(crédit : marine irlandaise)
(B2) Le navire amiral de la marine irlandaise est en direction de la Méditerranée.
Le L.E. EITHNE (P-31) a, en effet, quitté sa base de Haulbowline samedi (16 mai), pour venir en renfort de la marine italienne dans les opérations de recherche et sauvetage (SAR) dans le cadre de l’opération Triton (Frontex). Des navires islandais, britannique, français et allemands sont déjà déployés dans la zone.
Ce départ, prévu, a été anticipé après une décision du gouvernement irlandais prise la semaine dernière (13 mai) et les engagements pris au plan européen, les 20 et 23 avril, d’engager davantage de moyens dans les opérations de secours en mer. Pour Simon Coveney, le ministre irlandais de la défense, cette «
<p>">réponse rapide du gouvernement irlandais prouve notre engagement de contribuer aux efforts visant à prévenir une nouvelle tragédie et la perte de la vie en mer ». C’est
<p>">« une contribution tangible et précieuse à aider les autorités italiennes dans l’opération de recherche et de sauvetage humanitaire ».
Placé sous le commandement de Pearse O’Donnell, le L.E. EITHNE restera <p>">déployé en Méditerranée pour une période jusqu’à six mois couvrant la période estivale (NB : qui est la plus risquée en termes de passage). « L’assistance aux personnes en détresse sera fait conformément aux dispositions applicables des conventions internationales sur les situations de recherche et de sauvetage » précise la marine irlandaise. C’est-à-dire la mise en sûreté dans le port le plus proche.
<p>">Ce navire est le dernier construit dans les chantiers navals irlandais
">et est le « summum de la taille des navires de patrouille moyennes avec un degré élevé de capacité et de confort » se vante-t-on à Dublin. Destiné à patrouiller dans la zone économique exclusive irlandaise en surveillance de pêche ou sauvetage en mer, il est entré en service en décembre 1984. D’une longueur de 80 mètres, il est servi par un équipage de 55 marins et techniciens et est armé d’un canon Bofors de 57mm et de 2 canons
<p>">Rheinmetall de 20mm, ainsi que d’un hélicoptère.
Diplômé du Royal Naval College Dartmouth et de l’Irish Defence Forces Command & Staff College, le commandant Pearse O’Donnell commande le navire depuis août 2014. Il a été auparavant commandant des opérations de la Marine et a servi aussi dans l’opération européenne de stabilisation en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea)
(NGV)
(BRUXELLES2) Réponse : beaucoup d’argent. Selon un rapport publié à New-York, début mai (*) le commerce migrant illicite à travers la Méditerranée pourrait rapporter jusqu’à 323 millions $ par an pour la seule Libye où certaines de ses ressources sont canalisées dans des groupes terroristes, notamment le groupe « Etat islamique ». Un certain nombre de trafiquants de contrebande de migrants et des réfugiés syriens opèrent par le Liban et l’Egypte.
(source : Global initiative)
Syriens et Erythréens… mais pas seulement
Les Syriens représentent également une part la plus importante des migrants clandestins par la Libye. Mais un nombre croissant d’Africains sub-sahariens migrent également le long de ces routes, indique le rapport. Selon Frontex, actuellement, 6 migrants clandestins sur 10 arrivant en Europe en traversant la Méditerranée passent par la Libye (la fameuse « Route Centrale Méditerranée »).
La Libye – point de regroupement de nombre de migrants (source : Global initiative)
Sur les 170.000 migrants qui ont emprunté cette route en 2014, une bonne partie provient de Syrie (39.651 migrants) et d’Erythrée (33.559), suivie par le reste de l’Afrique subsaharienne (26 340 migrants). C’est devenu une des plus grandes sources de revenus en Libye. Et un large éventail de groupes en profitent. Le business est ancien. « Depuis l’ère Kadhafi, des groupes de miliciens en Libye ont eu pour fonction de faire marcher des centres de détention pour migrants, et continuent de le faire. »
(source : Global initiative)
Le coût d’un trajet
Les contrebandiers « facturent généralement 800-1000 $ par personne pour le passage en Libye + 1.500-1.900 $ pour le trajet en bateau à travers la Méditerranée, l’argent étant souvent extorqué par la force ». « Une fois en mer, (les contrebandiers) font peu de cas des migrants ou de leur destination finale. Car ils supposent qu’ils seront sauvés à un moment donné lors de leur traversée ». Mais, en revanche, « il y a peu de preuves que les contrebandiers opérant en Libye ont établi des réseaux pour fournir des services sur les rives européennes ».
(NGV)
(*) Global Initiative Against Transnational Organized Crime + Rhipto analysis center
Dans le cadre de la fête des marins à Honfleur (14), le Bâtiment de Base des Plongeurs Démineurs Vulcain fera une escale de courtoisie dans sa ville marraine pendant 4 jours. Des démonstrations de plongées seront réalisées à chaque créneau de visite (soit 2 plongées quotidiennes).
En parallèle des conseillers du Centre d’information et de recrutement des forces armées de la marine (CIRFA) de Caen seront présents sur les 4 journées de festivités pour répondre aux questions de la population.
Le BBPD Vulcain sera ouvert au public (visites gratuites) du 22 au 25 mai, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.
La passe de salvador entre Niger et Libye
(B2) Un violent accrochage a eu lieu au sud de la passe de Salvador, jeudi (14 mai), près de la frontière libyenne, entre les forces françaises et nigériennes d’un côté et six individus lourdement armés à bord de deux pick-up, vient d’annoncer le ministère français de la défense.
Drogue et armes de guerre
Ce convoi de deux pick-up avait été observé « progressant à vive allure en direction d’un point de contrôle tenu par les éléments de la force Barkhane ». A l’approche du check-point, les occupants des deux pick-up ont « tenté de forcer le passage, répondant aux sommations par une ouverture brutale du feu ». Trois occupants du convoi ont été tués et 3 autres faits prisonniers, « remis aux forces armées nigériennes ». La fouille des véhicules a permis la saisie de « 1,5 tonnes de drogue, d’armes de guerre (fusils mitrailleurs de type PKM et Kalachnikov), ainsi que de moyens de communication ».
L’opération Kounama 3
La force Barkhane a déclenché le 9 mai dernier, aux côtés des forces nigériennes, une opération de contrôle de zone dans la région de la passe de Salvador située à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Manama, visant à déceler les éventuelles infiltrations dans cette importante zone de transit entre la Libye et le nord du Sahel. Cette opération, dénommée « Kounama 3″, a début dans la nuit du 9 au 10 mai par le parachutage d’une centaine d’hommes du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP). Opération qui privilégiait la surprise.
Les forces déployées au sol ont été ensuite rejointes par une colonne de véhicules français et nigériens partis de Madama. Au total, 200 militaires ont été engagés dans cette opération de contrôle de zone : 150 soldats de la forces Barkhane (parachutistes du 2e REP et du 1er régiment de hussards parachutistes) et 50 soldats des forces armées nigériennes (FAN).
(NGV)
Lors de la convention d’affaires Thetis EMR, qui se déroule les 20 et 21 mai à Nantes, la société Inter Pôle présentera son nouveau pôle dédié aux métiers issus des Énergies Marines Renouvelables.
Créé en 2010, Inter Pôle offre à ses clients une solution globale d’externalisation des ressources humaines comprenant l’intérim, le recrutement, et la formation. Un concept innovant, renforcé par un très haut niveau d’expertise métier, puisqu’Inter Pôle a choisi de se spécialiser dans des secteurs ciblés : naval, BTP, agroalimentaire, tertiaire, logistique et transport.