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Afrique

Centrafrique: des poursuites judiciaires entamées contre des chefs de groupes armés

RFI /Afrique - Sun, 14/11/2021 - 04:51
En République centrafricaine, une procédure judiciaire est en cours contre les principaux leaders des groupes armées dont l'ex-président François Bozizé. La plupart se trouvent actuellement à l’extérieur du pays et certains sont concernés par le processus de paix initié par la CIRGL.
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Côte d'Ivoire: premier congrès pour le FPI depuis la rupture avec Laurent Gbagbo

RFI /Afrique - Sun, 14/11/2021 - 04:35
Le Front populaire ivoirien (FPI) clôturait ce samedi son 6e Congrès extraordinaire au Palais des Sports d'Abidjan. C'est le premier du parti depuis sa rupture avec son fondateur Laurent Gbagbo, qui a lancé le mois dernier un autre parti politique, le PPA-CI.
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RDC: possible suppression de milliers d'emplois dans la firme Kamoto Copper Company

RFI /Afrique - Sun, 14/11/2021 - 04:21
La firme Kamoto Copper Company envisage de supprimer des milliers d’emplois occupés par des Congolais dans la province du Lualaba pour les remplacer par des étrangers, alerte de la Commission Nationale des Droits de l’Homme.
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Le gouvernement malien subventionne certains produits de base

RFI /Afrique - Sun, 14/11/2021 - 03:42
Au Mali, les autorités de transition s’attaquent au coût de la vie. Depuis plusieurs mois, les prix à la consommation de certains produits se sont envolés, suscitant des difficultés et du mécontentement. Pour y faire face, le gouvernement a annoncé qu’il subventionnerait certains produits de base.
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Goma, ville sous état de siège [3/3] – Les habitants de Béni fuient l'insécurité

RFI /Afrique - Sun, 14/11/2021 - 01:07
Partout en Ituri et dans le Nord-Kivu, la situation continue d’être instable. A Béni, deuxième ville du Nord-Kivu, les habitants fuient les violences et les combats et vont se réfugier à Goma. Ces déplacés sont souvent dans des familles d’accueil et essayent tant bien que mal de se reconstruire une nouvelle vie.
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Burkina : « Il n'y aura pas de coup d'Etat dans ce pays, à partir du moment où … », répond Bala Alassane Sakandé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 14/11/2021 - 00:59

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) a tenu, ce samedi 13 novembre 2021 à Ouagadougou, une session de son bureau politique national (BPN) au cours de laquelle, cette élite militante du parti a planché sur des conclusions de son dernier congrès, relatives à la vie du parti, mais* *aussi et surtout sur des préoccupations de l'heure, notamment le contexte sécuritaire

C'est la première véritable rencontre de cette instance, après le congrès qui a vu le renouvellement de l'organe de direction, le Bureau exécutif national et l'élargissement du Bureau politique national. Ce dernier est l'instance de décision entre deux congrès (le congrès étant l'instance suprême).

Pour cette session du Bureau politique national qui s'est tenue sous la présidence de Bala Alassane Sakandé, successeur de Simon Compaoré à la tête du parti depuis le congrès sus-évoqué, les participants ont planché sur des recommandations (taches urgentes à liquider) assignées à la nouvelle direction politique, ont-ils expliqué au sortir de la rencontre, sans détails sur ce point.

Mais bien plus que la vie du parti, les membres du BPN, venus de l'ensemble des provinces et de l'extérieur, apprend M. Sakandé, ont abordé des sujets liés à la préoccupation sécuritaire. « D'ailleurs, ce BPN a consacré deux motions : une motion de soutien au président du Faso et une deuxième motion de soutien aux Forces de défense et de sécurité ainsi qu'aux volontaires pour la défense de la patrie », résume le président du MPP, Bala Alassane Sakandé.

