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Afrique

RDC : Bruno Lemarquis appelle à une grande mobilisation pour une réponse efficiente aux besoins humanitaires

Radio Okapi / RD Congo - Mon, 10/07/2023 - 05:05


Le coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis, a appelé, dimanche 9 juillet, à une grande mobilisation pour répondre aux besoins humanitaires dans le pays. Il l’a lancé cet appel, ce dimanche à Goma, après avoir visité le site des déplacés de guerre de Lushagala à l’Ouest de la ville, et les sinistrés de la catastrophe de Kalehe au Sud-Kivu, la veille.

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Tunisie: à Sfax, les migrants subsahariens errent en attendant de l'aide

RFI /Afrique - Mon, 10/07/2023 - 04:51
La situation des migrants subsahariens livrés à leur sort dans la ville de Sfax et aux frontières algériennes et libyennes ne s’améliore pas. Kaïs Saïed a déclaré, samedi 8 juillet, qu'ils étaient bien traités, contrairement à ce que des « agents étrangers » tentent de faire croire en « répandant de fausses informations ». Le président a ajouté que la Tunisie n’était pas un appartement à louer ou à vendre et que ces migrants avaient été forcés de quitter leur pays par des réseaux criminels. Un discours qui contraste avec les images de ces derniers jours.
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Soudan: nouveau bombardement meurtrier, l'ONU redoute «une guerre civile totale»

RFI /Afrique - Mon, 10/07/2023 - 04:48
L'ONU se dit « horrifiée » face à la situation au Soudan. Son secrétaire général, Antonio Guterres, a encore une fois demandé l'arrêt des combats entre l'armée du général  Abdel Fattah al-Burhan et les paramilitaires du général Mohamed Hamdan Daglo dit Hemedti, tout en condamnant un bombardement sanglant sur la population qui aurait fait 22 morts samedi 8 juillet, selon le ministère soudanais de la Santé.
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Le Soudan du Sud célèbre son indépendance en prônant toujours plus la paix

RFI /Afrique - Mon, 10/07/2023 - 04:15
Le Soudan du Sud a célébré le 12e anniversaire de son indépendance, proclamée dans l’euphorie le 9 juillet 2011 après des décennies de guerre civile avec le régime de Khartoum. Mais le plus jeune pays du monde avait sombré dans la guerre civile deux ans après. Depuis 2018, il met en œuvre un accord de paix qui doit conduire à des élections en 2024. Même si le processus est laborieux et que la guerre au Soudan voisin affecte, depuis mi-avril, nombre de Sud-Soudanais, les habitants ont tenu à célébrer.
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Niger: deux chefs terroristes capturés dans une opération des armées nigérienne et française

RFI /Afrique - Mon, 10/07/2023 - 03:26
Des soldats nigériens et français en opération dans la zone des trois frontières ont neutralisé plusieurs jihadistes et capturé deux redoutables chefs terroristes activement recherchés au Burkina Faso. À Niamey, on parle de cibles de haute valeur. C'est le fruit, dit-on, de la bonne coopération militaire des soldats nigériens et français qui combattent ensemble sur le terrain les jihadistes.
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Congo-Brazzaville: lancement d'un système électronique de rappel vaccinal pour les enfants

RFI /Afrique - Mon, 10/07/2023 - 00:54
Appuyé par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), le Congo-Brazzaville vient de lancer un programme dénommé « Mangwélé » qui consiste à rappeler aux femmes, par SMS, les dates de vaccins de leurs enfants jusqu’à un an. Le programme bénéficie du soutien du gouvernement japonais.
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Centrafrique: la situation sécuritaire à Birao (1/3)

RFI /Afrique - Mon, 10/07/2023 - 00:20
En Centrafrique, les habitants de la Vakaga, préfecture située au nord-est du pays, font face ces derniers mois à une recrudescence des violences et de l'insécurité. Chassés de Birao par l’armée nationale et ses alliés en 2020, des hommes armés opèrent désormais par petits groupes et en mode coupeurs de routes. Il est risqué de circuler au-delà de 20 km de Birao sans être escorté par des forces loyalistes et des soldats onusiens. Commerçants, cultivateurs et même les agents de l'État se font régulièrement braquer.
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En Côte d’Ivoire, les fruits de la passion ravagés par une maladie non identifiée

RFI /Afrique - Mon, 10/07/2023 - 00:15
Depuis deux à trois ans, il est de plus en plus difficile de trouver des fruits de la passion sur les étales des marchés ivoiriens. En 5 ans, le prix du fruit a été multiplié par six, passant de 500 à 3 000 francs CFA le kilo.
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Dieudonné Niangouna: «Je danse avec une histoire brisée et un cœur droit»

RFI /Afrique - Mon, 10/07/2023 - 00:15
Dans le cadre de la programmation Off du Festival d'Avignon, Dieudonné Niangouna auteur, metteur-en-scène et comédien congolais, et qui a notamment fondé un autre festival de théâtre (Mantsina Sur Scène à Brazzaville), présente un monologue au Théâtre du Train Bleu. L'un des théâtres réputés dans le Off pour véhiculer une écriture contemporaine. 
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Procès Marcel Tankoano et autres : ‘' Il faut faire confiance à la justice du Burkina Faso ‘' (Me Mohamadou Paré de SCPA Dabo et Paré)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 10/07/2023 - 00:00

L'affaire dite « appel à incendier le palais du Mogho Naaba », encore appelée dossier « Marcel Tankoano et autres », a rendu son verdict en première instance, ce vendredi 7 juillet 2023 devant le Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

Ainsi, les journalistes Lookmann Sawadogo et Alain Traoré dit Alain Alain, ainsi que Boukary Conombo de la société civile, ont été relaxés tandis que les sept autres ont été condamnés à des peines diverses.

