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Défense

La société CATS franchit les 333 333 heures de vol

Aumilitaire.com - Mon, 12/02/2018 - 20:16
Il aura tout juste fallu douze ans pour que la société CATS franchisse le cap honorifique des 333 333 heures de vol. Ce chiffre a été atteint le 7 février 2018.  Filiale d’Airbus et spécialisée dans la délivrance d’heures de vol au profit de clients étatiques, la société n’a, toutefois, pas été en mesure d’identifier plus précisément où ce ...
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Après avoir vaincu Daech, les Kurdes sous le feu de l’armée turque

Aumilitaire.com - Mon, 12/02/2018 - 20:12
Les forces armées turques ont perdu onze soldats samedi, dans leur offensive sur la région syrienne d’Afrin, frontalière de la Turquie et tenue par une milice kurde qu’Ankara considère comme une organisation terroriste. Lire la suite sur http://www.france24.com/fr/20180211-syrie-turquie-afrine-kurdes-ypg-soldats-turcs-helicoptere
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L’armée égyptienne lance une grosse opération «antiterroriste»

Aumilitaire.com - Mon, 12/02/2018 - 20:09
L’armée égyptienne a lancé vendredi une vaste opération «antiterroriste» dans plusieurs régions du pays, dont la péninsule du Sinaï où la branche locale du groupe Etat islamique (EI) mène régulièrement des attaques meurtrières. Lire la suite sur https://www.tdg.ch/monde/armee-lance-operation-antiterroriste/story/11782258
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Nexter et Texelis remportent le marché VBMR Léger

RP Defense - Mon, 12/02/2018 - 16:55
VBMR Léger - Crédits Nexter Texelis Roanne, le 12 février 2018 – Texelis Nexter et Texelis se réjouissent d’avoir reçu ce jour la notification par Florence Parly, ministre des Armées, du marché pour les Véhicules Blindés Multi-Rôles (VBMR) Légers de l’armée...
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L'horloge de la fin du monde (Entretien, FR 24)

EGEABLOG - Sat, 10/02/2018 - 23:27

J'ai évoqué l'avancement de 30 secondes vers le cataclysme de l'horloge de la fin du monde, l'autre jour, sur FR 24. On y parle de nucléaire, bien sûr.

L'horloge de la fin du monde

J'ai enregistré comme j'ai pu l'entretien, qui est donc de qualité no professionnelle, mais pour une fois que je mets une vidéo sur YouTube (ce doit être ma première), je réclame l'indulgence. On fera mieux la prochaine fois.

Et donc au lieu de vous dire "bonne lecture", je vous souhaite "bon visionnage".

O. Kempf

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La Suède propose une trêve en Syrie. Un projet de résolution déposé au Conseil de sécurité

Bruxelles2 - Sat, 10/02/2018 - 09:20

Olof Skoog au nom de la Suède doit présenter lundi un projet de résolution demandant une trêve en Syrie (crédit : RP Onu Suède)

(B2) Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies examinent un projet de résolution réclamant la mise en place d’un cessez-le-feu de trente jours en Syrie pour permettre la livraison urgente d’aide humanitaire.

« Toutes les parties au conflit syrien doivent immédiatement respecter une pause humanitaire et arrêter toute violence à travers la Syrie, pour une période de trente jours consécutifs« .

La fin immédiate des sièges

Ce texte, présenté par la Suède et le Koweït (qui assure en février la présidence du Conseil de sécurité), obtenu par l’AFP, exige que toutes les parties opérant en Syrie permettent les évacuations médicales dans les 48 heures suivant l’entrée en vigueur de la trêve humanitaire et que les convois d’aide de l’ONU soient autorisés à procéder à des livraisons hebdomadaires aux civils nécessiteux. Il appelle toutes les parties à « lever immédiatement les sièges des zones peuplées » et à « cesser de priver les civils de nourriture et de médicaments indispensables à leur survie« . Il exprime également « l’indignation face au niveau inacceptable de violence qui s’intensifie dans plusieurs parties du pays« , en particulier dans la Ghouta orientale et à Idleb

La position de Moscou reste inconnue

Les tractations sur le texte devraient débuter lundi et, selon des diplomates, il pourrait être rapidement soumis au vote des quinze membres du Conseil. Mais la Russie, alliée du régime du président Bachar al-Assad, a de manière répétée bloqué toute initiative du Conseil qui viserait Damas. Des diplomates ont indiqué vendredi soir (9 février) que la position de Moscou sur le nouveau projet de résolution n’était pas claire à ce stade, notamment pour savoir si la Russie compte faire usage de son droit de veto pour empêcher son adoption.

