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Diplomacy & Defense Think Tank News

Élections législatives en Turquie : les tentations autoritaires d’Erdogan affaiblissent-elles l’AKP ?

IRIS - mar, 02/06/2015 - 09:44

Le 7 juin prochain auront lieu les élections législatives en Turquie. Pour la première fois depuis treize ans, le Parti de la justice et du développement (AKP) voit sa majorité absolue être menacée. Quels sont les enjeux de ce scrutin ? Les tentations autoritaires de M. Erdogan ont-elles provoqué la désaffection de ses partisans ?
La réalité est un peu plus compliquée. Ce qui est fort probable, c’est que le Parti de la Justice et du développement (AKP) voit son score faiblir par rapport aux précédents scrutins législatifs. Il faut néanmoins rappeler que ce parti a gagné trois élections législatives successives et qu’il a systématiquement remporté depuis treize ans tous les scrutins référendaires, municipaux et présidentiels auxquels il s’est présenté. Aux avant-dernières élections législatives, l’AKP rassemblait près de 47% des suffrages exprimés et aux dernières législatives, il en obtenait près de 50. Aujourd’hui, les sondages – qu’il faut manier avec précaution – donnent une fourchette avoisinant les 40%. Il y a donc incontestablement un fléchissement. Pour autant, il ne faut selon moi pas considérer trop rapidement qu’il en est terminé du règne et de l’hégémonie de l’AKP mais plutôt chercher à expliquer cet affaiblissement.
Tout d’abord, un parti qui est au pouvoir depuis treize ans connaît mécaniquement un phénomène d’usure. Cela est valable pour la Turquie mais également pour n’importe quel autre pays. Ensuite, la Turquie connait des résultats économiques moins spectaculaires qu’il y a quatre ou huit ans. On se rappelle qu’au début de la décennie, les taux de croissance annuels du pays atteignaient 8 à 9%, ils ne sont plus aujourd’hui que de 2 à 3%. Par conséquent, le processus de redistribution qui avait permis à l’AKP de se constituer une solide base sociale et électorale a perdu en intensité. Cela étant rappelé, la situation ne peut être décrite schématiquement en noir et blanc puisque le taux de croissance du pays est toujours en progression et que l’AKP n’a pas perdu toute sa base électorale. Enfin, troisième raison, on observe depuis plusieurs années un glissement autoritaire, voire des dérapages inquiétants, de la part de l’exécutif, et notamment de celui qui fut Premier ministre pendant plus de dix ans et qui est désormais président de la République. Les manquements répétés aux droits démocratiques les plus élémentaires ont découragé ou ont éloigné une partie de l’électorat de l’AKP.
Il y a donc combinaison de multiples raisons qui permettent de comprendre cette probable réduction de la base électorale de l’AKP. Pour autant, il restera le premier parti dans la compétition électorale. Le principal enjeu de ces élections semble être l’obsession de M. Erdogan de pouvoir instaurer un régime présidentiel en Turquie. Pour ce faire, un changement constitutionnel ou une nouvelle Constitution sera nécessaire, et s’il ne peut choisir la voie du référendum, il faudra alors opter pour un vote parlementaire. Cependant, dans cette hypothèse, une modification de la Constitution nécessite d’obtenir un vote des deux tiers des députés. Cet objectif paraît à ce jour effectivement difficile à atteindre.

Samedi 30 mai, les célébrations de la conquête de Constantinople par les Ottomans ont rassemblé plusieurs centaines de milliers de partisans de l’AKP. M. Erdogan a profité de ces célébrations pour donner une allure de meeting électoral à ce rassemblement. Quelles valeurs l’AKP souhaite-il mettre en avant avec ces évènements ?
Il faut souligner deux choses. Tout d’abord, la volonté de faire coïncider les deux dates est évidente puisque la prise de Constantinople est fêtée le 29 mai, date de sa conquête par les Ottomans en 1453. Or, pour la première fois, un petit changement de date d’une journée a eu lieu, puisqu’un meeting électoral de l’AKP était prévu le 30 mai. Il y a donc clairement une manœuvre tendant à faire coïncider la commémoration d’une victoire historique avec un meeting électoral de l’AKP. Par ailleurs, le contenu même du discours d’Erdogan lors de ce meeting visait effectivement à rapprocher cette conquête de la ville de la victoire que l’AKP ne manquera pas, selon lui, de remporter dimanche prochain. Cela entre aussi en écho avec la volonté de l’AKP, depuis plusieurs années, de tenter de replacer les mesures édictées par sa politique dans un contexte de réappropriation du passé ottoman de la Turquie républicaine. Ça n’est pas une manœuvre, c’est une ligne politique. Cela traduit la volonté de relativiser l’importance de la période républicaine pour se réapproprier le passé de l’époque impériale. Conjoncturellement, dans le cadre de cette campagne, l’occasion était rêvée pour Erdogan de faire coïncider les échéances électorales et une date très importante de l’histoire de la Turquie. C’est cette référence, désormais régulière, à la période ottomane, considérée comme le glorieux passé du pays, qui a été une nouvelle fois instrumentalisée par le président de la République.

