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Afrique

Realme dévoile son nouveau smartphones d’entrée de gamme C35

Algérie 360 - Fri, 22/07/2022 - 02:39

Realme a lancé aujourd’hui le smartphone d’entrée de gamme, le realme C35. Comme toujours, realme continue d’adhérer au concept de la marque DARE TO LEAP, qui consiste à proposer des smartphones d’entrée de gamme sans précédent aux jeunes du monde entier. Un appareil photo de 50MP Le realme C35 dispose d’un appareil photo principal de […]

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Été 2022 : Top 3 des meilleures piscines sur Alger

Algérie 360 - Fri, 22/07/2022 - 02:11

Quand arrive l’été avec ses fortes chaleurs, la quête ultime pour tout un chacun, c’est trouver un endroit qui offre une vivifiante fraicheur. En règle générale, les gens choisissent de partir à la plage, profiter du grand bleu… Mais il y en a qui, désirant plus de confort et de tranquillité, préfèrent se rendre dans […]

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BAC 2022 en Algérie : les moyennes minimales par formation

Algérie 360 - Fri, 22/07/2022 - 01:49

C’est ce jeudi 21 juillet que commencent les préinscriptions en ligne pour les lauréats du Bac 2022. Ils devront alors faire face à « l’épreuve » redoutée de la fiche de vœux. Pour orienter les futurs étudiants dans leurs choix, le ministère de l’Enseignement supérieur a publié une circulaire qui explique en détail les modalités d’accès à chaque spécialité. […]

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Inscription universitaire 2022 : 3 conseils pour bien choisir sa formation

Algérie 360 - Fri, 22/07/2022 - 01:41

Après avoir réussi l’examen du Bac, il est temps pour les nouveaux bacheliers de se confronter à une nouvelle épreuve, celle de l’orientation. C’est aujourd’hui, jeudi 21 juillet, que débute la période des préinscriptions qui s’achèvera le dimanche 24 juillet. Il s’agit pour les lauréats de remplir leurs fiches de vœux afin de choisir la […]

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Lutte contre le terrorisme : « Le tout militaire a montré ses limites partout au Sahel, chaque pays a initié une méthode propre à lui », estime le ministre d'Etat Yéro Boly

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/07/2022 - 00:42

« Défis, enseignements et partage d'expériences dans la gestion politique de la crise sécuritaire au Sahel ». C'est autour de ce thème que l'Observatoire citoyen sur la gouvernance et la sécurité (OCGS) tient, les 21 et 22 juillet 2022 à Ouagadougou, avec le soutien de l'ambassade royale du Danemark au Mali, une conférence régionale afin de procéder à une évaluation globale de la situation sécuritaire dans le Sahel et à l'analyse des défis et enseignements pour déterminer des réponses idoines pour la réduction de la violence dans l'espace du Liptako-Gourma.

Cette assise régionale se veut donc le début d'un processus qui vise, avant tout, à faire en sorte que les solutions locales face à la crise sécuritaire soient mieux comprises au niveau national et régional. « Cette conférence n'est point une rencontre de plus, encore moins un espace de trop. Elle vise, avant tout, à créer une dynamique continue de réflexion sur la problématique d'une paix négociée, à produire une analyse empirique pour aider les parties-prenantes locales, nationales, régionales et internationales à élaborer des mesures politiques et programmatiques à s'attaquer aux causes profondes de l'insécurité humaine dans la région », balise le secrétaire exécutif de l'OCGS, Baba Dakono.

Au Faso, tout comme dans la zone du Liptako-Gourma, la crise sécuritaire continue de générer un sentiment de suspicion, de méfiance et de désarroi au sein de certaines populations, décrit-il, avant de relever l'impératif de travailler pour inverser cette tendance.

« Pour y arriver, le changement de paradigme paraît une nécessité. Ce changement de paradigme dans la réponse doit nous permettre d'améliorer la gouvernance, de promouvoir les dialogues politiques, des dialogues locaux, de renforcer les institutions judiciaires. Pour nous, au sein de l'Observatoire, c'est ça le ‘'sursaut civil '' : une véritable réorientation des priorités, un changement d'approche basé sur des recommandations concrètes », fait observer Baba Dakono, précisant que l'objectif général de ce cadre de réflexions est de contribuer à une meilleure articulation des actions qui visent la réduction de la violence au niveau local.

Le ministre d'État, Yéro Boly (vêtu de blanc) avec à sa gauche, Saïdou Oua et à sa droite, Baba Dakono.

« Nous estimons que c'est par une compréhension fine des dimensions politiques et sociales de la crise sécuritaire et l'implication des populations qu'on pourra arriver à résoudre durablement la crise. Des réponses pleinement adaptées pourront être adoptées afin de diminuer l'impact de la présence des groupes armés non-étatiques sur la situation sécuritaire d'ensemble », justifie le secrétaire exécutif de l'OCGS, Baba Dakono.

