C’est finalement le 24 mai que Le Boréal devrait reprendre du service. Arrivé le 18 février à Gênes à bord du semi-submersible chinois Kang Sheng Kou, le navire de croisière de Ponant est en cours de réparation dans le port italien. D’une durée de 12 semaines, les travaux, réalisés par Fincantieri (qui a loué une cale sèche), dont le site d’Ancône a construit La Boréal (2010), visent à remettre en état le navire après l’incendie qui a endommagé son compartiment machines le 18 novembre au large des Malouines. En tout, le bateau restera donc indisponible pendant six mois.
Mercredi à 20h13, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Corsen a reçu un nouvel appel du paquebot « Braemar » qui signalait cette fois une passagère britannique de 75 ans souffrant d’une insuffisance respiratoire.
Au cours d’une conférence téléphonique avec le Centre de Consultation Médicale Maritime (CCMM) de Toulouse et le paquebot, la décision a été prise d’évacuer la passagère par hélicoptère vers un hôpital.
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, l’avait annoncé mardi depuis Abidjan : "Nous avons décidé de positionner à Ouagadougou des éléments du GIGN", pour faire face à toute "crise de terrorisme" en Afrique. Voir mon post ici.
L’AFP précisait, citant le même Bernard Cazeneuve, "qu’une dizaine d’hommes du GIGN (…) seraient prépositionnés à Ouagadougou".
L’annonce a fait froncer quelques sourcils, dans la capitale du Burkina Faso, et même du côté français, semble-t-il.
"C’est comme si on venait encore nous donner une leçon. Nous avons le savoir-faire, c’est le matériel qui nous manque", confiait un militaire burkinabè, un peu bravache.
Alpha Barry, le chef de la diplomatie burkinabè, a déclaré mercredi après-midi, après un entretien avec Jean-Marc Ayrault, au Quai d'Orsay, qu’il ne s’agissait là que "d’une piste de coopération".
Ne s'agissait-il pas plutôt d'une simple mission de conseil et de formation française, déjà sur les cartes, confiée à deux ou trois gendarmes de la célèbre unité? Un peu de précipitation, couplée à l'émotion post-attentat (et peut-être à la chaleur africaine inconnue du Nord-Cotentin) et voilà une déclaration hasardeuse qui force au rétropédalage discret.
Mission accomplie en Guinée.
Hier, lundi, le président de la République guinéen Alpha Condé a présidé la cérémonie de fin de formation des UPC 3 et 4 au camp de Kafiliya (140 km de Conakry). 15 formateurs des UIISC 1 et 5, ainsi que 10 formateurs des UPC 1 et 2 déjà formés par la France en 2014, ont instruit pendant 5 semaines les 200 hommes des UPC 3 et 4 (photo DCSD).
Avec l’appui financier de l’Union européenne, la France aura formé et équipée 4 unités de 100 hommes chacune spécialisées dans la gestion des catastrophes. En 2015, à peine sorties de formation, les UPC 1 et 2 avaient d’ailleurs été engagées dans la lutte contre l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola, preuve de l’intérêt de la Guinée de disposer de telles unités.
Si l’encadrement a été fourni par le corps des sapeurs-pompiers, la troupe - soit 300 hommes - a été fournie par des militaires ou des agents du ministère de la Sécurité, des "non-immatriculés" recrutés sous le régime précédent qui végétaient dans des casernes sans être ni soldés ni formés. La création des UPC permet donc de répondre à un besoin sécuritaire de la population guinéenne en protégeant les personnes et les biens mais également au pays d’atteindre ses objectifs en matière de RSS et de DDR.
Ce modèle à d’ailleurs essaimé ailleurs en s’adaptant aux réalités locales. Ainsi en Cote d’Ivoire, les CSUP sont armées par des ex-combattants; d’autres pays subsahariens s’intéressent à ce modèle.
A la Guinée de faire vivre les UPC en les mettant en garnison et en prenant à son compte leur soutien et leur entrainement afin que le pays puisse rester leader dans la sous-région.
La Marine nationale poursuit le renouvellement de sa flotte de surface et plus particulièrement de ses frégates, épine dorsale des forces navales françaises. Troisième de ses huit nouvelles frégates multi-missions (FREMM), le Languedoc a été officiellement livré hier par DCNS à l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement, structure internationale en charge de la gestion de programmes militaires entre pays européens.