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Afrique

Afrique Avenir : Sank-Pay," un produit burkinabè et moins cher"

BBC Afrique - Thu, 25/11/2021 - 13:27
Afrique Avenir reçoit les fondateurs de l'application de paiement mobile Sank-Pay, Jules Kadher Kaboré et Dramane Kiendrebeogo
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Cemac : Abbas Mahamat Tolli fait rentrer (en partie) miniers et pétroliers dans le rang

Jeune Afrique / Finance - Thu, 25/11/2021 - 12:13
Après un bras de fer de cinq ans, la Banque centrale autorise les sociétés extractives à ne lui céder que 35 % des devises en leur possession – contre 70 % pour les banques de la zone Cemac – pour renforcer ses réserves de change. 
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Burkina : Une démisson du président du Faso plongera le pays dans une crise politique grave, avise Édouard Zabré du FFS

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 20:24

C'est au tour de la situation nationale que le Front des Forces sociales (F.F.S) a, dans l'après-midi de ce mercredi 24 novembre 2021 à son siège national sis quartier Goughin, Ouagadougou, animé une conférence de presse au cours de laquelle, ses responsables ont invité les populations à ne pas se tromper de combat.

"Sorti des classiques attentats et attaques avec revendication, le terrorisme au Burkina Faso est devenu l'œuvre de personnes assoiffées de sang, avides d'argent et motivées par la désarticulation de notre tissu social et la défaillance de nos institutions. C'est pourquoi, nous assistons, çà et là, à des tueries barbares et lâches, à des vols de bétails, aux paillages des pauvres populations, à la destruction des infrastructures, etc.", a, par la déclaration liminaire, cartographié le président du F.F.S, Édouard Zabré.

Pour les responsables du parti, plus que son lourd bilan, l'attaque d'Inata heurte sur la manière même dont ont été fauchés les soldats. "Comment comprendre que pour des gens qui s'adonnent jour et nuit, corps et âme, pour permettre à la nation de rester debout, on puisse épiloguer sur leurs rations alimentaires ou leurs primes ?", s'indignent Édouard Zabré et ses camarades co-conférenciers, condamnant ce qu'ils qualifient d'actes de laxisme et/ou d'irresponsabilité.

Les conférenciers, observant un instant pieux en la mémoire des victimes des attaques.

Mesurant la gravité de la situation que connaît le pays, les responsables du F.F.S estiment qu'il est "grand temps de changer le fusil d'épaule".
Pour eux, le gouvernement a tout fait pour que ça marche. Ils en veulent pour Illustration, l'adoption de la loi de programmation militaire, le recrutement de personnel miliaire et civil (volontaires pour la défense de la partie), l'acquisition de matériel.

"Il est temps d'extirper de nos rangs, les suppôts, les complices ou les incompétents pour donner la place à des personnes intègres et résolument engagées pour l'atteinte de notre objectif ultime qui est de bouter hors de nos frontières, l'hydre sanguinaire et assurer à nos populations, la quiétude dont elles ont besoin pour amorcer les sillons de développement de notre nation", recommandent-ils, saluant d'ores et déjà la décision du président du Faso de mette en place une commission d'enquête pour situer les responsabilités.

Les responsables du F.F.S, parti membre de la majorité présidentielle, requièrent une accélération de la dynamique d'enquête afin de redonner espoir à tous ceux qui se sacrifient au quotidien pour assurer l'intégrité du territoire et la stabilité des institutions.

"Nous ne devons pas nous tromper d'adversaire ni de cible, car l'objectif de nos ennemis est de créer la panique, la psychose et la confusion pour nous opposer les uns aux autres afin de remettre en cause notre vivre-ensemble légendaire et les acquis démocratiques arrachés de hautes luttes.

D. g. à d. : Soukalo Batiéné (secrétaire général), Édouard Zabré (président du parti), Claude Ouédraogo (responsable à la communication) et Lazard Bakouan (secrétaire général adjoint).

Comment comprendre alors que dans cette situation qui requiert l'union sacrée autour du Chef de l'État et de nos Forces de défense et de sécurité pour vaincre les forces du mal, des officines réclament à cor et à cri, la démission du président du Faso, garant de la stabilité des institutions ? Tous ceux qui, de façon péremptoire, réclament la démission du président du Faso, feignent d'ignorer qu'une telle aventure plongera notre pays dans une crise politique grave qui contribuera à renforcer les desseins macabres des forces du mal qui profiteront pour anéantir notre pays", décline sous forme d'interpellation, Édouard Zabré.

De l'avis des conférenciers, le président Roch Kaboré ne peut, à lui seul, être la solution. "Nous sommes tous la solution. En tant que républicains, il faut faire front commun. Il faut qu'on continue de faire confiance au président du Faso. Le président du Faso doit se sentir soutenu. Pour nous, le Chef de l'État est encore l'homme de la situation, c'est à lui que le peuple a accordé sa confiance en le plébiscitant (à la présidentielle du 22 novembre 2021, ndlr). (...). Il y a des gens qui sont aguerris à la lutte, des gens qui sont formés à la défense du territoire national. Le rôle du Chef de l'État, c'est de leur octroyer les moyens nécessaires à pouvoir tenir fermement la maison et c'est ce qui est en train d'être fait ", a clarifié Édouard Zabré.

Oumar L. Ouédraogo

Lefaso.net

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Kinshasa : la pratique de musèlement des libertés est dépassée, dénoncent le CALCC et le MILAPRO

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 24/11/2021 - 20:10


« La pratique de musèlement des libertés est totalement dépassée », a dénoncé, mercredi 24 novembre, Me Hervé Diakesse, porte-parole du Conseil de l'apostolat des Laïcs catholiques du Congo (CALCC) et le ministère des Laïcs protestants (MILAPRO). 

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Procès “Thomas Sankara et douze autres” : Le colonel Bernard Sanou à la barre

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 20:10

Le témoignage du colonel de gendarmerie à la retraite, Ousséni Compaoré a pris fin dans la soirée de ce mercredi 24 novembre 2021. Après son passage, le président de la Chambre de jugement a donné la liste des témoins qui seront attendus dans la journée du vendredi 25 novembre et probablement la semaine prochaine.

Il s'agit d'Issa Dominique Konaté, Philippe Ouédraogo, Nongma Ernest Ouédraogo, Fidèle Toé, Mousbila Sankara. Mais avant, il a appelé à la barre le colonel-major à la retraite, camarade d'école de Thomas Sankara à Gaoua et au Prytanée militaire de Kadiogo. C'est avec une canne et aidé d'un soldat que le témoin s'est présenté à la barre. Difficilement. Après la prestation de serment en position assise contrairement à la coutume qui veut qu'elle se fasse en station debout, la main droite levée, le président de la Chambre de jugement Urbain Méda demande au témoin de décliner son identité et de raconter ce qu'il sait des événements du 15 octobre 1987.

