En quelques mois à l’Elysée, Emmanuel Macron s’est déjà fortement impliqué dans les affaires du Proche et du Moyen-Orient.
Du Royaume-Uni à la Pologne, en passant par l’Allemagne, l’Autriche, la France ou l’Italie, l’Europe est traversée par une vague populiste portée par un discours conjuguant identitarisme et souverainisme, le poids de ces deux variables différant selon les pays. Face à cette vague, que peut faire l’UE ?
En Autriche, l’extrême-droite vient d’accéder au pouvoir et obtient des ministères régaliens (l’Intérieur, la Défense et les Affaires étrangères), tandis que la Pologne est l’objet d’un fait sans précédent : le déclenchement de la procédure de sanction prévue par l’article 7 du traité UE. Selon la chercheure Anaïs Voy-Gillis, membre de Chronik.fr, « trois facteurs permettent d’expliquer cette montée de l’extrême droite. Elle repose d’abord sur une crise de la représentativité (…). Ensuite, l’Europe a été touchée très massivement par une crise des migrants, et l’on constate un rejet de l’islam et de l’immigration. Enfin, les citoyens ont le sentiment que leur pays est dépossédé de son attribut de souveraineté, au profit d’entités comme la finance. »
DES RÉPONSES SONT PRÉVUES PAR LES TEXTES EUROPÉENS
Dans une perspective plus large, les réactions suscitées par la globalisation trahissent un profond désenchantement. Ce sentiment n’est pas nouveau. La « globalisation heureuse » et la consécration universelle de la « démocratie de marché », pour reprendre l’expression de Francis Fukuyama, s’avèrent illusoires. La vague néolibérale a neutralisé le projet européen et, partant, l’ambition de réactiver un idéal supranational commun. Le sentiment de vide s’explique par l’absence de perspective politique alternative et par un doute grandissant sur l’universalité des valeurs humaines, celles qui sont censées nous unir dans un même destin…
Convaincu de sa propre existence, l’Occident craint aussi sa propre fin, du moins son déclin. Le sentiment d’être « en danger » ou d’être menacé par la civilisation islamique alimente la montée en puissance d’une idéologie « occidentaliste »…
Est-ce que l’Union européenne est armée pour faire face à ce phénomène ? Juridiquement, les traités institutifs de l’UE fondent ses institutions à s’immiscer dans les affaires internes de ses États membres, dès lors que l’action de ces derniers (risque de) porte(r) atteinte aux valeurs fondamentales de l’organisation politique, à l’identité commune de ses membres. Ainsi, selon l’article 2 du traité UE, « L’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes. »
Or non seulement tout État tiers désireux d’adhérer à l’Union doit veiller à respecter ces valeurs (art. 49 du traité de l’UE), mais une obligation analogue – de nature politique – pèse sur les États membres. Un dispositif de contrôle et de sanction visant à préserver l’intégrité des valeurs de l’Union est prévu par l’article 7 du traité. Deux procédures – à la fois distinctes et cumulatives – de sanction sont ainsi instituées. L’une est préventive et peut être enclenchée par la Commission en cas de « risque clair de violation grave », tandis que l’autre ne peut être actionnée que lorsque la violation de ces valeurs communes est « grave et persistante. »
UNE SOLUTION PLUS POLITIQUE QUE JURIDIQUE
Le champ d’application du mécanisme visé à l’article 7 a un caractère général et ne s’applique pas seulement aux actions menées dans la mise en œuvre du droit de l’Union. L’article 7, §3, précise que lorsque la violation « grave et persistante » est constatée, le Conseil de l’UE, statuant à la majorité qualifiée, peut décider de suspendre certains droits découlant de l’application des traités à l’État membre en cause, y compris les droits de vote du représentant du gouvernement de cet État membre au sein du Conseil de l’UE. Reste que la complexité de cette procédure de sanction la rend de facto inapplicable et donc inefficace. Le pouvoir polonais ne le sait que trop…
Transpartisane, la vague mêlée d’europhobie et d’euroscepticisme ne concerne pas les seuls « partis extrémistes ».
