Lors de l’examen du projet de Loi de programmation militaire [LPM] 2019-2025, la commission des Finances, à l’Assemblée nationale, a rejeta un amendement du député François Cornut-Gentille (LR) visant à préciser que les ressources du ministère des Armées ne seraient pas ponctionnées pour financer le Service national universel (SNU) voulu par le président Macron. L’argument […]
Cet article Le Sénat veut s’assurer que le financement du Service national universel n’affectera pas le budget des Armées est apparu en premier sur Zone Militaire.
(B2) L'Union européenne a décidé, ce jeudi (19 avril), d'ajouter quatre personnes à sa liste noire 'Corée du Nord', avec gel des avoirs et interdiction de visas dans l'UE. Une décision adoptée par procédure écrite. Ces mesures restrictives sont prises au nom du pouvoir de sanction autonome de l'UE et non par transposition de décisions […]
L’article Quatre noms ajoutés à la liste noire Corée du Nord, pour pratiques financières douteuses est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Quatre noms ajoutés à la liste noire Corée du Nord, pour pratiques financières douteuses est apparu en premier sur Bruxelles2.
Après le sous-groupement tactique interarmes (S/GTIA) Lynx, qui avait été déployé à Tapa au cours du second semestre 2017 dans le cadre de « présence avancée rehaussée » de l’Otan, ce sera bientôt le tour du Groupe de chasse 1/2 « Cigognes » de connaître l’Estonie. En effet, quatre Mirage 2000-5, mis en oeuvre par un détachement de 100 […]
Cet article Otan : Quatre Mirage 2000-5 du Groupe de chasse 1/2 Cigognes bientôt déployés en Estonie est apparu en premier sur Zone Militaire.
(B2) « La Corée du Nord pourrait proposer un gel de la nucléarisation », comme première étape vers une dénucléarisation progressive. C'est ce qu'assure le député conservateur britannique Nirj Deva (ECR), lors d'une conférence de presse mercredi (18 avril). Celui qui assure avoir mené des négociations secrètes avec le régime de Pyongyang (cf. encadré) appelle l'Europe à […]
L’article Corée du Nord : la solution est une dénucléarisation par étape (Nirj Deva) est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Corée du Nord : la solution est une dénucléarisation par étape (Nirj Deva) est apparu en premier sur Bruxelles2.
En matière de cybersécurité, l’année 2017 aura marqué « une forme de basculement vers un nouvel état de la menace […] bien préoccupant », a déclaré Claire Landais, qui vient de prendre les rênes du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale [SGDSN], lors d’une conférence de presse présentant le rapport annuel [.pdf] de […]
Cet article Les infrastructures françaises ciblées par des cyberattaques visant à « préparer un conflit futur » est apparu en premier sur Zone Militaire.
(B2) Devant le Parlement européen, répondant à une question notamment de la gauche unie, le président français Emmanuel Macron, a voulu se défendre d'avoir déclenché une nouvelle guerre en Syrie, estimant la dernière intervention parfaitement légitime. Mais, surtout, il s'est engagé à ouvrir une discussion politique, avec tout le monde, y compris le régime de […]
L’article Pour instaurer la paix en Syrie, il faut négocier avec tout le monde, y compris le régime (Macron) est apparu en premier sur B2 Pro.
Cet article Pour instaurer la paix en Syrie, il faut négocier avec tout le monde, y compris le régime (Macron) est apparu en premier sur Bruxelles2.
À l’occasion du salon DSA, organisé à Kuala Lumpur, le ministère malaisien de la Défense a attribué au groupe français Nexter un contrat portant sur la livraison de 18 systèmes légers d’artillerie 105 LG1, pour un montant qui n’a pas été précisé. « Ce contrat, s’étalant sur 3 ans, commencera en novembre 2019 avec la première […]
Cet article Le groupe français Nexter décroche une commande de 18 canons légers 105 LG1 en Malaisie est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le Pentagone a diffusé mercredi soir un avis d'attribution de marché qui mérite d'être cité puisqu'il porte sur le développement d'un missile air-sol hypersonique doté d'une charge conventionnelle.
L'an dernier, cinq firmes avaient été identifiées par l'USAF pour prendre part à la phase de sélection initiale. Il s'agissait de Boeing, Lockheed Martin, Northrop Grumman, Raytheon Missile Systems et Orbital ATK.
C'est donc Lockheed Martin qui va se charger de ce contrat.