Une première tentative jeudi a échoué

Malgré l’ampleur des violences en Syrie, les quinze membres du Conseil de sécurité ne sont pas parvenus à s’entendre jeudi sur une trêve humanitaire réclamée par les agences de l’ONU pour permettre la livraison d’aides d’urgence. L’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, parmi les premiers représentants à avoir quitté la réunion du Conseil, avait affirmé qu’un cessez-le-feu humanitaire « n’était pas réaliste ».

Une situation dramatique en Syrie

Après un bref répit, les bombardements ont visé vendredi plusieurs localités de la vaste région de la Ghouta orientale, proche de Damas et dans laquelle sont assiégés depuis 2013 quelque 400.000 habitants dans des conditions humanitaires dramatiques, selon des correspondants de l’AFP. Médecins et secouristes sont débordés par l’afflux de victimes avec, chaque jour, des dizaines de morts et de blessés, dont des femmes et des enfants. La campagne de bombardements menée par les forces gouvernementales a tué plus de 240 civils en cinq jours (qui s’ajoutent aux plus de 340.000 morts qu’a fait le conflit en presque sept ans). Les représentants des différentes agences onusiennes basées à Damas avaient réclamé mardi « une cessation immédiate des hostilités pour au moins un mois, dans toute la Syrie ». Ils accusaient les autorités syriennes de bloquer depuis janvier tous les convois d’assistance humanitaire destinés aux zones assiégées.

(AFP sélectionné par NGV)

La Suède à la manœuvre

La Suède est un des cinq membres européens du Conseil de sécurité. Une situation relativement exceptionnelle. Outre les deux membres permanents (France, Royaume-Uni), on retrouve les Pays-Bas (en vertu d’une participation partagée avec l’Italie) et la Pologne (élue sur le contingent des pays de l’Est). Olof Skoog, le représentant à l’ONU, est bien connu dans l’Union européenne. Ancien ambassadeur au Comité politique et de sécurité de l’UE (durant la présidence suédoise de l’UE), il avait été le premier président permanent de cette structure entre 2010 et 2013 (lire : Un Suédois à la tête du COPS). C’est aussi un diplomate qui connait bien la question des armes chimiques au Moyen-Orient pour avoir été le conseiller politique de Hans Blix du temps des inspections internationales en Irak.

Il y a deux jours à peine, il avait condamné l’usage du droit de veto par les membres permanents du Conseil de sécurité.

« L’utilisation, ou plutôt l’usage abusif, du veto pour protéger des intérêts nationaux étroits contre la volonté de la grande majorité des membres diminue l’efficacité et la crédibilité du Conseil. Ce n’est que lorsque le Conseil de sécurité se réunit et travaille dans son ensemble que nous sommes capables de faire notre travail. » (Olof Skoog sur twitter)

(NGV)

Lire aussi :

 

 

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Valeri Simeonov torpille la présidence bulgare de l’Union avec des propos nausébonds

Bruxelles2 - Fri, 09/02/2018 - 23:12

(B2) Le vice-Premier ministre bulgare, Valeri Simeonov, en charg de l’Économie et de la Politique démographique, est sorti de ses gonds ce vendredi (9 février). Dans une déclaration particulièrement violente, publiée (en bulgare), sur le site de son parti, le président du Front national pour le salut de la Bulgarie, un parti nationaliste bulgare, s’en prend de façon plutôt vulgaire et agressive à l’eurodéputée verte allemande, Ska Keller.

