You are here

Diplomacy & Crisis News

Hanoï s'étend vers l'ouest

Le Monde Diplomatique - Fri, 15/01/2021 - 16:17
/ Asie, Asie du Sud-Est, Vietnam, Ville, Urbanisme - Asie / , , , , - Asie

The Geopolitics of Artificial Intelligence: The Return of Empires?

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 15/01/2021 - 09:30

This article is the English version of : Nicolas Miailhe, « Géopolitique de l’Intelligence artificielle : le retour des empires ? », published in Politique étrangère, Vol. 83, Issue 3 , 2018.

“Artificial intelligence is the future… Whoever becomes the leader in this sphere will become the ruler of the world,” declared Vladimir Putin, speaking before a group of Russian students and journalists in September 2017. Three days later, Elon Musk, founder of SpaceX and Tesla, went even further in a tweet: “Competition for AI superiority at national level most likely cause of WW3 imo [in my opinion].”

The rapid progress of AI makes it a powerful tool from the economic, political, and military standpoints. Embedded in the digital revolution, AI will help determine the international order for decades to come, accentuating and accelerating the dynamics of an old cycle in which technology and power reinforce one another. It will transform certain axioms of geopolitics through new relations between territories, space-time dimensions, and immateriality.

The American and Chinese digital empires will probably dominate international geopolitics in the years to come. If Europe wants to rebuild its digital sovereignty, it will have to redouble its efforts and investments. Otherwise, Europe will have to be satisfied with strategic alliances that entail its “cyber-vassalization.” As for Africa, it already presents a vast battleground, clearly threatened with “cyber-colonization.”

What is Artificiel Intelligence?

AI does not have a universally accepted definition. Although it is firmly rooted in the field of computing and was consubstantial with its emergence in the 1940s, today it refers to a broad range of disciplines, technologies, and methods. The co-author of the textbook Artificial Intelligence: A Modern Approach, Stuart Russell, a professor at the University of California, Berkeley, defines AI as “the study of methods for making computers behave intelligently.” For him, AI includes tasks such as learning, reasoning, planning, perception, language understanding, and robotics.

AI is thus a more generic term than it seems: in fact, it is a collective imaginary onto which we project our hopes and our fears. The technologies of AI include, among others, machine learning, computer vision, intelligent robotics, biometrics, swarm intelligence, virtual agents, natural language processing, and semantic technology. These technologies are of course not mutually exclusive.

AI and the return of empires

Can we, at present, analyze the rise to power of what could be called “digital empires?” These are the result of an association between multinationals, supported or controlled to varying degrees by the states that financed the development of the technoscientific bases on which these companies could innovate and thrive.

Historically, empires have been characterized by three principal features: 1) the exercise of power over a wide territory; 2) a relative inequality between the central power and the administered “regions,” often associated with a will to expand; 3) the implementation of a political project through various forms of influence (economic, institutional, and ideological). 

Contrary to the common notion according to which the digital revolution necessarily involves economic decentralization, it is actually possible that AI may cause, or reinforce, an overall trend toward the centralization of power in the hands of a few actors. These digital empires would benefit from economies of scale and the acceleration of their concentration of power in the economic, military, and political fields thanks to AI. They would become the major poles governing the totality of international affairs, returning to a “logic of blocs.” These new public-private digital empires would extend to the continental scale, especially in the case of the American and Chinese empires, while other actors, such as Europe, would adopt strategies of non-alignment. […]

Read the rest of the article here.

>>> More articles of Politique étrangère are available for reading
on Cairn International <<<

Contourner et désenclaver Anvers

Le Monde Diplomatique - Thu, 14/01/2021 - 19:06
/ Belgique, Europe de l'Ouest, Transports, Ville, Infrastructures, Urbanisme - Europe / , , , , , - Europe

«<small class="fine"> </small>La France gesticule… mais ne dit rien<small class="fine"> </small>»

Le Monde Diplomatique - Thu, 14/01/2021 - 16:05
Iran, Syrie, Russie, Israël-Palestine : la diplomatie française semble s'être placée à la remorque des néoconservateurs américains. M. Dominique de Villepin, qui inspira l'opposition de la France à la guerre d'Irak, récuse cette orientation générale et suggère un autre cap. / Asie, États-Unis (affaires (...) / , , , , , , , , , , , , - 2014/12

Russie, un territoire à géographie variable

Le Monde Diplomatique - Thu, 14/01/2021 - 15:16
Depuis la conquête impériale du Sud et de l'Est, commencée au XVIe siècle et achevée au début du XIXe, la Russie est devenue le plus vaste pays du monde. Et elle l'est toujours, en dépit d'un XXe siècle tumultueux : de la paix séparée avec l'Allemagne (1918) à la prise d'indépendance des anciennes (...) / , , , , , , , , , - Europe

« Il y a des différences d’approche quasi systématiques entre la France et l’Allemagne »

Politique étrangère (IFRI) - Thu, 14/01/2021 - 10:00

Dans un article signé Louise Rozès Moscovenko publié sur Euractiv France le 21 décembre 2020, l’article du secrétaire d’État chargé des Affaires européennes Clément Beaune « L’Europe, par-delà le COVID-19 », publié dans le n° 3/2020 de Politique étrangère, a été cité.

