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Afrique

Nouvelles nominations à la présidence : Tebboune opère des changements

Algérie 360 - Fri, 07/01/2022 - 13:31

C’est un large mouvement que le président Abdelmadjid Tebboune a opéré, ces derrières semaines, à la présidence de la république. C’est ce que révèle le dernier journal officiel rendu public hier.

En effet, le dernier numéro du Journal Officiel (JO) dévoile les derniers changements opérés, au sein de la présidence, par le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune qui a procédé à de nouvelles nominations, mais aussi à des fin de missions.

Selon des décrets présidentiels signés le 26 décembre dernier, le président Tebboune a mis fin aux fonctions de : Azzedine Aiouaz, chargé d’études et de synthèse ; Keltoum Ziani, sous-directrice des ressources humaines et de la formation ; Mohamed Tahar Mili, chef d’études ; Fethia Zidane, sous-directrice à la Présidence.

Les nouvelles nominations

Le même numéro du journal officiel dévoile également des nominations. En tout, le chef de l’État a procédé à 17 nouvelles nominations à la présidence.

Le président Tebboune a nommé : Azzedine Aiouaz, directeur d’études à la Présidence ; Mohamed Tahar Mili, directeur des moyens techniques et des activités de soutien à la DG des ressources ; Mounir Oulad Tayeb, directeur d’études à la DG des ressources ; Mohamed Boudouaya, chargé d’études et de synthèse à la DG des ressources ; Belkacem Taleb, chargé d’études et de synthèse.

Il s’agit également de : Keltoum Ziani, chargée d’études et de synthèse, chargée de la sous-direction des ressources humaines et de la formation ; Ahmed Amine Megdoul, sous directeur de l’action sociale ; Mouna Belabbes, sous-directrice de la cotation et des analyses à la direction des archives ; Karim Zareb, sous-directeur de la conservation à la direction des archives ; Rachid Rezig, chef d’études ; Seghir Rili, chef d’études.

D’autres nominations :

– Nabila Kanoune, chargée d’études et de synthèse à la Présidence ;
– Mohamed Taboudelette, chargé d’études et de synthèse à la Présidence ;
– Fethia Zidane, chargée d’études et de synthèse à la direction des cadres à la Présidence ;
– Hanifa Barka, est nommée chef d’études à la Présidence ;
– Abdelouahid Amireche, directeur d’études au Secrétariat général du Gouvernement ;
– Nassim Benabdallah, directeur au Secrétariat général du Gouvernement.

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CAN 2022 : tout ce que vous devez savoir sur le tournoi au Cameroun

BBC Afrique - Fri, 07/01/2022 - 13:22
Dates, favoris et tout ce que vous devez savoir sur la Coupe d'Afrique des Nations, qui débute dimanche au Cameroun.
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CAN 2022: ce qu’a dit le sélectionneur ivoirien sur l’équipe d’Algérie

Algérie 360 - Fri, 07/01/2022 - 12:51

La Coupe d’Afrique des Nations, annonce son coup d’envoi bientôt. La compétition footballistique continentale promet aux amoureux du ballon rond des matchs de qualité et un niveau élevé de jeu, et ce, lors de toutes les 52 rencontres programmées.

Pour notre sélection nationale, considérée comme le plus fort adversaire dans ce grand tournoi. Se trouvant dans le groupe E avec la Sierra Leone, la Guinée Equatoriale et la Côte d’Ivoire, cette dernière jouera son premier match, le mardi 11 janvier contre son homologue de Sierra Leone.

À cet effet, le sélectionneur national de la Côte d’Ivoire Patrice Beaumelle n’a pas caché son étonnement du grand niveau présenté par les Fennecs ces derniers temps, déclarant que l’équipe nationale algérienne avait récemment offert des niveaux très élevés avec le coach Djamel Belmadi.

 » C’est un groupe difficile avec les champions d’Afrique en titre  » (Beaumelle)

En terre camerounaise depuis ce jeudi 6 janvier 2022, l’entraineur français a également révélé à la presse qu’il connaissait l’Algérie et son peuple, qui aiment beaucoup le football.

Ce dernier n’a pas hésité à faire savoir que la tâche est difficile devant son équipe, notamment que ses hommes sont au même groupe avec les Verts, dans une confrontation prévue le 20 janvier en cours.

 » On est en terrain connu. On est venu ici il y a quelques semaines pour les éliminatoires de la Coupe du Monde. C’est pour aller le plus loin possible. Déjà sortir des poules, c’est un groupe difficile avec les champions d’Afrique en titre « , a expliqué le sélectionneur de l’équipe ivoirienne.

Rappelons que la délégation des Verts se trouve actuellement à Doha, au Qatar, et s’apprête à quitter le territoire qatari bientôt pour se rendre au Cameroun, le pays organisateur de la CAN 2022, dans la période qui s’étale du 9 janvier au 6 février.

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Burkina : Voici la première déclaration de politique générale du Premier ministre Lassina Zerbo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 07/01/2022 - 12:45

Nommé le 10 décembre 2021, le Premier ministre Dr Lassina Zerbo présente ce 7 janvier 2022, devant l'Assemblée nationale, sa Déclaration de politique générale. Nous vous proposons ci-après l'intégralité du document.


Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs

Avant tout propos, je voudrais saisir l'occasion de notre premier moment solennel de la nouvelle année pour souhaiter à chacun de vous, à vos familles et à l'ensemble de nos compatriotes, mes vœux d'une bonne et heureuse année 2022. Que la nouvelle année nous donne à tous l'énergie et les dispositions positives indispensables pour relever les nombreux défis auxquels notre pays fait face.

C'est un véritable honneur pour moi d'être à cette tribune pour vous présenter ma déclaration de politique générale qui constitue la feuille de route de mon Gouvernement, et ce conformément aux dispositions de l'article 63 de notre loi fondamentale.

Cette feuille de route s'inscrit en droite ligne du programme de société du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, programme sur la base duquel le Peuple burkinabé lui a renouvelé sa confiance pour un second mandat.

Je voudrais saisir l'occasion de cette adresse devant votre auguste assemblée pour témoigner ma sincère reconnaissance à l'endroit du Président du Faso pour avoir placé sa confiance en ma personne, afin de conduire l'action gouvernementale en ce moment si particulier de l'histoire de notre pays.

Cette marque de confiance, je la reçois avec humilité et je prends l'engagement avec toute l'équipe gouvernementale :

de travailler avec les illustres représentants du peuple que vous êtes, à atteindre les objectifs qui nous ont été assignés ;

d'œuvrer à relever les défis brûlants du moment qui doivent transformer la société et l'économie burkinabè.

Monsieur le Président,
Honorables Députés,

A cette heure précise, je voudrais rendre hommage aux forces de défense et sécurité (FDS) et aux volontaires de défense pour la patrie (VDP) qui combattent dans des zones hostiles.

Je réitère mes vœux de prompt rétablissement à ceux-là qui sont revenus blessés du champ de bataille que j'ai rencontrés et avec qui j'ai échangé longuement le jour du réveillon du nouvel an.

Les visages des enfants des Déplacés que j'ai pu rencontrer le jour de Noel me hanteront toujours – et tant que nous n'aurions pas trouvé les solutions qui s'imposent, l'avenir de la prochaine génération restera hypothétique. Vous conviendrez avec moi que cette option n'est pas envisageable.

Monsieur le Président,
Honorables Députés,

La feuille de route du gouvernement, décline le programme de société du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, qui vise à consolider les fondements d'une société solidaire et prospère, en rétablissant la sécurité, en réconciliant les Burkinabè tout en poursuivant les efforts d'accélération de la croissance nécessaire à la création d'emplois, à l'amélioration des conditions de vie de notre peuple et au renforcement de notre résilience face aux fléaux de types nouveaux.

Honorables députés,

Je rends hommage à mon prédécesseur, Son Excellence Christophe Joseph Marie DABIRE avec ses gouvernements respectifs qui dans la tourmente ont su maintenir la barque Burkina Faso.

Comme vous le savez, les efforts de développement entrepris par notre pays ont été ralentis par une situation sécuritaire extrêmement préoccupante en 2021. Ainsi, le changement de paradigme prôné par le Président du Faso, en lien avec le contexte dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui, nous impose un réexamen des priorités de notre pays.

Pour ce faire, les quatre (4) grands piliers de l'action gouvernementale s'articulent comme suit :

Le retour de la paix, de la sécurité et la consolidation de la résilience ;
Le retour des Personnes Déplacées Internes dans leur localité d'origine ;
La réconciliation nationale ;
La lutte contre corruption et l'enrichissement illicite.

