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Afrique

Burkina/Sud-ouest : 7 934 candidats à la recherche du Brevet d'études du premier cycle, session 2023

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 02/06/2023 - 00:10

Les épreuves écrites du BEPC session 2023 ont été lancées ce jeudi 1er juin 2023 au lycée provincial Bafuji de Gaoua. La première enveloppe des épreuves a été ouverte par le gouverneur de la région du Sud-ouest, Boureima Savadogo, en compagnie des autorités éducatives et administratives de la région.

Après neuf mois de dur labeur, les élèves des classes de troisième des lycées et collèges de la région du Sud-ouest ont débuté les épreuves écrites du brevet.
Le lancement officiel de cette session a eu lieu au lycée provincial Bafuji de Gaoua. En tout, 7 934 candidats, dont 3 879 filles et 4 055 garçons sont en lice, contre 9 020 pour la session de 2022, soit une baisse des effectifs de 12,04 %, confie le directeur régional en charge de l'enseignement secondaire, Pawin Michel Somé.

Les candidats affichaient des états d'âme différents en ce premier jour à quelques minutes de la première épreuve. « Je me sens à l'aise ce matin, nous avions étudié pendant neuf mois sans problèmes, donc les épreuves du BEPC, je les prend comme des exercices de classe », affirme une candidate. Un autre par contre, Sié Ibrahim Eude Kambou, ne cache pas son anxiété : « A quelques minutes de la composition, j'avoue que je suis un peu stressé. Mais ça va aller, parce que durant ces neuf mois j'ai appris quelque chose, et j'espère démontrer cela ».

Avant l'ouverture des enveloppes, le gouverneur et sa délégation ont prodigué des conseils aux candidats pour réussir leur composition afin de garantir de bons résultats pour la région du Sud-ouest. « Ce matin nous avons un message d'encouragement et leur souhaitons une bonne session. C'est l'occasion pour nous de traduire toute notre reconnaissance aux enseignants, aux encadreurs et à l'ensemble du personnel du monde éducatif, qui ont travaillé d'arrache-pied pour que nous soyons dans de meilleurs conditions pour organiser ces examens. Nous voulons rassurer que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour que ces examens puissent se tenir dans de bonnes conditions dans toute la région », affirme le gouverneur de la région du Sud-ouest.

« De façon générale, nous constatons une baisse des candidatures au niveau des autres examens. Et cela est essentiellement dû à la crise sécuritaire qui a impactée les effectifs, hormis cela, les autres difficultés se jugulent au fil du temps », affirme de son côté le directeur régional en charge de l'éducation post-primaire et secondaire, Pawin Michel Somé. Selon la direction provinciale des enseignements post primaire et secondaire de la province du Poni,130 Elèves déplacés internes (EDI) ont été enregistrés.

Le gouverneur Sud-ouest (micro), le directeur régional de l'enseignement primaire (gauche), et le directeur régional enseignement secondaire (droite)

Pour assurer des travaux de qualité dans les jurys pendant cette session, un nouveau logiciel a été introduit, explique M. Somé. « Ce logiciel a la particularité de pouvoir gérer tous les examens, du CEP au baccalauréat. Les différents acteurs à tous les niveaux qu'ils soient, ont été formés à l'utilisation de cet outil et nous avons bon espoir que les examens se dérouleront comme il se doit ».

La région du Sud-ouest compte 26 jurys et 63 centres secondaires.

Boubacar TARNAGDA

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BEPC session 2023 : 35 229 candidats sont en lice dans les Hauts-Bassins

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 02/06/2023 - 00:05

Dans la région des Hauts-Bassins, ils sont au total 35 229 candidats qui ont entamé, ce jeudi 1er juin 2023, la composition des épreuves écrites du premier tour du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), session 2023. C'est la secrétaire générale de la région, Mariama Konaté, qui a procédé au lancement officiel des épreuves au lycée municipal Sany Sanon de Bobo-Dioulasso.

C'est parti pour la composition des épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'étude professionnelle (BEP) et du Certificat d'aptitudes professionnelles (CAP), session 2023, sur l'étendue du territoire national.

Dans les Hauts-Bassins, le top départ des épreuves de ces examens a été donné par la secrétaire générale de la région, Mariama Konaté, au nom du gouverneur empêché. Le lancement officiel a eu lieu au lycée municipal Sany Sanon de Bobo-Dioulasso. Ce en présence des premiers responsables en charge de l'éducation dans ladite région.

Des candidats en attente des épreuves de composition avec impatience

Ils sont au total 35 229 candidats au BEPC, 2 144 au BEP et 1 508 au CAP dans la région des Hauts-Bassins. Les 35 229 candidats au BEPC sont repartis dans 91 centres secondaires, 103 jurys et 795 salles de compositions. Parmi les candidats au BEPC, l'on compte 20 229 filles et 15 000 garçons. Et selon les statistiques le nombre de candidats au BEPC a connu une baisse de 12,67% comparativement à l'année dernière où la région enregistrait 40 338 candidats. C'est pour ainsi apporter leur soutien aux candidats que les autorités de la région ont décidé de se rendre au lycée municipal Sany Sanon dans la matinée de ce jeudi.

La délégation, avec à sa tête la secrétaire générale de la région, Mariama Konaté, était composée des autorités administratives, militaires et paramilitaires, ainsi que les acteurs du monde de l'éducation. La secrétaire générale a saisi l'occasion pour traduire les encouragements du gouverneur et les siens aux candidats et aux encadreurs. Elle a aussi fait savoir que les épreuves qu'ils auront à composer ne vont pas sortir du cadre du programme qui a été déroulé tout au long de l'année scolaire. « Nous sommes venus encourager les candidats ainsi que les encadreurs. Nous avons dit aux candidats d'aborder les sujets avec sérénité parce que ce sont des sujets qui ne sortent pas du cadre du programme déroulé tout au long de l'année scolaire », a-t-elle souligné.

