Le Service des Essences des Armées n’est pas souvent mis au premier plan. Et pourtant, sa contribution aux opérations menées par les forces françaises est essentielle. Ainsi, en 2017, dans la bande sahélo-saharienne, il a distribué plus de 16 millions de litres de carburant terrestre à la force Barkhane, dont les véhicules ont parcouru en […]
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Yves de Daruvar est décédé à l'hôpital militaire de Percy, à l’âge de 97 ans. Grand-Croix de la Légion d’honneur, il était le dernier Compagnon ayant servi au sein de la 2ème DB du général Leclerc.
Issu d'une vieille famille de la noblesse hongroise, Yves de Daruvar, décédé ce lundi 28 mai, est né le 31 mars 1921 à Istanbul en Turquie où son père, ancien officier de l'armée austro-hongroise, s'était installé, comme le précise sa biographie sur le site de l'Ordre de la Libération. Sa mère, de nationalité iranienne, est d'origine autrichienne et française.
Il n'était donc pas de nationalité française mais il a émigré en France à la fin des années 1920 et il sera naturalisé français en novembre 1944.
Refusant l’armistice, il parvient à embarquer clandestinement à Saint-Jean-de-Luz, le 21 juin 1940. Il s'engage dans les Forces françaises libres à Londres le 1er juillet 1940. Il combattra durant ces cinq années pour la libération de la France sous sa nationalité hongroise. D'abord au Tchad avec le grade d'aspirant puis en Tripolitaine et en Tunisie en 1943.
Il a ensuite rejoint le Régiment de marche du Tchad (RMT) à Temara au Maroc le 8 avril 1944 et est parti pour l'Angleterre avec l'ensemble de la 2e Division blindée du général Leclerc. Il servait alors comme officier d'ordonnance du colonel Dio. Yves de Daruvar a débarqué en Normandie début août 1944 avec l'état-major de la Division. Demandant à reprendre une activité combattante, il a été placé à la tête d'une section. Après avoir combattu en Normandie, le lieutenant de Daruvar a pris part à la libération de Paris, à la tête de la 1ère section de la 10e compagnie du RMT.
Avec le décès d'Yves de Daruvar, ils ne sont plus que cinq Compagnons de la Libération encore vivants. Il s'agit de Guy Charmot, Daniel Cordier, Hubert Germain, Pierre Simonet et Edgar Tupët-Thomé.
Après la mort de Raoul-Duval.
Le 10 mai est mort Claude Raoul-Duval, dernier représentant des pilotes des Forces aériennes françaises libres parmi les compagnons de la Libération.
Le capitaine Raoul-Duval, qui avait servi principalement au sein du groupe de chasse Alsace, avait accompli 160 missions, totalisant 220 heures de vol de guerre. Il est décédé à l'âge de 98 ans à Saint-Mandé.
Lire ici la nécrologie parue sur ouest-france.fr
Contrairement à ce que son appellation laisse supposer, l’Assemblée parlementaire de l’Otan [AP-Otan], créée en 1955, est indépendante de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, sa vocation étant seulement de permettre aux députés et aux sénateurs des pays membres de l’Alliance de débattre de sujets liés à la sécurité. Lors de sa dernière session, à […]
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Le 25 décembre dernier, alors que la Royal Navy était confrontée à une pénurie de navires de premier rang disponible, la frégate de type 23 HMS St. Albans fut sollicitée pour un bâtiment russe de même nature, à savoir « l’Amiral Gorchkov », qui naviguait alors près des eaux territoriales britanniques. La veille, le patrouilleur HMS Tyne […]
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Les associations du monde combattant demandaient une telle mesure depuis longtemps et des propositions de loi furent régulièrement déposées pour leur donner satisfaction. Il aurait donc fallu attendre le 27 mai pour qu’elles aient gain de cause. En effet, via un communiqué, Geneviève Darrieussecq, la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, a annoncé […]
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Cet article Carnet (28.05.2018). Initiative d’intervention (blocage). UE-USA (froid). Radicalisation (failles). Royaume-Uni (interprètes afghans). Belgique (frégates). MH17/Russie (responsabilité, sanctions). Crimée (détentions). Sud Soudan (échec pourparlers). Macédoine (adhésion, discussion). Libye (Elysée). UE-ONU (terrorisme). PNR (entrée en vigueur). Eu-LISA (compromis). Transparence Conseil (médiateur). Espagne, Italie, Rép. Tchèque (gouvernement). est apparu en premier sur Bruxelles2.
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La force d'une armée, c'est son organisation, me semble-t-il : plus je regarde l'histoire militaire, plus je m'aperçois que c'est rarement l'armement qui joue un rôle majeur mais bien plus l'organisation, la discipline, la tenue au feu d'une unité.
Plus exactement, ce qui compte c'est la résistance de l'organisation. Donc plus que la valeur des pions, ce qui compte c'est la valeur des liens.
Ce sont les liens qui font le réseau et c'est le réseau qui donne la force, beaucoup plus qu'un système linéaire ou même en épaisseur. Les dispositifs réticulaires (cf. les architectures en nids d'abeille) sont plus résistances aux chocs.
D'où l'importance du moral. C'est le moral (valeurs, discipline, esprit de corps...) qui fait la force du lien interne d'une unité et donne donc sa cohésion à la structure, partant sa solidité.
Au fond, le moral n'est pas la qualité d'un combattant (pion individuel) mais celle d'un groupe (structure collective) alors pourtant qu'il s'agit de qualités humaines.
Le moral, c'est la qualité du lien.
O. Kempf
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Le pitch de l'éditeur:
Depuis plus de cinquante ans, la France est engagée dans des opérations extérieures partout dans le monde. Rassembler l'état des savoirs sur ces "OPEX", c'est ce que propose ce livre, inédit par son format et la période couverte. Chaque zone de conflit ou d'opération humanitaire est présentée et expliquée dans sa globalité ; chaque opération bénéficie d'une notice dédiée sur les causes et les conditions de l'intervention, la conduite des opérations et ses suites. Une partie thématique permet de traiter des "moyens et environnement" nécessaires au déroulement d'une OPEX : elle rassemble approche capacitaire ("projection des forces / de puissance"), armements ("Drones (parc / usage)", " Mirage IV"), organisation ("Planification", " Retex"), logistique ("Blessés") et aspects plus politiques ("Médias, médiatisations et OPEX"). L'ensemble, rédigé par près de quarante spécialistes, richement illustré grâce aux collections de l'ECPAD et d'archives privées, offre une référence sans équivalent en histoire militaire.
Ce livre est réalisé en coédition avec le ministère des Armées, Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA), et l'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD).
Sous la direction de Philippe Chapleau et Jean-Marc Marill
Préface du général d'armée François Lecointre, chef d'état-major des armées
451 pages, Nouveau monde éditions, 45€. On peut le commander ici.