Monsieur le Président,
Honorables Députés,

Le rétablissement de la sécurité et de la paix constitue le vœu ardent de nos chères concitoyennes et concitoyens. En effet, malgré les efforts déployés jusque-là, l'intégrité de notre territoire est mise à mal. Quand bien même des succès peuvent être comptabilisés, cette crise a aussi mis en lumière nos difficultés, ainsi que nos défaillances à plusieurs niveaux de l'état.

L'état de la Défense et de la Sécurité réclame des gestes audacieux et rapides. Et nous agirons - non seulement pour permettre à nos compatriotes déplacés de rejoindre sans crainte leurs localités d'origine ; mais aussi pour assurer le retour à une vie économique et sociale dans ces localités en vue d'en faire des zones d'opportunités et d'espérance.

Pour parvenir à ce résultat, nous allons agir aussi bien sur les causes immédiates de l'insécurité que sur les causes profondes.

Les départements en charge des armées et de la sécurité intérieure ont reçu les instructions pour dérouler les mesures d'urgence issues de la stratégie nationale de défense.

Pour avancer rapidement dans la sécurisation du territoire, mon Gouvernement engagera diligemment, des mesures d'ordre à la fois stratégique et opérationnel pour renforcer l'efficacité de l'action militaire sur le terrain, améliorer la collaboration entre les Renseignements, les FDS, les VDP et les populations, proposer des prises en charge psychologique de nos FDS.

Sur le Plan stratégique, le Gouvernement vous proposera la relecture des textes relatifs à l'emploi des VDP pour une meilleure structuration et une mobilisation efficiente des ressources, afin qu'ils contribuent plus efficacement à la lutte contre le terrorisme.

Le Gouvernement procèdera également à l'établissement de partenariats stratégiques et va poursuivre la réorganisation du dispositif de sécurité national afin d'aboutir à un meilleur maillage sécuritaire du territoire.

Sur le plan organisationnel les départements en charge de la sécurité et des armées ont reçu pour mission de procéder à une coordination plus efficiente des dispositifs de renseignements, des actions des différentes unités combattantes ainsi que le renforcement de la veille stratégique au sein du commandement.

Sur le plan opérationnel, dans la dynamique des réaménagements entrepris par le Président du Faso, le gouvernement travaillera au renforcement des effectifs, des moyens logistiques et matériels des FDS dans le cadre de l'opérationnalisation de la Stratégie de défense nationale et de ses instruments de mise en œuvre compris dans la loi de programmation militaire 2018-2022.

A ce titre, il s'agira de générer des capacités opérationnelles supplémentaires, de renforcer notre capacité d'adaptation aux terrains.

Nous inscrivons aussi comme priorité dans cette lutte, la nécessité de rompre la dynamique de psychose entretenue aussi bien par les terroristes que par des relais opportunistes. Si le ressenti d'un certain sentiment d'insécurité peut être légitime dans ce contexte, il reste que nous devons faire en sorte que chacun de nos compatriotes comprenne et mesure sa responsabilité dans la diffusion, le partage d'informations erronées, qui en fin de compte, font l'affaire des ennemis qui nous attaquent et démobilisent nos propres forces.

En soutien à cette lutte contre le terrorisme, le ministre en charge des finances proposera dans les meilleurs délais au Conseil des ministres, le mécanisme de contribution de nos concitoyens pour répondre à l'appel lancé par le Chef de l'Etat le 25 novembre 2021 à toutes les filles et fils du Burkina Faso de consentir à l'effort de guerre.

Face à la situation humanitaire née du déplacement de près d'un million et demi de nos compatriotes désemparés et traumatisés, le ministère en charge de l'action humanitaire est en première ligne avec l'appui des autres départements ministériels et de nos partenaires pour assurer une prise en charge de leurs besoins élémentaires à savoir des hébergements dignes, de la nourriture, un système de scolarisation d'urgence, en attendant leur retour que nous voulons le plus rapide possible, dans leurs localités d'origine.

Le Gouvernement est conscient du fait que le succès des opérations militaires est aussi fortement dépendant du moral des combattants engagés dans la défense de notre pays. C'est pourquoi, les ministres en charge des armées et de la sécurité intérieure ont été chargés d'engager les mesures nécessaires pour améliorer et rendre infaillibles les dispositifs d'allocation et de paiement des primes et indemnités aux soldats, de soutien aux supplétifs des FDS ainsi que de prise en charge des victimes et ayant-droits. Très prochainement, le gouvernement engagera une relecture de la loi sur les pupilles de la Nation.

Mesdames et messieurs les députés, vous avez la responsabilité d'évaluer la mise en œuvre de la loi de programmation militaire et des ressources allouées aux départements des armées et de la sécurité intérieure.

Mesdames et messieurs les députés,

Mon gouvernement s'emploiera à reconstruire et à renforcer les bases de la résilience des populations et des communautés face aux risques de basculement dans la violence. Reconstruire et renforcer la résilience requièrent d'œuvrer à préserver les droits humains, à promouvoir la cohésion sociale, à engager des actions de déradicalisation, à prévenir l'extrémisme violent et à mettre en place des projets économiques et structurants.

Mon Gouvernement développera et mettra en œuvre de nouveaux instruments dans les localités à défi sécuritaire et cela, en appui aux acquis du Programme d'Urgence pour le Sahel (PUS-BF élargi) et du Programme d'Appui au Développement des Economies Locales (PADEL).

Concrètement, le Gouvernement injectera à terme, 20 milliards et 447 millions de francs CFA dans le Plan d'actions de renforcement de la résilience des populations de l'axe Djibo-Pobé-Mengao.

Près de 58 milliards FCFA ont été déjà mobilisés pour financer le Plan de résilience et de stabilisation de l'axe Ouaga-Kaya-Dori, plan dans lequel l'Etat et ses partenaires investiront, au total, 205 milliards de FCFA.

Au plan national, mon équipe Gouvernementale prendra les mesures nécessaires à la mise en œuvre rapide de la Stratégie nationale de la Cohésion sociale (SNCS) et de la Stratégie nationale de prévention de l'extrémisme violent (SNPREV) pour l'exécution desquelles l'Etat a déjà mobilisé 11,2 milliards FCFA et injectera à terme dans la mise en œuvre des premiers plans d'actions au moins 16 milliards de FCFA.
Reconstruire et renforcer la résilience requièrent également l'implication de tous.

C'est pourquoi, mon Gouvernement mobilisera les ressources nécessaires à la mise en œuvre d'instruments innovants d'intervention qui promeuvent l'implication des populations et des communautés dans l'œuvre de reconstruction de la résilience.

Déjà et à ce titre, il poursuivra l'effort de mobilisation des ressources pour l'exécution du Programme de Prévention et de Gestion des conflits par les mécanismes endogènes et traditionnels et pour l'exécution du Projet « Amélioration de la participation communautaire à la coproduction de la sécurité au Burkina Faso ».

Reconstruire et renforcer la résilience nous commande aussi de préparer le retour des personnes déplacées internes dans leurs localités d'origine. C'est pourquoi avec mon équipe gouvernementale, nous agirons de sorte à renforcer la présence de l'Etat à travers ses services de l'administration du territoire, ses services sociaux notamment dans les localités sous pression et dans celles libérées du joug du terrorisme, par la construction et ou la réhabilitation de ces services publics. Nous promettons de rester au contact du peuple.

Outre les ressources propres du budget de l'Etat, le Gouvernement mobilisera auprès des partenaires au développement des ressources supplémentaires pour financer les initiatives d'urgence de développement territorial, pour les populations des axes : Ouaga-Fada-Kantchanri, Bobo-Banfora-Niangoloko, Bobo-Dedougou-Tougan.

Mesdames et Messieurs les Députés,

Notre Nation sera plus forte, plus unie et verra ses habitants vivre d'autant plus en harmonie et dans la cohésion, que nous aurons parachevé la marche entamée vers la réconciliation nationale.

A cet effet, au cours de ce premier trimestre 2022, le forum national sera organisé. Les orientations de la Stratégie de réconciliation nationale prévoit la mise en place d'un organe qui exécutera les recommandations et décisions qui seront issues du Forum.

Une réconciliation entre les filles et les fils du Burkina et avec leur administration débarrassée du laxisme, du favoritisme et de la corruption est un vœu cher au Président du Faso que mon gouvernement s'attèlera à réaliser.

