Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a débloqué 4,7 millions USD pour appuyer les activités du programme de coopération UNICEF-RDC 2020-2021, dans les provinces du Kasaï-Oriental, Lomami et Sankuru, a indiqué le chef de bureau de l’UNICEF/Kasaï-Oriental, Dr Seraphin Petelo, mardi 9 novembre à Mbuji-Mayi, au cours de la revue annuelle du programme de coopération.
Revue de presse du jeudi 11 novembre 2021
Les journaux parus jeudi 11 novembre à Kinshasa commentent abondamment le feuilleton de chansons ‘’Lettre à ya Tshitshi’’ et ‘’Nini tosali te ?’’dont la diffusion des clips a été interdite puis autorisée par les autorités.
Cent vingt-quatre présumés miliciens ainsi que soixante-dix-huit de leurs supposés collaborateurs ont été capturés depuis le mois de juin dernier en Ituri. Selon l’armée, qui livre ces chiffres mercredi 10 novembre à Bunia, c’est le résultat de la mobilisation des forces de sécurité pour pacifier l’Ituri en cette période de l’état de siège.
Les personnes déplacées et les retournées qui sont dans le site de l'école primaire Bora de Bibogobogo dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu vivent dans des conditions difficiles. Elles avaient fui des combats entre des groupes armés locaux Maï Maï et Twirwaneho le 13 octobre dernier.
Au moins vingt-six corps ont été retrouvés dans la forêt mercredi 10 novembre matin vers la partie Est des localités de Luna et Kabriqué, dans la province de l’Ituri, à la limite avec la province du Nord-Kivu. Selon des sources locales, il s’agit des corps d’hommes, de femmes et d’enfants amenés de force dans la brousse par des présumés rebelles ougandais des ADF lors de la récente attaque contre un convoi de véhicules sur la route Luna-Komanda.
La listes des personnalités retenues reste à divulguer, mais les mesures ont d’ores et déjà trait au gel des avoirs ainsi qu’à l’interdiction de voyager pour tous les membres d’organe et institution de la Transition malienne. Et le communiqué de préciser que lesdites sanctions auront un effet immédiat, tout en mentionnant par ailleurs l’intransigeance de la Cedeao sur les dates préalablement fixées pour l’organisation des élections et le retour à l’ordre constitutionnel.
Et de justifier par l’attachement de l’institution à tous les cadres normatifs de la sous-région, en l’occurrence le Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance. La Cedeao n’a pas omis, par ailleurs, d’inviter la communauté internationale, notamment l’Union africaine, l’ONU et les partenaires bilatéraux du Mali à se ranger derrière ses sanctions et à aider à leur mise en œuvre. Il ne s’agit, selon toute évidence, que d’un nouveau sursis accordé aux autorités de Transition, d’autant qu’une session ordinaire annoncée pour mi-décembre pourrait passer à un durcissement des sanctions contre les autorités de transition, au cas où une évolution ne sera pas constatée dans les préparatifs des élections annoncées pour février prochain, à travers un calendrier électoral plus explicite que l’aveu d’incapacité de respecter lesdites échéances que le gouvernement a fait parvenir aux chefs d’Etat dans la foulée du sommet.
En attendant le prochain conclave du 13 décembre, l’application des sanctions intermédiaires d’Accra s’annonce difficilement tenable. D’abord pour l’administration malienne susceptible d’être paralysée par l’immobilité des gouvernants, ensuite pour les acteurs de la Transition dont certains ne peuvent plus assurer des opérations bancaires vers l’extérieur pour le compte d’enfants inscrits dans les écoles étrangères, entre autres. Pour ne rien arranger à la chose, les sanctions de la Cedeao tombent dans la foulée d’une aide budgétaire de 72 milliards par la France. Les regards sont ainsi rivés à nouveau sur le prochain sommet ordinaire.
