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Diplomacy & Crisis News

Introductory Visit in Berlin

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - Tue, 19/07/2016 - 00:00
(Own report) - With his introductory visit to Berlin on Monday, the French presidential candidate Alain Juppé has begun preparing his candidature for the 2017 elections. Whereas his rival, Nicolas Sarkozy, had not left a particularly good impression during his talks in the German capital, Alain Juppé, following his meeting with Chancellor Angela Merkel und his talk with business representatives, is being highly praised in Germany. Juppé, who has announced budget cuts of from 80 to 100 billion Euros and a drastic reduction of public service jobs, "is one of the few politicians, who has a plan and takes a stand," according to the Director General of the Federation of German Industries (BDI). Another business manager is quoted with his condescending statement, "Juppé could even be a minister in Germany." Already in the last presidential election campaign, President Sarkozy's party had formulated its election platform in coordination with Germany's CDU. Sarkozy was ostentatiously seeking information on the "Agenda 2010" from the German Chancellor at the time, Gerhard Schröder. In bowing to Germany's austerity dictate, Paris was hoping to play a leading role in the EU's foreign and military policy. Those hopes, however, are deceptive. As one can read in the German media, "Paris' traditional spheres of influence, for example in West Africa, should no longer be left up to France."

Le massacre de Nice est-il un attentat de l’Etat islamique ?

Géopolitique des conflits (Blog) - Mon, 18/07/2016 - 19:36
S’il est nécessaire de rester prudent et d’analyser objectivement les éléments disponibles, ni les errements médiatiques ni la récupération du drame par la classe politique ne suffisent à rejeter la possibilité d’un attentat. Les éléments allant en ce sens sont … Lire la suite →

Ventes d'armes, la grande chasse aux milliards

Le Monde Diplomatique - Mon, 18/07/2016 - 16:20
Au début des années 1990, la fin de la guerre froide devait vider les arsenaux et mettre fin à la plupart des conflits. Loin de régresser, les dépenses militaires dans le monde ont augmenté d'un tiers en dix ans, atteignant 1 520 milliards d'euros en 2014, année qui a connu plus de guerres que toute (...) / , , , , , , , , , , , , , - 2016/04

China Hardens Position on South China Sea

Crisisgroup - Mon, 18/07/2016 - 09:55
China has taken a leap towards clarifying its claims in the South China Sea, but in a direction that could intensify frictions.

Des hommes vraiment ordinaires? Les bourreaux génocidaires

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 18/07/2016 - 09:38

Cette recension est issue de Politique étrangère (2/2016). Yaël Hirsch propose une analyse de l’ouvrage de Didier Epelbaum, Des hommes vraiment ordinaires ? Les bourreaux génocidaires (Paris, Stock, 2015, 304 pages).

Journaliste, ancien directeur de France 2 et ancien correspondant de la chaîne en Israël, Didier Epelbaum est également historien, docteur de l’EHESS et maître de conférences à Sciences Po. Spécialiste de la Solution finale (il a écrit sur l’adjoint d’Adolf Eichmann, Brunner, et sur les juifs polonais immigrés en France), avec son nouvel essai il élargit le champ de ses recherches et choisit pour terrain quatre génocides : arménien, juif, khmer et rwandais.

Il s’inscrit donc dans un champ polémique, à la suite des historiens Christopher Browning et Daniel Goldhagen. Il le fait avec humanité, connaissance et élégance. Sa question est celle de savoir si, réellement, les bourreaux sont des hommes ordinaires, et si les historiens ont pu prouver que, une fois soumis à des conditions politiques très particulières, tout un chacun peut se mettre à massacrer en masse des êtres humains. À cette question, l’historien répond par une thèse qu’il va démontrer méthodiquement : la nature humaine ne verse pas nécessairement vers un mal si « banal », et les bourreaux sont une minorité très spécifique. Forgeant le terme de « cidocratie » pour définir les régimes politiques où, à un moment donné, les bourreaux prennent le pouvoir, il avance l’idée que les meurtres de masse sont préparés par une lente idéologie et inspirés par un climat de peur. Si l’historien a du mal à déterminer quel pourcentage de la population se transforme en bourreaux (cela oscillerait entre 2 et 8 %), il avance que nombreux sont ceux qui se contentent de laisser faire et de piller, tandis qu’une autre minorité est constituée de sauveurs. Se concentrant sur les bourreaux, Epelbaum décrit leur action comme un mélange d’obéissance bureaucratique et de « capacités d’improvisation convaincue ». Il nous démontre alors que ces derniers sont recrutés par des idéologues selon des critères précis : « Des hommes qui adhèrent à l’idéologie, volontaires, jeunes, vigoureux et endurants, loyaux et obéissants, ne reculant pas devant la violence extrême.»