Honorables députés,

Dans l'axe de la rencontre que le chef de l'état a déjà eue, mon gouvernement travaillera à prendre les dispositions nécessaires pour doter l'autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et l'autorité judiciaire de moyens adéquats.

Ceci afin de leur permettre d'accélérer le traitement de tous les dossiers de corruption pendants, et éclaircir toutes les affaires qui polluent le quotidien des Burkinabè pour plus de bonne gouvernance et de démocratie.

Dans le respect du code pénal, le gouvernement va s'atteler à identifier et à relire les textes dont les failles favorisent la corruption, les abus de biens sociaux, les détournements des deniers publics, afin d'instaurer un environnement anti-corruption et une société fondée sur les valeurs citoyennes et éthiques.

Si l'amélioration de la gouvernance garantit le rétablissement de la confiance entre gouvernants et gouvernés, c'est dans le respect par tous, des lois et règlements que nous pourrons restaurer l'autorité de l'Etat. Aussi, il est important de mettre fin à l'incivisme et de cultiver l'esprit patriotique. A cet égard, nous allons conduire des actions de sensibilisation citoyenne et de formation civique, morale et patriotique de la jeunesse.

Le gouvernement s'engage à s'inscrire dans une démarche de gouvernance vertueuse et j'invite chaque Burkinabè à s'impliquer dans cette dynamique.

Honorables Députés,

La situation reste également marquée par la persistance de la pandémie de COVID-19 qui continue d'impacter négativement certains secteurs de l'économie nationale. Mon gouvernement mettra l'accent sur le renforcement des mesures barrières et l'intensification de la vaccination des populations pour couvrir au moins 70% de la population en vue d'induire une immunité collective contre la COVID-19 à la fin 2022.

La situation nationale est en outre marquée par une insécurité alimentaire qui tire ses origines dans la crise sécuritaire et sanitaire, et qui se manifeste par une hausse des prix des denrées alimentaires.

Cette hausse des prix résulte aussi d'une campagne agricole qui a vu la baisse de la production céréalière de 9,07% et celle des autres cultures vivrières de 25,74%.
Le Gouvernement a déjà évalué les conséquences de cette crise et a actionné le Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle. Il est à pied d'œuvre pour renforcer l'approvisionnement des boutiques témoins et intensifier le contrôle des prix. Mon gouvernement mettra aussi un point d'honneur à accompagner les producteurs pour la réussite de la campagne agricole sèche et encouragera les populations à la consommation de produits locaux.

Honorables Députés,

Le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES II) est le référentiel national de développement pour opérationnaliser le Programme du Président du Faso. Il est l'expression du contrat qui le lie au peuple burkinabè et s'articule autour de :

­ la consolidation de la résilience, la sécurité, la cohésion sociale et la paix ;
­ l'approfondissement des réformes institutionnelles et la modernisation de l'administration publique ;

­ le développement du capital humain et la solidarité nationale ;

­ la dynamisation des secteurs porteurs pour l'économie et les emplois.

Son objectif global est de rétablir la sécurité et la paix, renforcer la résilience de la nation, et transformer structurellement l'économie burkinabé pour une croissance forte inclusive et durable. Son coût global est de 19 030 milliards de FCFA financés par des ressources propres à hauteur de 63%, la recherche de financements innovants additionnels portant sur les 37%.

A ce titre, la conférence internationale des partenaires pour le financement initialement prévue les 03 et 04 décembre, se tiendra dans ce premier trimestre de 2022 ;

La mise en œuvre du PNDES II s'opère par la matérialisation de programmes sectoriels portés par les différents départements ministériels.

Mesdames et Messieurs les Députés,

Pour rassurer nos concitoyens et redonner l'espoir sur notre capacité à affronter les défis actuels et futurs, nous devons disposer d'une administration performante orientée vers la satisfaction de ses usagers et faisant de notre Etat, un Etat juste, offrant une égalité des chances à tous.

La perception de lourdeur et d'inefficacité qui colle tant à la peau de notre administration n'est pas forcément que du fait des agents publics. Ils sont certainement victimes de processus non adaptés qui réduisent l'impact des efforts et des bonnes volontés. Il est urgent de faire évoluer le paradigme actuel du service public pour aller vers un service public performant.

Pour ce faire et en vue d'améliorer la gouvernance publique et de moderniser l'Etat, j'agirai sur les priorités suivantes :

la réduction du train de vie de l'Etat,
la lutte implacable contre la corruption et les crimes économiques,
le renforcement de la dématérialisation du travail au sein de l'administration,
le renforcement de la promotion basée sur le mérite,
l'amélioration de l'efficacité de la dépense publique.

Dans l'action de réduction du train de vie de l'Etat, mon gouvernement modernisera les outils de gestion du patrimoine de l'Etat. Il veillera en particulier à la rationalisation des moyens du parc automobile et immobilier de l'Etat.

Conformément à l'engagement réitéré du chef de l'Etat, le gouvernement prendra toutes les diligences pour la transmission à l'Assemblée nationale du projet de réforme globale des rémunérations des agents publics.

Par ailleurs, afin de renforcer l'efficacité de la dépense publique, le Gouvernement mettra en place des indicateurs de performance, à la fois des membres du Gouvernement et des structures administratives. Plus précisément, un système de pilotage permettant de décliner le rôle et les activités de chaque cadre et chaque agent public, sera mis en place. Cela permettra d'aboutir à une amélioration de la productivité de l'administration et donc à un accroissement des capacités de production des services.

Améliorer la gouvernance au sein de l'administration publique commande de travailler à faire d'elle un réel outil de promotion du développement. Pour ce faire, le gouvernement vous soumettra un projet de loi relatif à la promotion par le mérite au sein de l'administration publique.

Monsieur le Président,
Honorables Députés,

Créer les conditions permettant aux burkinabè d'accéder davantage à de meilleures opportunités économiques fera partie de la politique de mon gouvernement. Cette composante vise à identifier et mettre en œuvre les mesures et actions nécessaires à la transformation structurelle de l'économie, consignées dans l'axe 4 du PNDES-II.
Transformer l'économie suppose de réduire les coûts structurels pour accroître sa compétitivité globale et augmenter la productivité dans les différentes branches d'activités.

Ainsi, en ce qui concerne l'énergie, nous devons dès à présent nous inscrire dans la dynamique de la transition énergétique qui implique une modification structurelle profonde de nos modes de production et de consommation de l'énergie. Nous nous attellerons à renforcer les systèmes de production de l'énergie afin d'assurer sa disponibilité permanente et son accessibilité à la fois pour les ménages, les services publics et les entreprises.

Tout en œuvrant à l'accroissement de la production dans le cadre du mix énergétique, nous devons accélérer le basculement de l'offre vers les énergies renouvelables amorcé avec le solaire ces dernières années, développer des mécanismes de rationalisation de l'énergie dans le cadre de l'efficacité énergétique et réaliser les études préalables à l'implémentation des mini centrales nucléaires de type SMR (Petits réacteurs modulaires) qui devraient prendre en charge dans le futur, les besoins en énergie des entreprises industrielles.

Dans le domaine de l'électricité particulièrement, mon Gouvernement mettra tout en œuvre, pour l'achèvement dans les meilleurs délais, des projets de construction de centrales solaires d'une capacité d'environ 500 MWc.

Il poursuivra les travaux de modernisation du réseau de transport et de distribution de l'énergie électrique, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du second compact Millénium challenge. Dans le cadre de ce compact, des audits seront menés dans le but d'améliorer la gouvernance de la SONABEL, pour réduire les subventions de l'Etat.

Dans ce secteur, l'ambition de mon Gouvernement est de doubler la puissance électrique disponible en la faisant passer à 1500 MW en 2025, contre 712,2 MW en 2020, de porter le taux de couverture électrique de 45% en 2020 à 75% en 2025 et de travailler à accroître de façon significative le taux d'accès des populations à l'énergie.

Nous poursuivrons l'implémentation du Projet d'Electrification et de Développement des Connexions à l'Electricité (PEDECEL) et le renforcement des actions de l'Agence burkinabè de l'électrification rurale (ABER) et de l'Agence Nationale des Energies Renouvelables et de l'Efficacité (ANEREE) afin qu'elles contribuent efficacement à cet objectif.

Au niveau des hydrocarbures, les projets visant à multiplier les capacités actuelles de stockage par 2,5 à Bingo et par 4 à Péni seront accélérés.

Et plus généralement, comme pour toutes les sociétés d'état, un audit organisationnel de la SONABHY sera mené, dans l'objectif d'améliorer ses performances.