« Alors que la présidence allemande du Conseil de l’UE prendra fin le 31 décembre, l’ambassadrice de la France en Allemagne, Anne-Marie Descôtes, est revenue sur ces six derniers mois lors d’une audition au Sénat jeudi (17 décembre).

« C’est une année exceptionnelle que nous vivons. D’abord du fait du contexte de la crise, mais elle est exceptionnelle aussi sur le plan des relations franco-allemandes, avec une intensité de travail et de coordination vraiment particulière », a expliqué l’ambassadrice de la France en Allemagne, Anne-Marie Descôtes, devant la commission des affaires européennes du Sénat jeudi (17 décembre).

Mi-mai, à l’orée de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron avait proposé conjointement un plan de relance de 500 milliards d’euros basé sur l’idée d’une dette mutualisée, une approche inédite outre-Rhin.

Berlin a toujours été frileuse à cette idée : on se souvient de la crise grecque et de l’ancien ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, intraitable quant à un quelconque assouplissement de la politique d’austérité face à un pays au bord du gouffre. […]

Des présupposés différents 

Le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes Clément Beaune avait appelé de ses vœux la souveraineté, la puissance et l’autonomie d’une Europe forte, dans un texte publié en septembre dans une revue de l’Institut français des relations internationales (IFRI). Des notions qui résonnent différemment Outre-Rhin.

« Il faut toujours se parler beaucoup dans le cadre des relations franco-allemandes, et constamment. Ne jamais oublier que certains mots comme « autonomie stratégique » peuvent avoir une connotation qui donne lieu à des malentendus », explique Mme. Descôtes.

« Le terme d’autonomie stratégique est dans l’esprit de la France perçu comme une autonomie globale, n’incluant pas seulement la Défense mais aussi l’intelligence artificielle, la santé, etc. une perception qui n’est pas présente en Allemagne. Pour beaucoup d’Allemands, cela renvoie tout de suite aux missiles intercontinentaux, donc ça fait très peur ». 

Le sujet restera d’actualité d’ici à la présidence française du Conseil début 2022, et la prise de conscience accrue de Berlin de l’importance de l’autonomie européenne, à la suite de la crise sanitaire et des problématiques d’accès aux médicaments ou aux masques notamment, semble être partie pour durer.

Les questions de souveraineté industrielle défendus par le tandem des ministres de l’Économie Peter Altmaier et Bruno Le Maire révèlent aussi ce changement de paradigme au niveau européen. […] »

Retrouvez l’intégralité de l’article d’Euractiv ici.

Accédez à l’article de Clément Beaune, « L’Europe, par-delà le COVID-19 » ici.

Démographie et richesse en Russie, les grands déséquilibres

Le Monde Diplomatique - Wed, 13/01/2021 - 18:59
En 2007, le produit intérieur brut de la Russie rattrapait enfin son niveau de 1990. Ce redressement économique cache cependant de fortes disparités régionales. Dans certaines régions riches, une part importante de la population survit avec des revenus inférieurs au minimum vital. / Caucase, Russie, (...) / , , , , , , , , , - Démographie

J'ai assisté à la montée du nazisme

Le Monde Diplomatique - Wed, 13/01/2021 - 17:26
Gunter Holzmann est né en 1912, à Breslau, ville de Silésie alors allemande (aujourd'hui Wroclaw, en Pologne), au sein d'une famille de la bourgeoisie juive. Dirigeant national d'un mouvement de jeunesse de gauche, il assiste à la montée du nazisme et sera témoin direct de la violence politique qui (...) / , - 1995/05

Inter-socialités. Le monde n’est plus géopolitique

Politique étrangère (IFRI) - Wed, 13/01/2021 - 09:30

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage de Bertrand Badie, Inter-socialités. Le monde n’est plus géopolitique  (CNRS Éditions, 2020, 232 pages).

Le dernier ouvrage de Bertrand Badie propose une nouvelle lecture des relations internationales à la lumière des récents événements qui ont secoué le monde. Il part du constat que les manifestations de l’année 2019 contre les pouvoirs, du Chili à l’Iran en passant par la France, « replacent le social, exprimé ou subi, au centre du jeu international, de manière non pas conjoncturelle mais essentielle et durable ». Il en est de même de la pandémie, qui a fait dire à Henry Kissinger qu’elle a « modifié à jamais l’ordre mondial ».

En fait, l’analyse proposée s’inscrit dans la lignée des précédents ouvrages de l’auteur qui annoncent la fin de l’ordre westphalien et l’importance des sociétés dans la vie internationale, et pour qui le social « s’installe au centre même du jeu international ». Quant aux piliers de l’ordre international, ils se sont effondrés : il n’y a plus de polarisation capable de l’organiser, de structurer les politiques étrangères et d’ordonner les enjeux ; la puissance militaire n’est plus décisive, comme l’ont montré notamment les interventions américaines en Afghanistan ou en Irak ; les alliances perdent de leur stabilité et se noient dans la fluidité des rapports entre États.