Le secrétaire exécutif de l'Autorité pour le développement intégré du Liptako-Gourma, Saïdou Oua, a, à travers une cartographie du contexte sécuritaire, situé l'enjeu de cette initiative de réflexion dans les efforts de lutte contre l'insécurité dans l'espace concerné.

Ces deux jours de réflexions connaissent la participation de représentants du Burkina, du Mali, du Niger et de la Mauritanie ; des représentants d'initiatives multinationales de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme ; des mandataires d'organisations et instituts de recherche et d'étude sur la paix, la sécurité humaine, le terrorisme et l'extrémisme violent ; des représentants d'organisations non-gouvernementales et la société civile (femmes, jeunes, confessions religieuses...) ainsi que des personnes-ressources reconnues pour leurs contributions significatives à la compréhension sur l'insécurité dans la région.

L'initiative qui bénéficie du soutien de l'ambassade royale du Danemark au Mali à travers le programme Sahel, poursuit l'idéal de faire en sorte « que l'avenir appartienne au dialogue et non à la guerre, à la collaboration et non à la méfiance, à la prospérité partagée et non aux violences ».

Cette conférence régionale dont l'ouverture des travaux a été présidée par le ministre d'État, ministre auprès du président du Faso, chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Yéro Boly, sera articulée autour de communications de spécialistes en sécurité et en gouvernance, des discussions et partage d'expériences ainsi que de travaux en groupes. Elle sera sanctionnée par un appel intitulé « Déclaration de Ouaga ».

Le ministre d'État, ministre en charge de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Yéro Boly.

« Je ne pense pas qu'il y ait mieux que les intéressés pour poser le bon diagnostic. Une maladie, un problème, n'est entièrement éradiqué (e) que si son diagnostic est bien fait. (…). Le tout militaire a montré ses limites partout au Sahel. Que ce soit au Mali, au Burkina ou au Niger, il a montré qu'il n'était pas la solution unique et efficace. Vous aurez observé que, partout, au niveau du Sahel, chaque pays a initié une méthode propre à lui et au Burkina Faso, nous avons initié la mise en place de comités locaux de dialogue, qui sont des initiatives endogènes, locales, pour dialoguer avec les acteurs, faire en sorte que les enfants du pays qui ont pris les armes contre la nation les dépose et reviennent », a commenté le ministre d'Etat, Yéro Boly, à l'ouverture de cette conférence régionale.

O.L
Lefaso.net

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Lutte contre le terrorisme : « Nous intervenons en fonction des demandes des autorités burkinabè », a déclaré l'ambassadeur de la France

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/07/2022 - 00:40

Après une année à la tête de la Force Barkhane, le général Laurent Michon est en fin de mission. Dans sa tournée d'adieu dans les pays du Sahel, il est au Burkina Faso où il a animé une conférence de presse ce jeudi 21 juillet 2022 pour dresser le bilan de sa gestion.

C'est aux côtés de l'ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, que le général Laurent Michon a fait le point de sa mission dans le Sahel. La mission de Barkhane dans le Sahel n'est pas encore achevée mais le général de division tire satisfaction de ce qu'il a apporté comme manœuvre.

Laurent Michon est revenu sur le retrait de la Force Barkhane et Takuba du Mali. Pour lui, tout se passe bien. « Ce retrait du Mali se fait en bonne norme comme deux frères qui ont combattu ensemble », a-t-il indiqué. Et de préciser que « la ré-articulation qui s'en suit n'est pas une réinstallation de Barkhane au Niger », contrairement à ce que les gens pensent ou partagent comme analyse.

Pour le général Michon, l'action militaire française dans le Sahel est régionale ; il n'y a pas de modèle standard. Elle s'applique selon des formats différents à chaque pays, selon sa demande.

Selon le général Laurent Michon, il ne revient pas à Barkhane de communiquer sur la nature des demandes des autorités burkinabè

« Nous sommes là et prêts à les accompagner »

Dans cette dynamique, l'action militaire ne doit pas violer les règles de l'art. Selon Luc Hallade, la France respecte la souveraineté du Burkina Faso. « Nous sommes dans un Etat et un pays souverain (…) Nous intervenons à la demande et en fonction des demandes qui nous sont faites par les autorités burkinabè », a-t-il précisé.

Si l'on en croit une certaine opinion, la France, qui est dotée de moyens conséquents pour la lutte contre le terrorisme, n'intervient pas promptement comme le souhaite les Burkinabè. M. Hallade s'est voulu on ne peut plus clair. « Nous sommes là et prêts à les accompagner, à les appuyer dans la mesure des moyens que nous avons, sur leur demande. S'il y a non-assistance à personne en danger, je crois que c'est excessif, même si je suis conscient de la souffrance des populations, ce n'est pas nous qui sommes responsables de cela. Il faut vous adresser aux autorités burkinabè ».