Le tort de Ska Keller : s’être déplacé en Bulgarie et avoir protesté hier contre l’agrandissement de la station de ski et l’exploitation commerciale sur le site protégé Natura 2000 Parc National de Pirin (1). Une question sensible en Bulgarie pas tellement parce qu’elle touche la fierté nationale ou le développement touristique mais parce qu’elle vient contester quelques intérêts privés bien établis qui s’entrechoquent avec la ‘chose’ publique.

Après avoir traitée Ska Keller de djihadiste vert, en insistant lourdement sur sa nationalité (allemande), le communiqué du parti du vice-Premier ministre (2), demande :

« au gouvernement bulgare (« la présidence du Conseil de l’Union européenne ») d’envoyer immédiatement la note au Parlement européen, au gouvernement fédéral allemand et aux dirigeants du Parti des Verts pour « ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de la Bulgarie souveraine et violation du principe de subsidiarité ».

Il ne s’en tient pas là. Dans un langage plutôt vulgaire, il demande ni plus ni moins l’expulsion sans tarder de l’eurodéputée non pas vers son pays mais vers la frontière turque.

« Le ministère des Affaires étrangères doit déclarer Ska Keller persona non grata et elle doit être expulsée par camion à Kapikule (nb : près de la frontière turque). Nous pensons que le coût d’un billet d’avion serait injustifié. Si nécessaire, le NFSB se fera un plaisir de fournir un transport gratuit. »

Une sortie hors de propos pour un responsable de la présidence du Conseil de l’Union européenne

Commentaire : ce type de propos dans la bouche d’un responsable de gouvernement est pour le moins détonnant. On peut discuter des propos politiques, les contester, argumenter. Mais demander l’expulsion d’une personne, juste du fait de l’expression de ses opinions, qui correspondent à ses fonctions (de députée européenne), relève plus d’une méthode dictatoriale que d’une démocratie.

Quand ce propos émane d’un membre du gouvernement qui a la présidence de l’Union, il est encore plus déplacé. La présidence de l’UE doit normalement oublier quelque peu durant les six mois de la présidence ses propres soucis, son questions nationales pour être la représentation européenne.

Au-delà de la personnalité politique qui vient de prononcer ces mots, ce propos heurte toutes les idées que porte l’Union européenne. Il affaiblit la présidence bulgare de l’Union qui va devoir réagir rapidement. A quelques jours du gymnich, la réunion des ministres des Affaires étrangères à Sofia, où l’Union doit discuter de la question syrienne, du Moyen-Orient, quelle peut être la légitimité de l’Union à s’exprimer sur la démocratie et les droits de l’Homme dans le monde, si le dirigeant du pays hôte de cette réunion donne l’exemple contraire ?

NB : juste avant le 13 février, M. Simeonov doit intervenir à la conférence de haut niveau sur le tourisme. organisée par la présidence bulgare de l’Union aux côtés de la commissaire européenne chargée de l’Industrie Elżbieta Bieńkowska. On verra alors si les autorités européennes réagissent.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Vladimir Simeonov a été reconnu coupable en octobre 2017 pour avoir prononcé en 2014 pour discrimination après un discours rempli de haine contre les Roms

(2) Un développement qui a suscité une campagne des organisations de protection de la nature, du WWF notamment ainsi que des questions écrites d’eurodéputés verts. Ce projet avait déjà fait parler de lui. En 2015, les ONG environnementalistes avaient porté plainte à la Commission européenne (lire dans Euractiv).

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La Loi de programmation militaire 2019-2025 : vecteur d’un nouveau souffle pour la France et résolument européenne ?