« La journée du 15 octobre, j'ai passé toute la matinée à l'hôpital avec le chef de service des radios, je souffrais de maux d'estomac. Après l'examen de la radio, il m'a dit de me reposer », a déclaré Bernard Sanou. Ses déclarations étaient à peine audibles si bien que le président Méda demande aux techniciens d'ajuster son micro. Malgré tout, les parties au procès avaient du mal à entendre ses déclarations. Pour la partie civile, il s'agit certainement d'un coup de fatigue vu que le témoin attend dans la salle aménagée pour les témoins, depuis le matin.
C'est sur ces entrefaites que le juge décide finalement de suspendre l'audience. Elle reprendra jeudi 25 novembre à 9h.

Lefaso.net

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Haut-Lomami : la société civile plaide pour la réhabilitation de la prison de Malemba Nkulu

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 24/11/2021 - 19:33


La société civile de Malemba Nkulu plaide pour la réhabilitation de la prison de cette entité de la province du Haut- Lomami. 


Cette maison carcérale est fermée depuis plus de cinq ans à cause de sa détérioration. Les détenus sont pour le moment envoyés au cachot du parquet secondaire du territoire de Malemba Nkulu. 


Pour la société civile force vive, ce cachot n’offre pas de bonnes conditions aux détenus qui vivent dans la promiscuité et favorise souvent leur évasion. 

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Ituri : 23 corps découverts à Tchabi et Vido après la dernière attaque des présumés ADF

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 24/11/2021 - 19:23


Vingt-trois corps, dont dix-sept identifiés comme des civils, ont été découverts mercredi 24 novembre après une incursion des présumés rebelles des ADF survenue la veille à Ndengesa et Tchabi dans l’Ituri et Vido, un autre village voisin situé à la limite avec le Nord-Kivu. 


Selon des témoins, une équipe de responsables de l’armée s’est rendue sur le lieu en vue de s’enquérir de la situation, grâce au moyen logistique mis à leur disposition par la MONUSCO. 

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Situation sécuritaire au Burkina : L'Union des Forces Progressistes (UFP) appelle à doter conséquemment les forces de défense et de sécurité

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 19:00

Le 14 novembre 2021, l'attaque terroriste du détachement de gendarmerie d'Inata dans la province du Soum a causé la mort de cinquante-trois(53) personnes, dont 49 gendarmes selon le bilan officiel. En ces douloureuses circonstances, l'Union des Forces Progressistes (UFP) adresse sa compassion aux familles endeuillées et souhaite un prompte rétablissement aux blessés.

Cette attaque qui a suscité de grandes vagues d'indignation et de colère à travers tout le pays suite aux fortes probabilités de disfonctionnements concernant diverses questions (alimentation, logistique, de primes etc.) appelle de la part de notre parti les remarques suivantes .

Il est incompréhensible qu'après six ans de guerre au cours desquelles de nombreuses pertes de vie humaine, des nombreux blessés ont été enregistrés, les gouvernants soient incapables de résoudre des questions préalables sans lesquelles on ne peut envisager des réponses appropriées aux multiples attaques.

C'est pourquoi, l'Union des Forces Progressistes (UFP) élève une vive protestation face à l'incapacité des autorités à gérer de manière efficace la situation sécuritaire et les appelle à doter conséquemment les forces de défense et de sécurité et à résoudre de manière diligente toutes les questions à même d'entamer leur moral.
Comme le Président du Faso l'a dit, nous demandons qu'au terme de l'enquête, l'ensemble des personnes qui seront fautives dans cette question relative à Inata soient l'objet de sanctions disciplinaires sans exception.

Au-delà de ses sanctions potentielles, c'est l'ensemble de la gouvernance qui nécessite d'être changé en l'expurgeant de son caractère sectaire, en luttant contre la corruption et en mettant l'homme qu'il faut à la place qu'il faut.
Contrairement à, certains partis politiques ou organisations de la société civile qui demandent la démission du Président du Faso, à l'UFP nous pensons qu'une crise institutionnelle constituerait une descente vers l'inconnu .

Le départ du Président engendrera-il une issue heureuse à la crise ? L'organisation d'une élection présidentielle anticipée où à défaut, un large consensus peut-il se faire sur une personnalité pour occuper le poste vacant en cas de démission ?
Au regard des incertitudes, bien que sensible à la grande tristesse et aux souffrances de la population, notre parti lance un appel à la retenue pour la préservation des institutions afin d'éviter une aggravation de la crise.

Solidarité- Travail- Justice

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Burkina Faso : La mémoire courte de l'incompétence qui tue

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 18:40

Semafo, Kodyel, Solhan, Inata parmi d'autres : ce qui frappe, c'est qu'à chacun des massacres qui portent ces noms tout le monde se dit que cela ne peut plus se reproduire, oubliant le fil commun qui les relie et dont les « terroristes » seuls gardent la mémoire, celle de leurs macabres victoires.

Même horrifiés, indignés et révoltés, nous n'avons pas de mémoire, ou l'avons trop courte. Sinon nous n'allions déjà pas oublier si vite, le président du Burkina Faso le premier, ce qui a été dit et fait après Solhan.

Ce manque de mémoire qui empêche de tirer les leçons de tous ces massacres successifs cimente toute l'incompétence de nos autorités et généraux face au « terrorisme » ; incompétence dont ce manque de mémoire provient lui-même pour que les massacres puissent se répéter sans que nous soyons jamais capables d'en acquérir la moindre expérience. Pendant que la terreur se répète à nous, contre nous, nous oublions, restons sans expérience ni leçons à tirer, et pataugeons donc dans l'incompétence.

Qui est compétent ?

Quiconque, incapable d'utiliser à bon escient, dans l'exercice de ses fonctions ou compétences d'attribution, les moyens nécessaires disponibles, ou incapable de les imaginer et créer lui-même lorsqu'ils manquent à son action, afin de s'adapter à une situation qui le demande, et obtenir les résultats attendus, est de fait incompétent.

La compétence relève à la fois, mais différemment, de l'art (savoir-faire), de l'artifice (titre, nomination et fonction) et de la nature (le génie). L'on peut être nommé et reconnu à une fonction, à un poste, avoir titres et diplômes, disposer de tous les moyens nécessaires pour être efficace dans l'action, mais ne pas savoir les utiliser, manquer de savoir-faire ; ou manquer d'imagination et de créativité, d'inventivité, bref de génie. Le génie est un don, qui n'est donc pas donné à tout le monde. Certainement pas à ceux à qui l'on donne artificiellement des titres et des postes de complaisance.

