de fer à béton de 6,10 et 12 mm de diamètre, qui était vendue à 750 FCFA, 2 150 FCFA et 3 150 FCFA l’unité reviennent respectivement à 600 FCFA, 1 850 FCFA et 2 850 FCFA.

Cette situation peu reluisante affecte tous les pays du monde, qu’il soit développé ou en développement, le Mali ne faisant pas exception. En dépit de l’enclavement du Mali et de son contexte sociopolitique difficile, la plupart des produits de première nécessité coûtent moins cher, comparativement à certains pays de la sous-région.

Parlant des prix de quelques denrées et non d’autres produits, le ministre dira que le sucre qui coûte 500 FCFA le kilogramme au Mali est vendu à 700 FCFA, voire 800 FCFA dans des pays où transitent nos importations. Il en est de même pour le riz brisure, l’huile alimentaire, le carburant, les matériaux de construction, la pomme de terre, les céréales sèches. Il dira que cette situation dénote des efforts financiers considérables de l’Etat malien en termes d’abandon des droits et taxes au cordon douanier.

Le ministre Mahmoud Ould Mohamed dira que le cadre du programme jumelage le gouvernement a mis en place, la  fixation des prix indicatifs plafonds du riz brisure non parfumé importé et de l’huile alimentaire en exécution d’un programme de réduction de la base taxable de 50% au cordon douanier ; l’application de prix consensuels du pain, de la farine boulangère et du ciment à travers la signature de protocole d’accord ; l’homologation du prix des hydrocarbures par un mécanisme de prise en charge du différentiel de coût de revient du gaz butane et de modulation du taux de la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP) et de la valeur en douane des hydrocarbures ; la négociation des marges des grossistes ; la surveillance du marché pour faire respecter les prix convenus.

S’agissant des mesures sociales du gouvernement, il souligne la distribution de vivres et d’aliments bétail ; transfert monétaire ; le financement des travaux à haute intensité de main-d’œuvre ; le financement des activités génératrices de revenus ; l’augmentation de salaires ; les réformes des pensions de retraite.

Aux dires du ministre, la filière farine, le prix du pain fait l’objet d’un consensus entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs du sous-secteur au sein d’un cadre de concertation mis en place à cet effet.

En application du protocole d’accord signé le 30 mars 2021, le prix consensuel du pain aux consommateurs a été fixé à 250 FCFA pour le pain de 300g et 125 FCFA pour celui de 150g et celui de la farine aux boulangers à 20 000 FCFA le sac de 50kg au maximum. L’application du protocole a été interrompue le 1er novembre 2021 suite à une déclaration unilatérale d’augmentation du prix indicatif sur les réseaux sociaux par un groupe de boulangers mécontents de la fluctuation du prix de la farine aux boulangers.

Il dira qu’en réaction, son département a pris des mesures de représailles pour maintenir l’ordre commercial et faire respecter les prix consensuels fixés. Et qu’à cet effet, le cadre de concertation a été mis en place auprès de son département.

Adama  TRAORE

Source : La Preuve

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Mali : Separation des pouvoirs : Les magistrats droits dans leurs toges

Maliactu - Tue, 09/11/2021 - 05:46
Les syndicats des magistrats entendent affirmer leur indépendance face aux autres pouvoirs, notamment le pouvoir législatif. Au moment où certains pensent qu’il y a une justice aux ordres du régime, certains syndicats de la magistrature sortent du silence. L’Association malienne des procureurs et poursuivants (Ampp) et la Référence syndicale des magistrats (Refsyma) disent prendre acte de la résolution n° 2021-0001 en date du 04 novembre 2021 du Conseil national de Transition. Résolution largement partagée et saluée par des acteurs politiques et les défenseurs des droits de l’Homme au plan national et au faible niveau international.

Les parlementaires invitent d’une part le Gouvernement au respect scrupuleux des lois de la République, notamment en ce qui concerne l’immunité conférée aux parlementaires par l’article 62 de la Constitution, et ordonne d’autre part la suspension de la détention de Issa Kaou N’Djim, membre du Conseil national de Transition, faisant actuellement office de pouvoir législatif du pays.

Mais les magistrats n’entendent pas les choses de cette oreille. Ils soutiennent que cette mesure, quoique diversement appréciée par les réseaux sociaux, ne constitue ni une menace, ni une atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire, encore moins une entrave à la liberté de poursuite des magistrats du ministère public, au regard du célèbre adage unanimement admis selon lequel : « Il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir…», dans les conditions et formes prévues par la Constitution.

Les magistrats estiment en tout état de cause que force doit rester à la loi et que l’indépendance du pouvoir judiciaire implique la soumission du magistrat à la constitution et aux lois de la République. En tout cas, les magistrats restent droits dans leurs toges, expliquant que l’action judiciaire est au-dessus des pouvoirs.

Nampaga KONE

Source : La Preuve

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Mali : Mahamoud Dicko: « On ne peut pas construire un Etat avec les réseaux sociaux »

Maliactu - Tue, 09/11/2021 - 05:43
Mahamoud Dicko Le silence prolongé de l’Imam Mahamoud Dicko face à la complication de la gestion de la transition devenait de plus en plus inquiétant. Finalement, en fin de semaine dernière, le leader religieux a profité de son sermon du vendredi 05 novembre pour  briser le silence à travers les paraboles.    

Ancienne autorité morale du M5-RFP, mouvement contestataire qui a occasionné la chute du Président Ibrahim Keïta, l’imam Mahamoud Dicko demeure insatisfait de la gestion des affaires publiques par la transition. Si pour l’instant il n’a pas énoncé des manifestations contre la transition, il a tout de même exprimé son amertume vis-à-vis de conduite de la cité.

