Aprovechando la conmemoración de los 500 años de la Expedición Magallanes-Elcano, no se puede obviar que las exploraciones del Pacífico por parte de los Iberian pioneers durante los siglos XV y XVI cerraron con broche de oro el legado español en Asia.
Enrico Letta fut chef du gouvernement italien dans les heures mouvementées de la crise de l’euro et de la crise des migrants. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage, « Faire l’Europe dans un monde de brutes », aux éditions Fayard, fruit d’entretiens avec Sébastien Maillard, directeur de l’Institut Jacques Delors.
Européen convaincu, vous regrettez néanmoins que l’Europe ait été façonnée principalement pour les élites.
Aujourd’hui, les citoyens européens vivant « sur leur propre peau » les grandes opportunités offertes par l’Europe représentent un faible pourcentage de la population totale. C’est la partie « cosmopolite » de nos sociétés. Je pense, par exemple, aux étudiants hautement spécialisés qui parlent différentes langues, aux managers qui voyagent souvent pour le travail, etc. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’avantages pour le reste de la population ; cependant, ceux-ci ne sont pas également évidents et tangibles.
Quand nous parlons d’Erasmus en tant que symbole par excellence de l’Europe, nous pouvons tomber dans un piège. Il est certainement vrai que le projet d’échange entre les étudiants universitaires a été et continue d’être un succès ; néanmoins, c’est précisément quelque chose qui ne vise qu’une partie de la société, c’est-à-dire les familles qui peuvent se permettre d’envoyer leurs enfants à l’université. Aujourd’hui, cette logique doit être élargie, afin que tout le monde puisse profiter de ce type de projets. L’Europe n’aura de futur que si elle parvient à entrer positivement dans la vie quotidienne de tous les secteurs de la société, afin de réduire au maximum le fossé réel, mais surtout perçu, entre les élites et le reste des citoyens.
La concentration géographique des institutions européennes à Bruxelles contribue également à creuser ce fossé, donnant l’impression que l’Europe n’est que froide, bureaucratique et distante, même physiquement, de la vie, des besoins et des préoccupations des citoyens. Le message n’est pas seulement trompeur, mais aussi contre-productif, car il aliène et décourage les populations. Dans le livre, j’ai intitulé un chapitre « Dé-bruxelliser », précisément pour attirer l’attention sur la nécessité de revoir la relation entre l’Europe et ses membres : européaniser certaines compétences ne signifie pas créer un « super-État » européen ; au contraire, cela signifie maximiser la valeur ajoutée pour le citoyen, selon le principe de subsidiarité.
Pourquoi, selon vous, est-ce la perception d’une domination allemande de l’Europe qui explique le ressentiment général des populations des autres pays ?
C’est une question complexe car de nombreux facteurs contribuent à donner une telle image de l’Allemagne. Tout d’abord, en période de difficulté, il y a toujours une tendance à identifier un ennemi externe à blâmer. Or, l’Allemagne, à certains égards, se prête bien à ce rôle.
Je pense toujours à une couverture de 2013 de l’Economist, dans laquelle l’Allemagne a été définie comme l’« Hégémon réticente ». La question est la suivante. D’un côté, le leadership de l’Allemagne en Europe est indiscutable ; il suffit de regarder les chiffres. D’un autre côté, parmi les classes dirigeantes allemandes, il semble y avoir encore une résistance trop répandue à exercer ce leadership jusqu’au bout ; et, par conséquent, en assumant aussi les fardeaux de la direction elle-même et en prenant en charge les intérêts propres et communs des autres Européens.
Au cours de la crise économique, les Allemands prétendaient imposer des réformes à tout le monde, mais sans un horizon idéal durable, c’est-à-dire un projet qui tient compte de l’évolution du contexte économique et social et qui interprète profondément l’esprit d’intégration entre les États membres. Celui-ci aurait pourtant dû être fondé sur la solidarité mutuelle et pas seulement sur l’orthodoxie comptable de la Bundesbank.