A KEÏTA
Source : Le Témoin
Il s’agit d’infractions délictuelles prévues et punies par le code pénal ainsi que par la loi portant régime de presse et délit de presse, a relevé le ministère public, lequel les a également placé dans le registre de flagrant délit, dans le but manifeste de s’épargner d’éventuels obstacles parlementaires à la procédure. Il en fallait visiblement davantage pour dissuader les législateurs, qui ont usé de toutes leurs marges de manœuvres constitutionnelles pour préserver les attributs et privilèges de la fonction parlementaire contre les subtilités judiciaires. Ainsi, pour plus d’une centaine de voix favorables sur 120, le CNT y est allé de la résolution 2021 -0001 pour réclamer la suspension de la détention de son quatrième vice-président, dans l’affaire dont le délibéré est annoncé pour le 03 décembre prochain. Ce faisant, l’organe législatif de Transition s’adosse sur les dispositions constitutionnelles formulées comme suit à l’article 62 de la loi fondamentale en vigueur : «Les députés bénéficient de l’immunité parlementaire. Aucun membre de l’Assemblée Nationale ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé du fait des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions.
Aucun membre de l’Assemblée Nationale ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée Nationale, sauf en cas de flagrant délit. Aucun membre de l’Assemblée Nationale ne peut, hors sessions, être arrêté qu’avec l’autorisation du bureau de l’Assemblée Nationale, sauf en cas de flagrant délit, de poursuites autorisées ou de condamnation définitive.
La détention ou la poursuite d’un membre de l’Assemblée Nationale est suspendue si l’Assemblée Nationale le requiert».
Ça n’est pas la lecture qu’en ont les tribunaux de plus en plus incarnés par le tout-puissant duo syndical de la magistrature. Par un communiqué laconique en réaction à la résolution du CNT, le tandem SAM-SYLIMA a aussitôt levé le bouclier et évoque la séparation des pouvoirs au nom de laquelle, selon lui, la résolution 2021 – 0001 est tacitement perçue et présentée comme une ingérence parlementaire dans le cours de la justice. Les deux syndicats de la magistrature s’opposent. En clair, à l’activation de l’article 62 de la constitution et donnent l’air d’ameuter, comme il est de coutume, leurs militants respectifs dans le sens d’un refus d’exécuter l’acte législatif qui en découle. Une autre voix syndicale dissidente de la même corporation ne souffle guère dans la même trompette. Il s’agit de l’Association des procureurs et poursuivants (APPM) dirigée par l’ancien Cheick Cherif Koné. Arguments solides à l’appui, l’ancien avocat-général près la Cour suprême rame à contre-courant de la tendance corporatiste et soutient que la résolution du CNT n’est aucunement attentatoire à la séparation des pouvoirs. Dans la déclaration que lui a inspiré l’épisode, le président de l’APPM, par-delà son plaidoyer pour une attitude plus constructive de ses collègues, estime que la procédure contre le 4 eme vice-président de l’organe législatif de Transition présente les symptômes d’un péril inquiétant sur les libertés fondamentales universellement reconnues garanties par la constitution malienne.
En définitive, la levée de la détention de Kaou Djim polarise les tendances autant que sa mise en examen, depuis que ses collègues du CNT sont entrés dans la danse par une résolution dont la teneur et l’effet dépendent désormais du Parquet Général de la Cour suprême. C’est à cette autorité, dérivée d’une institution équivalente à l’organe législatif, qu’il revient de donner suite à la réclamation du CNT après l’acheminement de la résolution 2021 – 0001 à la Cour suprême par le département de la Justice. Reste à savoir si le destinataire saura résister aux pressions corporatistes par ces temps où la réalité du pouvoir judiciaire au Mali est moins détenue par les cours et tribunaux que par les syndicats de la magistrature. Dont la position sur les procédures judiciaires tient généralement lieu de mot d’ordre pour les sentences.
A KEÏTA
Source : Le Témoin
Selon des sources crédibles, elles ont bénéficié de l’appui d’autres forces en matière de renseignements. Le sujet a été évoqué lors du dernier point de presse de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) qui a organisé, le jeudi 4 novembre 2021, sa traditionnelle conférence de presse. L’invité du jour était le Directeur de la justice militaire, le colonel-major Issa Coulibaly.
La directrice par intérim de la Dirpa, le Colonel Mariam Sagara, a brièvement fait le point de la situation sécuritaire du pays.
Elle a déclaré que les FAMa poursuivent la mission de protection des personnes et de leurs biens. Selon elle, l’armée malienne n’a d’autre mandat que de sécuriser le territoire national.