« Et nous avons voulu, à partir de ce BPN, démontrer que le MPP est toujours là, que le MPP est débout et que le MPP est derrière les Forces démocratiques, les Forces de défense et sécurité de notre pays, et que c'est ensemble que nous pouvons construire ce pays. C'est ensemble que nous pouvons travailler à ce que ce pays reste débout. En tout état de cause, le MPP est ouvert à tout le monde, à toutes suggestions, à toutes propositions, de nature à ce que nous puissions construire ce pays. Pourvu que ces propositions, ces suggestions restent dans un cadre républicain. Voilà l'appel que nous pouvons lancer à tous les patriotes, à nous rejoindre pour que nous puissions, ensemble, derrière nos Forces de défense et de sécurité, nos volontaires pour la défense de la patrie, travailler à ce que ce pays-là puisse rester débout. Le Burkina Faso a connu des difficultés, il a toujours eu des épreuves, de 74, 85, l'insurrection (insurrection populaire de fin octobre 2014, ndlr), le coup d'Etat manqué, mais il est toujours debout », convainc le président du parti au pouvoir, campant ainsi une sorte de décor.

" Nous ne devons pas nous résigner ; nos grands-parents ne l'ont pas fait, nos parents ne l'ont pas fait, ce n'est pas nous qui allons le faire"

Et comme en réponse à l'actualité socio-politique qui caractérise la dégradation de la situation sécuritaire, notamment la sortie du Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) du mardi 9 novembre 2021 au cour de laquelle, l'institution a donné un ultimatum d'un mois au pouvoir Kaboré pour améliorer la situation, au risque d'organiser des mouvements pour demander sa démission, Bala Alassane Sakandé a envoyé des piques…(le parti annonce une conférence de presse ce lundi 15 novembre sur cette actualité).

« De nous jours, nous entendons par-ci par-là des gens qui prédisent l'apocalypse pour leur propre pays. J'ai honte et j'ai mal à leur place. Il n'y aura pas d'apocalypse au Burkina Faso. Il y a des gens qui prédisent des coups de force, des coups d'Etat. Il n'y aura pas de coup d'Etat dans ce pays, à partir du moment où les Forces de défense et de sécurité sont des forces républicaines. Il y en a qui ont essayé, il y a eu des FDS (Forces de défense et de sécurité), des Forces républicaines qui ont contré cela. Il y a eu des populations qui savent que la construction de ce pays, l'avenir de ce pays n'appartient à aucune personne ; l'avenir nous appartient tous. S'il y a donc des gens qui, de par leur position, peuvent faire des propositions constructives pour que ce pays-là reste débout, nous sommes favorables, nous sommes disponibles. Mais, dans ce pays, il ne suffit pas de critiquer pour critiquer, il faut apporter des critiques constructives » a-t-il rétorqué, précisant au passage que cette perception du parti ne signifie guerre que la situation n'est pas difficile.

« Non ! Mais nous ne devons pas nous résigner. Nos grands-parents ne l'ont pas fait, nos parents ne l'ont pas fait, ce n'est pas nous qui allons le faire. Le Burkina Faso restera débout, malgré les difficultés. Et c'est pour cela nous lançons un appel à toute la population, pour qu'ensemble, nous nous mettions débout pour défendre notre cher Faso ; parce qu'il n'y a pas deux Burkina Faso. Ce n'est pas un Burkina Faso de X ou Y, c'est un Burkina Faso de nous tous. Et c'est pour cela qu'ensemble, nous devons battre le rappel des troupes pour que nous puissions, ensemble, comme un seul homme, travailler à éradiquer ce qui nous arrive aujourd'hui », a galvanisé le président du président du MPP, Bala Alassane Sakandé, par ailleurs Président de l'Assemblée nationale.

Il avait à ses côtés à la sortie de la rencontre, plusieurs cadres de sa direction politique nationale, à l'image de Pegwendé Clément Sawadogo (1er vice-président chargé des relations avec les partis politiques et les alliances au niveau national ; ministre d'Etat, ministre chargé de l'Administration du territoire), Lassané Savadogo (secrétaire exécutif, directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale), Ollo Anicet Pooda (secrétaire à l'organisation ; Conseiller spécial du président du Faso, chargé des questions politiques), Pr Stanislas Ouaro (4ème vice-président chargé des questions de gouvernance et du dialogue social, par ailleurs ministre en charge de l'éducation nationale) ou encore de Moussa Boly (5ème vice-président chargé des relations avec les autorités coutumières et religieuses).