Bruxelles2 - Fri, 09/02/2018 - 18:05
(B2) Le projet de loi de programmation militaire (LPM), présenté jeudi 8 février) par le gouvernement français (en Conseil des ministres), se veut à la fois ambitieux et signe d'un nouveau souffle (1). Avec une augmentation régulière du budget des armées de 1,7 milliards par an jusqu'à 2023, puis de 3 milliards ensuite, pour atteindre […]
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Et pour quelques milliards... de brins d'ADN en plus

Le mamouth (Blog) - Fri, 09/02/2018 - 15:57
En plongeant avec un bon tuba dans les articles de la LPM on tombe sur un article consacré aux
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Syrie, Ukraine… Entre Paris et Moscou, la diplomatie du téléphone

Bruxelles2 - Fri, 09/02/2018 - 15:45

La visite prévue à St Petersbourg du président Macron peut être vue comme la réponse à l’invitation à Versailles en mai 2017 (crédit : Elysée mai 2017/ Archives B2)

(B2 avec AFP) Le président russe Vladimir Poutine et son homologue français Emmanuel Macron se sont entretenus vendredi au téléphone pour discuter de la situation en Syrie et en Ukraine, a annoncé le Kremlin.

Cet entretien visait notamment à préparer la visite de Emmanuel Macron en Russie, où il doit participer au Forum économique de Saint-Pétersbourg (24-26 mai) et participe de la diplomatie « tout azimut » du président français. Il n’a d’ailleurs pas été question que de Syrie mais aussi de l’Ukraine, dans le cadre des discussions « format Normandie ».

Tout faire pour mettre fin à la situation dans la Ghouta

Emmanuel Macron a demandé à son homologue russe de « tout faire pour que le régime syrien mette un terme à la dégradation insoutenable de la situation humanitaire dans la Ghouta orientale et à Idlib » et exprimé « sa préoccupation » sur « l’emploi possible de chlore » contre les civils. Le président français a « exprimé sa préoccupation sur les indications faisant état de l’emploi possible de chlore à plusieurs reprises contre des populations civiles en Syrie au cours de ces dernières semaines« , précise l’Elysée dans un communiqué. Il a « souligné que la détermination de la France pour lutter contre l’impunité dans l’utilisation des armes chimiques était sans faille« .

Une nécessité : renforcer la coordination

Les deux présidents ont souligné « l’importance de renforcer la coordination russo-française sur les principaux aspects du dossier syrien« , insiste-t-on côté Kremlin. Ils ont fait part de leur « intérêt à faire avancer les négociations inclusives intersyriennes à Genève » compte tenu des résultats du Congrès du dialogue national syrien, qui a eu lieu le 30 janvier à Sotchi (Russie). Ils ont évoqué les « possibilités d’aide » aux travaux de reconstruction de la Syrie, selon la même source.

L’application des accords de Minsk en question

Les présidents russe et français ont aussi discuté de « la situation en Ukraine en mettant l’accent sur la nécessité de mettre pleinement en oeuvre » les accords de paix de Minsk, visant à mettre fin au conflit opposant les forces de Kiev et les séparatistes prorusses dans l’Est ukrainien.

Une crise qui fait des victimes chaque semaine
Alors que la date anniversaire des accords de Minsk se rapproche (le 12 février), la question de leur mise en œuvre reste toujours en pointillé. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait déjà évoqué ce sujet de l’Ukraine en début de semaine, lundi (5 février), avec son homologue ukrainien, puis avec son homologue russe. « Cette crise fait des victimes chaque semaine et entraîne des conditions de vie difficiles pour la population » souligne-t-on au Quai d’Orsay.

Un appel aux deux parties à respecter les accords

La France (comme l’Allemagne), a lancé un appel aux deux parties. A la Russie, elle lui demande de « mettre en œuvre les accords de Minsk, en particulier dans le domaine sécuritaire », à l’Ukraine « qu’elle poursuive la mise en œuvre des mesures qui la concernent ». « Notre objectif demeure la résolution politique globale de la crise, l’amélioration de la situation sécuritaire – qui implique le respect complet du cessez-le-feu – et le rétablissement des liens socio-économiques entre les deux côtés de la ligne de contact » précise le Quai.

(NGV avec AFP)

NB : signés en février 2015 avec la médiation de Paris, de Berlin et de Moscou (« format Normandie »), les accords de Minsk ont permis une baisse d’intensité des combats sans parvenir à un règlement politique du conflit. On dénombre ainsi plus de 10.000 morts depuis le déclenchement du conflit en avril 2014.