Voici l'avis:
Lockheed Martin Corp., Lockheed Martin Space, Huntsville, Alabama, is the successful offeror of a $928,000,000 ceiling indefinite-delivery/indefinite-quantity contract for the hypersonic conventional strike weapon. This contract provides for the design, development, engineering, systems integration, test, logistics planning, and aircraft integration support of all the elements of a hypersonic, conventional, air-launched, stand-off weapon. Work will be performed in Huntsville, Alabama. This award is the result of a competitive acquisition and three offers were received. Fiscal 2018 research, development, test and evaluation funds will be obligated at the time of award on the first task order. Air Force Life Cycle Management, Eglin Air Force Base, Florida, is the contracting activity (FA8682-18-D-0003).
En 2017 (lire ici), l'avis précisait que la "Long Range Systems Division (AFLCMC/EBJ)" souhaitait confier le développement d'un missile air-sol hypersonique (un "hypersonic conventional strike weapon"), capable d'être tiré d'un chasseur ou d'un bombardier et de détruire des cibles de "haute valeur", équipé d'un système de guidage GPS/INS (Inertial Guidance System).
Selon le Washington Post, il s'agit du second effort américain dans le domaine des armes air-sol hypersoniques. L'autre projet conjoint USAF/Darpa est appelé Tactical Boost Glide.
On lira ici un rapport du CRS daté du 8 avril dernier sur ce type d'armes.
En 2006, plusieurs membres de l’Otan, dont la France, attribuèrent le marché dit SALIS (Solution intérimaire pour le transport aérien stratégique) à une co-entreprise appelée Ruslan SALIS GmbH, créée par le groupe russe Volga-Dnepr et la compagnie ukrainienne Antonov Airlines. L’idée était alors de remédier aux lacunes en matière de transport aérien stratégique en affrétant […]
Cet article Transport aérien stratégique : L’Otan devra se passer des Antonov 124 de la compagnie russe Volga-Dnepr est apparu en premier sur Zone Militaire.
En 2015, le 2e RIMa a organisé des journées portes ouvertes qui ont attiré plus de 20 000 personnes dans l’enceinte du camp d’Auvours. Cette année, le régiment de la Sarthe ouvre à nouveau ses portes les 26 mai de 10h à 19h et le 27 mai, de 9h30 à 18h.
Au programme de ces deux jours: démonstrations dynamiques, présentations de véhicules, musique militaire et danses tahitiennes traditionnelles.
Le SNU (service national universel) va faire l'objet d'un rapport, qui devrait être présenté le 30 avril par une commission d'experts présidée par un général. Le 16 février, le président de la République s'est prononcé en faveur d'un service national obligatoire, d'une durée de trois à six mois, qui pourra prendre une "forme civique".
Dans l'état actuel des réflexions gouvernementales, le service comprendrait "trois temps distincts": "un enseignement de défense renforcé en milieu scolaire" (collège/lycée), un "tronc commun" d'un mois rassemblant des jeunes d'une même classe d'âge et un "engagement" de type service civique ou réserve militaire.
Jeudi, les membres d'une commission sénatoriale ont critiqué la méthode engagée par le gouvernement pour définir les contours du projet. Les sénateurs Jean-Marie Bockel (Union centriste, Haut-Rhin) et Jean-Marc Todeschini (PS, Moselle) et Christian Cambon (LR, Val de Marne), membres de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, ont ainsi fait part de leur "volonté de protéger les moyens des forces armées" dans cette affaire.
Ils jugent que "depuis 13 mois, la situation est devenue de plus en plus confuse. Rien ne s’est déroulé comme prévu. Pour reprendre en mains un pilotage quelque peu hasardeux, un comité restreint a été mis en place en début d’année, excluant tout débat de société".
Les rapporteurs soulignent aussi "l’intérêt de s’appuyer sur les dispositifs qui existent et fonctionnent : notamment l’enseignement de défense, qu’il convient de renforcer, et les nombreuses modalités d’engagement civil et militaire existantes".
CNAJEP.
Toujours jeudi, la Cnajep (Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire), a diffusé une note sur le projet de SNU.
Selon la Cnajep, qui fédère quelque 70 organisations, "il demeure difficile de percevoir les objectifs fondamentaux de ce futur service national universel et les besoins auxquels il répond, ou encore le public à qui il s'adresse. S’agit-il d’un projet de défense nationale organisé et encadré par les militaires ? S’agit-il d’un projet visant la citoyenneté, l’engagement, la mixité sociale ?".