Le climat liberticide qui s’est installé depuis quelques années en Turquie inquiète l’Union européenne (UE). Certains qualifient même ces élections de « test démocratique » pour la Turquie. A l’heure où les négociations d’adhésion avec l’Union européenne marquent le pas, ces élections peuvent-elles changer les relations entre la Turquie et l’UE ?
Il est incontestable qu’un climat liberticide règne en Turquie. La façon même dont la campagne électorale est menée traduit cette situation. Le président de la République devrait normalement se situer au-dessus des partis politiques, à l’inverse il ne cesse de sillonner et de quadriller le pays depuis maintenant plusieurs semaines dans une série de meetings en faveur de l’AKP et en stigmatisant ses adversaires. En cela, il y a un véritable problème d’utilisation de la fonction présidentielle. Ensuite, il y a un cadre plus général de restrictions des libertés démocratiques élémentaires, individuelles et collectives. C’est un environnement politique assez préoccupant, d’autant, qu’à mon sens, l’État de droit en Turquie est depuis trois à quatre ans très menacé. On ne circonscrit ainsi plus très bien en Turquie la séparation des trois pouvoirs, ce qui constitue pourtant un des fondements d’une démocratie.
Evidemment, l’UE est bien fondée à dire que ces élections constituent un test, comme d’ailleurs chaque rendez-vous électoral. Il me semble que l’UE a raison de s’inquiéter des évolutions de ce climat liberticide en Turquie. Pourtant, cela ne devrait pas avoir d’incidences sur le cours des négociations entre la Turquie et l’UE, puisque ce dernier est malheureusement au point mort depuis maintenant plusieurs années. Il y a bien eu un espoir, il y a deux ans, de relance des pourparlers d’adhésion, mais sans guère de succès avéré. Depuis lors, seul le minimum vital est réalisé pour éviter d’annoncer purement et simplement la rupture des négociations. Quel que soit le résultat des élections dimanche prochain, il faut tout faire pour relancer un réel processus de négociations entre les deux parties. En effet, la décomposition des relations entre la Turquie et l’UE a justement permis à Erdogan de prendre un certain nombre de mesures liberticides. Il faut se persuader que plus l’UE fera pression sur la Turquie, plus elle réduira les dangereuses évolutions en ce sens. D’ailleurs, une partie des démocrates en Turquie demande qu’indépendamment du glissement liberticide qui existe, l’UE poursuive un dialogue exigeant avec la Turquie pour empêcher qu’Erdogan ait toute latitude et totale marge de manœuvre pour poursuivre sa dérive. Il me semble que l’Union européenne serait bien fondée à écouter attentivement ces démocrates et à suivre leur demande.

Detener inmigración en el Mediterráneo, un imposible para Europa

Real Instituto Elcano - mar, 02/06/2015 - 03:41
Opinión - 2/6/2015
Carmen González Enríquez
No existen soluciones claras desde la UE para resolver un problema humanitario, de seguridad y económico.

Kolumbien : Zerstritten über den Weg zum Frieden

Konrad Adenauer Stiftung - mar, 02/06/2015 - 00:00
Kolumbien muss sich auf Reformen vorbereiten, um die Postkonfliktphase nach der Unterzeichnung eines Abkommens mit der FARC-Guerilla gestalten zu können.

Der deutsche OSZE-Vorsitz 2016

Konrad Adenauer Stiftung - mar, 02/06/2015 - 00:00
Die Bundesrepublik übernimmt 2016 den Vorsitz in der Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa (OSZE). Das Auswärtige Amt hat bereits angekündigt, den Vorsitz auch als Chance nutzen zu wollen, um die OSZE zu modernisieren und zu reformieren. Damit dies gelingen kann, ist es wichtig, dass die OSZE nicht nur als institutionelles Scharnier für den klassischen Sicherheitsdialog zwischen dem Westen und der Regierung im Kreml wahrgenommen wird, sondern alle Partner in der OSZE und alle Dimensionen der OSZE entsprechende Aufwertung erfahren.