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Revivez en vidéo l'interrogatoire du général Gilbert Diendéré

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 14/11/2021 - 00:54

Durant ses trois jours d'audition à la chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou, le général Gilbert Diendéré a rejeté en bloc les quatre chefs d'accusation retenus contre lui. « Je ne vais pas assumer ce que je n'ai pas fait », avait-il lancé au parquet militaire et à la partie civile qui l'ont assailli de questions au regard de sa proximité avec le nouveau pouvoir au lendemain du coup d'Etat du 15 octobre 1987 qui a coûté la vie au président Thomas Sankara et douze de ses compagnons. Nous vous proposons de revivre en vidéo l'interrogatoire de l'accusé. Un petit film réalisé sur smartphone à partir de texte, photos, sons et vidéos.

Herman Frédéric Bassolé
LeFaso.net

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Trafic illicite des biens culturels : La ministre de la culture Elyse Ilboudo \Thiombiano, pour une synergie d'actions contre le fléau

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 14/11/2021 - 00:00

Le 14 novembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Le Burkina Faso n'est pas épargné par ce fléau, surtout avec la situation sécuritaire délétère. Pour ce faire, la ministre de la culture Elyse Thiombiano\Ilboudo, est pour une synergie d'actions pour contrer ces pratiques néfastes. Déclaration !

Le 14 novembre de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée internationale de lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Cette journée, instituée par l'UNESCO en 2019, rappelle que le vol, le pillage et le trafic illicite de biens culturels se produisent dans de nombreux pays du monde, court-circuitant ainsi les cultures de certains peuples, leurs identités culturelles et leurs histoires.

Cette célébration m'offre l'agréable occasion, à travers cette déclaration, d'attirer davantage l'attention sur ce crime, les moyens de lutte et les mesures proactives.
En cela, il est important de noter que le Burkina Faso s'est engagé, dans un élan solidaire, avec ses pairs par la ratification de la convention de l'UNESCO de 1970, concernant les mesures visant l'interdiction et l'obstruction des importations, des exportations et des transferts des propriétés illicites, des biens culturels en 1987. Aussi, le pays a ratifié celle complémentaire de l'UNIDROIT, en 1995, relative aux biens culturels volés ou illicitement exportés.

Le phénomène du trafic illicite étant transfrontalier, les mesures de lutte ne peuvent être efficaces que lorsqu'elles sont partagées par l'ensemble des Etats. C'est la raison pour laquelle, notre pays a participé à l'étude ouest-africaine qui a abouti à l'élaboration de la note stratégique pour le renforcement de la coopération régionale pour la lutte contre le trafic illicite des biens culturels pour le sahel en 2017.

Dans la même lancée, mon département travaille pour une implémentation de cette stratégie régionale au Burkina Faso par la mise en œuvre d'une série de mesures administratives et opérationnelles. Au nombre de celles-ci, la feuille de route stratégique pour la mise en œuvre de la convention de 1970, en cours d'élaboration et le processus de révision de la loi 024-2007/AN du 13 novembre 2007 portant protection du patrimoine culturel, à l'effet d'internaliser les dispositions des conventions de l'UNESCO sur le patrimoine culturel (1970-1995).

Les deux derniers rapports quadriennaux que le Burkina Faso a soumis à l'UNESCO sur la mise en œuvre de la convention de 1970, respectivement en 2015 et en 2019, ont montré des avancées significatives des mesures que notre pays a développées pour lutter contre le phénomène du trafic illicite des biens culturels.

Ces mesures portent pour l'essentiel sur l'amélioration de la réglementation nationale par l'adoption de textes juridiques, le renforcement du cadre institutionnel, l'organisation de sessions de renforcement des capacités à l'endroit des acteurs majeurs, le renforcement du système de contrôle par la délivrance de titres de circulation des biens culturels, la réalisation des inventaires dans les musées, etc.

Ces différentes actions ont favorisé une prise de conscience de la problématique du phénomène puis un réseau national d'acteurs de la lutte a été formé. Il est heureux de constater que les services chargés de la protection du patrimoine culturel sont régulièrement sollicités et les Forces de Défense et de Sécurité mis à contribution pour exercer des contrôles.