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Carnet (09.02.2018). Collège de défense (cyber). COPS (Agenda). Koweit (terrorisme). OIAC (financement). EUPOL Copps (effectif). Jobs (EUAM Ukraine, EUISS). Salvador, Sierra-Leone (MOE). Belgique (externalisation). Russie (export). Afghanistan ...

Bruxelles2 - Fri, 09/02/2018 - 12:05
(B2) Parus récemment : Brexit. « Les intérêts de sécurité de l’Europe des 27 et de la Grande-Bretagne sont et seront liés et convergents » (Antoine Bouvier) La Grosse Koalition définit son programme. La Bundeswehr doit devenir une « armée des Européens » (blog) La France a tous les atouts pour prendre le ‘lead’ en Europe L’Union européenne aurait-elle […]
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Brexit. « Les intérêts de sécurité de l’Europe des 27 et de la Grande-Bretagne sont et seront liés et convergents » (Antoine Bouvier)

Bruxelles2 - Fri, 09/02/2018 - 09:20
(B2 - exclusif) Antoine Bouvier est le directeur général (CEO) du missilier européen MBDA depuis 2007. Observateur de premier plan de la vie sécuritaire européenne, il milite pour la mise en place de groupes industriels capables de peser globalement sur le marché. Avec ses 10.000 employés sur l'ensemble du territoire européen - dont le Royaume-Uni […]
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Les promesses de la ministre au SMA

Le mamouth (Blog) - Fri, 09/02/2018 - 08:33
La ministre des Outremers était hier face aux cadres du service militaire adapté à Paris, et elle leur a
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La Grosse Koalition définit son programme. La Bundeswehr doit devenir une « armée des Européens »

Bruxelles2 - Thu, 08/02/2018 - 19:00
(B2) Les Chrétiens-démocrates (CDU et CSU) et les Sociaux-Démocrates (SPD) allemands sont arrivés, mercredi (7 février), à un accord complet pour former la Grosse coalition (GroKo en abrégé). Un accord qui s'est fait plus rapidement que prévu. Intitulé « Ein neuer Aufbruch für Europa. Eine neue Dynamik für Deutschland. Ein neuer Zusammenhalt für unser Land » […]
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Safran plays major role in OCEAN2020 project, chosen by European Commission for the PADR defense research program

RP Defense - Thu, 08/02/2018 - 17:50
Boulogne-Billancourt, February 7, 2018 – Safran E&D Safran is one of the main participants in the OCEAN2020 consortium, which won a major contract as part of the European Commission’s 2017 Preparatory Action on Defence Research (PADR) initiative. This...
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La France a tous les atouts pour prendre le ‘lead’ en Europe

Bruxelles2 - Thu, 08/02/2018 - 15:10

Tel l’équipage de l’Astrolabe en parrance pour la Terre Adélie, l’équipe « France » a aujourd’hui tous les atouts pour faire décoller l’Europe de la défense (crédit : DICOD novembre 2017/ Archives B2)

(B2) L’atténuation de la crise de la zone euro et la montée en puissance des questions de sécurité et de défense aboutissent à renverser le couple franco-allemand. L’Allemagne qui a, durant dix bonnes années, donné le « la » à la politique européenne a passé le relais à la France…

L’Allemagne en poupe… grâce à la crise de l’Euro

La crise de la Zone Euro avait donné mécaniquement à donner le premier rôle à l’Allemagne. Sa très bonne santé économique, quelque peu insolente même, sa stabilité économique, une doctrine de la rigueur et partagée au plan national, son tissu socio-économique sains, sa puissance à l’exportation avaient donné à Berlin un rôle de premier plan dans la gestion de la crise euro. Rôle conforté par une tradition historique et un large consensus dans la société allemande que la rigueur était une condition nécessaire à la bonne santé économique.

Un rôle correspondant à une tradition historique et économique

Une puissance qui correspondait d’une part à la tradition historique — c’est en quelque sorte le don du « Deustchmark » qui ont facilité la création de la zone euro – et à la faiblesse des autres partenaires de l’Allemagne, la France notamment en mauvaise santé économique, plus ou moins critique des critères de Maastricht, avec un gouvernement pusillanime en matière européenne (avec les deux principaux partis UMP et PS traversés par des courants pro-européens et euro-sceptiques) empêchaient à la France de pouvoir équilibrer l’Allemagne.

