Vous êtes ici

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan)

S'abonner à flux L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan)
Site officiel de l'historien africaniste Bernard Lugan, professeur à l'Université Lyon III et expert au tribunal international d'Arusha
Mis à jour : il y a 1 mois 1 semaine

Bernard Lugan présente Eloge du duel

lun, 20/11/2023 - 20:06
Catégories: Afrique

L'Afrique Réelle N°167 - Novembre 2023

mer, 01/11/2023 - 19:05
Sommaire

Actualité
Soudan : genèse de la guerre civile
Dossier
Pourquoi l’Afrique rejette-t-elle la démocratie ?
Histoire
- Quand l’Algérie était une colonie ottomane
- L’ Egypte et ses « Neuf arcs »


Editorial de Bernard Lugan
Pourquoi l’Afrique francophone rejette la démocratie L’Afrique francophone rejette la démocratie car elle ne lui a apporté ni développement économique, ni stabilité politique et encore moins sécurité. 
Rappel : en juin 1990, lors de la Conférence franco-africaine de La Baule, François Mitterrand conditionna l’aide de la France à l’introduction du multipartisme. Résultat, toute l’Afrique francophone connut une cascade de crises et de guerres, le multipartisme y exacerbant l’ethnisme et le tribalisme jusque-là canalisés dans le parti unique. 
Ce fut alors le triomphe de l’ethno-mathématique électorale, les ethnies les plus nombreuses l’emportant dans les urnes sur les moins nombreuses. D’où une déstabilisation générale. Comment avait-on pu croire qu’il était possible de transposer la démocratie parlementaire en Afrique alors que l’idée de Nation n’y est pas la même qu’en Europe ? Dans un cas l’ordre social repose en effet sur des individus, dans l’autre, sur des groupes. 
Si la démocratie électorale a échoué à régler les conflits africains, c’est bien en raison de l’inadéquation entre des réalités socio-politiques communautaires enracinées et un système politique importé à base individualiste.  Plus encore, et nous sommes là en présence d’un tragique paradoxe puisque, à l’issue de certaines de ces guerres, les principes démocratiques au nom desquels elles furent déclenchées, se retrouvèrent bafoués.  Le diktat démocratique ayant donc largement échoué, voilà pourquoi certains pays comme le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, le Tchad, la Centrafrique ou encore le Niger se tournent désormais vers des pouvoirs autoritaires, régulièrement militaires. Ils abandonnent ainsi l’impératif de la « bonne gouvernance » tout en cherchant des modèles et des soutiens ailleurs que parmi les démocraties occidentales. Nous assistons donc là, à la fois à la fin d’un cycle et à un changement de paradigme.  Un grand basculement est donc en cours en Afrique. Face à lui, les dirigeants européens, mais surtout français ont le choix entre deux options : - Soit ne pas dévier de la ligne idéologique officielle et continuer à camper sur le préalable démocratique, ce qui relèverait d’une forme d’autisme politique et serait perçu en Afrique comme un véritable impérialisme idéologique. - Soit prendre en compte avec réalisme les nouvelles orientations et aspirations du continent, ce qui passe par la fin de leur prétention à l’universalisme démocratique et sociétal.
Catégories: Afrique