La directrice par intérim de la Dirpa a invité la population à collaborer franchement avec son armée. Les renseignements fournis par les populations civiles facilitent la mission des FAMa. Le colonel Mariam Sagara a noté que les trois otages chinois ont été libérés grâce à une intervention militaire appuyée par l’aviation malienne, selon elle.
Mariam Sagara a également signalé que le pont entre Dogofry et Diabaly, récemment détruit par les terroristes, a été réparé par les FAMa. La Dirpa a indiqué qu’en octobre 2021, les FAMa ont été victimes de plusieurs attaques complexes, faisant des morts et des blessés.
Selon la directrice par intérim, les groupes terroristes ont également enregistré de lourdes pertes dans le centre du pays. Mariam Sagara a remercié les forces partenaires du Mali qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner les FAMa dans la lutte contre le terrorisme. Elle a aussi souligné que les FAMa ont désormais changé de posture pour aller vers l’ennemi. Pour cela, les plus hautes autorités du pays ont mis en œuvre des moyens pour renforcer les conditions de vie et de travail des FAMa.
Ce sont ces moyens qui ont été déterminants dans la libération des otages chinois, selon certaines sources. Avant les Chinois, les FAMa ont libéré d’autres otages quelques semaines plus tôt. Parmi ces otages il y a la religieuse colombienne Sœur Gloria Cecilia, enlevée dans la région de Sikasso en 2017. Pour le moment, on ne sait pas si des rançons ont été payées aux ravisseurs pour qu’ils libèrent les otages.
Dans les rues de Bamako, beaucoup pensent que les FAMa n’ont pas pu libérer ces otages par la force. Toutefois, des opérations de l’armée malienne ont eu lieu dans le silence à certains endroits qui seraient des caches des terroristes, notamment dans les régions de Tombouctou, Mopti et Koulikoro. D’aucuns indiquent que ces opérations ont abouti à des combats avec l’appui d’avions militaires, neutralisant plusieurs djihadistes.
Nampaga KONE
Source : La Preuve
Il n’a fallu que deux minutes à l’AS Mandé pour concéder le premier but du tournoi, alors que les Mandékas semblaient fragiles contre les hôtes de Wadi Degla lors du match d’ouverture. Les joueuses de Lafiabougou devront surmonter cette première défaite et remporter une victoire contre Hasaacas si elles veulent finir le tournoi dans de meilleures conditions. Une mission difficile contre une équipe qui a également fait preuve de ténacité lors de sa première victoire, certes, mais pas impossible pour les filles d’Abdramane Maïga. «Perdre le premier match de la phase de groupes n’est pas facile mais nous devrons nous reprendre en se concentrant lors des prochaines rencontres», a déclaré le technicien. «Notre prochain match sera encore plus difficile. La différence dans le domaine physique rendra la tâche plus difficile. Hasaacas Ladies sont très fortes et rapides. Nous jouons presque de la même manière, ce qui en fera un match difficile», a-t-il ajouté.
Après avoir remporté le tournoi qualificatif WAFU-B, Hasaacas s’est déplacé au Caire avec la ferme intention d’aller loin dans la compétition. Les Ghanéennes l’ont prouvé dès l’entame avec une victoire sur les Malabo Kings (3-1). Les joueuses de Hasaacas n’ont besoin que d’une autre victoire pour décrocher leur billet pour les demi-finales et poursuivre leur conte de fées. Elles comptent pour ce faire sur leur star Evelyn Badu, qui joue sous les feux des projecteurs pour le titre suprême. « Nous sommes dans la bonne direction. L’avenir s’annonce très prometteur », a assuré Yusif Basigi, entraîneur du club ghanéen. «Nous avons gagné notre premier match et c’est fini. C’est derrière nous. L’AS Mandé est une très bonne équipe qu’on ne peut pas sous-estimer. Elles ont un bon milieu de terrain, et ont peut-être besoin d’un peu plus d’organisation en défense. Pour elles, perdre leur deuxième match signifie fin du tournoi. C’est pourquoi nous mettrons tout en œuvre pour réussir ce test», a-t-il poursuivi.
