Jusqu’à présent, l’opération Chammal (nom de la participation française à la coalition anti-État islamique dirigée par les États-Unis) était commandée par le général de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA) depuis le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) et réalisée sous le contrôle opérationnel du contre-amiral Beaussant, amiral commandant la zone […]
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« Pékin se comporte de façon jugée dangereuse et cela pourrait avoir des conséquences imprévisibles », a dénoncé le dernier Livre blanc japonais sur la Défense, publié le 2 août, au sujet des revendications territoriales chinoises en mer de Chine méridionale. Pour rappel, en juillet, la Cour permanente d’arbitrage de La Haye, saisie par les Philippines, a […]
Cet article 230 navires de pêche chinois repérés au large des îles Senkaku, revendiquées par Tokyo et Pékin est apparu en premier sur Zone Militaire.
Les anciens lecteurs d'égéa se souviennent des interventions toujours pertinentes, même si fleurant l'absurde, du héron. Je lui demandais depuis longtemps de constituer un recueil de ses interventions : il a fait mieux que ça.
Voici en effet une sorte de discours du héron sur le monde, qui nous explique la véritable raison scientifique de notre univers. Imparable et délicieux.
L’élection présidentielle arrive à grand pas et, à n’en pas douter, les affaires de défense en seront l’un des enjeux importants alors que, jusqu’à présent, elles ont plutôt reléguées au second rang lors des précédentes campagnes. Et, comme le nerf de la guerre reste l’argent, la question du budget des forces armées se posera aux […]
Cet article 70% des Français se disent favorables à une hausse des dépenses de défense et de sécurité est apparu en premier sur Zone Militaire.
Voici le tome 2 d'une série publiée par Lela Presse et consacrée aux avisos (320 pages, 49 euros).
Ces avisos-dragueurs ont eu la malchance de naître trop tard pour le début du second conflit mondial, puisque certains iront au feu pratiquement sans armement digne de ces combats. Mais ils ont tout de même servi de dragueurs (très peu) et surtout d'escorteurs de convois, type de bâtiments manquant cruellement à la Marine française.
Certains de ces bâtiments se sont aussi trouvés sur les théâtres d'opérations tels que Dunkerque, Dakar (dans les deux camps FNFL et Vichy), le débarquement en Provence, puis ce sera l'Indochine et même l'Algérie.
Pour le tome 2, comme leurs sister-ships étudiés dans le tome 1, les avisos-dragueurs baptisés par des adjectifs qualificatifs vont connaître une carrière captivante jalonnée de faits marquants (La Batailleuse, La Capricieuse, La Gracieuse, La Boudeuse, L'Impétueuse, La Curieuse & La Moqueuse).
Les quatre survivants au second conflit mondial participent à la guerre d'Indochine, puis trois à celle d'Algérie. La Capricieuse finira ses jours dans le Pacifique, La Moqueuse, dernier en service est utilisé dans les années 1960 comme bâtiment expérimentale aux essais des missiles SS 11.
Pour commander, c'est ici.
C’est l’application du moment. Jeu en réalité augmentée, Pokémon Go est en train de faire un tabac en même tant qu’il accumule les mises en garde, ses adeptes ayant tendance à oublier tout sens commun dès qu’il s’agit de partir à la chasse, le nez sur le smartphone, aux « Pokémon », qui sont, faut-il le préciser, […]
Cet article L’Ossuaire de Douaumont transformé en terrain de jeu pour Pokémon Go est apparu en premier sur Zone Militaire.
Ce 5 août, six personnes ont été arrêtées sur l’île de Batam par la police indonésienne alors qu’elles préparaient des attentats à Singapour. Toutes sont soupçonnées d’avoir des liens avec Bahrun Naim, un ressortissant indonésien ayant rejoint les rangs de l’État islamique (EI ou Daesh) en Syrie… Et cette affaire n’est pas la première du […]
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(B2) De Belgrade ou Nis, de Bratislava ou d’Ostrava, de Sofia ou de Bourgas … ce sont pas moins de 68 vols cargos chargés d’armes qui sont venus ces derniers 13 mois approvisionner les conflits en Syrie et dans le Golfe révèle une enquête menée par plusieurs journalistes des Balkans. 50 de ces vols sont confirmés comme transportant des armes, 18 de ces vols le sont « probablement ». Et ces charters d’un nouveau genre ne semblent pas nouveaux. Depuis 2012, nos confrères des Balkans estiment que ce trafic, très organisé, atteint une valeur d’au moins 1,2 milliard d’euros.
Un trafic très organisé
En examinant plus attentivement les données d’exportation d’armes, les rapports de l’ONU, les dossiers de vol, et les contrats d’armes sur un an, ce sont ainsi des milliers de fusils d’assaut, des obus de mortier, des lance-roquettes, des armes anti-chars et de mitrailleuses lourdes qui sont partis des stocks et des usines de Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, République tchèque, Monténégro, Roumanie, Serbie et Slovaquie. Destination : la Syrie via la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis. Le Yémen et la Libye seraient également des destinations finales des armes, bien que dans une moindre mesure. Pour les transporter, l’avion le plus couramment utilisé est l’Ilyushin II-76. L’avantage : il transporte dans ses flancs jusqu’à 50 tonnes de fret, soit environ 16 000 fusils AK-47 Kalachnikov.