Le but de l’essai n’est pas de dévoiler de nouvelles sources mais de s’appuyer sur de nombreux textes existants pour faire un point. À l’heure où les témoignages « précieux et infiniment respectables » des survivants s’accumulent, Epelbaum termine les remerciements de son livre là où il aurait pu le commencer, en soulignant que « les synthèses deviennent de plus en plus nécessaires ».

La deuxième qualité du livre est de donner autant de place à chacun des quatre génocides. Venu de l’étude des bourreaux nazis, Epelbaum fait une place aussi grande à l’Arménie, au Cambodge et au Rwanda. Il maîtrise l’art de la comparaison, dessinant des modes opératoires sans jamais oublier de préciser les différences.

Enfin, Des hommes vraiment ordinaires est un magnifique plaidoyer pour l’histoire. Si Epelbaum n’hésite pas à dialoguer avec d’autres disciplines – notamment avec le sociologue Zygmunt Bauman sur la question de la « modernité » des génocides –, il évacue assez rapidement la psychologie et la philosophie pour rendre hommage aux historiens « qui font consciencieusement leur travail ». Ainsi, si le livre est une réponse à Christopher Browning, Epelbaum souligne que son étude du bataillon 307 a nuancé les propos des Hommes ordinaires du bataillon 101, trouvant « consternant » que « sa révision partielle ultérieure n’ait trouvé aucun écho dans la presse ».

Yaël Hirsch

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In Kenya, Ban calls for broader partnerships, sustainable investments to drive global development

UN News Centre - Sun, 17/07/2016 - 07:00
At a United Nations intergovernmental forum opening in Nairobi, Kenya, today, UN Secretary-General Ban Ki-moon urged participants to focus on strong collaboration, equality and inclusion in trade, finance and investment in order to better align action with agreed-upon sustainable development targets and help restore trust in the global economy.

UN cultural agency inscribes 12 new sites on World Heritage List

UN News Centre - Sun, 17/07/2016 - 07:00
From a national park to a fossil site and a naval dockyard, the United Nations cultural agency today inscribed 12 new sites of special cultural or physical significance on its World Heritage List.

Erdoğan’s Pyrrhic victory

Crisisgroup - Sun, 17/07/2016 - 00:00
Paradoxes have always abounded in the relationship between the Turkish military and the country’s politicians. Turkey’s armed forces — or factions within them — have justified their repeated interventions in politics with claims that they are saving the state from corrupt, populist politicians. The political class, for its part, frustrated as its leaders turn rotten, blames its degradation on over-dominant army interventions that keep wrecking the country’s democratic progress.