Einreiseverbote Russlands: »Dramatische« Reaktion auf »Schwarze Liste« lohnt nicht

SWP - lun, 01/06/2015 - 16:06
89 EU-Politiker, Beamte und Militärs haben laut einer »Schwarzen Liste« Einreiseverbot in Russland....

Sommet UE-Japon : nouveaux progrès dans l’approfondissement des relations économiques et sécuritaires

IRIS - lun, 01/06/2015 - 16:03

M. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, M. Donald Tusk, président du Conseil européen, et M. Shinzo Abe, premier ministre du Japon, se sont rencontrés à Tokyo le 29 mai 2015 lors du 23e sommet annuel UE-Japon.

C’est une étape dans l’approfondissement des relations déjà anciennes.

Les relations entre l’Union européenne (UE) et le Japon se fondent sur deux grands actes :

La déclaration conjointe de 1991 sur les relations UE-Japon, qui établit les principes et objectifs communs en matière de politique, de coopération économique et de culture, et prévoit des réunions bilatérales annuelles.
Le plan d’action de 2001 (« Façonner notre avenir commun »), qui instaurait pour une durée de dix ans (jusqu’en 2011) un étroit partenariat orienté sur les résultats. Ce plan d’action poursuivait les objectifs suivants: promouvoir la paix et la sécurité; renforcer le partenariat économique et commercial; faire face aux grands enjeux mondiaux et sociétaux; unir les peuples et les cultures.

Le Japon est ainsi devenu un des dix partenaires stratégiques de l’UE.

Les relations sont plus étroites sur les plans économiques mais aussi politiques

Un commerce bilatéral important : Sur le plan économique, le Japon est le deuxième partenaire commercial de l’UE, après la Chine. L’UE et le Japon représentent ensemble plus du tiers du PIB mondial. Le Japon reste un partenaire commercial (et un investisseur) majeur pour l’UE, tandis que l’Europe représente un marché très important pour le Japon.

Après avoir enregistré une baisse significative en 2009 à la suite de la crise financière, la valeur des importations de biens de l’Union européenne en provenance du Japon s’est redressée jusqu’en 2011 puis est progressivement tombée à 54,6 milliards d’euros en 2014, niveau le plus bas enregistré sur les dix dernières années. Les exportations, qui n’ont que faiblement diminué en 2009, se sont ensuite redressées plus fortement pour culminer à 55,7 milliards d’euros en 2012, puis ont reculé légèrement au cours des années suivantes pour s’établir à 53,3 milliards d’euros en 2014. En conséquence, le déficit commercial de l’UE à l’égard du Japon, qui a toujours été supérieur à 20 milliards d’euros entre 2004 et 2011, s’est considérablement réduit au cours des trois dernières années pour atteindre le quasi-équilibre en 2014, à – 1,3 milliard d’euros.

Des relations politiques en expansion

Sur le plan politique, la coopération UE-Japon englobe un dialogue étroit et soutenu sur un grand nombre de questions ayant trait à la politique étrangère et de sécurité : le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie centrale, mais aussi le terrorisme, la non-prolifération des armements, la réforme des Nations unies, les droits de l’homme, la sécurité de l’approvisionnement énergétique et le changement climatique.

Chacune des parties apporte sa coopération active à la région géographique de l’autre. Par exemple, le Japon montre son intérêt et son implication pour la région des Balkans occidentaux, tandis que l’UE, qui a tout intérêt politiquement et économiquement à ce que l’Asie connaisse un développement paisible, soutient activement les efforts internationaux en faveur de la paix et de la stabilité dans la péninsule coréenne.

La coopération ne se limite pas qu’à la tenue de sommets annuels, parmi les autres rencontres figurent des rencontres ministérielles, des consultations à haut niveau entre fonctionnaires et des dialogues et forums divers…

La coopération sécuritaire est d’ailleurs plus avancée avec certains États européens, notamment avec le Royaume-Uni et la France, deux États avec lesquels le Japon entretient des liens de défense assez étroits, portant par exemple sur la coopération en matière d’armements et d’industrie de défense.

C’est donc sur le fond de relations déjà avancées que s’est tenu le 23e sommet bilatéral.

Les thèmes du sommet sont multiples et protéiformes

Le sommet a abordé des questions très diverses, comme le montre le communiqué final.