Des achats bien organisés… via la CIA
Ces armes, achetées par les Saoudiens, les Turcs, les Jordaniens et les Emirats Arabes unis sont ensuite acheminés à travers deux installations secrètes de commande – appelée opération militaire Centres (MOC ) – en Jordanie et en Turquie. Ces unités coordonnent la distribution d’armes à des groupes d’opposition syriens sélectionnés par les Américains selon le think-tank d’Atlanta, le Centre Carter. Selon Robert Stephen Ford, ambassadeur américain en Syrie entre 2011 et 2014, la CIA a probablement joué un rôle d’intermédiaire entre les pays des Balkans (notamment Serbie, Bulgarie et Roumanie) et du Moyen-Orient pour la vente des armes.
Les Américains en première ligne
Les journalistes ne manquent pas de souligner que le Département de commandement des opérations spéciales de la Défense (SOCOM) des Etats-Unis a également acheté et livré de grandes quantités de matériel militaire en provenance d’Europe de l’Est pour l’opposition syrienne dans le cadre d’un programme de « train and equip », pour une valeur de 500 millions $. Ainsi, depuis décembre 2015, trois navires cargos ont transporté 4.700 tonnes d’armes et de munitions en provenance des ports de Constanza (en Roumanie) et Burgas (en Bulgarie) vers le Moyen-Orient. Probablement dans le cadre « d’une livraison clandestine d’armes en Syrie ». Les envois inclurait des mitrailleuses lourdes, des lance-roquettes et des armes anti-chars – ainsi que des munitions, des mortiers, des grenades, des roquettes et des explosifs. L’origine des armes livrées est, elle, inconnue. Les documents que les journalistes ont pu consulter ne donnant les informations qu’à partir de stocks localisés en Europe centrale et orientale.
NB : C’est principalement à travers les réseaux sociaux, notamment twitter et Facebook, que ces armes sont ensuite localisées à leur destination finale. Un groupe de soldats kurdes, soutenus par le SOCOM, ont ainsi publié de nombreuses photos montrant un entrepôt où s’empilent des boîtes de munitions, avec l’estampille made US.
Un boom des ventes depuis 2012
C’est le conflit en Syrie qui est le principal facteur de cette augmentation selon les auteurs de l’enquête. Avant le printemps arabe en 2011 , le commerce des armes entre l’Europe de l’Est et l’Arabie Saoudite, la Jordanie, les Emirats Arabes Unis, Émirats Arabes Unis , et la Turquie – quatre principaux partisans de l’opposition syrienne – était négligeable, voire inexistant, selon l’analyse faite par les journalistes. Cela change en 2012.
Les usines des Balkans tournent à plein tube
Et le rythme des transferts ne ralentit pas, avec quelques-unes des plus grandes transactions approuvées en 2015. Les usines de fabrication d’armes de Bosnie-Herzégovine et de Serbie tournent à « pleine capacité », avec des équipements supplémentaires et d’autres « ne prennent plus de nouvelles commandes ».
Plus d’1,2 milliard de commandes
Depuis 2012, huit pays d’Europe orientale auraient ainsi exporté plus de 829 millions d’euros d’armes et munitions vers l’Arabie saoudite, 155 millions vers la Jordanie, 135 millions vers les Emirats arabes unis et 87 vers la Turquie. Seul le Qatar, pourtant fournisseur clé d’équipement militaire à l’opposition syrienne, n’est pas dans les licences d’exportations en provenance d’Europe centrale et orientale.
Le chiffre est probablement beaucoup plus élevé estiment les auteurs de l’enquête. « Les données sur les licences d’exportation d’armes pour quatre pays sur huit ne sont pas disponibles pour 2015 et sept des huit pays pour 2016. »
(transcrit par Nicolas Gros-Verheyde & Leonor Hubaut)
(1) Enquête réalisée par le Balkan Investigative Reporting Network – BIRN Kosovo et BIRN HUB – une équipe de journalistes de toute l’Europe centrale et orientale qui a pour ambition de « promouvoir la primauté du droit, la responsabilité et la transparence dans les Balkans et la Moldavie ». Un projet soutenu par l’Agence autrichienne de développement (ADA).
En 2010, les États-Unis adoptèrent une nouvelle doctrine nucléaire stratégique – la « Nuclear Posture Review » (NPR) [.pdf] - afin de préciser les conditions d’emploi de leurs armes nucléaires. Pendant la Guerre Froide, Washington n’excluait pas d’utiliser ses armes nucléaires en réponse à une attaque conventionnelle massive lancée en Europe par l’Union soviétique et ses alliés du Pacte […]
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