« Nous ne facturons rien »

Depuis 2013, la France est dans le Sahel pour la lutte contre le terrorisme. Tout a commencé au Mali avec l'opération Serval. Malgré certaines hostilités face à cette politique militaire qui dure depuis des années, une certaine opinion estime qu'il y a une contrepartie de cette guerre qui ne motive pas la France à plier bagages. Y'a-t-il une contrepartie au Burkina Faso ?

Interrogé sur ce sujet, l'ambassadeur répond : « Nous ne facturons rien. Barkhane, c'est une opération par définition qui coûte cher à la France et au contribuable français, qui ne coûte rien au contribuable burkinabè, nigérien, tchadien, etc. Nous ne facturons pas parce que nous estimons que nous menons un combat commun, dans un intérêt commun qui est d'éviter que les terroristes s'installent de manière durable sur des territoires qui sont proches de la France ou de l'Europe de manière générale », a-t-il affirmé.

Pour l'ambassadeur Luc Hallade, le sentiment anti-français est minoritaire, le Burkina Faso est un pays accueillant

Il affirme que la France n'a pas « d'intérêts cachés » au pays des hommes intègres. Dans le secteur minier, à part certaines sous-traitances, l'ambassadeur a rassuré qu'il n'y a pas d'intérêts de son pays en jeu. Dans certains domaines d'activité, il a reconnu la présence d'entreprises françaises qu'il a jugées normale.
En plus du Burkina Faso, Luc Hallade a généralisé le cas des autres pays. Pour lui, la France est encore dans le Sahel à la demande des autorités. Le jour où on lui dira qu'on a plus besoin des militaires français, ils partiront.

Il faut noter que la visite du général Laurent Michon au Burkina Faso marque la dernière étape de sa tournée d'au-revoir dans la sous-région. De retour à N'Djamena (Tchad) où se trouve la base de la Force Barkhane, il va passer le flambeau à son successeur.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Burkina/Transfusion sanguine : Des travailleurs demandent un audit sur les commandes publiques de 2010 à 2022

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/07/2022 - 00:35

Le personnel du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) observe un mouvement d'humeur, les 21 et 22 juillet 2022. A travers un sit-in, il dénonce une mauvaise gestion de son administration centrale et exige l'amélioration des conditions de travail et de vie, ainsi que l'offre des services de qualité aux usagers. Face à cette situation, il demande un audit sur toutes les commandes publiques réalisées au profit du CNTS de 2010 à 2022.

C'est face à la dégradation continue de leurs conditions de travail et de vie que des agents du Centre national de transfusion sanguine observent un arrêt momentané de travail afin d'interpeler leur administration. A Bobo-Dioulasso, ce sont des agents déterminés dans cette lutte que nous avons retrouvés sur leur site. Réunis au sein de la coordination nationale du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA/CNTS), ils ne sont pas allés du dos de la cuillère pour dénoncer certains manquements au sein de l'institution.

« Notre mouvement d'humeur vise à dénoncer un certain nombre de faits qui entrent en ligne de compte dans la gestion de la maison du Centre national de transfusion sanguine. Parmi ces faits, nous avons l'acquisition de consommables et de réactifs de mauvaise qualité ou de qualité douteuse. Nous avons plusieurs fois interpelé face à la situation, l'administration qui continue dans sa forfaiture », a déploré le coordonnateur national SYNTSHA/CNTS, Bernardin Sanou.

Pour les manifestants, les conditions de travail et la qualité des prestations au sein du CNTS se dégradent de jour en jour. Ils en veulent pour preuve l'acquisition de réactifs avec une date de péremption proche repartis dans certaines structures et l'acquisition de codes à barre de mauvaise qualité malgré l'émission des fiches d'amélioration de la qualité par les agents. « Le cas récent et que nous estimons être grave et même nuisible pour la santé de la population est la mise en circulation de poches de collecte de sang de type DONO pack, produites en septembre 2019 avec une date d'expiration prévue pour le mois d'août 2022 et mis en utilisation au CNTS en début juin 2022. Au cours de l'usage de ces nouvelles poches, nous constatons avec regret et indignation des poches dont la qualité laisse à désirer », a souligné le porte-parole des manifestants.

Le personnel du CNTS observe un mouvement d'humeur à Bobo-Dioulasso

Selon lui, tous ces facteurs provoquent des difficultés de prélèvement des tubes avec perte du sang des donneurs, l'exposition grave du personnel et des receveurs à une contamination généralisée. « Et c'est au regard de ce fait que l'institution se retrouve de plus en plus dans l'incapacité de répondre correctement à la quête de produits sanguins », a-t-il dit. Ainsi, face au silence de leur administration vis-à-vis de leurs préoccupations, les travailleurs disent avoir décidé de prendre leurs responsabilités à travers « la lutte pour la défense de leurs intérêts moraux et matériels » sous la direction de leur syndicat. Pour les membres du syndicat, le CNTS a besoin d'une gestion vertueuse, basée sur le management du personnel, la création d'un cadre de dialogue permanent avec toutes les couches représentatives.