La compétence de fait est ce qui nous force à reconnaître que quelqu'un est « bon » dans son domaine ou sa fonction : des généraux talibans (peut-être même n'ont-ils pas ce titre) battent des Américains surarmés, ainsi que les généraux afghans par eux armés et formés ; en Ethiopie, une région d'à peine six millions d'habitants sur les cent vingt millions que compte le pays, soumise à un blocus humanitaire depuis un an, mais dont les soldats sont en train de marcher sur la capitale fédérale Addis, parce que conduits par un vrai général compétent en guerre, Tsadkan Gebretensae (mais soit dit en passant, cet exemple ne signifie pas forcément un soutien personnel au TPLF tigréen)…

Des élèves et étudiants affamés dans nos écoles et universités, mais jamais derniers de classe, souvent les meilleurs : réveillez-les à 2h du matin, collez-leur un problème de maths, une dissertation de philo ou autre, un texte d'anglais, et peut-être n'ont-ils pas mangé depuis deux jours ou quatre, ils trouveront les ressources intellectuelles pour s'en sortir et obtenir les meilleures notes. Ils sont « bons » dans leurs domaines respectifs, quels que soient les situations et les aléas de la vie.

Qui est incompétent ?

Contrexemple pathétique de la compétence, ou exemplaire de l'incompétence : notre pays subit des attaques armées répétées qui le désintègrent petit à petit, sans aucune solution militaire et politique qui permette d'espérer un renversement ni prochain ni lointain d'une situation insécuritaire qui semble de plus en plus irréversible. Puisque nous avons une armée, des soldats, des généraux et des autorités politiques dites à la fois très justement (en droit) et très faussement (en fait) « compétentes » qui décident, c'est un devoir de désigner l'incompétence de fait de ces décideurs et gouvernants comme unique porte d'entrée qui nous permette, à défaut d'admettre et d'accepter ce fait accompli (il suffit de le constater), de comprendre au moins la situation du pays et son naufrage.

Cela veut dire que nous devons commencer par poser et admettre comme diagnostic l'incompétence de nos officiels dirigeants et officiers militaires pour en chercher et connaître les raisons et causes. Pourquoi nos généraux sortis de saint Cyr sont-ils à ce point incompétents ? Pourquoi le président du Faso, puisque chacun le constate et dit aujourd'hui, est-il si incompétent ? Voilà ce que serait le début d'une vraie enquête salvatrice d'intérêt national, qui pourrait nous ramener aux tares de notre société, de nos pratiques et politiques, au-delà de la situation insécuritaire elle-même. Car nous sommes bien devant ou même dans une situation d'échec et de danger sans en connaître les vraies raisons. Pourquoi sommes-nous si incompétents alors que nous ne sommes pas idiots ?...

Nos dirigeants et officiers sont incompétents. C'est un constat, pas une insulte. Les schémas des attaques subies sont les mêmes, tout comme l'émoi, l'effroi et l'incompréhension qu'elles produisent à chaque fois . Semafo, Kodyel, Solhan, Inata et d'autres : il n'y a jamais eu d'heureux contrexemples à ces tristes exemples, jamais de contre-attaques véritables à ces attaques. Comment donc continuer à tourner autour du pot, et à faire de l'incompétence de nos dirigeants et généraux un tabou et une insulte ?

Ils sont incompétents. Pas impuissants. Car ils ont une marge de manœuvre, n'ont pas les mains liées comme des marionnettes (contrairement à ce que véhicule un anticolonialisme paresseux et obscur : personne ne se rendrait aux urnes pour élire des marionnettes impuissantes), ils ont une capacité d'agir ; et ils agissent en effet, prennent des décisions, dégradent et nomment des généraux. Personne ne peut dire qu'ils ne font rien ; ils ne savent simplement pas (y) faire ; et leur action ne consiste qu'en réaction et pas en prise d'initiative contre les agresseurs du pays.

Evoquer une impuissance ne serait encore qu'une excuse honorable pour masquer l'incompétence ; car l'impuissant veut mais ne peut pas, le désir d'agir (ou le désir tout court) lui vient et monte sans pouvoir passer à l'action. L'incompétent n'est pas impuissant ni incapable d'agir, mais il est incapable d'agir de façon juste. S'il est impuissant, son impuissance n'a rien à voir avec une incapacité d'être géniteur d'un être, mais tout à voir avec une absence de génie.

En outre l'impuissance n'a jamais tué quelqu'un, à part de ne pas pouvoir donner la vie. L'incompétence, elle, tue au Burkina Faso. Et l'on appelle cela « terrorisme » pour dire que l'on n'y peut rien. L'incompétence prétend que ce « terrorisme » frappe et sévit partout, les grandes nations comme les petites, les riches comme les pauvres, ce qui excuse le manque d'imagination : mais même si le monde entier devait succomber face au « terrorisme », pourquoi ne serions-nous pas les tout premiers à le vaincre par notre génie propre ?...

Qui est anticolonialiste ?

Evoquer des complicités à l'extérieur et surtout à l'intérieur de notre armée est aussi une excuse de l'incompétence de nos officiers : s'ils étaient compétents, ils n'auraient pas mis six ans pour ne toujours pas débusquer les traitres et les complices possibles dans leurs troupes. L'incapacité à imaginer et bricoler des solutions durables contre les agresseurs va de pair avec l'incapacité à mettre en place des stratégies pour démasquer et confondre traitres et complices.

Nos dirigeants et officiers sont incompétents. Pas nos soldats qui ne font qu'obéir et n'ont pas pouvoir de décision. Le drame d'Inata montre même des soldats exemplaires dont devraient s'inspirer leurs chefs : ils nous rappellent et enseignent combien il est vital de réveiller quelque génie propre pour survivre en situation de péril. Abandonnés par leurs chefs, et privés de nourriture, comme s'ils étaient punis d'être au front, ils nous laissent en mourant cette leçon que si le pays Burkina ne doit compter que sur lui-même pour vaincre ses agresseurs, comme eux seuls face à la faim et au feu de l'ennemi, il n'a pas d'autre choix que de faire preuve d'imagination et de génie sur le terrain, d'inventer lui-même les moyens et solutions pour ne pas sombrer et sortir du naufrage.

Donc : s'il faut aujourd'hui ranger les pincettes et ne plus tourner autour de ce pot de l'incompétence, ce n'est pas seulement parce que celle-ci tue, mais c'est aussi parce qu'il y va de notre liberté, de notre volonté réelle de nous décoloniser et d'être vraiment indépendants. Tant il est clair que si nos autorités sont incompétentes, la seule solution qu'elles pourraient imaginer dans les situations critiques ne pourra être que de solliciter la compétence supposée des autres ; en l'occurrence la compétence (baptisée « aide ») de ceux-là mêmes dont on dit vouloir se libérer vraiment.