Le principal prévenu, Marcel Tankoano, écope de quatre ans de prison et dix millions d'amende ferme ; Pascal Zaïda et Abdoul Karim Baguian dit Lota écopent, chacun, de deux ans et six mois ainsi que deux millions d'amendes, le tout ferme. Désiré Guinko prend 18 mois et un million d'amende fermes. Boukaré Tapsoba est, lui, emprisonné à deux ans et un million d'amende fermes tandis que Karim Koné et Souleymane Belem écopent respectivement de douze mois et d'un million d'amende fermes et de six mois avec sursis.

Ils disposent de quinze jours pour faire appel des décisions.
En attendant de savoir si les condamnés vont faire usage de leur droit d'interjeter appel, Me Mohamadou Paré de SCPA Dabo et Paré constituée aux côtés des journalistes Lookmann Sawadogo et Alain Traoré dit Alain Alain salue une « décision courageuse et sage » au regard du contexte du dossier.

« Les poursuites qui ont été engagées par le procureur pour complicité de non-dénonciation contre ces deux personnes ont été rejetées par le tribunal. Ils sont libres, reconnus non-coupables des faits qui leur sont reprochés », explique Me Paré, pour qui, « il faut faire confiance à la justice du Burkina Faso ».

O.L
Lefaso.net

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Football : Neeskens Kebano s’engage avec Al Jazira club

Radio Okapi / RD Congo - Sun, 09/07/2023 - 23:24


 


L’international congolais Neeskens Kebano, libre de tout contrat, s’est engagé officiellement, samedi 8 juillet, avec le club Al Jazira, d’Abu Dhabi (Emirats arabes-unis). Son ancien club, le FC Fulham a, sur son site internet, annoncé officiellement son départ à la suite de l’expiration de son contrat.


Kebano évoluera désormais en première division aux Émirats arabes-unis la saison prochaine.

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Cyclisme : « Le Tour du Faso est devenu folklorique », regrette Michel Bationo, ancien ardoisier des tours du Faso et de France

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 09/07/2023 - 23:00

Ancien ardoisier du Tour de France de 2002 à 2006, le Burkinabè Michel Bationo est revenu sur son expérience et les conditions de sa désignation en tant qu'ardoisier de la Grande Boucle. Dans cet entretien accordé au journal Lefaso.net, Michel Bationo est également revenu sur l'organisation du Tour du Faso et la gestion de la Fédération burkinabè de cyclisme. « Le premier Noir au Tour de France en tant qu'officiel » qui est toujours invité au Tour de France et pour des conférences à l'international regrette les mises à l'écart de certaines personnes ressources comme lui dans l'organisation du Tour du Faso. Ci-dessous l'intégralité de son entretien.

Lefaso.net : Présentez-vous à nos lecteurs.

Michel Bationo : Je me nomme Michel Bationo. Je fus ardoisier du Tour du Faso avant d'être ardoisier du Tour de France. Je suis de carrière professeur d'éducation physique et sportive.

Quel est le rôle de l'ardoisier sur un tour cycliste ?

Dans le tour cycliste, entre le peloton, ceux qui sont restés groupés derrière et les échappés, ceux qui se sont détachés devant, s'il y a quelque chose, notamment les écarts, ils ne peuvent pas savoir. Donc le rôle de l'ardoisier en ce moment va consister à énumérer le dossard du coureur ou des coureurs sur son ardoise, il mentionne le temps qui existe entre l'échappée ou les échappés et le peloton. Quand il finit de mentionner, il montre aux échappés le nombre de minutes d'écart. Ensuite, il s'arrête un peu, quand le peloton arrive il lui montre l'écart. Maintenant quand ils ont ces informations, ils essayent de communiquer entre coureurs pour savoir ce qu'il faut faire. Mon rôle c'est de communiquer directement avec les coureurs pour que chacun puisse avoir une stratégie de course. C'est un rôle capital au tour de France.

Que devient maintenant Michel Bationo ?

J'ai donné ma petite pierre au tour cycliste de France de 2002 à 2006. Après 2006, j'ai été régulièrement invité au tour de France pour faire partie des personnes ressources de ce tour. A ce titre, je continue d'aller au tour de France, pas en tant qu'ardoisier mais en tant qu'invité du tour. (Ndlr : Il est invité pour cette édition 2023 du Tour de France qui bat son plein actuellement).

Comment êtes-vous devenu ardoisier du tour de France ?

J'ai commencé à exercer au Burkina Faso en tant que chronométreur du tour du Faso. A un moment donné, lors d'une interview, on me demande « quel est ton rôle ? » J'ai répondu que je suis le maître du temps. Ça semblait drôle pour le journaliste qui a demandé : « Le maitre du temps, c'est-à-dire ? ». J'ai dit : « A travers moi, on peut connaître qui est le leader du maillot jaune ». L'expression leur a plu et un jour il y a le rôle d'ardoisier qui est venu au Tour du Faso et que le chronométreur sur une moto peut faire ce rôle. Donc j'ai accepté volontiers et j'ai assumé ce rôle. Lors d'une autre interview, on m'a demandé « quel est ton souhait ? ». J'ai répondu que mon souhait c'est de participer au Tour de France. J'ai été invité trois mois après par Jean-Marie Leblanc, et j'ai participé au Tour de France 2002.

Après cinq ans de services, que retenez-vous de cette expérience ?