En dépit des avancées significatives enregistrées sur le terrain, de réels progrès restent à réaliser en matière de communication entre les acteurs et de coordination des actions déployées par les structures en charge de la lutte contre ce fléau.
Je m'en voudrais ici de ne pas reconnaitre le travail de l'ensemble des acteurs nationaux qui, malgré la modicité des moyens et les conditions parfois hostiles, mènent, avec un esprit de sacrifice et de patriotisme, la lutte pour la préservation de nos valeurs culturelles séculaires.

Je pense à mes collaborateurs du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, aux douaniers, aux gendarmes, aux policiers, aux forestiers, aux autorités coutumières et religieuses, aux collectionneurs des œuvres d'art, aux artistes, aux artisans et autres.

Je voudrais donc en appeler à l'accroissement de la coordination nationale et au renforcement de la coopération internationale pour enrayer la spirale de ce trafic illicite qui entame le patrimoine, notre héritage commun, bien commun.
Bonne célébration à toutes et à tous !

Dr Elise Foniyama ILBOUDO/THIOMBIANO

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Érythrée: Asmara proteste contre les sanctions américaines

RFI /Afrique - Sat, 13/11/2021 - 23:09
Les États-Unis ont annoncé vendredi 12 novembre la mise en place des sanctions financières contre plusieurs responsables érythréens, en raison du soutien militaire apporté à l’Éthiopie dans le conflit sanglant qui l’oppose aux indépendantistes de la région du Tigré.  
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La Turquie défend son action militaire en Libye après la conférence de Paris

RFI /Afrique - Sat, 13/11/2021 - 22:41
Au lendemain de la conférence internationale organisée à Paris au cours de laquelle les participants ont demandé le retrait des forces étrangères du pays, les autorités d'Ankara ont réagi ce samedi. 
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Après Belmadi, le FLN critique violemment l’ENTV

Algérie 360 - Sat, 13/11/2021 - 20:57

Les partis politiques entament la deuxième semaine de la campagne électorale, ayant démarré le 4 novembre. Une campagne qui s’est annoncé timidement dans un contexte socio-économique fragilisé. La plupart des formations politiques ont opté pour les meetings et rassemblements.

C’est le cas notamment de l’ex-parti unique dont le secrétaire général n’est apparemment pas satisfait de la couverture médiatique dédiée à sa campagne électorale. En effet, Le FLN vient de critiquer violemment l’Entreprise National de Télévision.

Dans un communiqué de presse, rendu public ce samedi 13 novembre, le FLN a fait part de son indignation et sa colère vis-à-vis des pratiques de la chaine de télévision nationale. Il s’agit, selon la même source, de pratiques arbitraires qui ciblent intentionnellement le FLN, et ce, dans l’objectif de limiter ses chances dans les prochaines élections locales.

En d’autres termes, l’ex-parti unique reproche à la télévision nationale de ne pas avoir assuré la couverture médiatique de deux meetings tenus par le secrétaire générale, Abou El-Fadl Baadji, dans le cadre de sa campagne électorale.

Victime de « Marginalisation »

Le FLN qualifie la « marginalisation » dont il a été victime de « transgression majeure de la loi ». Selon le même communiqué, cette exclusion s’oppose aux règles et principes établies par l’autorité nationale indépendante des élections (l’ANIE) qui a exigé une couverture médiatique équilibrée et équitable en faveurs de tous les partis politiques.

Il convient de préciser en conclusion, que cette réaction intervient suite à un acte « irresponsable » de l’un des journalistes exerçant à la télévision nationale. Le FLN indique dans son communiqué, que le journaliste en question a eu des altercations avec les organisateurs du meeting, tenu le 10 novembre dans la wilaya de M’sila, avant que le chef du parti Abou El-Fadl Baadji, intervienne et s’excuse auprès du journaliste.

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Kongo-Central : 8 morts dans un accident de circulation à Kimpese

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 13/11/2021 - 20:03


Huit personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée dans un accident de circulation survenu ce samedi  13 novembre sur la nationale numéro 1 à la hauteur  de la cité de Kimpese dans le territoire de Songololo (Kongo-Central).


Daniel Eloko, administrateur du territoire de Songololo qui confirme le fait à la radio Okapi indique que le mauvais dépassement sur une chaussée rendue glissante par une fine pluie est à la base de ce drame. 