La crise sécuritaire donne à la France son bâton de maréchal

La sortie progressive de la zone euro, le rétablissement économique à la fois de l’Europe, comme de la France, et l’émergence (ou la résurgence) de questions de sécurités cruciales, au plan intérieur (terrorisme), comme extérieur (Russie, Afrique, Moyen-Orient) renversent le paradigme. C’est désormais la France qui caracole en tête.

Des capacités réelles et un consensus politique

Ses capacités militaires, qui n’ont pas été trop entamées par l’intervention en Irak et en Afghanistan (comme les Britanniques), sa doctrine structurée de défense, embrassant toute la palette (de l’intervention des forces spéciales au bouclier nucléaire en passant par la marine, l’aviation, le terrestre), ses bases militaires réparties dans les zones actuelles de crise (d’Abu Dhabi à Abidjan, en passant par Djibouti et N’Djamena) confèrent à la France des atouts indéniables. Il faut ajouter à cela le consensus largement partagé dans la population française autour de son armée et de sa capacité d’intervention (qui s’est largement renforcé avec les attentats terroristes de 2015). Cela donne à la France la primeur et le « droit » à la parole sur cette thématique.

Un gouvernement tranquille et stable…

Là encore, les antécédents historiques comme la nouvelle donne politique accentuent cet avantage naturel. La victoire d’un président français qui n’a pas hésité à briser ce qui était devenu un tabou de la politique française, l’Europe, et a doublé les partis traditionnels en quelques mois reste dans toutes les mémoires. Cette victoire éclatante lui donne une aisance. Il multiplie les interventions magistrales, les « cours » à l’Europe, les sommets à 2, 4, 5… entendant replacer l’hexagone au premier plan de la diplomatie de crise (avec les USA, la Russie, la Chine ou la Turquie). Son assise large au plan politique interne (gouvernement homogène, large majorité, opposition atomisée) lui donnent une force, tranquille, une « fenêtre de tir » large.

face à d’autres pays anxieux et affaiblis

Emmanuel Macron a, sans nul doute, la baraka. Il bénéficie d’une faiblesse conjoncturelle des principaux partenaires européens pour l’année à venir. Le Royaume-Uni est ‘out‘ pour cause de Breixt. L’Espagne est ankylosée par la question catalane. L’Italie est gelée par son processus électoral et un large marais anti-européen. La Pologne s’est peu à peu marginalisée par un comportement infantile de son gouvernement et son éloignement du « coeur » de l’Europe. Même la forte Allemagne se trouve « fendillée ». Les dernières élections et la laborieuse élaboration d’une coalition, acquise au forceps, ont d’une certaine manière affaibli la Chancelière Angela Merkel qui n’aura plus autant qu’avant le champ libre, notamment sur la politique étrangère ou européenne. Le gouvernement aura une nature beaucoup plus bicéphale qu’homogène…

La french touch attendue

Tout explique pourquoi la « french touch » a aujourd’hui le vent en poupe en Europe et que son message en matière de défense est attendu et expliqué. La France ne doit pas « rater » cette opportunité, inestimable. La France doit s’exprimer désormais sur l’Europe de la défense, sur la sécurité européenne, proposer une doctrine, dérouler un programme, en évitant quelques écueils qui ont, trop souvent, marqué dans le passé la position française :

  1. Proposer son modèle comme le meilleur à tous les autres Européens (1). Le modèle français, envié, est atypique et ne peut être reproduit ni recopié car il repose sur des antécédents historiques, des atouts et impératifs économico-politiques qui ne se rencontrent dans aucun pays européen (2).
  2. Avoir un discours enflammé, enthousiasmant sur l’Europe, suivi de peu de propositions concrètes.
  3. Adopter des positions contradictoires, brouillonnes (3). La France va devoir choisir entre développer une défense par à-coups, avec des accords bilatéraux (assez britannique finalement) ou adopter une démarche multilatérale, conforme aux discours ambiants (4).
  4. Adopter une position au final conservatrice, en ne proposant que des changements à la marge. Il faut savoir, un moment donné, faire fi de certains dispositifs qui n’ont pas été marqués du succès.
  5. Ne pas répondre aux attentes en faisant « lanterner » les Européens. Avoir le « lead » ouvre des possibilités. Il a aussi une obligation : donner la voie à suivre, le sens à mener.