Mais je pense que quelque chose a changé au cours des dernières années. L’Allemagne est plus encline à assumer ses responsabilités de leadership. Le chaos mondial des trois, quatre dernières années – et je pense en particulier à la crise ukrainienne, la question des réfugiés et la menace du terrorisme – ainsi que les résultats des dernières élections, qui ont montré à tout le monde que même l’Allemagne n’est pas totalement immunisée contre l’avancée du populisme, semblent avoir inversé la tendance. En particulier, la crise des réfugiés a permis à Angela Merkel de jouer un rôle de véritable femme d’État, essentiel pour promouvoir une solution européenne partagée. Paradoxalement, cette nouvelle position, ou perçue comme telle à l’extérieur, a suscité une réaction presque contraire en Allemagne.
Dans les prochains mois, la contribution de l’Allemagne aux réformes en Europe sera cruciale. J’espère donc que l’incertitude politique qui a caractérisé les derniers mois au-delà du Rhin disparaîtra le plus rapidement possible.
Quelle distinction faites-vous entre « leadership » et « homme fort » ?
Partant d’un aspect sémantique, le leadership est un concept qui peut être décliné de plusieurs façons. Par exemple, il peut être vertical ou horizontal, diffus ou concentré, partagé ou individuel. Au contraire, quand on parle d’un homme fort, il n’y a pas beaucoup d’interprétations possibles : il n’y a qu’un seul individu. Mon concept du leadership est ainsi exactement inverse.
Je crois que dans le monde d’aujourd’hui, aux mille nuances et facettes, une seule personne, même bien préparée, n’est pas capable d’affronter seule la complexité des défis. Je suis un partisan convaincu du leadership partagé et diffus, qui exalte la diversité, qui cherche à impliquer et à responsabiliser le gens. Nous devons donc dissiper le mythe selon lequel il n’y a qu’un seul type de leadership, celui de l’homme fort. L’avenir exige un changement de paradigme, même dans le leadership.
Il ne s’agit cependant pas d’un modèle facile à encourager en temps de crise ou d’incertitude comme celui que nous traversons actuellement, où certains sont prêts à renoncer à une partie de leur liberté en échange d’une plus grande sécurité, compris à la fois d’un point de vue économique, mais aussi physique. Selon leur logique, les valeurs démocratiques sont incompatibles avec la sécurité. En réalité, cette incompatibilité n’existe pas : au contraire, nos valeurs sont un élément essentiel du bien-être et de la croissance. C’est la vraie bataille actuelle : une bataille culturelle. Gagner cette dernière permettrait de défendre nos valeurs, qui constituent la base de notre modèle de société. Au contraire, si nous ne trouvons pas une façon de rester unis, nous deviendrons de simples récepteurs de règles décidées par d’autres ; et ces autres sont des hommes forts qui sont à la tête de géants non européens…
Quelles sont les responsabilités du monde occidental dans les crises stratégiques actuelles ?
Les classes dirigeantes du monde occidental ont de nombreuses responsabilités et il est crucial qu’elles soient reconnues. L’alibi facile et banal du populisme, derrière lequel se cache une classe politique, ne permet plus de s’acquitter des lourdes responsabilités. Prenons deux exemples peut-être les plus pertinents à l’heure actuelle : la situation au Moyen-Orient et les inégalités.
Concernant le premier point, il est frappant de regarder les statistiques des demandeurs d’asile en Europe en 2015 : on y constate l’explosion de flux de réfugiés. Les trois premiers pays d’origine étaient, dans l’ordre, la Syrie, l’Afghanistan et l’Irak, qui coïncident avec les trois dernières grandes campagnes militaires de l’Ouest. À ces pays s’ajoute la situation difficile en Libye, aujourd’hui le théâtre de graves violations des droits de l’homme et de la jonction fondamentale dans le terrible trafic d’êtres humains de tout le continent africain. Il est évident que les grandes migrations sont un phénomène d’époque conduit par des processus démographiques ; cependant, les échecs occidentaux en matière de politique étrangère ont contribué à rendre la situation plus complexe, notamment par la formation de groupes terroristes.