Ça m'a beaucoup apporté puisqu'aujourd'hui, je continue d'aller au Tour de France en tant qu'invité d'honneur, avec prise en charge des billets d'avion, per diem et autres. Il faut retenir que je fus le premier Noir au Tour de France en tant qu'officiel. Et en 2003 qui était le centenaire du tour, je faisais partie des 100 personnalités du tour. A travers ce rôle d'ardoisier, j'ai eu beaucoup de relations en France, au Mali, au Sénégal, en Côte d'Ivoire où j'ai même été décoré par le président Laurent Gbagbo en son temps.

Quel est votre meilleur souvenir du Tour de France ?

C'est lorsque Lance Armstrong en son temps était dans les échappées et quand je suis arrivé pour lui présenter l'écart, il m'a dit : « Michel, Michel ! ». Je lui ai donc dit « Tu me connais ? ». Il m'a répondu « oui oui ». Il m'a dit : « Va dire au peloton en arrière de s'arrêter faire pipi ». Ça m'a semblé drôle. Je me suis dit mais voilà quelqu'un qui fait un effort tout fatigué et arrive à s'exprimer et à reconnaître mon prénom. Deuxièmement, il y a Nicolas Jalabert lorsqu'il était coureur. Il m'a dit : « Michel, changeons de rôle ». Je lui ai dit : « Mon cousin gaulois, la vie est un choix ». Il a rigolé et à chaque fois qu'il me voit et jusqu'à ce jour, il m'appelle son cousin gaulois. Et Nicolas Sarkozy qui m'a reconnu une fois au Tour de France lorsqu'il était ministre. J'ai côtoyé de nombreuses personnalités et je garde de bons souvenirs.

Pour Michel Bationo, le cyclisme burkinabè n'a pas d'avenir si « les obscurantistes » sont toujours là.

Hormis les tours du Faso et de France, avez-vous eu l'occasion d'officier sur d'autres tours cyclistes ?

C'est moi-même qui refuse les invitations. J'ai présidé au Tour de Côte d'Ivoire trois fois ; après j'ai décliné l'offre. Je suis membre organisateur du Tour du Sénégal, j'ai participé aussi au Tour du Mali. Les autres pays, j'ai décliné l'offre parce que il y a « mon Tour du Faso » qui est là. Plus tu es dans les différents tours, plus tu fais leurs éloges. Il faut être jaloux par rapport au Tour du Faso. Je préfère maintenant prendre du recul pour le Tour du Faso.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans ce métier ?

Quand on a l'amour de la chose, quand on est motivé, tout est facile. C'est quand tu ne connais pas que tout devient difficile. Peut-être faut-il avoir une bonne condition physique. Au Burkina Faso, on a souvent fait maximum 160 km par étape contre 250 km maximum par étape en France. Mais souvent, je me sens plus fatigué au Tour du Faso qu'au Tour de France. C'est sûrement dû au climat, à l'état des routes et aux équipements. Je dirais qu'en Afrique, on a plus de difficultés à exercer ce métier qu'en Europe.

Comment se fait votre rémunération en tant qu'ardoisier ?

En Europe, tout est déclaré, on te paye officiellement et il y a les sponsors aussi qui te donnent quelque chose. Etant professeur d'EPS, en son temps en 2002, je me retrouvais avec un salaire de 300 000 F CFA. Mais au Tour de France, quand je prenais le salaire, j'avais un an de mon salaire au Burkina Faso sans compter les sponsors. Lorsque j'étais ardoisier en 2004, j'ai fait venir près de onze conteneurs de vélos et autres qu'on a distribués aux gens. Voilà ce que j'ai pu faire. Pour les hôpitaux, quand tu prends Saint-Camille, j'ai contribué à ce qu'on amène en son temps deux Burkinabè au Bénin afin qu'ils se perfectionnement en kinésithérapie. Dans la ville de Réo, j'ai fait des SOS et on a pu avoir de l'argent pour aider les orphelins et réhabiliter le barrage.

Que pensez-vous du cyclisme burkinabè de façon générale et du Tour du Faso en particulier ?

On est revenu à la case départ. Le Tour du Faso aujourd'hui est devenu folklorique. On ne met pas les gens qu'il faut à la place qu'il faut. Sans me vanter, comment tu peux imaginer que moi, Michel Bationo, ardoisier du Tour de France, on me met à l'écart chez moi à cause de mes propos, de mes prises de position ? Comment tu peux comprendre, le premier Noir au Tour de France, chez lui, on ne l'invite pas. Est-ce que vous pensez qu'il y a quelqu'un qui peut faire mieux ce travail que moi ici, sans compter que ce sont des diplômes que j'ai eus. Ceux qui organisent le Tour du Faso aujourd'hui et qui ont des diplômes ne dépassent pas dix. Pourquoi donc laisser des gens qui ont des diplômes, qui sont expérimentés et qui font leurs preuves à travers les différents tours pour une question de point de vue ; ce n'est pas sérieux. J'ai toujours dit aux gens de ne pas regarder la tête de Michel, voyez ce qu'il sait faire.

Je reçois les rapports des commissaires internationaux de course qui sont des amis. Ces rapports sur le Tour du Faso ont toujours été catastrophiques. Ça veut dire que c'est une personne qui décide à la place de tout le monde. On a mis à l'écart des anciens coureurs, des hommes d'expérience qui pouvaient encadrer les coureurs. Heureusement qu'il y a le DTN [directeur technique national] Martin Sawadogo, mais est-ce qu'il est libre de s'exprimer ? Je ne suis pas contre quelqu'un mais il faut prioriser la compétence.