Tout en déplorant « l'incompétence de l'administration » à faire face à la situation, ils réitèrent, une fois de plus, leur plateforme revendicative. Laquelle plateforme exige de l'administration l'arrêt d'achat, de distribution, d'utilisation de tous les produits de mauvaise qualité ou de qualité douteuse ; le renforcement des ressources humaines, des infrastructures, équipements, moyens roulant en quantité et en qualité pour faire face aux exigences du moment ; l'arrêt des méthodes de « travail esclavagistes » dans les différentes structures et l'arrêt du processus de privatisation de la transfusion sanguine.

Par ailleurs, le syndicat demande d'assurer la sécurité des travailleurs du CNTS, des donneurs bénévoles et des receveurs de sang ; l'abrogation pure et simple des dispositifs remettant en cause les acquis déjà engrangés des travailleurs ; le retrait des poches de marque DONO Pack ainsi que les codes-barres en cours d'utilisation de toutes les structures déconcentrées du CNTS. A en croire Bernardin Sanou, environ 800 millions de FCFA auraient servis à acheter des lots de réactifs périmés au profit du CNTS. C'est pourquoi, au nom de ses camarades, il demande un audit sur toutes les commandes publiques réalisées au profit du CNTS de 2010 à nos jours.

Bernardin Sanou, le coordinateur national du SYNTSHA/CNTS

« 800 millions de FCFA dans les caisses du CNTS qui crie à haute voix partout que nous sommes en manque de ressources financières. Qui a osé jeter l'argent du contribuable dans les produits périmés ? Voilà pourquoi nous demandons un audit de la gestion du CNTS de 2010 à nos jours, pas parce qu'on n'a pas confiance, mais la confiance n'exclut pas le contrôle », a-t-il laissé entendre.

Avant de poursuivre : « Depuis 2015, l'administration du CNTS s'est lancée dans l'obtention de l'accréditation de la norme ISO 9001. Si vous devriez œuvrer à avoir un niveau de qualité élevé, il va falloir que le matériel qui est mis à la disposition du personnel soit du matériel de qualité ». D'où son appel à l'endroit des autorités du pays à jeter un regard dans la gestion de l'administration du CNTS à travers un audit. En cas de non-satisfaction de ses exigences, la coordination annonce qu'elle se réserve le droit d'engager d'autres actions légales pour la défense des intérêts des malades, des donneurs ainsi que des travailleurs.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Championnats du monde d'athlétisme : Hugues Fabrice Zango valide sa place pour la finale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/07/2022 - 00:30

Bonne nouvelle pour le Burkina Faso. Le spécialiste du triple-saut Hugues Fabrice Zango a réussi à se qualifier pour la finale des championnats du monde d'athlétisme. Il a réalisé un bond de 17,15 mètres dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 juillet 2022, à Eugene aux États-Unis.

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23e AG des établissements publics de l'Etat : Une évolution de 7% enregistrée dans la mobilisation des ressources

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/07/2022 - 00:30

Les Etablissements publics de l'Etat (EPE), tiennent ce 21 juillet 2022, la 23e session de leur assemblée générale. Cette rencontre constitue un cadre au cours duquel, les performances réalisées par les EPE sont évaluées et des orientations en rapport avec leurs missions et les priorités de la politique gouvernementale sont formulées. Le rapport sur la gestion des EPE exercice 2021, permet de noter, nonobstant la crise sécuritaire, une évolution de 7% dans la mobilisation des recettes.

Malgré les crises sécuritaire et sanitaire qui ont porté un coût à l'économie nationale, les établissements publics de l'Etat ont su se montrer résilients. C'est ce qui ressort du rapport sur la gestion des EPE exercice 2021, qui a été présenté au cours de l'assemblée générale. Selon le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Célestin Santéré Sanon, des évolutions ont été notées dans la mobilisation des recettes qui ont évolué en moyenne au taux de 7,34 %. Il ajoute que des efforts ont aussi été consentis dans la mesure des charges, ce qui a permis de noter une régression de 3%. « Cela signifie que les EPE s'inscrivent dans la rationalisation des dépenses et la bonne gestion des finances publiques ».

Une vue des participants

De manière spécifique, l'analyse de la situation financière des 105 EPE toutes catégories confondues, permet de relever un montant total des recettes estimé à 276,385 milliards de FCFA en 2021, contre 257,493 milliards de FCFA en 2020. Les dépenses budgétaires ont, quant à elles, connu une hausse de 3,17%, passant de 219, 965 milliards en 2020 à 226,385 milliards en 2021. Les charges de fonctionnement ont baissé de 2,62% au cours de l'année 2021, soit environ 4,657 milliards de FCFA. Le ratio de la couverture des dépenses par les recettes est de 121,78%, contre 120,86% en 2020.