Concernant le second domaine, celui des inégalités, on constate un échec des classes dirigeantes. En fait, la seule redistribution partielle des avantages de la mondialisation a laissé beaucoup de gens derrière – les soi-disant left behind – et a mis en difficulté la classe moyenne, qui est l’épine dorsale des démocraties. Tout cela a provoqué une polarisation interne des sociétés occidentales, créant, avec d’autres facteurs, un terrain extrêmement fertile pour le succès des partis antisystèmes. Mais il s’agit des effets de l’échec des classes dirigeantes, pas la cause ! Il est essentiel d’inverser cette relation de cause à effet.
Les deux Corées mettent leurs rivalités de côté le temps des Jeux olympiques. A qui va profiter cette trêve ?
La Corée du Sud est la grande bénéficiaire de cela, dans la mesure où elle a la garantie que les Jeux vont bien se passer, sans incident, et que chacun se sentira en sécurité et pas sous la menace d’un chantage permanent de la Corée du Nord. C’est aussi une victoire personnelle pour le président Moon, puisqu’il veut montrer que sa stratégie de petits pas avec la Corée du Nord produit plus d’effets que la stratégie du coup de poing sur la table et des déclarations agressives de Donald Trump. Le premier vainqueur c’est donc plutôt le président sud-coréen. Kim Jong-Un de son côté y a gagne aussi, parce qu’il va apparaître, non pas comme le fou que tout le monde prétend qu’il est, mais comme le chef d’une Corée du Nord qui est un pays finalement pas aussi éloigné des autres. Il va montrer qu’il n’est pas quelqu’un qui menace la Terre entière et la région en permanence.
Le perdant est un peu Donald Trump qui a été pris de court par la participation de la Corée du Nord aux JO. Trump apparaît un peu isolé et finalement esseulé, même s’il communique en disant que si la Corée du Nord est venue à un meilleur comportement, c’est du fait de ses menaces. Mais quand on entend les demandes de Trump pour obtenir des scénarios d’options militaires, quand on entend que l’ambassadeur américain désigné en Corée du Sud, qui est pourtant un faucon, juge les déclarations de Trump dangereuses, on voit bien que c’est le président américain qui sort perdant.
Que va-t-il se passer entre les deux Corée après les Jeux ?
Les relations inter-coréennes sont depuis vingt ans soumises au chaud et au froid : des rapprochements suivis de ruptures. On peut donc difficilement anticiper. Mais ce qui est certain, c’est qu’il n’y aura pas de réconciliation, car la Corée du Nord ne renoncera pas aux armes nucléaires qui sont la garantie du régime. Deux options sont alors possibles : de nouveau un retour aux invectives en cas de manœuvres militaires importantes, ou un apaisement entre les deux Corées débouchant sur une relation plus stable.
Les Jeux olympiques sont-ils la seule façon pour certains pays d’exister diplomatiquement ?
La Corée du Nord existe sans les Jeux olympiques, mais de façon négative. Avec les JO, elle va exister cette fois de façon positive. Les Jeux olympiques ont été pour la Corée du Nord un prétexte idéal pour faire un geste vers la Corée du Sud. Les Jeux ont donc été extrêmement utiles pour faire baisser les tensions. Sans les JO, cela aurait été beaucoup plus difficile.
Dans le choix des villes hôtes des JO, dans la façon dont les JO ou certaines grandes compétitions sont organisées, les enjeux sportifs ne sont-ils pas éclipsés par les enjeux diplomatiques ?
Il y a les deux. Il y a bien sûr des enjeux sportifs qui restent. On va regarder les épreuves, on va suivre, les uns et les autres, des athlètes en fonction du pays ou de la discipline, etc. Les enjeux sportifs donnent une visibilité énorme aux Jeux olympiques, et notamment pour ceux d’été. Mais il y a également une visibilité diplomatique, stratégique qui est très forte.
Les Jeux olympiques sont-ils encore une tribune pour certaines causes, comme on l’a vu par le passé à Mexico en 1968 ?
Parallèlement aux Jeux, cela peut être l’occasion de faire avancer des causes. Mais pour les athlètes, le CIO (Comité international olympique, ndlr) interdit toute manifestation de peur d’être débordé. Pour les athlètes qui participent, s’ils montraient le moindre signe, ils seraient sanctionnés. Il y a bien sûr des exceptions, comme à Mexico, mais c’est extrêmement rare.