Si la logique sociale a pris le dessus, c’est que trois ruptures sont intervenues. La décolonisation, qui s’est traduite par la création d’États faibles voire faillis ; la dépolarisation avec la chute de l’URSS, qui s’est accompagnée de la dévaluation de la puissance militaire ; enfin la mondialisation, jointe à une « fulgurante ascension des capacités de communication reliant directement entre eux les acteurs sociaux ». De même, des thèmes nouveaux se sont imposés dans la vie internationale, comme le constatait dès 1994 le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans son premier Rapport sur le développement humain, qui mettait en valeur le concept de sécurité humaine. Ainsi, les questions alimentaires, environnementales et sanitaires ont pris une importance majeure dans la vie internationale.

Si « naguère, le diplomate et le soldat contrôlaient la quasi-totalité du jeu international au nom du prince », il n’en est plus de même aujourd’hui. Les États sont concurrencés par de nouveaux acteurs, qu’il s’agisse d’acteurs transnationaux comme les grandes organisations non gouvernementales – Amnesty International, Greenpeace, WWF –, mais également des « entrepreneurs identitaires », qui peuvent avoir un caractère tribal, ethnique ou religieux. De même, des « tyrans privés » comme les grandes agences de notation financière ou le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) fixent des normes, règlent des conflits ou émettent des régulations.

Ces idées ne manqueront pas de faire débat. Mais les situations qui se développent dans de nombreuses parties du monde, notamment au Moyen-Orient, illustrent bien les changements profonds intervenus dans les relations internationales. Tout ceci implique la définition d’un nouveau type de politique étrangère, dont l’auteur esquisse les principaux axes. Ce livre stimulant devrait contribuer à faire évoluer les pratiques diplomatiques, qui devront désormais tenir compte davantage du rôle croissant des sociétés civiles.

Denis Bauchard

>> S’abonner à Politique étrangère <<

Mike Pompeo Is Trying to Bluff His Way to a Legacy

Foreign Policy - Tue, 12/01/2021 - 21:14
Even insurrection didn’t interrupt a tour de force of Twitter bragging.

Bangalore Is the New Shenzhen as Apps Displace Devices

Foreign Policy - Tue, 12/01/2021 - 21:13
In the global internet economy, India’s tech industry has a leg up on China’s.

‘This Was Like Charlottesville on Steroids’

Foreign Policy - Tue, 12/01/2021 - 20:23
Security expert Erroll Southers speaks with Foreign Policy on the roots of the Capitol assault.

Miami’s Spanish-Language Media Is Overrun With Trumpist Conspiracies

Foreign Policy - Tue, 12/01/2021 - 19:58
Right-wing Cuban Americans believe they’re fighting U.S. communism.

Miami’s Spanish-Language Media Is Overrun With Trumpist Conspiracies

Foreign Policy - Tue, 12/01/2021 - 19:58
Right-wing Cuban Americans believe they’re fighting U.S. communism.

How Biden Can Help Prevent War on Iran—Right Now

Foreign Policy - Tue, 12/01/2021 - 19:04
Law and precedent bar the new administration from diplomacy before Inauguration Day. But that doesn’t mean its hands are tied.

L'Afghanistan ne croit pas à la paix

Le Monde Diplomatique - Tue, 12/01/2021 - 18:42
Le départ de la quasi-totalité des troupes américaines et de l'OTAN d'ici au 31 décembre 2014 marque la fin d'une intervention commencée il y a treize ans, au lendemain du 11-Septembre. Aucun des objectifs proclamés par Washington n'a été atteint. / Afghanistan, États-Unis (affaires extérieures), (...) / , , , , , , , , , , - 2014/12

La jeunesse burkinabé bouscule la «<small class="fine"> </small>Françafrique<small class="fine"> </small>»

Le Monde Diplomatique - Tue, 12/01/2021 - 17:41
Fin octobre, quarante-huit heures de manifestations ont eu raison de la tentative du président Blaise Compaoré de se maintenir une fois encore au pouvoir. Son renversement ouvre une incertaine période de transition, observée comme un test dans toute l'Afrique. / Afrique, Burkina Faso, France, (...) / , , , , , , , , , , , - 2014/12

Morocco Wants Compromise, Not War, in Western Sahara

Foreign Policy - Tue, 12/01/2021 - 17:31
Pro-Sahrawi U.S. commentators ignore the territory’s history and the international community’s shifting stance toward the conflict.

Quand Hollywood cultivait sa fibre sociale

Le Monde Diplomatique - Tue, 12/01/2021 - 16:03
Dans l'entre-deux-guerres, certains acteurs et réalisateurs américains très populaires mêlaient à leur attachement aux valeurs traditionnelles une nette sensibilité sociale. Le parcours du cinéaste John Ford en témoigne. / États-Unis, Audiovisuel, Cinéma, Culture, Histoire, Mouvement de contestation, (...) / , , , , , , , , , - 2012/05

U.S. Vaccine Rollout Making Slow Progress

Foreign Policy - Tue, 12/01/2021 - 12:04
Although vaccine distribution has not met expectations domestically, the U.S. program is still far ahead of most countries.

Pages