Nous avons du reste sous nos yeux aujourd'hui, à la lumière de ce « terrorisme » qui n'est que la cristallisation de nos incompétences, ce spectacle étrange d'un faux anticolonialisme superficiel et frustré qui ne s'attarde pas sur nos propres incompétences pour mieux en accuser les colons d'hier et d'aujourd'hui : si nous sommes incapables d'imaginer des solutions à nos problèmes, c'est encore le colon notamment français qui nous en empêche ; si nous affamons nos propres soldats que nous abandonnons au front, c'est sur ordre du colon ; si nous élisons librement des présidents que nous tenons pour les plus compétents parmi d'autres candidats, mais qui s'avèrent incompétents dans l'action, c'est qu'ils agissent sous commandement du colon blanc…
Et dans le même temps, nous demandons aux forces coloniales de partir tout en leur reprochant de ne pas intervenir assez pour nous aider contre nos agresseurs, et donc les soupçonnons d'être complices de nos ennemis, faisant semblant d'ignorer d'où viennent ces agresseurs et qui ils sont au juste : de quels pays, de quelle couleur de peau sont ces « terroristes » qui massacrent sans pitié femmes et enfants sans armes ?

Un anticolonialisme qui laisse apparaître un « nous voulons plus de France » derrière son « nous ne voulons plus de la France » n'est pas crédible ni honorable, si nous chassons cette France de chez nous pour la seule raison qu'elle ne nous vient pas (assez) en aide ; si notre refus de la France n'est encore qu'une demande de France. La preuve en est que nous chassons des Blancs (français) pour en demander d'autres (russes et autres). Ne sommes-nous, n'existons-nous, comme peuples, que pour attendre et survivre de l'aide des autres ?

Le colonisateur français serait le bienvenu sur nos sols s'il avait vaincu les terroristes ; s'il nous avait protégés et épargnés les morts violentes. Comme un dieu tout-puissant… Donc le « non à la France » aujourd'hui procède plus de la frustration et de la déception que d'un prétendu anticolonialisme. Ce « non à la France » n'a pas d'autre signification que celle d'un « non à la France qui ne nous aide pas (assez) » !...

Un anticolonialisme qui jubile avec les « terroristes » au départ des troupes coloniales qu'ils fêtent ensemble est inconscient et puéril d'ignorer que ces « terroristes » à coup sûr n'arrêteront pas de massacrer des femmes, enfants et hommes africains et nègres même s'il n'y avait plus un seul militaire blanc sur nos sols d'Afrique.

Cela conduit à se demander si « terrorisme » et « terroristes » représentent vraiment encore quelque chose, ou s'ils sont des réalités et des dangers réels (raison pour laquelle nous les encadrons par des guillemets), dans la mesure où, de part et d'autre, chacun en fait le jeu dont il accuse l'autre : pendant que cet anticolonialisme accuse le colonisateur de complicité avec les « terroristes », il ne voit pas qu'il partage avec ces derniers le même rejet voire la même haine d'une présence étrangère qui dérange et gêne, ni non plus ses propres complicité et responsabilité dans l'incompétence des dirigeants qu'il se choisit lui-même.

Voilà sans doute pourquoi il est si difficile voire impossible de combattre et vaincre ledit « terrorisme ». Seules les victimes des massacres ont quelque réalité, encore que cette réalité soit ponctuelle et éphémère : après l'émotion nous les oublions très vite pour continuer à nous préoccuper de préserver nos privilèges et conforts
Nous ne sommes pas de cet anticolonialisme obscur qui brille par son ambiguïté, qui chasse le colon qu'il désire et demande ; et qui s'appuie même sur le nom de quelques intellectuels du continent africain désignés encore par ledit colonisateur lui-même, pour « refonder » une relation avec lui dont on dit pourtant ne plus vouloir. Parce que nous savons très bien aussi ce que « refonder » veut dire et a toujours voulu dire : sauver, consolider et conserver. On n'a pas à refonder une relation France-Afrique qui est exactement ce dont la fin devrait précisément signifier la fin de la colonisation dont on ne veut plus !...

Qui doit démissionner ?

Un mois après le massacre du 5 juin 2021, le Premier ministre du Burkina confiait que « l'attaque de Solhan a servi de détonateur car elle a permis de mettre en évidence un certain nombre de dysfonctionnements au niveau de notre dispositif de défense et de sécurité ». Déjà des « dysfonctionnements » à Solhan, si ce n'est avant, mais dont nos autorités ne tirent aucune leçon.
Et le président du Burkina de limoger les deux ministres en charge de la défense (Chérif Sy) et de la sécurité (Ousséni Compaoré) pour, promettait-il, redonner un « nouveau souffle » à la lutte contre le « terrorisme » ; s'attribuant au passage la compétence du ministre de la Défense.

Personne ne peut reprocher au président de nommer des ministres et officiers sans savoir de quoi ils sont capables sur le terrain. Mais s'il limoge les autres parce qu'ils sont incompétents, il devrait s'appliquer à lui-même la même sanction, dès lors qu'il remplace notamment le ministre de la Défense et qu'il est chef des armées…

Mais démissionner pour être remplacé par qui, puisque les Burkinabè, encore à la mémoire bien courte lorsqu'ils cherchent des bouc-émissaires extérieurs, l'ont préféré à d'autres prétendants à la présidence ? Forcément par d'autres diplômés, intelligents, majors et premiers de classe, civils ou militaires, mais incompétents dans l'action ; si l'incompétence est la règle, pour les raisons qu'il faut encore une fois creuser et chercher. Pourquoi sont-ce les meilleurs qui sont si incompétents ?

Que le président du Burkina démissionne ou pas, cela reviendra donc au même. C'est bien cette impossibilité de trouver des compétences contre nos agresseurs qui est désespérante et ce qu'il y a de plus effrayant. Pas moins triste est le sort des Burkinabè s'ils devaient alors patienter et survivre encore quatre années d'incompétence de plus sous les feux des « terroristes ». Comment démissionner des autorités qui ont déjà démissionné face à l'insécurité ?

Un seul ministre dont la démission aurait du sens et de la pertinence : Zéphirin Diabré, ministre de la « Réconciliation nationale ». Pas parce qu'il est incompétent ou compétent si l'on lui attribuait d'autres fonctions, mais parce que, dans le contexte actuel où les Burkinabè sont dans la rue pas pour se battre ni pour se réconcilier, lui M. Diabré et son ministère sont parfaitement inutiles. Qu'il démissionne, de lui-même, par décence : pour que nos soldats aient peut-être davantage à manger au front ; et que les fora de la réconciliation soient remplacés par une enquête collective sans complaisance qui trouve les réponses à la question nationale : pourquoi sommes-nous si incompétents et pourtant si intelligents ?

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE

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Burkina Faso : L'Union européenne exprime son engagement pour la stabilisation du pays au profit du peuple burkinabè

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 18:39

La Délégation de l'Union européenne et les Chefs de Mission diplomatique des Etats membres de l'UE au Burkina Faso publient la déclaration suivante.

Le dimanche 14 novembre 2021, des hommes armés ont attaqué un poste de gendarmerie à Inata dans la province du Soum (région du Sahel). Le lundi 22 novembre, 9 gendarmes ont été tués dans une attaque à Foubé, province du Sanmatenga (région du Centre-Nord). Ces attaques ont coûté la vie à 62 personnes, selon les autorités, et fait de nombreux blessés et disparus.