Après le Tour de France, je suis invité en Belgique pour une conférence sur le rôle de l'ardoisier par exemple. Je vends mes compétences. Mais ici, c'est gratuitement. Je faisais le Tour du Faso, je gagnais 250 000 F CFA ; et quand je pars à un tour international, j'ai 1 500 000 F CFA. Malgré ça, je refusais des offres pour ne pas que ça joue sur la visibilité des autres tours. Donc j'ai présélectionné quelques tours. Je viens pour le Tour du Faso pour 250 000 F CFA et vous me mettez à l'écart. Je suis prêt pour une confrontation sur un plateau. J'ai tous les documents, les preuves. C'est vrai, le président, il travaille mais je fais partie des gens qui ont amené assez de matériel pour le cyclisme burkinabè sans tapage. La plupart des présidents savent ce que j'ai fait.

Que faut-il faire alors pour améliorer les choses ?

Il faut former la jeune génération. Le cyclisme burkinabè n'a pas d'avenir si « les obscurantistes » sont toujours là. S'ils sont toujours là, le Tour du Faso sera un tour de kermesse. Nous avons des talents comme les Paul Daumont, mais s'ils doivent aller se confronter dans les petits tours, ils régressent. Au contraire, ce sont les autres qui progressent. Tant qu'il n'y a pas de la sincérité, rien ne marchera parce que le sport a des valeurs. Il y a plein de « requins » qui sont là-bas (ndlr : faitière du cyclisme burkinabè) juste pour arrondir leurs fins de mois. Si on a la possibilité de faire partir nos coureurs à l'extérieur, c'est tant mieux. Il faut travailler avec tout le monde. Malheureusement, aujourd'hui, on a toujours écarté des gens. Si vous travaillez dans la division et l'hypocrisie, ça ne peut pas marcher. Le ministère des Sports doit avoir un œil regardant sur la fédération, ils doivent fouiller pour mettre de l'ordre au sein des fédérations parce que ça ne va pas.

Est-ce que vous avez un club de cyclisme ou une structure de formation de cyclistes au Burkina Faso ?

Non. En son temps je devais créer l'école de cyclisme mais j'ai vu que les gens me mettaient les bâtons dans les roues. Donc j'ai distribué tout le matériel que j'avais à tous les clubs, parce que je ne suis pas politique. Aussi, parce qu'il faut avoir le temps, les moyens et les partenaires pour faire un club. On ne crée pas un club parce qu'il faut créer.

Est-ce que vous avez reçu une reconnaissance de l'Etat burkinabè ?

J'ai été décoré à l'époque du ministre Yacouba Ouédraogo, après des tractations. C'est grâce au colonel Yacouba Ouédraogo, ministre des Sports d'alors, que j'ai été décoré et ce n'est pas grâce à la fédération ou une autre personne, et c'est dommage. A travers moi, il y a plein de gens qui travaillent et qui sont dans les oubliettes, comme des anciens champions.

Quel est votre mot de fin ?

Merci au journal Lefaso.net de m'avoir donné l'opportunité de m'exprimer. Ce que j'ai dit, ce n'est pas parole d'évangile, c'est pour que ceux qui ont l'amour du vélo, surtout les supporters, comprennent que ça ne va pas. C'est notre pays, c'est le contribuable qui paie pour que le Tour du Faso ait lieu, il faut donc mettre les gens à la place qu'il faut.

Interview réalisée par Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Burkina : Ces intellectuels baroudeurs …, malgré le "nanisme géant" !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 09/07/2023 - 22:00

Rien de plus délicat pour une catégorie de Burkinabè que de défendre son point de vue dans ses analyses de la situation, si celui-ci ne va pas dans le tempo des ‘'hommes forts'' du moment et compagnies. C'est en cela qu'il faut louer le mérite de ces intellectuels-là qui, comme à leurs habitudes, continuent de s'assumer en refusant donc de demeurer dans leur tour d'ivoire ou de suivre sans convocations la vague populiste.

Comme on peut le constater,à chaque pouvoir ses ‘'chantres-laudateurs'' et ‘'mercenaires'', programmés à encenser automatiquement et à dégainer sans discernement. Selon qu'un point de vue, une information viennent du cercle de leurs champions ou soient en leur faveur… ou qu'ils n'aille pas dans leur tendance. Des expressions ridicules, tant injurieuses que destructives…, tout passe ici. Sans gêne et sans mœurs. Auto-proclamés « vrais patriotes », ce sont également les mêmes qui à la fois prônent l'unité et les rangs serrés autour des ''champions'' et alimentent les divisions par leurs propos et attitudes.

Dans une telle atmosphère, tenir une thèse contraire à celle des ‘'maîtres'' du moment relève d'une véritable intrépidité. « Rien n'est plus dangereux que la vérité dans un monde qui ment », résume l'écrivaine égyptienne, psychiatre et combattante de l'émancipation des femmes dans le monde arabe, Nawal Saadawi. Autrement, c'est plus facile, et même tentant pour certains, de troquer leurs convictions contre le populisme par des analyses dans le sens qui plaît aux ‘'forts'' du moment.

D'où le mérite qu'il faut reconnaître à ces intellectuels qui éclairent, contre vents et marrées, l'opinion par leurs analyses et points de vue sur les sujets d'enjeux majeurs. Traitées de tous les noms par ceux-là qui "veillent au grin", ces personnes-ressources ne baissent pourtant pas les bras, et c'est tant mieux pour la vie de la nation ! Un idéal qui confirme bien les propos de ces penseurs pour qui, « les intellectuels sont des acteurs contestés dans la cité..., mais qui nous sont indispensables pour comprendre les dangers qui nous menacent ».

Mille et une raisons donc d'encourager l'expression plurielle par la contribution également de ces personnes-ressources ; elles ne sont pas les plus perdantes dans un contexte de chaos que ceux qui tirent à boulets rouges sur elles, tout comme elles ne sont pas les plus gagnantes dans une situation nationale stable et épanouie.