La secrétaire générale de la région, Mariama Konaté, a saisi l'occasion pour traduire les encouragements du gouverneur et les siens aux candidats et aux encadreurs

Avant de poursuivre : « Ce jour est important pour les enfants et pour nous les autorités de la région parce que c'est l'avenir de nos enfants qui est en jeu. Donc il était de bon de ton que nous puissions venir les encourager et leur donner des conseils pour que lors des compositions aucun enfant n'ait des ennuis. A cet effet, nous leur avions demandé de suivre les conseils et les consignes qui leur ont été donnés. Et notre souhait est que la région puisse monter sur la première marche ». Elle a par ailleurs souhaité que l'ensemble des candidats du Burkina qui ont travaillé tout au long de cette année, dans des conditions assez difficiles pour beaucoup d'entre eux, puissent aborder sereinement les sujets et qu'ils obtiennent leur diplôme qui leur permettrait d'aller au second cycle.

Ainsi, avant l'ouverture des enveloppes contenant les épreuves écrites, la délégation a visité plusieurs salles de compositions, afin de prodiguer des conseils aux candidats qui ont promis en retour de faire un 100% au niveau de leur centre. C'est tout naturellement par l'épreuve de la dictée que les candidats ont débuté la composition. « Une candidate confiante » est le titre de la dictée. Selon le directeur régional en charge de l'éducation dans les Hauts-Bassins, Frédéric Armand D'Almeida, les examens se déroulent sans difficultés majeures dans les trois provinces que compte la région des Hauts-Bassins à savoir le Houet, le Tuy et le Kénédougou.

Frédéric Armand D'Almeida, a rassuré que les dispositions ont été prises pour permettre aux candidats de composer dans les meilleures conditions possibles

Ce dernier a également tenu a exprimé sa satisfaction pour l'organisation réussie de ces examens. Pour lui, c'est un pari gagné. « Mes équipes et moi sommes à pied d'œuvre depuis bien longtemps et cela nous permet de dire aujourd'hui que l'adrénaline va commencer à descendre parce que c'est parti pour les examens. Tout a été mis en œuvre sur le plan organisationnel, sanitaire et sécuritaire, pour que nous ayons une session qui se déroule dans la quiétude, dans de bonnes conditions pour le succès de nos apprenants », a-t-il laissé entendre.

Au regard du contexte difficile que traverse le Burkina Faso, marqué par l'insécurité, la région des Hauts Bassins accueille des élèves déplacés internes. Le directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire des Hauts-Bassins, Frédéric Armand D'Almeida, a rassuré que les dispositions ont été prises pour permettre à ces candidats de composer dans les meilleures conditions possibles. « Nous avons des cas d'élèves déplacés internes dans la région et les conditions ont été créées aussi pour que tout le monde soit véritablement à l'aise, afin que les inquiétudes particulières ne dérangent personne », a-t-il rassuré.

Le candidat Issiaka Dembélé compte aborder les épreuves avec sérénité

A cet effet, des centres ont été délocalisés dans des zones sécurisées pour leur permettre de composer dans la quiétude. Des dispositions ont donc été prises avec les services de sécurité afin que tout se passe bien sur l'ensemble du territoire national. Pour sa part, il a souhaité que les examens puissent se dérouler dans les meilleures conditions et « que les efforts ne soient pas vains ». Quant aux candidats qui ont matinalement répondu présent à l'appel, sur certains visages se lisaient la peur et le stress. D'autres essayaient tant bien que mal de dissimuler cette peur et se disent confiants pour affronter les épreuves.

C'est le cas d'Issiaka Dembélé. « Je me sens bien parce que j'ai préparé l'examen depuis les vacances passées. J'entends aborder les sujets avec sérénité sans m'embrouiller et avec la grâce de Dieu ça va aller », s'est-il convaincu. Même son de cloche chez la candidate Fatoumata Dembélé qui compte aussi affronter les épreuves avec sérénité. Elle prie Dieu afin qu'il lui accorde le BEPC cette année. La proclamation des résultats du premier tour est attendue pour le vendredi 9 juin 2023.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Burkina/Enseignement supérieur : Les défis sécuritaires, politiques, économiques et environnementaux au cœur d'un colloque international

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 02/06/2023 - 00:00

Ce jeudi 1er juin 2023 s'est ouvert à l'université Thomas Sankara, un colloque international sur le thème : « La souveraineté de l'État africain face aux défis sécuritaires, politiques, économiques, environnementaux et humanitaires ». La cérémonie d'ouverture s'est tenue en présence du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyelèm de Tambèla, du président de l'Assemblée législative de transition (ALT), du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que du ministre de l'économie, des finances et de la prospective.

Ce colloque international, organisé par l'université Thomas Sankara à travers l'UFR/Sciences juridiques et politiques, réunira les 1er et 2 juin 2023, des universitaires juristes, politistes et économistes ainsi que des praticiens du droit exerçant dans l'administration publique et privée, des étudiants, des représentants d'organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers. À en croire le président de l'université Thomas Sankara, Pr Pam Zahonogo, cette rencontre scientifique s'inscrit dans l'esprit de la double mission de son institution qui est de former de jeunes cadres intègres, compétents, compétitifs et solidaires de la société et de contribuer à la réalisation des ambitions socio-économiques du pays.

Une vue des participants à l'ouverture du colloque

Ce colloque a pour objectif « d'engager une réflexion approfondie sur l'état actuel de la souveraineté de l'État africain dans un contexte marqué par la montée de l'insécurité, la persistance de l'instabilité politique et la récurrence des crises économiques, environnementales et humanitaires », a indiqué Pr Pam Zahonogo. À travers les communications qui seront présentées au cours de ce colloque, il s'agira de dresser l'état des lieux de l'évolution de la souveraineté de l'État africain et des défis auxquels il se trouve actuellement confronté et de dégager des perspectives de consolidation de l'État protecteur en Afrique.