La Délégation de l'Union européenne et les Chefs de Mission des Etats Membres de l'UE représentés au Burkina Faso déplorent profondément ces attaques contre les forces de défense et de sécurité (FDS). Ils expriment leurs plus sincères condoléances et leur entière solidarité aux familles des victimes, au gouvernement et à l'ensemble de la population burkinabè.

L'UE et ses Etats Membres renouvellent aux autorités burkinabè leur soutien indéfectible dans la lutte contre le terrorisme et leur engagement pour la stabilisation du pays au profit du peuple burkinabè.

Nous encourageons les partenaires burkinabè à faire tous les efforts nécessaires pour appeler à un consensus pacifique et à un retour à une vie sociale et politique apaisée.

L'Union européenne et ses Etats Membres restent pleinement engagés au Burkina Faso, avec la ferme volonté de poursuivre leur contribution pour renforcer l'Etat de droit, la sécurité, la stabilité, la cohésion sociale ainsi que le progrès économique et social que le peuple burkinabè mérite.

https://eeas.europa.eu/delegations/burkina-faso_fr

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Burkina : Le convoi militaire français est « régulier et habituel », assure Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 18:39

A la suite de l'attaque de Inata ayant coûté la vie à une cinquantaine de militaires, une partie de la population du Burkina s'est dressée contre le passage d'un convoi militaire français dans le pays. Lors d'une conférence de presse animée ce mercredi 24 novembre 2021 à Ouagadougou, le ministre des affaires étrangères, Alpha Barry, a fourni des explications sur la présence du convoi et appelé les populations à la retenue.

Pour Alpha Barry, ministre des affaires étrangères, de la coopération, de l'intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, ‘'Le convoi militaire français est toujours sur le territoire burkinabè. Nous travaillons à ce que ce convoi quitte notre pays. Nous demandons à la population de Kaya de faire confiance au gouvernement''.
Il confesse que ‘'Le Burkina Faso a très souvent sollicité l'intervention de la France lorsque le pays commande du matériel militaire et que ce matériel doit survoler l'espace aérien européen. La France a plusieurs fois usé de son poids afin que le matériel arrive à bon port sur notre territoire national''.

Le chef de la diplomatie burkinabè explique que la relation entre le Burkina Faso et la France est une relation d'amitié et de coopération. "La France est le 2e partenaire technique et financier. La coopération militaire entre les deux pays est très importante. Ce convoi est destiné aux forces françaises à Gao (Mali) en passant par le Niger. Tout ce qui passe ici, c'est avec l'accord des forces armées nationales. C'est un convoi militaire français régulier et habituel. Ce ne sont pas seulement les convois français qui passent sur le territoire burkinabè. Je voudrais demander aux populations de demeurer calme'', a-t-il lancé pour appeler le peuple à la retenue.

Il rappelle que le Burkina Faso n'est pas le seul pays dans la lutte contre l'hydre terroriste, mais tout le G5 Sahel. Il rassure en affirmant que ‘'Le G5 Sahel est très utile dans la lutte contre le terrorisme. Il intervient sur des espaces précis. Le G5 Sahel joue sa part dans cette lutte et les armées nationales font aussi leur part. Toutes les forces armées nationales sont utilisées car la menace est à un niveau très élevée''.

Il a évoqué ensuite que ‘'La lutte contre le terrorisme est une affaire de tous les Burkinabé, de notre armée nationale. Il ne faut pas qu'on se trompe d'ennemi car la France est toujours intervenue à nos côtés lorsque nous lui avons fait la demande''.
Rappelons que le ministre des affaires étrangères était pour la circonstance accompagnée de son collègue en charge de la communication, Ousséni Tamboura. Cette communication du gouvernement intervient à la suite du blocage d'un convoi militaire français à Kaya par la population.

Lefaso.net
Source : SIG

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Fasobaromètre du 24 novembre 2021

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 18:38

Dr Halidou TINTO
Chercheur

Ce chercheur de l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) du CNRST a reçu le " Prix du meilleur scientifique de l'année 2021" décerné par l'International Achievements Research Center (IARC) du Canada. La structure qui dit avoir reçu des dizaines de candidatures de plusieurs pays a salué la valeur et l'impact du travail de M. Tinto sur le monde moderne et pour le bien-être de l'humanité.

Gaston Bonheur Sawadogo
Journaliste

Journaliste et rédacteur en chef de l'Evénement, il est le grand gagnant du Prix africain du journalisme d'investigation Norbert Zongo (PAJI-NZ) 2021 décerné lors de la 9e édition du FILEP à Ouagadougou. Son œuvre a été récompensée du « Sebgo d'Or » parmi 47 autres reçues de plusieurs pays africains francophones et anglophones.

Sylvestre YAMEOGO
Auditeur interne à la SOFITEX

Il a été condamné le 15 novembre 2021 par le TGI de Bobo Dioulasso à 60 mois de prison dont 12 ferme et à payer la somme totale de 544 millions à la SOFITEX et au Trésor public. Il lui est reproché d'avoir vendu illégalement au détriment de la SOFITEX de Dédougou plusieurs milliers de tonnes d'intrants.

N'Golo Drissa Ouattara
Président du Conseil régional des Cascades

Il est mêlé à une sombre affaire d'achat de véhicule au profit du Conseil régional des Cascades. M. Ouattara, selon notre confrère Courrier confidentiel, serait passé par des subterfuges pour s'arroger le marché et empocher au passage un bénéfice de plus de 17 millions de nos francs. Affaire à suivre.
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Beni : l’insécurité et la fiscalité non adaptée paralysent l’entreprenariat des jeunes

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 24/11/2021 - 17:30


L’insécurité et une fiscalité non adaptée paralysent l’entreprenariat des jeunes de la ville de Beni au Nord-Kivu. Le Conseil urbain de la jeunesse a fait ce constat, mercredi 24 novembre, à l’occasion de la semaine mondiale d’entrepreneuriat. Pour cette structure, en dehors de ces deux causes, il y a aussi la forte imposition et la rareté des produits dans la ville. 

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Marche contre l'insécurité au Burkina : La « Coalition du 27 novembre » appelle ses « troupes » à la mobilisation à Bobo-Dioulasso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 17:25

La « Coalition du 27 novembre » a invité ses « troupes » à une forte mobilisation pour la marche du 27 novembre prochain à Bobo-Dioulasso. L'annonce a été faite ce mercredi 24 novembre 2021, au cours d'une conférence de presse. Cette coalition regroupe en son sein trois mouvements à savoir le mouvement patriotique burkinabè, le mouvement G33 et le mouvement populaire sauvons le Burkina Faso.

Selon les conférenciers du jour, cette rencontre avec les professionnels de médias avait pour objectif d'inviter les populations de la ville de Bobo-Dioulasso, à prendre conscience de la situation « chaotique » dont sont victimes les Burkinabè depuis plusieurs années déjà. Car, ils estiment que depuis l'avènement du pouvoir de Roch Kaboré, le pays vit ses périodes les plus sombres de son histoire.