De toute manière, la solution n’est pas d’ordre juridique, mais politique. La vague d’euroscepticisme se nourrit du sentiment d’impuissance de l’Union européenne et des doutes sur la « volonté de construire ensemble » pour mieux se replier sur soi-même. Entre le Brexit, la montée des forces centrifuges et la tentation de la démondialisation, l’Histoire contredit le sens de la construction européenne. Pis, l’intégration, la fédéralisation et la supranationalité semblent appartenir à un passé révolu. La frontière, la nation et la souveraineté, tels sont les éléments constitutifs du triptyque du nouvel ordre européen. Retour au vieux paradigme de l’État-nation souverain .. plongé désormais dans un monde globalisé, structuré autour de pôles de puissances et dans lequel les Européens se cherchent encore et toujours…
En France, ce mouvement «réactionnaire» – au sens littéral du terme – est entretenu par des responsables politiques en général, et des candidats à la présidentielle en particulier, incapables de conjuguer l’Europe au futur. Trop souvent enfermés dans un discours franco-français, ils semblent vivre en autarcie, dans un huis clos stato-national, hors du monde, loin de l’Europe. Pis, lorsque le sujet est abordé, le simplisme et la binarité tendent à l’emporter : pour ou contre l’Union européenne, l’euro, une défense et une diplomatie européennes, etc. Au-delà du clivage transpartisan entre souverainistes et pro-européens, nulle vision constructive, ni stratégie d’ensemble ne se dégage clairement en faveur d’une croyance dans un projet européen à redéfinir.
L’incapacité politique à produire du sens et à définir les ressorts d’un destin commun nourrit les mouvements de contestation vis-à-vis d’une chose européenne perçue comme une matière aussi floue qu’inconsistante, incapable de protéger et de décider, illisible et inaudible. Transpartisane, la vague mêlée d’europhobie et d’euroscepticisme ne concerne pas les seuls «partis extrémistes». En témoigne le retour en force de l’idée de frontière ou d’identité nationale au sein des droites conservatrices nationales. Une tendance propice aux alliances avec l’extrême droite, comme l’atteste le nouveau gouvernement autrichien. Un spectre auquel la France n’échappe pas non plus…
Avant de tourner la page de 2017 marquée notamment par l’élection présidentielle, nous vous proposons de revenir sur les dix articles qui vous ont le plus intéressés cette année. Les avez-vous tous lu ?
El Consejo Europeo del 15 de diciembre finalmente aprobaba el paso a la segunda fase de las negociaciones entre el Reino Unido y la UE. Lo que hemos presenciado es que los británicos han tenido que ir asumiendo todos los postulados de la contraparte comunitaria.
Die »Agenda 2030 für nachhaltige Entwicklung« der Vereinten Nationen benennt Multi-Stakeholder-Partnerschaften als ein Instrument, das dazu beitragen soll, die Ziele für nachhaltige Entwicklung (SDGs) zu realisieren. Bisherige Erfahrungen mit Partnerschaften zwischen staatlichen und nichtstaatlichen Akteuren, aus Privatwirtschaft oder Zivilgesellschaft, sind jedoch gemischt. Wichtige Erfolge werden durch zu viele Fehlschläge getrübt. Vor diesem Hintergrund untersucht die Studie, inwiefern die Politik und andere relevante Akteure bestehende Erkenntnisse zu Multi-Stakeholder-Partnerschaften aufgreifen – vor allem hinsichtlich ihrer Erfolgsbedingungen –, wenn nun neue Partnerschaften für die SDGs gefordert und gefördert werden.
Die Studie stellt Ergebnisse von Befragungen vor, bei denen ausgewählte Akteure ihre Ansichten und Forderungen zum Thema äußerten. Dabei stammen die Ansprechpartner aus vier Bereichen: den Vereinten Nationen und deren Umfeld, von Geberinstitutionen, Regierungen und privaten Initiativen. Zudem wird beleuchtet, inwiefern diese Akteure de facto bereits eine »Meta-Governance« erbringen, um Partnerschaften gezielter zu unterstützen, zu steuern und zu überprüfen. Unter Meta-Governance sind übergeordnete Prinzipien, Regeln und Orientierungshilfen zu verstehen, die Partnerschaften in ihrer Arbeit fördern oder fordern sollen. Auch hier sind die Ergebnisse gemischt. Zwar finden sich viele Bausteine einer Meta-Governance, doch ergeben sie ein eher fragmentiertes denn kohärentes Gesamtbild. Unter diesen Voraussetzungen ist zu befürchten, dass neue Partnerschaften alte Fehler wiederholen, statt von ihnen zu lernen. So dürfte es Partnerschaften kaum gelingen, im Sinne der Agenda 2030 inklusiv und verantwortlich zur »Transformation unserer Welt« beizutragen.