De l'avis du président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma, la tenue de ce colloque international sur le thème : « La souveraineté de l'État africain face aux défis sécuritaires, politiques, économiques, environnementaux et humanitaires », est d'une pertinence évidente au regard de ce que traverse le Burkina Faso et d'autres pays de la sous-région, notamment la situation sécuritaire délétère avec les problèmes humanitaires que cela engendre.

Dr Ousmane Bougouma, président de l'ALT, estime que la question de la souveraineté des États africains s'est toujours posé depuis leur accession à l'indépendance.

Il souligne que la question de la souveraineté des États africains s'est toujours posée depuis leur accession à l'indépendance dans les années 1960. Et elle se pose avec encore plus d'acuité face à la menace sécuritaire, la mondialisation ou encore les changements climatiques. C'est pourquoi il estime que l'université Thomas Sankara, en choisissant d'engager des réflexions sur le thème de ce colloque, fait œuvre utile dans la dynamique de recherche de solutions face aux nombreux problèmes que connaissent les États africains.

« Cette thématique s'inscrit en effet en droite ligne du combat quotidien de nos États africains dans un contexte mondial cruel qui tend à les marginaliser et à les considérer comme des réserves de matières premières pour les autres pays. Il s'agira pour les participants à ce colloque, d'examiner sans complaisance la nature et la portée des menaces qui pèsent actuellement sur la souveraineté des États africains et d'explorer les voies et moyens idoines permettant de la préserver et de la consolider », a-t-il laissé entendre.

Photo de famille.

Le Premier ministre, dont le discours d'ouverture a été prononcé par le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, se dit quant à lui convaincu, que les conclusions et recommandations de ce colloque international pourraient aider le Burkina Faso à surmonter les difficultés auxquelles il fait face.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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RDC : près de 15 prévenus condamnés à la peine de mort à Sake

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/06/2023 - 23:55


Plus de trente condamnations et quatre acquittements ont été prononcés jeudi 1er juin par le tribunal militaire de garnison de Goma (Nord-Kivu) en chambre foraine depuis sept jours à Sake dans le territoire de Masisi. Une quinzaine de prévenus ont écopé de la peine de mort.


Sur les dix-neuf dossiers portants sur le viol d’enfants dans le territoire de Masisi et Rutshuru, instruits par la deuxième chambre du tribunal, au moins dix-huit personnes, dont quelques militaires, ont été condamnées. Un seul prévenu a été acquitté en la personne de Bizimungu Matabishi. 

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Levée du mandat d'arrêt contre Zida : L'UNIR-MPS salue la décision du tribunal militaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 23:55

Dans le communiqué ci-après, l'Union pour la Renaissance-Mouvement Patriotique Sankariste (UNIR-MPS) se réjouit de la décision du tribunal militaire d'ordonner la levée du mandat d'arrêt international émis contre Yacouba Isaac Zida, après s'être déclaré incompétent pour le juger. Il lance par la même occasion, un appel à toutes les structures du parti à s'organiser pour le retour, en temps opportun de celui qui, selon le communiqué, "a toujours exprimé sa volonté d'apporter sa contribution à la lutte que mène l'ensemble des Burkinabè contre le terrorisme."

C'est avec grande satisfaction que l'UNIR-MPS a appris le verdict rendu le 31 mai 2023 par le tribunal militaire de Ouagadougou, qui a constaté son incompétence à juger le dossier de désertion en temps de paix pour lequel notre camarade SEM Yacouba Isaac ZIDA avait fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Le tribunal a ainsi ordonné la levée immédiate de ce mandat d'arrêt qui pesait sur lui.

A la suite de ce dénouement heureux, l'UNIR-MPS voudrait tout d'abord féliciter le camarade Yacouba Isaac ZIDA pour son courage, sa persévérance, sa constance et son intégrité, qui se sont davantage révélés aux yeux du peuple. Nous avons souvenance qu'il avait déclaré en 2020 ne pas vouloir provoquer de trouble quelconque qui serait préjudiciable à la quiétude des Burkinabè, car il était convaincu que la vérité et la justice triompheront tôt ou tard.

L'UNIR-MPS salue ici la maturité et l'indépendance de notre justice militaire, qui a su se départir de toute passion pour dire le droit, et rien que le droit, en toute responsabilité, comme cela avait été également le cas dans le dossier Thomas Sankara, entre autres.

L'UNIR-MPS, tient à souligner le mérite des avocats qui ont porté ce dossier durant toutes ces années et qui ont su rester ferme dans leur défense afin que toute la lumière soit faite. Soyez en félicité !

Enfin, l'UNIR-MPS remercie l'ensemble de ses militantes et militants qui sont restés mobilisés autour de notre camarade et du parti afin que justice soit rendue.

Il lance un appel à toutes les structures du parti à s'organiser pour le retour, en temps opportun, de notre camarade qui a toujours exprimé sa volonté d'apporter sa contribution à la lutte que mène l'ensemble des Burkinabè contre le terrorisme.

Vive le Burkina Faso !

Avec le Peuple Victoire !

La Patrie ou la Mort nous Vaincrons !

Ouagadougou le 01 Juin 2023

Pour le Président par Intérim
P.O Le Vice-Président chargé des
Relations Extérieures et du Panafricanisme
Athanase BOUDO

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Sénégal : Ousmane Sonko écope de deux ans ferme pour corruption de la jeunesse

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 23:45

Le verdict dans l'affaire opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr est désormais connu. L'accusé a été acquitté pour les faits de viols. Toutefois, il a écopé d'une peine d'emprisonnement de deux ans ferme pour corruption de la jeunesse. Le verdict a été rendu dans la matinée du jeudi 1er juin 2023 par le tribunal criminel de Dakar.

L'affaire de viols opposant Ousmane Sonko, figure montante de la scène politique sénégalaise à Adji Sarr a connu son dénouement ce jeudi 1er juin 2023. Accusé d'avoir abusé de Adji Sarr, l'opposant sénégalais a finalement été acquitté pour ce chef d'inculpation. Cependant, le leader du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF) a dans le même temps été condamné à une peine d'emprisonnement ferme de deux ans pour corruption de la jeunesse.
Cette décision intervient après un long feuilleton judiciaire vu que les faits remontent au 6 février 2021.