« La situation très chaotique du pays est marquée par une sécurité en lambeau, une remise en cause des acquis des travailleurs, une insuffisance alimentaire, un pillage des ressources, etc. L'avenir s'avère sombre si rien de conséquent n'est proposé. Le Burkina n'a aucun avenir avec ces aventuristes politiques. Au plan sécuritaire c'est la catastrophe avec les nombreuses attaques terroristes qui endeuillent le pays », a déploré le porte-parole de la coalition, Moussa Konaté.

Le porte-parole de la coalition, Moussa Konaté

Face à cette dégradation de la situation sécuritaire du pays, les conférenciers restent toujours convaincus que des solutions peuvent encore être trouvées pour bouter le terrorisme loin de nos frontières. C'est pourquoi, refusent-ils de croiser les bras. Ainsi, ils appellent l'ensemble des Burkinabè à sortir massivement le 27 novembre prochain, dans une ambiance pacifique, pour, disent-ils, dénoncer l'insécurité grandissante qui endeuille les forces de défense et de sécurité. A travers cette marche du 27 novembre, la coalition entend demander la démission du président Roch Kaboré. A Bobo-Dioulasso, la coalition donne rendez-vous à ses militants le 27 novembre prochain à la place Tiéfo Amoro pour le rassemblement.

« Le peuple a besoin d'actions concrètes »

Pour les membres de cette coalition, la chose politique n'est pas une question d'amitié ni de copinage. « C'est pourquoi, il faudra mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Si Roch Kaboré n'est pas la solution tant chantée par ses amis, le peuple burkinabè doit prendre ainsi ses responsabilités parce qu'avec ce régime, l'avenir du pays est incertain. Nous pensons que le président Roch la solution est notre problème actuellement. Si la libération de notre cher Faso doit passer par sa démission, disons-le haut et fort », ont-ils scandé.

Les conférenciers se disent être très préoccupés de la situation sécuritaire du pays. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, ils n'ont pas manqué de faire des propositions dans le sens de lutter contre l'insécurité au Burkina Faso. Selon la coalition, il est plus que nécessaire d'installer des bases militaires au niveau des frontières du pays et de doter conséquemment les FDS de moyens matériels et logistiques, mais surtout en vivre.

Les participants à la conférence de presse de la « coalition du 27 novembre »

Sur le plan social, le porte-parole de la coalition, Moussa Konaté, n'est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer certains manquements, dont l'augmentation du prix des produits de premières nécessités qui sont hors de la portée du consommateur. Selon lui, la question foncière depuis l'avènement du pouvoir de Roch Kaboré et des sociétés immobilières est en passe de devenir un problème majeur après celui de la sécurité. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Sud-Kivu : transformation de la prison de Kabare en juridiction militaire, tous les 250 prisonniers transférés à Bukavu

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 24/11/2021 - 17:23


La prison centrale du territoire de Kabare au Sud-Kivu est vidée de sa population carcérale.  Tous les deux cent cinquante détenus de cette maison carcérale sont transférés, mercredi 24 novembre, à la prison centrale de Bukavu, pour accélérer les travaux de transformation de la prison de Kabare en une prison de juridiction militaire. 

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Mbandaka : 220 ménages bénéficieront du projet « Amélioration des conditions de vie des femmes rurales »

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 24/11/2021 - 17:10

L'ONG Diakonia a procédé mardi 24 novembre à Mbandaka au lancement du projet « Amélioration des conditions de vie des femmes rurales ». Financé par la Suède, ce projet d’appui logistique et de formation, cible 220 ménages dont 50 ménages autochtones, notamment dans 4 sites agricoles, dont deux dans la périphérie de la ville de Mbandaka et deux autres dans le territoire de Bikoro.


Selon la présidente provinciale de cette ONG, Justine Ndjoku, ce projet de 5 ans est à sa 2e phase. Il est reconduit puisque la première phase de 5 ans a été exécutée avec succès par l’organisation locale, CONAFED/Refed.

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Faire de l'égalité entre les femmes et les hommes une priorité

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 17:00

Ceci est une tribune conjointe du Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, de la Commissaire en charge des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen et de 24 ministres européens des Affaires étrangères et du Développement. Cela à l'occasion du premier anniversaire du Plan d'action III pour l'égalité des sexes de l'UE et de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes qui se tient ce 25 novembre.

Rarement dans le monde les droits des femmes et des filles n'auront été mis en cause de manière aussi préoccupante qu'en Afghanistan. L'UE a clairement indiqué que l'aide au développement qu'elle accordera à l'avenir sera subordonnée au respect des normes relatives aux droits de l'homme, y compris aux droits des femmes et des filles. L'UE continuera à soutenir les femmes et les filles partout dans le monde, en s'en tenant à nos valeurs et à nos convictions.

Les droits de l'homme, la liberté, la démocratie et l'égalité constituent des valeurs fondamentales qui font l'essence de l'Union européenne. Elles enrichissent nos sociétés et renforcent la résilience. L'égalité entre les femmes et les hommes est essentielle à la paix, à la sécurité, à la prospérité économique et au développement durable.

Œuvrer à tous les niveaux pour promouvoir et préserver les avancées en matière d'égalité entre les femmes et les hommes constitue dès lors une priorité politique et un objectif essentiel pour l'UE. Le troisième plan d'action de l'Union européenne sur l'égalité entre les hommes et les femmes et le nouveau budget de l'UE pour l'action extérieure offrent une feuille de route concernant l'action mondiale vers un monde où les hommes et les femmes sont égaux. Nous collaborons étroitement avec les partenaires multilatéraux, régionaux et bilatéraux, et notamment avec les organisations de la société civile, afin d'atteindre ces objectifs. Nous avons encore un long chemin à parcourir et il ne faut pas céder à l'autosatisfaction.

Dans de nombreux pays, la pandémie a exacerbé les inégalités en matière d'égalité hommes-femmes existant dans divers domaines : éducation, formation professionnelle, santé, sécurité, santé et droits en matière de sexualité et de procréation, et perspectives économiques. En outre, les mesures de confinement liées à la COVID-19 ont souvent entraîné une augmentation de la violence à caractère sexiste, et en particulier de la violence domestique.

Dans le même temps, une part importante de la charge domestique a pesé sur les femmes et les filles. Les travailleurs de l'économie informelle et ceux occupant des emplois peu qualifiés (dont une majorité de femmes), les migrants et les personnes appartenant à des minorités ont été davantage menacés et sont exposés à des formes de discrimination multiples et croisées.

En outre, les fermetures d'écoles ont exposé les filles à un risque accru d'exploitation sexuelle, de grossesse précoce, de travail des enfants et de mariage forcé. Les gestionnaires du Fonds Malala estiment que 20 millions de filles supplémentaires risquent d'abandonner l'école, lesquelles viendraient s'ajouter au nombre total de 150 millions de filles (soit l'équivalent d'un tiers de la population de l'UE) sans perspectives d'études.

