L’État israélien va indemniser les familles. Pour compenser un silence qui perdure ? Car, plus de 70 ans après, il ne reconnaît toujours pas sa responsabilité dans cet effroyable dossier aux relents de racisme barbare contre les séfarades.
On connaît le préjudice de l’évasion fiscale pour les impôts, et donc les services publics : autour de 100 milliards d’euros par an en France. Mais, jusqu’à une étude récente du Cepii, on ne pouvait mesurer l’ampleur de la distorsion de concurrence provoquée par les grands groupes au détriment des entreprises traditionnelles. Et les données sont limpides.
Créée en 2016, la plateforme Nobo met en relation clients et femmes de ménage à domicile. Aujourd’hui, ces employées dénoncent la précarisation forcée de leur contrat et la dégradation de leurs conditions de travail.
À quatre mois des jeux Olympiques de Tokyo, l’haltérophilie cherche à s’éloigner de la crise. Celle qui touche des athlètes privés de compétitions et accable une fédération internationale enlisée dans les scandales de sa direction.
Au cœur de l’Amérique du Sud, l’immense forêt du Gran Chaco, à la biodiversité exceptionnelle est défrichée à grande vitesse par les géants de l’agro-industrie. Un martyre pour les populations natives, chassées, méprisées, réduites à une classe de travailleurs pauvres, et qui assistent, impuissantes, à la destruction de leur mode de vie et de leur environnement. Reportage.
Le 3 mars, via un nouvel arrêt de la Cour de cassation, la dimension organisationnelle du harcèlement moral au travail a été confirmée. Sur le terrain judiciaire, les effets délétères du « flicage » et de la pression aux objectifs sont reconnus.
En vue des scrutins de juin et à un an de la présidentielle, les formations de gauche, qui font face à un Rassemblement national de plus en plus haut dans les sondages, se mettent en ordre de bataille. Le point sur les alliances et désunions.
Gestion politique chaotique, avalanche d’informations, paradoxe du confinement, irruption de la mort... Dans son essai « la Société malade », le philosophe et sociologue Jean-Pierre Le Goff passe au crible l’année écoulée. Et met au jour la perte de sens, la confusion et le sentiment d’irréalité qui nous abîment. Entretien.
En 2011, l’archipel accédait au statut tant attendu de département. Mais, une décennie plus tard, le constat est amer, et alarmant : pauvreté, insécurité, services publics très insuffisants et inégalité des droits restent des problèmes majeurs. Et ce malgré les mobilisations de la population, qui attend toujours que le 101e département français soit traité comme les autres.
La bande dessinée « le Cri du peuple » est rééditée en intégrale pour les 150 ans de la révolution parisienne. L’occasion de discuter avec son créateur, Jacques Tardi, de son travail, des événements de 1871 et de leur résonance aujourd’hui. Entretien.
Lancée le 4 mars, à l'Odéon, l’occupation des théâtres par les intermittents de la culture et du travail s’étend désormais à 90 lieux dans tout le pays. Ils s’ouvrent à toutes les paroles et revendications. Reportage au Volcan, Scène nationale du Havre.
"Dire l'autre Histoire". Jonglant avec la sémiotique et la narratologie qu’elle applique à la pop culture et à la politique, Alice Zeniter observe la partie immergée des fictions qui nous ont constitués, questionne la représentation des femmes en littérature et sa propre pratique d’écrivaine. Convoquant Ursula Le Guin, Aristote, Saussure ou Baptiste Morizot, elle nous convie à une conférence-performance aussi drôle qu'érudite.
Il y a 150 ans.
Mathématicienne et écrivaine, Michèle Audin est aussi passionnée par l'histoire et tient un blog sur la Commune de Paris. Nous vous proposons de retrouver quotidiennement sur le site de l'Humanité, jusqu'au 1er juin, sa chronique "Il y a 150 ans". Au jour le jour donc, Michèle Audin nous raconte les événements de ces mois de mars, avril et mai 1871. Les plus curieux pourront découvrir que cet éphéméride communard a débuté le 7 mai 2020 avec l'article : 8 mai 1870, le dernier plébiscite bonapartiste.
Michèle Audin est l'autrice de cinq ouvrages sur le sujet, parus de 2017 à 2021. Deux fictions aux éditions Gallimard, Comme une rivière bleue (2017) et Josée Meunier, 19 rue des Juifs (2021), ainsi que trois livres historiques chez Libertalia. Le dernier La Semaine sanglante. Mai 1871. Légendes et comptes propose un nouveau décompte des morts de la Semaine sanglante, allant jusqu'à « certainement 15 000 morts ». Michèle Audin est également cooptée à l'Oulipo (L'Ouvroir de littérature potentielle) depuis 2009.
Il y a 150 ans.
Mathématicienne et écrivaine, Michèle Audin est aussi passionnée par l'histoire et tient un blog sur la Commune de Paris. Nous vous proposons de retrouver quotidiennement sur le site de l'Humanité, jusqu'au 1er juin, sa chronique "Il y a 150 ans". Au jour le jour donc, Michèle Audin nous raconte les événements de ces mois de mars, avril et mai 1871. Les plus curieux pourront découvrir que cet éphéméride communard a débuté le 7 mai 2020 avec l'article : 8 mai 1870, le dernier plébiscite bonapartiste.
Michèle Audin est l'autrice de cinq ouvrages sur le sujet, parus de 2017 à 2021. Deux fictions aux éditions Gallimard, Comme une rivière bleue (2017) et Josée Meunier, 19 rue des Juifs (2021), ainsi que trois livres historiques chez Libertalia. Le dernier La Semaine sanglante. Mai 1871. Légendes et comptes propose un nouveau décompte des morts de la Semaine sanglante, allant jusqu'à « certainement 15 000 morts ». Michèle Audin est également cooptée à l'Oulipo (L'Ouvroir de littérature potentielle) depuis 2009.
Dans « la Grande Confusion », le politologue et enseignant à Sciences-Po Lyon dresse l’état des lieux d’un paysage politique et médiatique de plus en plus perméable aux idées d’extrême droite. Et incrimine une partie de la gauche, qui participe, selon lui, à brouiller les repères. Explications.
À l’automne 2018, le président Macron lançait le plan pauvreté, présenté comme la jambe sociale du quinquennat. Le dernier apport du comité d’évaluation, rendu public le 2 avril, dresse un bilan mitigé.
La majorité de gauche à la cité phocéenne vote son premier budget de la mandature. Malgré un programme ambitieux, la municipalité doit composer avec le bilan de la droite, jugé calamiteux.