L'affaire dans son déroulement a impliqué Ndèye Khady Ndiaye, patronne du salon de beauté où M. Sonko était accusé d'avoir abusé de Adji Sarr à plusieurs reprises. Cette dernière a elle aussi écopé d'une peine d'emprisonnement de deux ans ferme.

Quelques heures avant le verdict, Dakar était sous tension. "Toutes les rues menant au domicile de l'opposant Ousmane Sonko à Dakar sont fermées par des barrières rouge et blanche, gardées par les forces de l'ordre. Autour, la vie suit plus ou moins son cours dans le quartier Cité Keur Gorgui malgré les tensions palpables. A chaque croisement, des pick-up sont garés et des policiers arrêtent les motos, interdites de circulation jusqu'au jeudi 1er juin au soir pour des raisons de sécurité...

La veille, une délégation de députés de l'opposition, menée par Guy Marius Sagna, a tenté de s'approcher de la maison d'Ousmane Sonko, sans succès. Très rapidement, ils ont été chassés par des grenades lacrymogènes et l'un d'entre eux, Birame Souley Diop qui est président du groupe parlementaire de la coalition de l'opposition Yewwi Askan Wi, qui comprend le Pastef, a été arrêté" peut-on lire sur le monde, dans sa publication au jour du verdict.

Si dès le début, Ousmane Sonko voyait en ce procès un moyen de l'écarter des élections à venir, France 24 précise que "cette condamnation, au vu du code électoral, semble maintenir la menace de son inéligibilité et sa faculté à se présenter à la présidentielle de 2024."

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Sources : Le Monde, France 24, DW.

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Insécurité en Ituri : plus de 140 élèves finalistes du primaire poussés à l’abandon

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/06/2023 - 23:27


Au total, 143 élèves finalistes du primaire n’ont pas pu achever leurs cursus scolaires à la suite des atrocités des groupes armés actifs dans les territoires de Djugu Irumu, Mambasa (Ituri). Ces chiffres ont été publiés ce jeudi 1er juin par l’inspection principale provinciale de l’Education lors du lancement de l’Examen nationale de fin d’études primaires (ENAFEP) à Bunia.

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Crise humanitaire en RDC: Bruno Lemarquis appelle à des solutions politiques urgentes

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/06/2023 - 22:32


Bruno Lemarquis, le coordonnateur humanitaire a, au cours de la tournée européenne effectuée par Modeste Mutinga, ministre des Affaires sociales, action humanitaires et solidarité nationale, plaidé pour que des solutions politiques urgentes soient trouvées à la crise humanitaire en RDC. Les efforts coordonnés doivent être conjugués pour s’attaquer aux racines de cette crise, a-t-il souhaité.

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Tanganyika : 14 décès en 10 jours à la suite d'une diarrhée aiguë à Kiambi

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 01/06/2023 - 21:42


Au total, 14 décès et plus de 80 cas de diarrhée aiguë avec déshydratation sévère ont été enregistrés depuis le 20 mai dernier dans la zone de santé de Kiambi, territoire de Manono, province du Tanganyika, a indiqué mercredi 1er juin à Radio Okapi le médecin chef de zone de santé de Kiambi.

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Au Nigeria, l’incroyable flambée du prix de l’essence

LeMonde / Afrique - Thu, 01/06/2023 - 21:00
Le coût du carburant a triplé en vingt-quatre heures alors que la compagnie pétrolière nationale vient d’acter la fin des subventions étatiques.
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Levée de mandat d'arrêt contre Yacouba Zida : La Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible salue la décision du tribunal militaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 20:43

Dans la déclaration ci-après, la Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible (CBRP) revient sur les éléments pouvant permettre au Burkina de retrouver sa paix d'antan. Par la même occasion, elle salue la décision du tribunal militaire qui constitue un pas de franchi dans la réconciliation. "L'ancien Premier ministre est donc désormais libre de rentrer au pays et vaquer librement à ses occupations. Le CBRP lui réserve un accueil chaleureux car cette mesure plante le décor d'une véritable réconciliation", promet le CBRP.

Enfin, la coalition reaffirme son soutien aux autorités et lance un appel à l'unité pour une sortie de crise beaucoup plus réussie.

L'entière de la déclaration ci-après.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

DÉCLARATION DU CBRP

Peuple du Burkina Faso,
Notre pays, le Burkina Faso vit depuis huit 8 ans une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent occasionnant d'énormes pertes en vies humaines et un déplacement massif des populations. Elle a engendré de terribles conséquences pour les populations, et amène des questionnements existentiels pour l'avenir du pays. Cette crise sécuritaire à freiner le développement économique du pays. En dépit de ces difficultés que nous traversons les autorités actuelles ont entrepris des mesures salutaires en vue de maitriser la situation.

Face à un tel défi, le concours de tous les burkinabés est fortement demandé.
Certaines des causes sous -jacentes de ces conflits sont la faiblesse, la corruption, le déficit démocratique et le sentiment que les structures administratives et politiques sont inadaptées où inaccessibles.
Pour un retour et la promotion de la paix, la sécurité et la cohésion sociale, nous devons nous attaquer à ces causes sous-jacentes ou facteurs de déclenchement de l'insécurité.

Chère population,
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, nous pensons qu'il peut s'avérer nécessaire de revenir en arrière pour régler les problèmes de confusions conceptuelles, le manque de stratégie globale et les différends. Il est urgent de traiter ces problèmes et il faut les prendre au sérieux.

Si nous voulons réellement travailler pour un retour de la paix nous devons :
premièrement, surmonter les confusions, incertitudes et taire nos divergences.
Deuxièmement, nous devons élaborer des stratégies nationales globales pour le retour et la consolidation de la paix.
Troisièmement, une dynamique de réconciliation nationale doit être entamer en vue d'un retour intégral et d'une consolidation de la paix viable et durable.
Vaillant peuple,

C'est pourquoi nous, Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible CBRP, profitons de cette occasion pour saluer vivement la justice militaire d'avoir levée le mandat d'arrêt international contre l'ancien président et Premier Ministre de la transition 2014-2015, Yacouba Isaac ZIDA qui était poursuivi pour des faits de désertion en temps de paix et refus d'obéissance.