Bernard Lugan au Cercle Aristote

lun, 30/10/2023 - 21:53
Catégories: Afrique

Bernard Lugan sur Livre Noir

ven, 27/10/2023 - 18:22
Catégories: Afrique

Bernard Lugan chez Omerta

dim, 15/10/2023 - 20:36
Catégories: Afrique

Bernard Lugan sur Finance News Hebdo

mer, 04/10/2023 - 21:47
Catégories: Afrique

Bernard Lugan sur Ondes de Choc TV

mar, 03/10/2023 - 21:42
Catégories: Afrique

L'Afrique Réelle n°166 - Octobre 2023

lun, 02/10/2023 - 11:19
Sommaire
Actualité- Propositions pour une nouvelle politique africaine de la France- Maroc : Tinmel rayée de la carte Dossier : Gabon- Aux origines du Gabon- Le Gabon indépendant- La fin du clan Bongo ?- Les Fang du Gabon- Le Gabon et l’après pétrole- La forêt au Gabon
Editorial de Bernard Lugan
La nouvelle politique africaine de la France devra passer par la prise en compte de trois réalités :
1) Les problèmes de l’Afrique sont démographiques, climatiques, économiques et ethno-politiques. La France n’est pas en mesure de les régler.
2) La lutte contre le terrorisme en Europe ne se livre pas au Sahel car les groupes terroristes sont étroitement sahélo-centrés et aucun attentat en France n’a été commis par eux. Quant à l’immigration, comme il est illusoire de penser qu’il est possible de la traiter dans des intérieurs africains en totale anarchie, c’est en Méditerranée qu’il faudra agir, et très vigoureusement.
3) L’Afrique ne compte pas pour l’économie française : moins de 5% du commerce extérieur français dont la moitié avec le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. L’Afrique sud saharienne n’est pas un réservoir de matières premières pour la France car, dans sa totalité elle représente à peine 1,5% de toutes ces importations, pétrole, gaz, fer, uranium etc., compris. Quant à la zone CFA elle représente 0,79% de tout le commerce extérieur français. 
Pour la France, aujourd’hui comme hier durant la période coloniale (voir mon livre Pour répondre aux décoloniaux et aux terroristes de la repentance, l’Afrique n’est donc ni un débouché, ni un fournisseur « significatif ». Elle n’y a donc pas d’intérêts économiques nationaux à y défendre.
Ceci étant quatre grandes orientations devront être données à la nouvelle politique française :
1) Abandon de notre prétention à l’universalisme démocratique et sociétal. En effet, trois décennies après l’injonction faite à l’Afrique par François Mitterrand lors de son « discours de La Baule » le 20 juin 1990, la démocratie qu’il postulait être le remède aux maux du continent n’y a apporté ni développement économique, ni stabilité politique, et encore moins sécurité.
2) Comment imaginer pouvoir « développer » un continent qui, dans les années 2050 aura une population comprise entre 2 et 3 milliards d’individus (dont 90% au sud du Sahara), puis de plus de 4 milliards en 2100, soit 1/3 de la population mondiale ?
3) Ouverture de nouveaux partenariats avec les pays africains anglophones, là où nos relations ne sont pas « polluées » par la « culpabilisation » coloniale.
4) Abandon du Sahel et des zones africaines enclavées. En revanche, établissement ou renforcement de très sérieux et très solides partenariats avec l’Afrique du Nord et l’Afrique sud saharienne littorale.
En définitive, renouer avec la tradition maritime du XVIIIe siècle, en faisant des littoraux nos bases d’action et en laissant à ceux qui ne se sont pas encore « brûlé les ailes », la découverte des « subtilités » des intérieurs du « Continent mystérieux »…
Catégories: Afrique

Au Niger, Monsieur le Président de la République, ce n’est pas Trafalgar, mais Fachoda plus la Bérézina. Une fois encore bravo à ceux qui vous conseillent !!!

mar, 26/09/2023 - 14:27
Je dois  reconnaître une erreur. Dans mon communiqué en date du 15 août  dernier concernant le fiasco  de l’Elysée au Niger, j’écrivais « aujourd’hui Trafalgar, demain Fachoda ». La réalité est autre puisqu’il s’agit en réalité de « Fachoda plus Bérézina ».
Fachoda en  effet car nos très bons alliés et fidèles amis séculaires Etats-Uniens se sont une fois de plus totalement désolidarisés de la France. Et, comme toujours en pareil cas avec nos fiables et indéfectibles partenaires anglo-saxons, ces derniers ont « joué perso ». Ils ont ainsi négocié dans le dos de Paris avec la junte nigérienne afin de pouvoir conserver leur base d’Agadès !!! Résultat, nous partons sous les crachats, mais  eux restent avec leurs dollars !!!
Bérézina également car l’arrogance, la suffisance, la naïveté et d’abord l’incompétence des danseurs à claquettes qui conseillent l’Elysée, ont placé le contingent français du Niger dans une telle situation que le désengagement va automatiquement prendre la forme d’une retraite. Or, le Niger étant un pays enclavé, deux options sont possibles qui s’apparentent effectivement à une nouvelle Bérézina… mais sans le corps des Pontonniers… :
1) Vers le Tchad. Cela impliquerait de longs et lourds convois progressant à travers tout le Niger sous les attaques de civils poussés sur nos convois afin d’obliger nos forces à ouvrir le feu avec toutes les conséquences médiatiques que l’on peut imaginer…A moins naturellement de verser à la junte une très forte rançon…Sans compter que le Tchad est un cul-de-sac où, de plus, se posent les mêmes  problèmes de fond qu’au Niger et au Mali…et alors, quand ce pays explosera, car il va finir par exploser, par où évacuer nos forces ? La lecture d’une carte est à ce sujet instructive…
2) Vers le Bénin et la mer. Fort heureusement, le Bénin a, avec le Niger une frontière de 266 kilomètres à une distance relativement courte de nos bases de la région de Niamey. Mais, encore, faudrait-il que Cotonou accepte le transit, ce qui sera probablement le cas moyennant une fois encore « espèces sonnantes et trébuchantes », ainsi qu’avantages divers…
Dans tous les cas, le prestige de la France n’existant plus, il va donc falloir penser à redéfinir une politique africaine, question qui constituera d’ailleurs le  dossier principal du numéro du mois d’octobre de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront le 1er octobre.
Mais, d’ores et déjà, le réel impose que nos futures orientations stratégiques en Afrique passent par un dégagement du Sahel où il n’y a que des coups à prendre - et où la France n’a pas d’intérêts comme cela est démontré toujours dans le même numéro d’octobre de l’Afrique Réelle-, et par un retour à la tradition maritime du XVIIIe siècle, c’est-à-dire en faisant des littoraux nos bases d’action.
Et surtout, en laissant à ceux qui ne s’y sont pas encore « brûlé les ailes », la découverte des subtilités politiques, économiques, ethniques et démographiques des intérieurs d’un continent que Stanley qualifiait de « mystérieux »…
Catégories: Afrique