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Festival culture, rythmes et ambiance de Nandiala : La première édition se tiendra du 17 au 19 décembre 2021

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 13/11/2021 - 19:23

L'Association actions culturelles et touristiques du Centre-Ouest (ACT/COS) organise, du 17 au 19 décembre 2021, dans la commune rurale de Nandiala, région du Centre-Ouest, la première édition du Festival culture, rythmes et ambiance de Nandiala (FESTICRAN). L'information a été portée à la connaissance du public le samedi 13 novembre 2021 à Ouagadougou, à travers une conférence de presse.

Cette première édition est placée sous le patronage du directeur de cabinet du président du Faso, Dr Seydou Zagré, et la présidence du ministre en charge de la Culture, Dr Elise Ilboudo/Thiombiano. Elle est également placée sous le parrainage de plusieurs personnalités dont le maire de la commune de Nandiala, Prosper Ouédraogo, et le champion olympique Hugues Fabrice Zango.

Pendant trois jours (du 17 au 19 décembre 2021), la commune de Nandiala, dans la région du Centre-Ouest, brillera de mille feux. Pour cause, elle accueillera la première édition du Festival culture, rythmes et ambiance de Nandiala (FESTICRAN). Ce festival a été initié par l'Association actions culturelles et touristiques du Centre-Ouest (ACT/COS), en vue de valoriser les potentialités culturelles, touristiques et le savoir-faire traditionnel dont regorge la commune de Nandiala. Selon les organisateurs, le festival se veut un cadre de rencontres culturelles et un levier de développement efficace sur lequel devraient s'appuyer les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, pour amorcer le développement socio-économique endogène.

François Kombasséré, le président de l'ACT-COS et président du comité d'organisation.

Pour joindre l'utile à l'agréable, les organisateurs tiendront, en marge de ce festival, des conférences publiques et des panels autour du thème central « Cohésion sociale, réconciliation nationale et développement local : quelle contribution de la culture pour l'émergence de la commune de Nandiala ? ».

Ainsi, plusieurs activités sont programmées. Il s'agit notamment des conférences-débats sur la contribution de la culture dans le développement local, des visites guidées de sites touristiques de la région, une formation en gestion d'entreprises culturelles et une initiation de 50 enfants à des métiers d'art traditionnel. A ces activités s'ajoutent une formation d'une dizaine de jeunes à l'écriture et à la déclamation de slam.

Les journalistes au lancement officiel du FESTICRAN.

Durant ces trois jours, il y aura, selon le président de l'association et président du comité d'organisation, François Kombasséré, un plateau pour la prestation d'artistes, de groupes musicaux et de compagnies de danse traditionnelle. Et toutes ces activités permettront, dit-il, de regrouper un public bien ciblé.

Au-delà de l'aspect festif, le festival sera un cadre où les professionnels du monde culturel, politique, économique et autres se retrouveront pour échanger sur le thème du festival et les possibilités qui peuvent permettre de mieux contribuer au développement culturel et économique de la commune de Nandiala.

YZ
Lefaso.net

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Semaine du numérique 2021 : L'inclusion numérique des femmes au cœur d'un panel

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 13/11/2021 - 19:22

Les femmes étaient à l'honneur au troisième jour de la Semaine du numérique, qui se tient du 9 au 13 novembre 2021 à Bobo-Dioulasso. En marge de cette 17e édition, le ministère en charge de l'Economie numérique a organisé, le jeudi 11 novembre 2021, le « Forum femme et numérique ». Ce forum visait à booster l'inclusion des femmes dans le développement digital.

Cette initiative avait pour objectif de faire en sorte que les femmes puissent s'approprier davantage le numérique, pour le développement économique du Burkina Faso. Le forum a été ponctué par deux panels qui ont porté sur « Femme et réseaux sociaux : quelle utilisation pour une valeur ajoutée ? » ; et « Les TIC comme outil d'épanouissement et d'indépendance financière de la femme ».

Les participants au forum.