Pour l'année 2022, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Célestin Santéré Sanon, a laissé entendre que l'accent sera mis sur l'adoption de textes pour accompagner les EPE dans les zones à forts défis sécuritaires, le renforcement de capacités d'un certain nombre d'acteurs, notamment les fonds nationaux pour le recouvrement des prêts octroyés, ainsi que sur les difficultés d'ordre organisationnel.

Célestin Santéré Sanon, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique

La 23e assemblée générale des EPE, se tient sous le thème « Contrôle interne et dématérialisation des services dans les établissements publics de l'Etat : état des lieux et perspectives ». Un choix qui, selon le Premier ministre Albert Ouédraogo qui préside la rencontre, se justifie par le fait que depuis quelques années, la transformation digitale est au cœur de la gestion des finances publiques à travers un processus de dématérialisation.

« La dématérialisation des processus répond à des besoins de simplification des procédures, de rationalisation des moyens et constitue un levier incontournable afin d'améliorer la qualité des services publics et la transparence de l'administration. Les priorités dans le domaine de la dématérialisation des processus financiers et comptables consistent à optimiser les tâches, à réduire les délais de traitement, à gagner du temps dans la préparation des dossiers et à simplifier les chaînes de validation », explique-t-il. En somme, la dématérialisation va permettre une réorganisation de l'administration et de son système d'information, mais aussi de ses relations avec d'autres organismes.

Albert Ouédraogo, Premier ministre

Tout en félicitant les premiers responsables des EPE pour leurs performances, le Premier ministre n'a pas manqué d'encourager les différents départements ministériels qui ont grâce aux rencontres sectorielles sur le fonctionnement de leurs établissements, contribué à apporter des solutions aux difficultés rencontrées par les EPE sous leur tutelle.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
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Lutte contre le terrorisme : Le Président du Faso échange avec les unités d'intervention de la police nationale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/07/2022 - 00:25

(Ouagadougou, 21 juillet 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a effectué une visite surprise ce matin à l'Unité d'intervention polyvalente de la police nationale à Ouaga 2000, où il a échangé avec les différentes unités d'intervention de la police nationale.

Avec les éléments de l'Unité d'intervention polyvalente de la police nationale (UIP-PN), de la Brigade anti-criminalité (BAC) et de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), le chef de l'Etat a échangé sur l'engagement des différentes forces dans la lutte contre le terrorisme.

« Je voudrais vous transmettre mes encouragements pour ce qui est déjà fait et vous inviter à redoubler d'efforts, parce que la lutte que nous avons engagée depuis plusieurs années, il est temps maintenant que nous puissions la finir », a indiqué le Président du Faso aux différentes unités de la police. Il les a exhortés à plus d'engagement et de combativité dans la lutte contre le terrorisme.

Le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a instruit les unités d'interventions de la police nationale à changer leurs habitudes en intégrant la situation sécuritaire. « Je voudrais rappeler au niveau des entités de la police que quand la situation sécuritaire devient assez trouble, nos manières de faire en temps de paix doivent également évoluer. Des mesures urgentes doivent être prises pour intégrer la donne sécuritaire dans les différents dispositifs de la police nationale », a soutenu le Chef de l'Etat.

Le président du Faso a, au cours de son intervention, prêché la cohésion au sein des différentes forces. Selon lui, toutes les forces de défense et de sécurité ont leurs rôles dans les mécanismes de défense et de protection du pays. C'est pourquoi il a invité les unités « à travailler véritablement pour gagner en termes de cohésion et de solidarité parce que l'ennemi ne fait pas de distinction ».

Le dernier point du message du Chef de l'Etat aux unités d'intervention de la police nationale est l'utilisation des réseaux sociaux. « Notre manière de communiquer à la faveur des réseaux sociaux nous dessert et montre nos positions. Nous partageons des éléments qui facilitent le travail de l'ennemi et démoralisent nos hommes », a ajouté le Chef de l'Etat. C'est pourquoi il a invité ses interlocuteurs à plus de retenue et de prudence.

A l'issue de son intervention, les éléments de la police nationale ont exprimé leurs doléances au chef de l'Etat qui se résument à l'acquisition de matériels plus performants pour la lutte contre le terrorisme et l'amélioration de la prise en charge des blessés de la police lors des attaques terroristes.

Le Président a rassuré ses interlocuteurs du jour que des commandes de matériel sont déjà faites et d'autres sont en cours d'examen. Il a dit prendre bonne note des autres besoins exprimés pour un meilleur engagement de la police nationale dans la lutte contre l'hydre terroriste.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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Prix de la lutte anti-corruption : Aimé Nabaloum de Le Reporter et Jean Baptiste Bouda de la RTB radio sont les lauréats

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 22/07/2022 - 00:00

L'édition 2021 du Prix de la lutte anti-corruption du Réseau national de lutte-anti-corruption (REN-LAC) a connu son épilogue dans la soirée du jeudi 21 juillet 2022. Quatre journalistes de la presse écrite et de la radio ont été distingués. Ils sont repartis avec des chèques allant de 500 000 francs CFA à un million de francs CFA.