Nouveau livre de Bernard Lugan : Eloge du duel

lun, 25/09/2023 - 22:36




















Présentation

Une société qui sait se tenir ne craint pas de recourir aux armes pour régler ses différends, d’homme à homme. La nôtre l’a oublié, au bénéfice des couards, qui n’ont plus à payer le prix de leur impudence, sinon en frais de justice. Il y a fort à parier que certains journalistes ravaleraient leurs provocations et montreraient une salutaire prudence si leurs écrits les engageaient sur le pré… L’Éloge du duel, loin de célébrer la force brute, est tout au contraire une invitation à revenir à une civilisation réglée par le code de l’honneur, faite d’hommes trempés comme l’acier et de femmes qui se battent seins nus. Universitaire et mousquetaire dans l’âme, Bernard Lugan retrace l’histoire de cette noble institution et défend les valeurs viriles contre les velléités castratrices du wokisme.
- Editeur : La Nouvelle Librairie
- 168 pages
- Disponible dans toutes les librairies

Pour le commander via l'Afrique Réelle :

         Livraison France 25,00 EUR UE 29,00 EUR Monde 43,00 EUR
Catégories: Afrique

Mali, retour à la case départ…

sam, 16/09/2023 - 15:54
Le point de départ de l’actuelle guerre qui embrase le Mali, le Burkina Faso et le Niger n’est pas l’islamisme, mais la question de l’irrédentisme touareg. Le conflit a éclaté au mois de janvier 2012 dans le nord du Mali quand des combattants touareg mirent en déroute les forces armées maliennes. Les insurgés se réclamaient alors du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) qui avait été fondé au mois d’octobre 2011, deux ans donc après la fin de la quatrième guerre touareg. Le MNLA engerbait plusieurs mouvements touareg et son ossature était composée de membres de la tribu des Ifora qui avaient servi dans l’armée du colonel Kadhafi.
Avec le MNLA, en plus de la résurgence d’un conflit séculaire entre Touareg et sédentaires sudistes, c’était une nouvelle forme de revendication qui était formulée. Lors des quatre précédentes guerres, les Touareg s’étaient en effet battus pour obtenir plus de justice de la part de l’Etat malien dirigé par les sudistes. Au mois de janvier 2012, ils exigeaient tout autre chose, à savoir la partition du Mali et la création d’un Etat touareg, l’Azawad.
Or, pour des raisons classiques et plus qu’habituelles de rivalité entre sous-clans touareg, Iyad Ag Ghali, lui-même Ifora et chef des précédents soulèvements, avait été tenu à l’écart de la fondation du MNLA. N’acceptant pas cette éviction, il créa alors un mouvement rival dont les buts ethno-nationaux étaient les mêmes que ceux du MNLA. Mais, pour pouvoir exister, il le déclara islamiste. Début janvier 2013, Iyad Ag Ghali doubla le MNLA en lançant une offensive vers le sud, en direction de Mopti puis de Bamako. Le 8 janvier 2013 la ville de Konna fut prise et, le 11 janvier 2013, plusieurs colonnes se dirigeant vers le sud, furent « traitées » par des hélicoptères français. Le régime sudiste de Bamako fut alors sauvé d’une défaite annoncée, ce que les membres de la junte actuelle ont bien oublié…
Dès ce moment l’analyse française fut erronée. En effet, les « décideurs » français ne virent pas -ou refusèrent de voir- que l’islamisme n’était ici que l’habillage de la revendication touareg, qu’il n’était en quelque sorte que la surinfection d’une plaie ethno-raciale millénaire. Ceci fit que pour l’Elysée, Iyad Ag Ghali fut l’ennemi alors qu’en réalité il était la solution du problème et qu’il fallait prendre langue avec lui …Or, durant les années qui suivirent, la France refusa de comprendre cette réalité, le président Macron ordonnant même l’élimination de Iyad ag Ghali, ce que ce dernier  n’a pas oublié…
Or, avec le départ du Mali des forces françaises et de celles de l’ONU, le vrai problème, son cœur, est réapparu au grand jour, à savoir que ce n’est pas l’islamisme, mais l’irrédentisme touareg.  Entendons-nous bien, et je précise cela à l’attention de ceux qui  se font un plaisir de déformer mes propos, je ne parle ici que du seul nord Mali, non de la région des Trois frontières où la situation est différente car s’y superposent, ou s’emboitent, islamisme et problème peul.
En effet, et comme je n’ai cessé de l’écrire depuis des années, les abonnés à l’Afrique Réelle le savent bien, Iyad Ag Ghali qui est le chef historique des combattants touareg a constamment cherché à refaire l’unité des clans touareg autour de son leadership. Et il a réussi ! Les groupes armés touareg se sont en effet  regroupés dans le CSP-PSD (Cadre stratégique permanent- Pour la paix, la sécurité et le développement), qui inclut la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), afin d’offrir un front commun face à l’armée malienne qui, avec l’appui jusque-là peu déterminant du groupe Wagner, tente de reprendre pied dans un Azawad dont elle avait été chassée en 2012.
Résultat, le 12 septembre dernier, à Bourem les forces armées maliennes ont subi une attaque meurtrière, là même où, au mois de janvier 2012, débuta la guerre qui est à l’origine de l’embrasement de toute la région. Quant à la ville de Tombouctou, elle est quasiment encerclée. Or, comme cette fois, les forces françaises ne viendront pas les sauver, les sudistes pourraient bientôt regretter d’avoir demandé le départ de Barkhane…
La longue histoire connait donc des résurgences naturellement ignorées par ceux qui prétendent définir la politique africaine de la France et qui portent la terrible responsabilité de l’humiliation que notre pays subit actuellement au Sahel et plus largement dans toute l’Afrique. Une longue histoire déroulée dans mon livre Histoire du Sahel des origines à nos jours.
Catégories: Afrique