Ousmane CAMARA
Source : Le Témoin
Accompagné par le président de la Chambre du commerce et d’industrie du Mali et le Directeur général du commerce et de la concurrence, Mahmoud Ould Mohamed, ministre de l’Industrie et du Commerce, dira que plusieurs facteurs endogènes et exogènes menacent l’approvisionnement de notre pays. Au plan national, la persistance de l’insécurité et des conflits communautaires en plusieurs endroits du centre et du nord du pays perturbe les circuits commerciaux intérieurs.
À l’en croire, cette situation, couplée à la baisse de la pluviométrie ou son arrêt précoce par endroits, laisse planer de fortes incertitudes dans l’atteinte des objectifs de la campagne agricole en cours en termes de disponibilité alimentaire. Les offres de céréales sur les marchés ruraux suivis par l’Observatoire du marché agricole (OMA) suffisent à peine à couvrir les demandes des collecteurs et des marchands en ce début de démarrage des récoltes. Au titre des facteurs exogènes, notre pays, qui importe 70% de ces besoins alimentaires, reste vulnérables aux perturbations du marché international, a-t-il précisé.
Ainsi, la reprise des activités économiques, après une année 2020 marquée par l’adoption par plusieurs pays de mesures de riposte visant à contenir la pandémie à coronavirus, se caractérise par une forte demande mondiale des produits de base, créant une vive tension sur les prix mondiaux des matières premières.
Ainsi, malgré l’adoption par le Gouvernement de transition de mesures d’incitation fiscales au cordon douanier en réponse aux effets de la Covid-19, les opérateurs économiques retenus n’arrivent pas à effectuer à souhait leurs transactions commerciales en raison de la rareté des conteneurs, du renchérissement des prix des denrées sur le marché international et des frais maritimes et logistiques.
Selon le ministre, les importations effectuées durant les trois premiers trimestres de 2021 ne correspondent qu’à quatre (04), dix (10), sept (07) et trois (03) mois de consommation nationale respectivement de riz, sucre, huile alimentaire et lait.
Il dira qu’à la date d’aujourd’hui, les stocks disponibles auprès des principaux importateurs sont évalués à 50 000 tonnes de riz, 33 000 tonnes de sucre, 6 000 tonnes de lait et 8 000 tonnes d’huile alimentaire ne couvrent que respectivement 17, 58, 60 et 20 jours de consommation nationale.
Par ailleurs, il dira que l’inadéquation entre la forte demande mondiale des produits de base et l’offre mondiale qui stagne couplée au renchérissement du coût du fret maritime et de la logistique (indisponibilité des bateaux, raréfaction des conteneurs) engendre l’augmentation de leurs cours mondiaux.
Ainsi, le cours du sucre s’établit à 502,2 dollars la tonne, en hausse de 12% par rapport au mois de juillet 2021. Celui de l’huile alimentaire est à 1 256 dollars la tonne soit une augmentation de 21% comparativement à son niveau du mois de juillet 2021. Le blé et le riz, tout comme l’huile et du sucre, connaissent des hausses de 33,13% et 4% par rapport à l’année passée culminant respectivement à 278,250 euros la tonne et 360 dollars la tonne.
À l’en croire, les différents marchés couverts par les services techniques du ministère de l’Industrie et du Commerce, les prix des produits de première nécessité relevés, au cours de la semaine du 18 au 24 octobre 2021, sont en hausse par rapport à l’année dernière à l’exception du sorgho et du lait en poudre dont les prix sont restés pratiquement stables.
Ces prix sont également en hausse par rapport au mois passé, sauf ceux de l’aliment bétail et du lait en poudre qui sont pratiquement stables. Depuis la suspension des opérations d’abattage subventionnées, la viande avec os est cédée entre 2 800 et 3 000 FCFA sur les marchés de Bamako et de Kati, soit leur niveau d’avant subvention.
Cependant, les matériaux de construction connaissent une tendance générale à la baisse. Le ciment, qui était vendu à 120 000 FCFA durant le premier trimestre 2021, est cédé aujourd’hui à 90 000 FCFA la tonne, soit une baisse de 25%. Les barres de fer à béton de 6,10 et 12 mm de diamètre, qui était vendue à 750 FCFA, 2 150 FCFA et 3 150 FCFA l’unité reviennent respectivement à 600 FCFA, 1 850 FCFA et 2 850 FCFA.