L'ancien Premier Ministre est donc désormais libre de rentrer au pays et vaquer librement à ces occupations. Le CBRP lui réserve un accueil chaleureux car cette mesure plante le décor d'une véritable réconciliation. C'est à l'unissons que nous pourrions relever le défi sécuritaire afin de faire de notre nation, une nation gage de paix, de sécurité et du mieux vivre ensemble.

Nous manifestons notre ferme soutien aux autorités de la transition et invitons tous les fils et filles à œuvrer main dans la main pour une transition réussie.

Vive le pays des hommes intègres !
Vive le Burkina Faso !

LE COORDONNATEUR DU CBRP

François ZANGRE
Chevalier de l'Ordre du Mérite Burkinabé

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Kaya : Inauguration d'un centre d'éducation et de formation professionnelle et remise de kits d'installation au profit de 120 filles âgées de 16-19 ans

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 20:30

Le consortium Solidar suisse, Educo et Aflatoun international financé par l'ambassade du Royaume des Pays Bas au Burkina Faso, dans le cadre du projet " Promotion de l'accès des filles à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité dans les régions du Sahel, du Nord, de l'Est et du Centre-nord du Burkina Faso (PROMESSE-FP)", a inauguré le centre d'éducation et de formation professionnelle de Kaya et procédé à la remise de kits d'installation aux bénéficiaires de la cohorte 2022. La cérémonie a eu lieu ce jeudi 01 juin 2023 à Kaya.

Une coupure de ruban pour marquer l'inauguration du nouveau centre d'éducation et de formation professionnelle.
Un centre acquis dans le cadre des activités de la formation professionnelle du projet " " Promotion de l'accès des filles à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité dans les régions du Sahel, du Nord, de l'Est et du Centre-nord du Burkina Faso (PROMESSE-FP)".

Dans le cadre des activités de formation professionnelle, Solidar suisse a mis en place 10 centres d'éducation et de formation professionnelle (02 au Nord, 03 à l'Est, 02 au Sahel et 03 au Centre-nord) au profit des filles de 16-19 ans exclues du système éducatif. Sur les dix (10) centres, cinq (05) sont des anciens centres renforcés par le projet et les cinq (05) autres sont de nouvelles infrastructures construites et équipées par le projet dans cinq localités que sont Ouahigouya, Dori, Fada, Boulsa et Kaya qui a accueilli la cérémonie de ce matin. Chaque centre est composé d'une salle de cours, d'un magasin, d'un hangar pour les travaux pratiques et/ou la garde des bébés, d'un bureau et des toilettes.

Dieudonné Zaongo, représentant pays Solidar Suisse.

“Chaque centre forme par an, un effectif de 40 filles dont au moins 35% de personnes déplacées internes (PDI) et ce pendant 3 ans. À terme, ce sont au total 1200 filles dont 420 déplacées internes qui seront formées à travers ces centres." a expliqué Dieudonné R. ZAONGO, représentant pays Solidar suisse Burkina Faso.
Selon lui, l'investissement total du projet pour la construction et l'équipement de ces 10 centres s'élève à plus 200 millions de francs CFA. La valeur totale des kits d'installation au profit des bénéficiaires du centre nord s'élève à 25 588 300 FCFA.
Lancé le 09 juillet 2021, le projet PROMESSE-FP entend améliorer l'accès des filles et des femmes des régions d'intervention à un système éducatif et de formation professionnelle de qualité et à des revenus décents.

Le programme de formation dans ces centres est d'une durée de 9 mois et est basé sur l'approche Apprentissage, TIC, Entrepreneuriat et Éducation financière pour l'Emploi (AT3E). Une approche valorisée par Solidar suisse pour permettre aux jeunes bénéficiaires de disposer non seulement de compétences théoriques et pratiques de métiers mais aussi de compétences de vie pour une meilleure insertion socioprofessionnelle. En effet, les filles dans les centres débutent le programme par l'alphabétisation et puis la formation dans quatre (04) métiers à savoir la coiffure esthétique, la confection d'objets à base de perle, la saponification et l'embouche ovine. Ces métiers ont été choisis sur la base de leur pertinence par rapport aux besoins des bénéficiaires et leur complémentarité pour donner plus de polyvalence et d'options d'activités génératrices de revenus aux bénéficiaires," a précisé le représentant pays Solidar suisse, Dieudonné R. ZAONGO.

Fidel Ouédraogo, représentant du gouverneur de la région du Centre-nord

En plus de ces formations aux métiers, a-t-il poursuivi, les bénéficiaires ont reçu des formations en leadership, entrepreneuriat, développement personnel, gestion simplifiée de microentreprises, confection de serviettes hygiéniques réutilisables et l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour la promotion de leur activité.

Le représentant du gouverneur de la région du Centre-nord, président de la cérémonie, Fidèle OUEDRAOGO a salué l'engagement des acteurs qui ont mis en œuvre le projet PROMESSE-FP pour fournir une solution durable au chômage des jeunes filles et à la pauvreté au Burkina Faso, notamment dans la région du Centre-nord.

" En investissant dans la formation professionnelle et l'insertion professionnelle des jeunes filles et des femmes, Solidar suisse et ses partenaires s'attaquent aux causes profondes de la pauvreté et contribuent à bâtir un avenir plus prometteur pour les communautés touchées par la crise sécuritaire. Cette approche holistique et durable de la formation professionnelle et de l'insertion professionnelle est essentielle pour créer un véritable impact et construire des sociétés plus inclusives et prospères," a-t-il confié.