« Chambre régionale de l'agriculture du Nord : où sont passés les 60 millions des déplacés internes ? ». C'est l'article qui a le plus retenu l'attention des membres du jury du Prix de la lutte anti-corruption. Il est d'Aimé Nabaloum du journal Le Reporter. Cette enquête a été menée à Ouahigouya dans la région du Nord. Il s'agit du financement des activités de contre-saison, de production agricole pour les personnes déplacées internes.

Des personnes à qui on a promis un accompagnement financier, des semences, des intrants, n'ont finalement pas eu gain de cause. Le financement est évalué à plus de 60 millions de francs CFA, selon le journaliste d'investigation. De toutes les personnes qui ont témoigné, aucune n'a affirmé avoir reçu de l'argent. Où sont passés les 60 millions ? Dans l'article, il y a un début de réponse. Les agents de la Chambre régionale du Nord n'auraient pas joué franc jeu. Pour cette enquête, Aimé Nabaloum a reçu un trophée et un chèque d'un million de francs CFA.

Le premier prix en presse écrite a été remporté par Aimé Nabaloum de Le Reporter

Le deuxième prix a été remporté par Lamoussa Bazoum de Courier confidentiel grâce à son article intitulé : « Agence nationale de renseignement : main basse du DG et de ses amis sur des marchés ». Il est reparti avec un trophée et un chèque de 700 000 francs CFA. Atiana Serge Oullon du journal L'Evènement remporte le troisième prix avec son article « Réhabilitation du logement de fonction du premier président de la Cour des comptes : les affaires troublantes de Jean Emile Somda ». Il est reparti avec un chèque de 500 000 francs CFA.

En radio, il n'y a eu qu'un seul lauréat. Il s'agit de Jean Baptiste Bouda de la RTB radio avec « Quand les bourses rendent les frontières poreuses ». Il s'agit d'une enquête menée au temps fort de la maladie du covid 19. Le trajet entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso se faisait toujours malgré la fermeture des frontières. Le journalise s'y est rendu, dissimulé en passager ordinaire. Il a parcouru tous les obstacles en empruntant les chemins tortueux pour arriver en Côte d'Ivoire tout en déboursant de l'argent à chaque corridor.

Le premier prix de la radio a été remporté par Jean Baptiste Bouda

De la participation féminine

Aucun prix n'a été décerné à la presse en ligne. Le jury a tout de même reçu deux articles de Issoufou Ouédraogo de Info H24. Il s'agit de : « District sanitaire de Djibo : une mine d'or pour les responsables du CMA » et « District sanitaire de Djibo : les responsables veulent distribuer l'argent de l'entretien du groupe uélectrogène ».

Les articles primés, à en croire Christophe Compaoré, membre du jury, l'ont été pour les efforts de recherche de preuves ; la clarté et la lisibilité ; la cohérence, l'intérêt et la pertinence du sujet ; la diversité et la pertinence des sources d'informations. Pour cette édition, 18 articles de la presse écrite ont été examinés, deux en lignes et deux productions radiophoniques. En tout, 22 œuvres ont été reçues.

Christophe Compaoré, membre du jury, a déploré le manque de candidatures féminines

Le Prix anti-corruption a été initié par le Réseau national de lutte contre la corruption (REN-LAC) pour stimuler les journalistes dans la production d'articles dénonçant la mal gouvernance et la corruption au Burkina Faso. Pour cette édition, aucune œuvre féminine n'a été reçue. Cela a été déploré par les organisateurs qui exhortent les femmes journalistes à postuler.

Obissa Juste MIEN
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Football : Sadio Mane élu meilleur joueur africain 2022

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 23:30

L'attaquant sénégalais, Sadio Mane, a été élu, pour la deuxième fois consécutive Meilleur joueur africain de l'année.

Cette distinction vient récompenser une année réussie pour le Sénégalais. En effet, Sadio Mane a remporté la Coupe d'Afrique des nations 2021 avec la sélection nationale. Il a également qualifié les Lions de la Teranga à la prochaine Coupe du monde Qatar2022.

Avec son désormais ancien club, Liverpool, Sadio Mane a remporté la League Cup, la FA Cup et a disputé la finale de la Ligue des champions.