L'Afrique Réelle n°165 - Septembre 2023

jeu, 31/08/2023 - 18:50
Sommaire
ActualitéGabon : un coup d’Etat « familial » ?
Dossier : La question du Niger- Les guerres touareg du Niger- Les fronts du Niger- Les tribus arabes du Niger- Le suicide démographique du Niger- L’uranium du Niger entre fantasmes et réalité

Editorial de Bernard Lugan
Singulier coup d’Etat que celui qui vient de se produire au Gabon où le cœur du système vient d’écarter sans violence, en douceur, son chef de file, marionnette devenue gênante pour sa propre survie… Rien de commun avec ce qui s’est produit au Mali, au Burkina Faso ou encore au Niger. Ici, pas de jihadisme, pas  de « main cachée » de la Russie, pas de rejet de la France, mais tout simplement une classique révolution de palais. Explications dans ce numéro. 
Au Niger  la junte est financièrement acculée car elle n’est pas en mesure de payer les salaires (voir page 17 du numéro). Pour la sauver, l’ancien président Issoufou (inspirateur du coup de force ?), joue de toutes ses relations afin de lui trouver des liquidités. Une forte délégation comprenant son propre fils s’est ainsi envolée pour la Guinée Equatoriale afin d’y demander une aide afin d’assurer soldes et salaires du mois d’août contre l’octroi de permis d’exploitation des ressources naturelles du Niger.
La situation sécuritaire du Niger est également catastrophique. S’étant privées du soutien aérien, logistique et blindé français, les FAN  (Forces armées nigériennes), abandonnent peu-à-peu le terrain aux terroristes qui leur infligent de lourdes pertes (17 morts le 15 août et 20 quelques jours plus tard).
Craignant la contagion, le Nigeria, le Bénin et la Côte d’Ivoire ont adopté une position anti-junte. Le Nigeria a ainsi coupé l’alimentation électrique du Niger. Quant à l’Algérie, inquiète, elle a un œil sur les mouvements touareg qui pourraient lui permettre d’établir un tampon avec l’Etat islamique.
Des dissensions sont apparues au sein de la junte entre le général Salifou Modi qui serait pro-russe, le général Barmou qui est l’homme des Américains - lesquels veulent absolument conserver leur base d’Agadès -, et le général Tchiani qui est « proche » de l’ancien président Issoufou dont le rôle dans le coup d’Etat est de plus en plus limpide. En plus de cela, le chef Touareg Kel Aïr, Ghissa Ag Boula, dirigeant historique des précédentes guerres touareg a appelé au soulèvement contre la junte.
Quatre scénarii pouvant se recouper sont désormais possibles :
1) Le mouvement s’essouffle et pourrit. Un règlement bancal est alors bricolé afin que personne ne perde la face.2) L’attaque de l’ambassade ou le déferlement d'une foule incontrôlée sur la BAP (base aérienne projetée) française serait un scénario du type de celui d’Abidjan en 2005 obligeant les forces françaises à intervenir.3) Un coup d’Etat dans le coup d’Etat.4) Une intervention militaire de la Cedeao.
Pour comprendre les soubassements de la question du Niger, on se reportera à mon livre Histoire du Sahel des origines à nos jours.
Catégories: Afrique

Bernard Lugan sur Sud Radio

mar, 29/08/2023 - 22:13
Catégories: Afrique

Mali et Niger : le réveil des Touareg ?