Benoît Durieux (dir.), La guerre par ceux qui la font



 Benoît Durieux (dir.), La guerre par ceux qui la font. Stratégie et incertitude, Editions du Rocher, Monaco, 2016
L’ouvrage dirigé par le général Benoît Durieux, directeur du Centre des hautes études militaires (CHEM – qui forme les futurs responsables des armées), constitue une publication importante à plus d’un titre. En premier lieu, il permet de renouer avec – ou de confirmer – une tradition de réflexion militaire française sur la guerre et la stratégie : les auteurs de ce volume sont des officiers du CHEM qui s’expriment ici à titre personnel, en marge de leur formation, ce qui mérite d’être salué. Ensuite, le niveau de formation, de réflexion, d’expérience des auteurs sollicités ici est naturellement précieux à tous ceux qui travaillent sur la guerre. L’auteur de ce blog, qui avait eu la chance d’être invité en 2013 par le général Duquesne, alors patron de l’IHEDN, à participer à une rencontre franco-chinoise à Pékin, au sein d’une délégation dont il était le seul civil, avait déjà été témoin de l’extrême maîtrise des dossiers, et de la qualité de réflexion critique de ceux qu’il est convenu d’appeler les « chemistes ». Enfin, les présentes contributions jettent de nombreuses passerelles en direction du monde universitaire : les papiers rassemblés ici à la fois intègrent très largement les grands débats académiques de war studies, et s’en démarquent (car bien évidemment le métier ni les finalités ne sont les mêmes) pour en être parfaitement complémentaires.
L’ouvrage est construit en trois partie, traitant de trois temps : celui du doute (l’incertitude), celui de la sagesse (stratégique), celui de l’action (les opérations militaires globales). L’introduction par Benoît Durieux (par ailleurs auteur de plusieurs travaux de référence, dont une thèse doctorale ensuite publiée, sur Clausewitz – à l’époque où l’on n’attribuait pas encore de doctorats sans thèse…) pose la problématique en insistant d’abord sur les « freins à la guerre ». Freins politiques et économiques d’abord, qui rendent la guerre coûteuse et impopulaire ; freins proprement militaires ensuite : il est de moins en moins cher d’entraver l’efficacité des systèmes d’armements les plus chers ; freins moraux enfin, en une époque où la guerre reste considérée comme la pire des solutions. Mais ce déclin de la guerre signe d’abord la fin d’une institutionnalisation et d’un contrôle de la violence. cette dernière est désormais le fait d’un plus grand nombre d’individus et non plus de seuls professionnels ; expulsée jadis de la citée pour être confinée au champ de bataille, longtemps limitée dans son emploi par la poursuite des intérêts politiques dont elle devait être l’instrument, elle rejette aujourd’hui ses chaînes, pour reprendre le titre de l’introduction. « L’asymétrie est devenue la règle » (p.15) dans un espace désormais mondialisé où la technologie permet des frappes à distance, et où un continuum s’est établi entre combattants et non combattants. La « pulvérisation de la violence » s’est imposée. La guerre pourtant, rappelle Durieux, est toujours le fait des hommes, et – grosso-modo – toujours pour les mêmes raisons, déjà identifiées par Thucydide : la peur, l’honneur (ou la croyance, les valeurs), l’intérêt.
Les articles qui suivent sont suffisamment variés pour que chacun y trouve son compte, et passent en revue de nombreux concepts, revisités par des acteurs dont la théorie n’est pas le métier (même si beaucoup d’entre eux n’ont rien à envier aux théoriciens). Asymétrie, surprise, transgression, foquisme et révolution (dans un parallèle original entre Guevara et Ben Laden), Clausewitz au Mali, politiques publiques de la défense (notamment rédaction comparée d’un Livre Blanc), dissuasion (comme intimidation, au-delà du nucléaire), nouveaux espaces (l’Arctique), stratégie des moyens, light footprint et ses limites parfaitement analysées, importation américaine du French way of warfare, lutte contre-insurrectionnelle, renouveau du rezzouen milieu désertique, mis en comparaison avec le swarming (attaque en essaim) maritime, et caractère transposable (ou plutôt non transposable) des concepts stratégiques américains à la puissance française (ce qui lancerait un bel agenda de recherche sur le fonctionnement de l’OTAN…) : il ne manque pas grand-chose, et nous tenons-là le manuel français d’études stratégiques tant attendu.
D’un point de vue universitaire, osons dire que l’exercice est rafraîchissant par son éloignement des séquences de références consacrées. Aux figures imposées se substituent des figures libres qui convoquent allègrement, dans le même volume, che Guevara, Gilles Kepel et T.E. Lawrence, pour un étrange melting pot dont l’originalité laisse à penser que c’est de ce type de hors-piste que viendra le salut.
La guerre par ceux qui la font, les livres par ceux qui les lisent, le terrain par ceux qui y vont : saine trinité pour un renouveau des études stratégiques.

Le mouvement Gülen, une énigme turque

Le Monde Diplomatique - Sat, 16/07/2016 - 15:09
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan se retrouve d'autant plus en état de faiblesse qu'il a définitivement perdu un allié de poids : M. Fethullah Gülen, fondateur d'un mouvement d'inspiration soufie dont l'influence dépasse les frontières du pays. / Turquie, Démocratie, Idées, Islam, Parti (...) / , , , , , , , , - 2014/03

In Rwanda, Ban calls for concerted regional and international action in South Sudan

UN News Centre - Sat, 16/07/2016 - 07:00
On the margins of the 27th African Union (AU) Summit taking place in Kigali, Rwanda, United Nations Secretary-General Ban Ki-moon today addressed a regional body and met with several regional leaders, stressing the need for concerted action to revive the implementation of the peace agreement in South Sudan.

Haiti: UN and partners express regret over failed deliberations on provisional governance

UN News Centre - Sat, 16/07/2016 - 07:00
The United Nations and its partners in Haiti have expressed &#8220deep regret&#8221 that for the fourth time in as many weeks, the country&#39s National Assembly was unable to deliberate on the provisional governance arrangements.

UN officials condemn attempt to overthrow Turkish Government

UN News Centre - Sat, 16/07/2016 - 07:00
The President of the United Nations General Assembly today condemned the attempt on Friday to overthrow the Government of Turkey.

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