En effet, depuis les années 2000, le Burkina Faso a assisté à une explosion du numérique, notamment des réseaux sociaux. Ces technologies permettent aujourd'hui au monde entier de mener diverses activités, afin de gagner de l'argent et d'être indépendant financièrement. Les femmes africaines, et burkinabè en particulier, pourraient ainsi obtenir un capital de départ, créer leurs entreprises et être indépendantes financièrement, si toutefois elles s'étaient mieux approprié ces réseaux sociaux. C'est ce que le ministère en charge de l'Economie numérique a compris, en choisissant d'organiser ce forum femme et numérique, à l'occasion de cette 17e édition de la Semaine du numérique.

Cette rencontre d'échanges et de partage d'expériences a été présidée par Saïdou Yanogo, conseiller technique au ministère de l'Economie numérique. Dans son allocution, il a fait savoir que les politiques actuelles sont orientées, de plus en plus, vers l'inclusion numérique. C'est-à-dire, faire en sorte que le développement numérique n'exclue personne. « Aujourd'hui, nous parlons d'utiliser le numérique pour le développement du pays. Si nous voulons que ce développement dure, il faut qu'il n'exclue personne », a-t-il dit.

Saïdou Yanogo, conseiller technique au ministère de l'Economie numérique.

Il estime que les femmes jouent un grand rôle dans le développement économique du Burkina. Et si elles s'appropriaient davantage le numérique, cela pourrait apporter un plus à l'économie du pays. A travers ce forum, le ministère de l'Economie numérique veut faire en sorte que les femmes s'approprient davantage le numérique pour leur épanouissement. « L'inclusion dans le développement digital est devenue un axe important dans les politiques, et le Burkina Faso est conscient du rôle et de la place de la femme, ainsi que sa contribution au développement social et économique de notre pays », a laissé entendre Saïdou Yanogo.

« Les réseaux sociaux demeurent des opportunités d'affaires »

Le premier panel avait pour but de sensibiliser et d'encourager les femmes et les jeunes filles à s'approprier tout ce que la technologie numérique leur apporte, afin de mieux mener leurs activités. La première communicatrice, Awa Ouattara, ingénieure informaticienne, a d'abord abordé les réseaux sociaux les plus utilisés dans le monde, dont Facebook qui est classé en tête de liste.

Selon elle, les réseaux sociaux demeurent des opportunités d'affaires pour les femmes qui peuvent s'en approprier pour se former ou pour réaliser des activités commerciales. « Le taux d'utilisation des réseaux sociaux par les femmes est resté très faible. Ces réseaux sociaux demeurent des opportunités pour tout le monde et pour la femme en particulier qui, au-delà de ses charges familiales, peut, à travers ces réseaux sociaux, suivre des formations ou réaliser des activités commerciales. C'est pourquoi, elle doit tout faire pour s'en approprier à travers une bonne utilisation », a insisté Awa Ouattara.

Titulaire d'une licence en communication d'entreprise, Maminata Sanou est la promotrice de la marque Tahimar. Au cours de ce panel, elle a voulu partager son expérience des réseaux sociaux avec les participants. A l'en croire, c'est grâce au numérique qu'elle a pu étendre ses activités de promotion du textile africain dans le monde. En effet, cela fait plus de cinq ans déjà que l'entreprise évolue dans la vente en ligne des pagnes « kôkô donda » et Faso dan fani.

Maminata Sanou, la promotrice de la marque Tahimar.

« Nous avons voulu partager notre expérience avec les plus jeunes, parce que les réseaux sociaux nous ont apporté un plus. C'est grâce aux réseaux sociaux que le « kôkô donda » est connu au-delà de nos frontières. Cela nous a amené à côtoyer plus de monde de divers horizons et hors de nos frontières. Aujourd'hui, le « kôkô donda » est arrivé à des endroits où peut-être nous nous n'allions jamais arriver. Je pense qu'il y a du potentiel dans les réseaux sociaux et le plus important, c'est de savoir les utiliser », a souligné Maminata Sanou. Elle a par ailleurs saisi l'occasion pour inviter les femmes à s'approprier les réseaux sociaux, et à les utiliser de manière « consciencieuse ».