ven, 18/08/2023 - 16:38
Au Mali et au Niger, deux signaux forts laissent entendre que les Touareg pourraient de nouveau faire parler d’eux.
Au Mali, les Touareg de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) ont quitté précipitamment Bamako au moment où, dans le nord du pays, appuyées par Wagner, les FAMA (Forces armées maliennes) tentent d’occuper les cantonnements abandonnés par l’ONU  (Minusma). Or, les Touareg qui les ont chassées en 2011 ne veulent pas de leur retour dans un territoire qu’ils considèrent comme libéré.  Ayant largement refait leur unité autour de leur chef historique Iyad ag Ghali, ils ressentent la volonté sudiste comme une menace existentielle à laquelle  ils s’opposeront.
Au Niger, Ghissa Ag Boula, un Touareg Kel Aïr qui appelle à la lutte contre le coup d’Etat militaire vient d’annoncer la création  d’un Conseil de Résistance pour la République afin de rétablir le président  Mohamed Bazoum. Or, comme l’est Iyad ag Ghali au Mali, Ghissa Ag Boula est un dirigeant historique des guerres touareg du Niger (1990 et 2007).
L’appel que vient de lancer Ghissa Ag Boula pourrait signifier que les Touareg du Niger, du moins ceux de l’Aïr, font cause commune avec les Arabes  de Mohamed Bazoum. Et si les Toubou du Niger se joignaient à ce mouvement, cela pourrait alors signifier que les peuples du nord feraient un front commun nordiste contre la junte militaire sudiste. Même s’ils ne totalisent qu’environ 12 % de la population du Niger, leur tradition combattante ferait que leur éventuelle entrée en guerre poserait de graves problèmes à une armée déjà bien en difficulté dans la région des trois frontières, à Tillabéry, et face à Boko Haram.
Tant au Mali qu’au Niger, la situation est donc à suivre. Mais à la lumière, non pas des fantasmes du « déficit de développement » ou de la nécessité de la « bonne gouvernance », notions largement hors-sol ici, mais de la longue histoire régionale écrite autour de ses constantes ethno-politiques. Ce que je montre dans mon livre Histoire du Sahel des origines à nos jours.
Catégories: Afrique

Emmanuel Macron et l’Afrique : aujourd’hui Trafalgar, demain Fachoda…

mar, 15/08/2023 - 11:09
Après le « Trafalgar » subi au Mali, au Burkina Faso et au Niger,  le président Macron est désormais menacé d’un nouveau « Fachoda » par nos « bons, solides et historiques alliés-amis » américains. Ces derniers viennent en effet de lui infliger un colossal camouflet en s’opposant de fait à une intervention de la CEDEAO au Niger, et en ouvrant un dialogue direct avec la junte. La raison en est triple :

1) Ne pas risquer de perdre la base stratégique d’Agadès d’où toute la région est sous surveillance américaine.
2) Eviter la venue de Wagner.
3) Ne pas être mêlé à une décision interventionniste qui ferait dévier sur les Etats-Unis le cyclone anti-français qui s’abat actuellement sur l’Afrique.
 
Voilà pourquoi, le 6 août dernier, Victoria Nuland, secrétaire d’Etat adjoint américaine a tenu à Niamey une longue réunion avec la junte militaire avec laquelle Paris refuse tout contact, adressant ainsi un soufflet supplémentaire à Emmanuel Macron toujours arc-bouté sur des postures idéologico-démocratiques et sur un interventionnisme hors-sol.
La « cerise sur le gâteau » serait maintenant que l’armée française soit contrainte de plier bagage et que les forces américaines soient au contraire autorisées à demeurer dans le pays…Un moderne « Fachoda » en quelque sorte…

La lourde et historique défaite diplomatique de la France était pourtant prévisible. Mais, pour l’éviter, encore eut-il fallu, comme je le montre dans mon livre  Histoire du Sahel des origines à nos jours, prendre en compte le réel, à savoir la longue histoire régionale, celle de ses peuples et du milieu sur lequel ont prospéré leurs sociétés.
Au lieu de cela, et tout au contraire, biberonnés à l’ « air du temps », les petits marquis qui ont la prétention de définir la politique africaine de la France, ont affiché leur morgue, leur suffisance, leur idéologie… et en définitive leur insondable nullité…  
Catégories: Afrique

Bernard Lugan interviewé par Idriss Aberkane

mer, 09/08/2023 - 22:27
Catégories: Afrique

Après le Mali et le Burkina Faso… aujourd’hui le Niger… et demain le Tchad…

mer, 02/08/2023 - 13:14
Les évènements du Niger étant la suite logique de la catastrophique politique africaine de la France - de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron sans oublier naturellement François Hollande-, il faudra bien que ceux qui l’ont décidée rendent enfin des comptes. Comment est-il en effet possible qu’un conflit ethnique ayant éclaté en 2011 au nord-est du Mali et qui était à l’origine limité à une seule fraction touareg, ait pu, de fil en aiguille, se transformer en un embrasement régional échappant désormais à tout contrôle et dont la conséquence la plus visible est l’éviction de la France de la région sahélienne ?
 
En raison de l’avalanche d’erreurs politiques et sociétales, et comme je n’ai cessé de l’annoncer depuis 2011, l’échec de la France au Sahel était hélas une certitude (voir à ce sujet mon livre Histoire du Sahel). Un échec politique un temps masqué par les réussites de nos Armées au prix du sacrifice de plusieurs dizaines des meilleurs enfants de France tombés à la place de déserteurs africains ayant préféré venir bénéficier en France des largesses de l’ « odieuse » ancienne puissance coloniale que de défendre leurs pays respectifs.
 