Cette situation peu reluisante affecte tous les pays du monde, qu’il soit développé ou en développement, le Mali ne faisant pas exception. En dépit de l’enclavement du Mali et de son contexte sociopolitique difficile, la plupart des produits de première nécessité coûtent moins cher, comparativement à certains pays de la sous-région.
Parlant des prix de quelques denrées et non d’autres produits, le ministre dira que le sucre qui coûte 500 FCFA le kilogramme au Mali est vendu à 700 FCFA, voire 800 FCFA dans des pays où transitent nos importations. Il en est de même pour le riz brisure, l’huile alimentaire, le carburant, les matériaux de construction, la pomme de terre, les céréales sèches. Il dira que cette situation dénote des efforts financiers considérables de l’Etat malien en termes d’abandon des droits et taxes au cordon douanier.
Le ministre Mahmoud Ould Mohamed dira que le cadre du programme jumelage le gouvernement a mis en place, la fixation des prix indicatifs plafonds du riz brisure non parfumé importé et de l’huile alimentaire en exécution d’un programme de réduction de la base taxable de 50% au cordon douanier ; l’application de prix consensuels du pain, de la farine boulangère et du ciment à travers la signature de protocole d’accord ; l’homologation du prix des hydrocarbures par un mécanisme de prise en charge du différentiel de coût de revient du gaz butane et de modulation du taux de la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP) et de la valeur en douane des hydrocarbures ; la négociation des marges des grossistes ; la surveillance du marché pour faire respecter les prix convenus.
S’agissant des mesures sociales du gouvernement, il souligne la distribution de vivres et d’aliments bétail ; transfert monétaire ; le financement des travaux à haute intensité de main-d’œuvre ; le financement des activités génératrices de revenus ; l’augmentation de salaires ; les réformes des pensions de retraite.
Aux dires du ministre, la filière farine, le prix du pain fait l’objet d’un consensus entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs du sous-secteur au sein d’un cadre de concertation mis en place à cet effet.
En application du protocole d’accord signé le 30 mars 2021, le prix consensuel du pain aux consommateurs a été fixé à 250 FCFA pour le pain de 300g et 125 FCFA pour celui de 150g et celui de la farine aux boulangers à 20 000 FCFA le sac de 50kg au maximum. L’application du protocole a été interrompue le 1er novembre 2021 suite à une déclaration unilatérale d’augmentation du prix indicatif sur les réseaux sociaux par un groupe de boulangers mécontents de la fluctuation du prix de la farine aux boulangers.
Il dira qu’en réaction, son département a pris des mesures de représailles pour maintenir l’ordre commercial et faire respecter les prix consensuels fixés. Et qu’à cet effet, le cadre de concertation a été mis en place auprès de son département.
Adama TRAORE
Source : La Preuve
Les parlementaires invitent d’une part le Gouvernement au respect scrupuleux des lois de la République, notamment en ce qui concerne l’immunité conférée aux parlementaires par l’article 62 de la Constitution, et ordonne d’autre part la suspension de la détention de Issa Kaou N’Djim, membre du Conseil national de Transition, faisant actuellement office de pouvoir législatif du pays.
Mais les magistrats n’entendent pas les choses de cette oreille. Ils soutiennent que cette mesure, quoique diversement appréciée par les réseaux sociaux, ne constitue ni une menace, ni une atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire, encore moins une entrave à la liberté de poursuite des magistrats du ministère public, au regard du célèbre adage unanimement admis selon lequel : « Il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir…», dans les conditions et formes prévues par la Constitution.
Les magistrats estiment en tout état de cause que force doit rester à la loi et que l’indépendance du pouvoir judiciaire implique la soumission du magistrat à la constitution et aux lois de la République. En tout cas, les magistrats restent droits dans leurs toges, expliquant que l’action judiciaire est au-dessus des pouvoirs.
Nampaga KONE
Source : La Preuve
Ancienne autorité morale du M5-RFP, mouvement contestataire qui a occasionné la chute du Président Ibrahim Keïta, l’imam Mahamoud Dicko demeure insatisfait de la gestion des affaires publiques par la transition. Si pour l’instant il n’a pas énoncé des manifestations contre la transition, il a tout de même exprimé son amertume vis-à-vis de conduite de la cité.