Propos recueillis par Philippe Rioux pour la Dépêche du Midi
Vendredi 9 février, l’Institut Montaigne accueillait Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée. Il est revenu à cette occasion sur les réformes engagées par le gouvernement et a présenté les pistes de travail qui guideront son action, en France et en Europe.
Blanc 9 février 2018 Activé Avec Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée. Fermé Non NonIm Vorfeld der Europawahlen 2019 steht die Reform des Europäischen Parlaments (EP) auf der Agenda. Zwei Impulse kommen dabei zusammen. Erstens stellt sich nach dem Brexit die Frage, ob und wie die 73 britischen Sitze neu verteilt werden. Zweitens existiert ein EP-interner Reformstau, was die Zusammensetzung des Parlaments angeht; diese Blockade droht sich über die Wahlen 2019 hinaus zu verlängern. Die Regierungen Italiens und Frankreichs haben – neben anderen – in diesem Zusammenhang die Idee aufgegriffen, einen aus transnationalen Listen bestehenden EU-Wahlkreis zu schaffen. Er soll dazu dienen, bei Europawahlen den Parteienwettbewerb auf europäischer Ebene zu stärken. Doch das EP hat dem Vorschlag nicht zugestimmt; dies bekräftigt den Eindruck, dass es im EU-Reformjahr 2018 keine Mehrheiten für föderale Ideen gibt. Die Diskussionen über einen EU-Wahlkreis haben dennoch Potential. Würde er genutzt, um Verzerrungen zwischen Stimmenzahl und Sitzverteilung abzubauen, wäre dies ein wichtiger Beitrag zur Stärkung der demokratischen Legitimation der EU.
Graphik: Reformvorschläge zur Sitzverteilung im EP nach dem Austritt Großbritanniens
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Marking 17 years since Bahrain’s creation of the National Action Charter (NAC), IPI MENA and the Bahrain Parliament held a joint conference on Feburary 8, 2018 entitled, “Future Prospects, Sustainable Development and Peace.” The conference comprised of three panels that delved into political, religious, and economic aspects of sustainable development and democracy.
Opening the conference, H.E. Ahmed Bin Ibrahim Al Mulla, Bahrain’s Parliament Speaker, recalled the contribution of the NAC in restoring constitutional institutions, including the return of the parliamentarian activity. The Speaker said the current reform strategies are irreversible, and that Bahrain aims to join the global process towards progress, development, and peace.
Speaking on behalf of IPI President Terje Rød-Larsen, Nejib Friji, Director of IPI MENA, stressed the importance of this joint initiative in taking the first steps towards developing a collaborative framework on the road to advancing sustainable development and peace.
Mr. Friji commended the frameworks constructed by Bahrain’s constitutional monarchy in enabling the Kingdom to thrive in a number of fields that are crucial to and interconnected with sustainable development.
Recognizing Bahrain’s efforts to support gender equity and women empowerment as part of these developments, Mr. Friji stated that “women constitute half of Bahraini society, and the government has recognized their crucial and integral roles in the sustainable development of the Kingdom.” In particular, he noted the advancement and empowerment of women in the different domains, politically, economically and socially, “through the enactment of laws and legislations to integrate women in the development process of the Kingdom.”
Emphasizing the tolerance and cooperation valued in the Kingdom, Mr. Friji also commended their practical application in ways “that have allowed the IPI to host interreligious dialogues with representatives of the many religions that coexist peacefully, and that have maintained strong relations with the Kingdom.”
Mr. Friji stated that these developments have “enabled the Kingdom to maintain strong ties with the United Nations in observing their democratic policies in efforts to safeguard the diversity and unity of the Bahraini society.”
Concluding his remarks, the IPI MENA Director noted that, although several challenges remain on the road ahead, IPI will continue to assist, based on the values of the UN Charter, in the quest for peace, development, and security.
“This is only the first step,” Mr. Friji stated, “in the joint Bahrain Parliament and IPI partnership that will feature research, convening, ‘think tanking’ towards ‘do-tanking,’ and other activities.”