Corsetés par leur idéologie, les responsables français ont voulu qu’en Afrique, le droit des Peuples s’efface devant les « droits de l’Homme », les chimères de la « bonne gouvernance » ou le surréaliste  « vivre ensemble ». Sans parler des provocations LGBT et de ses variantes vues en Afrique comme autant d’abominations et qui ont achevé de faire perdre à la France l’estime et le respect des Africains.
Privilégiant les analyses économiques et sociales, aveuglés par l’impératif de l’impossible « développement », les décideurs français ont refusé le réel, oubliant les sages recommandations faites en 1953 par le Gouverneur de l’AOF : « Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte ». 
 
Incultes historiquement, les « petits marquis » sortis de Sciences-Po ou de l’ENA qui prétendent parler de l’Afrique, n’ont pas vu qu’à la fin du XIX° siècle, la colonisation qui libérait les sudistes de la prédation nordiste, rassemblait en même temps dominés et dominants dans de communes limites administratives. Avec les indépendances, ces délimitations internes de l’ancienne AOF devenues frontières d'Etats, les lois de l’ethno-mathématique électorale y donnèrent automatiquement le pouvoir aux sudistes puisque leurs femmes avaient été plus fécondes que celles des nordistes. D’où, au Mali, au Niger et au Tchad, dès les années 1960-1965, les nordistes qui refusaient d’être soumis à leurs anciens tributaires sudistes se soulevèrent. La guerre qui a éclaté en 2011 - donc avant toute présence russe-, et qui se déroule sous nos yeux, en est la résurgence.
 
Face à ce réel qu’ils ne comprenaient pas, ou qu’ils refusaient de voir, confondant causes et conséquences, les irresponsables qui définissent la politique africaine de la France ont naturellement fait une erreur de diagnostic. Ils ont ainsi parlé de danger islamiste alors que nous étions clairement en présence d’une plaie ethno-raciale millénaire surinfectée par l’islamisme contemporain.
En conséquence de quoi, la stratégie française reposa sur « l’essentialisation » de la question religieuse, tout bandit armé, tout porteur d’arme et tout trafiquant étant péremptoirement qualifié de « jihadiste ». L’erreur était grande car, dans la plupart des cas, nous étions en présence de trafiquants se revendiquant du jihadisme afin de brouiller les pistes, et parce qu’il est plus valorisant de prétendre combattre pour la plus grande gloire du Prophète que pour des cartouches de cigarettes ou des cargaisons de cocaïne. D’où la jonction entre trafic et religion, le premier se faisant dans la bulle sécurisée par l’islamisme. 
Face à l’engerbage de revendications ethniques, sociales, mafieuses et politiques, opportunément habillées du voile religieux, avec des degrés différents d’importance de chaque point selon les moments, la politique française fut donc à la fois figée et incohérente.

Au Niger où plusieurs conflits se déroulent, tant à l’ouest qu’au sud-est, la situation fut encore compliquée par le fait que le président Mohamed Bazoum est Arabe. Il est en effet membre de la tribu libyenne des Ouled Slimane (Awlad Sulayman) qui a des diverticules au Tchad et dans le nord-est du Niger.
Là encore, un minimum de connaissance historique aurait appris aux « danseurs à claquettes » qui prétendent définir la politique africaine de la France, que cette puissante tribu éclata en deux dans les années 1830 quand le pouvoir ottoman décida de reprendre effectivement le contrôle de la Régence de Tripoli. Or, les Ouled Slimane, tribu makhzen fidèle aux Karamanli renversés par les Turcs, entra en dissidence (voir à ce sujet mon livre Histoire la Libye).
La Porte ottomane ayant eu la main lourde dans la répression du soulèvement, une partie de la tribu émigra au Tchad et au Niger où elle participa au grand mouvement de prédation nordiste à l’encontre des sédentaires sudistes, ce qui a laissé des traces dans la mémoire collective.
Au Niger où les Ouled Slimane constituent moins de 0,5% de la population, et où ils sont considérés comme des étrangers, le fait que l’un des leurs parvienne à la Présidence était mal ressenti. Et, circonstance aggravante, les Ouled Slimane sont vus comme des amis de la France depuis qu’en 1940-1941, ils ont opportunément suivi la colonne Leclerc dans son opération de conquête du Fezzan italien, action ayant démarré au Tchad et au Niger. Ce fut d’ailleurs à cette occasion que certaines fractions des Ouled Slimane retournèrent en Libye où, depuis, elles se heurtent aux Toubou qui occupent leurs anciens territoires abandonnés après l’exode du XIX° siècle. 
 
