Selon les économistes Julie Valentin et François-Xavier Devetter, auteurs d’un ouvrage percutant sur la situation des travailleurs du nettoyage, l’amélioration passe par une revalorisation immédiate de leur salaire mais aussi par la redéfinition d’un travail décent. Entretien
Lamine Faty, embauché à l’hôpital public par une société privée, cet élu CGT estvisé par une procédure de licenciement « pour avoir défendu les salariés ». Le jeune homme dénonce des dégradations en cascade.
Christine Vial raconte l’usure et le mépris. Le manque de reconnaissance qui pèse sur le quotidien de cette professionnelle de l’aide à la personne depuis 26 ans, clouée « au bas de l’échelle ».
Employée à l’hôtel Ibis des Batignolles-Paris, Sylvie Kimissa fustige ce « patronat qui se permet tout, comme le chantage à l’emploi ». Depuis 20 mois, cette « battante » mène avec ses collègues une grève exemplaire.
Ils – et surtout elles – sont plus de 2 millions à travailler à la propreté de notre cadre de vie et de travail. Invisibilisés à force d’être externalisés, ils sont en souffrance, isolés, leur statut piétiné par la sous-traitance. Des chercheurs appellent à mettre les employeurs, dont l’État, face à leurs responsabilités.
Il y a 150 ans.
Mathématicienne et écrivaine, Michèle Audin est aussi passionnée par l'histoire et tient un blog sur la Commune de Paris. Nous vous proposons de retrouver quotidiennement sur le site de l'Humanité, jusqu'au 1er juin, sa chronique "Il y a 150 ans". Au jour le jour donc, Michèle Audin nous raconte les événements de ces mois de mars, avril et mai 1871. Les plus curieux pourront découvrir que cet éphéméride communard a débuté le 7 mai 2020 avec l'article : 8 mai 1870, le dernier plébiscite bonapartiste.
Michèle Audin est l'autrice de cinq ouvrages sur le sujet, parus de 2017 à 2021. Deux fictions aux éditions Gallimard, Comme une rivière bleue (2017) et Josée Meunier, 19 rue des Juifs (2021), ainsi que trois livres historiques chez Libertalia. Le dernier La Semaine sanglante. Mai 1871. Légendes et comptes propose un nouveau décompte des morts de la Semaine sanglante, allant jusqu'à « certainement 15 000 morts ». Michèle Audin est également cooptée à l'Oulipo (L'Ouvroir de littérature potentielle) depuis 2009.
Il y a 150 ans.
Mathématicienne et écrivaine, Michèle Audin est aussi passionnée par l'histoire et tient un blog sur la Commune de Paris. Nous vous proposons de retrouver quotidiennement sur le site de l'Humanité, jusqu'au 1er juin, sa chronique "Il y a 150 ans". Au jour le jour donc, Michèle Audin nous raconte les événements de ces mois de mars, avril et mai 1871. Les plus curieux pourront découvrir que cet éphéméride communard a débuté le 7 mai 2020 avec l'article : 8 mai 1870, le dernier plébiscite bonapartiste.
Michèle Audin est l'autrice de cinq ouvrages sur le sujet, parus de 2017 à 2021. Deux fictions aux éditions Gallimard, Comme une rivière bleue (2017) et Josée Meunier, 19 rue des Juifs (2021), ainsi que trois livres historiques chez Libertalia. Le dernier La Semaine sanglante. Mai 1871. Légendes et comptes propose un nouveau décompte des morts de la Semaine sanglante, allant jusqu'à « certainement 15 000 morts ». Michèle Audin est également cooptée à l'Oulipo (L'Ouvroir de littérature potentielle) depuis 2009.
Le 30 mars 1971, onze ans après l’indépendance, l'île de l'océan Indien connaît sa première crise majeure. Menée par Monja Jaona, l’insurrection des paysans du Sud déshérité, en proie aux exactions de l’État colonial à peine transformé, sera férocement réprimée. Pourtant, encore largement méconnue, elle a ouvert l’avenir.