La représentante des bénéficiaires, Françoise Sawadogo

Pour la représentante des bénéficiaires, Françoise OUEDRAOGO, c'est vraiment une grande joie pour elles de bénéficier de cette formation professionnelle et de ces kits d'installation.
" J'étais apprenante mais je n'avais pas les moyens pour ouvrir un atelier. Grâce au kit d'installation que j'ai reçu, je pourrai travailler à mon propre compte afin de subvenir à mes besoins et à celle de ma famille," a-t-elle exprimé.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Pourquoi la RDC est assurée d’être numéro 2 mondial du cuivre

Jeune Afrique / Economie - Thu, 01/06/2023 - 20:12
Avec une augmentation de 31 % de sa production du minerai en 2022, le pays est sur le point de dépasser le Pérou, deuxième derrière le Chili. Mais cette ascension doit s’accompagner d’une gestion transparente et responsable.
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« Gauthier Pasquet », l’avatar qui défend la France au Sahel

LeMonde / Afrique - Thu, 01/06/2023 - 20:00
Apparu sur le réseau social Twitter en 2022, le troll qui se qualifie de « cyberpatriote » manie infos ultra confidentielles et intox en dénonçant au passage la désinformation des régimes au pouvoir au Burkina ou au Mali.
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Burkina Faso : La promotion de la science et de la technologie au cœur d'une conférence internationale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 20:00

La troisième édition de "TREE for Africa 2023" a débuté ce jeudi 1er juin 2023 à Ouagadougou. C'est une conférence internationale sur des questions de sciences et de technologies organisée par Kosyam Jesuit University of science (KoJUS) du Burkina Faso.

Ouagadougou, capitale du Burkina Faso accueille du 1er au 3 juin 2023 une conférence internationale dénommée « TREE for Africa 2023 », consacrée essentiellement aux questions de l'usage de la technologie, la recherche-développement, l'éducation et l'économie pour assurer le développement durable en Afrique. C'est une initiative de Kosyam Jesuit University of Science (KoJUS). TREE est l'acronyme de Technology, R&D, Education and Economy : Technologie, Éducation, Recherche & Développement, Education et Économie.

Les participants à la conférence inaugurale de « TREE for Africa 2023 »

Cette conférence qui se tient pour la première fois au Burkina Faso est placée sous le thème : « L'éducation scientifique au service du développement : rôle du savoir, de la technologie et des politiques ». Il s'agit d'inciter à l'usage et au recours à la science et à la technologie en vue d'assurer le développement des pays africains en général et du Burkina Faso en particulier. Durant trois jours, des acteurs du monde scientifique venus notamment du Burkina Faso, du Ghana, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun, de l'Irlande, de l'Inde et des États-Unis réfléchiront et partageront leurs expériences sur l'éducation scientifique au service du développement de l'Afrique.

Pour le Père François Pazisnewende Kaboré, professeur d'économie et président de l'université KoJUS, cette conférence a pour but essentiel de permettre l'usage, le recours à la science et à la technologie en vue d'assurer le développement des nations africaines. Il s'agit de mettre l'accent sur le rôle de la production de la connaissance, de la technologie et des politiques économiques en vue du développement durable de l'Afrique.

Le Père François Pazisnewende Kaboré, président de KoJUS a rappelé que l'objectif de cette conférence internationale est de mettre l'accent sur le rôle de la production de la connaissance, de la technologie et des politiques économiques en vue du développement durable de l'Afrique

Des chercheurs venus de divers horizons partageront leurs expériences dans ces domaines. La part belle a été faite à l'Inde, l'un des pays en pole position dans l'industrie technologique et la science. « Durant ces trois jours, nous aurons trois types d'activités. La première sera le partage d'expériences des recherches scientifiques de chercheurs venus d'horizons divers. Cette fois-ci, nous faisons l'honneur à l'Inde mais il y'aura aussi des chercheurs de beaucoup d'autres pays. Tous ces chercheurs vont partager des expériences réussies de l'usage et du recours à la science pour le développement. La deuxième sera un zoom sur l'expérience indienne. L'Inde aujourd'hui est une puissance montante en matière de sciences qui a de l'expérience à revendre et nous souhaitons faire un zoom sur cette expérience. La troisième activité sera de permettre à ces gens qui viennent d'ailleurs de découvrir la beauté du Burkina Faso parce qu'il faut joindre l'utile à l'agréable. Donc on va aussi visiter certaines institutions caractéristiques du monde de la recherche mais du monde artistique burkinabè », explique le père François Pazisnewende Kaboré.

De son côté, le Pr Emmanuel Nanéma, délégué général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), a indiqué qu'il s'agit pour KoJUS de faire une meilleure connaissance avec le monde scientifique et le plateau technique existant. « C'est dans ce cadre que le CNRST a voulu l'accompagner afin de lui offrir les opportunités pour le développement de ses activités », précise-t-il.

Le Pr Emmanuel Nanéma, délégué général du CNRST a laissé entendre que cette conférence représente des opportunités de coopération entre les chercheurs burkinabè et ceux venus d'autres pays

Le délégué général du CNRST a également salué la diversité des chercheurs venus de différents pays et qui ouvre des opportunités de coopération pour les institutions de recherche du Burkina Faso. « Je trouve que c'est une chose formidable d'autant plus que cela va ouvrir un champ de coopération entre ce qu'il y a sur le plan national et les chercheurs de l'Inde et cela en passant par la KoJUS. Nous sommes en train de voir la possibilité de formaliser une collaboration par exemple entre le CNRST et l'université jésuite », soutient-il.

Sidi Mahamadou Cissé, représentant le PDS de la commune de Ouagadougou a profité de l'occasion pour faire un plaidoyer afin de renforcer davantage la coopération entre les universités indiennes et burkinabè

Sidi Mahamadou Cissé, conseiller technique, représentant le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou a salué la tenue d'une telle conférence dans la capitale burkinabè. Il a profité de l'occasion pour faire un plaidoyer afin de renforcer davantage la coopération entre les universités indiennes et burkinabè dans les domaines de la science, de la technologie, de l'énergie, de l'environnement, de l'assainissement. « Dans un monde en pleine mutation et aussi confrontée à une multitude de défis, tant sur les plans social, économique, technologique et environnemental, la ville de Ouagadougou ne peut que vous féliciter et vous encourager pour cette initiative et surtout pour la pertinence de la thématique de la conférence », a-t-il déclaré.