Le sujet dominant est économique avec l’objectif de parvenir à un accord de libre-échange assez rapidement.
C’est en 2011 que le Japon et l’UE se sont mis d’accord pour travailler sur un « nouveau cadre pour leurs relations bilatérales » et pour explorer la faisabilité d’un tel accord. Les négociations ont été officiellement lancées en mars 2013.

« L’UE et le Japon négocient actuellement un accord de partenariat stratégique et un accord de partenariat économique (APE)/accord de libre-échange (ALE) de portée historique, qui renforceront leur coopération et contribueront à leur prospérité commune. Le président Juncker a souligné la nécessité de supprimer les entraves aux échanges et à l’investissement : ‘Je suis convaincu de la nécessité de conclure l’accord de libre-échange avec le Japon dans les meilleurs délais, si possible d’ici la fin de l’année, sinon, durant les premiers mois de 2016. La rapidité compte, mais le fond et la qualité comptent davantage encore. », indique le communiqué à l’issue du sommet du 29 mai.

L’objectif est de libéraliser le commerce des biens, services et investissements et également d’éliminer les barrières non-tarifaires (normes). Dix « rounds » de négociations ont déjà eu lieu et le prochain round doit avoir lieu en juillet à Bruxelles.

Dans le cadre de ce sommet, l’UE et le Japon ont aussi uni leurs forces en concluant un accord sur une nouvelle norme 5G, afin de faire face aux besoins croissants d’accès internet sans fil et de compléter les efforts entrepris pour créer un marché unique numérique en Europe. Cet accord permettra de définir une approche commune et des normes pour la 5G. Parallèlement, l’UE et le Japon ont aussi décidé d’approfondir leur coopération en matière de recherche et d’innovation (R&I).

Les deux partenaires vont en outre mettre sur pied un mécanisme de financement conjoint qui facilitera le financement de projets communs de R&I et permettra une collaboration plus étroite sur de grands dossiers tels que celui de la science ouverte. L’UE a également signé un accord visant à stimuler les échanges scientifiques entre son Centre européen de recherche et la Société japonaise pour la promotion de la science.

Discussions élargies sur la sécurité

Mais les discussions et échanges de vues ont aussi porté sur des questions de sécurité de portée mondiale et régionale. Les deux partenaires sont déterminés à y apporter une « réponse commune ».

Tout en soulignant que le commerce et l’investissement demeurent « une ancre » dans les relations bilatérales, Donald Tusk, président du Conseil européen a en effet déclaré que les deux pays vont également renforcer la coopération sur la sécurité, indique le Japan Times.

Cette coopération porte sur des questions globales comme la lutte contre le terrorisme ou la piraterie internationale, ou encore le désarmement et la non-prolifération nucléaires. Elle porte aussi sur les questions régionales en Asie ou en Afrique par exemple.

Comme l’indique la déclaration conjointe du sommet, « Nous nous félicitons de l’élargissement de la coopération UE-Japon et le partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité, y compris la coopération de gestion de crise. L’UE salue et soutient les efforts du Japon dans la promotion et le maintien de la sécurité mondiale énoncés dans la politique de « Contribution proactive à la paix » fondée sur le principe de la coopération internationale. Nous avons examiné la coopération fructueuse au cours de la dernière année entre le Japon et l’UE sur les missions visant à améliorer la sécurité au Niger et au Mali ainsi que les efforts en ce qui concerne la République démocratique du Congo. Nous nous sommes engagés à explorer davantage la coopération en Ukraine et en Somalie comme prochaine étape. Un séminaire conjoint du personnel militaire et gouvernemental s’est tenu en 2015 à Tokyo et a fait le bilan de ce développement positif que nous construisons ensemble, a contribué à approfondir la compréhension mutuelle sur nos politiques de sécurité respectives et a exploré de futures possibilités de coopération. La coopération continuera avec de telles consultations et nous nous félicitons de la prochaine consultation entre le ministère de la Défense du Japon et l’UE cette année. Nous avons également discuté de la possibilité de la participation future du Japon à des missions PSDC (Politique de sécurité et de défense commune, c’est-à-dire de l’Europe de la défense), en gardant à l’esprit les mesures nécessaires à cette fin et l’expertise spécifique que le Japon a à offrir dans ce domaine. »

Sur les questions régionales qui intéressent particulièrement Tokyo, notamment les différends territoriaux portant sur des îlots de mer de Chine, la coopération est aussi manifeste.