Le deuxième panel a porté non seulement sur les TIC comme outil d'épanouissement et d'indépendance financière de la femme, mais aussi sur les dangers liés à leur utilisation et à la nécessité de protection des données à caractère personnel. Pour les panelistes, il s'agit de voir comment ces outils peuvent contribuer à l'épanouissement de la femme, mais aussi permettre l'inclusion financière et réduire la pauvreté au Burkina Faso.

Au regard des dangers liés à l'utilisation des réseaux sociaux, les panelistes ont invité les participants à mieux les utiliser pour avoir une plus-value. Du reste, le ministère s'est engagé à accompagner les populations pour leur permettre d'utiliser ces réseaux sociaux en toute sécurité.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Le Débat BBC Afrique - Africa Radio avec Tiefing Sissoko

BBC Afrique - Sat, 13/11/2021 - 19:17
Le Débat BBC Afrique - Africa Radio avec Tiefing Sissoko
Categories: Afrique

9e édition du FILEP : Les participants demandent la réouverture des frontières terrestres dans l'espace CEDEAO

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 13/11/2021 - 19:12

Les rideaux sont tombés sur la 9e édition du Festival international de la liberté d'expression et de la presse (FILEP), le vendredi 12 novembre 2021 à Ouagadougou. A l'issue de ces 72 heures d'échanges, les participants ont émis des doléances dans un document qu'ils ont baptisé « l'appel de Ouagadougou ».

Le 10 novembre 2021, le Festival international de la liberté d'expression et de la presse (FILEP) débutait. En trois jours, neuf panels ont été animés. Ce vendredi 12 novembre, c'était la fin du colloque. Les sujets évoqués entraient en droite ligne avec le thème de la 9e édition, qui est : « Au carrefour des crises sanitaires, sécuritaires, politiques et des mutations technologiques, construisons des médias résilients au service des citoyens africains ».

Des journalistes de renom et des experts ont défilé à tour de rôle pour partager leurs expériences. Certains journalistes ont évoqué les difficultés rencontrées dans la quête de l'information. Le coût est amer. Dans l'exercice du métier, nombreux d'entre eux ont reçu des menaces de mort. Il y a eu des tentatives d'assassinat, des persécutions et des séjours en prison. Certains gouvernements passent jusqu'à présent par des lois liberticides pour museler ceux qui ont un avis contraire au leur.

Les participants sont venus de 21 Etats.

Et la situation sécuritaire dans le Sahel n'a fait que dégrader la liberté de la presse. Certains journalistes sont pris entre les menaces terroristes et gouvernementales. Le Covid-19 a contribué à creuser un gouffre financier dans la comptabilité de plusieurs médias en Afrique. Les entreprises de presse font face à une avancée de la diffusion de l'information en ligne. Il est nécessaire qu'ils s'adaptent et en fassent une opportunité.

Malgré les difficultés, les journalistes d'investigation, parfois exilés ou connaissant des déboires avec la justice, sont résilients. Ils ont invité les participants à s'armer de courage pour servir le continent. Cela, par des articles de dénonciation de la mal-gouvernance, des violations des droits humains et de toutes sortes d'injustices sociales.

Le présidium.

L'appel de Ouagadougou

Deux-cent personnes venues de 21 Etats d'Afrique et de l'Occident ont assisté aux panels. « C'est une grande satisfaction pour le Centre national de presse Norbert-Zongo de réussir à tenir la 9e édition du FILEP. Cela, dans des conditions très difficiles liées à la situation sanitaire, sécuritaire et sur le plan des moyens financiers. Cette année, le Centre national de presse n'avait plus beaucoup de financements. Il a fallu l'appui de nos partenaires institutionnels et techniques. Sinon, il y a quelques semaines, nous étions sur le point de jeter l'éponge parce que les dépenses étaient élevées. Ce qu'il faut saluer, c'est la contribution des participants. Par exemple, tous nos confrères et défenseurs des droits humains qui sont venus par avion, ont payé eux-mêmes leur billet. Cela a permis d'amoindrir les prises en charge. Nous nous sommes contentés d'assurer l'hébergement et la restauration », a expliqué Sidiki Dramé, président du comité d'organisation du FILEP.

Sidiki Dramé, président du comité d'organisation du FILEP.