Honorables Députés,

Notre pays subit de plein fouet les effets du changement climatique, avec des conséquences dramatiques sur les moyens de subsistance de nos populations et la transition écologique doit apporter des solutions à ces menaces en proposant une évolution vers un modèle de développement durable qui renouvellera nos façons de consommer, de produire, de travailler, de vivre ensemble pour répondre aux grands enjeux environnementaux.

Conscient de devoir tirer pleinement profit de toutes les opportunités offertes par les technologies digitales, notre pays a déployé des efforts conséquents pour entamer sa transition digitale et améliorer ainsi la performance de notre administration afin de la rendre plus accessible aux populations.

Dans ce sens, mon Gouvernement veillera à l'accélération de l'achèvement des projets d'infrastructures du numérique, notamment ceux relatifs au développement de la connectivité nationale et internationale en large bande (backbone national), à la mise en place de Points d'atterrissement virtuel, de points d'échanges Internet et de centres de données.

Enfin, il s'agira de promouvoir et d'encourager l'entreprenariat et l'innovation dans le secteur du digital, d'inciter à la Recherche et au développement, et de promouvoir la diffusion des outils numériques et leur usage dans toutes les couches de la population Burkinabè, pour une inclusion digitale durable.

Concernant le développement des infrastructures de transport, l'ambition de mon Gouvernement est de poursuivre le désenclavement de notre pays, des zones de production et des zones en déficit d'infrastructures.

Des instructions sont données au ministre en charge des infrastructures aux fins d'évaluer systématiquement le risque sécuritaire de concert avec les forces de défense nationale et de sécurité intérieure, dans le cadre des différents projets, et de prévoir des plans de contingence à cet effet.

L'objectif est de porter la proportion des routes bitumées à 36,7% en 2025 contre 27,4% en 2020 et celle des pistes rurales à 44 % contre 33,57% en 2020.

Concernant les infrastructures aéroportuaires et ferroviaires, le Gouvernement concentrera ses efforts sur la réalisation des projets suivants :

l'accélération du projet de transformation de l'aéroport de Bobo-Dioulasso en hub régional ;

l'achèvement de l'aéroport de Donsin pour qu'il soit une réalité en 2025 ;

l'accélération du projet de liaison ferroviaire avec le Ghana dont le processus est bien avancé ;

la réhabilitation du Chemin de fer Abidjan Ouaga.

Dans l'optique d'améliorer la maitrise d'ouvrage des projets structurants, une agence nationale des grands travaux sera créée.

Ce sera un pôle d'expertise et un instrument de stratégie et de développement global et multisectoriel, qui prendra en charge les grands projets structurants tels que ceux d'un palais des Congrès, d'un centre de conférences et d'un complexe administratif modernes et fonctionnels.

Cet instrument va permettre une exécution diligente de projets spécifiques tout en contribuant à une utilisation efficace et maîtrisée des ressources financières internes et externes.

Nous aurons besoin de mobiliser l'épargne institutionnel à long terme, c'est pourquoi mon gouvernement donnera un coup d'accélérateur pour un fonctionnement effectif de la caisse de dépôt et de consignation dans les plus brefs délais.

Monsieur le Président,

Honorables Députés,

Pour accroître la productivité des branches d'activités du secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique, et réduire leur vulnérabilité aux chocs climatiques, le gouvernement prendra les mesures pour accroître le rythme d'exécution des principaux programmes du secteur.

Concernant la production agricole, il s'agira d'accroître les rendements et d'améliorer la commercialisation des produits. Pour ce faire, mon Gouvernement agira sur les leviers d'actions suivants :

­ l'aménagement et la réhabilitation des infrastructures hydro-agricoles ;
­ l'amélioration du fonctionnement de la centrale d'achat des intrants et matériels agricoles (CAIMA) ;

­ l'accompagnement des producteurs dans la commercialisation de leur production ;

­ la poursuite de la mise en œuvre des initiatives présidentielles « un million de tonnes de riz par an » et « assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour » ;

­ l'accélération de l'opérationnalisation des pôles de croissance, notamment, les agropoles de Samandéni, du Sourou et le pôle du Sahel.

Pour ce qui est des ressources animales et halieutiques, afin d'augmenter leur productivité, j'engagerai mon Gouvernement à agir pour améliorer la couverture vaccinale contre les différentes pathologies animales, la sécurisation et la gestion durable des ressources pastorales, pour accroitre continuellement la production de poisson à travers la mise à disposition d'alevins et l'empoissonnement systématique des étangs d'eau.

Il réalisera également les infrastructures de transformation des produits de l'élevage, notamment les abattoirs. Mon Gouvernement ambitionne à ce titre, de réaliser au moins trois (03) complexes intégrés constitués d'abattoirs modernes de grandes capacités, d'entrepôts réfrigérés, d'unités de conditionnement, de comptoirs d'exportation avec des sections de traitement de cuirs et peaux et de maroquinerie.

Le gouvernement poursuivra les dispositions prises pour l'opérationnalisation de la Centrale d'achat des médicaments vétérinaires (CAMVET)

Dans le domaine forestier et faunique, l'action de mon Gouvernement vise à accroitre la production et la productivité des ressources forestières et fauniques et à augmenter la transformation des produits forestiers non ligneux.

Monsieur le Président

Honorables Députés,

L'industrialisation est l'une des clés de voute de la transformation de l'économie. A ce niveau, le Gouvernement consolidera les actions engagées dans le cadre du plan d'industrialisation accélérée, en vue d'accroître la transformation des produits locaux, notamment le coton, l'anacarde, les produits vivriers.

Pour favoriser la transformation industrielle, le Gouvernement poursuivra la réalisation des infrastructures de soutien à l'industrie telles que les zones industrielles, les zones économiques spéciales et les zones franches ainsi que ses appuis aux entreprises en difficultés. Il accordera une attention accrue à la réalisation des projets amorcés par l'Etat dans le secteur de l'agro-industrie, notamment les 03 unités de transformation de tomate à Gourcy, Yako et Ouahigouya, l'usine de l'ex Faso Fani, le projet A-Star Textile qui couvre les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou, le projet d'unité de référence de transformation de l'anacarde à Bobo-Dioulasso.

L'industrie minière en particulier a contribué ces dernières années à améliorer la résilience de notre pays face aux différentes crises qu'il connait. Mon gouvernement s'engage donc à accroitre sa part dans le PIB de 20% en moyenne par an sur la période 2021-2025. Nous sommes conscients également que cela ne saurait se faire sans une plus grande efficacité dans la sécurisation des sites miniers.

Concernant l'orpaillage, mon gouvernement travaillera à encadrer et moderniser l'exploitation artisanale de l'or afin de préserver l'environnement, protéger la santé des populations, et de pouvoir mieux contrôler les revenus générés par les petites exploitations.

Monsieur le Président

Honorables Députés,

Le secteur des petites et moyennes entreprises occupe une place importante dans ma vision de la transformation de notre économie. Il est source de création d'emplois et de richesses pour notre pays.

C'est pourquoi, je consoliderai les réformes clés d'amélioration de l'environnement des affaires. Cela doit permettre de créer un écosystème favorable au développement de jeunes entreprises innovantes à fort potentiel de croissance.

Monsieur le Président,

Honorables Députés,

Les défis du développement auxquels notre pays est confronté ne sauraient être relevés sans des ressources humaines de qualité qui participent à la production de la richesse.

Mon Gouvernement s'investira dans la mise en œuvre des orientations inscrites dans le PNDES-II en matière de développement du capital humain et de promotion de la solidarité nationale.

En matière de santé, le Gouvernement maintiendra la veille face aux urgences sanitaires et poursuivra l'élan de renforcement de notre système de santé.
Pour ce faire, notre action sera orientée vers :

la poursuite de la mise en œuvre de la politique de gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, élargis au dépistage des cancers féminins, aux prestations d'urgences, de planification familiale et les personnes vivant avec le VIH ;

l'accélération des travaux de construction des infrastructures dans les différents niveaux de santé afin de ramener le rayon moyen de couverture sanitaire à 5 km et relever les plateaux techniques ;

l'amélioration de l'offre de service par la formation continue des professionnels de santé et leur déploiement auprès des différents niveaux de référence ;

l'opérationnalisation plus conséquente de la caisse nationale d'assurance maladie universelle pour porter à 15% à l'horizon 2025, le taux de la population enrôlée qui est estimé aujourd'hui à 0,2%.