Les deux partenaires indiquent que : « Nous continuons à observer la situation dans la mer de Chine orientale et du Sud et sommes préoccupés par toute action unilatérale qui changent le statu quo et augmente les tensions. Nous soutenons la mise en œuvre pleine et effective de la Déclaration de 2002 sur la conduite des parties dans la mer de Chine du Sud et la conclusion rapide des négociations visant à établir un code de conduite efficace dans la mer de Chine méridionale. Nous soulignons le rôle constructif de mesures de confiance concrètes, telles que l’établissement de liens directs de communication en cas de crise et les mécanismes de gestion de crise à cet égard. »

Donald Tusk, président du Conseil européen, s’était exprimé clairement en condamnant la politique expansionniste chinoise peu avant le sommet de Tokyo en ce qui concerne ces dernières activités de la Chine dans la mer de Chine du Sud. « Quand il s’agit des soi-disant activités de construction sur la mer, il sera beaucoup plus difficile à résoudre les problèmes. » Il faisait référence à la politique chinoise de bétonnage d’îles et de récifs dans l’archipel des Spratleys qui sont pourtant revendiqués par de nombreux États, dont le Vietnam et les Philippines.

L’UE ne peut donc que se féliciter de la volonté de Pékin et Tokyo d’instaurer un mécanisme bilatéral en cas de crise. « La Chine et le Japon espèrent signer un mémorandum de compréhension sur le mécanisme de liaison pour les crises maritimes et aériennes. Le chef d’état-major adjoint de l’Armée populaire chinoise, Sun Jianguo, et le directeur général du Bureau de la politique défensive du ministère japonais de la Défense, Tokuchi Hideshi, ont exprimé ce vœu au cours d’un entretien tenu en marge du Dialogue de Shangri-La, réunion consacrée à la défense et à la sécurité de la région Asie-Pacifique. », rapporte l’agence Xinhua.

Il y a donc clairement une convergence croissante de vues, d’intérêts et de politiques entre l’UE et le Japon, partenaires stratégiques croissants, qui servent aussi à éviter d’être écartés des grandes questions stratégiques internationales ou régionales. Ce que résume avec justesse le géographe et diplomate Michel Foucher dans le dernier rapport de la Fondation Schuman sur l’Europe 2015 : « Vue de Tokyo, au-delà des enjeux commerciaux, technologique et financiers, l’Union devrait servir à éviter la formation d’un quasi-duopole Washington-Pékin sur les questions stratégiques. Il s’agit donc d’associer Bruxelles sur les principes de gestion des tensions sino-japonaises, notamment ceux relatifs au droit international de la mer [1] ».

[1] Michel Foucher, « L’Union européenne dans le monde, qui commence à ses portes », p95, in Rapport Schuman sur l’Europe. L’état de l’Union 2015, Fondation Robert Schuman, 2015

Mazedonien: »Rechtsbruch und Kriminalität gehen vom Staat aus«

SWP - lun, 01/06/2015 - 15:58
Über die politische Krise in Mazedonien, die mangelnde Perspektive der Länder auf dem Westbalkan...

Die britischen Verhandlungen mit der EU

SWP - lun, 01/06/2015 - 13:42
Verfahren für das Referendum und die britischen Pläne für eine ‚EU-Reform‘

Reformar el euro para ganarse a la ciudadanía

Real Instituto Elcano - lun, 01/06/2015 - 12:46
Opinión - 1/6/2015
Federico Steinberg
Los buenos resultados electorales de partidos críticos con las instituciones comunitarias no implican un sentimiento antieuropeo, que desmienten los eurobarómetros. Recuperar la confianza de la ciudadanía pasa por acometer reformas que estabilicen y reduzcan las igualdades de los Estados miembros, en especial en los de la zona euro.

Maquette des M1 et M2 relations internationales

Centre Thucydide - lun, 01/06/2015 - 12:31

Maquette de présentation des Master 1 et Master 2 en relations internationales.

Les Barbares attaquent... la politique migratoire !