Devant ses fidèles, l’imam a indiqué : « Dans un  pays  où  on ne s’écoute pas, où on ne se tolère pas, ce pays est destiné à la ruine. Notre pays souffre de manque de repère. Si, dans un pays où  on refuse de se faire guider par  les hommes vertueux,   de foi et de culture, il faut s’inquiéter pour l’avenir de ce pays.  On ne peut pas construire un pays avec les réseaux sociaux ». Car, explique-t-il, ce sont des illustres inconnus qui distillent des informations sur ces réseaux sociaux. Pour lui, il  faut impérativement des hommes  de repères, des guides.  A défaut de cela, poursuivra-t-il, on finira par se faire diriger par des gens qui n’en n’ont pas le mérite. « Notre  prophète a prévenu que si on confie quelque chose à quelqu’un qui n’en n’a pas le mérite, il faudra s’attendre au pire », soutiendra l’orateur. Avant de souligner que le Mali a besoin  de bénédictions, de conseils, de tolérance, de concorde et d’écoute.  Toute personne qui te souhaite le bonheur, écoute-la et tends lui la main. « N’incite pas à la révolte. Eteint le feu à chaque fois que tu peux. Tels sont des conseils du Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui). C’est cela un bon croyant »,  rapporte l’iman Dicko.

Oumar KONATE

Source : La Preuve

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Mali : Affaire Issa Kaou Djim : Le CNT plaide pour sa libération

Maliactu - Tue, 09/11/2021 - 05:41
Issa Kaou Djim Issa Kaou Djim, 4ème Vice-Président du Conseil National de Transition (CNT), a été interpellé le mardi 26 octobre dernier sur instruction du Procureur du Tribunal de Grande Instance de la Commune IV du District de Bamako. Après deux nuits passées en garde à vue au Camp I de la gendarmerie nationale, M. Issa Kaou Djim a été déféré à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako-coura avant de comparaitre le vendredi 29 octobre dernier devant le juge du Tribunal de Grande Instance de la Commune IV puis condamné à trois mois de prison ferme pour ”trouble à l’ordre public et atteinte au crédit de l’Etat”. 

​Quelques jours après sa condamnation, une commission ad hoc a été mise en place par le CNT, organe législatif de la transition enfin de statuer spécialement sur l’affaire Issa Kaou Djim. C’est ainsi que les membres du CNT ont voté, le jeudi 04 novembre 2021, en majorité en faveur de la libération de Issa Kaou Djim avec 101 voix pour, 7 contre et 5 abstentions. Une décision du Conseil National de Transition qui met en doute la sincérité du combat engagé contre impunité et le laisser- aller cultivés dans notre pays depuis l’avènement de la démocratie. Il n’est un secret pour personne aujourd’hui qu’Issa Kaou Djim a franchi toutes les lignes rouges tracées par les textes en vigueur en tenant notamment les injures publiques et des incitations à la violence. Donc, les membres du CNT ne devraient pas attendre ce moment précis pour parler de l’humilité parlementaire sur les délits commis par l’homme accro des réseaux des sociaux. Il devrait être rappelé à l’ordre au regard de la place qu’il occupe dans l’organe législatif. Si la majorité des membres du Conseil National de Transition demande la libération quatre jours après le vote pour des raisons dont eux seuls connaissent, donc les anciens ministres incarcérés depuis plusieurs mois dans la Maison Centrale d’Arrête de Bamako doivent aussi recouvrer leur liberté pour la même raison évoquée par le CNT. Car, leur droit a été violé aussi. Les membres du CNT doivent comprendre que la refondation ne doit en aucune manière leur permettre de mener une justice sélective. Disons que la libération d’Issa Kaou Djim va certainement encourager sans doute d’autres personnalités à ébranler les fondements de l’Etat, c’est-à-dire les Institutions de l’Etat. Que Dieu sauve le Mali !

Y. MARIKO

 

Source : Le Malien

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Mali : Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra sur le Mali et la Guinée : Des sanctions ciblées contre les dirigeants des deux pays

Maliactu - Tue, 09/11/2021 - 05:40
Le Sommet extraordinaire de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) s’est tenu hier dimanche 07 novembre à Accra, au Ghana. Il était consacré à l’évolution des situations en Guinée, après le coup d’Etat qui a renversé le Président Alpha Condé le 05 septembre, et au Mali, où l’organisation ouest-africaine espère des élections rapides pour un retour à l’ordre constitutionnel normal.

Ce sommet de la CEDEAO s’est statué pendant plusieurs heures sur l’évolution de la transition en Guinée où une délégation de l’organisation régionale s’est rendue fin octobre dernier. Egalement, sur la gestion de la transition au Mali surtout le respect du délai de la transition contenu dans la Charte. L’organisation sous-régionale tient beaucoup à la tenue des élections générales d’ici le 27 février 2022. D’ailleurs par rapport au respect de cette date, la tension est montée récemment d’un cran entre la CEDEAO et la junte au pouvoir lorsque le gouvernement malien a ordonné l’expulsion du représentant de la CEDEAO à Bamako. A l’issu de ce sommet extraordinaire, les Chefs d’Etat ont décidé de prendre des sanctions ciblées contre les dirigeants des deux pays en lieu et place des sanctions économiques. Nous y reviendrons dans notre prochaine parution.

Y. SANGARÉ

Source : Le Malien

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