Mon gouvernement se fixe pour objectif prioritaire de trouver la meilleure réponse à l'équipement des centres hospitaliers en matériels de diagnostic et d'exploration et de doter les hôpitaux de systèmes informatiques pour faciliter la gestion de l'ensemble de leurs informations administratives et médicales.

Les chantiers de construction des CHU de Gaoua, Fada et pour Ouagadougou Bassinko et Pissy, de l'hôpital de référence et du centre de radiothérapie de Bobo-Dioulasso viendront augmenter notre capacité de prise en charge, sans oublier les centres de gériatrie de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Mon gouvernement mettra un point d'honneur dans le suivi de la qualité des infrastructures et le respect des délais.

Sur les questions d'hygiène publique et de bien-être qui doivent être de vrais leviers de la prévention en matière de santé, mon gouvernement entend prendre des initiatives fortes. Il s'agira d'encourager la pratique du sport individuel et de masse pour prévenir les maladies non transmissibles comme le diabète, l'hypertension artérielle qui deviennent des vrais problèmes de santé publique. Il s'agira aussi, et la pandémie de COVID-19 vient nous le rappeler, de renforcer la sensibilisation sur les bonnes pratiques d'hygiène afin de limiter la transmission des maladies.

Honorables Députés,

S'agissant de l'éducation, l'objectif du Gouvernement est d'accroitre l'offre et la qualité de l'éducation tout en œuvrant à la mettre en phase avec les besoins de la transformation de l'économie.

A ce titre, le gouvernement poursuivra les efforts de construction et de normalisation des établissements d'éducation tout en accélérant le rythme de construction des lycées scientifiques, professionnels et techniques.

L'instruction civique et morale déjà enseignée au préscolaire et au primaire sera étendue à tous les ordres d'enseignement.

Le gouvernement s'attèlera à la mise en œuvre, des conclusions consensuelles des assises nationales de l'éducation qui fixeront les bases de l'école de demain.
Les membres du Gouvernement prendront une part active dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de l'éducation en situation d'urgence afin d'éviter à nos enfants affectés par l'insécurité de tomber dans les affres de l'analphabétisme, terreau fertile de recrutement terroriste.

Pour ce qui concerne l'enseignement supérieur, le Gouvernement poursuivra avec plus d'entrain, le renforcement des capacités opérationnelles des universités et l'amélioration des conditions de vie et d'apprentissage des étudiants.

En appui à la mise en œuvre de la Politique du secteur de la recherche et de l'innovation, le Gouvernement donnera un coup d'accélérateur aux différents projets de technopôles dans le but de renforcer la recherche appliquée. Le gouvernement veillera en particulier à ce que nos universités, centres universitaires et centres de recherche scientifique et technologique puissent bénéficier d'une infrastructure de connexion internet haut débit afin de faciliter les activités de recherche et les cours en ligne.

Bien entendu, la question lancinante des retards et chevauchements des années académiques dans les universités publiques constituent pour moi une préoccupation.

Avec l'ensemble de la communauté universitaire, nous allons déterminer le cadre indiqué permettant de trouver une solution réaliste, applicable et définitive.

Monsieur le Président,

Honorables Députés,

L'accès des populations à l'eau potable et à l'assainissement domestique est un enjeu de première importance pour notre pays. C'est pourquoi, mon Gouvernement ambitionne de porter le taux d'accès national à l'eau potable à au moins 80,5% en 2025 afin d'accélérer l'atteinte de l'accès universel à cette ressource.

Pour ce faire, le gouvernement prendra les dispositions pour accélérer la réalisation des projets de mobilisation des ressources en eau et d'équipements hydrauliques d'adduction d'eau potable. Il s'agira notamment de la réalisation de 20 nouveaux barrages et la réhabilitation de 30 autres.

En matière d'assainissement, il prendra les mesures d'accélération des projets d'équipement de latrines familiales, publiques, d'infrastructures communautaires d'évacuation et de traitement des eaux usées et excréta.

En matière d'urbanisation et d'accès au logement décent, la priorité de mon Gouvernement est de parachever les réformes de la loi sur le foncier et de celle relative à la promotion immobilière dont le projet a déjà été adopté en conseil des ministres.

En outre, pour garantir l'accès à un logement décent pour tous, mon gouvernement s'attèlera à l'élaboration d'une politique vigoureuse du logement pour toutes les catégories sociales.

Mon gouvernement travaillera de concert avec les collectivités territoriales pour l'amélioration de la qualité de vie de nos centres urbains. Des actions fortes porteront sur le respect du domaine public, de la vocation et la destination des terrains urbains.

Honorables Députés,

En matière de réduction des inégalités Hommes-Femmes, mon gouvernement fera de la promotion de la sexospécificité une priorité. En effet la problématique des inégalités et disparités entre les sexes se pose toujours avec acuité. Cette situation est exacerbée par la crise sécuritaire conjuguée à celle sanitaire et humanitaire qui creuse davantage les inégalités entre les genres, et cela le plus souvent au détriment des femmes et des filles. Cela réduit les impacts des actions de développement, qui se veut participatif et inclusif.

L'autonomisation sociale, politique et économique des femmes et des jeunes des différentes catégories sociales fera l'objet d'une attention particulière. Elle se fera à travers une intégration systématique de cette égalité homme - femme dans toute la chaine de planification, de budgétisation et de suivi évaluation des actions gouvernementales.

Monsieur le Président,

Honorables Députés,

Nos priorités nous les connaissons et nous devons les mettre en œuvre assez rapidement au bénéfice de nos populations. Et trop souvent nos actions ont été réduites à la gestion de crises et des urgences. Mais nous devons savoir nous projeter dans le long terme. Nous devons apprendre à planifier une politique économique, apprendre à identifier les potentiels de croissance futurs, et savoir faire l'analyse des futurs possibles, à des fins de détermination stratégique de l'action publique. En somme de définir ensemble une ambition bâtie autour d'une vision qui transcende les générations.

C'est pourquoi, j'ai inscrit en bonne place la question de la prospective et de la veille stratégique au cœur de ma politique.

Pour la concrétisation de cette vision prospective, notre pays va avoir besoin d'une politique étrangère forte, efficace, habile à contracter des alliances solides et diversifiées, dans les domaines politiques, militaires, économiques, scientifiques et technologiques.

Dans ce sens, mon gouvernement va particulièrement s'atteler à bâtir et renforcer des relations extérieures à même d'accélérer la transformation du Burkina dans la paix, la sécurité et dans le respect de sa dignité.

Pour ce faire, il apparaît indispensable d'orienter notre politique étrangère autour des piliers ci -après :

le leadership affirmé de notre pays dans les organisations d'intégration régionale pour favoriser le développement de projets régionaux structurants ;

une diplomatie qui exploite les avantages que peut représenter la diaspora en termes de forces de propositions et de partage des meilleures pratiques internationales dans nos secteurs prioritaires ;

une diplomatie publique à l'écoute, qui communique sur nos choix et qui renforce l'image du Burkina Faso à l'extérieur.

Monsieur le Président,

Honorables Députés,

Dans le contexte qui est le nôtre, vous conviendrez avec moi et mon gouvernement qu'aucun acte positif posé, aucun indicateur sectoriel amélioré n'aura assez de reconnaissance de la part de nos concitoyens tant que la situation sécuritaire restera volatile, incertaine, sans victoire probante. Seules compteront véritablement demain, les solutions durables sur le front sécuritaire.

Nous faisons face à une tâche immense. Mais j'ai foi en notre peuple. J'ai foi en notre histoire, j'ai confiance en notre intelligence collective, en notre capacité de résilience, en notre capacité à construire la Nation. Une Nation d'hommes intègres, patriotes, disciplinés, honnêtes, travailleurs, ayant le sens de l'intérêt général. Et j'implore le Tout Puissant qu'il en soit ainsi.

C'est ce dont nous aurons besoin pour gagner cette guerre qui nous est imposée, c'est ce dont nous aurons besoin pour garantir la justice et le progrès social.

Monsieur le Président,

Comme vous l'aviez rappelé à la clôture de la dernière session, nous sommes un gouvernement de combat / de guerre avec des objectifs très clairs, nous mènerons le combat avec la contribution de tous. Je tends donc la main à vous représentants du Peuple, je tends la main aux partenaires sociaux, aux forces vives, à tous les burkinabè de l'intérieur et de la Diaspora pour que chacun s'implique le plus sincèrement possible dans les chantiers de sécurisation et de transformation de notre pays que je vous propose.