Selon un récent rapport des Nations unies, en 2020, les dépenses militaires supplantaient encore les dépenses mondiales en matière de santé, même au cours d'une année dominée par la pandémie de coronavirus. Pour sortir durablement de la pandémie de COVID-19, nous devons redoubler d'efforts pour promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes.

L'heure est venue d'en faire davantage

Ce défi exige à présent une action mondiale, à l'heure où nous construisons l'avenir dans lequel nous souhaitons voir nos enfants et petits-enfants grandir dans un monde d'après-pandémie plus égalitaire, plus ouvert à la diversité et où l'égalité des chances est une réalité. Nous devons nous attaquer aux causes profondes de l'inégalité et des discriminations entre les sexes afin d'instaurer un changement durable.

L'Union européenne et ses États membres, ainsi que les institutions financières européennes, ont soutenu les femmes et les filles du monde entier pendant la pandémie. En tant qu'Équipe Europe, nous avons déjà mobilisé 46 milliards d'euros en faveur de plus de 130 pays partenaires, en accordant la priorité aux femmes et aux jeunes.

Ce soutien peut être illustré par trois exemples. Au Népal, nous avons aidé un million de filles et de garçons à poursuivre leur éducation grâce à un apprentissage par la radio. Au Togo, nous avons soutenu la création d'un système de revenu universel et la nomination de femmes à la tête de nouvelles municipalités. Au niveau mondial, l'initiative « Spotlight » de l'UE et des Nations unies a aidé 650 000 femmes et filles à prévenir ou à combattre les violences à leur encontre, et a offert une éducation à 880 000 hommes et garçons sur les thèmes de la masculinité positive, de la résolution non violente des conflits et de la parentalité.

Il n'en reste pas moins que nous devons en faire plus pour relever des défis de plus en plus importants. Telle est la finalité du troisième plan d'action sur l'égalité entre les hommes et les femmes. Ce plan promeut l'accession des femmes, des filles et des jeunes aux responsabilités et une participation significative à la vie politique, économique, sociale et culturelle, ainsi qu'à toutes les questions liées à la paix et à la sécurité.

Nous nous employons à remettre le développement humain sur les rails

Nous concrétisons en ce moment ce plan avec l'appui du nouvel instrument IVCDCI - Europe dans le monde, doté d'un budget de 79,5 milliards d'euros, qui appuiera l'action extérieure de l'UE au cours des sept prochaines années.

Le soutien à l'éducation, et en particulier à l'éducation des filles, occupera une place centrale. De la même manière que nous soutenons l'éducation dans les situations d'urgence, l'UE a collaboré avec les pays partenaires tout au long de la pandémie pour réduire autant que possible ses effets sur les enfants et pour favoriser un retour à l'école en toute sécurité.

Avec la « Team Europe », nous fournissons déjà plus de la moitié de l'aide mondiale en faveur de l'éducation. Nous allons encore augmenter ce concours financier, afin de promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes grâce à une éducation de qualité à tous les niveaux. L'engagement commun de 1,7 milliard d'euros en faveur du Partenariat mondial pour l'éducation que nous avons promis en juillet – afin de transformer l'éducation des filles et des garçons dans un maximum de 90 pays et territoires – s'inscrit dans le cadre de ce nouveau départ.

Nous multiplions nos efforts, qu'il s'agisse de soutenir l'éducation et les débouchés économiques des femmes et des filles ou d'améliorer leur accès aux services de santé en matière de sexualité et de procréation. D'ici à 2025, 85 % de l'ensemble des nouvelles actions extérieures de l'UE, dans tous les secteurs, contribueront à l'égalité entre les femmes et les hommes et à l'émancipation des femmes.

Nous finalisons cet effort en ce moment avec nos pays partenaires, sur la base d'une consultation étroite des organisations de la société civile, des défenseurs des droits des femmes et des jeunes.

Nous devons remettre le développement humain sur les rails et atteindre les objectifs de développement durable d'ici 2030, en veillant à ne laisser personne au bord de la route.

Il est essentiel que nous réussissions.

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École nationale de santé publique : L'universitarisation des offres de formation bientôt effective

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 17:00

Le directeur général de l'École nationale de santé publique (ENSP), Émile Paré, a tenu ce mercredi 24 novembre 2021, une conférence de presse à Ouagadougou, au sein dudit établissement. Il s'agissait de porter à la connaissance de l'opinion publique, la future mutation de l'ENSP en Institut supérieur de formation en sciences de la santé.

Afin d'améliorer la qualité du système d'apprentissage et de formation, l'État a adopté le décret n°2021-0285 portant sur l'universitarisation des offres de formation dans les écoles et centres de formation professionnelle. Afin de se conformer à ce nouveau décret, l'École nationale de santé publique (ENSP) a ainsi entrepris depuis 2017, son processus d'universitarisation des offres d'études.

Ce processus consistait, dans un premier temps, à renforcer les capacités des enseignants permanents de l'école, à élever le niveau de recrutement au baccalauréat pour les infirmiers et sages-femmes, à relire les curricula de formation de toutes les filières et les mettre en forme depuis 2018, et à élever le niveau de recrutement du personnel administratif au master.
Quatre ans après, ces innovations réussies, l'ENSP est sur la voie d'achèvement de son processus d'universitarisation.

Une vue des participants à la conférence de presse

Ainsi, grâce à cette innovation, ce sont des agents de santé de niveau licence bien formés qui seront injectés dans le système de santé, « ce qui va accroître, j'en suis certain, la qualité de l'offre de soins au grand bonheur de nos populations laborieuses », affirme le Dr Paré.

Des difficultés entravant le processus

Bien que le processus d'universitarisation soit bientôt achevé, le directeur général de l'ENSP n'a pas manqué de relever nombre de difficultés ayant émaillé le processus. Il s'agit notamment de la formation des enseignants en master. En effet, Émile Paré a relevé que, sur 200 enseignants inscrits, seulement quatre avaient obtenu leur master. De surcroît, la réticence de certains médecins et pharmaciens à cautionner cette universitarisation (parce qu'ils estiment être les seuls à porter le titre de docteur) a également entravé cette innovation. Néanmoins, à en croire le Dr Paré, l'érection de l'école en institut supérieur sera bientôt effective.

Le directeur général de l'École nationale de santé publique (ENSP)

« Cette innovation des offres de formation permettra de s'engager dans le principe d'universitarisation de la science de la santé sous la direction du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES), de l'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) », conclut Émile Paré.

L'institut supérieur de formation en science de la santé (nom provisoire) sera bientôt effectif et accueillera des élèves et étudiants qui souhaitent se former dans les domaines de la santé. Ce sont au total 2 750 étudiants qui seront sur la ligne de départ pour la recherche de leur licence en science de la santé.

