Invité à Pristina pour le 10e anniversaire de la proclamation d’indépendance du Kosovo, en février dernier, le Premier ministre albanais, Edi Rama, a évoqué l’éventualité qu’il y ait « un seul président » pour les deux pays. « Le Kosovo et l’Albanie vont avoir une seule politique étrangère et non seulement des ambassades et des représentations diplomatiques conjointes. […]
Cet article L’Albanie souhaite une présence militaire américaine sur son territoire est apparu en premier sur Zone Militaire.
Même s’il a perdu 98% des territoires qu’il contrôlait depuis 2014, l’État islamique (EI ou Daesh), dont on a aucune certitude sur le sort de son chef, Abou Bakr al-Baghdadi, n’a pas encore été totalement éradiqué. Cela vaut pour l’Irak, où redevenu clandestin, il est passé en mode « insurrectionnel », comme pour la Syrie. Ainsi, d’après […]
Cet article Le Pentagone met en garde contre une « résurgence » de Daesh en Syrie est apparu en premier sur Zone Militaire.
(B2) Souveraineté et réforme, Emmanuel Macron a prononcé un discours de combat (devant le Parlement européen). Un discours tout en verbes et en verve, très politique. Fidèle à la recette réussie en France, à gauche et à droite en même temps, il entame ainsi la campagne européenne de 2019 L'hémicycle était plein, les sièges réservés […]
L’article Entre l’Europe du repli et l’Europe de l’habitude, Emmanuel Macron prône une Europe de l’ambition est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Entre l’Europe du repli et l’Europe de l’habitude, Emmanuel Macron prône une Europe de l’ambition est apparu en premier sur Bruxelles2.
From January 1, 2019, the Russian Volga will cease providing AN-124 capacity for EU and NATO states under NATO's heavy military air transport program SALIS (Strategic Airlift Interim Solution), which includes 17 European member states and Canada. The loss is sensitive: Under Salis, Antonov and Volga have each had an AN-124 permanently stationed at Leipzig-Halle Airport since March 2006, with additional uplift available at short notice.
Unfortunately, the SALIS Program Office did not succeed in overcoming the Russian withdrawal, despite the long negotiations. The move comes just over a year after the Russian freighter operator announced the end of the near-decade-long Russlan collaboration to market AN-124 capacity with Ukraine’s Antonov. A move thought to be in response to western sanctions on Russian companies. Negotiations conducted by the Salis steering board last week failed to avert the withdrawal. After Volga-Dnepr subsidiary AirBridgeCargo lost about half its 21 landing slots at Schiphol last year, Russia reportedly threatened to ban Dutch carriers from its airspace. Shortly after, KLM struck a deal with ABC over additional slots.
The ending of the Salis contract puts pressure on NATO and the EU, which need access to the world’s largest commercial cargo aircraft. This is a serious loss of capacity: the Ukrainian An-124s of Antonov's air transport industry are only flying 900 flights per year - the largest fleet with two Russian aircraft has been available to SALIS's designers for up to 2300 hours per year.
There is always the possibility that the withdrawal is part of a larger play by Volga-Dnepr president Alexey Isaikin, who is looking to set up a German cargo airline, with AN-124s registered in Germany, at Leipzig. By registering an AN-124 to a German company, the Volga-Dnepr group would no longer be caught in the crossfire of political skirmishes between Russia and elsewhere, which includes problems with Antonov maintenance. And as an EU company, it might get preferential treatment for military shipments over Ukraine’s Antonov. It also adds pressure on Germany, which is keen to develop Leipzig-Halle as a freight airport, to OK the new airline’s AOC and aircraft registration. (Although as one source told The Loadstar, Lufthansa Cargo was unlikely to welcome a new freighter airline on its doorstep, and would “go ape-shit”.)
Tag: SALISVolga-DneprDepuis la suspension de la conscription, le nombre de cas de desertion devrait être anecdotique. Avec la professionnalisation des armées, les raisons pour un soldat (aviateur ou marin) de ne pas rejoindre sa caserne ou sa base n’ont théoriquement plus lieu d’être dans la mesure où, désormais, l’état militaire n’est plus imposé comme jadis mais […]
Cet article En 2017, 1.544 cas de désertion ont été constatés dans les armées est apparu en premier sur Zone Militaire.