Alors qu’il eut fallu confier la politique africaine de la France à des hommes de terrain héritiers de la « méthode Lyautey » et de l’approche ethno-différentialiste des anciennes « Affaires indigènes », elle a, hélas, été gérée par les insignifiants et prétentieux butors qui portent la terrible responsabilité de l’échec français en Afrique. 
Un échec qui n’est d’ailleurs pas totalement consommé puisqu’il reste encore le Tchad dont le tour viendra tôt ou tard… inexorablement… Et toujours pour les mêmes raisons…
 
En plus de tout cela, au lieu de s’interroger sur leurs erreurs, ajoutant la naïveté à l’incompétence, les dirigeants français tentent maintenant de s’exonérer de leurs responsabilités en montrant la « main russe »…. Comme si, étant en guerre contre l’OTAN, la Russie allait laisser passer l’occasion qui lui était offerte de s’engouffrer dans l’abîme béant de la nullité française pour ouvrir un front africain sur les arrières de ceux qui la combattent sur le front européen… Le discours du président Poutine lors du dernier sommet russo-africain de Saint-Pétersbourg fut d’ailleurs très clair à ce sujet.
 
La déficience des dirigeants français s’exprime jusque dans leur absence de réaction face au mensonge du prétendu « pillage » des ressources du Niger. L’on attendrait en effet des « chapons » qui parlent au nom de la France, une claire déclaration indiquant que cette dernière n’a pas d’intérêts dans ce pays désertique -le Mali ne l’est en revanche qu’en partie-, condamné à succomber sous sa suicidaire démographie polygamique. Un Niger dont, n’en déplaise à l’ineffable Sandrine Rousseau qui a osé affirmer que la France en dépendait pour son uranium, alors que le pays ne représente aujourd’hui, et au mieux, à peine 10% des besoins français… et qu’il est, et de beaucoup, plus facile et moins onéreux de se fournir ailleurs de par le monde.
Sans parler des gisements français dont les écologistes ont fait interdire l’exploitation par la Loi…
Catégories: Afrique

L'Afrique Réelle n°164 - Août 2023

sam, 29/07/2023 - 22:08
Sommaire :

Actualité
- Des errements de l’afrocentrisme aux nuées du panafricanisme
- Sahel : islam enraciné contre islam wahhabite

Dossier : Le contentieux algéro-marocain
- La « question des confins » ou comment la France amputa le Maroc au profit de l’Algérie
- L’Algérie indépendante renie la signature du GPRA au sujet des rectifications frontalières
- La « Guerre des sables »  (octobre-novembre 1963)


Editorial de Bernard Lugan : 
Afrocentrisme, la résistance de l'Egypte
Au moment où en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Australie, en réalité dans tout le monde blanc « occidental », l’univers slave étant pour le moment épargné, les élites ont capitulé devant les délires et les diktats des afrocentristes, la résistance semble venir d’Egypte.
Soumis et mentalement émasculés, les « Blancs occidentaux » ont déjà admis qu’un homme pouvait accoucher. Alors pourquoi n’accepteraient-ils pas de reconnaître que la « blonde Athéna aux yeux bleu clair » était en réalité une reine noire africaine et que ce furent des Noirs et non Colomb, qui découvrirent l’Amérique ?
En Egypte où la population a semble t-il encore une colonne vertébrale, ces provocations ne passent pas. La colère est ainsi très forte contre un film américain ayant osé montrer Cléopâtre sous les traits d’une femme noire. Plus généralement, le monde scientifique est «_vent debout » contre le courant afrocentriste qui affirme que l’ancienne Egypte était « nègre ». Pour les afrocentristes, toute l’Afrique, Afrique du Nord, comprise, était peuplée par des Noirs avant que des envahisseurs, à savoir des Berbères Blancs, n’aient génocidé ces primo-habitants noirs de la rive sud de la Méditerranée...
Toujours à la différence de leurs homologues occidentaux, les dirigeants égyptiens qui ne capitulent pas devant ces falsifications historiques, ont décidé de contre-attaquer. Ainsi, le journal Le Monde en date du 22 juin 2023 publie un article intitulé «_Une exposition aux Pays-Bas, jugée afrocentriste, fait polémique ». De fait, l’exposition qui avait pour titre « Kemet », nom que les afrocentristes donnent à l’Egypte, était clairement destinée à faire croire au public hollandais que l’ancienne Egypte était « nègre »[1].
Or, dans cet article, nous apprenons que « Les autorités égyptiennes n’ont pas apprécié et ont dénoncé cette falsification de l’histoire ». 
Tout naturellement acquis à l’idéologie woko-décoloniale, les responsables du musée dénoncent quant à eux « un regain de racisme antinoir en Egypte ». Ce faisant, les voilà ralliés aux postulats farfelus de l’afrocentrisme devenus autant de « vérités » prospérant dans la négation du réel et le refus de reconnaître la différence de nature entre fait et mythe…

[1] Pour la réfutation de cette imposture scientifique, on se reportera aux numéros de juin et de juillet 2023 de l’Afrique Réelle et à mon livre Pour répondre aux décoloniaux.
Catégories: Afrique

L’ « assimilation », vieille utopie pour une France devenue « colonie de ses colonies »…

ven, 21/07/2023 - 14:00
Trois semaines après les dévastations subies par la France, tétanisés devant un réel qu’ils niaient et qui a fini par leur  exploser au visage, les responsables politiques n’ont qu’un remède à proposer : l’« ASSIMILATION ». Vieil avatar de l’utopie universaliste, cette nuée ne permettra évidemment pas de transformer ceux qui « niquent la France » en Français de cœur… Retour sur l’histoire.
 