Il faut donc honorer l'attitude de toutes ces personnes qui, dans leur travail au quotidien ou leurs opinions sur les questions nationales, ne cèdent pas aux désidératas du populisme pour plaire, mais demeurent plutôt dans leur dynamique d'être utiles à toute la société et à la patrie.

Comme l'énonce si bienl'ancien ambassadeur du Burkina en Lybie, Mousbila Sankara, dans une interview qu'il nous a accordée en fin janvier 2023 sur la situation nationale : « Les intellectuels ne doivent pas se terrer dans le silence. Ce sont eux qui doivent vraiment nous tirer vers le haut. Les intellectuels ne doivent donc pas se cacher ou se taire. Il y a des valeurs qui méritent qu'on meurt pour elles : la patrie, l'honneur, la dignité … Il faut que les gens parlent, et c'est maintenant même qu'ils doivent parler, et de façon publique. (…).

C'est maintenant qu'il faut développer les grandes idées, les grands thèmes. Il ne faut pas avoir peur d'être critiqué par la masse, ça a toujours été ainsi dans les moments de crise ; ceux qui ont un regard froid, qui s'interrogent sur la tendance générale sont combattus. L'intellectuel ne doit pas chercher à ce que ses analyses rencontrent aux premiers moments, l'assentiment général. Au contraire, il faut exposer son idée, qu'elle soit combattue pour que la substance reste. Si on ne le fait pas, à quoi serviraient les intellectuels ? Ce sont eux qui doivent tirer vers le haut. Il y a même un penseur grec qui a dit que les grandes réalisations du pays ont été bâties avec le sang des meilleurs de ses fils. Ce n'est pas n'importe quel sang, c'est celui des meilleurs. Ça résume tout ».

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Burkina/Campagne agricole 2023 : Harouna Zoundi rassure de la disponibilité des intrants agricoles

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 09/07/2023 - 21:55

C'est la saison hivernale, les agriculteurs ont commencé à cultiver leurs champs. L'année dernière, l'on a constaté une rupture d'intrants agricoles sur le marché. Qu'en est-il pour cette campagne agricole ? Le président du conseil d'administration de la Société coopérative des commerçants d'intrants et de matériels agricoles du Burkina Faso, Harouna Zoundi, nous en dit plus.

Lefaso.net : C'est la saison hivernale. Les agriculteurs ont commencé à cultiver leurs champs. Est-ce que les intrants sont disponibles pour cette campagne agricole ?

Harouna Zoundi : Je suis El hadj Harouna Zoundi. Je suis le président du conseil d'administration de la société coopérative des commerçants d'intrants de matériel agricole du Burkina Faso. Nous sommes une faîtière de distributeurs d'intrants agricoles. Et nous pouvons vous rassurer qu'au niveau des boutiques de nos membres des intrants sont disponibles.

L'année dernière, nous avons constaté qu'il y avait une rupture des intrants sur le marché. Est-ce que cette année des dispositions sont prises pour éviter qu'il y ait une rupture ?

Effectivement nous l'avons constaté l'année dernière et l'année surpassée. C'était certainement dû à la double crise. Qui sont la crise russo-ukrainienne et la covid-19. Cette année, je pense que les prix sont relativement en train de revenir un peu moins chers par rapport à l'année dernière. Pour la disponibilité des intrants, je peux vous rassurer que des dispositions sont prises au niveau de notre faîtière et au niveau de tous nos membres pour que les intrants puissent être disponibles pour les producteurs. Parce que notre mission c'est de contribuer à rendre accessibles les intrants agricoles de qualité aux producteurs.

L'année dernière des producteurs disent avoir acheté le sac d'engrais à 30 000 FCFA et même plus. Cette année, le sac d'engrais peut coûter combien ?

Je pense bien que des gens l'ont acheté à 40 000 FCFA, parce que le prix des engrais surtout du NPK diffère en fonction de la formulation. Cette année, à l'heure actuelle, c'est sensiblement autour de 32 à 35 000 FCFA. Nous sommes en train de travailler pour la réduction des prix. Nous avons mis une unité de production d'engrais en place au niveau de la région du Centre. C'est à Koubri, plus précisément dans le village de Guiguemtinga, pour rendre accessible et à moindre coût l'engrais. Le lancement officiel sera fait bientôt. Lefaso.net est invité. Les sacs qui vont sortir de cette unité seront relativement moins chers. C'est cela notre objectif parce que quand c'est cher cela pousse les producteurs à aller vers les intrants qui ne sont pas de qualité. D'ici peu, on pourra espérer avoir des sacs d'intrants autour de 25 à 26 000.

Est-ce que les agriculteurs pourront utiliser votre production pour cette saison agricole ?

Bien sûr parce que notre unité est fonctionnelle. Notre ministre en charge de l'Agriculture a visité l'unité de Koupèla. Il y a la Centrale d'approvisionnement en intrants et de matériel agricoles ( CAIMA) du Burkina Faso qui est là. Et il y a plein d'autres acteurs qui sont là. Je pense que la disponibilité y est. Nous allons travailler ensemble pour que le coût soit revu à la baisse.

Est-ce que cette année le gouvernement va subventionner les intrants agricoles comme les années précédentes ?

Je pense que la subvention est bel et bien là cette année. Parce que comme je vous l'ai dit, nous sommes administrateurs au niveau de la Centrale d'approvisionnement en intrants et matériels agricoles. Et nous avons été reçus le vendredi passé par le ministre en charge de l'agriculture et nous avons fait cas de cela. Je pense même que les semences sont déjà en cours de distribution au niveau des régions. Le ministre en charge de l'agriculture a lancé une invite à ce qu'on se donne la main. Parce que c'est en se donnant la main que les objectifs de cette année seront atteints. Il a demandé à ce qu'on travaille à produire plus. Je pense que main dans la main, on va y arriver.