Il y a maintenant un peu plus de deux ans, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis avaient indiqué « être prêts à participer à tout effort international nécessitant une intervention terrestre pour combattre le terrorisme » en Syrie. Á l’époque, la Turquie, qui avait encore de bonnes relations avec le royaume saoudien, fit part de son […]
Cet article À nouveau, l’Arabie Saoudite dit envisager l’envoi de troupes en Syrie pour « stabiliser la situation » est apparu en premier sur Zone Militaire.
(B2) Parus récemment : Au Yémen, l’urgence est de sauver les infrastructures qui s’effondrent (CICR) Programme EDIDP. La négociation au point mort La Commission propose de compléter l’arsenal anti-terroriste Syrie. Les 28 veulent saisir le momentum pour remettre la solution politique en selle Frappes en Syrie : baptême du feu pour deux nouveaux missiles de […]
L’article Carnet (18.04.2018). COPS (Agenda). EUTM RCA (extension). Missions PSDC (revue). Ambassadeur US. Syrie (embargo). EUCAP Sahel Niger (harcèlement). MPUE Bosnie (mutation). Turquie-OTAN (Stoltenberg). Frappes Syrie (ratés). Syrie (Mogherini). Balkans (élargissement). Corée du nord (Dan Preda). Instruments extérieurs (résolution). PESC (Tajani). Défense/Zone Euro (Allemagne) est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Carnet (18.04.2018). COPS (Agenda). EUTM RCA (extension). Missions PSDC (revue). Ambassadeur US. Syrie (embargo). EUCAP Sahel Niger (harcèlement). MPUE Bosnie (mutation). Turquie-OTAN (Stoltenberg). Frappes Syrie (ratés). Syrie (Mogherini). Balkans (élargissement). Corée du nord (Dan Preda). Instruments extérieurs (résolution). PESC (Tajani). Défense/Zone Euro (Allemagne) est apparu en premier sur Bruxelles2.
Quand Lucio Caracciolo, le directeur de Limes, m'appelle au cours des vacances de Noel pour me parler de son projet de numéro spécial sur la France (passionnant sommaire ici), une longue conversation s'engage : il y a matière à trois ou quatre articles tant le sujet est passionnant ou, plus exactement, tant le regard d'un Italien sur notre géopolitique soulève énormément d'idées nouvelles.
Finalement, je lui propose deux articles : un sur le nucléaire, l'autre sur le débat stratégique. Voici ci-dessous les introductions en français et les résumés en italien.
Quel débat stratégique en France en 2018 ?
L’arrivée au pouvoir du président Macron est apparu à beaucoup comme un brusque bouleversement des logiques politiques habituelles : si la chose est patente en France, elle paraît aussi très réelle sur la scène internationale où la magie médiatique de ce jeune président a donné à beaucoup le sentiment d’un « Kennedy à la française ». Sous les apparences, qu’en est-il pourtant au fond ? Les premières décisions reflètent-elles un débat stratégique préalable ? ont-elles au contraire alimenté ce débat en France ? Pas vraiment, il faut en convenir, même si les actes et les déclarations ont mis les questions de défense dans le cercle d’attention des médias, pas toujours pour les bonnes raisons.
L’ascesa di Macron non ha innescato una vera riflessione sugli obiettivi da assegnare alle Forze armate. Fornire fondi adeguati ai militari non basta a fare una strategia. E nemmeno la vecchia novità dell’Europa della difesa. Il servizio nazionale universale.
A molti l’ascesa alla presidenza di Emmanuel Macron è apparsa come portatrice di un brusco sconvolgimento delle consuete logiche politiche. Tanto in Francia quanto all’estero, dove il luccichio mediatico trasmette l’immagine di un «Kennedy à la française». Al di là delle apparenze, quanto c’è di vero? Le prime decisioni prese dall’Eliseo sono il riflesso di un ragionamento strategico? O, al contrario, ne alimentano uno sulla traiettoria del paese? Bisogna ammettere che non è così. I primi gesti e le prime dichiarazioni dell’inquilino dell’Eliseo hanno puntato i riflettori sull’ambito della difesa. Ma non sempre per buone ragioni.