En 1937, le Manifeste du PPA (Parti populaire algérien) qualifiait l’assimilation « d’utopie chimérique (car) nous ne serons jamais Français, ni par la race, ni par la langue, ni par la religion ».
 
En 1945, Edouard Herriot, grande conscience « humaniste » disait que l’ « assimilation » ferait de la France « la colonie de ses colonies ».
 
Le général de Gaulle dont toute la classe politique française se réclame aujourd’hui, considérait pour sa part  l’« assimilation » comme « un danger pour les Blancs, une arnaque pour les autres » dont la conséquence ferait que « Colombey-les-Deux-Eglises (deviendrait) Colombey-les-Deux-Mosquées ! »
 
Durant la période coloniale la France tenta une politique d’ « assimilation ». Son postulat était que, grâce à la diffusion de la culture et de la langue française, colonisés et colonisateurs coaguleraient au sein d’une même nation sous les plis du drapeau tricolore…et pour la plus grande gloire de la République française universelle…
 
L’échec fut à la hauteur de l’illusion. Cependant, aucune leçon n’en fut tirée puisque la classe politique française parle de nouveau d’« assimilation ».
Or :
 
- Comment « assimiler » une déferlante migratoire devenue majoritaire sur une partie du territoire français et qui impose peu-à-peu ses normes vestimentaires, alimentaires, culturelles, juridiques et religieuses sur l’ensemble du pays?
 
- Comment oser parler d’ « assimilation » quand, par leurs déclarations irresponsables au sujet de la colonisation, François Hollande et Emmanuel Macron ont humilié la France, ne donnant ainsi guère envie aux « citoyens du monde » de s’y assimiler ?
 
- Comment imaginer que la solution est l’ « assimilation » quand la France qui accueille, nourrit, habille, soigne, loge et éduque des millions d’étrangers, est présentée comme une nation « génétiquement esclavagiste et raciste » ?
 
- Comment les partisans de l’ « assimilation » vont-ils concrètement proposer leur « martingale » à des groupes animés par un sentiment à la fois revanchard et conquérant ? Notamment à Madame Houria Bouteldja qui ne craint pas de dire que :
 
« Notre simple existence, doublée d’un poids démographique relatif (1 pour 6) africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’Eglise, jadis blanche et immaculée, aussi sûrement que le sac et le ressac des flots polissent et repolissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité (…) ».
 
- Comment assimiler des francophobes assumés, dont Madame Hafsa Askar, vice-présidente du syndicat étudiant UNEF, qui a osé dire le 15 avril 2019, jour de son incendie :
 
« Je m’en fiche de Notre-Dame de Paris, car je m’en fiche de l’histoire de France…Wallah  …on s’en balek (traduction : on s’en bat les c…), objectivement, c’est votre délire de petits blancs ».
 
Une Hafsa Aksar qui a également pu déclarer sans être immédiatement traduite devant les tribunaux :
- « On devrait gazer tout (sic) les blancs (resic) cette sous race.
- « Tout ce que j’ai à dire c’est les blancs ( sic) arrêtez de vous reproduire ».
- « Non à la mixité avec les blancs (sic)»
- « Je suis une extrémiste anti-blanc »
- « Le monde serait bien mieux sans les blancs (sic) » etc.,
 
- Comment les héritiers des « Lumières » qui gouvernent la France en la conduisant avec application sur les pentes de la disparition peuvent-ils parler d’« assimilation » quand ceux qu’ils prétendent « assimiler » rejettent leurs dogmes fondateurs, qu’il s’agisse des « valeurs de la République », des « droits de l’homme », du « vivre ensemble » ou de la « laïcité » ?
 
La vérité est que ceux qui croyaient aux chimères du sacro-saint laïcisme républicain ne voient pas que leur idéologie est morte. Prisonniers de l’immédiat, sans mémoire, sans culture et sans courage, ils ne voient pas qu’un cycle s’achève et qu’un nouveau émerge dans le chaos.
Aux porteurs des forces créatrices de saisir cette opportunité historique pour imposer un salutaire changement de paradigme. Autrement, les civilisations étant mortelles, la population indigène, celle qui a créé la France devra s’adapter au changement anthropologique en cours. Donc accepter de ne plus être chez elle sur la terre de ses ancêtres… Comme les Serbes au Kosovo…
Pour approfondir on se reportera à  mes livres :- Répondre aux décoloniaux, aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance. - Colonisation l’histoire à l’endroit, comment la France est devenue la colonie de ses colonies.
Offre spéciale pour les deux livres
- France métropolitaine : 55 euros au lieu de 68 euros (port colissimo inclus) - UE : 65 euros- Reste du monde : 90 euros.
         Livraison France metropolitaine 55,00 EUR Europe 65,00 EUR Monde 90,00 EUR
Catégories: Afrique

Pages