Für weiterführende Informationen siehe die Seite zu »Partnerschaften für nachhaltige Entwicklung« im Themendossier »Globale Nachhaltigkeitspolitik«.
The United Nations (UN) 2030 Agenda for Sustainable Development defines Multi-Stakeholder Partnerships (MSPs) as a tool for helping to realise the Sustainable Development Goals (SDGs). However, prior experience of such partnerships between state and non-state actors (from the private sector or civil society) has shown mixed results. Significant successes have been marred by too many failures. This study examines to what extent policymakers and other relevant actors integrate these insights into multi-stakeholder partnerships – especially as regards their conditions for success – when calling for and fostering new partnerships for the SDGs. This study presents the results of a series of interviews to establish the views and requirements of selected actors on the topic. These interlocutors come from four areas: the United Nations environment, donors and funders, governments and private initiatives. We will also examine the extent to which these actors already deliver de facto “meta-governance” to support, steer and verify partnerships in a more targeted manner. Meta-governance means overarching principles, rules and guidance intended to enable or ensure partnerships in their work. Here too the results are mixed. Whilst we identified many meta-governance building blocks, they add up to a fragmented rather than coherent overall picture. Given these conditions, there is a risk that new partnerships will repeat past mistakes instead of learning from them. In that case, partnerships will struggle to contribute inclusively and accountably to “transforming our world” along the lines of the 2030 Agenda.
For further information, see the page on “Sustainable Development Partnerships” in the “Sustainability, Climate and Energy” dossier.
Réformer la France est impératif afin d’améliorer durablement la situation économique du pays. Mais cette volonté affirmée s’est historiquement heurtée sans cesse à des échecs récurrents. En France, changer de paradigme permettrait à la norme d’embrasser de nouveaux outils au service d’une norme plus efficace, plus didactique et davantage conforme aux effets attendus. La mise […]
Cet article Une « norme intelligente » au service de la réforme est apparu en premier sur Fondapol.
De l’arrivée au pouvoir de Donald Trump en janvier aux législatives allemandes de novembre, sans oublier l’élection d’Emmanuel Macron en mai, l’année 2017 restera, pour la France, l’Europe et le monde, une année pivot.
L’accord de gouvernement entre le parti libéral autrichien et les conservateurs avec à sa tête Sebastian Kurz constitue une nette rupture après des décennies de grande coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates. L’extrême droite obtient des postes régaliens et y renforce son ancrage. Si des spécificités nationales demeurent, on peut néanmoins observer à l’échelle de l’Europe l’émergence d’un consensus idéologique sur le rapport à la mondialisation, l’immigration, et une crispation identitaire. L’analyse de Magali Balent, chercheuse associée à l’IRIS.
Comment expliquer que le parti libéral autrichien (FPÖ) ait obtenu 3 ministères régaliens : l’intérieur, la défense et les affaires étrangères au sortir des négociations avec les conservateurs (ÖVP) alors qu’il est arrivé en 3ème position derrière les sociaux-démocrates (SPÖ) ?
A l’issue de négociations qui auront duré près de deux mois, l’ÖVP et le FPÖ sont parvenus le 15 décembre 2017 à un accord pour former une coalition de gouvernement. Le FPÖ de Hans-Christian Strache obtient ainsi six ministères dont trois régaliens. Cette situation est le fruit d’une proximité idéologique entre les deux formations politiques qui s’est renforcée avec l’arrivée de Sebastian Kurz à la tête du parti de l’ÖVP en mai 2017. Dès ce moment, celui qui allait devenir le Chancelier le plus jeune de l’histoire autrichienne quelques mois plus tard, a récupéré les thèmes porteurs du FPÖ sur l’immigration, l’islam, la défense des valeurs autrichiennes et la protection aux frontières. En outre, les sondages d’opinion ont révélé après les élections législatives d’octobre 2017 qu’une coalition Kurz/Strache avait la préférence des Autrichiens au détriment d’une nouvelle coalition ÖVP/SPÖ qui a gouverné le pays pendant des décennies et s’est discréditée en échouant à faire face aux enjeux migratoires et identitaires.