Les participants ont émis des doléances aux gouvernants. « L'appel de Ouagadougou », comme ils l'ont intitulé, a fait des recommandations. Il s'agit d'octroyer des subventions aux médias privés, de protéger juridiquement les journalistes en exil, de leur accorder le refuge en cas de demande. Au Burundi par exemple, ils sont 107 à avoir fui un régime dictatorial. Les moins chanceux ont été assassinés et, souvent, avec leur famille.

Sidiki Dramé remettant les recommandations au ministre de la Communication, Ousséni Tamboura.

Les participants à ce FILEP ont également demandé la réouverture des frontières terrestres dans l'espace CEDEAO. Selon eux, les acteurs du secteur informel sont de plus en plus vulnérables à cause de la durée de cette mesure. Sidiki Dramé a remis ces recommandations au ministre de la Communication, des Relations avec le parlement, Ousséni Tamboura, qui a promis de les transmettre à qui de droit.

Samirah Bationo
Lefaso.net

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Mali : pourquoi African Gold croit à l’or de Kobada ?

Jeune Afrique / Economie - Sat, 13/11/2021 - 18:51
La société minière canadienne African Gold explore les options de financement par emprunt et action de société pour financer son projet de mine d’or de Kobada dans le sud du Mali.
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France : un jeune algérien condamné pour des violences conjugales

Algérie 360 - Sat, 13/11/2021 - 18:38

Les violences conjugales ne sont guère tolérées dans l’autre rive de la méditerranéenne. La soumission des femmes est un phénomène étrange aux sociétés européennes ou les droits de la femme sont promus notamment le droit d’être protégé de son propre mari.

C’est le cas en effet d’une jeune femme ayant subie de violences physiques de la part de son mari, un jeune algérien âgée de 26 ans et installé en France. Tout a commencé le 7 novembre, lorsque la victime s’est caché dans la salle de bain pour appeler la police afin de venir la sauver.

Une fois sur les lieux, les éléments de la police ont trouvé la jeune épouse dans un état lamentable, souffrant de traces de strangulation au niveau du cou, des griffures au bras et des hématomes. Ainsi, cinq jours d’Incapacité temporaire de travail (ITT) lui ont été prescrits.

De son côté, le jeune homme a essayé de tout nié en avouant qu’il a juste bousculé son épouse qui l’avait provoqué. Pour lui, les traces de coups sont dues à une allergie. Sachant que l’accusé est un alcoolique, la victime a affirmé que le jour de l’incident, son conjoint à consommer une demi bouteille de Vodka

La victime se montre clémente, malgré les violences subies

Présente devant le juge, la jeune femme lâche : « je ne veux pas que mon mari aille en prison ». Pire encore, elle n’a pas tenu un discours cohérent. La victime ajoute « j’ai peut-être abusé un peu ».

Le journal français Télégramme qui a rapporté l’histoire de cette malheureuse femme indique que le tribunal de Quimper dans le nord-ouest de la France a condamné, vendredi 12 novembre le jeune algérien à huit mois avec sursis pour violences conjugales et à une interdiction de contacter sa femme pendant six mois.

D’après l’avocate de la jeune épouse, Me Nassera Hajji, « la victime a fait ce qu’il fallait faire en portant plainte. Mais elle ne veut pas que son mari aille en prison ». De son côté, l’avocat du jeune algérien estime que « le condamner, c’est condamner une famille entière ».

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Mondial 2022 : Félix Tshisekedi promet de décorer les Léopards en cas de qualification

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 13/11/2021 - 17:34


La veille du match RDC-Bénin comptant pour la dernière  journée  des qualifications pour le mondial  Qatar 2022, le Président de la République Félix- Antoine Tshisekedi est allé  encourager l'équipe nationale de son pays à l'hôtel du Fleuve où les léopards sont mis aux verts.


 

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RDC: des milliers de manifestants dénoncent à Kinshasa la «politisation» de la Céni

RFI /Afrique - Sat, 13/11/2021 - 16:03
Des milliers de militants de la société civile et de l’opposition ont répondu à l’appel des mouvements laïcs catholiques et protestants pour réclamer « la dépolitisation de la Commission électorale », dont le choix des membres est contesté, en particulier celui du chef de cette Céni, Denis Kadima suspecté de liens avec le président Félix Tshisekedi.
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