Il presidente e i militari
La confusa campagna elettorale della primavera 2017 non aveva innescato un intenso dibattito strategico, essendo troppo concentrata sulle personalità e sui colpi di scena per dedicare attenzione ai dettagli dei programmi. Non che ce ne fosse bisogno: questa volta molto più di altre i temi della difesa occupavano un posto risibile nei documenti propositivi dei candidati. Solo il capo di Stato maggiore delle Forze armate, il generale Pierre de Villiers, aveva sostenuto in un discorso accademico a settembre 2016 e in una lunga intervista nel dicembre successivo la necessità di raggiungere il 2% del pil per la spesa militare. Tutti i concorrenti per l’Eliseo l’avevano ripreso per indossare la maschera del responsabile difensore del paese di fronte alle crescenti minacce. La Francia era ancora scossa dagli attentati di Parigi e la sicurezza continuava a essere un tema portante.
Una volta eletto, Macron ha fatto alcune mosse volte a collocarlo all’altezza dell’eredità di Charles de Gaulle. Dalla sua intronizzazione, si è circondato di simbolismi: risalita degli Champs Elysée…
Giù le mani dalla forc de frappe
Le nucléaire militaire français : de l’assurance mais des incertitudes
En Europe, la France est avec la Grande-Bretagne l’un des deux pays qui, du fait de sa maîtrise de la bombe, possède une école stratégique nucléaire fournie. Le débat y est classiquement articulé entre partisans et opposants, selon un clivage ancien qui n’a pas beaucoup évolué. Régulièrement, les opposants publient une tribune ou se saisissent d’un événement de l’actualité internationale pour faire valoir leur inquiétude : ce fut par exemple le cas en janvier dernier lorsque les scientifiques américains, avancèrent « l’horloge de la fin du monde » d’une demi-heure vers l’apocalypse. On en parle au mieux une journée, le débat tombe à plat et l’on continue comme avant. De l’autre côté, les partisans de l’arme nucléaire publient régulièrement ouvrages et analyses . La France est d’ailleurs probablement le seul pays d’Europe à produire autant de documents de conception stratégique, d’une part pour confirmer les thèses, d’autre part pour les faire évoluer de micro avancées tenant compte des évolutions récentes, qu’elles soient techniques, géopolitiques ou tout simplement politiques.
Macron vuole ravvivare la discussione pubblica sul deterrente atomico. Le posizioni interne. Il dibattito in America e Regno Unito. L’improbabile condivisione della Bomba francese con Berlino. Ma l’ortodossia nucleare per ora non si tocca.
In Europa, la Francia è assieme al Regno Unito l’unico paese che, grazie al possesso della Bomba, ha una scuola strategica nucleare degna di tale nome. Il dibattito nel nostro paese è classicamente diviso fra partigiani e oppositori, secondo un’antica linea di faglia che non si è molto evoluta nel tempo. Di tanto in tanto, gli oppositori 1 pubblicano commenti o si rifanno a un fatto d’attualità internazionale per comunicare la propria inquietudine, come quando lo scorso gennaio gli scienziati americani hanno spostato «l’orologio della fine del mondo» mezz’ora avanti verso l’apocalisse. Se ne parla un giorno, quando va bene, poi il dibattito muore lì come se nulla fosse. Sull’altra sponda, i partigiani divulgano con molta più assiduità le proprie opere e analisi 2. La Francia è probabilmente l’unico paese d’Europa a produrre un numero apprezzabile di documenti strategici che da un lato confermano le tesi principali dei pro-nuclearisti e dall’altro fanno loro compiere piccoli passi in avanti per riflettere le più recenti evoluzioni tecniche, geopolitiche o semplicemente politiche.