Devant ses fidèles, l’imam a indiqué : « Dans un pays où on ne s’écoute pas, où on ne se tolère pas, ce pays est destiné à la ruine. Notre pays souffre de manque de repère. Si, dans un pays où on refuse de se faire guider par les hommes vertueux, de foi et de culture, il faut s’inquiéter pour l’avenir de ce pays. On ne peut pas construire un pays avec les réseaux sociaux ». Car, explique-t-il, ce sont des illustres inconnus qui distillent des informations sur ces réseaux sociaux. Pour lui, il faut impérativement des hommes de repères, des guides. A défaut de cela, poursuivra-t-il, on finira par se faire diriger par des gens qui n’en n’ont pas le mérite. « Notre prophète a prévenu que si on confie quelque chose à quelqu’un qui n’en n’a pas le mérite, il faudra s’attendre au pire », soutiendra l’orateur. Avant de souligner que le Mali a besoin de bénédictions, de conseils, de tolérance, de concorde et d’écoute. Toute personne qui te souhaite le bonheur, écoute-la et tends lui la main. « N’incite pas à la révolte. Eteint le feu à chaque fois que tu peux. Tels sont des conseils du Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui). C’est cela un bon croyant », rapporte l’iman Dicko.
Oumar KONATE
Source : La Preuve
Quelques jours après sa condamnation, une commission ad hoc a été mise en place par le CNT, organe législatif de la transition enfin de statuer spécialement sur l’affaire Issa Kaou Djim. C’est ainsi que les membres du CNT ont voté, le jeudi 04 novembre 2021, en majorité en faveur de la libération de Issa Kaou Djim avec 101 voix pour, 7 contre et 5 abstentions. Une décision du Conseil National de Transition qui met en doute la sincérité du combat engagé contre impunité et le laisser- aller cultivés dans notre pays depuis l’avènement de la démocratie. Il n’est un secret pour personne aujourd’hui qu’Issa Kaou Djim a franchi toutes les lignes rouges tracées par les textes en vigueur en tenant notamment les injures publiques et des incitations à la violence. Donc, les membres du CNT ne devraient pas attendre ce moment précis pour parler de l’humilité parlementaire sur les délits commis par l’homme accro des réseaux des sociaux. Il devrait être rappelé à l’ordre au regard de la place qu’il occupe dans l’organe législatif. Si la majorité des membres du Conseil National de Transition demande la libération quatre jours après le vote pour des raisons dont eux seuls connaissent, donc les anciens ministres incarcérés depuis plusieurs mois dans la Maison Centrale d’Arrête de Bamako doivent aussi recouvrer leur liberté pour la même raison évoquée par le CNT. Car, leur droit a été violé aussi. Les membres du CNT doivent comprendre que la refondation ne doit en aucune manière leur permettre de mener une justice sélective. Disons que la libération d’Issa Kaou Djim va certainement encourager sans doute d’autres personnalités à ébranler les fondements de l’Etat, c’est-à-dire les Institutions de l’Etat. Que Dieu sauve le Mali !
Y. MARIKO
Source : Le Malien
Ce sommet de la CEDEAO s’est statué pendant plusieurs heures sur l’évolution de la transition en Guinée où une délégation de l’organisation régionale s’est rendue fin octobre dernier. Egalement, sur la gestion de la transition au Mali surtout le respect du délai de la transition contenu dans la Charte. L’organisation sous-régionale tient beaucoup à la tenue des élections générales d’ici le 27 février 2022. D’ailleurs par rapport au respect de cette date, la tension est montée récemment d’un cran entre la CEDEAO et la junte au pouvoir lorsque le gouvernement malien a ordonné l’expulsion du représentant de la CEDEAO à Bamako. A l’issu de ce sommet extraordinaire, les Chefs d’Etat ont décidé de prendre des sanctions ciblées contre les dirigeants des deux pays en lieu et place des sanctions économiques. Nous y reviendrons dans notre prochaine parution.
Y. SANGARÉ
Source : Le Malien