Quelles sont les dispositions qui sont prises pour que les intrants soient disponibles pour cette campagne agricole pour le bonheur des agriculteurs ?

Les efforts sont mis ensemble. Nous sommes déjà en train de travailler pour la disponibilité totale des intrants. Parce qu'on parle d'intrants, ce sont les semences, les engrais et les pesticides. Et tout commence par les semences. Et elles sont déjà disponibles au niveau des régions. Comme je vous l'ai dit nous sommes une faîtière et c'est disponible au niveau de nos magasins au niveau des provinces et communes. La difficulté qu'on rencontre avec les producteurs est que certains producteurs attendent la subvention avant de se lancer. Nous leur disons généralement, la subvention il en aura peut-être, mais vous ne pouvez pas être servi à la hauteur de vos attentes. C'est un soutien que le gouvernement apporte.

Ce n'est pas facile. Je pense que nous devons lutter pour accompagner l'effort du gouvernement. Vous allez voir par exemple quelqu'un qui travaille sur 5 hectares et qui a besoin de 35 sacs environ. Peut-être qu'il va bénéficier du tiers de son besoin par le biais de la subvention. Mais la grande partie de son besoin reste insatisfait. Nous invitons les agriculteurs à ne pas attendre. Ils peuvent aller vers nos distributeurs pour s'approvisionner le temps que la subvention vienne les soutenir. C'est ça qui fait que souvent des gens disent qu'il y a une rupture. Il faut aussi qu'au niveau des producteurs, on change notre façon de faire. On peut rassurer de la disponibilité des intrants. C'est dans l'intérêt de tous qu'on disponibilise les intrants de qualité pour l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire.

Vous qui êtes dans le domaine de la commercialisation des intrants, quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

Les difficultés ne manquent jamais. Par chance notre domaine n'est pas frappé par la TVA. Mais il y a la TVA sur les crédits en banque et sur le transport ce qui constitue une difficulté. Il y a des difficultés au niveau de l'accès au financement. On a souvent des difficultés à se faire accompagner par les institutions financières. Mais nous continuons de plaider au niveau des autorités pour que notre cas soit revu. Afin que beaucoup de choses puissent être allégées pour que nous puissions rendre les prix des intrants agricoles abordables.

Nous sommes à la fin, quel message avez-vous pour les agriculteurs ?

C'est de nous souhaiter une bonne campagne agricole parce que moi-même je suis agriculteur. Le pays a besoin de nous. Quand il y aura la sécurité alimentaire, vous allez voir que beaucoup de choses vont s'améliorer. Parce que comme on le dit un ventre vide n'a point d'oreilles. Le producteur est un élément essentiel du développement. Que les producteurs sachent que le pays compte sur eux. Nous allons nous donner la main afin que nous puissions mettre à leur disposition des intrants agricoles de qualité afin qu'ils puissent produire beaucoup pour l'atteinte de la sécurité alimentaire.

Propos recueillis par Rama Diallo
Lefaso.net

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Sommet de la Cédéao: élu président, le Nigérian Bola Tinubu s'oppose aux coups d'État militaires

RFI /Afrique - Sun, 09/07/2023 - 21:50
La 63ᵉ session de la conférence des chefs d'État de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'est achevée en fin de journée dimanche 9 juillet. Le président du Nigeria, Bola Tinubu, a été élu à l'unanimité nouveau président en exercice de l'organisation. Parmi ses priorités à la tête de la Cédéao, il entend combattre les changements anticonstitutionnels.
Categories: Afrique

Burkina : « Ablassé Ouédraogo se trouve comme dans une situation d'un prévenu en sursis », regrette le Faso Autrement

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 09/07/2023 - 21:50

Dans le communiqué ci-après, le secrétaire national à l'information et à la communication du Le Faso Autrement confirme l'audition de Dr Ablassé Ouédraogo par la police. Toutefois, il déplore la situation dans laquelle vit le président de leur parti, laquelle situation est comparée à celle d'un "prévenu en sursis".

Suite aux informations parues dans la presse et sur les réseaux sociaux au début du mois de juin 2023, mentionnant que le Président Dr Ablassé OUEDRAOGO a été auditionné par les services de la Police Nationale, le Parti Le Faso Autrement confirme, pour la bonne information de tous, que le Président, Dr Ablassé OUEDRAOGO, a été effectivement auditionné le mardi 06 juin dernier dans la matinée, par les services de la Division des Investigations Criminelles (DIC), à la suite d'une convocation datée du 16 mai 2023, qu'il a reçue dans la journée du lundi 05 juin 2023 .

Après l'audition, le Président, Dr Ablassé OUEDRAOGO, a immédiatement regagné son domicile et vaque à ses occupations. Cependant, ses deux téléphones portables et son ordinateur portatif sont toujours retenus à la Police depuis le 06 juin 2023 sans aucun motif indiqué.

Cette privation des instruments de travail depuis un mois, sans aucune procédure à lui notifiée alors qu'il a été simplement convoqué pour un témoignage dans l'affaire « Appel à incendier le Palais du Mogho Naaba » dont le délibéré du procès conclu le samedi 24 juin 2023 a été rendu le 07 juillet 2023, nous pousse à considérer que le Président Ablassé OUEDRAOGO, se trouve comme dans une situation d'un « prévenu en sursis ».

Le lundi 26 juin 2023, le Dr Ablassé OUEDRAOGO s'est présenté à la Police dans l'espoir de récupérer ses téléphones et son ordinateur, et à sa grande surprise, l'Officier de police judiciaire, un Lieutenant, l'informe qu'il ne peut retirer que les puces des téléphones portables au motif que les équipements ne peuvent pas lui être restitués pour le moment.