Nado Ariane Paré (Stagiaire)
Lefaso.net

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Fédération des coopératives d'électricité au Burkina (FESCOOPEL-B) : Les grands axes du plan d'actions et la vie de la faîtière en discussion avec les partenaires

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 17:00

La Fédération des coopératives d'électricité (FESCOOPEL-B) a tenu, ce mercredi 24 novembre 2021 à Ouagadougou, une rencontre d'échanges, la première du genre depuis sa création en 2016. La cérémonie d'ouverture de cette rencontre a été présidée par le représentant du secrétaire général du ministère de l'Energie, Khalil Coulibaly, aux côtés du président de la Fédération des coopératives d'électricité, Harouna Sandwidi et de celle de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie, Mariam Nikiema.

Afin de réussir la mission qui lui a été confiée, la Fédération des coopératives d'électricité (FESCOOPEL-B) a fait de la concertation avec ses partenaires, un axe stratégique de son plan de développement depuis sa mise en place en 2016. C'est donc dans ce contexte qu'elle a organisé cette rencontre d'échanges, la première du genre, avec les partenaires stratégiques. Une rencontre permettant d'échanger sur la vie de la faîtière et des grands axes de son plan d'actions.

Acteurs et partenaires du secteur de l'électricité en milieu rural parlant de la vie de la faîtière et des grands axes du plan d'actions de la FESCOOPEL-B

Le représentant du secrétaire général du ministère de l'Énergie, Khalil Coulibaly, a salué l'initiative qui est une occasion pour les acteurs de discuter des défis à relever dans le secteur en matière d'électrification en milieu rural. Car vu ce que le secteur représente pour le développement du pays, le ministère ne peut qu'être à leurs côtés pour les accompagner afin qu'elles puissent répondre au défi énergétique qui se pose au Burkina, a-t-il précisé.

Khalil Coulibaly, représentant du secrétaire général du ministère de l'Énergie

Pour la présidente de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie, Mariam Nikièma, les coopératives d'électricité composant la FESCOOPEL-B sont des structures de production et de distribution d'énergie en milieu rural qui viennent en appui à la SONABEL parce qu'elle ne peut pas, à elle seule, couvrir toute la demande. Et en tant qu'acteur du domaine, dit-elle, sa structure a pour rôle de veiller au bon fonctionnement du secteur de l'électricité et à l'application des textes qui règlementent et qui organisent le secteur car, sans organisation, la place est laissée à un désordre qui s'avérera bien inefficace. C'est pourquoi l'ARRSE ne peut qu'accompagner et encourager toute rencontre qui aidera les coopératives à bien se structurer, assure la présidente.

Mariam Nikiema, présidente de l'autorité de régulation du secteur de l'énergie

Environ 300 coopératives d'électricité enregistrées au Burkina

La question d'électrification en milieu rural est une question qui mobilise de plus en plus, d'où la nécessité pour le président de la FESCOOPEL-B, Harouna Sandwidi, d'encadrer, de former et de sensibiliser les coopératives pour que les cahiers de charge soient bien respectés. Car, derrière ce travail, ce sont plus de 30 000 ménages connectés.

C'est un potentiel du développement qu'il faut accompagner, parce que, la FESCOOPEL seule ne peut pas relever ce défi. « C'est pourquoi, explique-t-il, les partenaires potentiels ont été invités à venir prendre connaissance des différents défis auxquels font face les coopératives et voir comment prospecter les pistes d'accompagnement possibles pour le bien des populations rurales ».

Harouna Sandwidi, président de la FESCOOPEL-B

Et selon ses dires, en matière d'électrification en milieu rural, les défis majeurs sont, entre autres, la nécessité de pouvoir s'adapter à l'économie du marché, une réorganisation passant par les regroupements à travers les entités homogènes et fiables et enfin la sensibilisation des populations sur l'importance des énergies renouvelables.

En sommes, notons qu'il est attendu à la fin de cette rencontre, une meilleure connaissance de la FESCOOPEL/B et de son plan d'actions, ainsi qu'un renforcement du partenariat entre la FESCOOPEL/B et ses partenaires.

YZ
Lefaso.net

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Burkina Faso : Le ministère de la Santé offre deux ambulances au ministère de la Sécurité

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 24/11/2021 - 17:00

Le ministère de la Santé a offert deux ambulances entièrement équipées au ministère de la Sécurité. La remise du don a eu lieu ce mercredi 24 novembre 2021, à Ouagadougou, en présence du ministre en charge de la santé et de celui de la sécurité.

La direction générale de la police nationale et le chef d'état-major général des armées ont reçu, chacun, une ambulance entièrement équipée ce matin de la part du ministre en charge de la santé, Pr. Charlemagne Ouédraogo. Cette remise de don a été faite en vue de renforcer les besoins en logistique roulante du ministère de la Sécurité.

« Il y a un certain nombre de besoins qui ont été exprimés par nos collègues médecins militaires. Et le ministère de la Santé, dans un élan de solidarité gouvernementale, a bien voulu voler au secours de nos forces armées pour le volet sanitaire. C'est ainsi que nous mettons à la disposition des forces de défense et de sécurité deux ambulances neuves, acquises grâce à l'accompagnement de la Banque africaine de développement », a-t-il laissé entendre.

« Ces deux ambulances permettront de renforcer les capacités du dispositif sanitaire militaire », selon le ministre en charge de la sécurité, Maxime Koné

Les bénéficiaires ont traduit toute leur reconnaissance au ministre en charge de la santé pour "sa réaction très rapide". Ces deux ambulances, selon le ministre de la sécurité, Maxime Koné, permettront de renforcer les capacités du dispositif sanitaire militaire.

« Plusieurs fois, des expressions de besoins ont été faites au niveau de la direction générale de la police nationale et au niveau de la gendarmerie nationale. Ces deux ambulances, vont venir renforcer nos structures de santé, ce qui va permettre de prendre en charge rapidement les blessés », a précisé le ministre de la sécurité, Maxime Koné.

Photo de famille

Le Pr. Charlemagne a également promis de prendre en compte un certain nombre de préoccupations exprimées au niveau des services de santé des forces de défense et de sécurité afin de renforcer leurs capacités. Ces préoccupations sont, entre autres, le besoin en dispositifs sanitaires, en dispositifs médicamenteux et en équipements biomédicaux.

« Pour ce qui concerne le reste, notamment les besoins en équipements qui ont été exprimés, nous allons les prendre en compte dans notre plan d'urgence pour les hôpitaux, plan d'urgence qui a été examiné en conseil de cabinet avec le Premier ministre en attendant son adoption sous forme de rapport en conseil des ministres ».
Les clés et papiers des deux ambulances ont été remis sur place aux différents bénéficiaires.

Pour mémoire, le besoin a été exprimé lors de la visite du président de l'Assemblée nationale, Allasane Bala Sakandé, aux militaires blessés hospitalisés au camp Sangoulé Lamizana puis à la gendarmerie de Paspanga, à Ouagadougou, le vendredi 19 novembre 2021.

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
Lefaso.net

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