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Entrepreneuriat durable : I&P veut faire émerger 500 champions africains d’ici à 2030

Jeune Afrique / Finance - Thu, 21/07/2022 - 21:24
Pour favoriser l’émergence de TPME innovantes et les créations d’emplois, l’investisseur d’impact a lancé il y a deux ans « I&P Accélération au Sahel ». Retour sur la stratégie de ce programme avec Sophie Ménager, qui en est la responsable.
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Quatre secteurs au menu de la réunion du Gouvernement ce 21 juillet

Algérie 360 - Thu, 21/07/2022 - 21:17

Le Premier Ministre, Aïmene Benabderrahmane, a présidé ce jeudi, 21 juillet 2022, une réunion du Gouvernement consacrée aux secteurs de la Communication, de la Justice, de l’Investissement et de la Santé, a indiqué un communiqué des services du Premier Ministre. Au cours de sa réunion hebdomadaire, tenue ce jeudi à Alger, le Gouvernement a examiné […]

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Finance numérique : Pour l'émergence du secteur, Fintech Burkina et les institutions bancaires accordent leurs violons

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 20:41

« Créer une synergie d'action pour favoriser l'émergence des technologies financières et l'accélération de l'inclusion économique et financière au Burkina Faso ». C'est sous ce thème que s'est déroulée la rencontre entre la Fédération burkinabè des Fintech et les institutions bancaires ce jeudi 21 juillet 2022 à Ouagadougou.

« Face à l'inflation, aux crises sécuritaire et sanitaire que connaît le Burkina Faso, le digital devient un canal de prédilection pour fournir des services financiers adaptés et abordables qui répondent aux besoins des consommateurs, même des zones les plus reculées, possédant un faible revenu ». C'est ainsi que le président de Fintech Burkina, Mahamadi Rouamba, définit sa vision de l'inclusion financière. À cette réunion entre Fintech et acteurs bancaires, il s'agit de passer en revue avec les parties prenantes, les défis à relever pour fournir aux Burkinabè des services financiers abordables via les technologies de l'information et de la communication.

Les défis à relever par les Fintech

Aux nombres de ces défis, figure la question réglementaire qui ne facilite point l'accès des Fintech aux données bancaires dont elles ont besoin pour implémenter les solutions digitales appropriées au profit des populations mais aussi celle du financement afin de pouvoir les vulgariser.

Cette collaboration est jugée nécessaire par M. Rouamba pour toucher, à long terme, l'ensemble des populations. Ce, malgré les efforts déjà consentis par les banques, les institutions de microfinance, les émetteurs de monnaies électroniques et bien d'autres types d'acteurs. Car si le niveau d'adoption de la monnaie électronique par la population est appréciable, la diversité des services offerts à travers les services financiers mobiles reste limitée.

L'ensemble des parties prenantes à la deuxième table ronde de Fintech Burkina

Le Burkina Faso enregistre 0,25% de taux de bancarisation entre 2019 et 2020

« La Stratégie nationale de finance inclusive (SNFI) mise en œuvre en effet par le Burkina Faso depuis 2019, avait pour objectif de porter à 75% la proportion de la population ayant accès et utilisant des produits et moyens financiers abordables et adaptés à leurs besoins à l'horizon 2023. À un an de cette échéance, force est de constater que le taux de bancarisation stricte (prenant seulement en compte l'accès des adultes aux comptes bancaires) est de 21, 68% en 2021 », rappelle le président de Fintech Burkina.

À l'entendre entre 2019 et 2020, le Burkina Faso a été le pays de l'UEMOA qui a connu le taux d'évolution de bancarisation stricte le plus faible, soit 0,25%. Tandis que les États béninois, togolais, ivoirien, malien et sénégalais ont enregistré respectivement 7,2%, 1,8%, 1,14%, 1,13% et 1% de taux de bancarisation.
Pour lui, ce qui a été jusqu'à présent proposé de plus inclusif à la population n'est rien d'autre que les services « dépôts, retrait, transfert et notamment l'épargne ».
Plusieurs startups ont présenté à cette occasion des applications qu'elles ont développées dans ce sens, allant du domaine de l'économie et des finances au secteur juridique, en passant par les assurances.

Hyacinthe Kaboré, spécialiste en charge du renforcement de capacités du Projet d'appui à l'inclusion financière et l'accès au financement des PME (PAIF-PME)

Selon Hyacinthe Kaboré, spécialiste en charge du renforcement des capacités des micros, petites et moyennes entreprises du Projet d'appui à l'inclusion financière (PAIF-PME), l'intérêt d'accompagner les Fintech dans cette initiative est d'aboutir à des solutions concrètes aux goulots d'étranglement qui minent le secteur à l'issue des travaux. Cela, dans le but de fournir aux couches défavorisées des services financiers adaptés à leur contexte et réalité.

La présente table ronde intervient après celle tenue avec les acteurs de la régulation et du contrôle. Fintech Burkina enregistre de la sorte sa deuxième rencontre sur les six qu'elle s'est fixées pour l'atteinte de ses objectifs. Elle devra permettre de notamment présenter la fédération des Fintech aux institutions bancaires, d'introduire ses membres au sein desdites institutions et de relever les défis rencontrés dans sa création et son évolution.