(B2) Pêcheur tunisien, Mohamed1 Chamseddine Marzoug, enterre les cadavres de migrants qui échouent dans ses files ou sur les plages de Zarzis, au sud de la Tunisie, à proximité de la frontière libyenne. Depuis 2011, il donne une sépulture à ceux qui n’ont pas de noms. Il interpelle les Européens…
Le pêcheur était présent au Parlement européen, ce mardi (17 avril), invité par l’eurodéputée de gauche Marie-Christine Vergiat. Il témoigne aussi des difficultés avec les milices libyennes et du brouillard des relations avec les garde-côtes tunisiens.
Pas d’autre choix que de pêcher des cadavres
Avant même que les premières ONG n’assurent des sauvetages en Méditerranée (depuis 2016), les pêcheurs de Zarzis, au sud de la Tunisie, à la limite de la frontière libyenne, ont « dû sauver des migrants » ou « repêcher leurs cadavres », certains coincés dans les filets des chalutiers, comme ce cadavre d’enfant dont le pêcheur brandit la photo : « Quelle était sa faute ? » interpelle-t-il à l’adresse des Européens qui, selon lui, détournent les yeux.
Quand le vent souffle du Nord
A Zarzis, les pêcheurs voient des migrants « morts et des vivants » fuir la Libye. Ce qu’il redoute aujourd’hui, c’est que le nombre de cadavres dans les eaux de Zarzis ne reparte à la hausse, « comme chaque année » car « souffle le vent du Nord », « celui qui amène les cadavres » alors que les conditions météorologiques sont à priori plus favorables aux traversées.
Qui coordonne les secours en mer en Tunisie ?
La réponse est évasive ou parfois confuse car les responsabilités ne semblent pas clairement distribuées. Au début, les marins de Zarzis sont seuls pour sauver ces migrants. Mais « sans expérience ». Les marins ont ensuite « cherché à parler et coordonner leurs efforts avec les garde-côtes pour échanger les infos sur les bateaux venant de Libye », que les marins « rassemblaient et nourrissaient ». Il semble aussi que les garde-côtes aient tendance à appeler les marins plutôt que de sauver les migrants en mer. La marine tunisienne a un rôle flou pour le pêcheur qui ne veut pas en dire plus. Quand les garde-côtes ou la marine ne sont pas disponibles, les pêcheurs interviennent. Même si, « ces sauvetages nous empêchent aussi de travailler ».
Des eaux internationales mouvantes
« Nous avons toujours beaucoup de mal à savoir où pêcher sans problèmes, jusqu’à 18 ou 20 miles », à cause de « l’absence de délimitation des eaux territoriales ». Il arrive aussi que les bateaux de pêche « soient interceptés par les milices libyennes avec des demandes de rançon qui peuvent atteindre 50.000 euros ». Une somme énorme. « C’est cinq années de travail ».
Une message à l’Union européenne
« Nous n’en pouvons plus de de voir les cadavres dans la mer » lance le pêcheur qui demande « au monde » de prendre ses responsabilités. A l’Union européenne, il demande aussi « qu’elle arrête de nous imposer des quotas de pêche de thon qui limitent notre activité ». Au port de Zarzis, « 10 chalutiers et 1250 pêcheurs tentent de travailler avec trois quotas seulement ». « C’est pourtant nous qui protégeons les migrants ! ».
Ils ont droit à une sépulture
Il demande aussi « des moyens pour enterrer dignement les cadavres ». Un « terrain », « du matériel adapté » « car avec nos moyens de fortune on peut mettre trois heures à tracter un cadavre et tenter de le sortir de l’eau », « une chambre funéraire ». A terre, « on les transporte comme on peut, avec nos voitures ». Mais « ils ont droit à une sépulture et à la dignité ». « C’est moi qui lave les cadavres et les prépare depuis des années. J’en ai enterré presque 400. C’est trop ! ».
(Emmanuelle Stroesser, à Strasbourg)
Le pêcheur a reproduit, avec son neveu, devant le Parlement, mercredi (18 avril), les gestes de la préparation des corps de migrants qu’il réalise depuis 2011 (Crédit : groupe GUE)
Cet article « J’ai enterré presque 400 cadavres, c’est trop ! » (M. Chamseddine Marzoug, pêcheur tunisien) est apparu en premier sur Bruxelles2.