L’atonie de la position de l’Union européenne au lendemain de cet accord gouvernemental tranche avec la réaction qu’elle avait eu dans les années 2000 : est-ce le prix à payer pour maintenir la cohésion de l’organisation ?
L’Union européenne (UE) doit faire face à une crise de légitimité sans précédent depuis que le séisme économique qui l’a frappée en 2008 puis la crise des migrants en 2015 ont révélé qu’elle était mal préparée à affronter les défis du XXIe siècle. En outre, l’UE manque de moyens pour interférer dans les affaires intérieures d’un Etat dès lors que celui-ci respecte les traités européens et les valeurs fondatrices de l’UE. On a d’ailleurs déjà pu constater son mutisme dans l’affaire catalane qui relevait de la stricte souveraineté espagnole et dans laquelle elle a préféré rester en retrait. Si l’on ajoute à cela le fait que depuis les années 2000 plusieurs partis populistes en Europe ont noué des accords avec les partis traditionnels, ce qui a créé des précédents, on comprend que la marge de l’UE est très étroite. En effet, souvenons-nous de l’Italie en 2009 où le parti de Berlusconi a fusionné avec le parti d’extrême droite Alliance Nationale pour devenir le Parti du peuple de la liberté (PDL), ou encore de la Suisse et de la Norvège, certes non membres de l’UE, mais où les populistes ont négocié des postes de ministres et sont entrés au gouvernement de leur pays respectif, ce qui a créé un précédent sur le continent européen. L’Union européenne restera néanmoins vigilante à l’égard du nouveau gouvernement autrichien quant au respect des valeurs fondatrices de l’UE.
Les extrêmes-droites européennes semblent de plus en plus nombreuses à se retrouver aux responsabilités. Comment expliquer ce phénomène ? Assiste-on à l’émergence progressive d’un corpus idéologique transnational au sein des différentes formations d’extrême-droite européennes ou chacun des pays a ses spécificités ?
La poussée des partis national-populistes dans de nombreux pays d’Europe depuis une décennie est le fruit d’un faisceau de causes profondes qui ont été exposées à de nombreuses reprises par les spécialistes du sujet. Outre la crise économique de 2008 qui fragilise les situations individuelles et rend la tentation du repli national défendu par ces partis attrayante, la crispation identitaire d’une partie de la population européenne est aussi un phénomène déterminant. Cette crispation est une réaction à l’évolution structurelle des sociétés occidentales sous le coup des nouveaux enjeux que sont la crise migratoire, le rapport à l’islam et les attentats terroristes, et plus largement le phénomène de mondialisation qui fait craindre une dilution des identités nationales. Tout ceci a rendu le discours des partis national-populistes attractif. Ces partis partagent en effet une même hostilité à l’égard des flux migratoires et de l’UE, une même perception de l’islam identifié comme une menace pour les traditions européennes et une volonté commune de rendre le pouvoir au peuple contre les élites mondialisées. Mais tous ces partis ne sont pas pour autant des clones et chacun cultive ses propres spécificités nationales. Le national populisme est bien une nébuleuse et non pas un bloc !
Le point de vue de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS
The transition will be the most important medium-term issue in the second phase of the Brexit negotiations. The United Kingdom is due to leave the European Union officially in March 2019, too soon to negotiate a detailed agreement on future relations. With neither side standing to gain from a cliff-edge, the British request for a transitional arrangement falls on open ears. But finding agreement will be no easy matter. From the EU’s perspective the only acceptable option is full and complete replication of the status quo, with the UK accepting and implementing EU rules for two years without having any say over them. This will include Prime Minister Theresa May needing to secure a parliamentary majority accepting “rule-taker” status for the UK – and breaking all the promises of the advocates of Brexit for at least two years.