Vous pouvez compter sur le gouvernement de combat qui a été formé le 13 décembre 2021 et composé de femmes et d'hommes déterminés à travailler en équipe, au plus près des réalités dans la concertation et l'humilité.

Les actions constitutives de ma déclaration de politique générale que je viens de vous présenter doivent permettre de répondre aux engagements pris par Son Excellence Monsieur le Président du Faso.

Telle est la déclaration de politique générale de mon gouvernement pour laquelle, je sollicite la confiance de votre auguste assemblée.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Je vous remercie

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Burkina : Le Premier ministre Lassina Zerbo devant l'Assemblée nationale pour son examen d'investiture

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 07/01/2022 - 12:44

Nommé le 10 décembre 2021, Dr Lassina Zerbo présente ce matin, vendredi, 7 janvier 2022, devant l'Assemblée nationale, sa Déclaration de politique générale, à l'issue de laquelle, il sera maintenu à son poste de Premier ministre si le vote lui est favorable ou démis de cette fonction, s'il ne requiert pas la majorité de vote des 127 députés.

Le Premier ministre Lasssina Zerbo va ainsi exposer les grandes orientations de son programme de gouvernement, les principales actions et démarches de son gouvernement.

Dans le contexte actuel de son arrivée, l'on imagine aisément que les intentions de ses concitoyens sont surtout braquées sur la situation sécuritaire, mais également sur des questions liées à la lutte contre la corruption, à l'éducation, à la création de l'emploi et à l'économie.

Au Burkina, ce passage du Chef du gouvernement devant les élus est une obligation et doit se faire dans un délai de 30 jours suivant sa nomination.

Sa déclaration de politique générale est suivie de débats et donne lieu à un vote et l'adoption de celle-ci vaut investiture ; légitimité pour mener sa mission.

Par contre, si la déclaration de politique générale ne recueille pas la majorité absolue des 127 députés, le président du Faso se voit obligé également de mettre fin aux fonctions du Premier ministre dans un délai de huit jours et de nommer un autre.

Pour rappel, sur les 127 députés que compte l'hémicycle, 102 sont de la majorité (le PDC s'est cependant retiré de la majorité avec ses trois députés) et 25 de la majorité. Ce qui ne devra pas, en principe, et comme ses prédécesseurs Paul Kaba Thiéba et Christophe Dabiré, inquiéter le Premier ministre Lassina Zerbo.

O.L
Lefaso.net

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Funérailles chrétiennes de KABORE K. Emile (23 Octobre 1935-31 octobre 2020)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 07/01/2022 - 12:30

« …si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit ». (Jean 12 :24)

Le Larlé naaba Tiigré
Le Naaba Sinbdo, Chef de canton de Mané (royaume de Boussouma)
La grande famille OUEDRAOGO à Mané, Zinko, et Guinssa
La grande famille KABORE à larlé (Ouagadougou),
Papa KABORE Eric, fonctionnaire de police à la retraite à Fada

Les enfants :

KABORE Christophe Désiré ; Cathérine ; Anatole ; Léonard ; Théodule ; Edouard ; Adèle ; Didier ; Clarisse ; Hélène ; Marius ; Ferdinand ; Georgettes ; Guénolé ; Yvette ;

Les familles alliées : NIKIEMA, ILBOUDO, ZONGO, KABORE, ROUAMBA, SAGNON, TRAORE, LORI, TAPSOBA, SAWADOGO, OUEDRAOGO

Les veuves KABORE/NIKIEMA Celestine, KABORE/ILBOUDO Awa
Les cousins et cousines,
Les petits-enfants,
Les arrières petits enfants ;

Très touchés par les marques de compassion, de solidarité et de soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 31 octobre 2020 et de l'inhumation le 3 novembre 2020 à Ouagadougou, de leur bien aimé époux, frère, père, oncle, beau-père, grand-père : KABORE K. Emile, adjudant- chef major, chef de la fanfare nationale puis fonctionnaire de police à la retraite ;

Ils réitèrent leurs gratitudes et leurs sincères remerciements à tous ceux qui, de loin ou de près, leur ont témoigné leur soutien moral, spirituel, matériel et financier, lors de cette douloureuse épreuve.

Ils vous informent que les messes, tenant lieu de funérailles chrétiennes, seront célébrées pour le repos de son âme, à la Paroisse Notre dame du Rosaire de Kologh naaba à Ouagadougou, selon le programme suivant :

Vendredi 14 janvier 2022 : veillée de prières à 20 heures

Samedi 15 janvier 2022 : grande messe à 8 heures 00 mn

Samedi 15 janvier 2022 : à partir de 10 h45 mn, salutations au domicile familiale à larlé, Ouagadougou (à une dizaine de mètres de la station TOTAL- Larlé)

UNION DE PRIERES !

Donne-lui, Seigneur, le repos éternel et que brille sur lui la lumière de ta face. Qu'il repose en paix. Amen

NB. L'application stricte des mesures barrières contre la Covid19 est fortement recommandée

Portons les masques de protection ……..

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Taux de change en Algérie: légère baisse de l’euro au marché parallèle

Algérie 360 - Fri, 07/01/2022 - 12:08

Le taux de change de l’euro face au dinar algérien, connaît une certaine stabilité dans les cotations officielles de la Banque d’Algérie, mais aussi au marché parallèle.

Ce vendredi 7 janvier 2022, le cours de l’euro a connu une légère hausse dans les cotations de la Banque d’Algérie pour s’établir à 156.91 dinars algériens à l’achat et 156.75 DZD à la vente.

Sur le marché parallèle des devises, cette monnaie s’échange contre 213,50 DZD à l’achat et à 215.50 dinars Algériens à la vente.

Le cours du dollar, de son côté, a légèrement baissé à la Banque d’Algérie, pour enregistrer 138.88 dinars algériens à l’achat et 138.90 DZD à la vente. Sur le marché du square d’Alger, il est à 190 dinars à l’achat et 192.50 DZD à la vente.

Quel taux de change pour la livre sterling ?

Par ailleurs, le taux de change de la livre sterling à la Banque centrale d’Algérie s’élève, ce vendredi à 187.58 dinars à l’achat, et 187.67 DZD à la vente. Au niveau du marché noir, il s’échange contre 248 dinars à l’achat et 251 dinars à la vente.

S’agissant du dollar canadien, il s’échange dans les cotations officielles de la Banque d’Algérie contre 108,43 dinars algériens à l’achat et 108,49 DZD à la vente. Sur le marché parallèle des devises, il est cédé contre 144 dinars à l’achat et 146 DZD à la vente.

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Chutes de neige : des routes barrées dans plusieurs wilayas

Algérie 360 - Fri, 07/01/2022 - 11:51

L’hiver et son mauvais temps s’annoncent déjà pour cette nouvelle année 2022, où la gendarmerie nationale a révélé que de nombreuses routes et axes principaux sont fermées dans certaines wilayas de l’Est du pays, et ce, en raison de la pluie et des fortes chutes de neige.

Selon la Gendarmerie Nationale, la route nationale 30 qui relie la wilaya de Blida à Tizi-Ouzou, au niveau de la zone Tizi-n-Kouilal, la commune de Saharidj, est fermée en raison de l’accumulation de neige. Idem pour la route nationale 33, qui relie les wilayas de Bouira et Tizi-Ouzou dans la région de Tikjda.

La même source a fait également savoir que dans la wilaya de Tizi-Ouzou, la route nationale 15 reliant ladite wilaya à Bouira, au niveau de la zone Fedj Tirourda dans la commune de Iferhounen, est également fermée, pour les mêmes raisons précitées.

C’est la même chose pour la route nationale 33 reliant les deux wilayas au niveau d’Assoul, dans la commune d’Aït Boumahdi, précise la source.

Concernant la wilaya de Bejaia, la route nationale 253 reliant cette dernière à Tizi-Ouzou au niveau d’Illilten est désormais fermée à cause du mauvais temps. Ainsi, la route nationale 26 reliant lesdites wilayas au niveau de la commune Chellata est aussi fermée, en raison de l’accumulation de neige.

Les chutes de neige se poursuivent pour ce vendredi

Rappelons que les services météorologiques avaient signalé une forte chute de neige, sur les hauts plateaux de l’Est de plus de 800 mètres et les hauts plateaux centraux de plus de 1000 mètres.

Selon les mêmes services, les chutes de neige sur les hauts plateaux du centre, à savoir les wilayas de Blida, Médéa, Tizi-Ouzou et Bouira, se poursuivront jusqu’à vendredi midi, d’une épaisseur entre 10 et 15 centimètres.

