© Marine nationale
Cette année, à près de 3 000 kilomètres de son port-base de Toulon, l’équipage de la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne a passé Noël à la mer. En effet, le bâtiment patrouille en Méditerranée orientale dans le cadre de l’opération Chammal delutte contre Daech. A cette occasion, les marins ont eu la joie de recevoir des colis de l’association « solidarité Défense ».
Ils contenaient en particulier des messages de fraternité et de soutien de la part de 250 élèves d’écoles élémentaires, un signe de reconnaissance à ces marins qui passent Noël loin de leur famille, pour garantir la sécurité des Français. Ces témoignages ont touché l’ensemble de l’équipage qui ne manquera pas de leur répondre prochainement. Les marins du Jean-vienne pourront ainsi faire partager à ces jeunes écoliers leur quotidien à bord et surtout le sens de leur mission. L’engagement du Jean de Vienne dans cette opération répond au besoin de l’état-major des armées de disposer en permanence d’un navire dans le canal de Syrie permettant à la France d’entretenir une appréciation autonome de la situation.
Vos réactions: Select ratingGive it 1/5Give it 2/5Give it 3/5Give it 4/5Give it 5/5 Moyenne: 3 (1 vote)Comme l'explique ce matin Marie-Madeleine Courtial dans le blog A l'Avant-Garde, "après la restauration à l’École Royale Militaire avec Sodexo et le gardiennage du quartier d’Hemptinne avec Securitas, c’est au tour du camp d’Elsenborn de faire l’objet d’un projet-pilote d’outsourcing".
Ma conseur explique: "Le Conseil des ministres du 22 décembre a approuvé le lancement d’une procédure de marché-public pour les activités d’appui ainsi que les services d’écomobilité du camp d’Elsenborn. Il s’agit d’un accord pluriannuel sur dix ans entre 2018 et 2028. Une évaluation intermédiaire doit avoir lieu au plus tard deux ans après le début du contrat".
Le camp d’Elsenborn permet d'utiliser toutes les armes lourdes, individuelles ou collectives de la Composante Terre. D’une superficie de 28km², il possède plusieurs stands de tir, une zone de manœuvres et des cantonnements pour 1 200 hommes. 150 militaires y assurent la formation et le soutien.
Selon le ministre de la Défense, Steven Vandeput, "sans porter le moindre jugement de valeur sur l’exécution actuelle de ces tâches, force est de constater que l’outsourcing est la seule issue". L'annonce de nouvelles restructurations (1 300 militaires et civils sont concernés) a été faite dans un message adressé à l'ensemble du personnel et signé par Vandeput et par le chef de la Défense (Chod), le général Marc Compernol.
D’ici fin 2018, le gardiennage, la gestion et la restauration du quartier Hemptinne à Heverlee devraient être entièrement confiés à des sociétés privées. Un processus identique est prévu pour l’École Royale Militaire (2021), le quartier Meerdaalbos-Blanden (2019) et le camp Lagland (2020).
Alors que, le chef du Foreign Office, Boris Johnson, revenait de Moscou où il s’était rendu pour tenter d’améliorer des relations passablement dégradées entre le Royaume-Uni et la Russie, la Royal Navy a sollicité sa seule frégate actuellement disponible, le HMS St. Albans pour surveiller un navire de guerre russe évoluant à proximité des eaux […]
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Je signale la mise en ligne d'un captivant et très pédagogique Cahier de la RDN consacré au "soldat augmenté. Les besoins et les perspectives de l’augmentation des capacités du combattant".
Le Centre de recherche des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (CREC) présente dans ce Cahier spécial le résultat des travaux menés depuis 2015 et restitués lors de la journée d’études du 19 juin 2017 au ministère des Armées à Balard. Il réponde à la question générale suivante: comment pallier les possibles déficiences humaines du soldat (en tant qu'individu et individu équipé) sur le champ de bataille ?
On peut le consulter sur ce lien.
En cette période si particulière de l’année, Zone Militaire vous souhaite, ainsi qu’aux personnes qui vous sont chères, un très joyeux Noël. Profitez bien de ce moment car comme l’a écrit Baudelaire, « les minutes sont des gangues qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or! ». Une pensée toute particulière pour nos militaires qui, Noël […]
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(B2) En visitant le navire Etna qui assure depuis peu le rôle de navire amiral de l’opération EUNAVFOR Med / Sophia, le Premier ministre italien Paolo Gentiloni a confirmé que l’Italie allait s’investir davantage dans le Sahel. « Nous devons continuer à concentrer notre attention et notre énergie sur la menace du trafic des humains et le terrorisme dans le Sahel ».
Une bascule de l’Irak vers la Niger
Le gouvernement va faire dans les prochains jours au Parlement une proposition législative pour permettre ce déploiement. Il s’agit de faire une bascule entre les effectifs se trouvant actuellement en Irak (1400 personnels) vers le Niger. « Plusieurs des forces en Irak seront déployées dans les prochains mois au Niger » a indiqué le Premier ministre.
Une force d’environ 500 militaires
De façon concrète, cette opération italienne, bilatérale, aura pour rôle de former l’armée nigériane, avec un rôle particulier contre la lutte contre la traite des êtres humains et le terrorisme. L’opération devrait comprendre 470 soldats et 150 véhicules.