Comme nous sommes en politique et qu'il est facile d'imaginer tout ce qui peut se tramer en vue des échéances politiques à venir, le Parti Le Faso Autrement tiendra les militantes et militants, ainsi que l'opinion publique nationale et internationale, dûment informés de tout développement qui pourrait survenir par la suite.

« Rien n'arrête une idée à son heure »

Ouagadougou, le 09 juillet 2023

Le Secrétariat National à l'Information et à la Communication

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Burkina : « Il n'y a pas de raison qu'on continue de s'endetter et qu'on continue de s'appauvrir en même temps », s'agace Ismaël Cissé de l'ICEF-Burkina/BRICS

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 09/07/2023 - 21:47

Les membres de l'Initiative pour la coopération économique et financière Burkina/BRICS (ICEF-Burkina/BRICS) ont organisé une conférence de presse samedi, 8 juillet 2023 à Ouagadougou, pour présenter leur structure et donner leur lecture sur l'accord du gouvernement de la Transition avec les BRICS (acronyme désignant le groupe de pays composé du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud). Les conférenciers se sont également prononcés sur l'actualité socio-politique nationale, avant de confier qu'ils vont plaider pour la tenue d'états généraux des financements reçus par le Burkina Faso, de 1960 à ce jour.

« Il n'y a pas de raison qu'on continue de s'endetter et qu'on continue de s'appauvrir en même temps. Nous sommes fatigués d'être pauvres, nous sommes fatigués d'être appelés pauvres », s'est agacé le chargé de la formation et des questions économiques de l'ICEF-Burkina/BRICS, Ismaël Cissé, constatant qu'il y a 60 ans que le Burkina a adhéré à la Banque mondiale sans pour autant quitter les stéréotypes de « pays pauvre ».

« La dynamique de la transition, c'est diversifier les partenariats. Je crois qu'aucun Burkinabè n'ignore que les partenaires traditionnels n'ont pas joué un rôle pour juguler la crise. (...). Même ceux qui nous ont colonisés (ce n'est un secret pour personne) frappent à la porte des BRICS. Le Burkinabè doit cesser de se complexer et de s'auto-censurer... et les BRICS, ce sont des partenariats de plus. Et la concurrence crée la qualité », encourage le coordonnateur général de l'ICEF-Burkina/BRICS, Joachim Kéré, constatant que la diversification des partenariats pousse certains partenaires classiques à reconsidérer leur posture.

De g. vers la d. : Dapran Yoda (chargé presse et communication), Ismaël Cissé, Joachim Kéré, Issaka Ouédraogo (secrétaire général) et MBaye Barry (vice-coordonnateur).

Sur les financements au développement jusque-là reçus par le Burkina, M. Kéré souhaite que le gouvernement en fasse le point au peuple, aux fins de tirer les conséquences. « Les prêts que notre pays contracte nous engagent et engagent même nos enfants. Donc, les Burkinabè ont droit à l'information et aux contours des prêts », interpelle Joachim Kéré.

D'où la perspective pour l'ICEF-Burkina/BRICS de mener un plaidoyer pour la tenue des états généraux des financements reçus par le pays, de 1960 à ce jour.

Les responsables de l'ICEF-Burkina/BRICS se disent persuadés que la coopération financière et économique avec les BRICS permettra au pays de garantir non seulement le développement durable et conséquent pour les populations, mais également d'apporter une réponse efficace aux politiques néo-libérales des institutions de Bretton Woods. Ce, d'autant que, arguent-ils, une des spécificités des BRICS, c'est la souveraineté des États et le transfert des technologies.

ICEF-Burkina/BRICS exhorte aussi à la création d'une monnaie communautaire entre les Etats africains.

« Au regard de ce qui précède, l'ICEF-Burkina/BRICS réaffirme son soutien à la Transition et l'encourage à travailler à faire asseoir une base économique et financière solide et durable pour le pays, et encourage le gouvernement à aller de plain-pied dans la coopération avec les BRICS afin de pouvoir identifier et financer les secteurs primordiaux de développement pour le bonheur des populations », déclarent les dirigeants de l'ICEF-Burkina/BRICS, organisation lancée en janvier 2023.

Ils disent attendre donc de ce partenariat Burkina-BRICS, le financement de grands projets d'aménagement d'espaces cultivables pour l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire et la construction de grandes usines de transformation locale des produits ; l'ouverture d'un vaste marché d'échanges commerciaux entre le Burkina et les pays BRICS ; la formation des étudiants et de l'élite dans les grandes universités des pays BRICS.

« Pas un pas sans le peuple » est le slogan du mouvement, dont la conférence a enregistré la présence de leaders coutumiers.

Outre la tenue d'un sommet Burkina-BRICS à Ouagadougou « pour permettre aux autorités d'exposer les énormes potentialités du pays et les domaines d'investissement gagnant-gagnant aux investisseurs des pays BRCS », les conférenciers souhaitent que le Burkina abrite le siège de l'Alliance internationale des BRICS pour l'Afrique de l'Ouest.

Lire aussi : Transition : ICEF-Burkina/BRICS salue « une véritable politique de souveraineté économique et financière, à l'image de celle voulue par Thomas Sankara »

O.L
Lefaso.net

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Burkina Faso : Le Premier ministre Apollinaire Kyélèm élevé à la dignité de Grand Officier de l'Ordre de l'Étalon

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 09/07/2023 - 21:46

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a été élevé à la dignité de Grand Officier de l'Ordre de l'Étalon, ce mardi 27 juin 2023, à la Grande Chancellerie, à Ouagadougou. C'était en présence des membres de son équipe gouvernementale et de ses collaborateurs mobilisés pour lui réaffirmer leur soutien.

