(BRUXELLES2) Contrairement aux apparences, il n’y a pas vraiment de consensus au sein du Conseil présidentiel libyen, sur les questions de sécurité (armée, police, comme garde-côtes). B2 en a eu confirmation directement auprès d’un des deux membres du Conseil présidentiel libyen, opposants à la politique de Fayez El-Sarraj, sur ce point. Omar al-Aswad, qui représente Zintan au sein du Conseil présidentiel. Un langage qui tranche et qui est intéressant.
Les principes fondamentaux de sécurité pas respectés
Al-Aswad estime que certains « principes fondamentaux » ne sont pas respectés, que les décisions sur la sécurité et l’armée libyenne ne vont pas dans le bon sens et que la lettre de El-Sarraj demandant l’aide de l’Union européenne pour former les garde-côtes et les forces de sécurité est nulle. « Cette demande n’est pas valable. Car il n’y a pas eu de consensus. L’article 3 de l’accord présidentiel prévoit que toute demande d’accord doit être faite de manière consensuelle. C’est cela le mot important. »
Réorganiser le commandement avant de former
Sur le fond il affirme ne pas « avoir d’hostilité de principe » à recourir à l’aide de l’Union européenne, si « nous en avons besoin de manière précise et ponctuelle ». Mais avant de mettre en place une formation, il faut réorganiser le corps de garde-côtes qui est partie intégrante de la marine libyenne, victime des bombardements des alliés en 2011. C’est « une force importante pour le pays. On a des hommes et du matériel. (…) Je ne vois aucun problème pour les entrainer et les équiper (avec les Européens). Ils ont surtout besoin d’un commandement véritable (…). Or, il n’y a pas actuellement de volonté au sein du gouvernement pour les faire travailler ensemble. » Autre sujet de préoccupation pour notre interlocuteur : « faire le bon choix des hommes. Il ne faut pas exclure ceux qui ont travaillé et travaillent encore dans ce corps. » Sa crainte c’est de voir certains hommes des milices intégrer ce corps, alors que les ex garde-côtes restent « à la maison ».
La frontière sud, tout aussi voire plus importante que la côte
La stratégie européenne de se concentrer sur la côte est aussi criticable. « On a une très longue côte, c’est vrai. Mais on a surtout 5000 km de frontières dans le désert, au sud et au sud ouest, avec cinq pays limitrophes. Cette frontière-là doit être sécurisée. Je l’ai dit à Federica Mogherini le 8 janvier à Tunis, lors d’une réunion entre le Conseil présidentiel et les ambassadeurs de l’UE. Sinon cela ne sert à rien. C’est comme essayer de faire le ménage dans une chambre alors que l’eau continue d’arriver. Il faut d’abord fermer le tuyau… » Une frontière sud par où passent non seulement migrants clandestins mais aussi armes, bagages, argent, etc. Une frontière qui inquiète grandement les pays du Sahel, et la France exposée en première ligne au Mali, au Niger et au Tchad.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Lire interview complète : Armée, police, garde-côtes… pourquoi je refuse la politique de El-Sarraj (Omar al-Aswad)
Fondée en 1955 pour permettre aux parlementaires de débattre des sujets liés à la sécurité dans un cadre transatlantique, l’Assemblée parlementaire de l’Otan (AP-OTAN) est, contrairement aux apparences, totalement indépendante de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. Réunis pour une session de trois jours à Tirana (Albanie), 250 parlementaires des 28 pays membres de l’Alliance […]
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Le 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes organise, les 25 et 26 juin prochain, ses Journées Portes Ouvertes.
A cette occasion, il sera possible de découvrir le "Régiment de l’Ariège" et le Quartier Capitaine Beaumont. Ce week-end donnera l’opportunité d’en apprendre un peu plus sur le 1er Para : ses missions, ses hommes et son matériel.
De nombreuses démonstrations et animations seront proposées, ainsi qu’une grande tombola et un spectacle son et lumière ("La Première guerre mondiale et l'Ariège").
Lors de cet événement (de 11h30 à minuit le samedi, et de 11h à 20h le dimanche), une déviation de la D29 sera effectuée aux abords du quartier capitaine Beaumont.
Dans le cadre du plan Vigipirate, une pièce d’identité sera demandée à l’entrée. Il est également demandé de veiller à n’avoir aucun objet dangereux.
Renseignements au 05 34 01 98 71.
www.rcp1.terre.defnse.gouv.fr
L'étude sur l'impact économique de la Défense sur le territoire de la base de défense de Brest-Lorient (étude de février 2016 mais qui porte sur les chiffres de 2014) est désormais disponible ici. A quand une autre étude sur l'ensemble de la région Bretagne, prenant en compte la BdD de Rennes-Coëtquidan?
L'étude de l'ADEUPa (Agence d'urbanisme de Brest-Bretagne) confirme et précise l'importance de la filière défense dans l'économie de l'ouest breton.
En 2014, les effectifs civils et militaires de la base de défense de Brest-Lorient s'élèvent à 21 381 emplois en équivalent temps plein (ETP), soit près de 8 % des effectifs de la Défense en France.
La somme des emplois qui dépendent de la présence de la base de défense de Brest–Lorient, en ETP, est de 40 000 emplois en ETP. Ces 40 000 emplois en ETP représentent approximativement 51 200 emplois.
En termes de flux financiers, 2,3 milliard d'euros sont, au minimum, injectés chaque année dans l'économie territoriale.
Dans le cadre de la Semaine du développement durable, la communauté d'agglo de Concarneau consacrera deux journées à l'éconavigation et aux problématiques du développement durable dans les activités maritimes.
Si l’histoire de l’aviation militaire vous passionne, alors vous devez avoir certainement lu un article, une étude et/ou un livre de Patrick Facon. Cet historien incontournable vient malheureusement de nous quitter à l’âge de 66 ans, dans la nuit du 29 au 30 mai. Né en 1949 à Constantine, Patrick Facon a obtenu son doctorat […]
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