Photo de famille

Sidi Mahamadou Cissé a saisi aussi l'occasion pour féliciter les autorités burkinabè pour les efforts consentis pour accompagner l'enseignement à tous le niveaux, préscolaire, scolaire, secondaire et universitaire malgré le contexte difficile marqué par la crise sécuritaire.
En rappel Kosyam Jesuit University of Science (KoJUS) est un complexe qui comprend trois grandes composantes à savoir, un lycée scientifique d'application, une école normale scientifique, une business school.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé au Burkina : Vers une institutionnalisation des journées scientifiques de nutrition

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 19:30

Les journées scientifiques de nutrition (JSN), qui s'étaient ouvertes depuis le 30 mai 2023 sur le thème « Multisectorialité de la nutrition au Burkina : quelles contributions et synergies d'actions pour garantir une sécurité alimentaire et nutritionnelle ? », se sont refermées dans l'après-midi de ce jeudi 1er juin. La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre en charge de la santé, Robert Lucien Kargougou.

Au terme de ces 72 heures (30 mai au 1er juin 2023) de réflexions entre acteurs du monde de la nutrition, 250 participants et une quarantaine de communications ont été enregistrés pour cette première édition.

De ce fait, les communications ont porté sur plusieurs thématiques, allant du financement et de la gestion de la recherche en nutrition, la formation et la recherche en nutrition et également quatre panels de tables rondes, a rappelé le président du réseau des académiciens pour la nutrition en abrégé RECANUT, Pr Mamoudou H. Dicko, dans son allocution.

Pr Mamoudou H. Dicko, président des académiciens pour la nutrition en abrégé RECANUT plaide pour l'institutionnalisation des journées scientifiques de nutrition

Ainsi, la grande messe des acteurs du monde de la nutrition, qui a duré trois jours, s'est achevée par des recommandations notamment, l'institutionnalisation des journées scientifiques de nutrition et leur pérennisation. Toujours en ce qui concerne les recommandations, les acteurs ont aussi proposé de faire un plaidoyer sur le financement de la recherche scientifique, de formaliser les réseaux des donateurs, de renforcer la collecte de l'analyse des données nutritionnelles, ainsi que la diffusion à travers des canaux adéquats. Pour terminer, ils ont en outre parlé de la promotion d'un financement national de la recherche en nutrition à travers des appels d'offres du FONRID (fonds national de la recherche et de l'innovation).

Vue d'ensemble des participants à cette première édition des journées scientifiques de nutrition

Par ailleurs, le débat lors de ces journées scientifiques de nutrition a aussi mis à nu une faiblesse dans le système de santé, notamment la nutrition clinique qui révèle la nécessité du corps de diététicien dans la chaîne, selon le chercheur de l'Institut de recherche en science de la santé et membre du réseau des académiciens, Dr Augustin Zeba. Tout en montrant la nécessité qu'il y ait aujourd'hui, ce corps de diététicien au niveau des hôpitaux.

Parce que c'est un contexte particulier où chaque pathologie a besoin justement d'être adressée au plan nutritionnel. C'est donc pourquoi, il y a un besoin qui a été mis en évidence autour de ses travaux, a noté le chercheur, tout en soulignant qu'ils sont contents qu'il y ait eu l'accompagnement des autorités du ministère, parce qu'avec la pérennisation de ces journées, le travail ne s'arrêtera plus seulement à mettre à nu les problèmes sans qu'il n'y ait des propositions de solutions.

Dr Augustin Zeba, chercheur à l'Institut de recherche en science de la santé et membre du réseau des académiciens pour la nutrition « la nutrition, ce n'est pas juste un problème de santé, ni d'alimentation »

« Pour qu'il y ait une bonne nutrition, il faut que les choses se passent bien dans les champs »

Et de renchérir en expliquant que la nutrition, ce n'est pas juste les problèmes de santé, ni d'alimentation et c'est pourquoi, plusieurs types de communications ont été abordés, à savoir la production agricole qui est importante dans la recherche de solution. « Parce que, dit-il, pour qu'il y ait une bonne nutrition, il faut qu'au champ, les choses se passent bien. Ensuite, il faut que ça soit bien conservé, transformé et utilisé. Et au niveau de l'utilisation, il faut également voir son efficacité. C'est donc tout ce qui concerne les aspects spécifiques liés à la nutrition, c'est-à-dire, ce qui cause la malnutrition chez l'enfant, maladie, mauvaise alimentation, etc. mais aussi toute la recherche qui concerne tous les aspects sous-jacents qui sont en lien avec l'agriculture, l'hygiène et l'assainissement qui ont été abordés », a-t-il enseigné

Acteurs du monde de la nutrition, chercheurs et décideurs parlant le même langage sur la question de la nutrition au Burkina

La cérémonie de clôture a été présidée par le ministre en charge de la santé, Robert Lucien Kargougou qui a félicité le RECANUT, structure organisatrice de ces journées qui constituent une vitrine pour mettre en lumière les acquis de la recherche en matière de nutrition au Burkina. Tout en souhaitant que ces résultats engrangés au cours de ces journées scientifiques ne dorment pas dans les tiroirs, mais qu'il y ait des espèces de partage et de valorisation pour qu'ils puissent servir aux décideurs et aux populations.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Coopération au développement agricole : Lancement du projet « DigitOP » en faveur des territoires ruraux du Burkina et de la Guinée

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 01/06/2023 - 19:30

Le consortium, Agriculteurs français et développement international (AFDI), Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l'Afrique de l'Ouest (ROPPA) et Afrique verte international (AVI) a lancé, ce jeudi 1er juin 2023 à Ouagadougou, le projet « DigitOP ». Il vise à faire du numérique, un levier pour accélérer le développement des services des organisations paysannes d'Afrique de l'Ouest, notamment du Burkina et de la Guinée.