The conference was attended by Speakers of the Council of Representatives from Saudi Arabia, Kuwait, Oman, and the United Arab Emirates, as well as senior government officials, diplomats, regional and international organizations, academics, journalists, and media representatives.
Alors que s’ouvrent les XXIIIe Jeux olympiques d'hiver à Pyeongchang en Corée du Sud, Dominique Moïsi, conseiller spécial de l’Institut Montaigne, revient sur les enjeux diplomatiques de cette rencontre sportive après une année 2017 marquée par les tensions entre les de
La UE se enfrenta con voluntad y recursos al tráfico de cocaína procedente de América Latina, pero los resultados no son satisfactorios debido a las características intrínsecas del fenómeno, así como a los problemas internos de la propia Unión.
While the importance of good governance to sustaining peace is widely recognized, the focus tends to be on national governance. This overlooks the crucial role of local governance actors, particularly when the central government is fragmented or lacks broad legitimacy. These actors include not only formal institutions like municipal governments but also a mix of other actors that could range from traditional chieftaincies to community-based organizations to religious institutions.
This issue brief explores how good local governance can contribute to sustaining peace in three ways: (1) by delivering services and promoting sustainable development more effectively and efficiently; (2) by giving people voice in a representatives and inclusive way; and (3) by nurturing political will to resolve conflict and sustain peace. It also highlights how local governance actors can undermine peace if they do not fulfill these functions effectively.
This issue brief is part of the International Peace Institute’s (IPI) attempt to reframe prevention for the purpose of sustaining peace through a series of conversations. Other conversations have focused on how to approach the UN’s regional political offices, peace operations, the SDG on gender equality, entrepreneurship, and human rights from the perspective of sustaining peace, as well as on what sustaining peace means in practice.
ELIAMEP organized a round-table discussion on “Labor Market and Integration of Refugees: Reality and Opportunities”, which was held on 31 January 2018. The aim of the discussion was to map out the absorption capacities in the labor market as well as to identify the steps that would make the efforts to integrate refugees into the labor market operational and effective.
For the purpose of this meeting, representatives from the Ministry of Migration Policy, Ministry of Education, Ministry of Labor, representatives of companies and businesses, non-governmental organizations aiming at the connection of refugees with the labor market and representatives of professional confederations were invited to participate. The event aimed at networking among the stakeholders and highlighting good practices from the point of view of integration.
The event was initiated and organised by the National Coordinator for the European Web Site on Integration (EWSI), Mrs Marina Nikolova, and, the discussion was moderated by Prof. Dia Anagnostou, Assistant Professor of Politics at Panteion University of Social and Political Sciences and Senior Research Fellow at ELIAMEP.
Speakers:
Other participants:
Mrs. Anastasia Sikiaridi – Livelihoods Officer, International Rescue Committee,Mrs. Ilektra Simitsi – Livelihoods Manager, International Rescue Committee, Mrs. Ioanna Porfyri – Research Fellow at Small Enterprises’ Institute of the Hellenic Confederation of Professionals, Craftsmen and Merchants (IME GSEVEE), Representative of the Ministry of Labour, Social Insurance and Social Solidarity and Representative of the Greek Council of Refugees (GCR)
Les retraites, une réforme pour 2018 ? Pas tout à fait, à en croire les récentes déclarations du chef de l’Etat sur la question.
Seit Aufhebung des Kriegsrechts 1987 hat sich Taiwan in beeindruckendem Tempo zu einer reifen Demokratie entwickelt. Anfang 2016 gewann die Kandidatin der Demokratischen Fortschrittspartei (DPP), Tsai Ing-wen, die Präsidentschaftswahlen. Während ihrer bisherigen Amtszeit folgten Meilensteine für die Achtung der Menschenrechte, etwa die Aussetzung der Todesstrafe. Allerdings steht die Entwicklung in Taiwan im Kontrast zur zunehmend autoritären und nationalistischen Herrschaft unter Xi Jinping auf dem chinesischen Festland. Die sich weiter vertiefende politische Kluft zwischen den beiden Seiten der Taiwanstraße erhöht das Konfliktpotential.