« Excellence Monsieur Kyèlèm de Tambèla Apollinaire Joachimson, au nom du Président du Faso et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, nous vous élevons à la dignité de Grand Officier de l'Ordre de l'Etalon ».

Cette formule consacrée, prononcée par le Grand Chancelier des Ordres burkinabè, André Roch Compaoré, vient couronner la reconnaissance de la Nation au Premier ministre.

Cette décoration faite dans la solennité nationale, le conduit dans le cercle restreint des dignitaires de la Nation et lui est décernée à titre exceptionnel, six mois après sa nomination comme Premier ministre du Burkina Faso, comme l'exige les textes réglementaires.

Après avoir reçu cette distinction avec beaucoup d'humilité, le Chef du Gouvernement a fait savoir qu'elle était « inattendue » de sa part car il n'a jamais été décoré, du fait qu'il a toujours préféré se tenir loin des « intrigues politiques ».

Il a traduit sa reconnaissance au Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, pour cet « acte de confiance », à l'ensemble du Gouvernement et à l'ensemble de ses collaborateurs.

« C'est le fruit des efforts de l'ensemble du Gouvernement et de l'abnégation au travail de l'ensemble de mes collaborateurs. Nous devons, ensemble, travailler à mériter davantage la confiance qui est placée en nous pour que nous puissions menés notre pays beaucoup plus en avant, pour que nous puissions entreprendre les réformes qu'il faut pour que ce pays jouisse pleinement de sa souveraineté politique, économique, culturelle et qu'il soit respecté partout et en tout lieu », a-t-il exprimé.

Notons qu'avant de sacrifier au cérémonial de la décoration, un bref aperçu du parcours du Chef du Gouvernement a été fait.

L'on retiendra que Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla a fait une partie de ses études en France, plus précisément à Nice.

Après son cursus universitaire, il a opté pour le métier d'avocat, en même temps qu'il dispensait des cours de droit dans plusieurs universités.

Ecrivain et homme d'Etat burkinabè, il s'est vite fait remarquer à la tête d'un groupe de réflexion, dénommé le Centre de Recherche International et Stratégique (CRIS).

Des témoignages recueillis auprès de ses proches collaborateurs, il ressort que le Premier ministre est un modèle d'un homme de principe, respectueux de certaines valeurs comme l'intégrité, l'engagement total jusqu'au sacrifice, la probité, etc.

C'est au regard de ces qualités liées à sa personne qu'il a plu au président de la Transition de l'appeler à la tête du Gouvernement burkinabè depuis octobre 2022.

DCRP/Primature

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Burkina : L'UNAPOL dénonce la gestion du DG de la police nationale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 09/07/2023 - 21:46

L'Union police nationale (UNAPOL,) a tenu dans la journée du samedi 8 juin 2023, une conférence de presse avec pour point du jour, la dénonciation des agissements du Directeur général de la police nationale. Des dires de Siyalé Palm, membre du syndicat , il devrait changer son fusil d'épaule car ses prises de décisions contribuent plus à compromettre les efforts consentis pour la reconquête du territoire national qu'à encourager les forces engagées pour la lutte contre le terrorisme.

En montant au créneau pour décrier la gestion du Directeur général de la police nationale en la personne de Roger Ouédraogo, Siyalé Palm, Secrétaire général de l'UNAPOL et ses camarades, l'invite à changer d'attitude pour un meilleure équilibre non seulement de la société, mais aussi, du corps auquel ils appartiennent. Pour eux, il devrait revoir ses agissements au risque de remettre en cause la sécurité tant recherchée par les autorités en place.

"Les attitudes isolées du Directeur général de la police nationale (DGPN), si elles ne sont pas encadrées, risquent de compromettre dangereusement l'offre de sécurité et jetter du discrédit sur le pouvoir en place qui déploie pourtant des moyens conséquents pour ramener au Burkina Faso, sa quiétude d'antan" a relevé Siyalé Palm, dans une publication de Omega. "Nous pensons sans aucun doute que le DGPN, s'il ne change pas d'attitude, constitue un danger pour la reconquête du territoire national" a-t-il rajouté.

Tout en lui reprochant une gestion opaque de l'institution policière, d'outrepasser ses pouvoirs, de vouloir gouverner par la terreur et de réagir de façon trop émotionnelle, l'UNAPOL souligne un manque de cohésion entre leur premier responsable et les différentes troupes engagées pour la cause nationale. A ce sujet, peut-on lire sur minute.bf ce qui suit : "la contribution de la police dans la lutte contre le terrorisme peut être améliorée, pourvu que les troupes soient en osmose avec leur premier responsable, ce qui est loin d'être le cas en ce moment... Le Directeur général a rompu le dialogue avec les partenaires sociaux et méprise certains de ses proches collaborateurs... Par ailleurs, ce dernier n'a aucune compassion pour ses personnels rencontrant des difficultés sociales" a laissé entendre le secrétaire général.

Notons au passage que cette conférence s'inscrit en marge de la clôture des travaux du premier conseil syndical de l'année 2023. A travers cette interpellation, l'UNAPOL entend prendre à témoin l'opinion publique sur l'ambiance peu louable qui règne au sein de l'institution policière.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Source : minute.bf, Omega

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UEMOA : La Conférence des chefs d'Etat lève la suspension du Mali des organes et institutions de l'organisation

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sun, 09/07/2023 - 21:45

Le communiqué ci-après relate les dispositions prises à l'occasion de la session extraordinaire de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Dans ledit communiqué, les acteurs saluent la résilience des économies de la zone, en dépit des chocs enregistrés. Une autre des décisions majeures prise à l'occasion de cette session extraordinaire est la levée de la suspension du Mali des organes et institutions de l'UEMOA.





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