Selon les responsables du projet, il s'agit d'amener les services numériques dans le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique à accompagner les producteurs au Burkina et en Guinée. De façon pratique, l'initiative va permettre de renforcer les capacités des acteurs, notamment les producteurs, à l'utilisation des smartphones, des tablettes et des ordinateurs.

« DigitOP » va partir d'éléments déjà existants, qu'il va améliorer avec les acteurs, eux-mêmes. ‘'Ce sont eux, les organisations paysannes et les paysans, qui vont décider de ce qui est bon pour eux, ce qui va leur servir pour leur travail, etc. Ce n'est pas à nous de décider pour eux, il ne s'agit de copier ce qui se passe ailleurs, il faut que ce soit plus adapté à leurs réalités‘', déclinent les concepteurs du projet.
« DigitOP » est donc une nouvelle opportunité pour améliorer qualitativement l'élaboration des politiques publiques agricoles, les outils et contenus numériques pour l'agriculture, les organisations paysannes et les services rendus par les organisations paysannes à leurs membres.

« Depuis plusieurs années, les pays d'Afrique de l'Ouest font face à une succession de crises qui fragilisent la résilience des agriculteurs et agricultrices et la sécurité alimentaire. Certaines de ces crises, entraînant des limitations de déplacements et la décroissance des services publics, ont aussi révélé le potentiel important que recèle le numérique pour le développement rural et agricole en général, et pour les acteurs actrices dans les zones rurales en particulier. Son utilisation progresse dans tous les pays d'Afrique de l'Ouest. Il permet aux membres des organisations paysannes, parfois isolés par les manques d'infrastructures, l'insécurité ou la faiblesse des services publics, d'accéder à l'information et au conseil ; il révolutionne les techniques de collecte, de traitement, d'analyse des données, participe fortement à l'inclusion des filières agricoles, à travers les systèmes d'information sur les marchés et les plateformes de mise en relation des acteurs. Il renforce également auprès des jeunes, l'attractivité des métiers liés aux secteurs agro-sylvo-pastoraux et halieutiques », a soutenu le ministre de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, président de la cérémonie de lancement, représenté par son directeur de cabinet, Jean Pascal Kiéma.

A l'en croire, « DigitOP » s'inscrit en droite ligne des initiatives du gouvernement pour le développement agricole.
Selon le représentant de AFDI, Richard Demuynck, « DigitOP » a deux objectifs complémentaires : donner aux organisations paysannes, les capacités nécessaires de dialoguer avec les acteurs du numérique et avec l'État ; favoriser la connaissance par les paysans et la diffusion des services, dans leur diversité, aux membres des organisations paysannes pour qu'ils bénéficient de toutes les potentialités liées au numérique (informations, conseils, collecte de données, plateformes de promotion des services, etc.).

Le directeur de cabinet du ministre en charge de l'agriculture (milieu), avec à sa droite, le représentant de AFDI et à sa gauche, le représentant de la CPF.

« Cette initiative se vit déjà sur le terrain, parce qu'il y a des gens qui sont équipés de moyens de communication numérique. Donc, avec le financement de l'AFD, on s'est axé sur le projet, qui nous intéresse beaucoup ; parce que pour les paysans, les agriculteurs, c'est quand même une façon d'aller un peu plus vite, d'accélérer le développement. C'est donc une occasion très importante », analyse Richard Demuynck, pour qui, par ce projet, le paysan burkinabè pourrait échanger avec d'autres acteurs ailleurs, d'égal à égal, parce qu'utilisant les mêmes outils.

« C'est un honneur pour AFDI de coordonner ce nouveau projet avec le ROPPA et Afrique verte international. Le ROPPA parce qu'il représente les paysans familiaux d'Afrique de l'Ouest ; le soutien à la structuration de ces organisations, le renforcement des services à leurs membres, la promotion de l'agriculture familiale, sont en effet au cœur des missions de l'AFDI. Notre association elle-même a été créée, il y a près de 50 ans, par les organisations agricoles françaises qui sont actives dans sa gouvernance. Afrique verte international, parce qu'elle travaille dans la prolongation des objectifs de production des exploitations agricoles, en apportant des outils de facilitation de stockage, de commercialisation, en agissant sur les marchés, avec toujours la volonté de répondre aux attentes des producteurs. La plateforme SIMAgri (Système d'information sur le marché agricole, puissant outil d'information et de mise en relation des acteurs des filières, est particulièrement remarquable », justifie Richard Demuynck.

« Ce projet vise à révolutionner notre agriculture, parce qu'avec les services numériques qui y seront compris, on n'aura plus besoin de se déplacer sur de longues distances pour avoir accès à ces services. On peut être sur place et avoir toutes informations relatives à la production agricole, ou la production de manière générale. On aura tout ce dont on a besoin de savoir, parce que tout est digitalisé et tout est sur une plateforme numérique qui va permettre à tous les utilisateurs d'avoir accès à toutes sortes d'informations ; que ce soient en termes de commercialisation que de transformation et de distribution », loue Bassiaka Dao de la Confédération paysanne du Faso.

Le projet sera mis en œuvre par des organisations de la société civile paysannes du Burkina et de la Guinée. Il s'agit de la Confédération paysanne du Faso ; la Confédération nationale des organisations paysannes de Guinée et la Fédération des paysans du Foutah Djallon (membres du ROPPA) ; l'association guinéenne pour la sécurité et la souveraineté alimentaires et l'association pour la promotion de la sécurité et de la souveraineté alimentaires au Burkina Faso (membres de AVI).

D'une durée de 36 mois, à compter du 1er avril 2023, « DigitOP » est d'un budget global de 1 237 000 euros (environ 810 235 000 FCFA : ndlr), avec un co-financement de l'Agence française de développement (AFD) à hauteur de 800 000 euros (environ 524 000 000 FCFA : ndlr).
Le projet couvre toutes les localités du Burkina et deux localités de la Guinée (haute Guinée et moyenne Guinée).

O.L
Lefaso.net

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