Ainsi, les prochaines concertations devront se tenir avec les acteurs de la sécurité et de la conformité, de l'identification, des établissements de monnaie électronique. Mais aussi avec les institutions de microfinance ainsi que les institutions et organismes de l'inclusion financière.

Lire aussi Burkina : « Seulement 8% des unités économiques acceptent le paiement électronique » (Mahamadi Rouamba, président de la Fédération burkinabè des Fintech)

Hamed NANEMA
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Mercato été 2022 : les destins divergents des joueurs algériens

Algérie 360 - Thu, 21/07/2022 - 20:26

Après une saison de 2021/2022 marquée par de nombreux événements, le Mercato estival a été l’occasion pour certains joueurs algériens de faire le point sur leur futur. Un futur qui a pris forme pour deux joueurs phares de la sélection algérienne avec la prolongation de contrat de l’ailier, Riyad Mahrez, avec son club de Manchester […]

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Vols Alger – Londres : Air Algérie annonce de nouveaux changements

Algérie 360 - Thu, 21/07/2022 - 19:50

La saturation de l’aéroport de Londres Heathrow continue d’avoir un impact sur les programmes des compagnies aériennes, dont celui de la compagnie nationale, Air Algérie. Ce jeudi 21 juillet, le transporteur aérien national a annoncé de nouveaux changements concernant les vols en provenance et à destinations de Londres. Dans un communiqué rendu public ce jeudi […]

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Gaz : l’Algérie peut-elle devenir la nouvelle source de l’Europe ?

Algérie 360 - Thu, 21/07/2022 - 19:31

Depuis le début du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, les pays de l’Union européenne s’activent à chercher de nouvelles sources d’approvisionnement pour palier au gaz russe. Face à cette situation de crise, le gaz Algérien présente une issue stratégique. Cependant, l’Algérie pourra-t-elle compenser l’absence du gaz russe sur le marché européen ? Plusieurs […]

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Journée internationale de sensibilisation à l'albinisme : L'ABIPA célèbre la 8e édition en différé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 21/07/2022 - 18:30

La journée internationale de sensibilisation à l'albinisme est commémorée le 13 juin de chaque année dans le monde. Au Burkina, l'Association burkinabè pour l'inclusion des personnes albinos (ABIPA) l'a célébré en différé ce 21 juillet 2022 au siège de l'association, à Ouagadougou.

« Unis pour faire entendre notre voix », est le thème choisi, par l'Association burkinabè pour l'inclusion des personnes albinos, pour célébrer en différé la 8e édition de la journée internationale de sensibilisation à l'albinisme. Cette journée consiste à faire connaître l'albinisme au grand public, et notamment les bons comportements à adopter.

A entendre le président de l'ABIPA, Fabéré Sanon, la vision de l'association est de travailler avec tout le monde, d'unir toutes les voix comme le thème l'indique afin de se faire entendre sur l'inclusion des albinos dans tous les processus de développement au Burkina Faso.

« De 2006 à 2022, 19 personnes atteintes d'albinisme sont décédées de cancer de peau », Fabéré Sanon, président de l'ABIPA

Les personnes souffrantes d'albinisme sont confrontées à principalement deux ordres de difficultés. « Il y a les difficultés d'ordre sanitaire qui se caractérisent par une basse vision et également des problèmes dermatologiques qui engendrent souvent des cancers de peau, augmentant le taux de mortalité. Ainsi, de 2006 à 2022, 19 personnes en sont décédées. Le deuxième aspect de ces difficultés est en lien avec l'inclusion sociale », a expliqué Fabéré Sanon.

Le président de l'association a donc saisi l'occasion offerte pour interpeller l'Etat pour que des dispositions juridiques soient prises afin de prendre en compte les questions de santé, d'emploi et d'éducation des personnes atteintes d'albinisme au Burkina Faso.

Le ministère en charge de l'action humanitaire, à travers le représentant du ministre, Guétawendé Saba, se dit toujours prêt à accompagner l'association. Le représentant du ministre a également saisi l'occasion pour encourager les membres de l'ABIPA pour leur résilience.

La CBM a offert une voiture à l'ABIPA pour faciliter ses déplacements

A l'entendre, l'Etat, à travers le ministère en charge de la solidarité nationale, intervient directement en finançant les activités génératrices de revenus des personnes vivantes avec un handicap pour les rendre plus autonomes afin qu'elles puissent vivre dignement et participer au développement national.

La CBM global, partenaire de l'association, à travers le projet « Gombèlè », a offert un véhicule aux membres de l'association afin de faciliter leurs déplacements. Cet accompagnement technique et financier, pour le directeur pays, Ousseini Badini, entre dans le cadre de l'engagement de la CBM d'accompagner la mise en œuvre de la convention des nations-unies relative aux personnes handicapées qui fait la promotion de la non-discrimination et de l'égalité entre les individus.

L'ABIPA a également reçu des chapeaux à large rebords et des crèmes solaires offerts par la Faîtière des caisses populaires du Burkina Faso.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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