Un premier contingent à Madama
Selon La Repubblica, les 150 premiers soldats pourraient partir rapidement, avant la fin de l’année ou dans les premiers jours de janvier. Le contingent italien devrait être déployé à Madama, en renfort des Français. Cet ancien fort de la Légion étrangère, aujourd’hui réactivé, placé dans un endroit stratégique à environ 100 km de la frontière libyenne et 260 km de la passe de Salvador (lieu de passage de tous les trafiquants), sert actuellement de base opérationnelle avancée pour l’opération Barkhane.
Commentaire : L’objectif des Italiens qui avait été annoncé il y a plusieurs mois déjà est de pouvoir bloquer les routes des trafics d’êtres humains du Sahel vers la Libye et d’arrêter les trafiquants, afin de contrôler la frontière terrestre, par le sud, de la Libye.
(NGV)
Voir sans être vu est primordial sur le champ de bataille. D’où le camouflage. Mais une nouvelle technologie, développée par la PME Silios Technologies et Safran, avec le soutien de la Direction générale de l’armement (DGA), va sans doute rebattre les cartes et donner un avantage significatif aux forces françaises. L’oeil humain ne peut saisir […]
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Le bitcoin monte à des valeurs folles. Le rythme de croissance de son cours rappelle l'inflation dans l'Allemagne de l'après-guerre mondiale. A la seule différence qu'alors, c'était la valeur de la monnaie qui subissait une chute vertigineuse, tandis que dans le cas présent, elle connaît une hausse exponentielle. Mais ne s'agit-il que d'une bulle spéculative ? "C'est pas si simple", comme disait mon expert favori...
En effet, on pourrait penser à une bulle spéculative. Comme celles auxquelles les marchés financiers nous ont habitué. Pour les plus anciens, souvenez-vous de la bulle des dot.com en 2000. Alors, l'exubérance irrationnelle des marchés financiers jouait à plein (était-ce de Greenspan ou de Bernanke ?). On nous expliquait le mimétisme à la fois rationnel de ceux qui suivaient la bulle mais aussi sa nécessaire explosion, une fois que le fantasme laissait cours à la nouvelle, celle qu'il y a bien une réalité et que "les arbres ne montent pas jusqu'au ciel" et que "il faut vendre au son du canon" et autres proverbes boursiers.
Après, par exemple en 2008, on nous a expliqué la pyramide de Ponzi : ce phénomène de cavalerie vieux comme le monde et qui entube le nigaud qui se pointe le dernier. Variante financière, vous l'avez compris, du jeu de bonneteau. Bon, on ne va pas dire que "le système financier" dans son ensemble a joué à ce jeu là, continue d'y jouer, et que Madoff n'a été qu'une victime expiatoire, bien pratique pour remplir les colonnes des journaux et répondre à la reine " mais pourquoi les économistes n'ont-ils pas prévu ça ?" . Mais ils l'ont prévu, madame, ils n'étaient pas payés pour le dire, voilà tout.
Bon, après ces propos marxisto-populistes, vous me voyez venir avec le bitcoin.
Oui mais non.
Parce que là, il y a deux ou trois petites choses différentes. Dues à la technique même de la blockchain, sous-jacente aux bitcoins. Je vais essayer d'être simple et d'expliquer ce que j'ai compris (je dis ça pour les puristes...)
Tout d'abord, cette monnaie repose sur une chaine qui doit être vérifiée à chaque inscription de nouveaux blocs. Ce qui suppose des puissances de calcul dédiés, qu'on appelle le minage. IL faut donc des armées de mineurs pour que ça fonctionne. Mais comme c'est décentralisé, tout va bien. Sauf que si quelqu'un récupère 51% des blocs, il peut en théorie altérer la BC... D'un côté, on vous dit décentralisation ; de l'autre puissance de calcul. Donc regroupements. En cartels. Heureusement, aucun n'atteint de près ou de loin les 51 %. Tout va bien.
Sauf que.
Sauf que les mineurs sont pour la plupart des Chinois. Et que les trois premiers cartels sont chinois. Et qu'à eux trois ils contrôlent plus de 60 % de la blockchain bitcoin. Et que donc il pourrait très bien y avoir un cartel de cartels. Je ne vois pas trop s'ils ont intérêt à casser le marché mais notons qu'ils pourraient le faire.
En ce moment, cette flambée des prix les sert, puisqu'elle attire de plus en plus d'investisseurs qui transforment de la vraie monnaie (dollars, euros, yen) en vrais bictoins, ce qui augmente les besoins en calcul, mais aussi la valeur des bitcoins (chaque fois qu'un cartel réussit à prouver une transaction, il gagne une fraction de bitcoin) : donc plus il y a de transaction, plus il gagne, et doublement car la valeur de ce qu'il gagne, le bitcoin, augmente d'autant. Ce qui devrait rassurer : il n'a pas intérêt à ce que le système se plante. Et donc, il est possible que la bulle n'explose pas : du moins, pas comme celles dont on a l'habitude.
Possible seulement, hein. Pas certain.
Car il y a un autre phénomène : A la différence des banques traditionnelles, là c'est l'algorithme qui calcule lui-même... Et surtout, il a été conçu par des gens qui n'aiment pas le monde financier traditionnel. Et qui sont prêts à ce que celui-ci soit dynamité. En gros, le bitcoin, c'est la monnaie pour quand tout se sera écroulé. (voir ici). Et dans ce cas, la bulle n'est pas là où on la croit : elle ne serait pas dans la nouvelle monnaie, mais dans l'ancienne qui est en train de se casser la figure.
ça nous change, de Ponzi, non ?
O. Kempf