Il dibattito è comunque praticamente immobile, anche perché l’arma nucleare gode di un solido sostegno presso l’opinione pubblica: il 61% dei francesi ritiene che il possesso della Bomba sia un punto forte dei n…
"La coopération entre États pour la réalisation de grands programmes d’armement est la seule voie possible pour acquérir des matériels que les évolutions technologiques et les besoins des armées rendent trop coûteux pour un État seul", rappelle la Cour des comptes dans un rapport diffusé mardi où elle met toutefois en garde contre la tentation d'un recours systématique et irraisonné à la coopération en matière de développement et de fabrication des équipements militaires.
Ce rapport de la Cour des comptes est intitulé: "La coopération européenne en matière d'armement. Un renforcement nécessaire soumis à des conditions exigeantes". Il est disponible ici.
S'il ne fallait retenir qu'un paragraphe de ce rapport (à défaut de le lire dans son intégralité. La lecture totale mérite le temps qu'on y passe), le voici:
"La plupart des grands programmes en cours ont rencontré des succès technologiques, parfois remarquables, mais aucun n’a atteint la totalité des caractéristiques militaires espérées et n’a respecté son calendrier. Les programmes réalisés en coopération sont en outre affectés de travers propres, à savoir une durée plus longue que les programmes nationaux, des montages industriels complexes et la multiplication des versions d’équipements produits, en raison d’ une harmonisation insuffisante des besoins militaires entre les États participants. Le partage des coûts de développement est le principal avantage des coopérations, mais il est compensé, dans l’état des pratiques observées, par d es retards. En outre, le bilan industriel des coopérations européennes est contrasté. Certes, les grands programmes européens ont permis d’alimenter les bureaux d’études et les capacités de production d’entreprises européennes, mais ils n’ont pas encouragé l’intégration industrielle, inégale selon les secteurs d’activité. L’intégration, en effet, ne constitue pas un résultat automatique de la coopération. Les industries européennes de défense demeurent sous la double menace de la concurrence américaine et de celle des pays émergents."
La ministre des armées a répondu à une question écrite de François Cornut-Gentille sur les 700 M€ de crédits "dégelés" fin décembre 2017. Dans cette réponse publiée au journal officiel du 17 avril, il est détaillé l’usage de 550 millions d'euros sur les 700 M€.
La ministre des armées souhaite rappeler tout d'abord que son ministère a obtenu le dégel de 1,65 milliard d'euros en autorisations d'engagement et 1,15 milliard d'euros en crédits de paiement (CP). Cette mesure de dégel, qui n'intervient d'ordinaire qu'en fin d'année, a été décidée au mois de juillet 2017, offrant ainsi une plus grande visibilité concernant la gestion de la trésorerie des programmes de la mission « Défense ».
Le dégel des 700 millions d'euros (M€) de CP qui restaient gelés sur le programme 146 « Équipement des forces » est intervenu, quant à lui, le 26 décembre 2017.
Ces crédits ont été utilisés en totalité sur les derniers jours de la gestion 2017, principalement au titre des budgets opérationnels de programme suivants :
- « Avions de mission et de support » pour 195 M€, dont 159 M€ pour le programme A400 M ;
- « Coelacanthe », correspondant à l'ensemble des programmes concourant à l'étude et à la réalisation des systèmes nécessaires à la conduite de la mission de dissuasion nucléaire assurée notamment par la force océanique stratégique de la marine nationale, pour 147 M€, dont 100 M€ pour le programme de missiles mer-sol balistiques stratégiques ;
- « Espace et systèmes d'information opérationnels » (ESIO) pour 126 M€, dont 36 M€ pour le programme de communication numérique tactique (CONTACT) et 16 M€ pour le système de commandement et de contrôle des opérations aériennes (SCCOA 3 et 4) ; et « Avions de chasse et équipements » pour 76 M€, dont 52 M€ pour des activités relatives au Rafale.
Reste 150 millions qui n'ont pas encore été consommés.
Le Groupe Costa et le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) annoncent un partenariat visant à faire de Marseille un port à la pointe de la technologie sur les sujets de réduction des impacts et d’efficacité de la supply chain.
Le protocole d’accord signé ce jour comprend un engagement commun sur le plan de la protection de l’environnement, la création d’un entrepôt dédié et l’élaboration d’un projet de formation pour les officiers et les ingénieurs de marine à Marseille.