Institut Montaigne - lun, 01/06/2015 - 12:01
Date: Mardi 09 Juin 2015Description: Luc Derepas, Directeur général des étrangers en France au ministère de l'intérieurPatrick Weil, Directeur de recherche au CNRSFrançois-Noël Buffet, sénateur du Rhône, rapporteur du projet de loi relatif à la réforme de l'asileAdresse: 25 rue du petit musc, 75004 ParisRésumé: En présence de Luc Derepas, Patrick Weil et François-Noël Buffet. S'inscrire

La politique commerciale des Etats-Unis au service des ambitions stratégiques américaines

Centre Thucydide - lun, 01/06/2015 - 10:30

Pour les Etats-­Unis, la dernière décennie a semblé démontrer les limites, tant militaires qu'économiques et politiques, de leur puissance. Les grandes guerres sans victoires qu'ils ont menées en Irak et en Afghanistan les ont laissés dans un état d'épuisement moral et économique. Cet état de fait a été renforcé par la crise économique et financière de 2008­2010, et par le rattrapage économique spectaculaire de la Chine, devenue première puissance commerciale ...

L'ONU ou la réforme perpétuelle

Centre Thucydide - lun, 01/06/2015 - 10:25

Tous les dix ans, l'ONU fête l'anniversaire de sa création en juin 1945. C'est à chaque fois l'occasion d'adapter l'Organisation au monde qui l'entoure. À l'occasion du vingtième anniversaire de celle-ci, le Conseil de sécurité et l'ECOSOC sont élargis une première fois (1963-1965). Le quarantième anniversaire des Nations Unies en 1985 marque la réconciliation des cinq membres permanents du Conseil de sécurité qui déclarent vouloir désormais travailler en commun « pour un monde meilleur » 1 . Le cinquantième anniversaire devait constituer l'occasion « rêvée » qui devait marquer, selon les mots mêmes de l'ancien secrétaire général, Boutros Boutros-Ghali, le passage de « la vieille à la nouvelle...

Let’s walk our talk: from the July 2015 Financing for Development Conference in Addis Ababa, Ethiopia, down the Road to Dignity by 2030

In a few months' time, the international community will meet in Addis Ababa, Ethiopia, for the third International Conference on Financing for Development (FfD). The Conference is expected to decide on the means of implementation (MOI) for the Post-2015 Agenda, which will be considered for adoption in September 2015, as well as those for the climate agreement to be reached at the 21st session of the Conference of the Parties (COP21) in Paris in December 2015. However, negotiations on the MOI have so far generated mainly declarations of intent – i.e. statements on what should ideally be done – as opposed to concrete commitments. Moreover, these declarations of intent are basically just requests for 'more'; for instance, more domestic resources, more private investments, more official development assistance (ODA). The MOI declarations that have been put forth to date are no match for the sense of urgency and ambition that marks the Post-2015 Agenda or that which is likely to mark the COP21 outcome document. Thus, the FfD Conference confronts a twofold challenge: closing the 'specificity gap' by moving from declarations of intent to concrete, actionable MOI commitments; and closing the 'ambition gap' by identifying the MOI issues that are of strategic relevance to the successful implementation of the Post-2015 Agenda. To successfully address these two gaps, a key complicating factor will need to be taken into account: the Post-2015 Agenda is setting out to achieve sustainable development goals (SDGs) of universal applicability at a time when the world is undergoing several foundational transformation processes. Accordingly, this paper aims to identify feasible ways and means of narrowing the identified gaps. It does so with a special focus on the national and international public finance side of the challenge. The principal suggestion is a three-step process that could be completed at the forthcoming FfD Conference and repeated at future review meetings. In the first step, the criteria for identifying the MOI issues of high strategic relevance would be determined. These, of course, may vary as the implementation of the respective outcome documents progresses. In Step II, the focus would be on identifying qualifying MOI issues. And in Step III, the decision would be taken to establish operationalization task forces (OTFs) for each of the identified topics. In this way it would be possible to ensure that the goals of ending poverty, transforming all lives and protecting the planet, shift from paper to reality – as we, the international community, 'walk our talk' along the road to dignity and, let us hope, beyond.

ELIAMEP briefing note focuses on the European Agenda on Migration

ELIAMEP - dim, 31/05/2015 - 11:14

On March 4th 2015 the European Commissioner of Migration, Home Affairs and Citizenship Dimitris Avramopoulos announced the “European Agenda on Migration” in an effort to deal more efficiently with the management of migration flows from third countries setting out the four main areas where actions are envisaged to be implemented. Dr. A. Dimitriadi discusses in the document, the main points of the new policy on migration and asylum. The document outlines the similarities and differences with the EU policies of the past addressing migration and highlights the main points that need improvement in order to allow for a holistic approach to tackle migration in the spirit of European solidarity and equal burden sharing of migrants and asylum seekers in EU member states.

Briefing Note 35/2015: The European Agenda for Migration: A new narrative for an old tale?

Author: Dr Angeliki Dimitriadi

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