Ainsi, il convient d’indiquer que les services météorologiques ont également mis en garde contre les chutes de neige sur les hauts plateaux de l’Est, qui atteignent une hauteur allant jusqu’à 800 mètres, jusqu’à la soirée de ce vendredi 7 décembre, aux environs de 18 heures.

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Maniema : certaines universités fermées continuent de fonctionner

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 07/01/2022 - 11:40


Certains établissements universitaires dans la province du Maniema, qui avaient été fermés à la suite de la décision du ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU) ont réouvert depuis le 5 janvier. Les habitants de Kindu se posent la question sur la mise en application de cette décision ministérielle.

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Météo Algérie : les chutes de neige se poursuivent dans 12 wilayas

Algérie 360 - Fri, 07/01/2022 - 11:31

L’Hiver s’installe en Algérie. Les premières chutes de neige de 2022, accompagnées d’averses de pluie arrivent dans plusieurs wilayas du pays.

Hier jeudi, l’Office Nationale de la Météorologie (ONM) a lancé, deux alertes météo de niveau 2. Ces dernières concernent des chutes de neige, mais aussi des averses de pluie.

Le premier BMS concerne douze wilayas. Il s’agit de : Bejaia, Jijel, Bordj Bou Arreridj, Sétif, Mila, Constantine, Guelma, Souk Ahras, Oum El Bouaghi, Tébessa, Khenchela et Batna.

Dans les douze wilayas citées par la première alerte météo, qui reste valide jusqu’à ce vendredi à 18h, les chutes de neige sont attendues sur les reliefs dépassant les 800 mètres d’altitude, et dont l’épaisseur de la neige oscillera entre 16 et 20 cm.

Le BMS de la pluie

Le deuxième BMS d’Algérie météo concerne des averses de pluie. Ces dernières devraient toucher onze wilayas du pays.

Il s’agit de : Bejaia, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Souk Ahras, Guelma, Constantine, Mila, Sétif et Bordj Bou Arreridj.

Valide jusqu’à ce vendredi soir, cette alerte météo de niveau 2 prévoit des pluies parfois sous forme d’averses orageuses, accompagnées localement de chutes de grêle.

« Ces pluies, prévues entre 20 et 40 millimètres, peuvent atteindre ou dépasser localement 50 mm », a précisé la même source.

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Omicron : "iI n'est ni abordable, ni durable, ni nécessaire de vacciner la planète entière tous les 6 mois"

BBC Afrique - Fri, 07/01/2022 - 11:20
Andrew Pollard, l'un des cerveaux à l'origine du vaccin d'Astrazeneca, estime qu'il vaut mieux se concentrer sur le renforcement des personnes les plus vulnérables.
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Chinchards importés de la Namibie : l’UDPS/Matadi dénonce les prix élevés

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 07/01/2022 - 10:37


Des militants se réclamant de l'UDPS/Matadi (Kongo-Congo) dénoncent les modalités et les prix auxquels se vendent les chinchards importés par le gouvernement congolais de la Namibie. Calicots et drapeau du parti en mains, ces derniers parmi lesquels, le président sectionnaire de l’UDPS/Matadi, ont manifesté jeudi 6 janvier après-midi devant la chambre froide Ledya. Celle-ci est le seul point de vente de ce produit au Kongo-Central.

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AfricaNews : « La cour de Fatshi infestée des conseillers indélicats »

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 07/01/2022 - 09:51


Revue de presse du vendredi 7 janvier 2022


Deux sujets sont largement commentées par les journaux parus vendredi 7 janvier à Kinshasa : le comportement indélicat de certains collaborateurs de Félix Tshisekedi et les préparatifs des élections de 2023.

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Kisangani : les agents de la division provinciale des mines réclament leurs primes non payées depuis 3 ans

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 07/01/2022 - 08:53


Les agents et cadres de la division provinciale des mines de la Tshopo ont lancé jeudi 5 janvier un cri de détresse aux autorités nationales à cause du non-paiement de leurs primes dites « de la DGRAD ». Selon eux, c’est depuis un peu plus de trois ans qu’ils sont en fonction, ils n’ont touché aucun sou, faillant ainsi à leurs responsabilités familiales.

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Nord-Kivu : la mesure interdisant les motos de circuler au-delà de 19 heures maintenue « jusqu’à nouvel ordre »

Radio Okapi / RD Congo - Fri, 07/01/2022 - 05:19


La mesure interdisant les motos de circuler au-delà de 19 heures est maintenue dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Les autorités de la province ont apporté cette précision, jeudi 6 janvier, pour démentir les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, qui indiquent que le maire de Goma a suspendu cette décision et que les motos pouvaient circuler au-delà de 19 heures. 

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Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali : Le Burkina a intérêt à marcher comme sur des œufs à Accra

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 07/01/2022 - 00:30

Le sommet d'Accra du 9 janvier 2022 est un moment important tant pour la CEDEAO que pour le Mali et ses voisins. La question de la fin de la transition militaire au Mali en février 2022 ne peut pas être traitée par tous les pays de la CEDEAO comme une question idéologique et de principes. Quand on est un pays en crise comme le Burkina Faso, voisin du Mali, qui plus est confronté aux mêmes maux que nous, il est plus qu'important de ne pas s'engager à la légère sur des questions qui auront des conséquences chez nous. Pourquoi le gouvernement ne devrait pas jouer au faucon sur la question d'élections libres et transparentes au Mali ? Ne gagnerait-il pas à être un modérateur qui prend en compte les répercussions des sanctions qui s'exerceraient sur le Mali et en conséquence sur son pays et son peuple ? Tout ce qui touche au Mali finit par avoir des répercussions chez nous et nous devons voir en quoi les décisions concernant le Mali vont nous impacter.

La première raison pour laquelle nous devrons jouer la discrétion sur ce dossier, c'est la situation sécuritaire de notre pays. Celle-ci est notre priorité, et est le prisme qui doit influencer nos points de vue, c'est-à-dire qu'on doit analyser les effets et les conséquences que toute décision régionale peut avoir sur la sécurité de notre pays. Nous ne pouvons pas voir et opiner sur les problèmes du Mali comme le ferait le Nigéria ou le Cap Vert qui n'ont pas de frontières communes avec le Mali. De plus nous nous battons contre les mêmes ennemis qui frappent au Mali et rentrent au Burkina ou qui tuent au Burkina et rentrent au Mali. Tout ce qui touche le Mali affaibli, comme nous, nous touche davantage que certains pays de la CEDEAO. Par le passé, nous avons manqué de discernement face aux problèmes du Mali en manquant d'esprit de bon voisinage.

Lors de ce sommet d'Accra nous devrons être des artisans de paix. Nous avons eu une transition dans notre pays, qui n'a pas accepté les diktats de la CEDEAO et de la communauté internationale. Il est vrai que chez nous, il y a eu à l'époque un consensus de la classe politique pour la charte de la transition et que les militaires ont joué le jeu et accepté de partir. Concernant les éventuelles sanctions, il faudra examiner celles qui touchent la junte au pouvoir et celles qui touchent la population.

Il est possible qu'aucun pays ne réclame des sanctions économiques qui vont toucher la population du Mali, qui est un pays en guerre très touché par les conséquences de la crise sécuritaire. Si d'aventure cela était proposé, nous devrions nous y opposer car ces sanctions auront des répercussions dans notre pays en terme d'afflux de réfugiés, de risques accrus d'exportations illicites de marchandises, de renforcement des bandes criminelles qui agissent de concert avec les groupes terroristes.

Calendrier des réformes

La junte militaire, en réclamant un chronogramme de cinq ans, n'utilise-t-elle pas la technique de vente des marchands avec la CEDEAO pour prolonger son pouvoir ? Est-il raisonnable de demander en fait plus de six ans de pouvoir militaire à des gens qui réclament un gouvernement issu d'autorités dument élues par un vote démocratique ? Dans un tel cas de figure, la durée de leur mandat est autour de 4 à 5 ans. Les militaires maliens savent que cela est impossible de la part de la CEDEAO. La junte au pouvoir à Bamako propose aussi une prolongation de six mois comme un pis-aller auquel elle ne songe pas. Ce qui montre que la borne inférieure de six mois n'est pas envisagée, c'est l'absence d'un calendrier alternatif des élections pour cette option. A l'évidence, si la CEDEAO leur accordait les six mois, les militaires et leurs associés n'organiseraient pas les élections, pour montrer que c'est intenable.