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Nickolay Mladenov, the United Nations Special Coordinator for the Middle East Peace Process (UNSCO), detailed a decade of deteriorating conditions in Gaza, noting that it had “de-developed” over the past ten years of governance under Hamas and that a new agreement promising a reconciliation between Hamas and Fatah had stalled.
“Hope was created with the agreement, but it seems to have been taken away,” he said, referring to a pact signed in Cairo in mid-October between the two Palestinian parties. “This is where we are in Gaza,” he said, adding the grim prognosis that if “you take hope away, violence follows.”
Mr. Mladenov was speaking at a Dec. 19 event in IPI’s “Leading for Peace: Voices From the Field” series, just days after a decision by President Trump had roiled the already troubled waters of peacemaking in the Middle East by declaring that the United States would now unilaterally recognize Jerusalem as the capital of Israel.
“We’re certainly at a critical crossroads of the Middle East peace process,” he said. “It’s not just the American decision, but it’s also the stalled peace process itself, the situation in Gaza, and the political dynamic among Israelis and Palestinians that is creating a very different situation than we have had in a long time. The international architecture dealing with this is collapsing.”
He enumerated some stark figures to illustrate the desperation of life in Gaza. He said that in the year 2000, 98 percent of the water flowing in Gaza’s pipes had been drinkable but that today only 10 percent is. With the local aquifer becoming increasingly polluted, he said, the situation would be “irreversible” by 2020.
Desalinization is declining and hospitals are failing because normal electricity is available only 12 hours a day, he said. He noted that overall unemployment is now at 45 percent, and, for youths, at 67 percent, and 40 percent of the residents of Gaza live in poverty.
By contrast, he said, in the West Bank, where the Palestinian Authority governs, there has been progress, and international assistance exists. He compared that to Gaza, under Hamas governance, where there is no access to development financing, and institution-building has stopped.
The key, therefore, to alleviating this humanitarian crisis, he said, was bringing the legitimate Palestinian national authority back to Gaza–which is the stated purpose of the Cairo agreement.
He said that there were commonly acknowledged steps to be taken to put the agreement into practice, like clearing closures and moving to restore services and bringing back legitimate governance, but that neither side had followed up on them. What was missing, he was asked. “Political will,” he said.
He argued that there was movement in some Arab governments to building “centers of moderation” in the troubled region that could resist radicalization and start to create internal capabilities to deal with threats.
“However, it’s easy for the people of Gaza to blame everything on Israel if things are going wrong and not blame Hamas,” he said. “If you want to protest against the occupation, you are welcome to do so, but if you want to protest the rising prices of food or the lack of work, you’ll find yourself in a dark spot.”
In conclusion, he said, “People adapt to worsening situations, that is the way human nature is structured. I say that the situation is unsustainable, yet it’s gone on for half a century.”
Warren Hoge, IPI’s Senior Adviser for External Relations, moderated the conversation.
La Mutualité Française a présenté le 14 décembre 2017 ses premières pistes de réflexion sur le reste à charge zéro en optique, dentaire et audioprothèse. Celles-ci seront mises en débat avec différents acteurs du système de santé et des think tanks partenaires jusqu’au congrès de Montpellier, en juin 2018. Acteur incontournable du remboursement des soins […]
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Thierry Pujol est expert international, président de TP International Consulting. Il répond à nos questions à l’occasion de sa participation à la conférence « Lutte contre la manipulation des compétitions en France : quelles initiatives pour quel bilan? » organisée par l’IRIS, le 11 décembre 2017, autour de la présentation de l’outil Fix the fixing, un outil pédagogique destiné aux parties prenantes souhaitant sensibiliser les personnes investies dans le sport sur le risque de corruption, de fraude et de trucage de match dans le sport :
– Quelles sont les dernières évolutions notables en ce qui concerne les techniques de manipulation des rencontres sportives ?
– D’après votre expérience, comment les athlètes interprètent-ils la menace de la manipulation des matchs ? Quelle est leur vision du problème ?
– Quelles sont vos principales recommandations pour améliorer l’intégrité des compétitions en France ? Que manque-t-il au dispositif actuel ?
L’année 2017 restera marquée, en Chine, par la tenue en octobre du 19ème congrès du parti communiste, moment-clé dans l’histoire du régime, qui a mis en scène la "grande renaissance de la nation chinoise".