Propriétaire de la flotte de MyFerryLink, le groupe ferroviaire ne renouvellera pas les contrats, notamment celui portant sur l'affrètement des navires, qui le lie depuis 2012 à la SCOP SeaFrance. C’est ce qu’indiquent plusieurs sources proches du dossier. La décision a semble-t-il être communiquée hier à la société coopérative. Eurotunnel ne souhaite pas prolonger ces contrats de trois ans, qui arrivent à échéance le 2 juillet, en raison de la crise qui plombe depuis des semaines la compagnie.
(B2) Le tribunal de première instance de Mitrovica (Mitrovica Basic Court) a rendu son verdict, ce mercredi (27 mai), dans les affaires « Drenica 1″ et « Drenica 2″, indique aujourd’hui la mission européenne « Etat de droit » (EULEX) au Kosovo.
Une affaire très symbolique puisqu’elle mettait en cause plusieurs membres et responsables de l’Armée de libération du Kosovo (UCK / KLA), dirigée alors par Hashim Thaci, qui était jusqu’à le Premier ministre kosovar (lire : Le Premier ministre Thaci, artisan du crime au Kosovo ? Eulex ouvre l’enquête)
Des actes de torture et des crimes de guerre dans un camp de détention de l’UCK
Une quinzaine de membres et responsables de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) étaient poursuivis pour avoir commis, entre août et septembre 1998, dans le « centre de détention » de Likoc / Likova, « des crimes de guerre contre la population civile, notamment par la perpétration intentionnelle de violence, les traitements cruels, les coups, la torture et humiliants et des traitements dégradants contre des civils albanais du Kosovo », selon l’acte d’accusation dressé par le procureur international, l’Américain Clint Williamson.
5 personnes condamnées
Dans la première affaire (dite Drenica 1), le tribunal a estimé que Sami Lushtaku était « coupable » d’assassinat et condamné à douze ans de prison et Sylejman Selimi (ancien commandant des forces de sécurité du Kosovo et ambassadeur à Tirana) « coupable » de crime de guerre pour acte contraire à l’article 3 commun aux Conventions de Genève et condamné à six ans d’emprisonnement. Tous les autres accusés dans l’affaire ont été acquittés, et les charges levées, les allégations n’ayant pu être prouvées.
Dans la seconde affaire (dite Drenica 2), le tribunal a reconnu plusieurs chefs d’inculpation justifiés : « faits de violences, actes de cruauté, de torture, traitements humiliants et dégradants » contre quatre inculpés. Il a condamné Sylejman Selimi à 8 ans de prison, Jahir Demaku, Zeqir Demaku et Isni Thaci à 7 ans de prison (*).
Le courage des témoins salué
Le Procureur a salué ce jugement mais se réserve « le droit de faire appel, après un examen approfondi ». Il a tenu aussi à saluer « le vrai courage des victimes et les témoins, qui ont présenté leur témoignage à la Cour, en dépit des défis importants, d’intimidation et de difficultés ».
(NGV)
(*) Le système pénal kosovar empreinte beaucoup au droit anglo-saxon avec un prononcé des peines par chef d’inculpation et une agrégation des peines au total. C’est la peine finale qui est mentionnée.
La progression fulgurante du groupe État islamique (EI ou Daesh) en juin 2014 s’explique en partie par le ressentiment des populations sunnites à l’égard du pouvoir central irakien dominé par les chiites. Sans cela, il lui aurait été impossible de s’emparer, sans coup férir, de la ville de Mossoul et de ses 2 millions d’habitants. […]
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