Si la France a un atout, reconnu par tous, c’est de bouleverser certains codes, certains principes, en proposant des idées, construites, architecturées, une doctrine apte à être interprétée, comprise par les autres, traduite en actes. Il est permis, aujourd’hui, d’espérer. En tout cas, les Français doivent savoir aujourd’hui qu’ils sont attendus, espérés. La France a aujourd’hui une impérative obligation : ne pas décevoir les Européens (5).

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire aussi : LPM. La France met le booster sur sa défense et veut rester l’armée de référence en Europe et La Grosse Koalition pour que la Bundeswehr devienne une « armée des Européens » (à venir)

(1) Cette dérive bonapartiste, un défaut récurrent de la pensée politique française n’est pas automatiquement le mieux vécu en Europe même si chacun peut reconnaitre, par ailleurs, l’excellence du modèle français. Elle traduit également une sorte de paresse intellectuelle consistant à ne pas tenir compte des « autres » modèles et des contraintes des autres européens.

(2) même au Royaume-Uni. Le seul modèle comparable se situe hors UE : la Russie.

(3) Les exemples récents sont nombreux : la relance du triangle de Weimar, peu suivie ; l’annonce projets européens tempérés par une adhésion intégrale à l’OTAN et la signature d’un accord bilatéral avec les Britanniques (qui coupe l’herbe sous le pied à tous les autres projets ; l’intervention au Mali menée d’abord en solo

(4) L’un n’exclut pas l’autre. Mais il parait nécessaire d’avoir une doctrine lisible, et des priorités clairement annoncées. Personne ne niera aux Français la logique d’avoir un accord avec les Britanniques sur le nucléaire. Proposer à ceux-ci, et en parallèle, aux Allemands de bâtir un avion du futur, parait contradictoire, à moins de proposer une fabrication en trio (une question délicate quand on connait l’attachement britannique au lien avec les USA).

(5) De leur côté, les autres pays européens doivent aussi balayer devant leurs portes : on ne peut pas promouvoir la solidarité européenne et ne pas contribuer de façon importante aux opérations, vouloir l’Europe de la défense et ne jurer que par l’OTAN, en achetant que des matériels américains.

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LPM : pas de surprises...ou presque

Le mamouth (Blog) - Thu, 08/02/2018 - 12:20
Ce blog avait déjà livré l'essentiel des grandes lignes de la loi de programmation militaire le 2 (lire
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LPM : les armées ont remporté la bataille de la loi de programmation

Blog Secret Défense - Thu, 08/02/2018 - 10:56
Les états-majors ont fait prévaloir leur point de vue : plutôt consolider le modèle d’armée existant que se lancer dans de nouveaux projets, surtout en l’absence de percée européenne.
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L’Union européenne aurait-elle renoncé à ses outils de ‘hard power’ ? (Kostarakos)

Bruxelles2 - Thu, 08/02/2018 - 09:05
(B2) C'est un message direct, sans concessions que le général Mikhail Kostarakos, président du comité militaire de l'UE, a adressé aux eurodéputés, tant sur les battlegroups ou le mécanisme Athena, qui ne répond pas aux impératifs militaires actuels que sur la Coopération structurée permanente. L'audition d'un responsable militaire européen est assez classique. Elle ne permet […]
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Airbus signs Declaration of Intent with A400M Launch Customer Nations

RP Defense - Thu, 08/02/2018 - 08:50
photo Base aérienne 123 Orléans-Bricy - Armée de l'Air Amsterdam, 7 February 2018 – Airbus Airbus SE has signed a Declaration of Intent (DoI) with the A400M Launch Customer Nations (Germany, France, United Kingdom, Spain, Turkey, Belgium, Luxemburg) defining...
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