Il faut que le Burkina soit conscient que cette question est du ressort des Maliens, c'est à eux de résoudre les questions de démocratie, de calendrier électoral et d'organe de gestion des élections et non la communauté internationale. Ni la CEDEAO, ni les partenaires du Mali ne peuvent imposer aux Maliens des élections. Les partis politiques maliens qui veulent le retour à une vie constitutionnelle normale, un pouvoir civil, devraient faire le travail politique pour convaincre les militaires de quitter le pouvoir. C'est la faillite du pouvoir corrompu d'IBK arrivé par les urnes, qui a emmené le peuple dans la rue et les militaires à Koulouba.

La CEDEAO doit éviter de passer pour une officine française

La junte avait accepté de remettre le pouvoir en février 2022, mais il ne faudrait pas confondre les priorités. La CEDEAO ne s'est pas manifestée quand le Mali a eu besoin d'elle. Notre puissance régionale, le Nigéria, a du mal à chasser les groupes terroristes chez lui, pour prêter main forte à quiconque.

Que chaque État fasse son examen de conscience sur la descente aux enfers du pays de Soundjata. Qui s'est porté à son secours pour le libérer des groupes armés qui occupent son territoire ? La CEDEAO n'a pas joué en équipe contre le terrorisme, certains États ont joué contre leurs voisins jusqu'à ce que le mal s'installe chez eux. Et s'est ainsi que, depuis le désert du Sahara, la guerre s'approche des côtes atlantiques. Aucun des pays de la CEDEAO ne peut jouer au champion de la démocratie, certainement pas la Côte d'Ivoire d'Alassane Dramane Ouattara. Si on cherche un parangon de démocratie dans notre communauté, ce n'est que le petit archipel du Cap-Vert. Au Burkina, on veut organiser des municipales qui seront validées si 50% des communes ont pu voter. C'est dire comment on se contente de ce qui est possible pour la démocratie. La CEDEAO a intérêt à jouer balle à terre pour voir son incapacité à combattre l'hydre terroriste que de vouloir imposer des principes démocratiques à un pays qui se bat pour exister.

Les occidentaux voient la situation du Mali de leur point de vue, comme un pays qui est en train de tomber dans l'escarcelle de Moscou et ils aimeraient, surtout la France, utiliser la CEDEAO à leurs fins. Le Burkina a déjà sa guerre chez lui, il n'a pas besoin de combats qui ne font pas avancer la lutte chez lui.

Allons à Accra pour écrire une page de paix pour notre région. Si la CEDEAO est une organisation commune, elle ne peut pas faire le bonheur d'un État à sa place. Les militaires putschistes au Mali et en Guinée, sont des « game changer » si la communauté prend des décisions non empreintes de sagesse, la couleur kaki risque de reprendre le dessus à la CEDEAO.

Sana Guy
Lefaso.net

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Nord-Kivu : plus de 1 000 malades mentaux pris en charge en 2021 à Butembo

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 06/01/2022 - 23:08


Mille soixante-dix-huit malades mentaux ont été pris en charge en 2021 dans le centre d'accompagnement psychosocial Salama de Butembo dans le Nord-Kivu, a affirmé jeudi 6 janvier 2022 le psychologue Kambale Tamuwite. Selon lui, les effets du traumatisme lié aux massacres dans la région de Beni est à la base de ce nombre très élevé des malades mentaux dans la ville.

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Maniema : le prix du carburant prend de l’ascenseur à Kindu

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 06/01/2022 - 23:01


Le prix du carburant a augmenté jeudi 6 janvier 2022 à Kindu dans le Maniema, occasionnant une carence de cette denrée dans la ville. Un litre d’essence qui se vendait à 3000 francs congolais (1,5 USD) il y a peu s'achète actuellement à 5000 francs (2,5 USD) à la pompe et 5500 francs chez les revendeurs.


Cette situation perturbe la circulation et le travail surtout des motocyclistes selon leurs témoignages.

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Conflits communautaires au Burkina : Les Hauts-Bassins, le Centre-nord et la Boucle du Mouhoun en tête de liste

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 06/01/2022 - 22:30

Le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique a réalisé une étude sur l'état des lieux des conflits communautaires au Burkina Faso entre 2018-2020. D'une cinquantaine de pages, le document ressort la typologie, le classement des régions, les principales causes, les conséquences, les acteurs les plus touchés par ces conflits et des recommandations.

Les conflits communautaires sont une réalité au Burkina Faso. Sur 369 personnes enquêtées, 93,5% avouent connaître l'existence de conflits dans leur localité, 80,5% disent qu'il y a des risques ou des soupçons de risques de conflits dans leur localité et 64,5% montrent des zones de leur localité où les conflits sont récurrents.

La région des Hauts-Bassins, qui, à elle seule, enregistre 1 010 cas de conflits sur un total de 4 969, a connu une forte augmentation de la proportion des conflits communautaires et occupe la première place en termes de récurrence de ces conflits. Le Centre-nord occupe la deuxième place avec 644 cas et la Boucle du Mouhoun vient en troisième position avec 513 cas. Le bas de l'échelle revient au Plateau Central avec 36 cas de conflits communautaires.

Le classement national des régions selon la fréquence des conflits

Typologie de conflits

Selon le rapport, les principaux conflits communautaires recensés lors de cette étude sont de différents types et varient selon la région. Il s'agit, entre autres, des conflits entre agriculteurs/éleveurs, liés à la chefferie traditionnelle, interreligieux, interethniques, fonciers, miniers, politiques et des conflits liés à l'eau.

Les conflits les plus cités par les enquêtés sont les conflits fonciers avec une fréquence de 86%, suivi des conflits entre agriculteurs/éleveurs, avec une fréquence de 72%, des conflits liés à la chefferie traditionnelle avec 47%. Les conflits faiblement cités sont les conflits intra-religieux avec une fréquence de 7% et les conflits interethniques avec 12% de fréquence (Ndlr).

D'autres types de conflits relevés dans le cadre de cette étude avec une fréquence relativement moins importante ont été reversés dans une rubrique « autres types de conflits ». Ce sont essentiellement les conflits liés au rapt de femmes/filles, les conflits liés aux allégations de sorcellerie, les conflits liés au terrorisme.

La typologie des conflits communautaires

Les principales causes et les conséquences

Les causes des conflits communautaires sont de divers ordres et résultent du comportement des acteurs, de la faible application des textes, de l'inadaptation de certains textes, du dysfonctionnement de l'administration, du non-respect des cahiers de charge et des protocoles d'accords.

Ces conflits influencent la vie des communautés à la fois sur les plans social et culturel, économique et administratif et humain. Ils engendrent également une psychose au niveau des populations, fait remarquer l'étude.

Les causes

Les acteurs les plus touchés par les conflits communautaires

A en croire l'étude, ce sont les hommes qui sont les plus touchés par les conflits communautaires avec 61% des opinions exprimées, contre 24% pour les femmes et 15% pour les enfants.

Par types d'acteurs, les données indiquent que les acteurs les plus touchés sont les agriculteurs avec 64% des opinions exprimées. Ils sont suivis des éleveurs avec 26%.

Pour leur résolution, les populations privilégient les organes et mécanismes traditionnels qui surclassent les organes et mécanismes modernes avec un taux 56,7% des opinions exprimées.

Cette étude couvre la période de 2018 à 2020. La collecte des données a été faite dans les treize régions du Burkina Faso auprès des autorités administratives, coutumières et religieuses, des élus locaux, des organisations de la société civile, etc.

La collecte des données de cette étude a allié l'approche qualitative et quantitative durant les mois de septembre, octobre et novembre 2021 dans les treize régions du pays avec la contribution des gouverneurs et des directeurs régionaux des droits humains et de la promotion civique.

Il faut signaler que l'étude réalisée en 2015 a servi de base à la création de l'Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC).

Synthèse de Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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RDC : Félix Tshisekedi a regagné Kinshasa après sa tournée dans le grand Kasaï

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 06/01/2022 - 22:29


Le Chef de l'État, Félix Tshisekedi a regagné Kinshasa jeudi 6 janvier dans la soirée. Il a clôturé sa mission dans le grand Kasaï par la localité d’Onolowa, village natal de Patrice Emery Lumumba.


Félix Tshisekedi a visité la résidence familiale de Lumumba, le monument par lequel on a immortalisé le personnage de Patrice Emery Lumumba ainsi que le palais royal du Wemba Longe Omatoke Prosper.

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